Chroniques d'Arda
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 Xack Alatar, chroniques

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MessageSujet: Xack Alatar, chroniques   Xack Alatar, chroniques EmptyLun 16 Oct 2006 - 21:05

Xack Alatar était comme beaucoup d’hommes, de ceux dont on ne raconte pas l’histoire parce qu’il n’y a rien a raconter. Xack n’a jamais connu ses parents et fut élevé par un vieil homme qui lui enseignât l’écriture, les bonnes manières et les bases du maniements des armes. Enfant, il n’était bon à rien. Il était maladroit, rêveur et pouvait passer des heures à contempler le ciel. Le vieillard ne voyait absolument pas comment cet enfant pourrait devenir quelqu’un plus tard. Hélas, le vieil finit par avoir fait son temps en Terre du Milieu et il quitta Xack, qui avait 15 ans, pour un monde meilleur. Xack voulut tout d’abord rester dans la cabane de son défunt précepteur. Mais n’étant pas capable de vivre de la terre, il finit par rassembler ce qu’il avait et partit .

Il essaya tout d’abord de vendre ses écrits dans différentes villes, tout en vivant d’auberges en auberges. Cela commençait plutôt bien et Xack parvenait à vivre. De mieux en meix d’ailleurs puisqu’il puisait à présent son inspiration des contes que l’on se racontait le soir dans les auberges, quand le temps empêche quiconque de voyager. Et c’est ainsi qu’il vécut jusqu’à ses 24 ans, où il fut amener à rencontrer le roi des Noldors d’Eregion, Amon Uilos. C’était une vie simple, comme tant d’autres en Terre du Milieu. L’avenir prouvera si Xack doit avoir un rôle important dans les événements à venir, s’il a du courage.

Certains demanderont pourquoi raconter la vie de Xack, puisqu’il n’y a rien à raconter. Ce n’est pas la vie de Xack qui nous intéresse pour le moment. Ce sont ses écrits. La seule chose qui distingue Xack des autres, c’est qu’il fait parti de ses rares personnes à avoir écrit les petites histoires des petites gens de ce monde.

En voici donc la première chronique.

Dans un village de l’Arnor, vivaient trois hommes, amis depuis leur plus tendres enfances. Ils avaient le même âge et sortaient du même milieu social: fils de métayer. L’un était grand, l’autre était énergique et le dernier était imposant, de ceux qui obligent les autres à laisser le passage sur la route. Ils vivaient en parfaite harmonie et heureux dans ce village.
Puis ils arrivèrent à un âge où ils durent être mariés. Le premier, le grand n’eut aucun mal à trouver une épouse puisqu’il était amoureux de sa voisine depuis qu’il l’avait vu lors du bal de la fête du printemps quand il avait six ans. Le second, le petit homme très vif rencontra l’amour de sa vie à 21 ans lorsqu’il fit la connaissance de la fille d’un marchand, venu vendre du matériel. Et le dernier, celui qui avait la stature d’un roi, celui dont toutes les filles du villages voulaient comme époux, celui-là, il ne trouva aucune de ses filles assez agréable à ses yeux pour l’aimer toute sa vie. L’une était belle mais ne savait que parler du mauvais temps, l’autre était savante mais laide comme un âne.
Puis vint une riche famille dans le village désireuse de s’y installer. Dans cette famille il y avait une jeune fille ravissante et quand le jeune homme la rencontra à la fête organisée pour leur souhaiter la bienvenue, elle lui plut immédiatement. Il en parla à ses deux amis qui furent heureux que leur ami fut intéressé enfin par une demoiselle. Mais elle était belle et sa beauté en aurait troublé plus d’un. Le jeune homme peinait beaucoup à lui parler sincèrement de ses sentiments. Quant à la jeune fille, elle apreciait beaucoup le jeune homme, mais ne savait pas non plus lui avouer ses sentiments. Le temps passait et voilà qu’un an passa sans qu’aucun sentiment ne fut montré, et la douleur fut dans les deux cœurs. La jeune fille essaya de le rendre jaloux pour que le jeune homme agisse enfin. Hélas, lorsque le jeune homme, si puissant d’apparence la vit dans les bras d’un autre, il sentit qu’il s’effondrait en lui-même.
Lorsque vint la fête du printemps suivante, le jeune homme se sentit si seul parmis les habitants du village et devant ce nouveau couple, qu’il n’en pouvait plus et quitta le village en plein milieu du bal. Il courut jusqu’à ne plus avoir assez de souffle dans la foret. Mais à s’aventurer trop profondément dans la foret on finit par fouler les terres des trolls des bois. Notre jeune homme s’assit épuisé par tant de course. Lui qui était tellement fort, voilà que pour la première fois il avait fuit à cause de son cœur. La lune éclairait ses larmes. Il était si triste et ses sanglots si forts que lorsque le trolls arrivèrent pour le dévorer, il ne chercha même pas à fuir, et voulut se laisser mourir. Les trois trolls arrivèrent rapidement.
Quand les deux amis du jeune homme réussirent à le retrouver, il trouvèrent que les lambeaux de ses vêtements, déchiquetés et tachés de sang.
Cette histoire fut le triste et sinistre résultat de la nature humaine. Les elfes savent exprimer leur sentiment dans un langage magnifique. Les hommes veulent se montrer fort, trop fort pour ce qu’ils sont. Celui qui ne ressent rien n’existe pas. Et ceux qui diront que cette histoire n’est qu’un mauvais conte, sont sûrement ceux pour qui montrer ses sentiments est un acte de faiblesse. Pourtant, je suis sûr que chez ces mêmes personnes, au fond de leur cœur, il y a le regret de ne pas avoir dit à quelqu’un qu’il ou elle l’aimait.

