Chroniques d'Arda
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tilou hi
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MessageSujet: épuisser   épuisser EmptyMer 4 Oct 2006 - 15:52

Tilou se trouver a terre en plein milieu de la forêt, elle avait parcouru un très long parcours depuis la mort de c'est proche, tuer par des gobelins. Ne sachant où aller elle avait couru au hasard des chemin, au hasard des arbre jusqu'a tomber as terre complètement épuisé, sans eau ni nourritures elle s'avait qu'elle ne tiendrait pas le journée mais elle sent fiché, elle voulais juste partirent loin, très loin ou mourir le plus loin possible des tombes qu'elle avait creusé. Le soleil filtrait par les feuille des arbre encore vert lui caressait le visage, elle respirait as plein poumon et sa jambe saignait abondamment, pour elle sent était fini de la vie, plus rien ne pourrait la sauvée...sauf bien sur si quelqu'un passé miraculeusement as coté d'elle, se qui était peu probable vu la taille de la forêt.
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MessageSujet: Re: épuisser   épuisser EmptySam 7 Oct 2006 - 14:40

Orsk, après sa désastreuse rencontre avec Tyllius, Gandril et Cathielle, les noldors, s'était enfuit au plus profond de la forêt de Dorthonion. Puis, se sentant encore trop proche des maléfices de Melkor pour être en sécurité, il avait pris la décision de descendre dans le sud, au risque de rencontrer d'autres elfes ou des humains qui l'auraient sans doute attaqué sans autre forme de procès. Car jamais dans leur esprit n'était venue l'idée qu'un orc put échapper un jour au terrible joug de Melkor. Pourtant, c'était bien le cas de Orsk, dans une certaine mesure.
Il avait donc traversé les mortelles pente d'Ered Gorgoroth avant de se retrouver en plein coeur du territoire des ennemis de son ancien maître. Il voyageait de nuit par sécurité, mais aussi par plaisir. Le soleil lui brulait la peau s'il s'y exposait trop longtemps alors que l'obscurité etla paleur de la lune était comme un baume sur ses cicatrices.
La nuit en était à son milieu lorsque l'orc pénétra dans la forêt de Brethil. Rohor, le warg grogna dès qu'il fut sous le couvert des arbres.

-Oui, je sais, fit Orsk. L'odeur des hommes. Tu as raison, Rohor, ils puent vraiment. Mais nous n'avons pas vraiment le choix...

Lui même avait un odorat fort développé et il décela une faible odeur humaine non loin de lui. Il encocha une flèche à son arc et s'approcha prudemment. Il distinguait vaguement une forme allongée contre un arbre. Peut-être dormait-il. Cet imprudent était à la merci de tous les voleurs. Orsk continua à s'approcher doucement afin de voir si cet homme possédait quelque chose d'intéressant à dérober.
Quand il fut assez proche pour distinguer mieux la forme allongée, il comprit que l'individu était blessé. A un moment, un rayon de lune illumina le visage du blessé. Orsk retint une exclamation. C'était une femme. Elle semblait avoir perdu connaissance. Mais elle ne semblait rien posseder de précieux. L'orc allait faire demi-tour, mais quelquechose le lui interdisait. Il ne savait pas quoi, mais il ne pouvait pas laisser cette femme ainsi, à une mort certaine. Il descendit de sa monture, rangea son arc et remisa sa flèche dans son carquois. Il s'approcha de la blessée et l'examina. Sa jambe avait reçu une sale blessure. Orsk prit sa gourde et versa de l'eau sur la blessure, nettoyant la plaie. La femme frémit, mais Orsk lui asséna un coup sur la tempe et elle retomba dans l'inconscience. Pas question d'être dérangé pendant ce travail. L'orc sortit ensuite de son sac un bandage plus ou moins propre, l'enduisit d'une substance qu'il gardait dans un petit pot de fer et en entoura la blessure de la jeune femme. Puis il se leva. C'était tout ce qu'il pouvait faire pour l'instant.
Il retourna vers Rohor qui grognait et bavait. Il en accrocha les rennes à un arbre tout en murmurant.

