Tulkor, Seigneur du Sud

Chapitre I

Therf et Telos

Tulkor est le résultat de l'union de Telos, Prince de Khand, fils de Therf et de Hilaël, femme de Gondor . A ces trois ans, deux parents oubliés, Telos fut tué par une embuscade des soldats de Rhûn et sa mère mourra d'une épidémie qui toucha le Gondor.

Therf son grand père le receuilla donc, l'initiant à la maîtrise du sabre de Khand, à l'équitation et à l'attelage, ainsi qu'au Tir à l'arc.
Moult années passées, Tulkor se vut enseigné l'art des Haches de lancés, et son premier cheval lui fit confié. Un beau destrier noirâtre aux allures farouches et à la force hors du commun.

Son enfance il l'a vécut renfermée, seul et se passionnant pour les armes. L'art de l'esprit du Guerrier, le maniement du sabre donc. La peinture sur toile, le dessin, la musique et la poésie. A l'âge de six ans, il fut plus instruits qu'un enfant d'une dizaine d'années, simplement car l'ennuis perpétuel qu'il éprouvait lui laissait le temps à voguer vers d'autre horizons et autres occupations que celles que pourrait avoir un garçon de son âge.

Il grandis ... Il grandis jusqu'à son adolescence, période dans laquelle il écrivit quelques poèmes. Où il parlait d'une douce mélodie envoûtant son esprit pendant qu'une magnifique femme aux yeux bleus lui enveloppait le coeur de ses baisés et de sa chevelure. Il rêvait déjà à l'idéal féminin, et par sa lame, son âme et ses convictions . Il traçait progressivement les lignes de son destin.

- Un jour tu seras Aurige de ces terres lui dit Therf son grand père à l'aube de sa dix septième années.

La terre de Khand était une steppe aride, connus pour ses guerriers dit barbares qui se combattent sur des chars propulsés par des puissants pur sang noir aux sabots épais fendants le sable. Réputés pour leurs attaques rapides, les Variag, peuple de Khand, s'arme des arcs à double courbures, des sabres ou autres Haches aux allures mongols que nous puissions voir dans notre monde. Leurs peaux est légèrement caramélisée, par la simple exposition au soleil dominant leur steppe, et chaque Variag porte les cheveux mi-longs et la barbe jeune. Bruns pour la plupart, tout comme les femmes et leurs chevelures seyantes.

Tulkor passa donc toute sa jeunesse en Khand.
Vint sa Vingtième année, l'heure de devenir le guerrier auquel il se rattachait depuis longtemps. Son esprit de téméraire posé et discipliné, et son allure guerrière et agressive. Il talonna du talon sur le champ de bataille pour faire avancer son destrier fougue. C'était sa première bataille, pour le Khand Est, où les Hommes de Rhûn revendiquaient les terres qui bordaient Nûrn. Ces terres ne leurs revenaient d'aucun droits, les Orientaux possédaient déjà une terre sinistre et demi aride plus vaste que deux fois Khand, et Therf et Tulkor combattirent pour repousser l'envahisseur. Ce qui fut fait. Les Chars percèrent les bottines épaisses des Rhûniques, les Hallebardes croisèrent les sabres et les archers de cavaleries variags pourfendirent l'ennemi. La victoire acquise ils rentrèrent.

Sans Therf qui trouva la mort durant la bataille, la mort le pris sans remission et l'emporta jusqu'au temple de réincarnation. Pour y devenir un grand destrier. Comme le veux la légende Variag, tout grand guerrier qui meurs devient un destrier, puissant, rapide et agile. Et pour que cette âme soit honorée, il faut adresser un dernier salut aux défunt en faisant emporter ses cendres dans un violent vent d'ouest, afin que ces dernières se transportent dans toutes les terres du Milieu.

Tulkor fut acclamé Aurige et Prince de Khand.

Durant dix années, les sujets de l'aurige Tulkor successeur de Therf lui rendirent hommage par des saluts quotidien et la construction d'un temple en son nom. Le Khârnat vu grandir son plus grand Prince, et sa vie restait paisible.

Tulkor se dévoua à la sécurité de ces terres, commencèrent les plans de la Grande Muraille de Khand et d'autres préoccupations. la clé du succès résidait dans la paix, bien que guerrier, il n'était guère attiré par le sang et les tueries. Bien qu'il se trouvaient nécessaires de tuer un homme quand il ne méritait pas de vivre.

