La Chevauchée de l'Ouest

Les troupes de l'Ouest d'Aragorn virent arriver environs 2000 noldor avec à leur tête le roi Elkäèl d'Eregion. Ces derniers avaient pris la direction d'Edoras quand ils virent toute une armée en marche.

Elkäèl escorté de sa garde royale vint au devant du Seigneur des hommes des terres de l'Ouest et avant qu'un officier du Dûn lui réponde, respectueusement il s'adressa à lui, à son prince et à Mithrandir qui étaient à ses côtés, tout en les saluant selon leur rang.

Votre majesté, Altesse, Grand Sage Mithrandir, je suis heureux de vous revoir en ces temps de confusion. Je vous apporte mes hommages.

Regardant Aragorn

Votre départ nous a tous affectés et je vois avec soulagement que celui-ci ne fut que temporaire pour notre bien commun. Je suis au fait de la situation qui nous préoccupe et mobilise tant d'hommes en vos terres dites annexées et ne doivent pas être vues ainsi mais vues sous l'urgence d'une menace bien réelle. Le souverain d'Isengard a probablement agi avec prudence et célérité et n'a pu sollicité dans les délais votre autorisation et celle de votre prince, gardien de vos royaumes. Il se passe bien des évènements sombres et les hommes du pays du Dùn en serviteurs loyaux de votre grandeur et sous la bienveillance de Saroumane ont agi dans les circonstances, selon vos intérêts pour sauvegarder vos terres d'un grand péril. Je me suis entretenu avec Sylvebarbe et dans sa sagesse m'a soutenu que l'Isengard ne désire que la paix et bien que ses actions ont été assimilées à de la traîtrise, il n'en est rien. Je suis un envoyé de Fangorn et les Ents vous parlent par mon intermédiaire. Saroumane n'a commis aucune insubornination à votre égard et son souci de parer au plus pressé a été sa priorité et non une volonté de vous affronter et de passer outre votre souveraineté. Je pense que vous devez vous entretenir avec lui avant de déclencher la fureur de vos armées pour harmoniser ce qui doit l'être et enlever tout malentendu. Je suppose et j'espère que l'Isengard afin de faire fructifier vos possessions et tisser des liens non hostiles a fait appel à des Orientaux qui bien que nombreux en vos terres ne sont là que pour vous aider à protéger ce qui doit l'être, vos sujets et par leur secours recevoir en retour la satisfaction d'être des hôtes d'un grand Istari, dévoué et bien intentionné à votre égard. Je vous prie, noble et imminent Seigneur de l'Ouest, de porter attention à mes paroles qui ne demandent qu'à être entendues pour que la paix règne parmi les hommes entre eux. Nous n'avons qu'un seul ennemi et c'est Morgoth et la menace venant d'Angmar et de fait d'Angband et du Mordor doit être prise au sérieux. Je vous implore donc Aragorn, fils d'Arathorn, roi de Nùménor, d'Arnor, du Gondor et du Rohan de renoncer à faire une guerre qui n'a pas lieu d'être et de fortifier avec l'aide de tous les hommes vos possessions et positions pour défendre cette terre qui nous a été donnée par Erù Ilùvatar lui-même. Je vous rassure mes seigneurs de mes intentions amicales envers vous et que ma pensée exprimée n'est pas de vous tromper, les elfes sont vos alliés de toujours et le resteront même dans l'adversité et les faux pas; ma présence en est la preuve.

Elkäèl par cette dernière phrase soulignait les évènements arrivés en Nùménor et que ceux-ci n'affectaient en rien les liens entre les hommes et les elfes. Il était sincère et vrai, il n'y avait aucune rancoeur ni mépris, il agissait selon les recommandations de Sylvebarbe, il espérait que son intervention soit prise en considération.

Elkäèl écouta les paroles d'Aragorn avec un grand intérêt et acquiesça à celles-ci.