-Je sais que tune comprend pas cela, Rohor. Moi non plus, en vérité. On verra bien où cela me mène... Nous n'avons plus qu'à attendre qu'elle revienne à elle. Si jamais cela arrive.
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Handir
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MessageSujet: Re: épuisser   épuisser EmptyDim 8 Oct 2006 - 15:32

La gloire passée des Haladins avaient disparut et la fierté de leur patrie tout autant. Peuple réduit et divisé en haillon, ils erraient sans but au milieu de leur forêt, ou tout du moins de ce qu'il pouvait en rester. Les anciens Gués étaient aujourd'hui à l'abandon et tout ce qui fut la beauté de la forêt de Bréthil en était réduit à des ruines de roc. Handir, lui, errait seul.. vêtu d'un manteau à capuchon verdâtre. Il se faufilait à une vitesse déconcertante entre les arbres et reliaient ainsi chaque point de la forêt pour y trouver des proies à son courage. Si son peuple avait fuit et se cachait désormais des orcs, lui n'avait oublié la force passée qui le caractérisait. Dans sa tête, résonnait encore les banquets qui illuminaient de mille et un éclats les arbres resplendissant d'Amon Obel. Dans sa tête, résonnait encore et toujours les rires et les plaisanteries de ses pères et cousins, qui autour d'un bon festin, se régalaient de vivre dans un si beau lieu. Où était donc passé tout ce bonheur ? Les Orcs avaient-ils terrassés le moral des Haladins en plus de leurs vies ? Autant de questions qui ne semblaient trouver de réponses dans l'esprit d'Handir.

La main toujours sur le pommeau de son épée, l'homme accourait silencieusement en direction des cris qui venaient de fendre l'air de la forêt. Une odeur nauséabond semblait la parcourir désormais.. une odeur qu'il connaissait bien pour les avoir maintes fois combattu.. l'odeur de ces horribles Orcs. Arrivé sur les lieux, Handir resta silencieusement tapis dans l'obscurité créer par le richissime feuillage des arbres et observa avec attention les traits d'un orc à peine plus répugnant que ne l'était sa monture. Comment osait-il souiller ces terres de ses pas ? Tirant progressivement l'épée de son fourreau, Handir se stoppa net en apercevant cet Orc administrer des soins à une jeune femme affalée contre un arbre. Impossible.. pensa-t-il, comme s'il était sous le joug d'une quelconque illusion. Fronçant les sourcils, il changea subtilement de position et se plaça à quelques mètres seulement derrière le warg qui commençait à s'agiter en ressentant sa présence. Il n'avait plus le choix, aussi délicate était la situation, il ne pouvait laisser un Orc sur sa terre natale.

- Depuis quand l'ignominie des Orcs les poussent à s'aventurer en ces lieux ? Demanda-t-il à l'Orc, après être sortit de l'ombre, son épée miroitante de lumière à la main.

S'approchant délicatement de ce qu'il considérait comme une bête de chair et de sang, Handir pointa son épée en direction de l'Orc et ajouta:

- Les fouets de Morgoth seraient-ils si douloureux que tu en aurais perdu ta route ? Si tel en est le cas, va-t-en et je te laisserais la vie sauve pour les soins que tu as administré à cette femme.. reste.. et je ne garantirais plus rien de toi et de ta monture.
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MessageSujet: Re: épuisser   épuisser EmptyDim 8 Oct 2006 - 16:00

Orsk sentit soudain Rohor s'agiter. Il tira fermement sur les rennes pour l'empêcher de se ruer vers l'ombre qui approchait de sous les arbres. Un homme apparut bientôt. L'orc le reconnu immédiatement. Il avait lui aussi participé à la bataille de Nirnaeth Arnoediad et il avait entrevu le seigneur des Haladins. Il se souvint de ce jour où il avait laissé libre cours à sa brutalité et à sa cruauté. Cela l'avait rempli d'une satisfaction immense. Après la victoire il s'était abreuvé du sang des elfes et des humains morts. Mais depuis, sa pensée avait beaucoup évolué. Et s'il lui arrivait de céder à la violence et à la cruauté, c'était de manière calculée, et non irraisonnée.
Dans le moment présent, Orsk fut saisi de peur. Il n'avait pas vu Handir se battre plus d'une seconde, mais le seul fait qu'il ai survécu à la bataille le rendait redoutable. Son instinct lui disait d'accepter le marché de l'homme, mais il ne put s'empêcher de répondre autre chose :

