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| Hobbitebourg | |
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Alfirin Fierpied Nombre de messages : 95 Feuille de personnage Race: Hobbit Possessions: 1670 Statut:
| Sujet: Hobbitebourg Mar 6 Avr 2010 - 19:42 | |
| Il était un village dans la Comté, dans son Quartier Ouest plus précisément, que l'on appelait Hobbitebourg. C'était l'un des plus anciens villages de la contrée, bien que les Hobbits aient oublié cela, et l'un des plus importants. On y accédait par la route de Lézeau -qui était par ailleurs un autre village tout proche- et l'on y pouvait fouler les berges de la rivière que les Hobbits appelèrent L'Eau, ceux-là n'aimant guère se compliquer la vie. En vérité, Hobbitebourg regroupait plusieurs endroits : on y trouvait ainsi le bourg principal, bien évidemment, mais aussi La Colline -vous l'aurez compris, il s'agissait d'une colline- qui le surplombait si l'on ne prenait en compte que les mesures de Hobbits (ce n'était, en exagérant toutefois quelque peu, qu'une haute butte aux yeux d'un Homme). Le village, enfin, se situait dans une douce vallée et il faisait somme toute très bon d'y vivre.
Hobbitebourg était depuis toujours le fief des Sacquet où vivait notamment Bilbon Sacquet, réputé pour être trop aventureux au goût d'un Hobbit commun (c'est-à-dire guère prompt à oser quoi que ce soit de dangereux). Il habitait Cul-de-Sac, « le plus luxueux des trous de Hobbit qui se pût voir sous la Colline, sur la Colline ou de l'autre côté de l'Eau » (Bilbo le Hobbit - Chapitre 1), édifié par son père Bungo Sacquet pour sa femme Belladonna Touque (mariage de deux grandes familles qui fit et fait toujours jaser les Hobbits). On trouvait aussi à Hobbitebourg un moulin, une grange, de nombreuses maisons et Smials.
Ce dernier terme doit, je crois, vous être explicité : les Hobbits vivaient généralement dans des trous, comme un lapin vivrait dans un terrier, construits à flanc de colline. C'était une coutume que pauvres comme riches appliquaient, certains vivant dans des trous rudimentaires sans fenêtres (ou une seule) et d'autres disposaient de vastes tunnels pourvus de multiples ramifications (c'était là le cas de Bilbon). Il était à noter qu' « une préférence pour les fenêtres et même les portes rondes était la principale particularité subsistante de l'architecture hobbite » (Le Seigneur des Anneaux - Livre I - Chapitre 1). Pourquoi subsistante ? Car les Hobbits avaient appris des Nains ou découvert d'eux-mêmes d'autres procédés qui leur firent bâtir des maisons, n'étant que de pâles imitations de Smials toutefois. Elles étaient souvent longues, basses et confortables. « Les Hobbits avaient toujours vécu à l'origine dans des trous creusés dans le sol, ou tout du moins le croyaient-ils, et c'est dans de telles demeures qu'ils se sentaient le plus à l'aise; mais avec le temps ils avaient dû adopter d'autres formes d'habitations » (Le Seigneur des Anneaux - Prologue).
S'il vous en vient de joindre Hobbitebourg durant quelque périple ou pérégrination, vous constaterez de vous-même combien il est agréable, doux et réconfortant de vivre dans un tel village. |
| | | Alfirin Fierpied Nombre de messages : 95 Feuille de personnage Race: Hobbit Possessions: 1670 Statut:
| Sujet: Re: Hobbitebourg Jeu 8 Avr 2010 - 18:07 | |
| [Dernier topique : les voyages d'Alfirin]« Nom d'une pipe en bois, murmura Alfirin , rien n'a changé ici. Rien ne change jamais. A quoi bon l'espérer ? »Sur cette note d'aigreur et de déception (qu'elle lui était habituelle lorsqu'il était là, hélas), Alfirin avait mis pied à terre et marchait aux côtés de son poney, seule compagnie qu'il trouvait en cet instant agréable. Ce n'était pourtant guère cela qui manquait alors qu'ils arrivaient tous deux sur la place centrale du bourg. « Bonjour ! Bonjour ! » essayait-il bien poliment mais on le regardait avec méfiance car c'était un Hobbit du Lointain, un Hobbit de l'Extérieur. Il était pourtant né dans un village tout proche, celui de Lézeau, mais on le connaissait de vue et on savait de lui qu'il était bien trop aventureux pour avoir toute sa raison. « Nous n'en avions pas assez du vieux Sacquet, voilà qu'il revient lui aussi ! » entendit-il très clairement d'un Hobbit, un vieux de la vieille qui n'osait rien et craignait tout. « Alfirin, pour vous servir ! » lui lança le jeune venu tout droit de Minas Tirith avec le plaisir de voir la mine du vieux décontenancée puis enragée. Malgré tout l'air pur et la joie de presque tous les Hobbits d'Hobbitebourg, rien ne faisait changer l'idée que s'en faisait Alfirin : * Plus loin j'en suis et mieux je me porte ! * Autant ne pas s'éterniser, donc. Le jeune Hobbit sortit de la place, emprunta une petite route de terre qui menait vers l'Est mais point trop non plus. Il fut vite arrivé à l'endroit qu'il cherchait à rejoindre, une petite maison d'architecture typiquement de la contrée. Il laissa son poney sur la petite route, l'animal pouvant brouter l'herbe aux alentours autant qu'il le voulait, alla taper à la porte et attendit. La réponse ne vint pas, aussi il dit à haute voix : « Bonjour, bonjour ! » mais la réponse tarda tout de même. Enfin, il entendit quelques mots ressemblant vaguement à « Voilà, j'arrive ! » et un vacarme inimaginable qui le surprit grandement. Le bruit était fort commun, presque familier à Minas Tirith mais aucunement à Hobbitebourg (dans les maisons et Smials en tout cas) ! S'inquiétant de la situation à l'intérieur de la chaumière, Alfirin s'apprêtait à ouvrir quand ce ne fut plus la peine. « Oh ! Alfirin ! »S'écria l'individu qui venait de se présenter derrière la porte d'entrée, un pied dans une casserole et une bosse rouge toute fraîche sur le front. « Ce n'est rien, entres donc ! » dit-il en voyant qu'Alfirin était tout perplexe devant cette étrange apparition. Ce fut en pénétrant à l'intérieur de la demeure qu'il comprit le pourquoi du comment : son hôte était réputé empoté fini -ce qui n'était certes pas sans vérité- et il devina, en voyant d'autres casseroles sur le sol, que l'autre avait dû glisser et s'accrocher à ce qu'il avait pu, or il n'était guère prudent de prendre des ustensiles de cuisine pour cela. « Tu n'as pas changé d'un pouce, Jolly , je le devine déjà et je te préfère toujours comme ça !