Chroniques d'Arda
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 Le Donjon de Dol-Guldur

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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyMer 4 Juin 2008 - 20:05

J'ai rencontré le Dieu de la Guerre , il y longtemps maintenant. Vous savez, j'ai été gouverneur en Rhovannion d'une petite province, et j'étais le Chef d'une tribu de l'Empire de l'Est.

Zarghat se souvenait de la vie qu'il menait avant de devenir le Dragon Rouge, avant de devenir le plus grand mercenaire. Il avait servit dans l'armée, avait été gouverneur pour Krell. Mais tout cela était loin maintenant. Il prit alors les vingt milles pièces d'or qu'il tendit à Athos et Porthos, et quelques uns des autres Trois Cents. Les deux Gardes Pourpres sortirent et mirent les coffres dans une charette qui devait se rendre dans un lieu tenu secret. Torg annonca alors à Zarghat qu'il avait aussi obtenu le renfort de deux cent Gardes Pourpres, plus qu'il ne l'avait imaginé.
Ils descendirent alors de la Tour, et toujours accompagné de Torg, Zarghat dit alors


Je suis Oriental, et pour moi, seul compte la vie de mes hommes. Mais la plupart ne sont pas de Rhûn, et ce qu'un mercenaire sait, c'est que l'or est la chose que chaque peuple d'Arda comprends. Nous en avons besoin pour vivre, car nous n'avons pas de terre, de place forte. Comment un homme tel que moi pourrait nourrir ses mercenaires sans homme?

Il tourna la tête pour voir les Trois Cent se réunir. Ils étaient reposé, nourris, et là, le Dragon Rouge savait qu'ils pouvaient écraser plusieurs armées de l'Ouest. Il dit alors dans un murmure, avant que les Trois Cents ne répondent par une chanson


L'épée sera à Dol Guldur dans moins d'un mois!

Puissance et Magnificiance
Armures qui aveuglent nos ennemis
En personne n'ayons confiance
Là où nous sommes ils ne sont pas amis

Zarghat notre chef est notre dieu
Nous sommes les Trois cents
Notre nom est connu en tout lieu
Comme celui des Mangeurs d'enfants

Nous inspirons peur et même terreur
Quand nos ennemis nous savent sur le champ de bataille
Ils nous évitent de peur qu'en rondelle on les tailles
Ils savent qu'on est les meilleurs

Le Dragon Rouge est redouté
Par toutes les nations d'Arda
Nous en sommes les chevaliers
Et jamais on le trahira!
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Krell
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyMar 29 Juil 2008 - 18:53


Découvrez Gerard Marino!


Haaa...
Mon empire...
Mon cher empire...

Mon ombre ailée me guide vers la plus haute tour de Dol-Guldur, préparé a cet effet, elle se pose, mon arrivé est vu par nombre de mes serviteurs qui s'empressent, tels les moutons qu'ils sont, de fêter mon retour...

La région avait été pacifié pendant mes quelques jours d'absence...
Fort bien, car je n'avais nul temps a perdre avec quelques rebelles disgracieux, alors que je saute de ma monture pour tomber de mon lourd poids sur la pierre noire de ma citadelle, je prend un grand bol d'air en voyant mes capitaines s'avancer...
Au début, je les écoute avec patience, les saluant d'un signe de la tête, ce sont de bons aides de camps et de fidèles amis, surtout Torg, capitaine de ma garde a Dol-Guldur...
Des nouvelles, bonnes comme mauvaises...

Ainsi, des nains étaient venus, des hommes de Mordor aussi et enfin une femme d'Isengard...
De nouvelles alliances a envisager?
Un sourire perce mon visage jusqu'alors impénétrable quand l'on me tient informé de la positions des épées et de l'envoie d'une bande de mercenaire pour les recruter...

Zarghat? Lui? Tient donc, je ne savais pas que ce gouverneur avait survécu...
Vivement son retour, je me souvient encore quand il était venu a moi, voila longtemps, c'est un bon guerrier et un véritable Rhunien...

Et bien voila de bonnes nouvelles, si Sauron avait fait envoyé des hommes sur mes terres, c'est qu'il n'avait pas dans l'idée de m'envahir dans les moins prochains...
Quand aux nains, je pense que je leur rendrait une petite visite, leur pacte était lourd de sens et selon Torg, il était arrivé comme en territoire conquis, peu m'importe, nul doute qu'il n'aurait pas osé parler ainsi en ma présence...
Mais Tulkor...
Cet homme ne m'avait rien fait et je n'avais pas dans l'idée d'agrandir encore la liste de mes ennemis, même les guerriers de l'Est ont leur limites, Rohan, Empire de l'Ouest, Mordor, Elfe du Rhovanion et les nains qui venaient s'y mêler, mes terres étaient décidément convoitées par nombre de rois sur la terre du milieux, je ne pouvais pas affronter seul contre tous la terre entières, il me fallait de nouveaux amis, sans quoi ma place sur le plan politique était a remettre en jeux...
Mais vers qui se tournez? Le Mordor? Pouarf!

Selon les nouvelles, un royaume venait de re-naitre, tout proche de mes frontières, l'Angmar, pris d'une main de maitre par Toranur, un homme reconnu que j'avais fortement apprécié en tant qu'adversaire...
Je pourrais aussi gagner a inclure les montagnes grises dans mes territoire afin de favoriser le passage de marchandise...
J'avais déjà participer a une expédition la-bas, ce ne sont que des montagnes peuplées de gobelins vicieux, d'orcs errants, de villageois bourru et des géants...
Les géants...Une force de frappe a ne pas négliger si le besoin s'en faisait sentir...

Alors qu'un écuyer prend en charge mon ombre ailée, je descend dans ma salle du trône, suivit de près par tous mes capitaines ainsi que les plus zélés ou les plus lâches des chefs de tribus venu dans la tour sombre attendre mon retour, l'on me parle et hurle le "noël" du seigneur bienvenu, peu m'importe tout cela, ma réflexion est a son paroxysme alors que je réfléchit, l'échiquier était dure a décliner sous toutes ses coutures...

Je devait me venger du Rohan, mais un tel acte serait suicidaire si il venait a déclarer la guerre a Herunumen, je ne pourrait attaquer ces fourbes que s'ils en arrivent a trahir L'empereur, du haut de ma position de roi des guerriers de l'est, je ne pouvais me prétendre a être un acteur principale des actions politique...

Je devait aussi pacifier la foret noire, l'idée de voir des elfes a mon service m'enchantait déjà!
Les relations avec le Mordor se devaient d'être clarifiées...
Le conseil de Saroumane devait être demandé, lui seul pourrait me protéger de façon durable de l'empire de l'ouest...

Alors que les tam-tam royaux commencèrent a jouer et que les danseuses entraient pour fêter le retour de leur imaginaire dieu de la guerre, je prenait soin d'imaginer mon plan.
Que faire pour les nains et pour Tulkor? Qui choisir? Ni l'un ni l'autre n'avait jamais rien fait contre moi, me voila impliqué dans une histoire qui ne me regardaient nullement, forcée de faire la guerre a un voisin pacifiste et milles fois plus dangereux que moi ou alors a défier un voisin qui pouvait se révéler fortement utile et très puissant...

Mon lourd casque de guerre est enlevé par des mains qui ne sont pas les miennes, les caresses des femmes me sont insensibles mais cela peut leur faire croire qu'elles ne finiront pas dans une auberge de plaisir pour soudards...

Melkor, pourquoi met tu autant de bâtons dans les roues de ton serviteur humains? Pourquoi moi et pas Sauron? N'ai-je pas milles fois prouvés mon allégeance en ta personne? N'ai-je pas fait couler le sang d'assez de vies en ton nom?

Alors qu'une danseuse se fait plus hardie que les autres, un de mes capitaine qui est assis à l'immense table devant moi, comme tous ses camarades, lève sa chope en mon honneur, je lui rend un sourire pensif, toujours enfermé dans mes réflexions...

Bah, rassurez mes guerriers avant tout, ensuite, nous verrons:


"Merci Borch, merci mes vaillants guerriers, votre vu m'a autant manqué dans ce grand voyage que celle des courbes de ma femme!
Comme vous pouvez l'imaginez, ce conseil n'a servit a rien, comme tous les actes entrepris par les hommes de l'ouest, cela n'était que paroles hautaine, notre ennemis y a même fait une apparition rapide...
Oui mes guerriers, Eodred était présent et a encore remis en question notre supériorité sur son peuple qui préfère je le crois l'arrière de leur chevaux que ceux de leur femmes!

Mais qu'importe! Pour le moment, nous avons d'autre chat a fouetté...
Avant de faire la fête, vous vous devez de connaitre mes volontés et les voici:
Borch, tu partiras dans trois lune avec vingts milles guerriers vers Erebor, la citée naine est faible, beaucoup trop faible pour résister a pareille force, prenons la, faisons des nains nos alliez de gré ou de force, que leur bras forgent nos armes et terrassent nos ennemis! Peu m'importe la volonté d'un archi-forgeron qui pense pouvoir défier ma toute puissance!

Torg, avec une délégation de gardes pourpres, tu te rendras en Angmar, la-bas, tu prendra contact avec leur nouveau roi, dit lui que l'amitié de Rhun lui est offerte, range le dans nos amis, peu m'importe le prix, je lui rendrais visite en temps et en heure!

Brane, mon fidèle grand prêtres de Melkor, tu ira au Mordor, demande pardon a l'œil, assure Sauron que nous servons bien le même maitre."


Alors qu'au début, mon état-major, composé d'une vingtaine de chefs militaire et de deux religieux étaient fort aise de pareille mesure, la, tous me regardèrent comme si je n'étais pas leur dieu, fixant tour a tour dans une longue minute de silence mes fidèles, le mécontentement fut audible dans mon ton...

"Nous ne pouvons risquer une guerre avec Sauron...

Enfin, Gorbold, tu prendra avec toi cinq milliers de gardes pourpres et tu pacifiera définitivement la foret noire, prend tout l'or et les esclave que tu peut, met le feu au reste, ces terres sont désormais Rhunienne, les elfes qui le désireront seront intégré a la horde de l'est dans des régiments spéciaux, quand aux autres...Je te laisse agir a ta guise...

Voici mes ordres, maintenant, mes serviteurs, je doit vous laissez, le voyage a été exténuant et je doit me reposer!"


"Ton verbe est notre ordres, ô dieu des combats"

Et voila, un autre titre honorifique a mettre dans ma longue liste...
Dirigé de pareilles hommes est parfois fort fatiguant...
Fatigué? Je ne l'étais nullement, c'est juste que laisser les mains ingrates des femmes me toucher alors que le futur de mon empire était remis en question ne me tentait pas plus que cela...
Alors que je regagnait mes appartements, la nuit était tombé depuis un long moment, je vit deux jeunes guerriers s'entrainer au combats avec des armes de bois...
Je donnerais n'importe quoi pour être a leur place a ce moment la...

Morrigane...Revient vite, seul tes bras peuvent encore éloigner mes ténèbres...
La lune berce mon corps svelte alors que je m'assoit sur le rebords de la fenêtre de mes appartements, nu comme j'étais, peu m'importait...
Parfois, et c'est cela le plus dure dans la tache de roi, c'est que je n'avais nul autre envie que d'être libre...
Et quand je devenais a nouveau libre, je ne rêvais que de revenir a la seule place dans ce monde...
Ironie de ma vie...

