Chroniques d'Arda
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 Auberge 'chez Patrocle'

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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyDim 28 Juin 2009 - 1:29

(HRP: Désolé pour les fans de Deep purple.)

Sa main aux longs et fin doigt posé délicatement sur la peau de Satin de la belle demoiselle, leurs deux regards s’affrontant en une danse débridée, elle saisit sa main et la garde dans cette masse blanche délicieusement sculpté par un Dieu qui perdit son rang en accouchant d’une œuvre plus parfaite que lui. Ils restent ainsi durant quelques instants, si court, a quel prix le monde acceptera–t’il de les laisser ainsi plus longtemps, toujours plus longtemps, éternellement plus longtemps. Que leurs silhouettes restant a jamais fixé comme une ombre chatoyante dans le temps immémorial. Et même si nul ne sait qui ils sont, que leurs simples vus remplissent de ravissement les hommes et que les couples voient leurs amours renforçait par ces aînées transcendant le temps par leurs amours. Je devrais en faire un blason.

La charmante inconnue dont la texture de neige lui est maintenant connue, parle délicatement avec cette douceur neigeuse, si éthérée mais dont chaque parole enfonce un pieu de glace gelant son feu passionnel devenu une flamme de glace immobile et donc morte. Le feu n’avait pas réussi à propager sa flamme, elle n’avait pas compris. Elle le trompait en lui disant qu’elle avait compris, et bizarrement ce fut sa qui me fut le plus douloureux. Elle n’était qu’une femme, en parlant elle devint de chair, elle était devenue atrocement humaine, trop humaine. Et moi, je ne cherche pas la femme de chair. Cruelle déception, qui assassine une trop naïve admiration. Et elle ne voit pas l’air d’intense déception et de rêverie mélancolique qui s’abat sur le barde, qui n’écouta que d’une oreille discrète ce qu’elle dit ensuite. De toutes façons l’aurai-t’il écouter qu’il n’aurait eut le temps de lui répondre vu que les deux plus vieux soldats lui bondirent dessus pour le traîner au bar. Et réprimant un frisson de dégoût et surtout sa langue, il se laissa conduire au bar sans piper mots, car son courage avait fondu comme la neige devant l’aube sanglante. Ce qui n’était pas pour le rassurer encore moins en entendant les gardes commander trois bière a son compte. Or cela l’inquiétait sur deux points :

1 Les vapeurs de l’alcool avait tendances a lui faire commettre des actes répréhensible, mais surtout de se vautrer dans l’immoralité la plus profonde en se laissant guider par les plaisirs y compris les plus vils qui soit.
2 Vu la maigreur de sa bourse et l’importance salaire qu’il touche, trois chopes de bières étaient une ruine.

Cependant aurait-il voulut se plaindre qu’il n’aurait osé le faire car il avait peur, son corps c’était raidit, ces jambes était flageolante et la sueur froide coulé le long de son dos. Encadré par les deux golems d’acier, il n’osa protester et but même car l’on dit toujours que l’alcool rend courageux. Mais, en vain. Car aurait-il puisait un atome de courage que celui-ci ce serait évanouit en entendant les menaces des gardes. Ceux-ci lui offrait un éventail de destin des plus appétissants :

-Une longue et lente mort entre les mains du peuple qui exultera ses passions les plus sanglantes sous le regard des curieux sanglants.
-Mourir assassiner sous les coups d’un des séides des princes.
-être incarcérer.
-être ruiner et endetter auprès de Patrocle

Devant ce destin fatidique, le barde leva son bras au ciel et commença a dire :


« Vous auriez beau me tuer que…… »


Quant, soudain pris par un doute affreux il se tourna vers les gardes et leurs demanda a voix basses :


« Avez-vous vraiment les moyens d’accomplir cette menace ? »

Les rouges sourires narquois des deux responsable de l’ordre lui fournir une réponse des plus éloquente et des plus persuasive qui transforma sa déclaration en un :

«qu’a jamais je vous bénirez de m’avoir noyer sous les flots de l’alcool. Tavernier a boire, que commence se soir une buverie comme jamais n’en vire nos ancêtre et que même les nains n’envisage a jamais d’en reproduire une semblable ! »

Ne nous illusionnons pas, s’il déclenche cette orgie s’était uniquement dans le but, de s’enfuir lorsque tout le monde aura succombé au rêve de l’ivresse dans les bras d’une Morphée aux appâts de putains. Et de faire payer de ne payez que mon débit d’Alcool et de dire a Patrocle de faire payer ceux qui resteront, et de profiter du relatif état de faiblesse pour écorcher l’orgueil de ces chiens de gardes. Comme disaient un antique proverbe, qui rira le premier, rira le dernier. Mais pour l’instant il fallait abrutir par la force de l’alcool l’assemblait et pour cela rien ne valait quelque chanson bien sentit. Immédiatement s’imposa a moi, la vieille chanson « Smaugh in the water » du Livres de Taeliesins avec sa mélodie de refrain imparable. Et mes doigts s’envolèrent sur le manche de ma guitare pendant que mes soucis et pensée s’élever pour pouvoir chanter a tut-tête dans une extatique volupté de musique au rythme diabolique.

« Nous sommes tous allers hors de l’Erebor,
Sur le lac de Dale,
Pour voler quelques ors,
Nous n’avions pas beaucoup de temps,
Car le roi elfes et ses guerriers,
Était tout autour de nous
Mais un abruti avec un anneau,
Fit bruler la place par Le dragon,
Smaugh on the water,
a fire in the sky,
Smaugh on the water

Il brûla jusqu’au fondation des maisons,
Ils moururent dans un râle horrible,
Et les hommes s’enfuyaient hors d’ici,
Emportant leurs enfants avec eux,
Quant ils furent tous dehors,
Nous avons trouvé une autre place
Mais un héritier courut,
Il ne voulait pas être le dernier de sa race,
Smaugh on the water,
a fire in the sky,
Smaugh on the water

Nous nous barricadâmes dans une autre place,
C’était humide, froid,
Mais avec nos trésors et instruments antiques,
Nous avons joué de la musique ici,
Avec quelques lumières pourpres,
Nous avons gardé le trésor,
Rien ne pourra nous virer d’ici,
Je sais,je sais, ils ne nous oublieront pas,
Smaugh on the water,
a fire in the sky ,
Smaugh on the water,
Smaugh on the water, »


Et levant ma chope je m’écriais :

« Buvons en l’honneur de la liberté ! »

Ultime provocation d’un barde qui avait perdu toutes volontés de rébellions et qui abîmait ces peines dans le paradis artificiel du divertissement, dans cet orgasme purement intellectuelle qui prend ces racines dans un corps trop souvent refoulé. Ce qui ne m’empêcha de jetait un coup d’œil vers le chef de mes cerbères accompagnait d’un sourire énigmatique mais assurément moqueur.


Dernière édition par Alcest le Mer 1 Juil 2009 - 0:47, édité 1 fois
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Faramir
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyLun 29 Juin 2009 - 11:34

[MJ on]


La simple mention du prénom sembla plonger Brégil dans la plus parfaite adoration. A vrai dire, elle aurait pu s'appeler Ursula qu'il aurait juré que c'était le prénom le plus charmant qu'il ait rencontré. Mais lorsqu'Elyana parla des femmes du Gondor, le jeune homme qui se sentait épris d'amour agita la tête en dénégation:

"Oh, il y en a bien peu qui peuvent se vanter d'être aussi belle que vous mademoiselle, je le jurerais."


Ce compliment était un cri du coeur et Brégil en fut honteux. A côté de cette dame, il se sentait tellement gauche et maladroit... Il faut dire qu'il était dans un tel trouble. L'éclat du regard, la tendresse de la main qui reposait sur la sienne, la douceur de la respiration de sa compagne, tout le rendait de minute en minute plus fou d'amour. Il faut dire à sa décharge qu'Elyana avait vu juste. Brégil était bien éduqué et mignon, mais il ne connaissait pas grand chose aux femmes. Refusant de s'adonner au plaisir de chair avec les ribaudes proches de la caserne, sa vie de soldat ne lui permettait guère de belles rencontres, d'autant que sa timidité légendaire lui avait valu le surnom de "Cerise". Heureusement, en femme habile, Elyana amena la conversation sur un sujet plus sur pour lui. Et, aveugle au fait qu'Elyana suivait aussi la scène avec le troubadour, il dit:

" Oh, mon histoire est relativement banale. Fils de marchand, j'ai senti que la vie de mon père ne me conviendrait pas et dès ma majorité, j'ai couru à la caserne pour m'engager. Depuis le retour de Tar à Minas Tirith alors que la ville était assiégée, je n'avais plus que ce seul désir de le servir. Et seul le métier des armes convenaient à mon esprit aventureux. Vous voyez, rien de bien extraordinaire. Mais vous, que fait une rohirrime si loin de sa famille et de son pays?"

Brégil semblait avoir perdu un peu de ses couleurs, comme s'il reprenait confiance en lui. Toujours était-il qu'il n'osait encore l'appeler par son prénom, ni même aller plus loin avec cette main qui ressemblait drôlement à une invitation...