- J'ai tout l'impression que tu n'as pas changé d'avis sur la Comté, toi non plus ! Ah, je ne te comprendrai jamais. Pourtant, qu'il est bon de te revoir !- Autant qu'il est bon de te revoir ! Allons, prenons donc de quoi boire et manger. »Alfirin alla dans le salon, se mettant tout à son aise dans cette maison qu'il connaissait depuis des lustres. C'était la demeure de son plus vieil ami Hobbit et c'était une grande joie que d'y revenir. Quant à ce dernier, justement, il alla préparer le thé et chercher quelques biscuits et quand tout fut prêt, il amena l'ensemble au salon pour qu'ils y discutent bien tranquillement. « Racontes-moi donc ton voyage ! »Dit-il à Alfirin, ce qu'il fit. Jolly, qui s'appelait en vérité Wilcome Chaumine mais qui était surnommé ainsi, avait toujours été passionné par les aventures de son ami bien qu'il s'était juré de ne jamais oser en faire de même, pas même en sa compagnie. Cela était bien trop dangereux et il ne manquait pas de le signaler régulièrement à Alfirin. C'est qu'il l'aimait beaucoup et voulait simplement qu'il soit prudent, voilà tout... Le soir tomba et lorsqu'il n'y eut plus ni thé ni biscuits, ils se mirent à manger de la bonne nourriture et boire une eau-de-vie de la meilleure qualité car c'était la profession de Jolly que d'en faire. Ils finirent soûls et eurent tous deux bien du mal à aller dans un lit pour dormir du sommeil du juste. |
| | | Alfirin Fierpied Nombre de messages : 95 Feuille de personnage Race: Hobbit Possessions: 1670 Statut:
| Sujet: Re: Hobbitebourg Ven 9 Avr 2010 - 0:21 | |
| Le lendemain matin dès potron-minet, ils furent réveillés par des bruits venant de la cuisine. Comprenez que tous deux dormaient dans des chambres séparées (Jolly invitait Alfirin à se reposer dans la chambre d'ami de sa maison) et qu'elles étaient quelque peu lointaines, aussi vous comprenez que ce n'était guère que de simples bruits mais un vacarme inquiétant. La mine affreuse mais soucieuse, ils se démenèrent pour sortir du lit et parurent dans le salon en même temps. Ils se mirent d'accord, malgré l'heure très avancée et leur esprit embrouillé, pour surgir tout d'un coup et surprendre qui se trouvait dans la cuisine. Une fois ce semblant de plan bien acquis, ils allèrent à pas feutrés (autant qu'ils le pouvaient après une courte nuit) jusqu'à la pièce et sautèrent à pieds joints, Jolly criant « Ah ! Ah ! Tu es fait, voleur ! » à pleins poumons. Pour seule réponse ils eurent alors les oreilles sévèrement blessés par un hurlement aigu, un hurlement de femme.
« ... Rose ? »
S'étonna alors Jolly qui comprenait enfin, en voyant ladite Hobbite, qu'elle n'était nulle autre que sa soeur. Rose Chaumine, seule fille de Tolman Chaumine et soeur de Wilcome Chaumine. Sa beauté était très réputée et nombre de Hobbits venaient à la taverne où elle travaillait en tant que serveuse pour la simple et bonne raison qu'il était apaisant de la regarder. Il était vrai qu'elle avait beaucoup de charme et le sourire facile, bien qu'alors elle était tout sauf joyeuse.
« Vous n'êtes pas fous ! J'ai bien cru mourir ! J'entends mon coeur battre jusque dans mes oreilles !
- Pardon Rose, nous avions cru qu'il s'agissait de quelque cambrioleur.
- Allons donc, à Hobbitebourg ! Des cambrioleurs ! »
Elle n'avait certes pas tort mais point tout à fait raison. Bilbon Sacquet, par exemple, tout Hobbit réputé, gentilhomme et riche qu'il n'en était pas moins un cambrioleur. Pourtant, Alfirin se retint volontiers de rajouter quoi que ce soit car la volonté de Rose était au commencement bien bonne puisqu'elle s'affairait, avant l'arrivée bondissante de ces deux idiots (c'était ce qu'elle pensait alors), à nettoyer ce qu'ils n'avaient pas pris la peine de faire, c'est-à-dire près de la totalité de ce dont ils avaient usé la veille. Peut-être avaient-ils fait tremper quelques assiettes pour en faciliter le lavage, mais guère plus que cela.
Ce fut le moment choisi par la vie pour que Bowman Chaumine, frère cadet de Rose et Wilcome (mais pas le plus jeune), fit son entrée.
« Hola ! Hola ! Qu'est-ce qu'il se passe, ici ? J'entends du br... Alfirin ! Bonjour l'ami !
- Nick ! Bien le bonjour ! Es-tu bien tranquille ? »
C'était une formule d'usage en Comté pour demander des nouvelles, bien qu'Alfirin n'aimait guère l'utiliser. Nick était le surnom de Bowman, en vérité tous les fils Chaumine en avaient un. Seule Rose n'en avait pas car son prénom lui allait à ravir. Elle semblait déjà calmée et ne se soucia pas de voir Alfirin discuter gaiement avec Nick, tous deux bien vite rejoints par Jolly. Elle avait presque fini de tout nettoyer lorsque les deux Hobbits l'avaient surpris, aussi il n'était guère utile selon eux de l'aider pour deux ou trois plats.
