Les montagnes du Rohan

Les 2000 cavaliers d'Eregion arrivèrent sur les lieux où le peuple et les rohirims pouvaient s'enfuir du gouffre de Helm.

Avant d'arriver, ils avaient vu dans les terres d'Arnor, de la poussière au loin et le vent leur apportait des odeurs d'orcs. Ils avaient continué leur course pour mener à bien leur mission. Leurs ennemis étaient sûrement au prise avec les armées d'Arnor et si cela s'avérait vrai, ils avaient une chance de passer inaperçus. Tout était de leur côtés.

Les patrouilles de Sauron furent surprises de voir des cavaliers et n'eurent pas le temps d'alerter leur maître. Elles furent anéanties.

Les patrouilles furent prise par surprise mais que comptait quelques dizaines d'hommes dans l'armée de l'Oeil?
Les oiseaux avaient tout vu et la réponse du seigneur noir avait été aussi rapide.
Les wargs furent rassemblés de toute part pour former trois armées de 5 000 hommes chacune.
Discrètement,comme seul une longue habitude peut le permettre,les orcs encerclèrent les elfes trop sur d'eux et attendirent la suite des évenements...

Les 2000 cavaliers d'Eregion, commandés par le Général Uthernion, savaient que les corbeaux par leur croassement, et l'odeur des serviteurs de Sauron que sont les orcs allaient bientôt arriver. Ils se séparèrent en quatre groupes de 500 cavaliers et furent au prise avec 15000 orcs qui les attendaient. La bataille était inévitable. Mais chacun des cavaliers était un maître dans l'art du combat et leur agilité était sans pareille. Un elfe valait quatre orcs, ils devraient donc lutter et se battre 1 contre 2 pour s'assurer la victoire et accomplir leur mission, permettre aux rohirims de s'échapper.

Les elfes les avaient senits,cela était évident.On ne se met pas en position défensive alors qu'il y a cinq minutes à peine on était encore en formation groupé.
Souriant cavalièrement,le chef de l'armée warg fit un signe.
10 000 wargs convergèrent instantanément,le reste restant en appui.
La montagne résonna du bruit des sabots elfiques et des cris des loups.
Les deux forces en présence se rapprochèrent l'une de l'autre aussi vite que le permettait le terrain accidenté.
Les cors résonnèrent et les premiers orcs tirèrent leurs arcs et bombardèrent inutilement l'ennemi.
La bataille promettait d'être sanglante.

Les 2000 cavaliers elfes arrivèrent tant bien que mal sur un terrain accidenté à former quatre groupes de 500 combattants lanciers et archers mélangés (250 de chaque catégorie) et chargèrent au commandement du Général Uthernion. Les cavaliers lanciers percutèrent les premiers wargs et les cavaliers archers elfes tirèrent leurs flèches qui touchaient leurs buts. Le général Uthernion donnait des coups d'épée aux Wargs qui sautaient sur lui. Le premier assault fut sanglant dans les deux camps.

Les combats furent violents et sanglants. Cinq fois les wargs, en surnombre, furent repoussés, cinq fois, ils revinrent à la charge causant des dégâts encore plus lourds dans les rangs calirsemés des elfes.

Uthernion se savait condamné lui avec ses hommes mais sa mission n'était pas finie. Il devait combattre jusqu'au bout pour essayer de sauver quelques rohirrims.

Reformant ses rangs, il tenta une percée. Dans un premier temps, cela sembla marcher mais les wargs étaient trop nombreux et la charge perdit de son élan.

Déjà les elfes ne semblaient plus qu'un ilot au milieu des milliers d'orcs qui semblaient rétrécir de plus en plus.

Les elfes perdaient courage et Uthernion ne savait plus quoi faire sinon appeler la mort de ses voeux.

C'est alors qu'à l'horizon apparurent une centaine de paysans.

A cette vue, le coeur d'Uthernion s'emballa, son sacrifice ne serait pas vain. En effet, les orcs, au mépris de toute discipline, s'étaient jetés en masse sur les elfes pour les écraser de leur nombre, oublieux de leur mission première.

Reprenant espoir, les elfes combattirent encore et encore, occupant habilement par leurs lames destructrices les wargs qui ne s'occupèrent plus que du combat.

Enfin, alors qu'Uthernion, percé de 100 blessures, n'était entouré que par 20 compagnons, les rohirrims disparurent de leur vivion; Ils étaient maintenant saufs. Se tournant vers ses compagnons, il leur sourit et dit :

Rendez-vous chez les Valars mes frères. Vous avez bien combattu.

Tous hochèrent la tête et chantant pour leurs frères disparus et pour eux même, ils plongèrent dans les rangs adverses. Bousculant, tranchant, coupant, les elfes tombèrent un à un, le corps couvert de blessures horribles mais sans une plainte et toujours en chantant.

