Chroniques d'Arda
Étrangers venu d'ailleurs, prenez part à l'aventure et combattez,... mais surtout venez vous amuser! Rejoignez-nous!
une Aube Sanglante 232342Grandebannire



 
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

Partagez
 

 une Aube Sanglante

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar
Infos fermées
MessageSujet: une Aube Sanglante   une Aube Sanglante EmptyMar 20 Mar 2007 - 0:25

(provenance : voyages de Thuringwethil)

Telle une ombre immense vomie par la nuit, Thuringwethil survola l’armée des orcs, son armée. Elle repéra son second, Gimshluk, qui chevauchait un énorme Warg couleur de rouille, au milieu de la légion des Griffes Noires. Alors la créature ailée se rapprocha du sol, et sa silhouette de ténèbres sembla se condenser, et bientôt une grande et belle femme elfe se tint là ou l’ombre s’était posée.

Un snaga lui avança Gwaewhîr, son splendide étalon noir, qu’elle monta à cru à la manière des elfes. Puis elle vint chevaucher aux cotés de Gimshluk. Malgré la proximité du Warg, son cheval ne broncha pas, car il avait été élevé dans les haras du Mordor, et habitué à cotoyer de telles créatures. L’armée en marche retentissait du battement des tambours de guerre, et des cris gutturaux des orcs…

Elle chevaucha en silence, perdue dans ses pensées. Alors l’aube se leva, une aube rouge dont les doigts ensanglantés déchirèrent les derniers lambeaux de la nuit… Un présage des massacres à venir. Un vent frais se mit à souffler, soulevant la chevelure noire de Thuringwethil, et celle-ci tourna son visage à la pâleur de neige vers le sud, ou se dessinaient les sommets glacés des Montagnes Blanches. Un Œil du Mordor descendit vers elle, et elle tendit la main, sur laquelle se percha le corbeau. Dans son langage croassant et caquetant, il lui donna des nouvelles qui étirèrent ses lèvres dans un sourire de satisfaction. Ainsi son stratagème avait réussi, le roi Eodred avait dépêché des cavaliers vers Minas Tirith.

Alors sa voix s’éleva comme un murmure et fut emportée par le vent :


Auta i lómë…Utúlie'n aurë!
Man cenuva lumbor ahosta
ondolisse morne
nu fanyare rúcina,
anar yàr tihta
axor ilcalannar
métim' auresse ?
Man cenuva métim' andúne?


La nuit s’achève… le jour est venu !
Qui verra les nuages se rassembler,
Sur d'innombrables roches noires
Sous un ciel disloqué,
Un soleil ensanglanté vaciller
Sur des os luisant
Dans la dernière aube ?
Qui verra le dernier crépuscule ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Infos fermées
MessageSujet: Re: une Aube Sanglante   une Aube Sanglante EmptyMar 20 Mar 2007 - 16:31

Remontant vers le Nord-Est, Eodwyn, à la tête de ses 7 000 cavaliers du Rohan, peaufinait son plan de bataille. Il fallait couper toutes ressources à l’armée ennemie, et pour ce faire, envoyait ses hommes vers tout village, hameau ou simple habitation pour prévenir les occupants et leur ordonner de tout détruire. Enterrant les récoltes qu’ils ne pouvaient emporter, les villageois mettaient le feu eux-mêmes à leur demeure, emmenant troupeaux et chevaux en direction du gouffre. Peu à peu, une colonne se forma en direction du seul abri sûr qui avait toujours protégé le peuple des éleveurs de chevaux.

Eodwyn chevauchait depuis le matin, mais elle ne ressentait ni la soif ni la faim ; son but était d’apercevoir son ennemi, pour juger des forces en présence. Ils arrivèrent au bord de l’Onodloi, la rivière des Ents qui coupait le Calenardhon en deux. Fessant une courte pause pour que leur monture puisse se désaltérer, Eodwyn et ses hommes regardaient à l’horizon. Rien n’apparaissait, pas une fumée, ni de nuage de poussière.

