Chroniques d'Arda
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Le crépuscule du roi, la naissance d'une étoile fanée. 232342Grandebannire



 
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 Le crépuscule du roi, la naissance d'une étoile fanée.

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Metathraïn
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Metathraïn
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MessageSujet: Le crépuscule du roi, la naissance d'une étoile fanée.   Le crépuscule du roi, la naissance d'une étoile fanée. EmptyVen 9 Mar 2007 - 17:00

Cela faisait maintenant quelques mois que le dernier combat de Hatori Hanzok s'était déroulé en haut des falaises. L'épée de Hanzok était demeuré figé dans la paroi, comme une offrande de Hatori Hanzok à la montagne en échange de sa vie. Le naugrim s'occupait de la gestion de son royaume. Mais en vérité il travaillait à l'élaboration d'une nouvelle loi naugrim, pour remplacer le système monarchiste du moment. C'est ainsi qu'il envisageait un grand conseil des anciens qui régirait lors de grande assemblée la vie de Kazad Dûm. Le chefs de guerres seraient élus chaque année, chaque nain travaillerait à la propre juridiction de sa cité. Lorsque tout fut enfin prêt, il alla s'armer et fit convoquer les nains de toute la cité. La réunion eu lieu dans la salle des grands pilliers. Pour l'occasion Hanzok fit porter un gran bouclier et monta dessus afin que tous puissent entendre sa voie au timbre sourd comme le craquement de l'écorce d'un arbre. Il se figea un moment attendant que le silence ai gagné l'immense assemblée. Autour de lui se tenait d'abord les compagnies des vétérans des guerres indiennes. Ils formaient un grand cercle rouge reliant les pilliers vertigineux. Un corbeau vint se poser prêt de Hatori Hanzok. Il serait la voie de son discours au delà de la mine. Il se racla la gorge et commenca son dernier discours pour les naugrims.

"Mes frères je suis las de la vie des mines, je me morfond dans l'ombre, assis sur de grandes chaises de bois mortes commes les objets de ce lieu. Ma vie se trouve dans la marche. Une phrase de mon père m'a toujours permis de ne pas perdre le sens de ma vie. C'est en elle que se trouve consignés les choix de mon existence. C'est l'un de ces proverbes anciens qui ne sont pas consignés dans nos nécrologies, mais bien dans la parole qui est la voie vers la mort car il est une chose qu'il ne faut pas perdre de vue, c'est que chacun de nous est né pour mourir. C'est notre but à tous. Il ne faut pas le craindre. Car c'est en lui que se trouve l'immortalité. Je vais mener mes aventures plus loin, là où le chant de l'oiseau résonne à toutes les heures du jours, là bas où le soleil meurt chaque soir dans un grand fleuve de sang, où la couleur imprègne chacun de nos regards sur la terre et où le chant du vent et de la lumière à travers les feuilles des arbres résonne comme la plus belle des mélodie. J'ai entrevu une terre sans pierres, un lieu où ne se trouve aucune chose à dompter. En cet endroit, c'est le monde qui vous dresse par sa douceur. Je me retire et laisse des lois pour prendre le commencement de ce que j'espère voir devenir une cité de joie et richesse. Que mes fidèles me suivent car leur vie et la mienne ne font qu'une. Je termine par la maxime annoncée: "Avance sur ta route car elle n'existe que par ta marche.". Ma route m'attend. Aurevoir! "

Il rabattut la visière de son heaume et sortit une bannière pourpre dont la hampe était ornée d'une efigie d'épouventail. Il symbolisait d'après Hanzok que tous se trouvaient être des "créatures de paille insignifiante".

Il marcha à travers le passage que lui dressaient la foule. Derrière lui les indigènes se mirent en marche. Ils franchirent les portes du bastion de Kazad Dûm et disparurent dans le crépuscule. Deux milles hommes et nains marchaient dans la nuit. Pour saluer la fin du règne d'un roi qui fut juste et noble, les gardes du bastion de la Moria firent résonner les cors de guerre des Naugrims à travers la vallée et par-delà les rocs de granits des grandes montagnes violettes. Alors à son tour Hanzok ordonna de faire chanter la fureur des naugrims. Au sommet des collines des individus se tenaient élancés vers le ciel à lancer leur cri vers le lointain. Ce soir tous savaient que Kazad Dûm rendait gloire à l'un de ses nains. Ils marchèrent ainsi toute la première moitié de la nuit à travers de grandes forêts de sapins noirs, au milieu de terrains vallonés. Puis quand la nuit eu atteind son zénit ils installèrent un grand camps au milieu d'un cirque de pierres blanches, surplombé de grands connifères ancré dans des tapis de mousses vertes et molles. C'est la que cette compagnie d'oubliés commença sa fête et son repas. De grands feux jettaient leur lueur vers les nuages du ciel. Hanzok, perché au milieu de blocs de pierres sur lesquels reposaient des boucliers et des couvertures, contemplait la danses des indiens autour du feu. Il songeait aux chants mystiques de sa vie perdu comme dans une abisse, tourné vers lui même, sans autre but que contempler son âme perdu au milieu d'une foule d'idolâtres. Ils allait mener un apocalypse pour toute ce peuple nomade, à la gaité perdu et retrouvé seulement dans des instants fugaces. Sa vie n'était pas une sarabande comme le clamait les bardes, mais une fugue, une course vers un enfers de poussière.
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