Terres Nouvelles & Inconnues.

HRP / Je me permet de poster en Harad même si Tullkor n’est point là étant donné que ce RP se passe dans l’Extrême Sud & Est de la Terre du Milieu, dans une zone qui n’est pour le moment sous la souveraineté et influence de personne car ne faisant partit d’aucun royaume, pays, ou état. Merci de votre compréhension. \ HRP

[Suite des Voyages.]



Les galions accostèrent donc et les Numénoréens Noirs, parfaits navigateurs et excellents aventuriers, commencèrent immédiatement a monter tentes et autres installations provisoires.
Tous les territoires se trouvant au sud du Sultanat de Raj étaient parfaitement inconnus et, pour la plupart, très peut peuplés.
Aucun homme, qu’il vienne de terre ou de mer, n’avait jamais explorer ce pays inhospitalier et très peut recommandable.
Quelques marchands du Harad avaient, il est vrai, entendu parlé d’une terre peuplée d’hommes a la peau très noire comme le charbon et qui vivaient dans d’épaisses forêts luxuriantes et humides.
Mais ils n’avaient jamais osé y pénétrer car d’horribles légendes faisant mention de grands lézards mangeurs d’hommes décourageaient quiconque souhaitant les traverser.

Mais alors, que viennent donc faire « ses hommes de grande taille à la peau blanche et aux joues recouvertes de cheveux » ?
Qui sont ses « dieux habillés d’une carapace brillante » et qui s’expriment dans « une langue douce », si douce que l’on ne se lasse jamais de les entendre ?
Voilà bien des questions que se posait Arkabla-Hidou, le fils d’une grande tribu de l’Andbalukor, quand il vit les Numénoréens Noirs débarquer de « grandes maisons de bois qui flottent et avancent toutes seules ».
Les hommes étaient froids, distants, et ne parlaient pas beaucoup.
Peux étaient souriant, et aucun rire ne vint troubler le son des vagues se brisant sur les plages de sables fins.

Puis, il y eu un « Dieu plus grand que les autres et qui arborait une étoile sur le cœur » qui descendit a son tour des maisons flottantes en bois.
Il criait, oui, il criait fort, très fort, et tenait un long fil qu’il faisait claquer dans le ciel.
C’était lui le chef, c’était lui le « Dieu des Dieux ».
Arkabla-Hidou courut a grandes enjambés avertir son père des nouveaux arrivant, et les habitants se vêtirent de peaux et de feuilles pour mieux accueillir les « visages pâles ».

En réalité, ce débarquement fut un des secrets les mieux gardés d’Isengard.
Personne ne fut au courant mis à part les aventuriers ci-présent, ainsi que Saroumane en personne.
Les vaisseaux avaient navigué dans une eaux agitée et brumeuse, que personne n’osait emprunter, et aucun Haradrim ne pouvait penser, ne serait-ce qu’une seule seconde, à ce qui était en train de se tramer.
Les hommes noirs de l’extrême sud de la Terre du Milieu n’entretenaient strictement aucune relation avec les sujets du Sultan de Raj et du Bellazen.
Les soldats de la Main Blanche étaient donc seuls, complètement seuls, et resteront livrés a eux même dans cette jungle touffue sans que personne ne puisse jamais venir les secourir.
Ceux-ci prirent donc leur temps pour débarquer tout le matériel et pour ériger plusieurs fortins.
Douze camps fortifiés furent bâtis sur les quatre zones de débarquement, et les Numénoréens Noirs patientèrent le moment où ils seraient les mieux reposés et préparés pour continuer plus loin leurs excursions…

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Légende n°1 :

Trajets de la flotte Numénoréenne : Traits rouges foncés.
Campements de Numénoréens Noirs : Carrés violets.
Carte : https://2img.net/r/ihimizer/img168/1448/excurssionsenextremesudny5.png

Quelques jours de repos sous les cocotiers suffirent aux Numénoriens pour reprendre toutes leurs forces.
Arkabla-Hidou était venu plusieurs fois rendre visite aux « Dieux », et ils ne manquait pas de leur apporter coquillages, métaux, fruits, et toute sorte de chose qui avait de la valeur aux yeux de la tribu de son père.
Lors de la troisième nuit de pleine lune, ce dernier vint, accompagné d’une partit de son clan, souhaiter la bienvenue aux explorateurs.
Le chef de l’expédition, que Arkabla avait décrit comme le plus grand et sévère, connaissait parfaitement les dialectes du Harad, Khand, et Rhun ce qui lui permit ainsi se faire en partit comprendre par la tribut de l’Andbalukor qui possédait son propre langage, comportant quelques similarités avec ceux de leurs lointains voisins du nord.
Cependant, on utilisa beaucoup le langage des mains, qui est et restera le meilleur moyen de communiquer dans ce genre de situation.