« Il nous faut continuer, cette terre est vaste mais nous ne devons pas passer à cotés. Nous sommes la première ligne de défense et notre mission est primordiale. Allons en selle, reprenons notre route, à la rencontre de ce Krell. »

Donnant l’exemple, elle remonta sur Bicéphale et traversa le flot du courant, passant au trot sur la rive opposée. Une fois tout les hommes passés, ils reprirent une course plus soutenue. Cependant, ils ne poussaient pas leur destrier, sachant que leur vie en dépendait et qu’ils en auraient encore bien besoin. Formant deux lignes, ils avançaient de concert, de front vers la horde de l’Est, Eodwyn devant, ses longs cheveux dorés flottant comme une cape derrière elle.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Infos fermées
MessageSujet: Re: une Aube Sanglante   une Aube Sanglante EmptyMar 20 Mar 2007 - 18:25

Au dessus des cavaliers du Rohan, de noirs crébains tournoyaient, scrutant avec malveillance les rohirrims. Les corbeaux étaient bien trop rusés pour s'aventurer à portée de flèche. Le vol comprenant une centaine d'individus tournoya puis, obéissant à un signal muet, fila comme une entité dotée d'une seule et unique conscience, en direction du nord. Il passa au-dessus de la Horde de l'est et vint survoler la marée grouillante des orcs.

Quelques individus vinrent tournoyer au dessus de Thuringwethil en croassant.

Thuringwethil se tourna vers la silhouette massive de Gimshluk, son second.

"Les rohirrims chevauchent dans notre direction".

Elle désigna une colline basse qui se trouvait à proximité.

"Inutile d'aller rencontrer leur armée en plein jour, même si nous sommes plus nombreux. Que les Légions attendent la nuit sur cette éminence. Déploie les archers au sommet de l'éminence, et que les snagas aillent s'enterrer dans des trous tout autour. Si il doit y avoir une charge, que leur masse putride serve à amortir le choc. En attendant, soyons discrets, les Rohirrims ne doivent pas encore savoir que des orcs accompagnent la Horde".


L'orc beugla ses ordres, et l'armée laissa les hordes de l'est distancer les troupes de Thuringwethil.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Infos fermées
MessageSujet: Re: une Aube Sanglante   une Aube Sanglante EmptyMar 20 Mar 2007 - 21:03

C’est vers le milieu de l’après midi qu’Eodwyn aperçut la nuée criarde au dessus des cavaliers du Rohan. Se doutant du caractère maléfique de ces oiseaux de mauvais augure, elle ne dit rien, retenant pour elle toutes les injures qu’elle aurait aimées leur adresser. Elle fit signe à ses hommes et d’une même main les chevaux ralentirent.

« Nous allons remonter plein Nord et chercher un bivouac pour la nuit, mais je ne veux pas que ces maudit volatiles retournent vers leurs maîtres en dévoilant notre positions. Nous patienterons, et aussitôt qu’ils s’en iront, nous remontrerons à la recherche d’un endroit approprié. »

Ils continuèrent ainsi et lorsque le dernier battement d’ailes eut disparut de l’horizon, ils éperonnèrent leur monture et changèrent de cap. Ils poussèrent ainsi leur destrier au-delà de la nuit tombée, et débouchèrent au cœur d’une dépression naturelle. Eodwyn leva la main et la troupe s’arrêta. Sans dire un mot, elle désigna les compagnies enrôlées pour les gardes nocturnes et les autres installèrent sommairement un camp.

« Il est inutile de monter les toiles, et de faire du feu. Pansez les chevaux et nourrissez les, après vous vous reposerez. Demain, nous repartirons avant l’aube. »

Tandis que les rohirrims se répartissaient dans la cuvette, les guetteurs montaient tout autour sur les collines avoisinantes. Eodwyn s’occupa de Bicéphale, puis elle s’étendit à même le sol, avec juste une couverture sur elle.