Fixant ainsi la lune sans prêter attention aux tumultes de la fête de mes conseillers, je prit soin de me préparer un petit réconfort, alors que mon corps sculpté dans la pierre était attendris par un pareil moment, je prit le temps de fumer mon herbe a pipe...

Les temps avaient changés et je me demandait alors si au final, le Rhun méritait vraiment une grande place dans le monde des hommes...
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyJeu 31 Juil 2008 - 2:25

Les cavernes de Nargothrond...

Ainsi, c'était cela qu'avait prétendu le fameux Archi-forgeron hum?...
Avec une lame qui devait déjà se rapprocher de moi, j'aurais ma place dans le monde...
Mais deux de ces lames m'assurerait la main mise sur tous les êtres...
Et puis, si cela pouvait empêcher un de mes ennemis de récupérer une pareille arme...

Alors que la lune, cette tendre amante, m'illuminait, une idée venait s'introduire dans ma cervelle...
Et si je partais moi même récupéré cette lame?...
Neuf lames, dont deux entre mes mains...
Plus personne ne pourrait alors me considérez comme un dément sans risquez ma colère...
Mais il faudrait être discret, ne pas risquez que cela s'apprenne, les soldats parlent trop et il faudrait être rapide, Sauron devait déjà avoir envoyé ses larbins récupéré les lames aux quatre coins de la terre...

Un rire profond vint du fond de ma gorge alors que j'étais pris de spasme incontrôlé a l'idée d'un tel pouvoir...
Avec deux de ces lames entre mes mains, plus aucun guerrier ne pourrait jamais me défier...
Même Sauron...
Même lui devrait s'incliner...
Je dirigerais le monde sans difficulté si un quart de leur puissance était véridique...
Ainsi soit-il...
Mais que faire? Que dire a mes hommes? Ils avaient besoins de moi comme des chiens ont besoins d'un maître pour les nourrir...


"Page! Vient!"
Fut le rugissement qui traversa ma bouche, perçant même les bruits et les tumultes de la fête qui s'étalait sous ma fenêtres, tous mes guerriers comme a leur habitude fêtaient on ne sait trop quoi, se saoulant en bavant devant les esclaves de plaisirs qui était réservé aux meilleurs...

A mon ordre, mon ou plutôt ma page entra dans mes appartements, c'était une elfe prise vingt ans plus tôt en tant qu'esclave de plaisir par un ancien chef de guerre, la femme avait subit torture et autre supplices peu digne d'être ici inscrit avant que je ne tue son ancien maître qui avait été alors mon ennemis principal...
Elle était gracile et belle comme les elfes le sont, délicate mais au regard dure et au visage impénétrable...


Spoiler:

"Vient, approche Netka et aide moi..."

Netka, brisée en rhunien...
Sans être choquée par ma nudité, elle s'approcha alors que je me redressait, elle savait que je n'avait pas de tentations pour mes esclaves et surtout pas pour les elfes...
Netka était une preuve que j'avais plaisir a montrer aux guerriers, elle qui était une elfe d'un bon âge, elle s'était mise a devenir toute aussi orientale que les autres femmes de Rhun, preuve que même les elfes pouvaient, au fil de leur existence devenir de parfaites petites femmes de l'est quand on les manipulait assez pour cela...

Alors qu'elle se dirigeait vers mon bureau, acquiesçant a mon sourire, je prit le soin de refermer la lourde porte d'acier derrière elle, personne ne devait nous entendre, d'ailleurs, j'entendais les lourds pas des gardes pourpres derrière la porte qui s'éloignaient...
Mes fideles gardes, je ne pouvais avoir confiance qu'en eux...


"Moi, Krell, roi de Rhun, Empereur du Rhovanion et dieu de la guerre, décide d'encore une fois vous mettre a l'épreuve car seuls les véritables guerriers sont digne de me servir, c'est pourquoi je lance un défis a tous ceux qui le désire:

Mon défi est simple, vous devrez vous combattre dans des duels jusqu'ace qu'il ne reste qu'un vainqueur sur tous les participants, les combats ne seront pas a mort, celui qui gagnera sera doté d'une récompense très spéciale"


Alors que ma voie se tut, j'attendis avec précaution que le bruit de la plume sur le papyrus d'Harad, lorsque cela fut fait, je prit en main le parchemin afin de le relire...
Ceci les occupera le temps de mon voyage...
Bien...
Et maintenant, pendant que mon empire s'agrandissait, tous penseront que je suis a Dol-Guldur, agrandissant mon empire...
Il était temps de partir!

Alors que je saisissait mon équipement, Netka se retourna vers moi d'un air interrogé

"Que faite vous seigneur Krell, vous partez?"

"...Hum...
Oui Netka, des affaires vont m'occuper pour les quelques jours a venir, fait parvenir ce parchemin a mes chefs de guerre demain a leur réveilles, empêche tous homme de pénétrer dans mes appartements, fait les garder par mes plus fidèles gardes pourpres!"


"Je voit...
Vous partez encore car vous vous sentez seul dans votre tour et dans votre toute puissance, vous ete peut être le maître de tous ce qui vie sur les centaines de kilomètres alentour, mais vous ete seul, Saroumane vous as abandonnez, Sauron vous as trahis, Melkor ne vous regarde plus, votre femme est distante, votre ennemis, Aragorn a disparut et vous ne pouvez, pour passez votre rage, détruire celui qui ose vous tenir tête, c'est pourquoi vous pensez qu'en devenant encore plus fou et dangereux que vous ne l'ete déjà, vous allez être moins seul...
Mais le chemin de la puissance est un chemin de solitaire, vous avez a l'origine acceptez votre place pour rendre a Rhun une vie paisible, mais maintenant, la folie a percé votre mental, vous ete si terrifiant que même votre femme ne veut plus de vous en tant que suzerain!

Krell, lors de votre sacre, vous aviez du bon en vous, revenez sur vos pas, offrez la paix a vos ennemis, faite face aux ténèbres, liez votre destin a ceux de votre espèce, c'est le seul moyen que vous avez pour vous sentir moins seul.

Regardez, même votre fils prodigue, Torn, le chef de votre garde pourpre, votre annaliste, s'est détourner de vous pour d'autre horizons!

La rage en votre coeur vous a emmenez plus loin que n'importe qui a votre place, vous avez même défiez Sauron! Dotez de pareilles forces, vous pourriez faire face et donnez aux hommes une chance d'espoir, mais vous préférez continuez sur votre chemin de guerre.

Combien d'hommes, combien de femmes devront encore tomber sous vos coups pour que vous compreniez enfin que vous vous trompez de route?
J'ai déjà parlez a votre femme, elle vous aime, mais vous lui faite peur, comme a nous tous ici, la peur, c'est ce qui vous fait tenir en place, la peur et non l'amour de votre peuple...
Vous aviez donnez de l'espoir a vos guerriers, puis, abusant de leur confiance, vous avez transformez les guerriers de l'est en de joyeux moutons avant de les sacrifiez sur l'autel de votre folie et vous comptez maintenant faire de même avec la nouvelle génération, avez vous une seule fois pleurez le massacre de votre armées devant les murs de Minas-Tirith?

Faite de moi ce que vous désirez, mais je tenais a ce que vous le sachiez, vous avez perdu la foi que vous aviez en vous même, la puissance de votre hache et les promesses de Melkor et de Saroumane ont embrumé votre esprit mieux que n'importe quelle banal folie, mettant la rage a la place de l'amour, la haine a la place de la confiance...
La vérité, c'est que vous avez peur Krell, vous avez peur de vous regardez en face et de vous demandez "qui sui-je?" comme le ferait n'importe quel homme...
Vous ete une brute car votre coeur est désormais incapable de douceur, la folie qu'avez vos alliez vous emmène trop loin et maintenant qu'ils ne sont plus la pour dirigez votre rage, vous ete perdu dans les méandres d'une folie qui n'est plus dirigez...
Vous refusez que l'on vous aime seigneur Krell, car l'amour ne se dirige pas comme la peur...

Ne vous souvenez vous pas de Louve qui sauva votre vie en cette triste nuit? Ne vous souvenez vous pas de Galadriel, qui vous épargna alors que votre vie était entre ses mains?
Non Krell, vous n'ete ni un dieu ni un monstre, vous ete un homme, capable du pire oui, mais du meilleur, car au final, votre nom sera sanctifié pendant longtemps par les hommes de l'Est, mais pas si vous continuez ainsi...
En continuant ainsi, il ne restera personne pour vous respectez...

Alors maintenant, pour le bien de tout votre peuple, pour votre propre bien mais aussi pour celui de tous les hommes, je vous le demande le plus humblement, comme une servante demande a son seigneur et maître, prenez le temps de réfléchir, partez faire ce que vous avez a faire, mais ne faite plus rien qui irait a l'encontre de vos voisins, rassemblez vos légions, débarrassez vos terres du fléau qui s'abat sur nous et faite savoir que l'Est que l'on connaissait jusqu'alors comme un lieux dangereux pour tous est a présent ouvert et que nul ne risquera plus rien en passant votre frontières...
Combattez les démons qui sont en vous comme ceux qui sont autour de vous, ne vous laissez pas définitivement corrompre par la magie des sombres maîtres des ténèbres..."


Un long discours, comment se fait-il que j'ai tout retenu?...
Allez savoir pourquoi, mais a l'idée qu'une esclave se permette pareille mot devant et sur ma personne m'a choquer plus qu'aucune des visions de chaos que je connut au fil de ma vie...
Espoir? Voila bien longtemps que ce mot n'avait plus résonné a mes oreilles...
Je ne savais pas comment réagir, ni quoi faire et elle, elle me regardait, me fixait de ce froid regard, attendant une réaction de ma part...
Il y'a vingts ans, j'aurais écoutez ces paroles avec l'attention qu'a un enfant envers son père, il y'a dix ans, j'aurais tranché la gorge de cette femme avant même qu'elle ne finisse sa première phrase...
Et maintenant? Que faire?

Raison? Peut être qu'elle avait raison, du haut de ma place d'empereur de l'est, j'avais peut être perdu ce qui est élémentaire, mais qu'importe...
De toute façon, ce qui est fait est fait, j'avais bel est bien ravagé le Rhovanion et le Rohan en l'honneur de ma "folie" des dizaines de milliers de morts et alors?
Personne ne me pardonnerait pour tout cela, je suis un traître, un fou sanguinaire et un nihiliste, peu m'importe le rang de celui qui me parle car si la parole de ce dernier m'importune, je l'exécute sur le champ...

Mais il était peut être temps de prendre une retraite bien mérité, ma tache initiale avait été accomplis, le Rhun était riche et bien nourris, maintenant, il était temps de donner un peu de discipline a mes valeureux mais peu ordonné combattant...
J'avais perdu toute estime en dehors de mes frontières a force de massacre, j'avais vu tellement de sang couler que je crois que ma peau sera a tous jamais marqué d'une fine marque pourpre...
Bah...