Alfirin commençait tout juste à raconter son périple depuis Minas Tirith et jusqu'à Hobbitebourg, son récit souvent ponctué par de petits détails apportés par Jolly qu'il avait lui-même oublié, que le bruit d'une porte s'ouvrant à l'intérieur de la maison résonna à nouveau.
« Bonjour ! »
Fit une voix qui n'était certes pas inconnue au bataillon puisqu'elle appartenait à Samsagace Gamegie, fils de Hamfast Gamegie dit l'Ancien, ami d'enfance de Jolly mais aussi d'Alfirin !
« Sam ! Merci d'être venu ! »
Lui dit tout gaiement Jolly qui lui avait demandé de se présenter tôt ce matin-là pour l'aider à entretenir son jardin. Souvenez-vous que Jolly était un empoté et vous comprendrez que toute aide était la bienvenue. Nick aussi le salua et même Rose qui fit une brève mais enchanteresse apparition depuis la cuisine. Sam s'en trouva tout penaud et ne trouva qu'un bégaiement idiot pour répondre à celle dont il avait toujours été épris.
« Es-tu bien tranquille ? Et l'Ancien ?
- Fort tranquilles, oui ! L'Ancien est parti bien tôt chez Bilbon lui tailler son jardin et me voilà pour celui de Jolly. Je me plairais bien à discuter avant, bien sûr ! »
Et Sam prit place poliment, un cercle se formant bientôt de ces quatre Hobbits tout disposés à parler toute la matinée. Le nouvel arrivé demanda à Alfirin de reprendre son récit depuis le début car il avait bien compris que c'était là ce dont il s'agissait dans la discussion, ce que l'intéressé voulut faire bien volontiers mais en fut empêché par une nouvelle entrée dans la maison de Jolly. C'était Tolman et Carl, respectivement surnommés Tom et Nibs et étant le plus vieux et le plus jeune des frères Chaumine, qui arrivaient en même temps du même endroit. De nouvelles salutations s'en suivirent et comme les précédents, ils prirent place et s'enquérir des nouvelles de chacun et du trajet parcouru par Alfirin depuis Minas Tirith. Rose les rejoignit enfin, un sourire rayonnant sur son visage qui fit grandement rougir Sam et même ses frères qui ne pouvaient s'empêcher de la trouver belle (aux yeux de Sam, la qualifier de beauté était très réducteur).
Tous, finalement, écoutèrent le récit d'Alfirin et y participèrent avec allégresse et insouciance, ignorants des dangers et tragédies qui avaient dévasté la Terre du Milieu et qui la guettaient encore, prêts à attaquer de nouveau pour semer la Mort. |
| | | Alfirin Fierpied Nombre de messages : 95 Feuille de personnage Race: Hobbit Possessions: 1670 Statut:
| Sujet: Re: Hobbitebourg Ven 9 Avr 2010 - 12:37 | |
| Oublions en cet instant d'insouciance infantile les tracas et catastrophes qui occurrent hors de la Comté et tâchons de comprendre de quoi il en retournait exactement dans cette petite maison remplie de Hobbits. Pour être remplie, elle l'était en effet : les quatre frères et la soeur Chaumine, Samsagace Gamegie et Alfirin Fierpied constituaient l'assemblée siégeant là. Une fois le récit de ce dernier achevé -non sans peine car tous posaient des questions ou voulaient davantage de détails sur des moments différents de l'histoire si souvent qu'il était près de onze heures lorsque cela fut fini (rappelez-vous que Jolly et Alfirin furent réveillés à peu près à l'aube et vous comprendrez la longueur du récit)-, quand il y mit un point final donc, Alfirin s'enquérit de savoir ce qui avait amené chacun des Hobbits présents dans la maison de Jolly (sauf Jolly lui-même, bien entendu). Les enfants Chaumine prirent la parole tour à tour, du plus âgé au plus jeune avec une parfaite entente tacite, Sam voulut parler quant à lui juste après Rose comme pour remplacer le temps de parole de son vieil ami Jolly et pour ne pas rester trop loin de Rose (bien qu'il était assis juste à sa droite, Rose s'étant mise là délibérément). « Que vous a-t-il pris de venir, vous tous, si tôt un doux matin chez l'ami Jolly ? » fut ainsi qu'il formula la question et bien qu'il s'apprêtait bientôt d'être midi, c'était encore pour tous une journée à peine commencée. Il fallait avouer, soit dit en passant, qu'il était rare de voir une Hobbite ou un Hobbit debout quand les premiers rayons du soleil dardaient le ciel. Comme je l'ai dit, donc, ce fut l'aîné Tom qui prit le premier la parole :
« Ah ! J'étais parti chercher Nibs à la maison des parents où il vit encore pour qu'il vienne me donner un coup de main à la ferme. La journée s'annonçait rude quand je me suis levé -un peu tôt d'ailleurs-. Ah, si d'autres veulent se joindre à nous j'en serais bien reconnaissant. »
Tom était un travailleur de la terre depuis son plus jeune âge, un paysan aujourd'hui chevronné possédant une ferme non loin d'Hobbitebourg, à l'Est. C'était donc tout naturellement qu'ils étaient passés devant la maison de Jolly où ils entendirent beaucoup de bruits et cédèrent à la curiosité d'entrer pour voir de quoi il pouvait bien s'agir. C'était le plus débrouillard de tous les enfants Chaumine et les autres essayaient tant bien que mal de prendre exemple sur lui. La suite de la discussion vous renseignera quant à qui pouvait l'aider ou non ce jour-là et ce fut donc à Rose de poursuivre :
« Je travaille à la taverne aujourd'hui et j'étais passé saluer Jolly avec dans l'idée qu'il n'était pas tout seul, ce qui s'est avéré vrai ! Ces deux-là m'ont fait une frayeur que je me rappellerai toute ma vie, croyez-moi. Enfin, l'intuition féminine a bien servi et j'ai fait un brin de nettoyage. »
Elle était incroyable, belle et modeste avec un sens de l'humour inné. Voilà ce qui trottait dans la tête de Sam en l'écoutant. Il fallait bien se dire que par « un brin de nettoyage » elle entendait que tout était plus propre que cela n'avait jamais été. Regardant depuis son siège par la fenêtre, elle vit que le soleil était bien trop haut dans le ciel à son goût et s'empressa de rajouter :
« Je vais être en retard ! Soyez bien tranquilles les garçons, à tout bientôt ! »
Et Rose leur prodigua la joie de voir son sourire éclatant qui sembla même s'élargir encore spécifiquement pour Sam, ce qui le ravit au plus haut point et lui donna la force de déplacer la Colline (s'il l'avait voulu), puis elle s'en alla bien vite. Tous la remercièrent en criant alors qu'elle était déjà dehors pour tout ce qu'elle avait fait, ce qui lui redonna de l'énergie pour aller travailler. Elle partit jusqu'à la taverne et quelques Hobbits eurent le plaisir de l'entendre chanter sur le trajet qu'elle prit.