Pendant ce temps, notre troubadour tentait un jongle maladroit avec les soldats de Minas Tirith. Tentant vainement quelques bravades, les sourires peu amènes de Landir et Grandor achevèrent d'étouffer en lui toute sorte de courage. sous l'oeil satisfait des soldats, Alcest ordonna une tournée générale très générale. Aussitôt, l'hostilité de la foule se transforma en de vives acclamations en l'honneur du barde et Patrocle, rassuré, commença à emplir sans discontinuer de nouvelles chopes de bière que les habitués des lieux allèrent chercher dans un chaos indescriptible. Mais Alcest, encadré solidement par les deux soldats, put sans peine attaquer un chant de gloire du passé, lorsque Smaug terrorisait encore les contrées humaines de Dale. Landir ne cessait de se féliciter d'avoir pris les choses en main et buvait bière sur bière avec son compagnon. Même, pris de générosité, il laissa traîner une bière à l'attention du trouvère. La tournure des choses s'annonçait bien. Le sergent pouvait ainsi boire tout son soûl sans payer et il voyait avec plaisir que la jolie demoiselle était en train de déniaiser Brégil. Ce dernier était un bon soldat mais ce qu'il était coincé sur les bords!!!

Alcest, habitué à vivre dans le rêve et l'imaginaire, crut soudain que tout était oublié et que le sergent était trop ivre pour relever sa petite pique. Il n'en fut rien. Liberté... Landir aimait ce mot et il combattait pour ce dernier depuis de longues années. Mais, dans la bouche de ce parvenu, cela avait quelque chose d'insultant. Abandonnant tout sourire. Il reposa sa chope de bière, il saisit la tête du barde et l'écrasa contre le comptoir tandis qu'il murmurait:


"Maudit musicien, je crois que tu n'as pas bien compris la situation dans laquelle tu te trouves."


Devant ce geste de violence, l'assemblée s'était un instant tue, puis, avec la longue habitude de ceux qui boivent, tous se concentrèrent de nouveau sur leurs chopes et l'auberge redevint animée. Après tout, personne dans l'assemblée n'aimait ce petit barde qui se permettait de critiquer l'armée et le roi. Il n'avait que ce qu'il méritait. C'était aussi l'avis de Grandor qui après un solide coup de pied dans les tibias d'Alcest, retourna à sa bière. Mais Landir n'avait pas terminé avec Alcest. Il avait voulu être bon prince mais là, cela dépassait les bornes et il ne pouvait plus fermer les yeux. Indiquant à Grandor qu'il sortait, il tira le barde derrière lui et l'amena dehors. Là, il le jeta sur un tas de détritus qui traînait et empli de colère, il lança à la face d'Alcest:

"Petit ver de terre incapable de voir le mal qu'il fait. Cette fois, tu as dépassé les bornes. Maintenant, je te laisse trois secondes pour faire tes prières et je vais te donner une leçon que tu n'es pas prêt d'oublier. Une dernière parole?"

[MJ off]
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Denethor
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyMar 30 Juin 2009 - 14:41

MJ

Alors que le soldat s'apprêtait à assener une sévère correction au barde trop audacieux, l'arrivée d'un homme reconnaissable entre tous l'interrompit dans son élan vindicatif. Ni politique célèbre, ni noble adulé ou haï. Courant dans les rues de Minas Tirith, le héraut du Roi, tabouret au dos, s'était arrêté devant la scène de violence qu'il ne comprenait pas le moins du monde. Il était vrai qu'il ne se souciait guère de ses tenants et de ses aboutissants. Il adressa un simple regard à Landir, lui indiquant de le suivre à l'intérieur de la taverne.

Après y être brièvement entré, c'est suivi de quelques uns des clients encore sobres qu'il en ressortit.
Sans perdre un seul instant, il décrocha le tabouret qu'il portait sur son dos, le posa, puis monta dessus dans un geste maladroit qui faillit le renvoyer au sol.
Dépliant un parchemin, il cria à la foule qui avait été ameutée par sa présence :

« Oyez !
« Braves gens et courageux soldats de Minas Tirith !
« A dix heures précises, l'Intendant prendra la parole au nom de l'Empire sur la grand' Place de la Cité, au pied de la statue équestre. Tous et toutes êtes conviés à venir entendre et écouter votre Seigneur.
« L'intervention est des plus importantes, ne la manquez pas !
»

Puis, ayant achevé son discours, il rangea son long morceau de papier, descendit de son tabouret, le rattacha sur son dos et s'en alla.
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyMer 1 Juil 2009 - 0:42

A peine la chope de bière eut-elle entrer en contact avec ces lèvres que le barde découvrit la dureté fracassante du bois sale qui constitué le comptoir. L’ivresse du courage qui s’était envolé éclata sous l’impact de la douleur et du sang, mais surtout de l’absurde surprise qui le saisissait. Je ne saurai dire si je suis plus surpris d’être brutalisé par ces vinasses sanglantes, qui lorsqu’elle ne se couvrent pas de rouge en absorbe, ou d’être surpris alors que je m’attendais à payer le prix de mes idéaux. Qu’importe, ce simple acte a suffi à montrer au peuple la brutalité de ces gardiens. Voyez peuple tout entier comment vos soi-disant protecteurs exerce le mot si délicat et si magnifique de liberté. Admirer leurs haines de ce mots si naïf qui détruisit des empires et renversa des ordres établie sur l’injustice, ce mot qui fait se souiller les puissants dans leurs cauchemars perdu.

Et pendant que l’esprit agile du barde se lançait a toutes allures sur les pensées fantasmées que devrait avoir le peuple, qui n’en eut pas eut le quart de la moitié du commencement et qui préféra largement oublier, ce qui se passait devant eux et la dureté âcre de leurs si lassantes quotidiennes vies, par le biais du divertissement spiritueux et non pas spirituelle comme l’aurait souhaitait le barde.

De toute façon il n’était guère en état de souhaitait quelques choses car outre sa face défigurée en un masque grotesque de bleu, de chair écrasée, de crasse immonde et immémoriale, et de sang coulant par sa bouche et par son nez, il sentit l’écho du premier coup au niveau de ces tibias ainsi qu’un craquement sec de mauvais augure. De toute façon qu’importe, sa vie, son brassier ardent semblait avoir consumé les dernières branches de chêne vert dans un craquement sourd qui annonçait la disparition des braises ardentes soufflait par le vent de la mort pendant que la trinité de parque affûtait la faux funéraire sur leurs fils mortuaires. Je serais ainsi l’un de ces martyrs du pouvoir, mon nom sera synonyme d’exemple comme mon modèle le grand archiforgeron Hatori Hanzok et la compagnie des 7 nains anarchistes. Cependant être un martyr, c’est dur, le barde mettait en application l’intégralité de l’infinie volonté des rêveurs pour ne point laissait échapper l’un des nombreux sons qui naissait dans sa gorge plus habituée aux chants qu’aux sanglots de douleur inarticulée. La brûlante douleur étouffait de ses flammes le feu de la vie, pendant que sa raison vacillée sous des promesses illusoires d’un destin qui l’était tout autant.

Car l’aînée de ces gardes, avait décidé d’en finir avec lui. Cette brute sordide, aux cœurs plus noirs que les roches de la Montagne du destin l’avait jetée sur un tas d’immondices dont le seul contact fit monter la bile a la gorge du troubadour. La dernière vision d’Alcest avant d’être submergé par les ordures fut les regards de Patrocle constatant que son payeur et barde s’en allait dans la ruelle emmenée par un garde aux airs furibards qui lui vociféra dessus en lui accordant trois secondes pour prier et une dernière parole. En dernières paroles un « Vive le Gondor libre » aurait sûrement fait l’affaire, mais la douleur l’obligea à conserver la bouche close comme la bonté en cet homme, dont il peinait a appelé humain. Sûrement l’un de ces chiens de berger dédiant sa vie à l’ordre pour mieux jouir de son pouvoir sur les autres. Ainsi sera son meurtrier a l’armure rougie par son sang en montrant l’horreur de ces gardiens qui disent faire respecter la loi, mais qui ne l’a respecte pas. La contingence avait choisi sa voie lorsque finissait sa vie sous le couteau du boucher, il valait mieux, car seule le regret d’un blason qu’il ne pourra réaliser pour cette dernière muse, ce to kalon devrait-il même dire, ne verra pas le jours.

Cependant les poètes sont tributaires du divin et ceux-ci décidèrent de ne pas abréger ma vie maintenant. Ainsi un envoyé des Valards arriva au moment salutaire, enfin un envoyer du Roi plutôt car l’Hérault du roi réquisitionna le garde pour faire sortir les « honnête » citoyen hors de la taverne. Profitant de ce répit inespéré qui ravit les braises d’un feu moribond, je me dissimulais comme l’un des serviteurs de l’ennemie dans l’embrasure d’une porte suffisamment loin pour entendre le message des hérauts, car ma putride curiosité remuait mes tripes de son impatience, mais suffisamment près d’une artère principale pour pouvoir me dissimuler si mon néfaste bourreau tentait de me traquer comme l’un de ces nobles renards. Donc la fourrure tachée de sang sert à glorifier les maîtres jaloux, des assassins de ces libres créatures. En tout cas que les astres, la providence et les Valards soient remerciés de leurs sollicitudes, car de mon salut dépendait ma survie. Et surtout que soit bénis ce monstre d’Aragorn qui par hasard me sauve la mise par le biais de sa bouche décadente d’immondice et de bassesse. Ainsi je ne serais point encore un martyr et que ma bouche exulte la fin de l’ordre ancien et l’avènement de la révolution fraternelle. Cependant je serais une mauvaise langue de ne pas avouer que ma curiosité plus que jamais titillait me poussa largement à aller écouter l’intendant, Denethor. Ce fou bouffi de prétention et de rêve nobiliaire, ce despote qui s’appuyait sur la noblesse pour mieux asservir le peuple, cet homme dont je ne peux que le définir comme étant mon ennemie le plus exécrable et le plus éloigné de mes thèses. Or qu’avait-il à annoncer officiellement ?