Mon peuple méritait la paix...


"Accomplis mes ordres Netka!"

Et laisse moi seul...
Seul...

Une heure après son départ de mes appartements, trois silhouettes escaladait les longs escaliers qui menaient aux sommets de Dol-Guldur, moi et deux de mes meilleurs gardes pourpres, ma monture n'en avait pas l'habitude, mais j'aurais sûrement besoin d'une aide pour pareille mission, je ne m'étais pas reposé depuis longtemps et j'avais a peine mangé depuis mon retour, mes force était peut être impressionnante mais même moi j'avais mes limites...
Avais-je bien agit dans ce fameux conseil? Non, n'importe quel diplomate aurait mieux fait...
Mais peu m'importe...

Nous montons chacun notre tour sur ma monture, elle rechigne un peu, semble peiner, mais au final, elle décolle...

A moi cette lame et avec elle une nouvelle chance, me laissant un bien mince réconfort et une peine étrange, mais c'est ce qu'on appel l'espoir...
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyMer 3 Sep 2008 - 15:35

Epixarkoïs fixait l'Ouest tandis que des effluves d'air frais serpentaient sur les terres alentours. Grim avait du retard dans sa mission. Mais la silhouette des trois cavaliers sur le chemin en zigzagues qui menaient à la grande porte de Dol Guldur fit espérer au barde la possibilité d'une réponse à ses démons internes.

Ozincourt songeait à la terre qu'il quittait. Les arbres crochus et dénudés par l'hivers griffaient le ciel de leur noirceurs brunes. Comme des buissons dans le désert. Ont le même forme tarabiscotée. Rien à voir avec les plantes buissonantes, omniprésentes, aux verdures flamboyantes, qui couvrent les jungles du Sud. Je me rappel le chant mental que la blancheurs des nénuphars procure. Et les singes doux et terribles, le plus sauvage des anthropomorphismes. Leur cri terrible quand vibre la lumière du soir en barreaux incandescents.
Les murs de Dol Guldur n'étaient plus un dessins opales, mais à présent ils avaient pris des motifs d'ombres griffonnées, des dentelles de granits que les nains emmenés par le Barde de Guerre avaient adroitement taillés de leurs outils de fer. La porte étaient à quelques centaines de pas. D'un geste sec il fit claquer les rennes de sa monture la lançant au grand trot, et la distance le séparant de l'arche gothique fut avalé en une minute de temps.

L'indien avait quitté les parapets tortueux de la première enceinte et avait gagné le porte. Les trois cavaliers aperçu au loin la franchirent bientôt. Ozincourt sauta de cheval mis un genoux à terre et d'un seul mouvement fluide tendis la lame de Hanzok au commandant des compagnies indiennes.


-Et bien! Qu'est il advenue de Grim?


Tandis que le barde raccrochait la lame à son équipement, Ozincourt lui fit le récit de son aventure. Ce dernier alla finalement chercher la lame de Carhadras. Elle était enroulé dans des chiffons rouges, couleurs du régiment. Sans l'ouvrir, Epixarkoïs la pris et remercia Ozincourt.

-Il est une chose que je dois te dire Epixarkoïs et qui concerne plus particulièrement les naugrims: sur le chemin du retour, nous avons rencontré des nains d'Erebor. Ceux ci prétendaient avoir pris la fuite après que Krell se soit une nouvelle fois emparé de la Montagne. Il s'agirait de l'eouvre d'une grande armée.

Songeur, le barde de guerre n'ajouta rien et gagna ses quartiers, convoquant Hatori et Finubar, ainsi que ses lieutenants.
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyJeu 4 Sep 2008 - 12:43

Une rapsodie caressait de ses ondes les murs épais de la tour Nord, détrempant les âmes dans un bain de suaves mélodies rythmiques. Les cordes allaient et revenaient et les motifs musicaux se répétaient en une variation sans cesse nouvelle.
Devant l'embrasure de la porte se tenaient deux des capitaines les plus redoutable des compagnies indiennes, les lieutenants-jumeaux: Ozincourt et Ménéarque, fils de Malakiël au pied d'argent. Il s'agissait de deux redoutables guerriers, des maîtres d'armes devenus avec le temps des bretteurs aux passes d'armes légendaires, et dont la danse de mort écarlate était devenu célèbre sur le chant de bataille. Nombre des morts se souviennent d'eux comme une tornade de coups ajustés dans des mouvements à la précision exacte, comme un fléau fauchant les têtes et perçant les gorges, fontaines de pourpres bouillonnantes.
Alors qu'Epixarkoïs entamait une nouvelle série d'accords stridents, l'un des deux jumeaux, celui qui s'amusait depuis plusieurs minutes déjà, à faire tournoyer deux longues dagues aiguisées par la patience des forgerons nains, héla le barde:


-O douce lyre des éveils, ton chant maudit perce mes sens et réveil en moi mes diables secrets!

Le barde cessa de jouer. Il caressa sa longue chevelure charbon.

-Garde tes démons pour plus tard. De grand temps se préparent et ils viendront avant que tes yeux ne voient le printemps sur cette terre.

Des pas lourds résonnèrent du couloir. Hanzok pénétra suivit de son père.
Il salua tout le monde d'un léger hochement de tête et son regard en disait long sur les nouvelles dont il avait eu vent.


-Bien je crois que nous sommes tous présent. Hatori, j'en ai déjà partiellement informé mes lieutenants, mais la situation en Erebor semble avoir changé. Alors que la montagne avait été reprise au grand ver, ceux que les gens du nord nomment dragons, le royaume serait tombé entre les mains de Krell.

-La parole des orientaux ne pèse pas lourd, mais la vengeance des naugrims est mythique. Que le sang coule pour venger l'affront!

-Il s'agit bien de cela. De plus Ozincourt nous a rapporté une lame, celle de Carhadras. Cela porte à trois le nombre d'armes en notre possession, bien que je pense que notre devoir soit de les redistribuer aux autres peuples, je crois que la possibilité de s'en servir à nouveau pour quelques actions héroïques n'est pas à exclure.

-Mener une expédition en Erebor serait trop lourd et une cause perdu d'avance, même pour deux milles guerriers vétérans de nombreuses batailles.

-Il ne s'agit pas de cela, mais de faire regretter à Krell son manquement à sa parole.

-J'imagine que tu as une idée derrière la tête!

-Cesse tes railleries Hanzok et écoute plutôt ce que j'ai à te dire.

-Je me fais plus muet qu'une lyre aux cordes rompus!

-Pour conquérir ces régions, Krell a mobilisé nombre de troupes. Ce qui fait que ses bases arrières sont moins protégés. Si nous envoyons des messagers à Kazhad Dûm, nous pouvons recevoir des troupes d'ici à deux semaines.

-Il y a tout de même des milliers de gardes pourpres...

-Ils sont nombreux certes, mais un garde Khazad est bien capable de lui tenir tête. Mais j'ai une autre idée. Avec les trois lames et un bon stratagème nous pouvons nous emparer du donjon aisément et pour cela j'ai besoin du talent de tous: toi Ozincourt, et toi Ménéarque, parce que vous pouvez réduire les gardes pourpres en poussière d'un seul revers de votre lame. Je vous confie ma lame ainsi que celle de Caradhras. Ainsi vous serez un souffle de mort, l'avatar du dieu nécrophage.


Epixarkoïs après ces paroles se leva, et dévoila sur une table deux épées. Il s'agissait bien sur des lames de l'Archiforgeron. Il s'approcha de Hanzok:

-Toi mon vieil ami tu porteras les combats vers le bastion et la porte Nord et lorsque tu t'en seras emparé, détruit là. Incendie tous les environs . Prend avec toi cinq cents indiens. Toi Finubar, tu dirigeras le feu de nos archers sur les tours voisines. Moi avec mon javelot et mon armure, je me porterais avec les jumeaux sur le donjon, une centaine de guerriers, les khazads, devrait suffire à l'occuper. Pendant ce temps, toi Ulthar, tu prendras la tête des indiens restants, et je veux que tu te rendes aux écuries, et qu'avec deux cents archers à cheval, tu en sorte à plein galop. Alors tu tourneras à pleine vitesse autour du donjon, le temps de me laisser le prendre. Établi un périmètre d'archers autour de la tour, le temps que les jumeaux et moi accomplissions notre oeuvre.
Qu'il soit fait ainsi et que la colère vengeresse frappe leurs visages d'hommes sans honneur!




Deux heure s'étaient écoulé depuis les derniers mots prononcé par Epixarkoïs. Tranquillement les indiens avaient gagné leur poste, attendant la nuit. Le ciel se fit gris, et la lumière du soir ne parviens qu'à former une clarté à la blancheur aveuglante et sans variation chromatique imposante.
Les indiens semblait seulement plongés dans une contemplation muette du ciel et des nuages. Leur course se fit plus éparse, leur volumes majestueux prenant la forme de nefs aux allures lyriques. Puis la nuit s'allongea, perçant les premiers trous dans le ciel, passa, et au petit matin alors que les torches s'étaient toutes consumées et qu'il n'en demeurait que des tisons sans ardeur, tandis que venait la promesse du matin dans l'Est, une brise se mit à battre les oriflammes des compagnies indiennes. Un cor de guerre résonna. Et alors tous purent voir que bien que la lumière allait venir, elle venait tout juste de quitter l'esprit de deux milles âmes magnifiques, des êtres résolus, au courage et à la moralité droite, bien que diamétralement opposés, une contradiction volontaire et assumé dans leur mission rédemptrice.
Brusquement deux milles guerriers s'élancèrent à l'assaut de tous les points stratégiques de la citadelle: il y eu la horde sauvage de Hanzok, fonçant tête baissé sur les gardes de nuit à la porte principale. Et puis une pluie de flèches aux plumes plus fantaisistes les unes que les autres. Les baraquements furent incendiés, et les archers d'Ulthar se mirent à faire pleuvoir un torrent de pierres et de traits enflammés sur les silhouettes roussis qui émergeaient des bâtiments aux poutres incandescente. Autour du donjon, deux cent archers à cheval tournaient au galop, dispersant leur message de mort sur les orientaux déboussolés. Enfin, à la poterne du donjon, les deux jumeaux commencèrent à entailler la porte de leur deux lames plus tranchantes qu'un mensonge du Mordor. À leur côté les gardes Khazad formaient un mur de bouclier circulaire au milieu duquel Epixarkoïs, revêtu de son masque de mort, contemplait la bataille, son grand bouclier en main, son javelot reposant le long de son bras souple, tandis que la pointe s'enfonçait dans le sable du sol. Bientôt les verrous sauteraient, et alors les deux lames entreraient en transe pour ravager uns à uns les étages du donjon.
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyVen 12 Sep 2008 - 15:44

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Il pleuvait. Non de l'eau mais du feu, et de toute part. Les murs de Dol Guldur rougeoyaient dans le matin et la flamme des incendies. Hanzok à la tête de son régiment avait rapidement maîtrisé les sentinelles de la porte. Déjà les indiens s'activaient à l'obstruer et incendiaient les poutres et les fagots qu'ils avaient entassés devant la porte. Les archers faisaient pleuvoir leurs flèches de toute part telle une onction venu du ciel, purification des hommes dans une variation infini de la couleur pourpre: le sang, les plumes grenats des indigènes, les étoffes chatoyantes des orientaux, les flammes dansantes et les braises, le ciel rose et les nuages se consumant dans l'éveil du soleil, les étendards rouge vifs d'Epixarkoïs, la poussière noyé dans les effluves et tourbillonnant dans la cour principale, s'enroulant autour des cavaliers et les poursuivant dans leur farandole létale.
Mais le bastion Nord était clôt, et bientôt une averse de projectiles diverses se déchaîna sur les indiens. Hanzok mesura immédiatement l'impossibilité de sa mission, et laissant une petite troupe empêcher toute sortie des défenseurs, il concentra ses efforts sur la porte. Lorsqu'il n'y eu plus qu'un brasier immense, il fit grimper ses guerriers sur les murs afin d'ajouter à l'orage incandescent.