Votre majesté, je ne fais que passer et ma seule intention était de vous informer. Ma mission est accomplie et la chambre des Ents vous a fait part de son point de vue. Nous sommes donc soudés et je pars l'esprit rassuré et confiant. Nous nous retrouverons donc sur un autre champ de bataille face à notre ennemi de toujours. Honneur à vous et mes salutations les respectueuses à votre reine Akasha Idril, longue vie à vous deux et à votre descendance.

Se tournant vers le prince

A très bientôt, votre altesse, rester en vie pour servir un si grand roi !

Croisant le regard pénétrant de Mithrandir

Grand sage, Votre présence est une bénédiction et je me réjouis de vous savoir ici. Nous nous reverrons très bientôt à n'en pas douter. Nous vous attendrons aux havres-Gris, vous y êtes conviés, le régent et tous ses hôtes vous accueilleront avec grand plaisir...

Attendant un éventuel retour à ses mots, Elkäèl se prépara à repartir avec ses troupes en direction de l'Eregion.

Au loin apparut une lumière.
Puis des milliers d’autres.
Un chant, en langue de Numénor, vint résonner aux oreilles des Seigneurs présents.
Et bientôt, dans un tintement de métal, apparut un groupe de soldat habillé de blanc et de pourpre. Une foule de paysans les entourait et jetait vers les cieux des poignés de pétales multicolores.
Chacun avait l’air heureux, et exprimait ouvertement leur bonheur ; non pas une joie forcée, non pour sur, car les sentiments venaient du cœur.
Ainsi, le Maître d’Orthanc ne gouvernait pas avec tyrannie ses terres, comme beaucoup avaient voulus le faire croire, mais au contraire avec justice, honneur, et bienveillance.

Un cavalier, au visage fin et agréable, se détacha du groupe.
Il portait une armure argentée entourée de dorures ciselées, ainsi qu’une longue cape d’excellente manufacture.
L’homme, probablement un Dunaidain de Numénor, descendit de cheval et dit tout en se prosternant :

-« Salutations a vous, Aragorn, fils d'Arathorn, roi de Nùménor, d'Arnor, du Gondor et du Rohan, et Empereur du monde des Hommes. »

En entendant ses derniers mots, tout le convoi s’agenouilla au sol dans un grand silence.
Le soldat reprit :

-« Je me nomme Barrios, et suis a votre disposition pour discuter avec vous du sujet de votre venue. Mon Seigneur souhaitait venir, mais il a été terrassé par un grand mal venu du Nord. Je vous serais gré de me suivre, Monseigneur, dans cette tente aménagée pour l’occasion. »

[HRP : Désolé de ne pas avoir pu répondre plus tôt, le travail... ]

Halbarad resta en retrait d'Aragorn durant les paroles qu'il échangea avec Elkaël. Il salua toutefois le Roi d'Eregion avec respect lorsqu'il approcha.

Cependant il se tint silencieux, laissant la parole à son Roi. Son armure aux emblêmes du Rohan et aux étoiles d'Argent brillant bellement et l'étendard du Roi tenu dans sa main gauche, dressé vers le ciel et claquant dans le vent, symbole de la grandeur du Roi de Nùmenor, du Gondor, de l'Arnor, et du Rohan.

Il approuva totalement les paroles d'Aragorn en son coeur bien que prenant en considération les propos d'Elkaël qu'il suivit avec attention.

Lorsqu'il fut évoqué le problème que l'Angmar se réveillant faisait peser sur l'Arnor et l'Eregion le regard du dunadan s'assombrit. En effet bien qu'il n'en soit plus l'Intendant il y restait profondément attaché et regrettait au fond de son coeur de ne pouvoir y être pour défendre la patrie qu'il tenait pour sienne.


Il salua Elkaël lorsque celui-ci leur dit adieu, prononçant ces mots concis mais repectueux.

"Faîtes heureuse route, Ô Roi Elkaël d'Eregion. Puissiez-vous amener joie et sureté là où vous mènerons vos pas, et maintenir l'Ennemi loin des belles terres elfiques et dunedains, renforçant le soutien et l'amitié entre nos deux peuples."