La curiosité me piquait d’y aller à l’instant d’autant plus que ce sentiment se mélangeait a la peur de revoir le faciès animal du garde de la cité. Cependant l’état de profond pourpre et la lente douleur de son pied me fit changer d’avis, seul un tag * au fusain sur un mur et un « A bas les Tyrans » indiqua que le barde fut passé par là. Il fallait que je trouve la seule personne capable de me dépêtrer dans mes doucereux problèmes, or elle se trouvait à la cour des miracles ou plutôt il s’y trouvait.


Citation :
* Gente dame qui fit chavirer le cœur fou d’un artiste, voyer les ports cette nuit pour vous rappeler le souvenir de notre douce rencontre car de mon inspiration l’accouchement n’est point arriver alors je vous pris de rêver mon nom.

Alcest

PS : A bas les tyrans !!!
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Elyana

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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyMer 1 Juil 2009 - 14:30

Elyana ecouta attentivement Brégil qui lui répondait à sa question. Le jeune homme semblait d'un esprit assez aventureux. Il semblait déjà plus a l'aise avec elle et la pudeur qui avait colorée ses joues s'était un peu estompée.
Tandis qu'il parlait, il semblait absorbé uniquement par sa présence et elle en était bien flattée. Tandis qu'elle jouait avec l'une de ses boucles blondes, il lui retourna la question. Elyana avait choisi de se retrouver à Minas Tirith tout simplement car pour découvrir le monde il fallait bien commencer par un endroit. Elle avait toujours été curieuse de ce qui se trouvait autour d'elle et avait toujours rêvé d'une vie mouvementée dans laquelle elle apprendrait beaucoup sur son monde. Et cela avait bien commencé aujourd'hui. En effet, elle n'avait cotoyé que très peu de bardes jusqu'a ce jour et ne pensait pas qu'ils puissent être aussi insolents, même inconscient tout comme le jeune homme qui s'était retrouvé auprès d'eux un peu plus tôt. Elyana adressa alors un sourire malicieux au jeune homme avant de répondre:

Oh et bien moi, j'ai toujours rêvé d'explorer, de découvrir le monde. J'ai pensé que Minas Tirith serait un bon endroit pour commencer. Je suis très curieuse c'est l'un de mes plus grand défauts.

A ces dernieres paroles, la rohirrim sourit repensant à ses petites péripéties de jeunesse faute de sa curiosité envahissante. Alors qu'elle allait reprendre la parole, elle entendit un mouvement derriere elle et se retourna vivement: Les soldats entrainaient avec eux le jeune barde insolent à l'extérieur de l'auberge. Elyana craignait pour la vie du barde insolent et tandis qu'elle se leva incitant Brégil a faire de même, un homme pénètra dans l'auberge, prévenant l'intervention de l'Intendant sur la Grand'Place à 10 heures précises. La jeune femme entraina Brégil à l'extérieur dans l'auberge, dans le but premier de retrouver le jeune barde. Le regard grave elle s'adressa au jeune homme:

J'ai dans l'intention de me rendre sur la Grand' Place et je serais très heureuse que vous veniez avec moi mais.. Je voudrais avant retrouver ce pauvre barde que vos camarades n'ont pas du traiter avec disons..une gentillesse digne de ce nom.


Sans laisser le temps au jeune homme de répondre, elle l'entraina par la main dans la rue, et repéra le barde dissimulé dans l'embrasure d'une porte. Il portait à présent de nombreux bleus et semblait souffrir. Prise d'une soudaine compassion, la jeune femme se précipita vers le barde et lui demanda alors:

Vous allez bien? Ohh je suis désolée, j'aurais peut etre du intervenir avant..

Elle jeta un coup d'oeil à Brégil. Les deux hommes se fixaient avec méfiance et Elyana un peu désespérée, se sentant coupable de l'état du barde s'assit contre le mur. Décidément il fallait toujours qu'elle soit mêlée à des problèmes qui n'étaient pas les siens. Elle avait à présent dirigé son regard empreint de tristesse vers le jeune soldat qui se trouvait face à elle.
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyMer 1 Juil 2009 - 19:17

[hrp : De retour et toujours à Minas Tirith, je me permet de m'incruster Wink]

Ayant réglé toutes ses petites affaires relatives à la découverte de Dormegil, Dolan avait décidé de quitter l'auberge du Cheval Vert pour un autre secteur de la ville, dans un endroit de la Cité Blanche où sa tête n'était pas connue.

Par précaution cependant, il s'était tout de même coupé les cheveux assez court et rasé de près. Après s'être regardé dans le miroir, c'est à peine s'il s'était reconnu. Il avait sourit à son reflet puis avait également changé de vêtements.
Cette fois-ci il avait opté pour une chemise de soie blanche qu'il portait assez près du corps. Il avait d'ailleurs l'impression que ses épaules s'étaient considérablement élargies depuis la dernière fois qu'il avait porté ce genre de vêtement. Pourtant il n'avait pas grossit, Dolan -quand il était lucide- ne se permettait jamais une seule once de graisse superficielle. Mais autrefois, ce vêtement aurait été assez ample et serait tombé sur ses bras d'une manière assez peu élégante. Maintenant, le vêtement soulignait ses pectoraux et ses biceps sans pour autant le mouler. Il avait jugé l'effet plutôt réussi.
Son pantalon était noir, très simple, mais Dolan lui trouvait une classe à toute épreuve. Il portait toujours Dormegil à sa ceinture, mais son éclat était dissimulé par les lanières de cuir dont il avait entouré la poignée. Elle restait néanmoins très belle et plutôt impressionnante. Elle était glissée dans un fourreau en acier assez classique, agrémenté de quelques liserés argentés.
Son accoutrement était donc chic, sans être opulent, et surprenant, sans être extravagant. Il pouvait ainsi facilement passer pour un étranger, attirer les regards, sans trop susciter la convoitise.
Dolan adorait être dans cette situation et l'appréciait tout particulièrement aujourd'hui. Le tatouage sur sa main droite était dissimulé par un bandage factice. La patte d'ours stylisée ne le faisait plus souffrir. Même s'il savait qu'il ne pourrait pas longtemps retarder son passage chez ses parents pour lever ses interrogations à ce sujet, il ne voulait pas s'y astreindre dans l'immédiat. Après tout ce qu'il venait de vivre, il avait bien droit à quelques moments de réconfort.

Le jeune homme marchait donc dans les rues de Minas Tirith, sans parader ostensiblement, mais sans non plus faire d'effort pour passer inaperçu, savourant les regards qui coulaient suis lui. Attiré par le petit attroupement qui s'était formé devant l'auberge "Chez Patrocle", il s'approcha pour voir que le héraut du roi monter sur son tabouret et manquer d'en retomber instantanément. Finalement, l'homme déplia une feuille de papier, s'éclaircit la gorge et déclama :

« Oyez !
« Braves gens et courageux soldats de Minas Tirith !
« A dix heures précises, l'Intendant prendra la parole au nom de l'Empire sur la grand' Place de la Cité, au pied de la statue équestre. Tous et toutes êtes conviés à venir entendre et écouter votre Seigneur.
« L'intervention est des plus importantes, ne la manquez pas ! »


Dolan en prit bonne note. Il était revenu depuis peu à Minas Tirith, et il avait grand besoin de se mettre au parfum de ce qui se tramait officiellement à Minas Tirith. Il savait déjà plus ou moins ce qu'il se déroulait officieusement, mais ce complément d'information pouvait être très intéressant.
Une fois que le héraut eut terminé son discours, Dolan reporta son attention sur la foule qui l'entourait et son regard ne manqua pas d'être attiré par la splendide créature blonde qui tirait fermement par la main un jeune soldat de la Garde de Minas Tirith vers une rue plus calme. Le pauvre homme semblait déboussolé. Dolan ne pu retenir un large sourire.

*Voici une femme qui sait ce qu'elle veut*
pensa-t-il. Débaucher un soldat en faction de la sorte, c'était en effet plutôt culotté ! *En même temps, en étant aussi jolie, elle peut se permettre certaines choses qui seraient interdites à d'autres* songea Dolan. En tout cas, lui était prêt à l'excuser sans plus réfléchir.

Puis il fronça les sourcils en la voyant lâcher la main du soldat et aller s'asseoir contre le mur d'une maison tout en parlant à une autre personne que Dolan ne parvenait pas à distinguer. Curieux, le jeune homme se déplaça de manière à voir de qui il s'agissait.
Il grimaça en voyant le pauvre barde qui était bien amoché. Ce n'était pas la première fois qu'un de ces ménestrels se faisait passer à tabac dans les rues de Minas Tirith. Leur langue acérée et leur intelligence leur attirait souvent bien des ennuis. Dolan, lui, avait toujours pensé que la vraie intelligence, était celle que l'on ne montrait pas. Cela lui avait toujours permis d'éviter de se retrouver dans ce genre de situation.