Ma lame est juste et mon âme est juste répétait il à la foule à chaque discours .

Son destrier noir périt, il s'attrista au point de se planter sa lame au ventre, pour lui le cheval est un être supérieur à l'homme et un fidèle serviteur. Il fut sauvé de justesse par la Telas, une fleur médicinale que des Gens des Chariots, nom donné aux Variags en terre de Gondor, firent ramené du Nord.
A l'aube de sa Trente et unième année, alors qu'il dessinait un coucher de soleil, un grand destrier noir, aux allures imposantes et aux courbes endurantes, vint aux galop le rencontré. Éblouis par sa beauté et par le choc émotionnel en comprenant que cet animal pouvait lui parler, il eu compris qu'il détenait l'un des seigneur des chevaux, un méharas. Meykk de Khand, l'un des régents de Gripoil, seigneur des chevaux.

Meykk était sombre, et avait pour particularité de se fendre dans la nuit sans problèmes, Tulkor vint à croire à ce que Therf soit dorénavant un Seigneur des Chevaux.

Deux autres année des plus paisibles passèrent, et les rumeurs sur la problématique politique du harad résonnait jusqu'au Khand.
Tulkor connaissait cette terre par les Mythes que lui avait raconté son grand père Therf, celui des Mumakil et de leur Mahûd , terrifiant combattant.

Durant deux longues semaines où il se perdait dans ses songes, il caressait avec idées et stratagèmes naissants, le pommeau de son sabre et la corde de son arc. Il s'entraîna durant deux semaines, ayant perdu l'art du combat en quelques années ou il s'entraîna que très peu.

Son but était de prendre le Harad, si rébellion il y'avait il combattrait. Il ne souhaitais plus tué, et espérait que son arrivée fut donné à un sauveur.
La Bâtisse familiale partit en flamme, la torche que Tulkor lança ne fut pas regretté, il avait meilleur à faire, et meilleur endroit où loger. Le Palais d'Umbar ouvrait déjà ses portes, lorsque Tulkor pénétra dans la ville et sur le chemin du Palais. Ou Vlâde, ancien Roi de ces terres c'était vu oublié par ses interminables discours pathétiques dont le peuple n'avait que faire. Place aux actes, les gardes royaux encore voués à Vlâde harcelèrent Tulkor à se désarmé et d'un revers de sabre, leur tête rebondirent sur le sol.

Me voilà ....

Le peuple resta songeur, l'arrivée spectaculaire de Tulkor fit ronchonner les plus adorateurs du Sultan Vlâde, sur son grand coussin surplombé sur un Mumakil et aux deux courtisanes secouant les feuilles de palmier pour lui ôter toute chaleur incongrue. Vlâde était un pacha, Tulkor était un Guerrier. Rien de plus différents lorsque le Prince de Khand, entra, et en cheval, dans le palais en tranchant au passage les têtes des félons gardes qui l'en empêchait.

Il fallut quelques minutes à la foule pour apprécier le geste et se rassurer, ils venaient de trouver celui qui ne ferait pas couler le Harad, mais celui qui le porterait dans l'estime du Nord et des Grands Rois de cette partis de la terre du milieu.

Tulkor laissa Meykk devant le trône, monta les grands escaliers recouvert d'or et de joyaux afin de parvenir au balcon, où il pourrait s'étendre de sa voix à la foule.

Ma lame est juste, et mon âme est juste. Soyez en sûreté fiers Suderons !!! la foule s'inclina dans les cris de joie et les acclamations.

N'appréciant pas les hautes statures de sauveur, Tulkor se retira du balcon et vint s'asseoir sur le trône. Il resta songeur.

Qu'on bannisse tous les fidèles de Vlâde, ils ne sont que corrompus et malsains au climat de ces terres.

Le Faucon royal faisait des allés retour depuis dix jours, de Khand en Harad. Ce jour ci, une garde personnelle devait venir du Khârnat. Pour épauler Tulkor dans ses missions et déplacements.

Menée par Câlhar, ami d'enfance de Tulkor et ami de la nature, quarante cavaliers variags passèrent les portes de la cité pour se présenter au Roi. Les habitués de la Taverne de l'Amrûn regardait avec passion les cavaliers de l'est se frayant des passages dans la foule pour les approcher de plus près.

Câlhar s'avança, suivis de Ganaruth.

Nous apportons notre soutiens, à Tulkor, Prince et Aurige de Khand, et Roi de ces terres d'Harad

La foule acclama les cavaliers, alors que deux représentants des régions de Khand, montés sur leurs chars roulèrent à la suite.