Il eut un dernier salut pour Elkaël et tourna son regard vers les dunedains qui s'approchaient. Ses sourcils se froncèrent imperceptiblement. Certains hommes de son propre peuple auraient-ils donc juré fidélité à Saroumane?...
Les paroles du dunadan ne le rassurèrent pas, loin de là. L'allégeance des dunedains allait directement à leur Roi et ils n'avaient pas à jurer fidélité à qui que ce soit d'autre, même un Istari, si ce serment devait désigner cette personne comme plus importante que son Roi légitime.

Il garda toutefois le silence, attendant la réaction d'Aragorn en observant attentivement la compagnie.

HRP / Je reviens, mais mes moments de temps libres seront tres irreguliers. \ HRP

Apres avoir ecouter les propos d’Aragorn, Barios se tourna vers Halbarad et s’exclama en s’inclinant a peine :

-« Oui, bien sur, le Prince du Rohan peut vous accompagner. Sachez neanmoins que les soldats de se cote-la de la frontiere ne l’aprecient pas beaucoup. »

Le Dunaidain avait dit cela avec un ton si amere qu’il fut aise de deviner qu’il ne partageait pas se sentiment et qu’il n’avait aucune raison personelle d’en vouloir a Halbarad.
Puis, peut apres, le petit convoit s’engouffra sous la large tente.
Elle etait decoree avec un etrange melange d’art exotique que l’on trouvait a l’Est, ainsi que de belles draperies venant de l’ouest. Il fallait avouer que l’ensemble etait de fort bon gout, et bien nouveau en son genre.
Apres que toute l’assistance se soit assise autour d’une table parfaitement ronde et recouverte de dizaines de cartes de la region, Barios s’exclama :

« Messieurs, soyez tous les bienvenus. J’aimerais que nous en venions rapidement au fait. Certains m’ont annonces que le Seigneur Aragorn venait reclamer les terres qu’il clame etre les siennes. Si cela s’avere juste, je prie le Roi de Numenor de bien vouloir nous eclairssir a se sujet et nous expliquer plus en detail le motif de sa venue. »

A cet instant, des valets vinrent disposer plusieurs boissons fraiches et limpides aux cotes des nobles gens ci-present.

L’officier regarda un long moment Aragorn et dit ensuite d’un ton tout a fait neutre :

-« Nous sommes d’accord pour commencer les negociations a propos de l’Ouestfold. Neanmoins, l’autre sujet est plus sensible. »

Se levant, Barios prit un verre de vin rouge et le but goulument. Il reprit alors gravement :

« Voyez-vous, Seigneur Aragorn, moi et mes hommes vous reconnaissons comme souverain de touts les hommes et avons un profond respect pour vous et vos oeuvres. Cependant, vous dites que tout ce qui se trouve a l’Ouest de l’Isen doit retourner sous le controle de Minas-Tirith.
Mais, aux dernieres nouvelles, se territoire en question, nomme Enedwaith, n’a jamais ete sous l’autorite de quiconque ; et ceci aux meme titre que les regions que vous disiez appartenir aux Elfes. Nulle autorite n’y a jamais foule le sol et les hommes et elfes qui y vivent n’ont jamais obeit a personne. Les frontierres de l’Arnor se sont toujours arretees au Gwathlo, ou Flots Gris, et celles du Gondor a l’Efnui. Pourquoi, Monseigneur, vous interessez vous subitement a ses contres alors que vous n’osiez meme pas y jeter un regard il y a quelques semaines de cela ? Currunir a ses raisons, et elles sont largement justifiees, et je pourrais vous les annoncer une fois que vous m’aurez fait part des votres. »

L’homme se rassit de meme et continua l’air serein :

-« Certes, Monseigneur, Long Daer a ete fonde par vos ancetres et elle est suposee etre sous la direction de l’Arnor. Cependant, cette ville n’est qu’un port et elle n’a jamais eu l’Enedwaith comme possetion. Elle etait, en quelque sorte, une enclave dans les terres sauvages et il y a des fortes chances pour que nous y retirions nos troupes, si tel est votre desir...
Enfin, nous n’avons JAMAIS mis en doute votre souverainete sur les Montagnes Blanches. »

Un regard navre parcoura le visage de Barios.