Le jeune homme s'apprêtait à rentrer dans l'auberge en haussant les épaules, mais il se ravisa. Il préférait éviter de rentrer dans la taverne trop tôt. Il se connaissait trop bien et savait que s'il ne trouvait pas une occupation sérieuse, il irait commander une première bière et finirait plus tard affalé sur une table, à peine conscient du monde autour de lui, et ce serait le début d'une longue période de difficultés. Il avait souvent essayé de soigner son alcoolisme chronique, mais c'était systématique : à chaque fois qu'il se trouvait désœuvré, le beau jeune homme se transformait en un ivrogne de la pire espèce.
Il décida donc de s'intéresser au sort du barde et s'approcha d'Elyana.

-Bonsoir belle demoiselle, messieurs. Que s'est-t-il donc passé ici ? demanda-t-il d'un ton inquiet.

Il adressa un bref salut amical à Bregil et un sourire à la rohirim.

-Est-ce que vous allez bien ? fit-il à l'attention du barde. Je peux vous être utile ?
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Elyana

Elyana
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyMer 1 Juil 2009 - 20:25

( Hrp: Plus on est de fous plus on rit ^^)

Alors qu'elle s'inquiétait sérieusement du sort du barde, Elyana n'avait pas entendu l'inconnu s'approcher jusqu'a ce qu'elle entende sa douce voix. Elle se retourna vivement et se releva avant de prendre la parole:

Bonsoir Monseigneur. Ce barde que vous voyez à mes côtés à été maltraités par des soldats de Sa Majesté. Quant à savoir pourquoi... (La jeune femme jeta un bref coup d'oeil à Brégil) c'est une longue histoire.

Elyana contempla quelques instants le bel inconnu. Cheveux courts, brun et vêtu de façon bien élégante, cet homme charmant n'était certainement pas un roturier quelconque et la jeune femme l'avait d'ailleurs remarqué au premier regard. La jeune femme reporta alors son regard sur le barde, bien inquiète de son piteux état.

Vous..vous pouvez marcher au moins?

La jeune femme se retourna alors vers Brégil. Le pauvre avait été mêlé à cet histoire bien malgré lui et elle espérait que cela ne lui attire pas d'ennuis avec ses camarades de l'armée. Il était resté avec elle au lieu de suivre son chef et la rohirrim trouvait cela admirable.

Merci d'être resté avec moi


Elle avait dit cela tout simplement le sourire aux lèvres. Il était vrai que rester seule dans une situation pareille n'était pas très recommandé pour une femme mais sa présence ne semblait pas déranger les trois messieurs présents autour d'elle.
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Faramir
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyJeu 2 Juil 2009 - 22:59

[MJ on]


Béni soit les Valars! Ainsi devait penser Alcest car l'arrivée du héraut signifia pour lui une libération. En effet, sans plus un regard pour lui, Landir entra dans l'auberge, semblant se désintéresser totalement du barde. En vieux soldat, Landir savait exactement le moment où il convenait de s'arrêter. Et en l'occurrence... Une fois sa mission remplie auprès du héraut, rejoint par Grandor, le sergent quitta l'auberge. Un simple regard sur le tas d'immondices suffit à lui montrer que le troubadour avait pris la poudre d'escampette. Du fond du coeur, Landir espéra que cet homme à la langue bien pendue avait compris la leçon et qu'il n'aurait plus à devoir jouer ce rôle de "grand méchant" afin d'inculquer les bonnes manières aux citoyens trop zélés et inconscients des dangers de ce monde...
Le sergent s'en alla donc, permettant à Alcest de mieux respirer malgré son nez brisé.

Pendant ce temps, Brégil avait rendu les armes et ignoré totalement tout ce qui n'était pas Elyana. Transi d'amour, il ne se réveilla de son songe que lorsque l'être aimé se leva brusquement et que de l'agitation régnait dans la salle. En effet, le héraut du roi était entré, invitant les membres valides de l'auberge à se rendre à l'air libre pour écouter une communication importante. Lorsqu'Elyana l'entraîna par la main et lui dit l'intention de l'accompagner à la Grande Place, notre amoureux ne se sentit plus de joie et il se sentait pousser des ailes tandis que les idées les plus folles tournoyaient dans son esprit. Mais la mention du barde agit comme une douche froide tandis que le poison de la jalousie s'insinuait dans son coeur brave. Mais il ne put répondre que déjà il était entraîné à travers les ruelles et que quelques pas plus loin, le couple retrouva le pauvre Alcest, la face en sang et la douleur inscrite sur son visage. Un peu de pitié atteignit le coeur de l'homme mais le ton d'Elyana chassa de lui ce faible sentiment par le remplacer par la froideur de la haine et de la jalousie. Le regard qu'il échangea avec le barde fut suffisant pour exprimer tout ce maelström et ce, alors que son visage était devenu de marbre. Mais cette nouvelle attitude fondit comme neige au soleil lorsque Brégil se rendit compte que cette situation faisait souffrir sa bien aimée. Son visage redevint tendre tandis qu'il s'apprêtait à dire quelque chose. Mais il était écrit que Brégil ne pourrait parler tranquillement ce soir là puisqu'au moment où il allait ouvrir la bouche, un nouveau personnage entra en scène.

Un beau jeune homme, joliment habillé, le port fier et hautain, la mine superbe, venait s'enquérir de la santé du barde. Ou plutôt, d'Elyana. Du moins, c'est ce que compris Brégil lorsque son regard croisa celui de Dolan. Le soldat lui répondit par un bref signe de tête mais il jugea que cet homme ne lui plaisait pas. La jalousie qui l'étreignait était devenue plus forte, surtout qu'il se savait de peu de taille face à cette nouvelle menace. Sûr de lui, l'inconnu semblait en outre appartenir à la race des nobles. Que pouvait donc bien le timide Brégil face à l'insolent Dolan?

Mais la rohirrime, sensible peut être à ce tourment intérieure, se tourna de nouveau vers lui et lui sourit pour le remercier d'être resté avec elle. Sentant le rouge lui monter au joue, Brégil s'inclina et dit:


"Mais c'est un honneur pour moi de vous escorter mademoiselle."

Le regard redevenu fier, Brégil semblait à présent prêt à surmonter tout les obstacles et à défier quiconque viendrait chercher querelle à sa belle, ou simplement lui conter fleurette...


[MJ off]
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyVen 3 Juil 2009 - 2:37

Le barde s’apprêta à prendre la toujours dangereuse poudre d’escampette, quant la délicieuse jeune rohirime arriva. Comme toujours fasciné par la beauté, il ne put s’empêcher de rester sur place pour admirer la beauté sculpturale de sa gorge, ses hanches tournoyantes de cavalière, ces fines mains certes un peu calleuse par la faute d’une pratique assidue de l’équitation mais si délicatement menue et aux doigts un peu courts certes, toutefois si mignon. Et encore ce n’était qu’une faible description de la flamboyante beauté de cette femme un peu trop belle pour ne pas être dangereuse. Car une tornade feu blanc s’érigea en un python de chair bouillante par un désir physique qu’il pensait ne plus jamais ressentir. Et cela lui fit peur. Car elle l’avait dit, elle était ardente, et lui n’était qu’une masse tellurique, or le feu attire le feu. Ou l’étouffe. Car elle s’approcha de moi et je ne peux voir que de la pitié, cascade de profonde indifférence glaciale qui tombe sur une humeur trop déplacée et illusoire. Comme d’habitude Alcest, tes humeurs passionnelles te font avalés l’impitoyable bile de la réalité en une scène d’un pathétisme doublé d’un masochisme encore plus illusoire que celui de Séverin.

La phrase de désolément de la belle ne fut pas pour mettre de l’huile sur les flammes du désir, au contraire l’audacieuse tour de Babel devint d’une mollesse, rappelant un autre pic à Pise, et des milieux de futurs et de vies possibles rentrèrent chez eux la queue entre les jambes. Ma seule réponse fut l’un de ces sourires énigmatiques ou se mélange gêne et amusement, certes d’autres mots aurai bien naquis sur mes lèvres si ce butor de garde n’avez pas pointez le bout de son nez pour tenter d’achever le travail de son camarade a moins qu’il ne vienne tout simplement violer l’innocente jeune fille ou alors il l’avait déjà corrompue grâce à son immense malignité. Un seul regard permis au barde de savoir qu’il s’était trouvé un ennemi a la haine éternelle dont les yeux étaient devenus deux pâles scalpels glacials qui tentaient d’ouvrir la crypte des sentiments du barde qui lui renvoya un regard de pure lassitude. Il était indéniable que ce gardien de la « paix » en avait après la blonde demoiselle et non après lui. Bizarrement cela ne lui fournit aucun motif d’être rassuré. Cette femme a la candeur manifeste et qui avait brutalisé des sentiments autrefois si tranquilles, par la seule force de sa beauté, avait manifestement besoin d’être protégé, non point physiquement car ses attraits suffiraient à la protéger de l’inimité des hommes, des femmes mais surtout des codes de ce monde. Car sa légère candeur qui la poussé a l’aider était le signe manifeste d’une mignonne naïveté paysanne qui, si elle ne pouvait qu’émouvoir le barde a l’œil exercé par toutes beautés aussi cruelles et sordide soit-elles, risquait de porter préjudice voir a la dépravation la jeune femme. La seule d’avoir une nouvelle Fanny Hill, en face de lui, m’était insupportable. Il fallait que je la protége. C’est pourquoi je m’apprêtai à lui dire que ce n’était pas grave si elle arrivait après que l’œil de la tempête pourpre de l’ordre est presque réussi a le déporté en prison et que de toute façon ces blessures n’étaient pas graves. Or le barde était peut-être légèrement ascète et adepte d’une incroyable capacité de résistance aux événements il n’en restait pas moins un être de constitution fragile et son poids appuyait en partit sur sa jambe probablement foulé, car ces orteils bougeait encore, lui permettez de sentir la doucereuse douleur silencieuse qui montait en lui. Ainsi au lieu de sortir des paroles de réconfort, je me mis a psalmodié :

« Oh, douleur soit patiente et dort un peu ! »

Quant arriva un être dont la seule présence fit naître une nouvelle douleur. Il était de ces dandys adulés par les femmes et dont les hommes se méfiait car leurs seules présences étaient plus mortelles qu’une pomme de discorde dans un des lointains harems d’or exotique du Harad. Et puis il était de ces hommes bien habillés lorsque le poète était habillé avec des haillons élimés et puants, avec une manucure impeccable et un parfum au relent face au désordre et au produit de beauté à base de bois de comptoir et d’ordures ménagères qu’avait reçues le barde. Et pire que tous il semblait plus être là par curiosité sanguinaire et pour se divertir a peu de frais que par un altruisme débordant de générosité et de bons sentiments.