« Eodred, ou te trouves tu en ce moment. Est-ce le même ennemi que nous affrontons ? Pour l’amour de nos enfants, reviens moi vite mon grand guerrier. Ta chaleur me manque. »

La nuit déjà bien avancée s’annonçait froide, les étoiles brillaient intensément et une légère bise venant de l’Est se levait. Eodwyn resserra la couvrante sur elle et ferma les yeux, attentive au bruits du campement, renâclement des chevaux et murmures des hommes, puis le silence se fit, offrant à la voie céleste l’impression d’un camp mort.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Infos fermées
MessageSujet: Re: une Aube Sanglante   une Aube Sanglante EmptyMar 20 Mar 2007 - 22:48

Les heures du jour s’écoulèrent lentement, tandis que les orcs se reposaient face contre terre pour se protéger du soleil haï. Thuringwethil se tenait sur son noir étalon, sa vue perçante scrutant les steppes du Rohan… Mais cette partie du territoire du Pays des Chevaux était vallonée, et la vue ne pouvait porter au loin.

Bientôt le soleil descendit, et les orcs retrouvèrent leur agressivité avec la venue des ténèbres. Gimshluk dépêcha des éclaireurs de la légion de Carcharoth, montés sur des Wargs, et pouvant couvrir de longues distances, tandis que le reste de la troupe restait en place. Ils décampèrent rapidement dans toutes les directions. La Dame Noire qui les commandait ne sous estimait pas ses ennemis, et elle n’oubliait pas que des pierres de Vision demeuraient chez les Peuples Libres… Si elle avait tout fait pour neutraliser les moyens de communication de ses ennemis, elle savait qu’une simple brise pouvait faire échouer le plan le mieux conçu. Mais l’empereur était mort, et plus personne ne risquait d’avoir la force de plonger son regard dans un Palantir.

Thuringwethil scruta le ciel, la nuit était trop claire pour lui inspirer confiance. Une brise de l’est s’était levée, mais elle attendait un signal de son Maître Sauron. Bientôt les Peuples Libres connaîtraient le courroux de la Tour Noire et de son Sombre Maître, bientôt l’union des Deux Tours allait faire peser ses maléfices sur les peuples de l’Ouest… Oui, l’heure était à l’attente… Thuringwethil regretta sa harpe d’argent qui l’attendait dans son sombre donjon à Barad-Dur. Un jeune homme à la chevelure d’or pâle l’avait rejoint. Merdevel, devenu son esclave. Merdevel, qui avait su émouvoir son cœur. Elle ne le détruisait pas, pas encore, car en elle subsistait une parcelle de Elensinyë, l’elfe innocente qui vivait sur les bords de Cuiviénen. Mais son esprit torturé se plaisait à détruire ce qu’elle avait autrefois pu chérir, car en elle était vivante la blessure causée par la perte de Emlin le Beau. Thuringwethil détestait son passé, parce qu’elle avait contribué à le détruire ; et elle se complaisait dans sa souffrance, et souhaitait infliger pareille souffrance à tous les êtres vivants. Elle s’enveloppa de son manteau d’ombre et s’assit dans l’herbe, entraînant le jeune guerrier à ses cotés, et elle lui prit la main. Son regard se perdit dans le lointain, contemplant les étoiles de l’Autre Coté, tandis que de sa belle voix elle murmurait :

I lúme utúlie,
Tienna narwa
No rocco néca,
Yan i esse ná Qualme, -
Wilie haiyave
Númenna Wisto,
Ardallo melima.
Vainolelya unqua
Ar macilya rusta
Loráva nenessen
I caituvar ńalle.
Ve laurea anna,
Hroalya racina
Antalye nóren
Sa varyane li.
An nar cotumor qualini,
Naina, Rohande,
An i calwo ná firin,
Ar elenu vinye
Úsiluvar edain.
Nán i Raice na cuine.