Les deux cents cavaliers tournaient dans une folle ronde, tuant partout, semant la mort. Des baraquements en flammes jaillissait des silhouettes noircis qui se roulaient par terre et finissaient leurs roulades percés de flèches. La trahison était l'arme la plus efficace après l'intelligence.

Epixarkoïs contemplait ce spectacle fascinant où la beauté de la lumière prenait le pas sur l'horreur du massacre. La porte du donjon vola en éclat sous les coups répété des lames de Hanzok. Devant eux se tint alors un homme d'une haute stature, immense, un colosse aux bras puissant. Il n'eu pas le temps d'affronter les deux jumeaux Ozincourt et Ménéarque car il y eu seulement un éclair et il s'effondra, la gorge percé d'un javelot. Alors les deux lames pénétrèrent dans la tour et entamèrent leur danse de mort. Derrière eux avançaient les gardes Kazhad qui achevaient les blessés. Les gardes pourpres, bien que talentueux combattant, ne pouvaient rivaliser face à la puissance des armes. Epixarkoïs veillait, sa main sur son javelot, prêt à sauver le premier des jumeaux en danger. Lorsqu'ils furent parvenus au deux tiers de l'édifice, les deux jumeaux s'arrêtèrent sur l'ordre d'Epixarkoïs. Leur front suaient et leur muscle était gonflé de leur veines battantes.
Le Barde de Guerre s'empara des deux lames et reprit la marche de sa troupe, entaillant les chairs dans une déluge de sang et de chair. Enfin il parvint au sommet. La rumeur des combat y était plus étouffée. De toute part des fumées acres et pleines de noirceurs s'élevaient dans des tourbillons verticaux. Epixarkoïs sonna à nouveau dans son corps. Aussitôt une foule se forma autour du donjon. Toutes les troupes commencèrent à refouler vers l'édifice centrale et s'engouffrèrent. Puis on barricada la porte avec un entassement de poutres. Le barde put observer Hanzok faire le vide autour de la porte. Enfin tout se tut. Les orientaux avaient organisé leur troupes, mais il était trop tard.




Le conseil des officiers était réunis. Tous les visages étaient maculés de sang, mais une certaine quiétude planait dans l'atmosphère. Leur plan avait fonctionné, du moins pour le moment.


-Que sont nos pertes?

-Environ deux cents morts et quatre cent blessés auquel il faut ajouter les deux cents cavaliers qui ont fuit par la porte Nord quand les orientaux sont parvenus à balayer les décombres enflammés.


-Que les maçon murent la porte.


-Nous n'avons pas de pierres...?

-Et bien prenez celle des créneaux du donjon. De plus faite empaler les gardes pourpres et exposaient leur corps meurtris le long des murs. Enfin que tous les hommes valides commencent à creuser une galerie. Hanzok je te fait confiance pour mener cette tâche à bien...

-Les hommes sans tâches soigneront les blessés et feront l'inventaire de nos réserves.


Epixarkoïs se leva et gagna le sommet de la tour, afin d'observer les alentours.
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyVen 12 Sep 2008 - 19:13

Et alors que les gardes pourpres étaient montrés sur les crénaux, morts, empalés, trois catapultes se virent a l'horizon, après avoir vu combien les archés indien étaient doués, les orientaux avaient abbandonnées l'idée de reprenre la tour...
Toute fois, des cris furent audibles bien vites, plus pour Epixarkoïs que pour tout autre, car alors qu'il examinait les environs, où les mouvements de troupes des orientaux qui encerclait la tour, prenant soin de se tenir a distance, un objet volant fut tiré dans un cris par l'une des catapulte vers la tour...
Et ce fut un corps d'un des indiens restés a l'extérieur qui s'écrasa au pied du meneur des guerriers de l'extreme sud...Les orientaux avaient rattrapés les indiens qui s'étaient enfuis par le nord.
Bientot, des hurlements de rage sa rajouterent, des maledictions et sans cesse, les prisonniers étaient envoyés par les air rejoindre leurs compagnons...
Si l'on peut tenter de rivaliser, la sauvagerie des guerriers de l'orient était sans borne et ne pouvait être rivalisés, en tout les cas, pas par des hommes instruits et éduqués...

Refusant de détruire lui même sa tour, Grishna, champion de la garde pourpre et chef le plus imposant du coin fulminait a la vue de ses deux cents camarades empalés sur le donjon mais qu'importe, Krell allait venir en personne, il ne pouvait en être autrement...
D'ailleurs, l'on coupait déja des arbres et l'on étteignait le feu qui s'était propagé pour préparer le siege de Dol-Guldur, des armes de sieges se préparait, des échelles, déja la base d'une tour de siege se voyait a l'horizon et pas moins de trois béliers étaient préparés, ces armes ne seraient pas prête avant après demain, mais les cris des prisonnier qui s'écrasait toute les demis heure sur les murs de la tour tiendraient
surement les défenseurs en éveil tout le temps nécessaire.

"Champion, nous avons demandé aux chefs de tribu combien d'hommes manquent a l'appel, cinq cents de nos freres sont tombés en ce jour sans comptez les deux cents gardes a l'intérieur..."

"Je sait!
Coupa séchement le colosse en regardant fixement la tour sombre qui n'était qu'a trois kilometres de lui.
Préparez les armes de sieges et continuez le bombardements des prisonniers! Il ne sera pas dit que l'on laissera ces maudits nains nous prendre au dépourvu! Envoyez les Kurgans dans les environs pour vérifier qu'aucun autre nabot ou plumu traine dans les environs! Que les gardes pourpres soient les premiers a passer a l'assaut une fois la tour de siege finit!"

"Devons nous envoyer des messagers cherchez le Dieu-Roi?"

"Non!"

"Mais..."

"Obéit chien! Dit aux maitres des bestiaires de préparer leur créatures!"

"Bien! Il en fera fait ainsi!"

Alors que le messager disparassait, Grishna lui semblait sceptique, quelque chose clochait...
Deux milles hommes ne se dressent pas contre un empire en s'enfermant sans avoir une petite idée derriere la tête...
Il serait bon de faire surveiller les environs par un tiers de l'armées...
Mais de toute facon, voila que la tour était encerclés sur plus de 4 kilometres et l'assaut débuterais après demain, nul ne pourrait s'échaper en si peu de temps...
De plus, les défenseurs auraient une surprise cette nuit...
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptySam 13 Sep 2008 - 19:35

Epixarkoïs du haut de sa tour observait l'évolution des évènements. Rien ne laissait présager dans sa perception que bientôt le monde se déchirerait à nouveau dans de formidables batailles.
Les prisonniers indiens continuaient de s'écraser contre les murs à intervalle régulier. Mais l'horreur n'avait que peu d'importance aux yeux du barde. C'était un prix à payer, et le lot de toutes les guerres, une arme puissante qu'il fallait maîtriser.
Au loin les arbres chutaient de temps à autre, alimentation de la machine de guerre orientale. D'ici quelques heures les murs seraient le théâtre de milles morts, de bravoures secrètes, de terreurs innommables. Le temps leur manquait. Cette fuite impénétrable, semblable aux eaux des fleuves qui se perdent dans l'océan.
Gagnant les étages inférieurs de la tour, il alla se rendre compte de l'avancement de ses projets. La porte avaient été muré avec soin, et l'art des nains laissait espérer que l'édifice résisterait au béliers les plus puissant.


-Faites renforcer les jointures avec les poutres de la toiture. Peu nous importe la pluie.


Il descendit encore quelques marches et pénétra dans les galeries creusé par les nains. Ils avaient avancé sur une profondeur de dix pas et un escalier de terre avait été façonné approximativement. Devant, Hanzok, le front suant, distribuait les ordres. Il se tourna vers son ami quand celui ci s'approcha.


-Je ne crois pas que notre tâche puisse apporter le moindre espoir de fuite. En revanche, je vais faire cuire la terre dans des fours pour former des boulets et d'autres projectiles. Cela devrait s'avérer utile dans les prochains jours.

-En effet, mais je crois que nous pouvons faire autrement et plus utile. J'ai vu les orientaux. Ils semblent construire des tours de siège. Nous n'avons que peu de matérielle pour espérer nous défendre... en revanche j'ai pensé que surélever la tour serait toujours une bonne chose. Qu'un ingénieur me rejoigne. Nous allons creuser une sape autour de la tour. Quand les assaillants arriveront, nous incendierons les soubassements, et leur ouvrage se renversera sous le sol saboté. Ensuite cela fera un fossé qui sera toujours une défense de plus.


Il quitta la salle et alla voir les blessés, réconfortant ça et là. Il fit instaurer un roulement des équipes de sape, afin que tous puissent se reposer.
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyMar 16 Sep 2008 - 18:54

Le premier jour de siège fut plutôt tranquille a vrais dire, les préparatifs pour le siège s'avançait des deux cotés et a part un fou de guerre qui chargea nu et seul Dol-Guldur (qui fut vite tué sous une pluie de flèche), rien ne se passa de bien particulier...

Mais alors que le second jour se levait a peine, les guetteurs indiens purent voir une armée qui entourait complètement Dol-Guldur, certains étaient munis d'échelles, d'autres de mantelet, des balistes étaient aussi préparées, arme incapable de détuire completement la tour sombre mais aussi capable de lever les échelles ou de tuer les défenseurs...
Mais les armes les plus impressionnantes étaient encore le puissant bélier a quelque centaines de mètres de la porte de la tour et de l'autre coté l'imposante tour de siège, aussi haute que la tour, nul doute que nombre d'esclaves étaient morts pour un travail aussi rapide, mais peu importe, leur cadavres étaient vite remplacés par de nouveaux travailleurs, les geôles du Rhun comptaient plusieurs dizaines de milliers d'esclaves, qu'ils soient étrangers ou même humains...

D'ailleurs, l'on avait même trouvé trois trolls du déserts (a la peau plus clair, voir jaunâtre sable) pour pousser la tour de siège, ils n'étaient que peu protégés mais derrière eux attendait une seconde équipe de ces puissants mais stupides monstres...

Que voulez vous? Au Rhun, chaque guerrier dispose chacun d'au moins deux esclaves, ce qui fait au final que chaque conquête amène son lot de richesses, matérielle ou humaine...

Alors que les gardes pourpres gardaient les orientaux a bonne distance de la limite des archer ennemis, attendant la charge, un guerrier s'avança a distance de voix de Dol-Guldur...