Puis, ce fut au tour des Numénoréens Noirs de partager quelques objets de pacotille qu’ils transportaient constamment avec eux.
Zykalo, le père d’Arkabla, se montra particulièrement intéressé par les voiles de lin et autres tissus courants, ainsi que par des instruments de musique telle qu’une cithare ou un violon. Le doyen resta, quand a lui, des heures entières a regarder un sablier ; et il le retournait sans cesse pour que jamais il ne s’arrête.
Les autochtones dansèrent une bonne partie de la nuit et les matelots partagèrent ce qu’ils avaient de plus précieux : l’hydromel.
Les indigènes n’avaient jamais encore goûtés à ce breuvage doux au palais mais qui mettait en feux les entrailles. Ils leur suffisait d’en boire quelques gorgés seulement pour devenir ivres, alors qu’il en fallait des litres pour un simple homme de Numénor.
Ils ne réagissaient pas non plus de la même façon et s’endormait profondément au lieu de errer comme les autres sur la plage.
Ainsi, l’alcool avait un puissant effet sur les aborigènes, et le chef de l’expédition se promit qu’il s’en souviendrait.

Mais qu’en était-il des autres colons ?
Ceux débarqués aux Sept Dominions reçurent eux aussi un accueil chaleureux, et, choses extraordinaire, avaient même réussit a prendre le contrôle de certaines tribus en « achetant » les populations.
Mumâkan est composé de clans particulièrement tournés vers la religion et qui, bien qu’aimable envers les étrangers, voyaient d’un mauvais œil des hommes chevelus qui se permettaient de s’installer sur des terres sacrées, car habités par les esprits.
Sirayn et l’Empire Chyan furent les deux contrés qui posèrent le plus de problème aux nouveaux arrivants.
En effet, ceux-ci tuaient pour le simple plaisir et se nourrissait de la chaire de l’ennemi, croyant ainsi assimiler leur force.
Les Numénoréens Noirs eurent un grand mal a combattre dans les jungles touffus et sous un soleil écrasant, mais les armes des autochtones n’étaient aucunement faites pour percer les épaisses armures des soldats de Lond Daer, et leurs lances de bois et de silex firent bien pales figures contre les masses, haches, hallebardes, et autres armes effrayantes des aventuriers.
Finalement, aux prix de maintes parlementassions, de pots de vins versés, et de combats acharnés, l’expédition réussit a repousser encore un peut plus sa zone d’influence dans ce monde si hostile et dangereux.


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Légende n°2 :

Zones explorées et pacifiées : Hachurés rouges clairs.
Campements de Numénoréens Noirs : Carrés violets.
Carte : https://2img.net/r/ihimizer/img462/1623/legende2dd1.png

Les numénoriens étaient donc parfaitement installés sur leur zones d'arrivée et leur camp parfaitement défendue.
Mais la jungle,hostile et impitoyable menait la vie dur aux Numénoriens,cachant en son sein des insectes énormes et inconnus de ces derniers,des obstacles naturels,une végétation dense et touffue et même certaines tribus hostiles à la venue de l'homme pâle.
Aussi les relations entre les différents camps étaient très difficile et nécessitait une solution rapide au problème.
En effet,les Sirayn et l’Empire Chyan conclurent une alliance provisoire pour anhiler les étrangers et les avants postes commencèrent à subir des assauts réguliers,qui si il ne faisaient grand mal sur le moment,commençaient petit à petit à détruire le moral et réduire le nombre déjà restreint des Numénoriens.De plus,les routes n'étant pas sur,les convois de renforts étaient souvent attaqués et faisaient perdre de précieuses heures à leur arrivée.
Heureusement,les indigènes déjà pacifiés refusèrent de s'en prendre aux hommes-Dieux et proposèrent même leur services.
Mais les Sirayn et les Chyans semblaient bénéficier de troupes toujours plus nombreuses et toujours fraiches et bien que moins équipés que les numénoriens,leur technologie était supérieur à celle des autres peuplades.
L'heure de la curiosité était fini,il était temps de faire place aux armes...