L'heure est venue,
Sur la route embrasée
Sur un cheval pâle,
Du nom de Mort -
De s'envoler au loin
A l'ouest du Ciel
Depuis Arda aimée
Ton fourreau vide
Et ton épée brisée
Dormira dans les eaux
Qui couvriront la vallée
Comme un cadeau d'or
Ton corps brisé
Tu donnes au pays
Que tu protégeas.
Parce que morts sont les ennemis
Pleure, Rohan
Parce que le héros est mort
Et deux nouvelles étoiles
Ne brilleront pas pour les Hommes
Mais le Mal est vivant
Revenir en haut Aller en bas
Krell
Dieu-Roi Mort-Vivant

Krell
Nombre de messages : 424

Feuille de personnage
Race: Homme de l'est
Possessions: Colère et folie, fureur et frénésie.
Statut: Joueur(se) actif(ve)
Infos fermées
MessageSujet: Re: une Aube Sanglante   une Aube Sanglante EmptyMer 21 Mar 2007 - 23:24

Alors que la nuit tombait sur le Rohan...la horde de l'est marchait encore...
Non mais ho...les hommes de l'ouest croyaient-ils un instant que les orientaux comptaient laissé une nuit de plus a ces faiblard abrutis?...

Krell, monté sur sa monture bien plus grande que toutes les races de chevaux connus jusqu'alors, menait en première ligne la horde de l'est, masse sans la moindre organisation sinon celle donné par les officiers...et encore...il fallait bien plus que porté le titre d'officier pour ordonné a un barbare oriental de marché au pas...

La nuit était calme...et déjà, plusieurs milliers de torches s'allumaient tout le long de la masse informe de la horde...

Krell faisait un sourire amusé et sadique en voyant le visage de ses guerriers...ils étaient fatigué et hagard...incapable de se préparé au combat...ce qui n'était pas le cas des gardes pourpre, géant au corps de métal et a l'esprit plus dur que la pierre...

Krell s'arrêta alors brusquement...et leva le poing en l'air en hurlant quelques mots dans une langue orientale...


"...Halte guerriers...voila trois jours que nous marchons sans nous arrêtez...nous somme déjà en Rohan...et de plus...il faudra être prêt demain...préparez le camps..."

Il regarda alors l'un des chefs barbare qui le suivait en forme de V...

"...rassemble ta tribu...toi et tes hommes vont devoir coupé du bois...ramène un peu près une cinquantaine de tronc ici...je veut que mes guerriers dorment au chaud cette nuit..."

La tête du géant passa alors de droite à gauche d'un mouvement sec et rapide...

"...quand a toi...dit a tes guerriers de dressé les tentes...moi et les gardes pourpres partons pour la nuit...nous avons...quelque chose a faire sur ces terres avant de tout brûlé...envoyez un message a l'elfe pour lui dire de faire encore un peu avancez ses légions jusqu'a..."

Krell regarda devant lui...mais son cheval se retourna aux bouts de quelques secondes...

"La bas..."

Dit-il en montrant un champ adjacente moins proche de la foret mais plus facilement défendable...

"...dite lui aussi de protégez mes guerriers...un orc ne vaut rien...un de mes guerriers vaut trois a quatre hommes...mais quand il dort...un homme est toujours facile a tué..."

une fois ces derniers mots dit,Krell fit un signe aux officiers de la gardes pourpre...et donna un grand coups avec ses pieds sur sa monture recouverte d'acier...et,suivit des près de huit mille des plus puissants hommes que le peuple le plus guerriers de la terre du milieux puisse produire,il partit vers l'ouest,longeant la foret de Fangorn pendant près d'une heure avant de pénétrez a l'intérieur d'une clairière...cette fois,il ne fut suivit que par une centaine de ses prodigieux gardes du corps...les autres restèrent a l'auré du bois dans un silence qui faisait froid dans le dos...

Une fois rentré dans la vaste clairière entouré de bois...les gardes pourpre formèrent un cercle parfait tous le long de l'oré des arbres...Krell quand a lui...se mit au centre du cercle...trois esclaves avec lui ainsi que de nombreux homme vêtu de large tunique d'un noir profond qui ne laissait rien voir de leur corps...