Xack Alatar, auberge de la Lune, Arnor.
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MessageSujet: Chronique 2   Xack Alatar, chroniques EmptyLun 16 Oct 2006 - 22:50

Cette chronique fut trouvée dans une taverne où Xack avait passait une semaine, sans avoir rien écrit. Comme aucune inspiration lui venait, il buvait toutes sortes de boissons, de la pinte au thé le plus cher. Il fumait beaucoup et finit par rencontrer un homme dont-il fit une chronique tant il fut impressionné par le personnage.

S’il m’est arrivé d’écrire des futilités, j’ai l’intime conviction que cette fois-ci, je vais enfin écrire une page dont je pourrais dire qu’elle n’est pas inutile.
Je vivais depuis quelque temps dans une auberge dans l’espoir de trouver l’inspiration. Mais la nymphe de l’inspiration refusait de venir à mon secour. Deseperer, je ne pouvais que me concentrer sur ma boisson. Pourtant, depuis mon arrivée dans cette auberge, j’avais remarqué un homme, assez âgé qui venait tous les soirs. Il ne parlait pas et nul ne lui parlait. Je me résolut à demander au propriétaire du lieu qui était cet homme. Celui-ci me répondit « Je crois que c’est un ancien soldat. Cela fait cinq ans qu’il vient tous les jours, et nul ne sait vraiment qui il est . ‘Faut dire que personne ne lui a jamais demandé…».
Je n’ai jamais été quelqu’un de vraiment courageux, mais ce personnage avait tellement piqué ma curiosité que je fut pousser par elle à m’asseoir à sa table, un peu à l’écart de tous. Arrivé devant l’homme, je me sentis ridicule ne sachant quoi lui dire. Il fallait avancer ou reculer.
« Excusez-moi, ai-je tenté fébrilement de dire, cela fait quelque temps que je vous observe, et je ne vous ai jamais vu parler…Puis-je vous aider? »
Et l’homme me répondit, ce qui me surprit:
« Non, fiston, tu ne peux pas m’aider. Tu es encore trop jeune. Mais ton offre est précieuse, je t’en remercie. »
Il dut voir que je n’étais pas satisfait de cette réponse et il continua.
« Je suis Thornin, un ancien guerrier de l’Armée de Halmet, seigneur de l’Arnor. Et je souffre d’un mal que je ne te souhaite pas fiston. Crois-moi, la vie, il faut la protéger. »
« Pardon? »
« Tu es jeune, et tu n’as jamais combattu, n’est ce pas? »
« Non, je n’ai pas fait de bataille si c’est cela que vous voulez dire »
« Fiston, j’ai fait trop de batailles. En fait, j’en ai fait une de trop. Je m’en souviens, ce fut le pire moment de ma vie. Depuis ce jour, je viens dans une auberge pour y voir de la vie. La vie, fiston, la Vie… »
« Que s’est-il passé? »lui ai-je demandé, pressentant un traumatisme chez l’homme