Ce qui fit fermer sa bouche au ménestrel, laissant ainsi au garde d’expliquer ce harcèlement cette censure et enfin l’agression qu’il avait subie avec stoïcisme, mais non sans en tirer quelques griefs. Cependant ce fut la douce et tendre belle qui répondit de manière succincte en enlevant tout caractères politiques dans l’action du barde. Celui-ci voulut protester mais en se redressant il ne fit que lâcher un hoquet de douleur avant de s’asseoir par terre en serrant les dents, et pensant fugacement si c’était possible que sous la force de l’étau de sa mâchoire il puisse faire jaillir en éclats d’ivoire ses dents .

Seule la douleur de son pied formait actuellement le monde du barde qui n’écouta pas du tout le dialogue qui se déroulait autour de lui, et prenant enfin son courage a deux mains, il leva la tête, il demanda au dandy :


« Auriez-vous l’obligeance de me ramener chez moi ? J’ai bien peur de nécessiter votre aide pour pouvoir marcher. »

S’il s’adressait à lui s’était uniquement pour être sur de salir l’apparence du jeune don Giovanni et en plus pour ne pas qu’il compte fleur bleue et histoire de licorne a la jeune innocente dont il voulait conserver la droiture. Trop de gens bien avaient été corrompue par les grouillantes et insecticides cités, tout sa pour l’ordre et la force d’oppression du contrat social. En fin pour le moment j’avais mieux a faire que de soutenir la dispute sur ces notions purement rhétorique.
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyVen 3 Juil 2009 - 19:24

A peine Dolan croisa-t-il le regard des deux hommes, il comprit qu'il venait de se faire deux ennemis d'un coup. Il ne comprit tout d'abord pas pourquoi. Qu'est-ce qui pouvait bien attiser si subitement la haine de ces personnes à qui il n'avait encore rien fait ? Puis il surprit le regard de Bregil et ensuite d'Alcest en direction de la belle Elyana et il comprit. La jeune fille avait complètement mystifié ces deux hommes. Dolan n'avait vu en elle qu'une très jolie femme comme il en avait rencontré bien d'autres par le passé. Par curiosité, il tourna de nouveau la tête vers elle et son jugement fut confirmé.
C'était sa manière d'agir si naturelle, si innocente qui faisait son charme, plus que son évidente beauté, analysa le roublard. Était-elle seulement consciente de l'effet qu'elle produisait sur les hommes ? Dolan était certain que oui. Lui était bien trop habitué à utiliser ce genre d'artifice pour arriver à ses fins pour que les charmes d'Elyana aient le même effet sur lui que sur les deux malheureux.

Dolan avait développé une forte aversion pour l'amour aveugle. Il avait bien souvent été témoins de la décadence dans laquelle cela pouvait emmener un homme qui avait toutes les cartes en mains pour réussir sa vie. Lui-même n'avait jamais fait cette expérience et s'en satisfaisait. Il lui suffisait d'être admiré et aimé pour être contenté.

« Auriez-vous l’obligeance de me ramener chez moi ? J’ai bien peur de nécessiter votre aide pour pouvoir marcher. »

*Chez lui ?* songea Dolan. *Depuis quand les bardes ont-ils un "chez-eux" à Minas Tirith ?* Le jeune homme lui sourit gentiment en réponse. Le barde semblait vraiment prêt à tout pour écarter la menace qu'il représentait de sa bien aimée. C'était bien joué de sa part car Bregil avait bien moins de chance de conquérir le cœur d'Elyana que Dolan.

-Mais bien entendu, répondit-il d'un ton enjoué. Tenez, prenez appui sur mon bras.

Et le roublard s'accroupit à côté d'Alcest en lui tendant son bras musclé.

-Vous ne voulez pas aller écouter le discours de l'Intendant ? Car en réalité, c'est pour cette raison que je suis à Minas Tirith. Je suis arrivé ce matin. J'ai besoin d'entendre ce qui se passe ici. Mais je peux vous y amener si vous le désirez. Avec grand plaisir. Au fait, mon nom est Amenelos. Je suis ici en visiteur, je viens de Nùmenor.

Dolan avait parlé sans aucune hésitation. Cela faisait longtemps qu'il voulait se faire passer pour un numénoréen. Il savait que ces hommes étaient presque mis au niveau des elfes dans les croyances populaires. Et il avait très envie de savoir avec quel regard ils étaient contemplés. C'est pourquoi il avait préparé sa nouvelle identité avec grand soin.

Il avait eu accès à des documents concernant un certain Aedalias Prestor, un noble de Nùmenor qui avait servit l'empereur Herunumen en son temps. Ce dernier avait semble-t-il l'habitude d'enquêter sur les antécédents des personnes qui le servaient afin d'être sûr de leur confiance. C'était ces documents qui mentionnaient l'existence d'Amenelos, frère d'Aedalias, de trois ans son cadet. Dolan avait dû dépenser une fortune pour pouvoir lire ces précieuses feuilles, mais cela en valait le prix. Amenelos n'avait jamais mis les pieds sur le continent et maintenant qu'Aragorn avait disparu, il ne restait plus grand monde pour avoir éventuellement rencontré personnellement Amenelos Prestor.
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Elyana

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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyVen 3 Juil 2009 - 19:56

La jeune femme regarda alternativement les trois hommes présents mais son regard s'attarda sur le pauvre troubadour qu'elle prenait en pitié faute de sa piteuse apparence. Le nez cassé du malheureux devait le faire souffrir atrocement et Elyana se sentait concernée presque responsable de ce qui lui arrivait. D'un geste gracieux, la rohirrim replaça vers l'arrière quelques boucles rebelles qui venaient déranger son visage.

A ce moment, le barde demanda de l'aide pour rentrer chez lui et le séduisant inconnu accepta volontiers tandis qu'il en profita pour se présenter. Un Numénoréen, il était certainement un riche seigneur et son apparence le confirmait. La jeune femme se sentait observée par les trois hommes qui se tenaient à ses côtés mais cela ne la dérangeait pas. Ils pouvaient la regarder si cela leur plaisait, elle était habituée. Néanmoins, Elyana ne souhaitait pas laisser partir le barde ainsi, se sentant coupable de le laisser à son sort sans avoir contribué à l'améliorer. Elle s'approcha alors doucement et calmement du barde puis s'emparant de son bras libre, prit la parole:

J'insiste pour vous accompagner messieurs si vous voulez bien. (Elle se tourna gentiment vers le barde pour s'adresser à lui) Je me sentirais coupable de ne point vous aider bien que nos idées sur la société sont assez différentes.

Sans attendre la réponse, elle passa le bras libre du barde autour de ses minces épaules. Elyana regarda néanmoins Brégil, et ne voulant pas le laisser seul ou se sentir abandonné, la jeune femme poursuivit:

Nous n'aurons qu'a nous rendre ensemble à la Grande Place, Brégil assurera notre protection.

Elle adressa d'ailleurs à ce dernier un regard entendu avant de s'adresser à l'inconnu qui disait se nommer Amenelos:

Enfin si ça ne vous dérange pas bien sur, Seigneur Amenelos si je puis dire.

Bien qu'elle ne se laissait pas facilement impressionner, celui dont l'apparence élégante égalait celle des plus grands seigneurs inspirait à Elyana un respect qu'on ne devait pas à n'importe qui. C'est pour cela qu'elle voulut s'assurer du bon vouloir du dit Amenelos avant de se rendre en compagnie de ses messieurs s'ils le voulaient bien, à la Grande Place.
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyDim 5 Juil 2009 - 20:35

En s'approchant du barde, Dolan eu droit à une vue plus précise des hématomes de ce dernier. Il ressentit soudainement de la sympathie pour ce pauvre homme. Celui qui l'avait rossé n'y était assurément pas allé de main morte. Le jeune homme avait été tabassé plus souvent qu'à son tour dans sa jeunesse, alors que ses tours de passe-passe n'étaient encore pas assez au point. Il ne souhaitait cela à personne. Il lui tapa amicalement sur l'épaule avant de l'aider à se lever.