"...toujours...les esprits te protégeront...
Toi fils de l'horizon...
Toi qui toujours seras lié a la destruction
Dans la mort, nous te rallierons..."


telle furent les mots,chanté dans une langue ancienne et sombre par les gardes pourpre et les Prêtres...alors que les esclaves se mirent a genoux,terrorisé...mué par la peur plus que par la volonté...ces pauvres hère ne savait que faire...seul,entourés de ces géants en armure et dénué de tous sens de la bonté ou même de la pitié,ils se sentait comme des femmes attachée qui allait être sacrifiée en l’honneur d’un dieu malfaisant…et c’était bien le cas dans un sens…sacrifié en l’honneur de Krell…le dieu de la guerre…

"…tous doux…tous doux…ne vous inquiétez pas…votre corps sera mort…mais…je garderait votre âme dans ma hache…et grâce a vous…je gagnerait encore plus de puissance…bientôt…ce sera vos femmes qui vous rejoindront…pour l’éternité… "

Krell enleva alors son casque…et les esclaves pouvaient qu’un sourire mauvais parcourait son visage balafré et inhumain…son regard…il était si…terrifiant…on sentait que cet homme était capable de toutes les horreurs…toutes les trahisons…que cet homme pouvait commettre massacre après massacre pendant des siècles en y prenant un plaisir bien plus grand que tous ce qu’un homme pouvait connaître…
Non…Krell n’étais pas un guerrier…c’était un boucher…un monstre sans la moindre pitié et sans la moindre gratitude en son cœur…il n’y avait aucun amour en son cœur…ce n’étais qu’une bête ne cherchant que mort et puissance…la mort pour la terre toute entière…la puissance pour lui-même…ce serait quand enfin Krell dominerait toute vie…quand envie il serait immortel…quand enfin plus personne ne pourrait égalé son déjà terrible pouvoir…alors…il arrêterait ces immonde massacre…et seulement alors…l’espèce humaine aurait disparut de la terre du milieux…comme toute vie…hommes,nains,elfes,orcs,et même Valar n’était pas a l’abris de sa terrible hache…quand enfin il pourrait déversé la plus terrible pandémie…quand il aurait décimé par millions par cette horrible maladie qu’il contrôlait et qui le contrôlait…la haine…la haine envers le monde entier…la rage envers chaque moindre parcelle de vie et de sentiments humains…l’amour…la tendresse…le bonheur…tout cela n’avait pas le moindre sens pour un esprit isolé et torturé que celui de Krell…en un sens…Krell était pitoyable…incapable de ressentir le moindre sentiment hormis cette terrible haine qui lui parcourait le ventre a chaque pas…il insufflait cette rage a tous ses suivants…mais jamais…un telle humain n’avait vécu…une telle créature ne pouvait existé…Krell n’avait rien a envié a Melkor…le maître du mal dirigeait ses créatures par la peur…Krell les utilisait grâce a la peur…mais aussi par son charisme d’une rare intensité…c’était un dictateur…le génocide était dans ses gène…en réalité…il était bien le pire seigneurs du désordre qui pouvait s’abattre sur le monde…car Melkor,Sauron et Saruman était des être d’une puissance rare certes…mais ils n’était pas humains…et donc incapable de ressentir la peine et la déception…ils était né comme cela…déjà a leur naissances ils était d’une grande puissance…ce n’était pas le cas de Krell…

…ils ne vouait qu’une haine aux monde…Krell lui était une erreur de la nature…un fils de numénor perdu dans un océan de violence et de destruction…un homme bénis d’une grande vie et d’un grand pouvoir qu’il utilisait pour détruire et non pour bâtir…c’était un esprit déchu…un monstre de haine et de peur…de sans froid mais aussi de cruauté…il était Krell…seigneurs de la fin des temps…homme qui avait connus la lumière…mais qu’il avait rejeté…homme qui avait connus la tendresse…mais qu’il a rejeté…homme qui avait connus l’amour…mais qu’il a rejeté…pourquoi ?...dans un but grandiose…détruire…tué…devenir un dieu a son tour…pour pouvoir tué les seigneurs du mal eux même…et une fois qu’il en serait la…enfin…il trouverait la paix…la paix d’être le seul être encore en vie sur la terre du milieux…dans une éternel solitude qui ferait cicatrisé la douleur de son coeur meurtri…Krell avait failli mourir de nombreuse fois…même quand il était enfant il n’était pas a l’abris de la mort…a peine venu au monde,son père avait failli le tué…et maintenant…il était devenus « sème la mort »…celui qui ne peut pas mourir…mais qui ne fait que prendre la vie des autres…pourquoi ?...peut être pour se sentir plus vivant lui-même…

