Tout était calme au septième niveau de la Cité Blanche. Les gardes assuraient leurs positions, silencieux et sereins. Deux se tenaient devant les portes d'entrée du palais. Un oiseau passa soudainement juste devant leurs yeux, leur frôlant presque le visage, et attirant leur attention. Ils se tournèrent et le regardèrent s'en aller, s'interrogeant sur cet étrange évènement. Lorsqu'ils se remirent en position normale, ils virent soudainement un vieil homme tout de brun vêtu, sur un cheval gris, se tenant à proximité de l'Arbre Blanc.
Ils hoquetèrent de surprise et se regardèrent mutuellement, ne comprenant pas comment ce vieil homme avait pu venir aussi rapidement près de l'Arbre Blanc et sans aucun bruit de sabot. Le sujet de leur interrogation s'avanca jusqu'à eux, et ils se mirent devant les portes afin d'entraver le chemin de l'intrus. Radagast les regarda, sans réelle expression dans les yeux hormis peut-être la sympathie, et descendit de son cheval, son bâton de bois à la main.
Je souhaite rencontrer le Roi du Gondor, je dois m'entretenir avec lui dans les plus brefs délais.
Les deux soldats gondoriens s'interrogèrent du regard, puis l'un des deux tendit le bras vers le bâton du magicien.
Votre arme, s'il-vous-plaît. Nous ne pouvons vous laisser passer avec.
Radagast le regarda avec étonnement, puis avec sympathie.
Vous n'allez pas priver un vieillard de son appui ?
Il fit une moue de pitié, afin d'accentuer sa demande, et s'appuya misérablement sur son bâton. L'homme qui lui avait demandé son bâton eut pitié pour lui, et s'écarta des portes sans demander son reste. L'autre fit de même, et Radagast pénétra dans la demeure du souverain, qui lui était encore inconnu.
[Hrp : le rôle des gardes étant mineur, j'ai préféré le jouer moi-même. Et j'avais trop envie de placer cette fameuse réplique même si elle était de Gandalf et non de Radagast. >_<]