-Allons, Monsieur le poète, ayez du cœur, la place principale n'est pas très loin d'ici je crois. Qui sait, peut-être apprendrez vous quelques choses que vous pourrez utiliser pour vos prochaines compositions. Dès la fin du discours, nous ferons quelque chose pour vos blessures.

Dolan ne fut pas surpris quand la jeune femme exprima le souhait de se rendre également au discours de l'Intendant. Ce qui le surprit, en revanche, c'est qu'elle lui demande si cela ne le dérangeait pas. Était-ce cela que d'être un nùmenoréen ? Comme si la présence d'une jolie fille pouvait le déranger !

-Allons, mademoiselle, je vous en prie, répondit-il en souriant. Ce sera un plaisir pour moi de vous avoir à mes côtés.

Cependant, je ne pense pas avoir besoin de protection. Je prend d'ordinaire assez bien soin de moi. Mais si messire Bregil veut ce joindre à nous, ce sera avec joie.


(hrp : je pense que le prochain qui voudra poster pour ce RP devrait le faire dans le topic créé par Denethor pour son discours)
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyDim 5 Juil 2009 - 23:34

Le barde souriait tranquillement, en attendant la réponse du bel, trop bel inconnu, et, en ce sourire, on pouvait y voir le fond de profonde naïveté, d’infinie bonté et de candeur qui animait le barde depuis sa morne enfance. Nombreuse valeur transmit par ces infirmes mais traumatisantes lésions d’une éducation glaciale qui faillit étouffer un feu qui s’était finalement enivré de sa singularité s’élevant ainsi a l’égal des nobles. Un sourire de saint, martyr, avait un jour dit l’un de ces confrères.

Et la réponse fusa immédiatement doublé de l’action, l’homme lui fournit son bras pour pouvoir se relevait. Le poids quittant sa jambe endolorie lui fit reprendre quelques rares couleurs, ou plutôt fit disparaître les flaques de son visage au profit de sa pâleur naturelle. Et le barde laissa échapper un soupir de soulagement. Quoi qu’en un instant une jalousie nouvelle et déplacée ne lui souffla perfidement que cet homme était bien mieux équipé que ne l’était le barde qui n’avait jamais eut le culte du corps et encore moins celui de la force physique car il avait de tout temps préféré celle des mots. La force physique me rappelait trop mon propre père et se portrait reflétant les songes et ambition des êtres que j’aurais aimé avoir comme parents et non les flasques réalités qu’étaient mes géniteurs. Et l’homme ouvrit sa bouche, aux courbes trop gracieuses chuchota la perfidie, pour demander s’il était possible de faire un détour par la place principale car il devait absolument écouter le discours car il venait de loin uniquement pour ouïr une vieille baderne qui allait annoncer sa prise du pouvoir et comment il allait assouvir ces passions de pouvoir notamment cette sotte ambition de tous hommes de pouvoirs qui consistent à sans cesse s’élever.

Cependant l’inconnu ne s’arrêta pas la et donna son prénom ainsi que son origine. Cet homme aux allures si parfaites était donc l’un de ces Numénoriens ! L’un des membres de ce pays vu comme aujourd’hui comme parfait, mais dont les noires galères avait enfanté innombrable tragédie en colonisant des terres qui vivaient heureusement, harmonieusement et en paix sans avoir, le besoin de la civilisation guerrière qui leur imposa ces noirs prestiges ornait de quelques éparses paillettes d’or. Ô, peuple sanguinaire dominant les innocents pour mieux les asservir dans ta lutte contre ton rival qui ose afficher sa noirceur de cœur au grand jour. Ce peuple a la noblesse décadente qui s’égorge pour une simple question d’apparence car ces esclavagistes ambitieux s’égorgent fraternellement en leurs îles lointaines où ils s’abîment dans la luxure la plus abjecte en un lieu où les ailes enfantines s’arrachent en grinçant et en pleurant aux noms d’une libertine liberté.
Cet homme plus que quiconque mérite mon profond mépris et que c’est mots de haine éternelle que je porte en mon cœur t’elle une graine éclose à la chaleur de mon cœur pour mieux le dévorer.

Mais que cette capricieuse déesse de l’inspiration est rapide et naïve car la voilà s’enthousiasme pour projet semblable et qui en son élan maritime m’emporte en un sourire charmant. Car le simple contact de sa peau crée quelques émois que le barde tente de réfréner, et qui l’empêche de dire a temps qu’il ne souhaite pas y aller en compagnie d’un noir numénorien qui ne vient ici que pour mieux vérifier notre embrigadement en leurs hiérarchie dites divines. Car déjà la compagnie s’embarque vers la place et le poète ne peut que gracieusement les accompagnés en disant :


« Allons-y, je suis curieux de savoir ce que ce vieux tyran politicien aux six quartiers trois quarts un carat a à nous dire. Et de toute façon sache, que jamais je ne composerai de chanson sur un si mauvais sujet que l’intendant du gondor. »


La dernière phrase s’adressant au Numénorien ce qui ne l’empêcha pas de fredonner dans la rue en de nombreuse improvisation et expérimentation vocale:

« N’avez-vous donc jamais vue,
Cet être plus attentif aux morts passés,
Qu’a sa propre chair et qu’a son peuple,
Car il n’y a chez lui point de cœur,
Mais uniquement la vie d’ambition,
Car d’intrigue et de ruse est son art ,
Qui si souvent à tromper le renard,
Donc même le serpent se méfie du fiel,
Cet être ingrat au visage de marbre,
Qui vit son fils périr sans une larme,
Ne cherchez plus l’homme machine,
Car il en est la plus parfait incarnation,
Plus noble que toutes l’aristocratie et les numénoriens,
et plus courtisant que la plus roué des putains des docs,

Ainsi est-ce noble seigneur aux armes fielleuses immaculées,
Ainsi est-ce noble seigneur aux armes fielleuses immaculées,
Ainsi est-ce noble seigneur aux armes fielleuses immaculées. »


(HRP: -> Suite Discours de l'intendant)
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Evan

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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyDim 2 Aoû 2009 - 16:16

En ouvrant la porte de l'auberge, j'entendais déjà une troupe de troubadour.
*Ils n'ont pas besoin de mes services ici*, je soupirais, cela faisait plusieurs jours que je n'avais pas trouver un public et ma bourse commençais à se vider. En regardant dedans, je vis que je pouvais encore me permettre de prendre une bière et une chambre, mais si dans la journée je ne trouvais rien ni personne, je serais devenu mendiant.

Je me décidais enfin à entrer, il y avait très peu de monde dans l'auberge, et en effet un petit groupe de troubadours tenait en haleine les quelques clients entassés devant l'estrade où jouaient les musiciens. Je m'approchais du comptoir.

Bonjour mon brave, pouvez vous me servir une pinte et me donner une chambre pour la nuit?

Il me tendit une pinte fraîche et une clef, puis après un petit palabre pour savoir si je pourrai ou non le payer au petit matin, je me décidai à lui donner ce qu'il me demandait. J'eu un petit pincement au coeur quand je vis mes dernières économies s'envoler.
Puis je me mis à une table loin des gens, regardant les troubadours et tapant dans les mains, mais le coeur n'y était pas. Leur chanson ressemblait étrangement à une de celle qu'avaient jouée les troubadours lors de ma dernière fête de la moisson en temps que baron.
Voyant que la nuit commençais à tomber et ayant beaucoup voyager pour arriver dans la citée, je décidais d'aller me coucher.
*Il faut que je parle à cet aubergiste*
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Tinwen
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyMar 4 Aoû 2009 - 19:02

La jeune Tinwen rentra d'un pas titubant dans l'auberge qui était pleine de monde .
*Cette marche était épuisante j'espère pouvoir manger un peu et dormir je n'ai plus de provisions et mes pieds me font mal*
Elle s'approcha de l'aubergiste et lui demanda une chambre et un repas à Patrocle l'aubergiste.Celui ci accepta finalement avec pour condition le fait que Tinwen guérisse les tous ses clients gratuitement.

{hrp: j'ai édité puisque finalement ça n'allait pas avec la suite désolée pour la longueur}


Dernière édition par Tinwen le Sam 8 Aoû 2009 - 17:52, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyMer 5 Aoû 2009 - 21:17

[MJ on]

Patrocle, l'aubergiste courrait dans tous les sens. Ce soir là, l'auberge était pleine. Toutes les tables étaient occupées et le bonhomme bedonnant arborait un sourire satisfait. Cela faisait longtemps que son commerce n'était pas allé de si bon train.

Beaucoup d'étrangers étaient venus à Minas Tirith, et ils constituaient la majorité de sa clientèle. La disparition du roi Elessar et la prise de pouvoir du grand Intendant Denethor intriguait beaucoup les voisins du Gondor.

L'atmosphère de l'endroit était joyeuse et les conversations animés. D'un bout à l'autre de la salle, on pouvait entendre presque toutes les langues parlées sur toute la Terre du Milieu, excepté le Noir Parlé de Mordor.

Voyant arriver successivement un homme grand et fin portant un luth en bandoulière, suivi de près par une jeune fille blonde et mince vêtue de noir, il soupira. Où allait-il bien pouvoir les caser ?

-Bienvenue, bienvenue, dit-il tout de même en marchant vers l'homme. Mais je crains qu'il me faille repousser les murs de cette modeste auberge si je veux vous accueillir.

-Il nous reste une table dans la remise patron, fit l'un des serveurs en passant rapidement avec ses commandes sur un plateau vacillant. Nous pourrions la ramener ici, il reste un peu de place non loin des cuisines.