« Notre soeur est incroyable ! »
Proclama Jolly, encore tout heureux d'avoir vu le sourire de Rose. Sam ne disait plus rien, plongé dans un rêve éveillé fait de mille et une roses.
« Son sourire est, je crois, magique. C'est un Gandalf dans un corps de Hobbite ! »
Les derniers mots de Jolly furent cependant de trop et Sam perdit tout plaisir en imaginant Rose avec une longue barbe blanche et une calvitie naissante.
« Tu ne changeras jamais, Jolly ! Enfin. Cela doit être mon tour, je le crois, donc voilà ce qui m'a amené : il m'a demandé de l'aider à tailler son jardin et, tout gentil que je suis, j'ai accepté ! Mais la matinée est presque entièrement passée et j'avais d'autres travaux à faire... »
Acheva-t-il de dire avec une moue bougonne, peu réjoui du départ de Rose et de voir sa journée de travail ainsi rallongée. Quand bien même il était tard, il n'allait pas laisser tomber Jolly et s'occuperait de son jardin. Grand bien lui fasse, Sam avait le coeur sur la main.
« Merci bien, Sam ! »
Lui lança Jolly en le gratifiant d'une bonne tape dans le dos pour le revigorer, ce qui eut l'effet escompté même si Sam eut quelques douleurs de prime abord. Ce fut à Nick, donc, de poursuivre car Jolly n'avait pas à se justifier du fait qu'il était chez lui.
« J'étais venu saluer mon frère, tout bonnement ! Je n'ai rien à faire de toute la journée. »
Tom vit l'occasion parfaite de lui demander de l'aider à labourer le champ et Jolly l'opportunité rêvée pour qu'il lui donne un coup de main dans son jardin. Les deux se mirent donc à énoncer leurs propositions dans un même temps et Nick les coupa bien vite.
« Hola ! Hola ! Je préfère encore rester à flâner avec Alfirin !
- Flâner ? Moi ? Oh non ! J'ai des courses à faire, des gens à voir et des affaires à conclure !
- Ah ! Bien, alors j'aiderai Tom. »
Jolly en fut déçu mais compréhensif car le travail de Tom était difficile et il savait toute aide la bienvenue.
« Je suis bien heureux que Sam soit là ou mon jardin serait déjà une forêt et moi un pauvre ermite ! »
Et tous éclatèrent de rire, même Tom qui n'avait pas franchement un grand sens de l'humour. Il ne restait plus que Nibs qui n'avait pas encore dit pourquoi il était chez Jolly mais tous l'avaient compris puisque Tom l'avait clairement expliqué. Nibs s'en contenta donc mais en voyant lui aussi le soleil haut dans le ciel, il comprit mieux le départ précipité de Rose.
« Nous devrions partir, frangin, ou nous n'aurons jamais fini à la nuit tombée !
- Tu as bien raison. Allons, nous partons.
- Me voilà ! »
Tom, Nick et Nibs s'en allèrent donc labourer les champs de l'aîné et laissèrent Jolly, Sam et Alfirin seuls dans la maison de ce premier. Maintes salutations prononcées et tapes dans le dos ou sur l'épaule données plus tard, Alfirin voulut lui aussi prendre congé.
« Déjà ! Qu'il est tôt, pourtant ! Ne veux-tu pas m'aider un peu dans le jardin ?
- Un peu d'aide ne serait pas de refus ! »
Les deux insistèrent tellement, contents de revoir Alfirin et impatients d'entendre d'autres histoires mais aussi de raconter les leurs, que le jeune Hobbit venu de Minas Tirith céda et accepta de rester encore un peu. Ce qui devait être une heure ou deux tout au plus devint une journée, bien que cela il l'ignorait encore. |
| | | Bilbon Sacquet Ca c'est du Hobbit, du vrai !
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| Sujet: Les Chaumines. Sam 24 Avr 2010 - 19:14 | |
| Bilbon ferma la porte de Cul-de-Sac, l'ancien restait derrière. Les hobbits scrutèrent l'horizon avant de partir, debout sur la colline. Ils aimaient visualiser le lointain, les rayons de soleil bayant les herbes de couleurs magnifiques. Une légère brise de vent caressant la cime des arbres et le sommet de leur crâne chevelu. Bilbon posa une main amicale sur l'épaule de son compagnon, le vieil Hamfast le regardait un sourire en coin. Les amis aimaient se retrouver seul, sans personne, pour déranger. Buvant simplement un thé et fumant une bonne pipe accompagner de feuille de Longoulet.
Ils restèrent debout, regardant les alentours de la Comté. Quand ils virent en contre-bas des jeunes hobbits se baladant. Piaillants et blaguant. Ils couraient dans l'herbe, jouant à chat. Les jeunes filles qui accompagnaient les garçons ricanaient des bêtises et drôleries de la marmaille. Bilbon souffla, haussa les épaules et s'exclama, tout en souriant.
-Quelle belle enfance, tu ne trouves pas mon vieil Hamfast? Nous avons déjà bien vécus en regardant ses jeunes effrontés rigoler et boire. De longues époques s'étendent entre notre génération et la nouvelle. Enfin. Il quitta la colline. Allons voir les Chaumines.