-Les humains ne comprennent donc vraiment rien ! lacha-t-il d'un ton sec. Ils s'approprient des territoires afin de mieux pouvoir tuer ceux qui violent leurs soit disant frontières. Mais a-t-on besoin d'une grande intelligence pour savoir qu'un orc seul ne représente une menace pour aucun pays ? Il y a longtemps que les fouets de Melkor ne m'atteignent plus. Tu ne devrais d'ailleurs pas parler de ce que tu ne connais pas, seigneur des Haladins. J'ai fui Angband. Désormais je ne vis que pour moi même et pour Rohor. Je ne cherche qu'un endroit où m'établir tranquillement. Et cet endroit en vaut bien un autre. Je ne le quitterais pas de ma propre volonté.

Orsk fixa Handir du regard, et mit sa lance en position de combat. Il laissa un peu de mou aux rennes de Rohor qui grognait et bavait de fureur devant l'homme. Néammoins, l'orc tenait fermement les rennes dans sa main.

-De plus, cette jeune femme blessée est sous ma protection. Je ne la laisserais pas entre vos mains.

Orsk ne savait pas pourquoi il disait cela, mais il était trop tard, ces mots lui avaient échappé.
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MessageSujet: Re: épuisser   épuisser EmptyDim 8 Oct 2006 - 16:46

Handir tenait toujours sa lame fermement en direction de cet intrus tout en gardant son regard fermé au plus profond du sien. S'il était de nature qu'un Orc était vil et stupide, celui-ci se distinguait par son franc parlé et la véracité tout du moins apparantes, de ses paroles. Surpris mais toujours sur ses gardes, Handir fronça encore un peu plus ses sourcils et rétorqua:

- Mais cela justifie peut-être votre droit, à vous autres Orcs, de tuer tout ce qui se dresse sur votre chemin n'est ce pas ? Lui demanda-t-il sans réelement attendre de réponses de sa part. Aussi réduit sois le nombre de votre espèce, vous demeurez dangeureux par nature. Je vous ai vut décimmer les miens sans autre pitié que celle que peut véhiculer vos lances. Cette forêt compte 10.000 hommes éparpiller sur toute sa surface.. aucun d'eux n'aura la bonté d'épargner ta misérable vie comme je le fais en cet instant. Suis la route du Sud et quitte cette forêt pendant qu'il en est encore temps. Si cette femme est sous ta protection alors prend là avec toi et chevauche aussi loin que tu le peux.. et quand elle se réveillera peut-être comprendras-tu qu'aussi humain était ton acte à son égard, elle ne verra en toi que le reflet que ceux de ta race ont inscrit dans son pauvre coeur de femme.

Sur ces dires, Handir rangea son épée dans le fourreau qu'il tenait à la taille, en guise de sa bonne foi. Il ôta ensuite son capuchon et révèla la tristesse de ses traits à son interlocuteur, avant de détourner son regard vers la femme encore inconsciente. Pourquoi tant de haine en ce monde ? Pourquoi tant de morts et tant d'immondices proférées au nom du pouvoir. Les Haladins n'avaient jamais eu cette volonté propre à tant d'Homme en ce monde, alors pourquoi avait-ils été déssimé ? Relevant son regard émeraude vers l'Orc, Handir soupira une dernière fois et lui fit signe de partir.

- Seul la mort t'attend ici.. fuie..
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MessageSujet: Re: épuisser   épuisser EmptyDim 8 Oct 2006 - 18:16

En entendant les paroles de Handir, Orsk comprit qu'il avait raison. Il pourrait faire tout le bien dont il était capable, jamais il ne serait considéré comme s'il avait été un homme, un elfe, ou même un nain. Il se rendit compte qu'il aurait préféré en être. A cette pensée, il fut empli d'un grand désarois. Il aurait pleuré s'il en avait été capable. Mais le visage des orcs n'étant pas fait pour exprimer de telles émotions, cela se traduisit par une grimace de dégoût et il dit d'un ton sarcastique.