"Voyez! Voyez nains et indiens la colère de l'orient qui est sur vous! Rendez vous et remettez votre sort entre les mains de notre Dieu-Roi ou mourrez dans la journée! Nul ne peut défier l'orient sans en payer le prix!"

Alors, le fier guerrier se recula et partit rejoindre ses compagnons...
Soudain, un cor résonna dans la vallée environnante, milles guerriers partirent alors, échelle et mantelet en main droit vers la tour sombre...
Il fallait testé la résistance de ces défenseurs avant quoi que ce soit...

Les balistes étaient déjà en position de tir, des lourdes chaînes reliaient leur flèches aux échelles, échelles qui se rapprochaient a grande vitesses de la tour...
Ces armes étaient des cadeaux de Saroumane en personne...
Alors que les guerriers avançaient a grande vitesses, les arbalétriers, protégés derrières les mantelets, se servaient de leur puissante mais très lente arme pour tirer sur tout défenseurs que leur yeux habiles voyaient.

Le premier assaut pouvait débuter...
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyMar 16 Sep 2008 - 23:16

Frar était partis dans cette expédition en tant que simple garde Khazad. Il avait soigneusement dissimulé son identité, car sa figure était connue à la cité de Khazad-dùm, sa famille faisant partie des plus riches et des plus respectées. Cette mesquinerie lui rappela, non sans remord, une triste anecdote de sa jeunesse. Il secoua violemment la tête pour ne plus y penser. Ces temps de pauses étaient certes bienvenus, mais de noires idées ne tardaient pas à hanter son esprit et il demandait rapidement à se remettre au travail. Il aimait travailler, comme tout nain qui se respecte. Et travailler sous la direction du grand Hanzok était pour lui une énorme fierté ainsi qu'une nouvelle raison de dissimuler son identité. En effet, il avait déjà eu l'occasion de rencontrer le maitre-forgeron dans sa famille.
La raison pour laquelle il souhaitait se cacher échappait à lui-même. Certes, les nains de Khazad, sous prétexte de le protéger (depuis son traumatisme, il était considéré comme une personne fragile), l'auraient empêché de partir. Mais maintenant, assiégé à Dol Guldur, il ne risquait plus rien de la part de ses amis. Il était temps d'arrêter ce jeu d'enfant. Il avait grandi et muri depuis le jour où il avait trompé la vigilance de ses parents pour partir à la chasse à l'orc.
Au cours de ses pensées, et sans vraiment s'en apercevoir, il baissa sa garde et fut bientôt tout à fait reconnaissable si on s'y arrêtait cinq secondes. Soudain, il sentit une main se poser sur son épaule: il devait reprendre le travail. Pour la première fois, il lui sembla que cette pause ne lui avait pas été complètement inutile.
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyMer 17 Sep 2008 - 14:17

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L'archiforgeron Hatori Hanzok inspectait le travail accompli en un jour par les vétérans des compagnies indiennes. Tous les guerriers valides s'étaient relayé les uns après les autres pour achever le travail à temps. La galerie était terminé et les ouvriers s'attelaient maintenant à la périlleuse tâche d'élargir l'ouvrage en largeur et en hauteur, et d'installer des poutres afin d'étayer et de maintenir ce semblant de mine qu'on effondrerait plus tard. Dans la soirée, on fit entasser tout ce qui pouvait être brûlé.
Réfléchissant à l'avenir, Epixarkoïs convoqua les maçons et leur fit construire un système de réservoir d'eau sur le toit, afin qu'ils soient en mesure de tenir le siège de longs jours. On calfeutra les fentes et les blocs de pierre avec de l'argile et des tissus usés. Et lorsque le soir une fine bruine se mit à tomber, les artisans purent admirer une marre se former au fond et scintiller de l'éclat pâle du ciel virant au noir.
Epixarkoïs avait fait murer les portes, désormais c'était une lutte à mort, sans quartier sans merci, tout à fait le genre d'action extrémiste qui poussait les hommes à leur limite et pour lesquels Hanzok avait formé ce régiment de prestige. Il songea à la pluie, aux douces caresses que produisent les gouttes fraîches lorsque une averse d'orage éclate tandis que l'air est étouffant. Mais l'été s'achevait et désormais seul la nudité des arbres s'offrait en spectacle. La chute cyclique de la vie et puis il y aurait la renaissance et le flamboiement des fleurs. Mais pour le moment planait l'ombre de la mort, rôdant dans les ombres, observant ses victimes, faisant tournoyer l'intelligence et le coeur des hommes.
On fit attacher des cordes au pointes de longues flèches d'ébène. Lorsque les machines de guerre s'approcheraient, on les renverserait avec ces harpons de fortune.

Tandis que le barde de guerre rêvait au jeu de la mort, le petit matin se fit et la lumière grise des jours nuageux vint éclairer la terre de sa clarté aveuglante. Car en dehors du soleil, rien n'est plus lumineux qu'un ciel gris où les nuages recomposent une lueur vive et mystérieuse, faisant du ciel un lieu secret et désiré. Mais ceux qui ont connu les montagnes bleus connaissent le spectacle d'un océan de nuages en ascension, s'élevant des vallées, se déchirant sur le roc puis se dissolvant dans l'air vif des pics blancs.

Hanzok avait dormis quelques heures. Lorsqu'il descendit dans les galeries il put inspecter le travail. Il était achevé, bien réalisé. Quelques mineurs travaillaient encore ça et là, particulièrement un groupe de gardes Khazad. Hatori s'approcha d'eux, les encouragea, relança à la tâche ceux qui étaient fatigué. Puis il crut voir un visage oublié. Celui du fils de l'un de ses amis, un puissant noble de Kazhad Dûm. Il s'approcha, fit mine de le relancer au travail et l'observa quelques secondes. Puis il l'appela.


-Frar! Que fais tu ici? Je ne te savais pas membre de mes prestigieuse compagnies de soudards! Et bien si tu est ici, je suppose que tes proches l'ignorent...

Il n'eu pas le temps d'achever sa phrase: les cornes de guerre d'Epixarkoïs résonnèrent dans toute forteresse. L'assaut commençait. Le forgeron eu un regard pour Frar.

-Suis moi et ne me lâche pas d'une semelle.


Il fit signe au naugrims de s'équiper pour la bataille et de monter au créneaux. Les nains avaient charge de repousser l'assaillant tandis que les indiens, moins protégés, devaient rester à couvert et faire pleuvoir la pluie de feu, de pierre, et de métal sur les assaillants.
Tous avaient pris place, observant l'avance de l'ennemi. Les lames de Hanzok avaient été répartit aux différents étages. Dans quelques minutes, la bataille s'engagerait.
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyMer 17 Sep 2008 - 15:39

Et c'est alors que l'archi-forgeron sortait sur l'enceinte extérieur de la Tour sombre qu'il vit le millier des orientaux se lancer a l'assaut, poussant de terribles hurlement de guerre en levant leur armes et leur échelles vers leur ancienne propriété...
Que deux milles nains puissent ainsi trahir un empire, cela relevait de l'impossible pour ces guerriers vétérans, nul doute que l'adversaire périrait a la première charge...

Et alors que la pluie de flèche commençait, les plus sages des guerriers levèrent leur boucliers et tentèrent de former un brin de discipline, les plus enragé eux prenaient de force les échelles a leur camarades avant de charger de plus belles, l'ont put discerner dans la masse quelque guerriers particulièrement courageux et endurant, cédant enfin sous le poids de trois flèches avant de sombrer dans le repos éternel, hurlant une dernière malédiction a leur ennemis avant de voir leur cadavres piétinés par leur anciens amis...

Lorsque la première échelles parvint au murs, une baliste tira vers le toit un long et large javelot de fer, le tir eu l'effet escompté car l'échelle fut levé alors que les plus sauvages s'y accrochaient...
Le premier guerrier tomba lourdement sur le rempart pour voir en face de lui des nains, amusé, il ne le fut plus très longtemps quand il fut taillé en pièce par les solides haches de ces petits mais teigneux adversaires...

Mais déjà, d'autres guerriers parvenaient aux murs, levant d'autres échelles, les premiers sang furent pour les nains, mais bientôt, un petit barbu passa par dessus l'enceinte, tombant lourdement avant d'être déchiqueté menu par une dizaine de guerriers qui ne laissèrent rien a part quelque monceaux de chair de son cadavre...

Les ressources en guerriers de l'empire de l'orient était pour ainsi dire immense alors que les nains n'était que quelque milliers...

Alors que les orientaux se massaient sous les échelles et qu'en haut ils se heurtaient, comme la mer sur les rochers a leur petits adversaires, les flèches pleuvaient, les indiens pour leur part n'eurent que deux pertes, causés par les tirs de balistes justement...

Les guerriers de l'orient n'étaient pas aussi bien équipés pour la plupart que leur adversaires, mais nul ne pouvait égaler leur férocités et bien que trois orientaux devaient mourir pour chaque nain, chaque cadavres étaient balancés sans préavis par dessus la muraille où ils était déchiquetés et leurs équipement récupéré pour un meilleur usage entre les mains oriental...
C'est ainsi que plusieurs dizaines d'années après, l'on vit certains orientaux équipés par de l'acier nain, et oui, que voulez vous? Les orientaux étaient très doués pour récupérer et optimisé l'équipement de leur adversaire...
Mais qu'importe, car pour le moment, le premier assaut était un échec, a peine vingts minutes après le début de l'assaut, les plus couard s'enfuyait déjà vers leur lignes où les attendaient des arbalétriers chargés d'empêcher toute fuite...
Un guerrier ne fuit pas sans l'accord du Dieu-Roi, l'une des règle de l'empereur de l'orient ...

C'eût l'effet escompté, car plus aucun oriental ne tourna les talons et tous périrent sous les coups des nains, formidables défenseurs face a de formidables attaquants!
Hanzok lui même eut droit a sa part de sang, car un oriental équipé d'une armure gondorienne qui n'était plus que l'ombre de ce qu'elle était chuta droit devant lui et le chargea dans un hurlement de rage, levant haute sa grande hache...

D'ailleurs, le dernier oriental a tombé fut particulièrement courageux, car il emporta dans sa chute un nain alors que les derniers esclaves s'enfuyait avec le précieux équipement des nains tombés de l'autre coté de la muraille...

Le champion de la garde pourpre eut un sourire franc quand il vit que l'assaut était un échec...
Décidément, ces nains résistaient bien...
Le véritable assaut allait pouvoir commencer désormais...


"Qu'une centaine de garde pourpres se prépare a manoeuvrer le bélier! Faite passer le mot aux tribus du nord de se préparer a monter a l'assaut!..."
Furent les mots du représentant de Krell en ces lieux et il les prononça comme un bourreau annonce la sentence...
Au final, ces nains étaient fort pratique car il permettaient a Krell de faire disparaître ses guerriers les moins loyaux...


(Hj: J'attendrais un mp d'Epixarkoïs pour divulgué le nombre de morts de chaque coté, bien qu'il ne soit pas d'une grande importance, c'est toujours pratique de savoir combien ils nous reste de guerriers hein ^^')
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyMer 17 Sep 2008 - 16:48

Frar avait suivi le maitre-forgeron sans se laisser distancer, ce qui n'était pas chose si facile au milieu de tous ces nains.