-Mais oui, tu as raison Anglin ! s'exclama Patrocle. Comment ai-je pu l'oublier. Attendez moi juste deux minutes, je vais vous installer une table dans le coin là-bas. Si vous n'êtes pas dérangés par l'odeur venant des cuisines.

Sur ces mots, l'homme se dirigea dans le fond de la salle et disparu pendant un instant derrière une porte. Il en ressortit bientôt transportant une petite table ronde qu'il déposa dans le seul endroit encore libre de la salle. Il se retourna ensuite vers ses nouveaux clients avec un sourire ravis.

-Je vous amène une chaise immédiatement, fit-il. Anglin, ajouta-t-il en criant à l'adresse du serveur, amène une pinte pour ce troubadour !

Et il disparu une nouvelle fois, se dirigeant vers les cuisines. Il revint rapidement en trainant une chaise en bois qu'il disposa près de la table. Il fouilla dans ses poches et tendit une clé à Evan en échange de ses quelques pièces.

-Ma dernière chambre libre, vous avez de la chance.

Puis, il se dirigea vers la jeune fille blonde avec qui il entama une discussion qu'il redoutait houleuse. En effet, elle n'avait apparemment pas de quoi payer. Se sentant d'humeur joyeuse, il accepta de la servir. En effet, il n'était pas certain qu'une guérisseuse puisse lui attirer plus de clients mais de toute manière, il avait d'ors et déjà rentabilisé sa soirée. Un soupçon de générosité n'avait jamais tué personne. Et puis Tinwen lui plaisait beaucoup. En réalité, elle lui rappelait sa propre fille. Il lui adressa un sourire paternel avant d'ajouter :

-Par contre, je n'ai plus beaucoup de place. En réalité, la seule solution que je puis vous proposer est de vous asseoir à la même table que ce ménestrel que je viens d'installer. Je vais vous chercher une chaise tout de suite. Nous verrons plus tard pour la chambre, je devrais trouver une solution. Allez-y, passez votre commande auprès d'Anglin.

Le sympathique gros bonhomme lui adressa un dernier sourire avant de retourner auprès de ses nombreux autres clients.

[MJ off]



(hrp : pas de soucis Tinwen, pour un premier RP je trouve ça bon Wink
je me suis juste permis de changer un peu la fin de ton RP, au revoir la petite table tranquille j'ai besoin de rapprocher les gens)
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Tinwen
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptySam 8 Aoû 2009 - 18:14

Tinwen s'installa timidement a la petite table et demanda une salade ainsi que de l'eau. Elle regarda autour d'elle et vit une foule de gens, elle écouta et entendit dans langues qu'elle ne connaissait pas. Tinwen continua d'écouter avec curiosité avant de se rappeler qu'elle avait un voisin de table. Elle lui parla un peu puis celui-ci lui dit qu'il allait se coucher. Elle continua longtemps d'écouter les récits des autres personnes et à observer les différents humains.
Puis elle finit par se dire qu'il lui faudrait de l'or car elle avait compris que cet aubergiste avait été généreux mais que d'autres personnes ne le seraient pas autant. Tinwen se leva pour aller demander a l'aubergiste comment elle pourrait gagner de l'or quand elle se fit aborder par un homme apparemment ivre qui semblait être un causeur de trouble de premier ordre .
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptySam 8 Aoû 2009 - 23:47

N'arrivant pas à m'endormir, et voyant que l'auberge était toujours autant animée,je décidais de descendre. Je laissais mon luth derrière moi. Arrivé en bas de l'escalier, je vis que la jeune demoiselle qui était à côté de moi tout à l'heure était embété par un de ces ivrognes qui font des avance à toutes les filles qu'ils voyent. Apparement elle avait résisté et il l'attrapa par le bras et commençais à ce diriger vers la porte de la taverne.
Voyant que personne ne réagissait, je me dirigeais vers l'homme lui tapota l'épaule, et lorsqu'il se retourna lui mis mon épée sous la gorge en lui ordonnant de lacher la jeune femme. Pris de panique et réalisant ce qu'il avait fait, il s'enfuit.
Un murmure d'approbation s'éleva alors dans la salle.
Je me tourna alors vers Tinwen et lui dit:

-Il me semble que vous n'avez toujours pas de chambre, vous pouvez prendre la mienne, j'ai l'habitude de dormir dehors.
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyDim 9 Aoû 2009 - 0:06

Tinwen était choquée mais elle refusa cependant de prendre la chambre de cet homme finalement .Ils se mirent finalement d'accord pour aller demander a Patrocle l'aubergiste de rajouter un lit si il voulait bien rajouter un lit dans la chambre.

- J'ai peut être un matelas mais ce ne sera pas très confortable je préfèrerais éviter de donner d'aussi mauvaises installations a mes clients ...

Après avoir discuté longuement avec l'aubergiste (et que ce dernier ai accepté de leur laisser le matelas en s'excusant de la mauvaise qualité du matelas ) ils finirent par remonter dans la chambre. Une discussion qui s'annonçait agitée s'engagea car chacun voulait céder le lit a l'autre.
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyDim 9 Aoû 2009 - 0:35

Après une discussion assez houleuse, j'eu enfin réussi à convaincre Tinwen de prendre le lit, et comme l'aubergiste l'avait dit, le matelas n'était pas vraiment confortable...
Nous nous endormir plutôt rapidement après avoir parlé quelques minutes de nos origines et de ce que nous comptions faire par la suite.
Lorsque le matin arriva, je fus surpris de voire que Tinwen était déjà levée et prête pour l'aventure, alors que moi même j'avais du mal à ouvrir les yeux.
Nous descendîmes prendre notre petit déjeuner, il n'y avait plus que nous dans la grande salle, apparemment les autres clients n'étaient pas levés.
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyDim 9 Aoû 2009 - 1:23

Tinwen se réveilla a l'heure habituelle et constata avec stupéfaction qu'Evan dormait encore. Elle réfléchit puis le manque d'activité de l'auberge et le peu de bruit venant de l'extérieur lui fit réaliser que les habitants de la citée n'avaient pas forcement les mêmes habitudes qu'elle.
Depuis toute petite elle avait été habituée à se lever peu avant le soleil ou peu après suivant les saisons afin de profiter des bienfaits de la rosée. Elle se leva donc sans bruits sa changea rapidement, elle attendrait que son compagnon soit réveille pour prendre un petit bain. Tinwen démêla ses cheveux puis retourna dans la chambre à attendre le réveil d'Evan. Celui ci se mit alors a parler dans son sommeil.

- mon frère... Non... Pourquoi fais tu cela...


Bien que consciente d'être indiscrète Tinwen écouta car Evan s'était emporte quand elle lui avait demande d'où il venait et si il avait une famille. Le menestrel grogna puis se retourna sur le matelas puis il reparla.

- C'est mon frère qui avait un arc pour la chasse.

Cela n'avait aucun sens

- J'ai juste... mon épée


Elle ne comprenais qu'une partie de ses mots.

- Non. Il n'a pas... L'épaule... L'épée... une flèche...

Déroutée Tinwen essayait de comprendre

- Je ne sais pas... Il m'a tire une flèche... NOOOOOON...

C'était étrange.

- Je me suis défendu avec l'épée... je m'en veux c'était mon frère...

Tinwen réfléchit puis finit pas déduire que le jeune homme avait un frère. Que ce frère l'avait attaque avec un arc et qu'Evan c'était défendu a l'aide de son épée. Elle décida qu'elle lui poserai des questions plus tard si elle restait avec lui puis continua d'attendre.
Le ménestrel finit par se réveiller à demi et ils descendirent déjeuner. En voyant les courbatures d'Evan la jeune fille s'en voulut.
*Je vais peut être lui faire un massage avec quelques plantes pour rafraichir son corps ça devrait le soulager. Mince comment vais-je faire pour le déjeuner ? Je vais peut être devoir sortir de la citée chercher de quoi manger. Je ne veux pas abuser de la générosité de Patrocle ni de la gentillesse d'Evan...*
C'est donc perdue dans ses pensées que Tinwen descendit.


Edit Dolan : Désolé, j'ai pas eu beaucoup de temps pour poster ces derniers jours, je poste ce soir.

Au fait, hésitez pas à faire des posts plus longs, à bien décrire vos actions, prenez le temps, la soirée aurait pu être plus longue, vous auriez pu discuter, vous présenter vraiment... Ce serait bien plus intéressant ainsi, croyez moi.
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyLun 10 Aoû 2009 - 18:11

[MJ on]

Lorsque Tinwen décida d'aller dormir, Patrocle fut heureux, bien que suspicieux, de voir que le ménestrel Evan lui proposa de partager sa chambre. Il indiqua immédiatement qu'il avait un matelas qui devrait convenir au jeune homme pendant que sa petite protégée prendrait le lit. Bien sûr, comme rien ne pouvait être facile, les deux jeunes gens discutèrent longuement avant que Tinwen ne se décide à garder le lit pendant qu'Evan dormirait sur le matelas.

