Arrivé a Edoras

Eodred chevauchait depuis un petit moment, sous le soleil, depuis sa maison vers Edoras. Il respirait a fond l’air frais du début de matinée sur le dos de Biceform, son cheval. Il entra dans Edoras, les gardes ne posèrent pas de problème, voyant l’uniforme du Rohan.

"Enfin de retour pensa t’il doucement avec un sourire."

Sur le coup sa blessure au ventre le lança de nouveau. Il avait reçu un coup d’épée d’houroukai, son armure avait arrêté le plus gros du choc mais elle avait cédé sous l’assaut du Berserker.
La tristesse lui revient alors tandis qu’il monta la rue boueuse qui sillonnait a travers la ville telle un serpent qui rampe, il pensa a tous ses compagnons qui étaient mort dans ce raid seul six hommes avaient réussi a s’en sortir, le ramenant lui blessé. Perdu dans ses pensées sombres, il ne remarqua pas que qu’il était presque arrivé au plais d’or, demeure des rois du Rohan. Il s’arrêta un instant, regardant le magnifique palais, œuvre de la culture du Rohan et où jadis avait servi son père. Il respira a fond une foi encore pour se calmer puis il avanca vers les marches du palais. Eodred descendit alors de cheval, pris une sorte de bâton avec un linge blanc enroulé au bout. Il murmura ensuite quelques choses à l’oreille de Biceform, le cheval hennis puis il marcha doucement vers les quelques touffes d’herbes pour commencer à les brouter. Il monta les marches et a son approche, les gardes du palais abaissèrent leurs armes pour les croisées et l’un d’entre eux s’exprima :

" Halte là soldat, déclinez votre identité et ainsi que votre motif de visite ?"

"Je suis Eodred, fils d’Eoter repondi-t'il, cavalier de la marche, je viens voir le nouveau dirigeant du Rohan. "

Eodred pénétra a la suite du garde dans la grande salle du Rohan, escorté par le deuxième. Plusieurs gardes portant les insignes de la garde princiére se trouvaient dans les coins sombres.Le premier parla:

" Eodred fils d’Eoter, souhaite une audience au près de l’intendant."

Eodred s’arrêta, un instant stupéfait. Il avait certes déjà vu le palais d’or plusieurs fois lorsqu’il suivait son père, ou qu’il suivait son chef de bataillon lors des rapports au près du roi mais pour la 1iere fois il remarqua la beauté de celui-ci. Le lumière du soleil du milieu de matinée illuminait les multiples décorations du palais, Eodred sentit alors fierté d’être roharrim monté dans son âme, il était fier et cette foi il était sur de pouvoir peut être reporter les couleurs du Rohan sur le champs de bataille.

" L’intendant va recevoir Eodred dans un instant répondit une voix. "

Le garde de derrière mis alors la main sur l’épaule d’Eodred pour le tirer de ses pensées. Celui-ci sursauta puis il aperçu l’intendant qui prenait place sur le trône du roi. Le garde de devant fit un pas du coté gauche et recula derrière Eodred

" Seigneur fit Eodred en s’avançant puis s’agenouillant au pied de l’intendant, son « bâton » sur le genoux qui était relevé. Jadis mon père a servit dans la garde royale et je suis venu vous demandez un poste dans l’armée du Rohan, j’était cavalier dans les force du Rohan mais j’ai été gravement blessé et convalescent pendant l’occupation mais je suis désormais prêt a reprendre du service. "

Eodred resta bouche bée. Il s’attendait effectivement à être réincorporer dans les troupes du Rohan, mais pas être nommé officier dans l’armée du Riddermarck. Il inclina aussitôt la tête.

« Seigneur, je balbutia t’il, je…. c’est un tel honneur. »

Il s’arrêta, une goutte de sueur glissa dans son dos. IL se sentit étouffé.

« Pas maintenant pensa t’il »

Il respira alors à fond et il sentit une main froide sur son menton relever sa tête. L’intendant le fixait dans les yeux, ses yeux exprimaient sa stupéfaction ainsi que sa joie. L’intendant inclina la tête pour dire que oui ce n’était pas un rêve.
Eodred sourit. Il enleva alors le drap pour déployer un grand drapeau vert en triangle, bordé d’or. Des bandes blanches suivaient les bords dorés et formaient un autre triangle. Au centre, on pouvait voir un cavaliers blanc qui brandissait une épée et dont le cheval se cabrait. Sur ce fait, la salle vibra de murmure et l’intendant fut à son tour surpris. D’une main il fit taire la salle.