Tout compte fait, il était plutôt satisfait de s'être fait reconnaître, comme s'il n'attendait que ça. Il allait maintenant prouver sa valeur au reste du peuple nain, du moins ceux qui se trouvaient là. Il allait surtout se prouver à lui-même qu'il n'était plus le même stupide enfant qui avait causé la mort d'un grand guerrier.

Lorsqu'ils arrivèrent aux remparts, ce fut pour voir une multitude immense d'orientaux charger tête baissée contre la forteresse. Le nuage de flèches qui les accueillit fut aux yeux de Frar d'une merveilleuse perfection. Bien que n'appréciant pas tellement ces armes, il respectait quiconque savait se servir de la sienne avec perfection.

En voyant se lever les premières échelles, il sentit monter l'adrénaline en lui. Il savait se battre, mais il n'avait participé qu'à peu de bataille. Son arme bien en main, il attendait l'ennemi comme,enfant, il avait attendu sa première hache. La première échelle arriva loin de lui. Il eu tout le temps de voir avec une satisfaction affichée un oriental se faire déchiqueter par les gardes Khazad.

Bientôt, une échelle arriva vers Frar et le forgeron. Un homme en sauta et chargea Hanzok. Frar n'eut pas le temps de voir ce qu'il advint, car un deuxième oriental suivit et l'attaqua. Tranquillement, Frar leva sa hache pour parer le coup et donna au passage un coup aux ventre de son adversaire avec le manche de son arme. Plié en deux par la douleur, l'homme n'eut pas le temps de voir le tranchant de la hache s'abattre sur lui et le décapiter d'un coup net.

Très satisfait de lui, Frar se jeta ensuite dans la bataille avec un entrain qu'il n'avait jusqu'alors jamais ressenti. Les assaillants furent rapidement repoussés ou plutôt exterminés car la retraite leur était interdite par leur chef. Sa hache ensanglantée, Frar retourna à sa position. Hanzok lui avait dit de ne pas le lacher d'une semelle mais durant la bataille, cela s'était averé difficile.
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Metathraïn
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyMer 17 Sep 2008 - 20:41

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Lorsque les premières échelles heurtèrent le parapet, Epixarkoïs avait relevé son masque de mort pour la distribuer autour de lui. Il dégaina sa lame et décapita d'un revers l'assaillant accroché à l'échelle, puis il s'approcha du bord et se mit à tailler en pièce les barreaux. Un carreau d'arbalète ricocha sur son armure et chuta plus loin. Le barde remercia intérieurement son ami Hanzok pour la protection qu'il lui avait offerte. Il regagna la plate forme et se dressa contre les vagues successive. On limita l'usage des boulets de terre cuite, bien qu'une centaine de ces projectile fut utilisé, emportant son lot de corps vers la dur réalité de la terre.

Les flèches à nouveaux tombaient en masse ou bien s'élevait vers les cieux, dans un torrents de sifflotements couverts par les cris, le fracas des épées, les ordres hurlé par la voix rauques des nains.

Entre temps Hanzok avait pris position à l'un des premiers étages ouverts du donjon et faisait le vide autour de lui. Le gros des orientaux ne semblait pas venir, et les défenseurs gardèrent donc leur quelques surprises en réserve. Mais la marée d'assaillants ne semblait pas faiblir, et les orientaux et leurs cadavres se succédaient le long des murs.
Le cors de guerre du barde résonna à nouveau: le son strident de cet instrument était toujours le signe de quelques actions violentes mais victorieuses. Les nains redoublèrent d'ardeur et les orientaux, rendus hésitant par ces guerriers aux visages si proches de celui des morts, pleins de peintures violettes et orangées, bardés de plumes multicolores et aux visages de bronze, se mouvant comme l'incarnation de quelques génies des bois, portés par un chant mystérieux et hurleur, finirent par tourner les talons rattrapés par le cri des flèches fusant des deux camps.

Hanzok chercha Frar des yeux: il était un peu plus loin, couvert de sang et de sueur, mais le sourire de la victoire flottait sur son visage illuminé.


-Rien de cassé?


Mais une fois de plus l'Archiforgeron n'eu pas le temps de faire plus ample conversation. Epixarkoïs apparut sur la plate forme, portant son masque de mort, son car dans une main, son javelot dans l'autre, et l'une des neufs lames attaché dans le dos.

-Faites un état des morts et des blessés, conseil de guerre en haut du donjon dans dix minutes. Que l'on distribue une ration d'eau au nains et une demi ration de pain aux indiens.


Il tourna les talons et quitta les lieux en un instant , ne laissant presque que le souvenir d'une apparition fantomatique. Hanzok appliqua les ordres de l'indien immédiatement.


Dernière édition par Epixarkoïs le Jeu 18 Sep 2008 - 13:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyMer 17 Sep 2008 - 23:00

Lorsque Frar rejoignit enfin Hanzok, il eut à peine le temps de lui dire que tout allait bien (peut être n'avait il même pas entendu...). Déjà, Epixarkoïs s'entretenait avec lui. Frar ne connaissait Epixarkoïs que de nom. En réalité, ses parents lui avait parlé de ce barde de guerre en bien mauvais termes. il ne le portaient en effet guère dans leurs cœurs.

Frar observa les deux personnages qui étaient à la tête de cette comédie. A la tête de ces 2000 nains coincés dans une forteresse attaquée par des milliers d'orientaux. Maintenant que le premier affrontement était passé, Frar se rendait seulement compte que la situation était très difficile. Cependant, ce constat n'affecta en rien sa bonne humeur.

Il n'avait pas peur. Ce n'est pas qu'il soit plus courageux que la moyenne des autres nains, mais la situation dans laquelle il se trouvait ne l'effrayait pas le moins du monde. Au contraire, il trouvait presque cela excitant et particulièrement amusant.
Et lorsqu'il regarda autour de lui, il vit sur le visage de ses compagnons que eux non plus n'avait pas peur. Ces nains, entrainés au combat depuis des lustres, qui avaient pour la plupart une famille dans les mines, ne se souciait pas de ce qui pouvait leur arriver. L'honneur du guerrier, très lié à celui de la race naine, passait avant tout. En réfléchissant à tout cela, Frar pensa qu'il serait intéressant de réfléchir en profondeur au sujet de l'honneur des nains.

Il fut interrompu dans ses pensées par un nain qui lui offrit une ration d'eau. Il remercia son compagnon et se dirigea vers Hanzok qui était monté dans le donjon. Le forgeron regardait le champ de bataille. Tout autour de lui et dans l'ensemble du donjon, se trouvaient de nombreux corps sans vie. Des nains, mais surtout des Orientaux, le visage déformé par la douleur. Les nains n'étaient pas réputés pour leur tendresse.


- Bonjour maitre-forgeron. Il y a longtemps que je n'ai eu l'honneur de vous rencontrer. Et ma foi, je ne pensait pas vous retrouver sur un champs de bataille!
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyJeu 18 Sep 2008 - 14:09

Hanzok s'accorda une minute de repos, et pris sa ration d'eau. Mais bientôt Frar s'approcha de lui.

-Et bien, aujourd'hui aura été ton baptême du sang! Les combats ont été violents, mais ils le seront davantage dans quelques heures... Tu me sembles bien équipé, mais si tu as besoin de la moindre chose fais moi signe.

Il s'essuya le front, rejetant en arrière son casque à la visière typique de l'art des forgerons naugrims. On sentait brûler au fond de ses yeux cette lueur secrète qui touche les être doués de talents extraordinaires, mais ce qui fascinait Frar, c'était ce doux sourire ironique, planté au milieu de son visage, faisant sans cesse vibrer ses lèvres, et dispersant autour de lui une impression de courage et de légèreté.
Pas un guerrier ne semblait affecté du sort terrible et tragique qui s'annonçait être le leur. La confiance allait à ce forgeron centenaire qui avait parcouru la terre du milieu de long en large, détruit des tyrans, façonné des mythes et construit des sanctuaires de liberté. Tous lui faisait confiance, suivaient le moindre geste de ses mains, et puis, n'était-il pas surnommé « Hanzok aux milles ruses »?
Hanzok se leva.


-Je dois me rendre en conseil de guerre. Viens avec moi si tu le désire, je te présenterais à Epixarkoïs qui te trouvera un poste où tu nous seras plus utile.


Il prit les escaliers en colimaçon et disparu dans la pénombre des torches.


***


Epixarkoïs achevait de faire le compte des hommes valides. Il restait environ mille cinq cent indiens et cent cinquante guerriers nains.
A sa droite siégeaient Ozincourt et Ménéarque, fils de Malakiël au pied d'argent. Ils étaient connus comme les plus fines lames indiennes du régiment. Et en effet, leur mouvements semblaient les témoins de ce talent extraordinaire.
Hatori Hanzok arriva suivit de quelques autres officiers naugrims.


-Les prochaines vague d'assaut devraient se succéder. Je crois qu'il nous faudra utiliser les pièges lors des minutes qui viennent. Que les incendiaires gagnent les galeries et se tiennent prêt à enflammer les piliers d'étayage.


Il montra le Nord, et de la forêt émergeait une large tour. Plus à l'Est s'allongeait un puissant, bélier, mais ce n'était pas une cible prioritaire, car les portes avaient été muré et l'art des naugrims tiendrait longuement en échec les porteurs de cette machine de guerre.

Lorsque toute les paroles eurent été échangé, Hanzok s'approcha du barde et lui fit part de la situation de Frar.


-Donne lui le commandement des galeries. Lorsque je soufflerais trois fois dans ma corne de guerre, qu'il allume les brasiers, rebouche les galeries et gagne la plate forme supérieur avec son groupe pour me prêter main forte.


Hanzok alla informer Frar.
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyJeu 18 Sep 2008 - 16:41

Frar avait suivi le forgeron au conseil. Cependant, l'entrée lui fut interdite. Il fallait s'y attendre. Le conseil ne dura pas très longtemps. Et bientôt la porte s'ouvrit sur Hanzok qui lui transmis les ordres venus directement d'Epixarkoïs.

Il allait commander un groupe de guerrier! Epixarkoïs lui faisait confiance avant-même de l'avoir rencontré, sur simple intervention du grand forgeron Hanzok. En réalité, si Hanzok n'était pas amis de sa famille, Frar n'aurait jamais reçu cette responsabilité.
Malgré toutes les contraintes que son statut social lui avait fait subir dans sa vie, Frar remercia ses parents d'avoir tant de relation. Certes, il était conscient que la richesse et la noblesse lui avait déjà apporté beaucoup sur le plan intellectuel notamment. Cependant, il lui était arrivé à plusieurs reprises d'envier le statut plus "normal" de certains de ses amis. Mais aujourd'hui, c'est son statut qui lui apportait ce qu'il souhaitait.

Frar remercia Hanzok et se hâta vers le lieu de sa mission. Il y retrouva un groupe d'une dizaines de guerriers assis sur des rochers, attendant des nouvelles du commandement. Frar n'avait jamais commandé de guerriers. Mais le commandement ne lui avait jamais posé de problème. Cela lui plaisait plutôt d'ailleurs. Encore une chose qu'il devait à ses parents sans doute.