« Je sens en vous, Seigneur de tout les hommes, une haine grandissante et une rage qui etouffe votre raison. Nous ne souhaitions nullement provoquer votre colere et donc entrainer une guerre lorsque nous avions effectue ses mouvements de troupes.
En fait...comment vous dire cela...eh bien... »

A ce moment, un bruit de puissante ailes battants l’air se repercuta dans toute la vallee. Au meme instant, un cris terribles retentit et l’on entendit plusieurs sons terrifiants venant du campement Gondorien.
L’officier dit alors :

« Hum...voici la raison de notre venue. Monseigneur, les dragons sont de retour. Nous ne voulions pas que cela se sache, car cela pouvait entrainer de terrifiantes consequences. Mais il est trop tard... Mon Roi, le moment n’est pas venu aux hommes de s’entretuer pour quelques morceaux de rocailles. Une gerre entre nos deux pays nous affaiblirait tant que Morgoth pourait alors nous ecraser comme de vulgaires cafards sans que nous ne pouvions rien y faire. »

Barios se prosterna alors et dit :

« Ainsi, pour l’avenir de la Terre du Milieu et du Monde des Hommes, mon Maitre vous demande ceci : Acceptez-vous, Aragorn, Seigneur des Dunaidains, de faire vassal de votre Empire toutes les possetions de l’Isengard et que nous puissions ainsi combattre a vos cotes lors d’une nouvelle guerre contre les tenebres qui envahissent ce monde ? »

Alors, dans un mouvement unique, tous les soldat present s’inclinerent.
Ainsi donc, les Hommes de la Main Blanche reconaissait l’autorite d’Aragorn et son titre ! Quel evennement innatendut !
Il etait aise de voir danser dans leurs yeux une falmme de fidelite et d’honneur.
Alors, des cet instant, leur alegance supreme a l’heritier d’Anarion ne faisait plus aucun doute.

L’Officier, toujours ajenouille, avai suivit le mouvement de ses interlocuteurs avec attention. Il profita du moment d’hesitation d’Halbarad pour s’exclamer ainsi :

-« Nous sommes conscients d’avoir mal agit envers votre personne, Sire Aragorn, mais nous etions pret a combattre les dragons et nous avons crus juste de prendre l’innitiative d’occuper ses terres pour mieux les eliminer. Il en reste beaucoup, mais nous sommes sur la bonne voie. »

Un autre battement d’aile retentit, suivit d’une intensse chaleure. Puis, quelques soldat sortirent avec precipitation. Barios dit enfin en presentant un epais parchemin :

« Le temps presse ! Si nous n’agissons point, ses infames creatures du Maudit Valar seront aux portes d’Helm et d’Edoras sous peut de temps...et je vous laisse imaginer la suite des evenements ! Je vous en prie, Seigneur de tout les Hommes, acceptez nous comme vos vassaux pour que nous puissions ainsi manier ensemble la lance avec la poigne de fer des Dunaidains ! Voici « L’Acte de Bienseance » qui instaure a notre territoire un statut similaire a celui de l’Arnor ou du Rohan. De meme, il y est certifie que nous rendrons l’Ouestfold au tres honnorable Prince ci-present. »

Une reelle ferveure se lisait sur son visage, et il semblait pret a tout pour sauver la noble contree.

L'hésitation d'Halbarad fut très courte mais le dunadan sut en profiter. Halbarad se tourna à nouveau vers lui tandis qu'il parlait, sa main se posant instinctivement sur la poignée de son épée lorsque la danger sembla se faire plus proche, en témoignait la chaleur et le bruit croissant.

Une fois que le dénommé Barios eut terminé, Halbarad prit la parole, parlant vivement car ils n'avaient que peu de temps à leur disposition, mais son ton restait parfaitement maitrisé et donc calme.