« C’était un midi de novembre. Il faisait gris comme si le soir tomait. On patrouillait après avoir éliminé une troupe de gobelin qui pillait des villages sans défenses. On est tombé sur un village, enfin, un amas de cendres de bois calcinés et une épaisse fumée nous sécher la gorge. Tout autour du village l’herbe était noir. Notre chef de section nous a dit «Thornin, Atorl, partez voir s’il y des survivants. ». Nous pénétrâmes dans les ruines. Les flèches et les armes laissaient deviner qu’ils s’agissaient d’orcs. Nous en avons eu la confirmation quand nous avons vu des squelettes d’orcs, dévorés par leurs paires pour qu’aucun humain n’en fasse de même. Il y avait des corps brûlés figé, comme si le temps s’était arrêté sur leur agonie. On devinait le cri qu’il poussait même s’il ne sortait plus que de la fumée de leur gorge. Ils avaient essayé de se défendre. Quand nous arrivâmes sur ce qui devait être la place du village, nous avons vu ce qu’il y a de pire: des enfants baignant dans leurs sangs dans la fontaine. Avec le sang, les orcs avaient écrit en elfique noir « Pour Morgoth ». Je me refuse de décrire cette scène plus profondément car l’horreur en était trop grande. Personne ne nous crut dans la section, sauf ceux qui se sont aventuré dans les ruines malgré nos avertissements. Tout ce que je peux te dire, c’est que lorsqu’on voit un enfant assassiné par les orcs, on ne se soumettra jamais à Morgoth qui ferait cela de tous s’il avait l’œuvre d’Iluvatàr entre ses mains. »
L’homme laissa couler une larme sur sa joue, prit sa tête entre ses mains et continua en sanglotant:
« Qu’avait-il fait ses enfants, pour mériter cela? Ils devaient avoir cinq ou sept ans! »
L’homme pleura longtemps et je suis resté avec lui, car je savais que les larmes nettoient les douleurs pour n’en laisser que l’empreinte. Quand il fut un peu calmé, il ajouta:
« Morgoth est une pourriture, ne te soumet jamais à lui fiston .»
« Vous savez, j’ai un peu voyagé pendant ma jeunesse et j’ai vu des villages heureux, où les enfants rient sans craindre le lendemain. Arda porte encore le bonheur et il y aura toujours un être pour le défendre. »
Je ne sais si ce sont mes mots ou ma naïveté qui le soulagea, mais peu importe: l’homme souriait à travers ses larmes qu’il essuyait à présent.
Nous terminâmes la soirée avec quelque verres et je crois avoir réussi à lui avoir fait oublier son cauchemar en lui racontant les contes heureux que je connaissais.
Ce fut une des rares fois où je me sentis utile dans ma vie.
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MessageSujet: chronique 3   Xack Alatar, chroniques EmptyMar 17 Oct 2006 - 9:58

Xack a toujours estimé que l’elfique était le plus beau langage. Il est arrivé qu’il tente d’écrire des poèmes, de manière très ponctuelle. Il rencontra, un soir de printemps une elfe. Elle et lui discutèrent longtemps. S’ils avaient pu, nul doute qu’ils auraient encore discuter pendant des jours. Hélas, L’un devait partir vendre son livre à l’Est et l’autre vendre son talent d’orfèvre à l’Ouest. Mais avant de partir, ils se donnèrent un présent, pour ne pas oublier qu’on peut encore faire de bonne rencontre. Elle lui offrit une bague d’argent et lui en poème en elfique.