-Tu me demandes d'emmener cette femme. Tu as de la pitié pour moi, mais aucune pour cette femme. La laisser seule avec un orc, c'est la condamner à mourrir. C'est ce que tu penses. C'est ce que tu as appris. De plus, je ne crois pas qu'elle survivra, de toute façon. Elle a été blessée par une lame gobeline. Ces vermines enduisent leurs armes de poison. Pourquoi m'encombrer d'un cadavre si je dois partir ?

L'orc grimpa sur sa monture et toisa Handir de haut en bas et dit :

-Si je suis voué à être haï de tous, n'oubliez jamais que vous, humains, êtes voués à mourrir. Votre race s'éteindra bien avant la mienne. Car la haine ne meure jamais. Vous mourrez, Handir. Et j'espère que ce sera de la main d'un orc !

Les paroles de l'orc étaient amères à cause de son désespoir. Il ne pouvais pas retourner en Angband (et il n'en avait aucune envie) et dans le reste des Terres du Milieu, il était haï de tous et voué à la mort.
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MessageSujet: Re: épuisser   épuisser EmptyDim 8 Oct 2006 - 19:56

Handir écouta attentivement les paroles de son interlocuteur et ne put que sentir un pincement au coeur, qui ne ressemblait à rien de ce qu'il avait put ressentir jusque là. Il avait presque de la compassion pour cet Orc. Mais comment une telle compassion pouvait-elle exister alors que lui et les siens avaient détruit son peuple ? Abaissant son regard pour mieux réfléchir, l'homme entrouvrit légèrement ses lèvres violacées et ajouta aux dires de l'Orc:

- J'ai appris ce qu'on a bien voulu m'enseigné mais j'ai également aperçut ce qu'on m'avait appris. Sur la plaine d'Anfauglith, le sang des miens a coulé et c'est de ce sang dont les tiens se sont imbibés. Si tu es le plus étrange des Orcs que j'ai eu à voir, par la once d'humanité que tu dissimules derrière tes agissements, tu es également le seul Orc qui aura croisé mon regard et qui n'aura pas trouvé la mort.

L'homme déchu par son destin observa l'Orc remonter sur sa monture et ne se retint pas de le regarder fixement. Son choix était le plus noble, s'il voulait survivre et un jour peut-être pouvoir être accepté de quelqu'un. Ce jour n'avait pas encore sonné mais de ses mots il avait marqué l'esprit d'un homme et en ça il pouvait déjà se sentir fière.

- La gloire des Hommes a toujours été lié au scintillement de leur vie et à l'étincelle qui les plonge dans le trépas. Sache que la seule main qui m'y plongeras sera celle du temps. A présent, le temps nous sépare mais j'espère qu'un jour je retrouverais celui qui fut le plus intelligent des Orcs sur un champ de bataille. Que la route de lumière te conduise là où tu trouveras ton bonheur..

Sur ces quelques mots, Handir s'approcha de la jeune femme encore inconsciante et regarda la blessure fraichement nettoyée par l'Orc. Le poison avait terminé par s'imbiber si profondément dans la plaie, qu'elle en avait prit une teinte noirâtre. Il fallait trouvé un moyen d'arrêter la propagation du poison. Aussi, Handir sortit un mouchoir de lin de sa besace et l'enfonça délicatement dans la plaie de la jeune femme en espèrant pouvoir la tenir aussi longtemps que possible en vie. Il la prit ensuite sur ses bras et se tourna une dernière fois vers l'Orc, avant d'acquiescer du regard, comme pour le saluer et de s'évanouir dans l'obscurité de la forêt en direction de son camp.
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MessageSujet: Re: épuisser   épuisser EmptyDim 8 Oct 2006 - 20:58

Orsk regarda Handir s'occuper de la jeune femme. Il répondit au signe de tête de l'humain avant de le voir disparaître dans les arbres et ne put retenir un soupir quand il fut seul. cet humain avait eu l'air de le comprendre. un peu au moins. Et pourtant, il lui avait intimé de partir.
Se redressant sur l'échine de Rohor, il sortit une petite pyramide de sa poche et la lança en l'air. Il la rattrapa au bout de ses doigts et regarda la face qu'il avait tirée. Un S y était gravé. Orsk haussa les épaules et intima à Rohor de descendre vers le sud. Après tout, cette direction en valait bien une autre.
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