Maintenant…les cadavres des esclaves gisait au pieds de Krell…désarticulé,broyé et découpé…dépecé même…et alors qu’il sentait encore un peu plus de force dans son bras…il fit un sourire mauvais…les cris de toutes ses victimes retentissaient dans sa boite crânienne…et cela rendait Krell fou de joie…cet homme adorait ce sentiment de puissance…il était le plus grand prédateur de la terre et il le savait…pourquoi ?...non pas pasque il était le plus fort…mais juste pasque il était le plus agressif et le plus violent…et donc le plus craint…


" …nous partons…prêtres…retournez aux camps et dite a la horde de reprendre la route aux levé du soleil…moi et les gardes allons détruire cette terre de bâtard lâche et abjecte…ils ne méritent pas la vie…ils ne sont pas assez combatif pour la défendre…alors…ils mourront…je ne veut pas comme sujet d’un peuple de faible…je ne veut qu’un seul peuple ici…le peuple le plus puissant…le plus fort…le peuple élu…le mien…tous les autres sont indigne de la vie que j’offre a mes adorateurs… "

Krell remonta sur son immense monture…et fit une grimace alors que son casque reprenait sa place sur sa tête…il fit un signe aux gardes pourpre autours de lui…et sa monture couverte d’un métal pourpre s’élança…

Krell lança un hurlement qui déchira la nuit et qui aurait pourfendu les cieux et fait fuir le soleil si il avait fait jour…alors qu’il galopait a vive allure sur les vaste plaines du Rohan…entouré d’une véritable marée de gardes pourpres…ces guerriers craint et respecté…que même les plus grand bretteurs de l’ouest semblait frémir devant cette masse de métal et d’acier…cette créature aucunement humaine…qui ne criait pas…qui ne semblait pas respiré…qui ne semblait pas dormir…qui ne semblait pas mangé…pour tous…les gardes pourpres était des spectre…la vérité…seul Krell la connaissait…
Revenir en haut Aller en bas
https://rpglordoftherings.forumactif.com/t6954-krell-le-dieu-roi
Invité
Invité
avatar
Infos fermées
MessageSujet: Re: une Aube Sanglante   une Aube Sanglante EmptyJeu 22 Mar 2007 - 8:36

Thuringwethil se tenait face au messager de Krell, un Oeil du Mordor perché sur son poing. Elle écouta le messager de Krell, tandis qu'un pli ironique se dessinait sur ses lèvres.

"Rapporte ces paroles au Maître de la Horde", dit-elle.

"Le Rohan a reçu les renforts de 20 000 numenoriens chevauchant avec le roi Eodred. Dis à ton maître que les orcs se tiendront à ses cotés le moment venu, comme il l'a ordonné. Va!"
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Infos fermées
MessageSujet: Re: une Aube Sanglante   une Aube Sanglante EmptyJeu 22 Mar 2007 - 11:07

Des pas feutrés approchaient de l’endroit ou Eodwyn reposait. Instinctivement, ses yeux s’ouvrirent et elle se retourna vers la présence qui se tenait à quelques pas d’elle. Se relevant, elle fit signe à l’homme de se rapprocher. Le soldat rohirrim s’exécuta et souffla ces quelques mots à sa supérieure.