Bilbon passa devant, chantant, comme à son habitude pendant ses promenades quotidiennes. Balançant ça canne vers la gauche, riant seul par moment, pensant à des blagues. Mais il gardait en tête l'image du Dragon, sa lecture et l'étrange sensation de voir des lapins partout autour de lui. Souvent en regardant l'ancien, voir ses cheveux blancs lui faisaient penser à ses bêtes, mignonne mais dangereuse. Descendant le chemin de la colline, les hobbits trouvèrent des buissons jonchant la route. Des écureuils passant avec des noisettes dans leurs mains. Le vent soufflait beaucoup maintenant, le soleil venait de disparaitre derrière un grand nuage. La pluie était terminée depuis une petite heure, mais l'herbe et les gravas étaient toujours détrempés. Bilbon empoigna son sac-à-dos, farfouillant dedans et en sorti sa pipe et un petit. L'ancien l'imita, tout deux s'allumèrent une pipe et tirèrent sur leur mansarde. Ils lâchèrent des ronds de fumeux plus grands les uns que les autres. Mais l'Ancien ne rivalisa pas longtemps, car Bilbon était fort. Il tourna la tête marmonnant des injures envers son ami.
Vingt minutes plus tard, un lapin traversa la route. Bilbon sursauta, des gouttes de sueur commencèrent à perler sur son visage. La bête le fixa, les yeux brillants quand il retourna vers les buissons et les maisons de Hobbits. Bilbon s'essuya le front, en approchant de la demeure des Chaumines. Il se tourna vers l'ancien.
-Maudite créature, elle ma fichue une peur bleue. Jamais je n'ai été dans cet état. Mais l'image du lapin blanc se transformant en Dragon revint en lui.
-Enfin, je pense que si, autre chose. Il leva les yeux. La maison des Chaumines, nous voilà arrivaient.
Il se dirigea vers la porte et tapa. Le son résonna à l'intérieur de la pièce. Quand un cours instant passa, la porte grinça et laissa entrer le jour dans la maison. Bilbon sur le seuil salua le chef de maison. On l'invita à entrer.
-Bonjour tout le monde!
Les Chaumines répondirent, Bilbon laissa sa canne au niveau de la porte. Il posa son veston et se dirigea vers la table. Il dévisagea les membres dans la pièce, il connaissait Rose, Jolly, le maître de maison. Les enfants et la femme. Mais un hobbit l'intrigua, il connaissait se visage, déjà rencontré dans un rêve. Il murmura.
-Alfrin!
Il subit un choque, une chaise roula sous ses fesses. Bilbon s'installa. |
| | | Alfirin Fierpied Nombre de messages : 95 Feuille de personnage Race: Hobbit Possessions: 1670 Statut:
| Sujet: Re: Hobbitebourg Mar 27 Avr 2010 - 13:51 | |
| [Hrp : En vérité, Rose n'est pas là... Elle a dit au revoir et est partie travailler dans le post précédent. Mais bon, je vais arranger ça.]
La séance de jardinage avait été fructueuse, aussi pénible fut-elle. Alfirin apprit de Sam comment différencier les mauvaises herbes de celles que l'on pouvait laisser pousser, on lui enseigna aussi comment tailler les buissons et les roseraies, comment s'occuper des arbres qui environnaient la maison de Jolly et comment couper sans casser les herbes du jardin pour qu'elles reposent sainement. Sam s'avérait être bavard lorsqu'il travaillait, aimant faire découvrir à son ami d'enfance les secrets de sa profession, de son art ! Car Sam y mettait tant de coeur, de sérieux et de détermination que c'en était presque émouvant. Ce n'était toutefois guère passionnant pour Alfirin bien qu'il se surprit à écouter avec attention, pensant qu'il en aurait besoin lorsqu'il s'installerait véritablement... Véritablement ? Que cela signifiait-il ? Alfirin ne le savait pas lui-même, pour tout dire, la Comté lui avait toujours fait perdre un peu la raison à chacune de ses venues... C'était bien là l'une des raisons pour lesquelles il n'aimait justement pas venir en Comté. Heureusement, Jolly Chaumine et Samsagace Gamegie étaient tous deux des raisons pour y faire un tour (court, certes, mais un tour quand même).
En parlant de faire un tour, Rose s'en vint toute souriante alors qu'il était près de midi et demi. Tous s'en trouvèrent surpris mais l'accueillirent avec joie -c'était toujours un bonheur de la voir pour les Hobbits, imaginez donc ce qu'il en était des sentiments de Sam-.
« Que fais-tu donc ici, Rose ?
- Oui, c'est vrai, tu disais travailler aujourd'hui.
- C'est mon jour de congé, les garçons ! Oui, je me suis trompé en me réveillant cette matinée... Je crois être un peu sotte...
- Oh non !
- Pas du tout !
- Au contraire !
- … Eh bien ! Merci ! »
Et ils se trouvèrent tous, Sam le premier, embarrassés d'avoir été si prompts à flatter Rose mais ils ne pouvaient guère y résister... La face de Sam prit une teinte rouge écrevisse, chose qui n'échappa pas à la Hobbite et qui en rit beaucoup. Nul n'ignorait les sentiments du fils de l'Ancien, pas même Rose... en vérité, seul Sam lui-même ignorait que tout le monde savait cela. Il croyait son secret bien gardé, n'avait comme réel confident pour ces sentiments que Frodon... Pauvre Sam, Rose se plaisait souvent à le taquiner à un tel point qu'il était toujours embarrassé. Ce que les frères Chaumine savaient et que les autres ignoraient toutefois, même Alfirin, c'est que leur soeur ne faisait pas cela par sadisme -et c'était loin d'être dans le caractère de Rose, qui plus est- mais par amour. Oui, Rose partageait les sentiments de Sam... Mais cela est assez sur ce sujet.
Rose se mit spontanément à faire le repas, aidé par Alfirin et Sam. Jolly, quant à lui, dressait vaguement la table non sans faire tomber deux assiettes qui se cassèrent après la chute... Rien d'inhabituel, en somme, chez Jolly Chaumine. Il était rare qu'il n'y ait aucun dégât, quel qu'il soit, causé par lui avant la fin de la journée.