Quand tous les clients eurent enfin décidé de regagner leurs pénates, le vieux Patrocle avait les paupières qui tombait sur ces yeux. Cette soirée avait été exténuante. Et il fallait maintenant qu'il fasse le ménage. Mais quand il posa ses yeux sur la caisse bien remplie, cela lui mit du baume au cœur et lui donna assez de courage pour terminer sa journée.
Quand il put finalement rejoindre son lit et sa femme, cette dernière dormait déjà depuis bien longtemps, comme tous les soirs, ce qui ne cessait de l'étonner. En effet, leur chambre était situé à l'arrière de la bâtisse, non loin de la grande et bruyante salle. Patrocle poussa un soupir de contentement en se couchant et s'endormit presque instantanément.

Au petit matin, il se réveilla avec le chant du coq. Il grommela quelque chose d'incompréhensible, tout en imaginant une manière particulièrement horrible de se débarrasser du bruyant volatile. Ceci fait, il s'assit pesamment sur le bord du lit, enfila ses patins et glissa lentement et silencieusement jusqu'à la porte. Il ne voulait pas réveiller sa femme qui dormait encore. C'était elle, bien entendu, qui insistait pour qu'il porte des patins aux pieds afin de ne pas rayer le plancher avec ses lourds sabots. Elle avait essayé d'imposer le port des patins dans la grande salle de l'auberge, mais Patrocle l'en avait dissuadé. A cette pensée, le gros homme émit un gloussement. Il imaginait très mal certains de ses clients les plus réguliers affublés de patins. Le sourire au lèvre, il s'habilla puis se dirigea vers la grande salle pour la préparer à la nouvelle journée qui s'annonçait, et pour prendre son petit déjeuner. Il aimait beaucoup le calme qui régnait dans la salle à cette heure là. Il sortit donc des placards tout ce dont il avait besoin pendant que son lait chauffait sur le feu. Puis, s'installant à une table, il se servit abondamment de pain, de fruits et de charcuterie et commença à manger. Les premiers clients ne devraient pas se lever avant encore une bonne heure. Mais soudain, il entendit du bruit dans son dos. Il se retourna brusquement, la bouche encore pleine.

*Bon sang*, pensait-il,*il fallait qu'un lève-tôt vienne me déranger !*

Mais quand il vit qu'il s'agissait de la jeune Tinwen et du ménestrel, il se radoucit.

-Bien le bonjour mademoiselle, messire, fit-il d'une voix encore ensommeillée. Avez-vous bien dormis ?

Asseyez-vous avec moi, je vous en prie. Cela fait longtemps que je n'ai pas pris mon petit déjeuner accompagné. Alors, dites-moi, qu'êtes-vous venu chercher à Minas Tirith ? Vous savez que l'Intendant Denethor a pris le pouvoir depuis la disparition d'Elessar ? Une sacrée histoire cela aussi. Un beau jour, il est tout simplement partit, dit-on. Plus aucune trace. En tout les cas, cela anime la Cité, enfin vous avez pu le voir hier, n'est-ce pas ? Tenez d'ailleurs, je suis désolé pour la qualité du matelas. Mais comment aurais-je pu laisser cette jeune demoiselle dormir dehors ? J'espère que vous ne vous êtes pas trop gênés.


Patrocle, était un vrai moulin à paroles. Dès qu'il avait commencé à parler, il était très difficile de l'arrêter. Mais c'était un bonhomme sympathique et à la bonne humeur communicative.

[MJ off]
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyLun 10 Aoû 2009 - 20:58

Tinwen écouta Patrocle étonnée qu'un homme encore à moitie endormi soit a la fois aussi bavard et de bonne humeur. Tandis que l'aubergiste continuait de bavarder et que le ménestrel encore un peu endormi mangeait en écoutant la jeune fille observa la grande salle désormais vide. La salle était grand et relativement claire. Le sol était couvert d'un joli parquet clair rayé par endroit. De grandes, moyennes et petites tables étaient disposées dans la salle.

Après un bon petit déjeuner durant lequel Patrocle avala une quantité d'aliments énorme ils débarrassèrent la table. Comme les premiers client
commençaient a s'agiter dans leurs chambres Tinwen décida d'aller rapidement explorer la citée avant que celle-ci ne soit envahie par les badauds. Elle se dirigea donc vers la porte d'un pas léger mais trouva le moyen de trébucher. En se relevant elle avisa un tas de tissus sale posé sur la chaise qu'avait occupé Evan.

Curieuse elle l'attrapa, c'était une vieille sacoche usée et elle était sure que celle-ci n'était pas dans la salle quand ils avaient déjeuné. Elle l'ouvrit et y trouva une lettre cachetée de noir et une dague à l'aspect meurtrier dont les tranchants étaient affreusement aiguisés. Sur l'enveloppe trois mots étaient inscrits

"Pour Evan Hardor"

Tinwen etait en train de faire tourner la dague dans sa main pour l'observer quand elle entendit une voix dans son dos.

- Eh mademoiselle ? On vous a jamais dit de pas jouer avec une arme mais enfin !!! C'est dangereux vous pourriez vous blesser. Allons donnez moi ça qu'est ce que c'est ?

Patrocle observa l'arme tandis que Tinwen lui racontait ou elle l'avait trouve. A ce moment là Evan ressortit de la cuisine.

{hrp : après tout le frère d'Evan avait monté un complot il devait avoir des complices ^^ )
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyLun 10 Aoû 2009 - 23:43

En revenant de la cuisine où je venait de laver et ranger mon bol, je fus surpris que la discussion ce soit arrêtée, et je vis que Tinwen tenait une dague qu'elle faisait tourner dans sa main. En me rapprochant, elle me tendit la dague et une mystérieuse lettre qui m'était adressée. Elle me dit qu'elle les avait trouvés dans un sac qui était apparu durant mon absence.

Après avoir parcourru la lettre, je ne pus réprimer un excès de colère et je frappai du poing sur la table. La douleur me fit rapidement reprendre mes esprits et je tendis la lettre à Tinwen.

"Enfin nous te retrouvons Evan, cela fait longtemps que tu a fui tes responsabilité...
Aussi je me sent obliger de te dire comment je t'ai retrouvé, je me suis intéressé à la fuite d'Elessar, et de nombreuses personnes t'on aperçu chez Patrocle. N'ai crainte je ne suis pas venu dans l'auberge pour te tuer, ce ne serait pas très judicieux en ce moment. Je suis seulement venu de donner un avertissement pour avoir trahi ton propre sang...

Nous nous reverrons sous peu.


Tinwen me regarda terrifiée. Je n'était plus en sécurité à Minas Tirith. Et après ce qu'elle venait de lire, je me senti obligé de lui raconter mon histoire.

-Je n'ai pas toujours été ménestrel, il y a quelque années j'étais le baron d'une petite contrée au sud de Minas Tirith. Je pensais que tout allait bien, mais mon frère a monté un complot contre moi et a essayé de me tuer lors d'une partie de chasse. Je lui montra ma cicatrice à l'épaule.
-J'ai tué mon frère et depuis je suis en exil. J'ai toujours espéré que les membres du complots auraitent été découragé, mais apparemment il y a des irréductibles...
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MessageSujet: Re: Auberge 'chez Patrocle'   Auberge 'chez Patrocle' - Page 3 EmptyMar 11 Aoû 2009 - 0:52

Tinwen observa Evan longuement puis réagit. Logiquement si quelqu'un était entre il aurait été vu par Patrocle étant donne que ce dernier venait de finir de balayer devant son auberge. Donc l'auteur de cette lettre (ou le coursier qui l'avait déposée ) était forcément un client sinon cela voulait dire que c'était Patrocle lui même qui avait laissé entré le porteur du paquet voire même qui l'avait déposé. Elle regarda Patrocle et en voyant l'expression choquée de celui ci la jeune fille ne put se résoudre a le soupçonner. Après tout l'auberge était remplie de clients la preuve toutes les chambres étaient occupées .

Elle observa Evan ouvrit la bouche pour parler mais à cet instant quelques clients entrèrent dans la grande salle pour commander un déjeuner. Le ménestrel dissimula la lettre et la dague tandis que l'aubergiste allait prendre les commandes des habitués qui s'installèrent ensemble a l'une des plus grandes tables ou ils furent bientôt rejoints par d'autres personnes.

Tinwen décida alors de monter dans la chambre pour y réfléchir et s'entretenir avec Evan. Elle adressa un signe au jeune homme et ils se rendirent dans la chambre. Ils étaient d'accord sur le fait qu'il ne pouvait rester à minas tirith.Il devait fuir. Tinwen voulait le suivre, elle rechercherait l'homme qu'elle aimait plus tard. Sa propre vie était peut être en danger et elle était attachée à Evan.

Souvent quand elle était plus jeune elle avait voulu avoir un frère, pas un petit frère un grand frère fort qui la protégerait. Pour elle Evan était en quelque sorte un grand frère qu'elle ne connaissait pas encore beaucoup. Elle se décida a lui parler pour le convaincre qu'elle devait l'accompagner. Il faudrait aussi choisir ou ils iraient si Tinwen était autorisée à l'accompagner.

Elle aurait aime aller à Edoras pour voir le Rohan. Pour elle le Gondor n'était pas sur et il suffirait d'orienter Patrocle sur une fausse piste. Elle pensait lui dire (à condition qu'Evan accepte son plan) qu'ils feraient route ensemble jusqu'en Ithilien.

Elle ferma soigneusement la porte de la chambre puis se retourna pour faire face à Evan afin de le convaincre qu'elle devait partir avec lui et lui expliquer son plan.

[hrp : bon ben moi je vais me coucher parce que faire du rp en ayant sommeil c'est pas top I don\'t want that }
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Auberge 'chez Patrocle'
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