- Guerrier, je m'appelle Frar de Khazad-dum et je suis votre nouveau sergent. .

Ne sachant pas quel grade il avait, celui-ci lui avait paru à la fois raisonnable et honorable.
Les guerriers ne semblant pas émettre de remarque quelconque, il continua.


- Tenez-vous prêts à actionner les pièges des galerie. au signal d'Epixarkoïs, vous allumerez les brasiers. Puis nous reboucherons les galeries et vous me suivrez ensuite à la plate forme supérieur. Soyez prêts au combat.

Encore une fois, les nains acquiescèrent et se dirigèrent vers leurs outils et leurs armes.
Finalement, cela n'avait pas été compliqué. Restait à leur prouver sa valeur pour qu'ils continuent à lui faire confiance. Et l'occasion approchait à grand pas.
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Krell
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyJeu 18 Sep 2008 - 17:48

(Hj: Tout d'abords, bienvenu a Frar dans ce rp et par la même dans ce forum, puisse les orientaux être des ennemis te convenir ^^)

Alors que les chefs des résistants terminaient leur conseils, de multiples tambours et cors de guerre résonerent, a peine vingts minutes après le précédent assaut...
Le champion voulait avoir les défenseurs a la fatigue...
Cette fois-ci, trois milles orientaux se détacherent de l'armée central qui encerclait la tour sombre, identique aux autres? Certes non, cette fois, ceux-ci paraissaient plus sauvage, vétu de simple peaux de bêtes et armés grossierement de lames et de bouclier en cuir, ils paraissaient moins organisés aussi car leur chefs durent les forcés a prendre les échelles, la majorités ne prenaient que des crochets accrochés a de longues chaines...
Mais le plus inquiétant était encore les colosses vétu de lourde armures qui prenaient en main le massif bélier, nul doute que ce bélier arriveraient a briser les défenses hatives de la porte maniés par de tel guerriers, les gardes pourpres entraient progressivement en jeux...
D'ailleurs, formant une véritable carapace de boucliers massif, ils purent avancer sans grande peine...

De leur cotés, les orientaux n'eurent pas autant de facilités que les gardes pourpres, trop dispersés pour pratiquer quelques formations, ils chargerent sans ordre précis...
Mais déja, grapins, crochets et échelles s'accrochaient aux murs alors que les archers indiens avait grand mal a viser quoi que ce soit dans une cohue pareille...

Nul doute que ce combat allait être plus long et plus difficile que le dernier...
Sachant que les orientaux autours n'attendaient que de voir les portes s'ouvrire pour rentrer en masse dans la tour, le combat deviendraient alors intérieur, la où seul les lames d'Hanzok seraient un véritable avantages pour les défenseurs...

D'ailleurs, voici déja le bélier aux portes, le premier coup fut rude et fit trembler toute entiere la porte, causant effrois aux défenseurs car cette massive porte étaient tout ce qui les protégeait encore de l'élite même de l'orient...

Voyons donc comment se défendrais cette fois ci les défenseurs face a tant de violence et de cruauté...
Le premier oriental parvint au sommet de la muraille, bientot suivit de ses camarades, hurlant et vociférant des malediction dans sa langue aux défenseurs...
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyVen 19 Sep 2008 - 15:32

Epixarkoïs observa quelques instants la formation des assaillants, puis rapidement il donna les ordres. Les archers se mirent à nouveau à faire pleuvoir leurs traits sur l'ennemi, touchant sans peine leurs cibles organisés en une foule trop compact.

-Hatori avec ta lame prépare toi à défendre la porte. Leur bélier est plus puissant que je ne le croyais et ils ont concentré les meilleurs guerriers. Prend avec toi un vingtaine des meilleurs archers et une trentaine de guerriers les plus aptes. Si la porte s'effondre, formez un mur de bouclier. Tiens autant que tu le peux. Et réquisitionne aussi Frar et sa compagnie pour défendre la porte. L'incendie des galeries n'est pas pour tout de suite.


Disant cela il sonna dans son cor de guerre, signifiant que les combats allaient reprendre et que chacun devait se trouver à son poste.

-Que les indiens concentrent leur tirs sur les orientaux. Utilisez les pierres uniquement sur les gardes pourpres. Je veux que tous mordent la poussière afin qu'ils viennent s'ajouter aux dépouilles ornant déjà notre donjon!

Il abaissa sa visière, resserra les courroies de son armure, s'empara de son javelot et et de sa lame.
Alors qu'il descendait les escaliers pour se rendre sur les premières plate formes, les premiers grappins heurtèrent les murs, s'accrochant au moindre prise. Il s'agissait de chaînes de métal, impossible à trancher avec une arme ordinaire. Dégainant sa lame en un éclair, il fit voler l'objet en éclat puis rangea son arme dans le même mouvement. Il poursuivit sa descente vers les étages inférieurs. Quand il parvint sur la seconde plate forme, il s'y engagea. Les guerriers ennemis n'étaient pas encore parvenus au corps à corps, et quelques indiens munis de grands boucliers et de lances s'étaient accroupis sur le parapet des murs, repoussant directement les assaillants sans défense.
Un grondement fit vibrer l'air et le sol. Le bélier venait de heurter la porte. Il y eu un craquement puis un bruit sourd. Les nains n'avaient pas pris la peine de fermer la porte déjà fort endommagé des précédents combats. Mais derrière ils avaient entassé suffisamment de blocs de pierre pour constituer un puissant mur ce qui brisa l'élan des gardes pourpres. L'art de la pierre était propre aux naugrims et sous-estimer leur talent était une grossière erreur. Une pluie de boulets s'abattit bientôt sur les trop confiants orientaux, fracassant bouclier et crâne dans des craquements inquiétants.

Pendant ce temps les échelles s'étaient posés sur les murs et les assaillants grimpaient montaient à l'assaut dans des hurlements barbares. Alors que la marée se faisait sans cesse plus forte, Epixarkoïs se décida à sauver la situation de ses troupes au risque de perdre la vie. Il choisit un grappin des yeux, posa son javelot, dégainé son épée et murmura quelques mots à ses indiens. Il fit appeler Ménéarque et lui demanda de l'imiter dans l'autre bastion avec la troisième lame. L'indien s'accrocha à la longue chaîne de métal et se laissa glisser, heurtant sur son passage les vaillants grimpeurs qui l'arrêtèrent dans sa chute. Il trancha la partie inutile de la chaîne et enroula son bras autour de l'objet puis se mit à courir le long du mur, le balançant de gauche à droite, décrivant sans cesse le même mouvement pendulaire. Quelques flèches heurtèrent son armure, rayant la couche d'étain qui protégeait l'ouvrage de l'usure du temps. Mais bientôt le mur fut plein de grappins perdus dans le vide et d'échelles fauchés en deux. Car sur son passage, la lame de Hatori Hanzok tranchait le bois, le fer et les chairs.
Lorsqu'il eu achevé son oeuvre, laissant une muraille vide de toute assaillant, il sonna dans son cor de guerre brièvement. Sur le rempart, les indiens se mirent à tirer le grappin et Epixarkoïs en quelques secondes retrouva le contact horizontale du sol. Il agita son poignet dans un craquement et rangea sa lame. Sur le mur les indiens achevait de jeter les cadavres par dessus le parapet et de secourir les blessés. Il y avait quelques prisonniers, mais le barde de guerre ordonna de les accrocher éventrés au bout de leurs chaînes.


-Espérons que leur matériel de guerre commence à s'épuiser. Ménéarque est-il remonté?

-Depuis quelques minutes déjà, mais il avait le bras brisé et n'a pas totalement achevé de repousser les assaillants.


-Qu'Ozincourt achève la moisson de son frère. A partir de maintenant, économisez vos flèches.


Il sonna de son cor à toute puissance et les indiens eurent alors une immense clameur pour répondre à son chant de courage. En bas les orientaux s'interrogeaient sur ce qu'ils devaient faire.


***


Hatori Hanzok écoutait le fracas du mur qui vibrait périodiquement. Les nains s'y étaient adossés, appuyant leur bouclier. Seul le craquement des pierres sur les gardes pourpres réconfortait leur âme. Mais pour le moment, le mur tenait bon, et l'assaut orientale faiblissait petit à petit.
L'Archiforgeron eu un sourire à l'attention de Frar.


-Alors? Notre fête te plaît? Songe à ceux qui sont derrière cette porte et dont les os volent en éclat au hasard de la chute des pierres.

Un nouveau craquement eu lieu, et la poussière coula des fentes zébrant le plafond noir. Mais il sembla pourtant à Hanzok que le coup était moins puissant que le précédant. L'espoir d'un répit de quelques heures?
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyLun 22 Sep 2008 - 19:07

Frar attendait le signal d'Epixarkoïs pour déclencher les pièges des galeries, lorsque Hanzok vint le chercher et le conduisit lui et le groupe qu'il avait sous ses ordres devant la porte attaquée au bélier.

L'œuvre des nains réalisée en quelques instants avait l'air de tenir encore. Mais derrière celle-ci, Frar devinait que l'ennemi était innombrable. Mais il était prêt. Il savait qu'il risquait de mourir, mais cela ne lui faisait pas peur. En réalité, il se disait qu'il devait cette vie à un guerrier nain qui avait sacrifié la sienne pour lui. Sa vie ne lui appartenait pas et ce n'était pas à lui de décider de ce qu'il fallait en faire. Il serait guerrier. Cela lui apparu comme une réalité irréfutable. Ce qui lui restait à découvrir, c'était s'il allait devenir un grand guerrier ou non. Peut être aussi allait-il mourir aujourd'hui...
Cela lui laissai tout de même quelques heures pour devenir un grand combattant.

Les nains autour de lui ne semblait pas être effrayés par ce qui se trouvait derrière la porte. Et pourtant le rapport numérique était sans équivoque. La porte continuait de trembler régulièrement, repoussant les guerriers qui se trouvaient juste derrière. Mais immédiatement après le choc, il se replaçaient, boucliers en avant, sans broncher.

En les regardant, Frar fut, pour la première fois depuis longtemps, fier de lui et de son peuple.

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Metathraïn
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyMar 23 Sep 2008 - 15:20

Epixarkoïs attendait patiemment que la porte finisse par céder. Quelques longues minutes s'écoulèrent encore, durant lesquels l'ensemble de la tour vibra comme un lent et immense tambour de guerre. La poussière coulait toujours des murs, formant dans la pièce une brume percé de quelques timides traits de lumière. L'indien pour encourager ses guerriers se mit à jouer un air traditionnel. Mais un craquement l'arrêta.
La porte vola en éclat. Aussitôt, les archers lâchèrent leurs flèches avant de se diriger en courant vers les escaliers, abandonnant le niveau. Les nains demeurés avec Epixarkoïs formèrent un mur de boucliers ronds, ouverts comme une porte devant laquelle se tenait le Barde de Guerre, son javelot dans une main, son épée dans l'autre.
Les gardes pourpres s'étaient lancé dans leur élan sur les défenseur. Le javelot fendit une dernière fois l'air, emportant avec lui le premier des orientaux rouges. Un instant les assaillants hésitèrent. Le temps qu'il fallut au nain pour bloquer l'accès aux escalier. Derrière eux se levait de temps à autre un archer indien qui tirait dans la foule chamarré se tenant devant eux. Petit à petit le mur de bouclier se rétrécis, les nains évacuant, tandis d'Epixarkoïs contenait l'assaut en tranchant les formes devant lui. Avec une lame de Hanzok peu lui importait d'être précis, il suffisait de frapper fort pour faire voler en éclat le plus résistants des acier ou même le roc le plus solide.