« Oh ! »
Lança subitement Jolly qui venait d'entendre que l'on avait frappé à sa porte et tous en étaient d'ailleurs surpris. Il était l'heure de déjeuner, qui pouvait donc déranger cette heure sacrée de la journée ? Ils eurent rapidement leur réponse en entendant une voix familière :
« Bonjour tout le monde ! »
Bilbon Sacquet ! Un invité de marque, un ancien qui plus est. Rose s'en trouva fort dépourvue et bien que les Chaumine prirent le temps de répondre à Bilbon, elle s'affaira très vite à augmenter les quantités du repas pour les nouveaux venus. Nouveaux, certes, car elle entendit aussi la voix de l'Ancien. Sam fut ravi de cette visite et délaissa la cuisine, au grand damne de Rose mais qui ne lui en voulut pas pour autant. Alfirin s'avéra d'une aide précieuse, fort heureusement. Quand les deux eurent fini (cela fut tôt fait), ils sortirent de la cuisine et tombèrent nez à nez avec Bilbon et l'Ancien accompagné par Sam. Jolly s'affairait, pour sa part, à ramasser les bris d'assiettes sur le sol de son salon...
« Alfirin ! »
Lâcha Bilbon dans un murmure et l'intéressé ne comprit guère sa réaction car bien que lui-même connaissait le vieux Sacquet, il ignorait que la réciproque était aussi vraie. Il chercha brièvement dans sa mémoire une rencontre avec Bilbon dans son passé mais il n'en trouva aucune; il trouva d'ailleurs cela fort étrange car on lui avait toujours dit le plus grand bien de Bilbon Sacquet.
Ce fut Rose qui débloqua la situation, fort heureusement, car le temps semblait s'être figé. Un air soucieux sur le visage, elle s'approcha de Bilbon précipitamment.
« Monsieur Bilbon ? Vous portez-vous bien ? Qu'arrive-t-il ? »
Et l'Ancien de lui répondre :
« Je ne comprends guère Bilbon aujourd'hui, il semble soucieux et s'est trouvé presque paniqué devant un lapin alors que nous venions ici... »
Aucun ne comprit le pourquoi du comment, j'irais jusqu'à dire que tous -sauf l'Ancien et Bilbon- avaient un air quelque peu idiot alors qu'ils cherchaient en quoi un lapin était effrayant... Seule Rose ne passa qu'un bref instant sur le sujet et s'enquérait de remettre Bilbon d'aplomb. Le prenant par la main, elle le guida vers la cuisine où elle lui offrit un grand verre d'eau. Sans doute pensait-elle qu'il avait pris un coup de chaud... Que Bilbon ait protesté ou non, Rose savait vite se faire entendre lorsqu'elle décidait quelque chose et il aurait pu résister qu'elle l'aurait traîné de force jusqu'à la cuisine. Mieux valait-il peut-être pour lui qu'il se laisse tout simplement guider...
« Cela me paraît fort étrange ! Enfin...
- Oui, en effet ! Mais que voulais-tu dire, Alfirin ?
- Oh, seulement que je ne pourrai hélas pas partager ce repas avec vous.
- Comment ? Pourquoi donc ?
- Les affaires, mon cher Sam ! Aussi plaisant que puisse être un déjeuner en si agréable compagnie, j'ai déjà perdu quelque peu de temps à jardiner et je dois absolument acheter de l'herbe à pipe aujourd'hui, j'ai rendez-vous.
- Allons, Alfirin, le temps n'est jamais perdu ici ! Enfin, je comprends. »
L'Ancien se montrait en effet très compréhensif et Alfirin en fut ravi. Le départ ne serait donc pas trop difficile... Une fois les salutations faites, longues et chaleureuses avec Jolly et Sam, brèves et très respectueuses avec l'Ancien, un « Merci pour tout Rose ! Je dois m'en aller ! Bilbon, ce fut un bref plaisir ! » qui fut suivi de grandes protestations de la part de la fille Chaumine -déçue, notamment, de ne pas pouvoir faire goûter à Alfirin sa cuisine-, le jeune Hobbit s'en alla donc sans demander son reste. Quant à Jolly, Sam et l'Ancien, ils allèrent dans la cuisine s'inquiéter de la santé de Bilbon.
« Voilà ! entendirent-ils de la bouche de Rose et ils trouvèrent Bilbon avec un torchon humide sur le front et un grand verre d'eau dans la main. Maintenant, à table ! »
Une nouvelle preuve, s'il en fallait une, que Rose savait se montrer très directive mais toujours douce et bienveillante... |
| | | Bilbon Sacquet Ca c'est du Hobbit, du vrai !
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| Sujet: Re: Hobbitebourg Ven 30 Avr 2010 - 15:46 | |
| Tout le monde restait autour du hobbit souffrant, assis sur une chaise en bois. La tête en arrière une serviette sur le front et un verre d'eau dans les mains. Il tremblait, les images du lapin se transformant en Dragon, lui assombrissait l'esprit. Quand il ouvra la bouche, une voie douce et sage annonça leur du souper. Bilbon sursauta, reprenant son allonge et sa fierté. La sueur avait disparu et ses membres retrouvèrent leur souplesse d'antan. La jeune hobbit se retourna brusquement en voyant Bilbon reprendre du poil de la bête. L'ancien hurla.
-Il va bien. Il saute jusqu'au plafond, cette saute a fait tomber le plat.
Bilbon riait en dansant, il regardait Rose, reprendre ses esprits et ramassait les légumes. Son rire emplissait la pièce d'une fièvre de folie. L'ancien le dévisageait, l'imitant par moment en reprenant une chanson de la Comté. Cela dura cinq minutes, les hobbits arrêtèrent en entendant un grognement dans le salon. Jolly Chaumine grogner sur Sam, à cause du repas qui allait arriver froid.
Bilbon se calma et alla dans le salon en laissant la jeune femme refaire le diner. Le vieux Sacquet alla s'asseoir aux côtés de Jolly. Tout en prenant sa pipe et parla.
-Ne hurle pas comme ça. Ce n'est pas de la faute de Rose, je me suis reveillait en sursaut tout en chantant et riant à gorge ouverte. La pauvre enfant à eu peur de moi.