« Des lueurs brillent plus à l’Est, la horde doit monter son campement, Dame Eodwyn. »

« Fais passer le mots, que des guetteurs s’en approchent, je veux un rapport dans l’heure ! Laisse les hommes prendre encore un peu de repos, nous sommes au cœur de la nuit et le temps joue en notre faveur ! Fais vite ! »

Après une rapide révérence, le soldat partit transmettre les ordres. Aussitôt, un groupe quitta le campement en direction des lueurs. Eodwyn remonta sur les bords de la dépression pour suivre des yeux leur progression. Elle resta ainsi, le souffle faisant danser ses longs cheveux derrière elle, les bras croisés sur sa poitrine. Originaire de cette contrée, elle ne craignait pas le vent et avait apprit à en faire son allié, sa longue expérience du bivouac contribuant à son aisance et à sa capacité à recouvrer ses forces rapidement.

« Krell, enfin, tu es sorti de ton trou. Nous t’avons retrouvé ! Tu vas sentir ce qu’il en coûte de venir défier les cavaliers du Rohan. Tu veux nos terres, nous te les laisserons une fois que ton sang les auras rougit. Cette terre sera ton linceul, et ma lame sera ton bourreau, que nos aïeux regardent nos chevaux et qui leur portent bonheur ! »

Plus tard, alors qu’elle n’avait pas bouger d’un pouce, elle vit le groupe remontait vers elle. Avant qu’il ne l’atteigne, elle siffla et d’un seul mouvement, les hommes se levèrent, se préparant et sanglant leur monture. Eodwyn se retourna et harnacha Bicéphale qui c’était approché d’elle.

« Mon doux ami, il nous faut retourner au combat. Tes pâturages sont souillés, il nous faut repousser cette horde de malfaisants. Je compte sur toi pour me guider au plus fort des combats. Comme toujours, je sais que je peux compter sur toi ! »

Mais déjà, le responsable des guetteurs s’avança au devant de sa princesse, pour lui faire son rapport.

"Dame Eodwyn, la horde est effectivement arrivée et a montée son campement. Nous avons surprit un groupe se détachant et chevauchant vers la forêt de Fangorn. Nous avons put dénombré plus de 45 000 hommes du Rhun et du Rhovanion. Ils ont dressaient leur tente et semble épuisé. "

« Que les hommes se rassemblent, je vais leur parler ! »

Eodwyn monta sur Bicéphale et se dirigea vers le sommet de la cuvette. Là, elle fit faire une volte à son destrier et se retourna pour faire face aux rohirrims.

« Soldats du Rohan, chevaucheurs du vent, notre ennemi est là. Allons portez un coup à leur moral, nous sommes peut nombreux mais vaillant. La nuit va nous recouvrir et nous masquer. Nous allons fondre sur son camp et le surprendre en plein sommeil. Voila ce qui en coûte d’être trop confiant. Certains d’entre vous tomberons d’ici la fin de cette journée, mais pensez au sacrifice qu’on fait nos ancêtres pour la sauvegarde de ce pays. Il nous fut offert et l’avons chéri. Cette nuit, je vous demande de combattre pour lui .Il est temps mes amis, temps de retourner le fer contre nos envahisseurs. Temps de sentir le corps infâme de ce Krell sous nos sabots, En avant, soldats du Rohan, en avant chevaucheurs du vent ! »

D’un même élan, la troupe jaillit de la dépression et chevaucha en direction du campement de l’Est.

Soutenant leur allure, ils ralentirent en approche du camp. De là, il se mirent sur trois lignes et, à l’allure d’un trot allongé et donc plus furtif, ils sortirent leur arme au clair. Eodwyn leva la main à quelques centaines de mètres du campement et tous s’arrêtèrent. Le calme régnait sur la masse de tente, on pouvait presque entendre leurs ronflements.