« Eodred fils d’Eoter accepte d’être maréchal de la marche déclara t-il et il portera désormais le grand étendard du Rohan au combat. »

Sur ces mots il s’arrêta un bref instant, il pensa à son père désormais, il devait être fier de lui et il lui ferait honneur.

« Cependant, j’ai 2 questions continua t’il, quand ces fonctions prennent elles effets ? Et une question plus personnelle : Vous connaissez le nom de mon père mais l’avez-vous connu réellement et êtes vous battu a ses coté ? »

L’intendant sourit. Puis dans un silence Eodred attendit sa réponse.

Eodred sourit.

« J’espère que nous auront le temps de parler de lui un jour (l’intendant lui rendit alors son sourire), bien j’aimerai rencontrer mes hommes maintenant »

L’intendant inclina la tête puis il s’en alla quérir avec quelques gardes les hommes du nouveau maréchal. Les deux gardes qui avaient escorté Eodred s’approchèrent de lui.

« Veuillez nous suivre monseigneur, nous vous conduisons à vos appartements, en attendant que l’ancien intendant revienne »

Eodred se retourna pour regarder les gardes d’un air étonné. Puis il se souvint que certains officiers logeaient dans le palais d’or, au plus près du roi. La sueur revenait dans son dos et son front :

« Très bien dit il avec une pointe d’anxiété dans sa voix en s’essuyant le front, je vous suit. »

Il suivit alors les deux gardes dans un dédale de couloir pour arriver à une chambre annexe.

« Voila fit un des garde, on viendra vous chercher et mon collègue va rester devant votre porte, si vous avez besoin de quelques choses, n’hésitez pas.»

- Oui, s’il vous plait menez mon cheval a l’écurie du palais, prononcer mon nom lorsque vous le verrez et il se laissera emmener. »

Les deux gardes acquiescèrent puis sortirent et fermèrent la porte. Eodred ouvrit la fenêtre et respira un grand coup pour se calmer. Son appartement était de petite taille, en fait c’était plus une chambre qu’un appartement mais cela suffisait à Eodred. Il voulait juste de quoi poser son équipement et dormir. Il regarda Edoras, ville que désormais il défendrait contre les hordes du mal.

Quelques heures s’écoulèrent, Eodred en avait profité pour revoir des passes d’arme dans le peu d’espace qu’il avait. Il s’allongea et ferma les yeux. Juste à ce moment on frappa à sa porte. Un garde entra.

« Monseigneur, on vous demande dans la salle du trône.»

- Je vous suit fit Eodred en se levant. »

Sur ces mots il s’engouffra derrière le garde en direction de la salle du trône.

"Je suis prêt allons-y fit Eodred souriant."

L’intendant sortit de la salle du trône, escorté par plusieurs gardes. Eodred lui emboîta le pas. En sortant le soleil chaud du début d’après-midi lui tapait le visage sur la gauche, l’aveuglant à moitié. Il regarda l’armure rouge de l’intendant qui rayonnait d’un rayon rouge et projetait une ombre rouge sur les personnes derrières l’intendant. Tout le monde observait le cortège, on aurait dit un défilé pour une victoire bien que c’en n’était pas un. En fait la nouvelle de la réunion des hommes du 1ier maréchal de la marche en place publique avait diffusé dans la cité comme une traînée de poudre, et les gens se massaient pour assister sans doute à un grand événement. Ils suivirent plusieurs rues parmi les maisons de bois d’Edoras. Plus ils avançaient vers la place, plus foule devenait immense. Eodred sourit a nouveau.

« De nouveau plein de liesse, cela fais plaisir a voir pensa t’il, je ne veux pas qu’Edoras souffre de nouveau ».

Edoras avait perdu de sa gaîté lorsque que les troupes de Sauron avait envahit le Rohan. L’apogée de l’horreur se situa lorsque le général Orc avait ordonné de brûler Edoras, à ce moment que sa mère avait quitté ce monde, dans les flammes de l’enfer. Une larme perla sa joue, il était emplit de nostalgie. Un hurlement de foule le ramena à la réalité. Ils étaient arrivés sur la place publique. Celle-ci était noire de monde, qui acclamait l’arrivée de l’intendant. Au centre se trouvait une statue d’un cavalier, Eorl le jeune, celui qui fonda le Rohan. Devant, en face d’Eodred, se trouvait une estrade où quelques hommes, probablement des officiers, en armure qui étaient assis. Les gardes firent alors place pour permettre a Eodred et l’intendant d’accéder a l’estrade. Précédés des deux gardes, les deux hommes montèrent les marches de l’estrade et à leurs arrivés les officiers se levèrent. L’intendant les salua puis leurs tourna le dos, Eodred était juste derrière lui. Il remarqua alors qu’un grand nombre de soldat était juste devant l’estrade.

