Le retour des sept nains.

Sujet: Le retour des sept nains. Sam 22 Avr 2006 - 13:19

Hanzok après plusieurs jours de voyage avait regagné la terre de ses pères. En bas de la vallée, il contempla le haut des montagnes, leur cimes perdu dans les nuages couvrant le voile de la nuit. Il entama la montée du flanc de roc conduisant au pont de Kazad dûm. Ses compagnons étaient resté en retrait, campant à l'écart, hors de vue. Une troupe pareille n'aurait fait que susciter des murmures et des rumeurs dans la mine calme en ces temps d'après guerre.
Le nain regagna sa forge. Son apprentit Ulthar avait tenue l'atelier en ordre, on pouvait même observer une création assez réussi, une espèce de hache à trois lames. Celle ci était loin d'être parfaite, mais Hanzok était fier du chemin parcouru par son apprentit, et les lames était de bonne facture. Au matin, le forgeron partit voir ses amis. La rumeur de son arrivé s'était répandu comme une trainée de poudre. Ses exploits lors de la bataille de Kazad dum, mais aussi ceux de ses voyages multiples et de ses engagements. Il faisait désormais figure de nain de fer, à la conduite digne de son espèce.
Mais le coeur de Hanzok était sombre. Une ombre planait sur son âme. Il devait voir le régent. On le mena à celui ci.

-Régent! J'ai d'obscures nouvelles. Au cour d'une discussion avec le roi de Belegost, j'ai préssentit dans ses mots l'ombre d'une cupidité. Je pense qu'il convoite notre royaume, la merveille des terres du milieu. Je suggère donc que vous preniez des mesures en conséquence. J'ai à faire pour ce royaume pour ma part.

Hanzok repartit dans son atelier. A présent il allait utiliser le savoir acquis en Bélégost. Il devait pou cela trouver des pierres étranges...

Aux archives de Belegost, Hanzok avait consulter la fabrication des pierres de garde. C'était une connaissance des Edrains que le peuple naugrim du royaume de Belegost avait adopté il y avait cela des décennies mais dont l'usage s'était perdu avec le temps. Mais pour cela il avait besoin de la mémoire de guerriers. Toute la journée, il chercha des pierres et des blocs de roc assez solide et aux faces planes et lisses. Une dizaine de forgeron nains l'aidaient dans sa tâche, ainsi que deux membres de la communauté des sept nains. Ils disposèrent les pierres le long du flanc noueux des sommets de la Moria.
Ils regagnèrent la mine et allèrent trouver tout les artisans forgerons de Kazad dûm ainsi que les architectes. Une réunion se tint dans la salle des pilliers de Durin. Hanzok était monté sur un empilement de tonneaux et de caisses diverses. Du haut de son perchoir, il prit la parole.

-Habitants de Kazad dûm! Mes frères! Il semblerait que depuis quelques temps, la splendeur de notre royaume soit la source de convoitises, et cela même de la part de nos frères du Nord. Seule nos alliés de toujours, les naugrims d'Erebor, semblent être demeuré fidèle. C'est pourquoi je vous demande de prendre à nouveaux les armes pour défendre Kazad dûm de l'envahisseur. Je dois donc pour cela vous demander de vous armer non de vos haches et de vos épée, mais de vos outils de dessins, avec lesquels vous avez réalisé les plus belle esquisses qui ornent les murs des forges de notre mine. Je vous demande aussi de vous rappeler des visages de vos proches tombé dans la bataille des plaines de Kazad dûm. Car c'est le souvenir des morts qui nous sauvera.

Les acclamations ne suivirent pas le discours de Hanzok? Une vague de peur avait envahit les esprits des naugrims. Ceux ci discutaient entre eux. L'arhiforgeron laissa passer un moment. Puis Hatori leur hurla:

- Êtes vous prêt à défendre notre terre?

Une approbation générale résonna dans un murmure ferme et décidé. Les nains livraient la guerre à nouveau. Le malheur venait plus du fait que les ceux ci regrettaient d'avoir à se battre à nouveau contre les orcs, mais contres leurs sang.
Ainsi, un cimettierre de pierres de garde émergea sur le flanc de la colline. Celles ci revêtaient des ascpectsz divers selon leurs artisans: il ya avait des tailleurs de pierre, des forgerons, des archiectes, des artistes décorateurs, des armuriers....
Mais sur les pierres apparaissaient les formes des corps de défunts combattants. Hanzok était fier du travail de ses amis.
Celle ci furent achevé au soir du deuxième jours.

Les rumeurs apportées par Hanzok se vérifiaient à présent. Les armées de deux royaumes se dirigeaient vers Kazad dûm.
Hanzok fit monter ses compagnies de mercenaires. Ils coupèrent de nombreux troncs d'arbres, qu'il taillèrent en pieux en installèrent en petite redoutes au milieu du champ des pierres de garde. Hanzok avait fait venir tous les mineurs. Ceux ci avaient entrepris de creuser une sorte de butte de terre sur laquelle les pieux s'inclinaient de manière agressive. Un fossé était creusé, juché sous le muret, et bien qu'il ne soit pas réellement profond, il suffirait à ralentir les nains au petites tailles.
Les compagnies indiennes avaient pris position sur la ligne de fortification de fortune.
Mais Hanzok décidé d'aller chercher un allié. En effet, pris en tenailles, les nains de Belegost et de Nogrod ne pouraient espérer tenir un siège.Quand à forcer l'entrée de Kazad dûm, mieux ne valait pas y penser. Un troll suffisait pour en bloquer l'accés...

Ozincourt avait cheminé de nombreux jours. Et lorsque les silouhettes des montagnes se dessinèrent devant ses yeux fatigués par le jour, il fut remplis de joie et repris sa marche de plus belle. Le lendemain il gravissaient les pentes de la porte Est. Il fut surpris de voir des troupes d'hommes aux allures barbares et colorées. Leurs visages farouches jettaient des regards sombres au nain, leur aspect contrastant avec le violet de la montagne. Il franchit de lignes de fortifications et put alors observer Hanzok en train d'établir des fortifications plus élaborées sur un coteau des pics de Kazad Dûm.
Le forgeron tourna son regard vers Ozincourt lorsque celui ci l'interpella d'un cri plein d'allégresse. Il se dirigea immédiatement vers le survivant des guerres du sud.
Ozincourt conta son odyssée au forgeron qui l'écouta avec attention. Hatori avait tout de suite reconnu l'un des meilleurs guerriers de ses expédition, car le nain avait la mémoire des visages. Il l'accueillit avec respect.

-Eh bien, a présent je suis là pour vous servir. Vous êtes un meneur et un chef et peu nombreux sont ceux qui en ces temps possèdent ces qualités.

Le forgeron le fixa avec un sourire.

-Eh bien j'ai toujours apprécié la compagnie de gens fidèles et tu as prouvé la tienne. J'aime les gens intelligent pour m'entourer et me conseiller. Que dirait tu de devenir mon porte-glaive, et de faire siéger sur ton épaule ma lame tranchante. Tu pourais alors murmurer tes onseiles à mon oreille. Qu'en dis tu?

-Eh bien j'accepte volontié!

Les deux nainsse sérrèrent la main joyeusement.

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