Lorsqu'il se trouva enfin seul devant l'escalier, il surveilla ses appuies et entama une ascension à reculons, aidé par quelques longues lances que maniait des indiens derrière lui. Une à une il franchit les marches, sans jamais laisser passer le moindre orientale. Bientôt il put voir son ombre se dessiner plus nettement sur les murs et il sut qu'il était presque parvenu au premier niveau. Il décida de s'arrêter, lança une puissante charge ou il fit reculer les gardes pourpres de quelques pas puis pris ses jambes à son coup et franchit le mur de bouclier formé par les gardes Khazad. Celui ci se referma, confrontant les gardes pourpres à un nouveau mur, cette fois ci fait de nains solides comme le roc et d'indiens souples comme le roseau.

Il y eu un bruit étrange et fracassant, le sol trembla quelques secondes et les cris redoublèrent de volume. Une bouffée de fumée s'éleva de la terre environnante qui venait de s'effondrer, plongeant les orientaux dans un bourbier de flammes, de terre et de braises, asphyxié par la fumée issu de cette combustion souterraine. Le sol s'était enfoncé d'environ huit pas, créant un fossé d'une largeur de vingts pas. A présent la contre attaque pouvait commencer.
Les orientaux étaient pris au piège, brûlant par centaine, coincés sur le rempart ou dans la tour.

Les deux lames sur les bastions nettoyèrent rapidement ce qui demeurait d'assaillants, tandis que le mur de bouclier s'ouvrit pour laisser passer Epixarkoïs en furie, avide de vider le donjon des assaillants. Les nains suivirent son élan, scellant le destin des malheureux gardes pourpres pris en étaux entre les flammes et l'épée toute puissante d'Epixarkoïs. Les nains venaient de gagner de longues heures de répit, un temps précieux pour se réorganiser et construire de nouvelles défenses.
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyJeu 2 Oct 2008 - 22:50

Epixarkoïs contemplait le brasier crasseux entourant son regard rendu floue par les fumées piquantes. La lumière du soir avait pris des teintes irréelles et se mélangeait à cet atmosphère puant qui venait faire frémir les narines de l'indien mélancolique. Plus rien ne trouvait grâce à ses yeux, hormis la nécessité de mener ce monde dans une passe des plus étranges. La terre du milieu avait besoin de trouver un équilibre paradoxalement instable, et pour cela il semait le désordre, nouant des alliances, trahissant d'anciens amis, non par intérêt mais pour le bien de tous, du moins c'était ainsi qu'il voyait les choses. Et c'était parfois pour lui une source de désespoir, bien que sa volonté soit presque sans faille, et toujours ses pensées retournaient à la terre.
Il avait réfléchi aux multiples évènements, et le barde songeait que même si les heures qui suivraient seraient tranquille tant que durerait l'incendie, bientôt le plus dure viendrait: les orientaux était une race d'hommes compétent et l'empire que Krell avait établit reposait sur des bases solides et une discipline bien rodée. La nouvelle du siège de Dol Guldur parviendrait bientôt à ses oreilles, et alors sa colère serait terrible. Il était certains que les prochains affrontement seraient davantage d'ordre morale que purement matériel. Mais l'idée de la fureur du Monarque de la guerre faisait presque sourire le barde. Il était prêt à le recevoir et sans doute à recevoir la mort. Mais en vérité il savait déjà qu'il ne mourrait pas: En Lothlorien, il y avait une année de cela, un baladin mystérieux lui avait prédit sa mort. Depuis, Epixarkoïs s'était résolu à vivre éternellement dans la tranquillité jusqu'à la dernière seconde, ne cherchant pas à éviter son destin, mais courant au devant celui ci, sachant d'avance que par conséquent, même ses actions les plus folles ne lui serait jamais fatale. Cependant son impudence le menait parfois à douter et le plongeait dans une tristesse sans fond. Son regard perdait alors toute lumière et ses prunelles couleur miel sombraient en un puits d'encre dénué de fond.
Il en était ainsi en cette tragique seconde. Seule, au sommet de la plus haute tour, il ne regardait plus le ciel mais seulement l'image du vide derrière ce voile lumineux. Ses pensées le rapportaient à la lune qu'il cherchait parfois du regard sans la trouver, et il se mettait à espérer les étoiles bien que lorsqu'elle viendraient elle ne seraient pas visible,couverte par le voile de cendres et de braises. Mais quand vint la nuit, alors il put admirer une voie lactée nouvelle, et en réalité elle n'était pas « lactée » mais « carminé ». Des étincelles la parcourait, étoiles éphémère montant au cieux pour s'éteindre ou se dissoudre dans le brouillard rose.

*Est ce ainsi que finira la terre? Et ce voile rose qui m'asphyxie lentement et dont les vapeurs viennent à brûler mon âme...amarante incandescentes, vous n'êtes pas des constellations, mais des fleurs évaporés. Et la terre vous crache, ingrate ou bien généreuse, vous libérant vers l'autre monde. La nature a-t-elle une âme? Et les fleurs un esprit? Est ce que les arbres font des rêves? Les rivières murmurent elle quelques secrets bleutés? Où va votre beauté après vos mort? Les cavernes de Mandos accueillent-elles la luxuriance de nos pays,fanés et desséchés, poussière puis renaissante matière?*
Et ainsi volait son âme d'un point d'inexistence à un autre, semant la confusion dans ses pensées cramoisis. La lune apparut bientôt derrière cette soie grise flottant entre ciel et terre, s'accrochant une dernière fois au pierres tiédis pas les flammes avant de gagner l'infini. Alors Epixarkoïs s'absorba complètement dans le dialogue sourd de ses yeux et du croissant lointain.
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptySam 4 Oct 2008 - 9:55

La bataille s'était enfin calmée. Quelques heures de répit avant le prochain assaut qui pourrait bien être le dernier. C'était l'heure où chacun réfléchissait dans son coin. Frar ne faisait pas exception .

Pourquoi les nains étaient-ils engagés dans cette bataille. L'honneur. Valait-il qu'on meurt pour lui? Assurément oui. Mais sur le champ de bataille, l'honneur n'existe pas.
Aujourd'hui, Frar avait vu des nains surprendre des orientaux dans le dos pour les abattre. Ceux là n'étaient pas des lâches. Le hasard leur avait seulement donné l'occasion de donner une mort facile. Vu le nombre d'ennemi, il aurait été stupide de ne pas en profiter.

Mais à quoi bon cette bataille. Alors qu'au plus haut niveau à Khazad, on parlait de choses bien étranges. Frar avait surpris des conversation qui faisaient froid dans le dos.
La mort. Quoi de plus effrayant pour des mortels. Rien que de les imaginer, la peur vous prend la gorge et nul ne peut aller affronter la mort avec une sérénité absolue.

Frar secoua la tête pour chasser ces sombres pensées. Il regarda autour de lui. Il balaya des yeux cette mosaïques de cadavres, de brasiers et de blessés agonisants. Non l'honneur n'était pas sur le champ de bataille. Il était seulement dans le fait de résister à tout ça.

Epixarkoïs était lui aussi pensif. Tout en haut du donjon, il semblait contempler le ciel. Il se demandait qui était vraiment ce personnage. Ses parents disaient ne pas l'apprécier. Mais Frar ne portait pas ce jugement sur ce grand guerrier. Le connaître mieux serait surement intéressant. Cependant, il n'osa pas le déranger dans ses pensées.
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Metathraïn
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptySam 4 Oct 2008 - 12:04

Epixarkoïs marchait entre visible et invisible, mesurant les limites de la perception. Les longs murs informes d'un labyrinthe interminable se tordait à son regard, mais était ce bien son regard, ou était ce sa pensée? Lui même cherchait vaguement à sentir le bord de cet ensemble abstrait qui se déroulait sous ses pas hasardeux, le menant de pièce en pièce. Et dans chaque pièce résonnaient de nouveaux sons, parfois symphoniques, parfois rythmique, souvent cacophonique, et alors le réel perdait toute consistance. Son âme avait quitté son corps pour un monde intelligible, délaissant ses sensations au profit de la compréhension. Les couleurs variaient aléatoirement, sans logique non contrainte, libéré dans l'expression la plus totale. Mais brutalement, tout ceci s'effaça, laissant place à un lumière intense qui se résorba pour ne former bientôt qu'une faucille perdu dans l'obscurité du ciel, la lune froide et solitaire.
Epixarkoïs contempla le lieux autour de lui, afin de rappeler à sa mémoire les circonstances de sa présence en cette tour lugubre. Il aperçut Frar légèrement en retrait, et lui fit signe de s'approcher, tandis qu'il sortait de ses vêtements une pipe en bois qu'il bourra de tabac gras puis allant chercher un tison, il se mit à tirer des bouffées bleues qu'il recrachait rapidement pour démarrer la combustion.


-Tu te demandes peut être pourquoi nous sommes ici?

Sans attendre de réponse de la part de Frar il poursuivit.

-Et bien vois-tu , le monde est maintenu dans un équilibre précaire. Et en ce moment, l'impérialisme du Khand grandissant est à mes yeux la principale menace, d'avantage que la menace des « morts ». Ils se sont emparé d'Erebor ou bien vont essayer de la faire, et en utilisant les ressources en armes et en or de la montagne solitaire, combiné à leur population guerrière, ils deviendront un empire menaçant pour les royaumes nains. C'est pourquoi le sacrifice de deux milles guerriers, vaut bien la peine si nous parvenons à sauver la vie d'autre nains. Et puis la gloire sera notre rançon...


Il fixait le ciel, et Frar put voir que sa main était fermement fixé sur son javelot, comme à l'affût d'un mal venu du ciel...
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 EmptyDim 5 Oct 2008 - 11:24

Frar attendait cette conversation depuis quelques temps. Pas seulement de parler avec Epixarkoïs, mais de savoir enfin pourquoi cette bataille avait lieu.

- Si nous perdons, nous n'aurons aucune gloire car notre combat restera à jamais inconnu. Les orientaux auront tôt fait de ridiculiser notre courage et notre détermination. S'ils gagnent, c'est eux qui écriront l'histoire et dans la leur, il n'y a pas de place pour nous.

Frar avait prononcé ces paroles sans aucun reproche envers quiconque. Il ne faisait que suivre tout haut le fil de sa pensée.

- Personne ne peut-il nous venir en aide? Nous sommes trop peu nombreux vous devez le savoir. Combien de temps pouvons nous tenir? Peut être pouvons nous encore demander de l'aide.
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MessageSujet: Re: Le Donjon de Dol-Guldur   Le Donjon de Dol-Guldur - Page 4 Empty

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