L’intendant fit signe à la foule de se calmer, puis il fit un pas en avant. Ainsi allez commencer le passage de témoin entre l’intendant et Eodred.

Le silence se fit rapidement lorsque l'Intendant se dressa face à la foule et leva une main apaisante et autoritaire. Tous les badauds se tenaient respectueusement à une certaine distance du centre de la place où étaient rassemblés les soldats et officiers servant sous les ordres du Premier Maréchal. Ces derniers se tenaient en un salut militaire rigide.
Un geste de l'ancien maréchal les libéra de cette position et ils prirent une position plus détendue, observant l'homme qui avait suivi leur Maréchal sur l'estrade.

La voix de l'Intendant se fit entendre, forte et portant à tous les bouts de la place.

"Soldats du Rohan, braves rohirrims, en ce jour vous voici rassemblés ici même en des circonstances exceptionnelles.
Le temps est venu pour moi de me retirer des sentiers de la guerre. Longtemps avons nous combattu et crisés le fer contre nos ennemis côte à côte. Cependant le moment est venu qu'un homme non moint méritant mais sur lequel le poids de l'âge ne s'est pas encore posé prenne le relai."Il fit signe à Eodred de s'avancer jusqu'à arriver à sa hauteur, ce que ce dernier fit, subjugué par l'émotion. "Voici Eodred fils d'Eoted. Cet homme méritant a prouvé sa bravoure et sa valeur lors de la dernière guerre.
Aujourd'hui, il devient 1er Maréchal de la Marche, prenant ma succession. Eodred sera désormais votre commandant et il sera sous sa responsabilité désormais de vous mener au combat et à la gloire. Ainsi que d'endosser la responsabilité impérissable de défendre, de protéger tous ceux qui ne le peuvent pas.

Pour Eodred 1er Maréchal de la Marche!"L'Intendant dégaina brusquement son épée et une grande clameur s'éleva parmi les soldats tandis que les armes étaient brandies en l'honneur du nouveau maréchal.

L'Intendant s'écarta alors d'un pas adressant un léger sourire à Eodred et l'encourageant à prendre à son tour la parole tandis que la clameur se tarissait, les hommes attendant impatiemment les mots qu'allaient prononcer à n'en pas douter leur nouveau commandant.

Eodred s’avança à la hauteur de l’intendant il regarda du coin de l’œil, mais il fixait la foule. Tout le monde le regardait silencieux, il sentit frissonner son corps :

« Cavaliers de la marche, hommes du Rohan, peuple du Rohan. Jadis mon père a servit le Rohan au plus proche du roi, j’ai marché dans ses traces et à mon tour j’ai servit le Rohan. J’ai traqué les orcs, j’ai tué des Hourouk-Hais, j’ai écrasé des Hommes de l’Est. Mais j’ai vu aussi l’horreur, des fermes brûlées, des cadavres d’hommes, de femmes, d’enfants, de vieillards innocents. J’ai vu des orcs manger ces cadavres et faire la fête avec eux. J’ai vu mon peuple souffrir, n’être que l’ombre de lui-même durant ces années d’occupations, j’ai vu enfin la mort de près et ceux de mes camarades affreusement démembrer par l’ennemis mais maintenant c’est finit je veux plus voir cela. Désormais je dis que ça va changer et je fais le serment devant vous de protéger Edoras et Rohan tout entier tant qu’il y a de l’espoir. Je fais le serment que si je fuis l’ennemi, je reviendrais deux fois plus fort pour l’écraser. Je fais le serment de couvrir le Rohan de gloire et de rendre leur titre de meilleure cavalerie de la terre du milieu a la marche du Rohan. Je fais le serment d’aider les peuples elfes, nains, hommes de l’ouest si ils ont besoins des rohirrims. Je fais le serment de servir notre suzerain le Tar Elessar et mon prince Halbarad. Enfin je fais le serment de servir le Rohan jusqu'à ma mort. (Il tira son épée) Que nos ennemis craignent le Riddermarch car le Rohan est de retour, (il bandit son épée) vive le Rohan

- Vive le Rohan continua alors la foule acclamant la fin de son discourt. Eodred, Eodred, Eodred » continua t’elle. » Puis elle l’applaudit.