Empereur du Sud, soixante des gardes de nos régions ont été menés aux Havres d'Umbar. les gardes se saisirent de leurs sabres et s'ouvrirent le front comme le veux le rituel de sang des steppes de l'est.

Les gardes se rangèrent en ligne pour marquer une frontière avec la foule. Leurs sabres en fourreau, ils regardaient droit devant sans broncher. Tulkor s'avança vers Calhâr et Ganaruth, se saisit de sa lame et d'un geste habile et rapide, le fer vint entailler le front de Calhâr.

Régent de Harad, Entrez au palais. Quant à toi Ganaruth, mène tes cavaliers aux écuries, qu'ils se ressourcent de ce long voyage.

Il marqua le pas jusqu'aux deux vassaux Kandish.

Vous aurez le soutient du harad, et de Khand tout entier. Nous sommes frères. dit il avant de se retourner et de repartir vers le Palais.

La foule applaudissait et hurlait, son Roi était arrivée. Un vrai Roi, et non un Sultan avide et cupide. Il passa le seuil du Palais et les gardes refermèrent les portes. Il s'avança vers Calhâr, lui porta allégeance et enfin il avait trouvé son second, en la personne d'un fin stratège, et surtout, d'un grand ami.

Chapitre V

Les guerriers de Harad

Les semaines passèrent et Tulkor fit la connaissance de nombreux grands guerriers. Hérault de la rebéllion face à Vlâde pour la plupart.
Commençons par Ashak.

Ashak est un fier et jeune Hasharin, agile et talentueux. Maniant l'arc, et les sabres courts. Il fu élevé par son oncle, un homme du e brutal ce qui liera Ashak au destin de mercenaire,victime de l'éducation de son tuteur.
Jusqu'au jour ou le Hasharin rencontra un soldat à la solde de Tulkor,lui expliquant qui était ce dernier. Et Ashak n'ayant plus de famille , ni de terre pour refuge, il pris la décision de suivre ce guerrier jusqu'en Umbar, où Tulkor l'accepta dans les rangs de l'alliance du sud.

Suivirent Jaryak, le guerrier Mahûd déjà présent sous le regne de Vlâde.
Et qui eu du mal à se faire à la politique adoratrice et à la prestance autour de Tulkor. Cet Homme était particulièrement rebel, et malgré ces talents Tulkor eu l'audace de le mettre hors de nuire maintes fois. Chose qu'il ne fit jamais, il l'enferma dans les Geôles en guise de punition. Et le Mahûd en ressortit changé, vivant dans sa maison et avec ces fameux Mumakils regazzi, Marécaille et Casteleyn.

Sên, Cavalière et Guerrière, Mercenaire dans son passé. cherchant désespérément ses bourreaux et ceux de ses parents. Cette femme resta discrète et fidèle aux ordres de Tulkor durant moult opérations.

Les forces du harad ne se limitaient pas qu'au guerrier des sables, sur la mer les terribles corsaires étaient menés pas Hyrkesh et son second Krator. Tulkor mis Krator à la tête des Corsaires, Hyrkesh n'était autre qu'un vil personnage adorateur de la détente et de l'or.
Krator est un pirate, un vrai, mais aux allures et aux paroles poètes. Un pirate aristocratique, comme certain pourrait le décrire.

Tous ces guerriers gardèrent un contact honorable envers Tulkor, qu'il respectait, à l'exception de Jaryak, qui pour son salut et sa fierté personnel continuait sans relâche à contredire faits et gestes du Roi.

D'autres guerriers se distinguaient bien que peu connus du Roi, si ce n'est pas encore.

Sefir, Hasharin, le Scorpion qu'on le nomme. Né d'un père du Gondor et d'une fille d'Harad, il connus une enfance difficile, son père fut tué lors d'un raid à sa naissance et sa mère ne vécut que pour le voir atteindre ses quatorze ans. Il erra donc dans le désert, vaincu par la nature. Il fut recueillis par un maître hasharin qui lui enseigna tout, et lui parla aussi d'Ashak.


Ganaruth, lui, dirigeait les gardes royaux, les variags.

Et le jeune Archibald, lui rêvait à un avenir meilleur pour les terres de l'extrême Harad.

Tout ces guerriers se lièrent pour combattre la cause du Roi Tulkor, lors du Combat qui s'engendra face aux Mercenaires du vil Nain Hanzok.