In Edanim caela kard
Ir tal rond nim
Minas Tirith, ir elen tuulo’ har

In Edhelim caela kard
Ir hoon tel’in taurer
Caras Galadhon, hoon tel’in Edhelim

Morgoth caela kard
Ir mori nos
Barad-Dur, Ir mori barad

Amin caela nos rondwain
Amin naa liritar
Amin nos naa Arda
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MessageSujet: Re: Xack Alatar, chroniques   Xack Alatar, chroniques EmptyMer 18 Oct 2006 - 0:50

Si Xack passait sa vie a retranscrire la vie des autres sur des feuilles de parchemins, il vécut également quelques petites aventures.
Notre auteur essayait de trouver l’inspiration dans ce qui l’entourait, les hommes, les elfes, l‘alcool, la nature, l’alcool, les voisins, les sentiments, l’alcool…
En vérité l’inspiration venait souvent de l’alcool et elle était finalement un bon prétexte pour reprendre une pinte. Malheureusement, il arrivait régulièrement que les excès d’inspiration le fasse sortir quelque peu brutalement des tavernes, avec l’accord du pied du propriétaire. Un soir que la relation avec un tavernier allait vers la sortie, Xack se retrouva la tête entre les genoux au beau milieu de la rue. Vociférant un éloge du tavernier, il réussit à se relever. Il traversa la rue. La ville était vide et seule la lune éclairait son visage.

Ivre, il réussit pourtant à distinguer une faible lumière émanant d’une fenêtre entre ouverte. Il entendit même des murmures. Xack se fit alors extrêmement discret pour atteindre la porte. Il était tellement discret qu’il fit les derniers mètres à genoux. Il écouta et s’aperçut qu’il s’agissait de deux hommes discutant de sombre complot. Au bout d’une demi-heure, Xack finit par comprendre, entre deux somnolence, qu’il s’agissait d’un assassinat: l’assassinat du seigneur de cette région! Xack n’en crut pas ses oreilles. Il fallait prévenir les autres vite, protéger ce seigneur.
Hélas, Xack avait tellement chercher l’inspiration, que celle-ci l’empêcher de se relever. Il rampa dans la rue, mais trop ivre pour se relever, il s’aperçu qu’au bout d’une heure, il n’avait fait qu’une dizaine de mètres.

Rapidement, un nouvel ennemi se faisait sentir: le sommeil. Xack arrivait à peine à ouvrir les yeux. Allongé au milieu de la rue, il somnolait tout en désespérant de ne pouvoir sauver cet homme. Il lui vint alors une idée très intelligente (vous remarquerez promptement que cette idée n’est intelligente que dans le cerveau d’un ivrogne). Il ne pouvait plus bouger, et tout le monde dormait, bref personne ne pouvait le voir. Aussi, Xack se rappela qu’il n’aimait pas qu’on le réveille et comme il n’allait pouvoir tenir longtemps le siège que lui imposait le sommeil, il hurla dans un phrasé presque compréhensible:
« Ya deux types qui veulent tuer le roi de la ville dans pas longtemps que c’est la maison au fleurs jaunes (c’est tout ce qu’il avait remarqué puisqu’il était allongé), qui faut se réveiller quand j’cri… »
Xack ne soutint plus le sommeil et s’endormit immédiatement.

Quand il se réveilla il était dans un lit très confortable et le tavernier lui expliqua la suite des événements. Lorsque Xack s’endormit, l’habitant de la maison voisine sortit et emmena Xack sur le trottoir pour ne pas gêner les chariots du lendemain. Arriva alors le garde de nuit qui demanda ce qu’il s’était passé. L’homme lui explique et après une courte discussion d’aller vérifier dans la dite maison aux fleurs jaunes et trouva un ordre écrit commandant le meurtre du seigneur par son sénéchal. Aussitôt les deux hommes furent arrêtés et Xack fut emmener dans la taverne pour qu’il puisse confirmer les évenements. Le seigneur offrit à Xack une bonne somme en remerciement et par le miracle de l’échange commercial, cette or se transforma en pintes et une chambre loué à celui qu’on appelait déjà « le Tueur d’Assassins ».
Xack ne garda de cette histoire qu’un vague souvenir et la devise suivante:
« Il faut toujours se méfier des ivrognes »
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