Une larme perla alors sur les yeux d’Eodred, son corps frissonna de nouveau, son âme vibra, ses hommes l’acclamaient déjà, il tourna alors la tête un instant et regarda les officiers, ceux-ci c’etaient levés et applaudissaient Eodred. Il regarda alors l’intendant, celui-ci le regardait avec un regard comme celui de quelqu’un de fier de son choix. Eodred s’agenouilla au pied de l’intendant, les deux mains sur la garde de l’épée, la pointe en bas, celui-ci fit taire la foule. La suite de la cérémonie pouvait continuer.

Alors Eodred se releva et pris l’épée et la brandit par la garde, il la fit tourner avec son poignet. Elle était légère et sifflait dans l’air au moindre mouvement faible. Cependant il sentit à son touché qu’elle était ferme et ne casserait probablement jamais. Il regarda la foule autour de lui, tous les soldats agenouillés et les habitants qui regardaient la scène avec une captivité. Il se tourna vers l’intendant et le pris par les dessous de bras pour le relever.

« Relever vous mon ami fit-il, vous avez affronté bien des périls et des guerres pour vous agenouilliez devant moi, je ne mérite pas un tel honneur, je sais qu’il reste encore une étape pour confirmer ma nomination mais je vous demande de la faire debout, et vous aussi mes amis, bien des batailles ont été livré et d’autres nous attendent et bien que je suis votre chef maintenant et que vous me devez respect, je sais que tous ceci ne serait pas possible sans vous. Alors je vous demande cette faveur. »

La surprise générale saisit les hommes, mais tous se relevèrent surpris mais ravit. Eodred fit tournoyer l’épée une fois de plus.

« Un nom songea t-il, il lui faut un nom (il réfléchit deux secondes) ….. Falstuf !!!!!!!!!!! Oui Falstuf. »

Falstuf était un prénom (et même un nom commun parfois) dans la culture Rohirrim qui se rapportait a un loup solide, un guerrier agile et solide comme un loup. Sur ces pensées l’intendant dégrafa son fourreau et le donna à Eodred. Celui-ci s’empressa de le fixer a sa ceinture et rangea Falstuf dedans, puis il pris son ancienne épée, dans son fourreau et la tendit a l’intendant.

« Prenez cette épée, elle a appartenue à mon père mais il me l’avait légué lorsque je suis rentré dans l’armée de la marche. Je penses qu’il aurait voulut qu’elle vous revienne, prenez la en souvenir de lui et de son amitié, ensuite nous pourrons finir la cérémonie.»

La cérémonie serait bientôt finit et Eodred songea à ses premières décisions en temps que 1ier maréchal de la marche.

Eodred sourit. Il regarda ensuite le pommeau de son ancienne épée. C’était un pommeau classique du Rohan mais il avait un joyau qui ce trouvait en son centre, à l’endroit la poignée se finissait et la lame commençait. Il était d’un vert éclatant, on aurait dit qu’il venait des mines des nains dans le nord.

« Je comprend votre inquiétude dit-il, mais je vais vous conter un bout d’histoire de ma famille qui m’a été transmis par mon père. Il y a longtemps lorsque Eorl le jeune mena notre peuple sur ce plateau, 4 hommes de son armées se firent forgés quatre épées identiques, des sœurs quadruplées si on pouvait dire ça, les épées des 4 éléments naturels : le feu, l’eau, la terre et le vent. Chacune d’elles portaient un joyau dans sa garde d’une couleur différente. Ces quatre hommes étaient frères et pour tous vous avouer, c’était mes aïeux. L’épée du feu était celle de mon aïeux direct et donc de mon père mais l’épée du vent, celle que vous voyez actuellement appartenait a l’un des grands oncles qui est mort sans descendance. Vous dites que je devrais la garder, mais l’épée du feu protége ce qui reste de ma famille, ma sœur et mes deux jeunes frères restés à la maison. Je ne veux pas qu’ils partent à la guerre, mais ils auront besoin de quoi de se défendre et un souvenir de leur père. Mon père aimait cette épée, il me la lègué car il ne me trouvait pas encore digne de mener la sienne au combat. Je n’ai jamais connu la branche de ma famille, je ne suis donc pas trop attaché à cette épée, cependant je veux vous demandez une faveur, prenez cette épée en souvenir de mon père car il a vaincu maint ennemi avec et je penses que vous avez partager des moments avec lui, mais si vous mourez sans descendance ou que votre ligné s’éteint, alors ma famille récupérera celle-ci pour compléter le cercle des épées des éléments. Ainsi nos deux familles seront désormais lié pour l’éternité comme amis comme l’était mon père et vous. Vous avez été un brave guerrier, vous avez sauvés mon père un foi car je me souvient des histoire qu’il me racontait pour me récompenser de mon travail, et en particulier celle ou vous l’avez tiré d’une embuscade Orcs car je reconnais en vous maintenant l’homme dont il me décrivait a chaque foi, vous la méritez donc, et même si cette lame rapide ne devait pas allez au combat, je pense en cas de nécessité elle serait entre de bonne mains. De plus je vous demander une autre faveur. Pour le peu que j’ai vu, l’armée du Rohan a besoin de nouvelle recrue à mon goût, je voulais que vous les entraîniez au combat avec cette épée avec l’accord de mon prince bien entendu. Alors une foi de plus acceptez ce gage en guise d’amitié éternelle entre nos deux familles car je vous dois cela ainsi que mon père, et j’espère que entraînerez les recrues du Rohan car il serait dommage de gâcher autant d’expérience.»