Les veilleurs du village virent bien avant leur arrivée près du village les "hommes d'acier".Prévenant leur chef,le village se prépara à recevoir les hommes venus d'ailleurs avec tout le faste et le luxe dont était capable le village.
Aussi,les musiciens furent bientôt en place,on apporta bien vite de la nourriture de toute sorte et chacun revetit ses plus beaux atours.

Aussi,quand les numénoriens arrivèrent devant le village,ils furent accueillis par de fiers guerriers revetus de leurs habits tribaux signifiant leur force.
Les invitant à les suivre,les hommes des 2 espèces pénétrèrent dans un village animé par la fête en cours.
Arrivé devant une hutte plus grande et plus haute que les autres,les guerriers s'arrétèrent et firent place aux Numénoriens.

Devant eux se dressaient à présent le chef,plus gors gras et fort que les autres guerriers,entourés du sorcier et des plus anciens ainsi que d'un indigène faisant office d'interprète.
Le chef se mit à parler et le traducteur traduisit à toute vitesse ses propos:

"Bienvenue à vous Hommes venus de l'autre côté de la mer.Moi,Arbakako-Nou,le chef du village vous souhaite la bienvenue sur dans mon village?Prenez place et mangez.les ancêtres viendront ainsi à notre secours pour nos affaires après."

Et donnant l'exemple,il s'assit et une multitude de femmes s'approchèrent avec mes mets succulents.

Les Numénoréens Noirs, peut habitués à s’agenouiller au sol comme de vulgaires mendiants, hésitèrent un instant.
Puis, voyant quelques femmes à la peau cuivré et douce comme de la soie s’approcher de la place où se déroulaient les festivités, tous les aventuriers acceptèrent enfin les plats exotiques que l’on leur proposait.
Chacun essaya de communiquer comme il le pouvait et, chose extraordinaire, des rires retentirent bientôt.
L’ambiance fut si décontractée à la fin du repas que des soldats furent entraînés dans des huttes avec plusieurs demoiselles qui devaient « prendre soin d’eux »…
Le moment fatidique des parlementassions arriva cependant, et Galdos s’exclama au chef du village tout en s’inclinant légèrement :

-« Altesse, nous avons à vous parler de choses vitales & importantes pour nos comptoirs. Nous comptons partir en guerre contre vos ennemis de toujours et il nous faut pour cela utiliser vos connaissances infinies sur cette forêt. Que nous proposez-nous en échange ? »

Le chef ne répondit pas tout de suite aux paroles de l'étranger.Tirant sur un étrnage instrument,de la fumée sortit de sa bouche et il répondit:

"Hommes vétu de fer,tes paroles sont bien obscures pour moi et tes propos peu claires.Tu parles d'une guerre contre nos ennemis,mais lesquels?Ensuite,ce serait plutôt à moi de te demander que me donnes tu?Une guerre est une mauvaise chose et nombreux seront mes guerriers à tomber.Expliques toi mieux et alors nous pourrons discuter.Moi,Arbakako-Nou ait parlé et attends la réponse de nos amis d'au delà des mers."

Tout cela avit été dit dans la langue du village et traduit avec peine par le pauvre traducteur.

Le Numénoréen Noir continua :

-« Nous demandons votre aide pour combattre le peuple du Sirayn et de l’Empire Chyan. Nous connaissons de part vos doyens qu’ils ont attaqués votre village plus d’une vingtaine de fois depuis ses sept dernières années et n’hésitèrent point à prendre de vos femmes et enfants. Nous comprenons que vous ne soyez pas attaché à la guerre, mais vous et moi avons des ennemis dans ce bas monde et il est temps de les soumettre car, croyez-moi, ce seront eux qui le feront si l’on ne les devance pas. Nous avons perdus déjà de nombreux hommes depuis notre débarquement, et nous ne pouvons accepter de mettre ainsi plusieurs vies en danger.

Si vous accepter de nous aider, nous promettons de faire des offrandes à vos esprits ainsi qu’à votre peuple. Nous avons encore beaucoup de ce que vous avez vu tout à l’heure, et ce serait un honneur de vous les offrir en signe d’alliance et de bonne amitié.
Vos gens vivent dans la joie et le bonheur, mais un grand mal pourrait bien vite réduire ce village en poussière. Ainsi, si vous y agréez, nous aimerions que nos deux pays se joignent dans ce combat contre l’oppresseur. »

Les aborigènes écoutant la conversation avec attention applaudirent quand « l’homme barbu » annonçait qu’il possédait des bibelots supplémentaires.
Celles-ci avaient en effet eu un grand succès auprès de la population.
Il ne restait plus dorénavant qu’a entendre la décision du chef de la tribu…