"L'annexion faîtes par les forces de l'Isengard et de ceux dont le Magicien Blanc a su gagner la fidélité n'avait pas lieu d'être faîtes ainsi qu'elle l'a été. Il n'y avait nulle raison pour qu'il n'ait pas averti les autorités du Rohan, d'autant plus qu'une armée provenant de Nùmenor venait d'arriver afin de garantir la sécurité en Rohan et qu'elle aurait pu aider sinon résoudre c eproblème elle même. Une telle demande aurait probablement était acceptée. Mais en l'occurence c'est bien une annexion qui a été réalisée. L'intention de ne pas nous avertir était volontaire tandis qu'il aurait été bien plus efficace de parer à une menace en étant coordonnés.
J'ai cependant bien entendu votre explication, Barios, à ce sujet.

Les terres des dunedains doivent selon moi revenir entièrement à la régence de leur Roi, et si les forces d'Isengard doivent rester pour parer à cette menace ce doit être sous la présence et la supervision si ce n'est l'autorité des dunedains vous étant entièrement et uniquement fidèles, Roi Aragorn. Il employa volontairement le titre d'Aragorn avec pour cause la présence de tous les hommes présents bien qu'il n'en ait pas l'habitude en comité restreint. De plus il avait accentué le mot uniquement. Les homme sprésents semblaient bien être fidèles à Aragorn, mais pas à lui uniquement...

"A cette seule condition je conçois que les forces se nommant comme étant les armées d'Isengard restent en terre dunedaine pour aider à lutter contre le retour des Dragons...

La menace est certes bien présente et non négligeable, loin de là car elle représente un danger mortel pour bon nombres d'entre nous, mais je refuse qu'il faille pour la parer prendre des décisions qui permettraient à certains troubles de s'épanouir dans le futur."

Halbarad avait détourné progressivement le regard de Barios vers Aragorn et le regardait à présent, ayant livré sa pensée et attendant désormais son jugement.

Barios se leva, tira lui aussi son epee, et dit :

-« Voila qui est parfait. Nous vous remercions du fond du coeur, Seigneur Argorn, et vous ne regreterez pas votre dernier geste. J’ai entendu dire que les Dragons souhaitent s’installer sur toutes les montagnes de la Terre du Milieu pour ainsi posseder un plus grand champs d’action. Pour le moment, ils semblent ne pas beaucoup s’eloigner de leurs antres ; ce qui rend leur raides plus previsibles. Neanmoins, qui sait ce qui arrivera dans le futur ? »

L’officier prit une autre carte montrant les territoires du Nord.

« Le reveil de ses effreyantes creatures se coordone avec l’invasion d’Angmar par Gotmog et ses troupes, d’apres ce que m’ont annonce mes eclaireurs.
Ainsi, Monseigneur, quelle probleme serait notre priorite pour le moment ? »

Barios regarda un moment les nouveaux arrivants d’un air songeur.
Puis, il s’exclama avec la mine réfléchie :

-« Votre plant semble sans faille, Seigneur Aragorn, pour la défense de nos contrées. Je dois néanmoins m’avouer perplexe quand a la capacité des Elfes pour arrêter une telle invasion. Prenez l’exemple de l’Angmar. Les armées de Morgoth le Maudit ont traversées le sud du Bélériand sans que personne, comprenez-vous, personne ne réagisse. Les Elfes peuplent pourtant le Nord sur des centaines de kilomètres, et voilà qu’ils ne s’aperçoivent pas même d’une immense armée d’orcs bruyants et nauséabonds traversants leurs royaumes enchantés. Non, vraiment, Gothmog et ses collègues se sont joués de nous…ils reçoivent l’aide de quelqu’un ou de quelque chose, c’est la seule explication plausible a mon sens. »

Alors qu’il finissait de s’exprimer, un Rohirimme vint avertir Halbarad que les troupes de la Main Blanche commençaient progressivement leur retrait, et qu’il ne restera plus que leurs fortifications non terminées pour trace de leur passage d’ici quelques jours.

Non loin d'une tente, un homme courbé sortit de derrière un rocher.

Il s'avança en direction des voix qu'il entendait.

** L'une de ces voix ne m'est pas inconnu. Il y a quelque chose de familier ici. **

L'homme marcha en direction.