Un sourire narquois se dessina sur son visage, allongeant ses traits de vieillesse. Il lâcha des ronds de fumée, qui allèrent se réfugier autour des lustres de la Pièce. Bilbon tourna la tête à la recherche de quelqu'un, mais il ne le trouva pas. Seul Sam restait assis au bout de la table, le visage roussi par la honte. Les minutes s'écoulèrent sans que personne ne prenne la parole. Rose finissait le diner, en réchauffant un plat de la veille. L'Ancien gigotait dans un fauteuil à côté de la cheminée et Bilbon était accoudé contre le dossier de sa chaise. Regardant de temps à autre son compagnon Chaumine. Quand le calme fut stoppé par l'annonce de l'entrée. Du pâté en croute arriva sur la table et les convives retrouvèrent leur sourire. Même le vieux Chaumine remercia sa fille.
Seul le bruit des fourchettes claquant contre les dents et la façon de manger de l'ancien pertubait le début du repas. Bilbon s'exclama en direction de son ami.
-Tu manges comme un vrai porc, encore ils sont plus propre et moin sale que ta personne.
L'Ancien rougit et grogna, alors que les convives pouffèrent de rire en baissant la tête dans les assiettes. Seul Sam resta muet, préférant dévisageait du regard la jeune Rose.
C'est magnifique, vraiment très bon, annonça Bilbon en remerciant Rose. Je te remercie, mais j'ai autre chose à vous dire.
Tout le monde leva la tête, sauf Rose qui retourna dans la cuisine. Sa ouvra grand ses oreilles, bien que cela ne l'empêcha pas de regardait Rose. Bilbon commença.
-Veuillez m'excuser pour ma venu un peu absurde. Mon écroulement et ma stuppeur en voyant un Hobbit inconnu de mon entourage.
-On aurait cru un enfant tombant sur les fesses devant sa mère après une bêtise, lança l'ancien.
Les rires reprirent, BIlbon continua.
-Merci de cette remarque, reprit-il d'un ton sarcastique. Revenons à mon histoire. Ce jeune hobbit, du nom de Alfin, je ne le connaissais pas avant de venir vous rejoindre en ce lieu de bon humeur. Mais j'ai eu un rêve cette nuit, avant que tu vienne me rejoindre Hamfast. Un étrange rêve, me parcourant de sensation étrange et perverse.
Les convives retenaient leur souffle, lorsque Rose entra avec un rôti de sanglier et un plat de carotte fraîche. Elle s'installa à table et Bilbon reprit.
-Lors de mon rêve, j'entendis frappé à ma porte et en ouvrant je découvrais un lapin blanc, qui entra sens permission. Ensuite deux, trois, dix, cent. Des centaines dans ma maison, l'un d'eu vint s'asseoir à ma table et boire le Thé.
Certain écoutait, quand d'autre se moquaient de Bilbon. Mais le hobbit ne renonçait pas.
-Il buvait, tout en me remontant les bretelles, m'annonçant ma mort et le danger qui me guette. Quand la chaleur emplit la pièce et le petit lapin se tranforma en Dragon. Me brûlant de son souffle chaud. Ensuite je me suis réveillé en sursaut dans mon lit. C'est à peu pèrs tout, je crois vous avoir tout dit. Sauf que le premier lapin se trouvait être Alfin.
Jolly Chaumine se demandait si l'histoire de Bilbon était réel. L'ancien regardait bizarrement son ami alors que les autres continuaient de manger en silence. Bilbon se sentait seul, sans doute que les autres le prirent pour un fou furieux. Aimant racontait des histoires étranges, mais celle-là changer de l'ordinaire. Le vieux Sacquet regarda les convives et se replongea dans son assiette, finissant son pâté en croûte. |
| | | Gandalf le Blanc. Istar
Nombre de messages : 1163 Feuille de personnage Race: Istar Possessions: Bâton blanc d'if, Glamdring (épée) Statut: Joueur(se) actif(ve)
| Sujet: Re: Hobbitebourg Jeu 5 Aoû 2010 - 21:51 | |
| [MJ]
Un silence s'en suivit, en effet, un instant où tous les Hobbits qui avaient entendu l'histoire de Bilbon se demandèrent si ce dernier n'était pas devenu fou, tout du moins plus qu'avant. Le vieux Sacquet avait toujours eu des histoires extravagantes, il en aurait toujours, mais celle-là était bien une première ! Un lapin qui se trouvait être Alfirin, ça ne voulait déjà pas signifier grand chose ! Et un lapin qui se transforme en Dragon, c'était physiquement très improbable ! Même un Hobbit sait ça, ce n'était pourtant pas une grande connaissance du monde extérieur qui caractérisait cette race de Semi-Hommes. Oh non, loin de là... Grand mal en fasse à certains, grand bien pour d'autres. Le deuxième cas était tout de même largement répandu.
« Tout de même... Un lapin qui est en fait Alfirin... »
Dit tout à coup Sam, se questionnant en vérité plus qu'il ne prononçait ses mots pour les autres. Simple interrogation qui résultait peut-être d'une longue réflexion sur comment cela était physiquement possible. Il connaissait Alfirin depuis l'enfance et il n'avait encore jamais fait de lien avec un lapin ! Rose éclata soudainement de rire et Nibs, Nick et Jolly rigolèrent également. Seul Tom parut désabusé et souffla, à moitié amusé et à moitié las (il était de loin le plus mâture de tous les enfants Chaumine, peut-être parce qu'il était le plus âgé).
« Tu as encore perdu une occasion de te taire, Sam ! »
Lâcha-t-il alors, dissimulant avec peine un rire pourtant sincère. Il fallait bien que quelqu'un serve de modèle, d'exemple pour les autres Chaumine... Tom, donc, s'en était fait un devoir depuis quelques années.