Sur ce long discourt il lui tendit l’épée la pointe contre sa poitrine et le regarda fixement dans les yeux.

L'intendant reçut l'épée avec réticence,même après ce beau discours et histoire.

"Je comprends seigneur.Aussi vous obéirais-je en la gardant.Mais si jamais le besoin s'en faisait sentir,n'hésitait pas.Je considères cela plus comme un dépôt que comme un présent.Allez,je vous libère de la présence d'u veil homme,vous avez sans doute mieux à faire."

Et l'intendant se retira.

HRP:désolé,c'est court mais vu l'urgence...

[HRP: Pas grave, merci quand meme ]

Eodred enfila alors son casque sur sa tête, son armure rouge scintillait au soleil. Il se retourna en regardant à l’est, il vit alors un sombre nuage, un nuage pas naturel, c’était la fumée qui s’élevait de la montagne du destin. Puis il la tourna vers le nord est, là aussi une fumée blanche montait loin, puis enfin il porta sa vision sur le nord ouest, ici aussi une épaisse fumée noire assombrissait le ciel. Eodred réalisa soudain que la guerre sur la terre du milieu n’allait pas tarder à recommencer. Il regarda alors les officiers, il allait donner ses ordres, lorsqu’un messager déboula sur la place fendant la faible foule qui c’était dispersé et les soldats présents.

« Seigneur j’amène de grave nouvelles.

- Parles fit Eodred pendant que le messager gravissait les marches de l’estrades

- Ce ne sont que des rumeurs, Sauron serait de retour en Mordor. Tar Elssar serait retenu prisonnier a Long Daer. Le Rohanion, la foret noire, et la Lothlorien seraient sous le joug des hommes de Rhun. Notre prince Halbarad aurait disparu. Enfin une troupe d’Orques du Mordor a été repéré traversant notre pays vers l’Isengard, Saroumane nous as trahit »

Eodred se tut, il semblait troublé par ces nouvelles, surtout par la disparition d’Halbarad mais il réfléchissait de la marche a suivre. Au bout de quelques minutes il repris la parole :

« D’où vient la rumeur de Tar Elessar ?

- De la Tour Blanche elle-même, une armée du Gondor serait en marche pour le sauver.

Eodred réfléchit encore.

« Bien, j’ai une mission pour toi, prend un de mes hommes et va chercher les deux autres maréchaux de la marche de ma part. Dis leurs ce que tu m’as dit puis ajoute que ces signes sont avant coureur de la guerre, il faut nous réunir très vite, dis leur que je prends les devants au-delà de mes supérieurs et que j’en assumerais les conséquences si il y en as. Je les retrouverais a Dunharrows avec leurs armées après ma mission a long Daer, va et qu’Eorl le jeune t’accompagne »

Le messager s’inclina et s’en alla aussi rapidement qu’il etait arrivé. Un soldat le suivait cette foi.
Eodred se tourna vers ses officiers.

« Bien je vais a Long Daer avec mon armée, je laisse trois milles hommes ici a Edoras, un officier restera la pour assurer sa défense. Qui veut rester ?

Un officier s’avança :

« Moi seigneur. »

Eodred regarda l’homme puis il ajouta :

« Bien, voici mes consignes, si une grande armée ennemis arrive pour prendre Edoras, fuis au Gouffre de Helm avec la population et défend toi là bas. Halbarad disparu, vois ça avec l’intendant. Prépare toi toujours a partir et amène le reste de ma famille a l’abri et veille sur eux.»

- Il sera fais selon vos ordres »

- Parfait réunissez vos hommes, départ dans 5 heures. »

Sur ce les préparatifs commencèrent.