Uthernion fut le dernier. Alors qu'un de ses bras était inutilisable, que ses jambes ne voulaient plus avancer et que son corps tremblait de tous les membres, il tint tête à la hordre qui l'ensevelissait.

Ses dernières pensées furent pour sa famille qui demeurait au loin, en paix...

La montagne en certains lieux devient plus dangereuse que l'on ne puisse penser, et la troupe qui s'avançait d'un pas incertain vers cette route mal tracée allait devoir être suffisement prudente.
On devait arriver à Edoras dans deux jours seulement, et les marchandises ne semblaient pas pour le moment très endommagées. Les marchands eux mêmes étaient encadrés de quatre solides guerriers, payés et nourrit à travers le trajet. On ne se plaignait de rien, malgré les terrains inaptes à des souliers de simple commerçant. Le chariot contenait essentiellement des armes et des objets d'arts. C'était ce bruit metallique des lames qui s'entrechoquaient, qui animait le voyage d'une musique pour le moins lourde et peu supportable.
Univen était à l'avant de la troupe. Nora, sa lame, ne quittait pas son fourreau, bien que sa main était toujours prête pour une éventuelle offensive venue de nulle part. Non pas qu'il était devenu parano, mais qu'au contraire, il priait pour quelque chose comme cela se passe. Mais rien ne venait. D'ailleur, aucune péripétie dangereuse n'était encore survenue dans le trajet, et cela rendait cette aventure lassante pour un esprit aussi bagarreur qu'était celui du jeune Yrishô.
A dire vrai, il pensait à une solution distrayante, et qui pourrait bien cesser ce voyage de médiocre plaisance, même si cela n'était pas très apprécié des gens libres (qu'on dit), et qui révèlerait en la personnalité du mercenaire, une cruauté et un égoïsme conséquent.
Il se trouva à réfléchir un peu plus qu'il ne l'aurait voulu. Alors il se décida à agir, en terme de personne irresponsable, au milieu du chemin du col de la montagne, de dégainer son arme en défiant la livraison marchande.
A cet instant, tous le dévisagèrent, ne comprenant pas cette nouvelle attitude qu'avait engagé leur employé. Allait-il dire quelque chose d'important, un préssentiment?
Oui, il parla, mais ses paroles ne firent que de cumuler la stupéfaction de tous.

-Bien messieurs. Il se révèle enfin à vous, que je ne suis pas là pour votre aide personnel dans votre commerce de pacotille. D'ailleur, je convoite moi même ces "pacotilles", et je vous demande de les céder si vous ne souhaitez pas que je vous ôte la vie.

Evidement, le mercenaire qu'était Univen se fichait des marchandises, et ne "convoitait" que le combat et le tintement de deux lames opposées. Tout ceci n'était qu'une provocation adressée clairement aux trois autres mercenaires, engageant de suite la mutinerie.
On dégaina tour à tour son épée, avant de se jeter sur le misérable qui avait tenté trahir une compagnie marchande, n'essayant pas de redonner un peu de raison à leur compagnon de route... a croire qu'eux aussi était lassé de ce voyage soporifique.
Nora fila de tout sens, afin d'atteindre son adversaire, trempant sa lame de son sang et de sa chair encore chaude. Univen s'était mit en difficulté, dés qu'il avait choisit ce combat inéquitable. Trois contre un. Mais finalement, il se trouva que les mercenaires réunis en un seul combat n'arrivait pas à jouer en équipe, et se gênait plus qu'ils ne s'aidaient.
Malgré cela, Yrishô avait tout de même du mal à parer chaque coup, et il possédait déjà une blessure, bien que superficielle, à sa jambe droite.
Il atteignit finalement la gorge d'un des premiers hommes d'armes, qui rendit l'âme quelques minutes plus tard.
Il esquiva par la suite bon nombre d'attaque et parvînt à découper une jambe d'un des deux survivants et s'écroula à terre, abandonnant le combat malgré l'absence de son membre inférieur.
Enfin, un honorable duel arriva. Univen était déjà fatigué, mais tenait bon, trouvant sa force dans sa soif de violence. Et le combat continua, dans un enchaînement de parade et de riposte sans qu'aucun des deux adversaires ne prennent le dessus.
Enfin, alors qu'Univen tournait le dos aux marchands, l'un d'eux se saisit d'un poignard et enfourcha le traître dans le bas du dos. Ce dernier hurla de douleur, ce n'était pas une fin tel qu'il l'esperait. Ce coup de lâcheté de la part du commerçant lui coûta la vie, lorsque le mercenaire Yrishô se retourna pour le décapiter.
Il retira vite le poignard, avant de s'enfuir vers une direction inconnue, laissant derrière lui un filet de sang traçant sa route. Le rescapé du combat s'avança vers ses employeurs.

-Dois-je le poursuivre?

-Non, avec la blessure qu'on lui a infligé, il mourra de lui même, dans un milieu aussi hostile...