Le vieux Bilbon n'eut pas le temps de répondre, ni même l'Ancien de dire un mot, qu'on frappa précipitamment et avec force à la porte de la maison de Jolly. Qui cela pouvait-il bien être ? Était-ce seulement un Hobbit ? Étrange, en effet, car un Hobbit ne paraît jamais aussi pressé ni aussi "violent" quand il tape à une porte. Il n'y eut pas le temps de se questionner bien longtemps puisque d'autres coups se firent entendre, peut-être plus forts encore. Jolly parut tout apeuré mais trouva le courage qu'on ne lui soupçonnait pas de se précipiter pour aller ouvrir. Il trouva derrière la porte un Hobbit, très jeune, connu pour ses parents qui élevaient des cochons.
« Vite ! Vite ! cria-t-il, paniqué. M'sieur Bilbon ! On vous cherche ! On m'a dit que vous étiez là ! Qu'on vous a vu passer par là ! J'suis bien content d'vous voir ! Vite, M'sieur Bilbon ! Venez à la Grande Place [nldr: Place centrale d'Hobbitebourg], y'a un p'tit homme poilu blessé et qui dort et un autre homme, tout poilu lui aussi, qui dit qu'ils ont besoin d'vous ! »
De toute évidence, le jeune Hobbit ignorait qu'il s'agissait là de Nains et non d'Hommes. Mais il ne racontait point de mensonges car en effet, deux Nains avaient fait irruption en Comté il y a de cela six jours et étaient venus jusqu'à Hobbitebourg pour trouver Bilbon Sacquet. Pourquoi lui précisément ? Pour quelle raison l'un des deux était blessé ? Il faudrait certainement se rendre auprès d'eux pour le savoir. Et là-bas, justement, la place d'Hobbitebourg était en proie à une grande agitation du fait de ces Nains qui s'étaient arrêtés en son plein centre comme pour volontairement capter l'attention du voisinage. Beaucoup se demandaient qui ils étaient, s'ils n'apporteraient pas leur lot de misère et de problèmes ! Mais pour savoir tout cela... Il fallait abandonner le repas en cours... Cruel dilemme. |
| | | Poldi Lacvert Petit aventurier
Nombre de messages : 731 Feuille de personnage Race: Hobbit Possessions: Maison familiale dans la Comté, lame elfique, Jimsy le poney Statut: Joueur(se) actif(ve)
| Sujet: Re: Hobbitebourg Lun 16 Sep 2013 - 18:13 | |
| La vie à Hobbitebourg n'avait pas du tout changé depuis le départ de Poldi. Il semblait d'ailleurs que le rythme de vie qu'avaient adoptés les hobbits depuis des années dans cette ville n'allait jamais changer. Pourtant, l'aventure au-delà des frontières de la Comté qu'avait connu Lacvert l'avait changé. En fait, le semi-homme repensait chaque jour à ses deux amis, Ilian et Amelyah, dont le destin était inconnu, quoi que probablement mauvais. Le vieux Boldo, avait remarqué que son fils était préoccupé et qu'il avait changé. Tout d'abord, Poldi restait bien plus chez eux et aidait son paternel et ne s'occupait plus aux occupations qu'il avait autrefois avec ses amis. Cependant, le vieux Lacvert voyait que cela ne convenait pas à son fils.
Un soir, alors que la nuit était fraîche à cause de l'hiver qui approchait, les deux hobbits étaient assis dans les fauteuils près de la cheminée allumée. Dans un silence, tous deux regardaient les flammes danser. Soudainement, le vieux Boldo s'écria :
Bon sang Poldi, tu vas rester encore combien de temps à rester ici à t'occuper bêtement de ton paternel ?
Poldi le regarda et lui dit :
Je sais bien qu'il faut que je trouve une occupation, mais ne t'en fais pas car d'ici quelques jours je devrais trouver un travail au marché.
Le vieux Lacvert secoua la tête et grogna, voyant que son fils ne l'avait pas compris, puis il dit :
Non non, ce n'est pas de ça qu'il s'agit. Rien ne te conviendra et tu le sait ! La jolie elfe Eliwen (car il n'avait jamais retenu le prénom d'Ewalann) a du te faire tourner la tête où quelqu'un d'autre du même genre et tu souhaite y retourner.
Poldi soupira. Evidemment, il ne s'agissait pas d'un amour pour Ewalann, bien qu'il l'appréciait énormément et qu'il aurait souhaité la revoir, mais il s'agissait de l'attache aux grandes gens et de l'ambition qui en avait découlé. Il s'était avéré lors du périple de Fondcombe aux chutes de Rauros que le semi-homme était résistant et qu'il ne craignait pas les dangers qui pouvaient apparaître sur les chemins. Boldo intervint à nouveau brusquement, de façon à faire perdre Poldi de ses pensées :
Travailler, oui tu le peux, mais pas ici, car tu n'en n'a pas envie. Et m'aider ne servira à rien, même si je suis vieux, je peux encore tout faire !
Poldi réfléchit un instant et demanda :
Je pourrais peut-être aller voir du côté de Bree, peut-être là-bas y aura-t-il du travail... Au poney fringuant peut-être qu'ils chercheraient quelqu'un...
Boldo lui répondit d'un ton plus calme à présent :
Et bien si c'est à Bree que tes envies te poussent, vas-y. Mais tu pourrais essayer d'aller à Fond-la-Combe (c'est comme ça qu'il appelait Fondcombe), je crois que tu avais apprécié le séjour là-bas.
C'était cette discussion avec Boldo qui avait permis à Poldi de partir de Hobbitebourg. Un mois après l'entretien avec son père, Poldi était repartit sur les routes, en direction de Bree. Il avait pris beaucoup d'affaires à présent et était prêt à l'aventure. L'hiver arrivant, il avait évidemment prévu de passer par le pont de Brandevin, mais arrivé aux Blancs Sillons, il appris que le pont était en train d'être consolidé pour les grosses tombées de neige qui pouvaient arriver prochainement et on lui avait conseillé de prendre le bac de Chateaubouc. Arrivé là-bas, ne voulant pas perdre de temps à reprendre la route de l'Est, il décida d'emprunter la Vieille Forêt en passant par le Creux de Crique, comme lui avaient conseillés ses amis de Hobbitebourg, apparemment le chemin n'était que très peu emprunté et il n'y avait pas de risques d'embuscades. |
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