« Je veux un massacre, mais interdiction de s’enfoncer dans leurs lignes. Contentez vous de détruire leur campement et d’y mettre le feu. Remontez en suivant leur flanc et déchaînez vous, nous attaquerons en trois vagues successives puis nous nous replierons. Allez mes braves, tuez en silence, faites taire leur arrogance ! »

Sur ces mots, Eodwyn caressa les flancs de sa monture qui partit au galop, suivit de la première vague de cavaliers. Armé de son épée, elle trancha le bras de sa première victime alors que celle-ci sortait de son abri, se questionnant sur le terrible roulement de tonnerre produit par la charge rohirrim. Comme une vague déferlant sur un rivage vierge, ils traversèrent le camp, tuant et incendiant. Le thorax des chevaux éparpillait les corps sans vie des soldats, tandis que leurs cavaliers tranchaient membres, perforaient les corps, lançaient des torches sur les toiles, libéraient les montures. La panique des orientaux était palpable, certains essayaient de fuir et étaient rattrapés par leur mort, d’autres levaient leur arme et mourraient en ayant essayés de se défendre contre cette marée montée.
Après avoir remontait sur plusieurs centaines de mètres, Eodwyn ressortit du camp en compagnie de son unité. Un rapide examen lui apprit le succès de son entreprise, pour un minimum de pertes. Mais déjà la deuxième vague fessait son office. Elle entendait les cris de panique des hommes et le brasier commençait à se répandre à travers le campement. Elle ordonna à son unité de remonter le long des tentes et d’arroser de flèches les soldats survivants qui tentaient de se rassembler. Elle-même se saisit de son arc et prit part à son deuxième assaut. Elle vit derrière elle la seconde vague ressortirent du campement et se dirigeait vers elle. Une fois rassemblé, ils se remirent en position face à l’ennemi seulement distant d’une centaine de mètre.
La troisième vague avait lancé sa charge également, cependant l’ennemi avait reprit le dessus et se rassemblaient pour faire face. Les hommes du Rohan commençaient à reculer. Eodwyn leva son bras armé et hurlant à la gloire du serment d’Eorl, chargea de nouveau, les vagues n’en formant plus qu’une. Le choc fut terrible pour le peuple de Krell, ils n’étaient pas préparés à recevoir pareille réception de la part des cavaliers du Rohan. Les lances se brisèrent, et des corps furent démantelés, le choc repoussa les soldats en arrièrent, et Eodwyn fit sonner le replis. Ils ressortirent du camp, non sans achever les rares survivants hébétés.

Fonçant dans la nuit, ils disparurent rapidement de la vue de la horde de l’Est.
Revenir en haut Aller en bas
Eodred
Personnage mort

Eodred
Nombre de messages : 484
Infos fermées
MessageSujet: Re: une Aube Sanglante   une Aube Sanglante EmptyJeu 22 Mar 2007 - 12:32

Eodred chevauchant toute la nuit vers les postions ennemis. Au loin il voyait les torches du campement ennemi et il s’en rapprochait de plus en plus. Il fit arrêter le troupe pour dormir un peu et manger puis il repartir 2 heures plus tard sur le même rythme. Il leur avait parlé aux soldats pendant la pause :

« Soldats je vous demande beaucoup aujourd’hui et je vous en demanderais encore mais nous devons défendre le Rohan, le Rohan ne doit pas faillir. A l’instant présent le monde des hommes libre s’unit pour repousser la tyrannie. Renvoyons ses ennemis dans les abysses de ce monde et que nous gagnons la paix sur l’empire. Vous aurez gloire et récompense que ce soit prêt d’Illuvatar ou en Rohan. »

Il n’eu aucun bruit mais il sentit que tous les hommes acquiecaient son discourt. Mais alors qu’il chevauchait en tête de ses troupes il vit que le camp ennemi brûlait au loin :

« Eodwyn murmura t’il, parfait mon amour parfait. »

La nuit s’écoula alors doucement et alors qu’il approchait du camps ennemi et Eodred vit dans la nuit un cavalier qui n’était pas du Rohan. Il décocha une flèche désarçonnant celui-ci puis ses hommes abattirent le cheval pour effacer toute trace. Il s’en approcha, l’homme gisait agonisant, c’était un homme de l’est portant la marque de l’œil rouge sur son poing :

« Krell alors c’est toi l’envahisseur, parles dis nous les forces en présences et j’abrégerais es souffrance. »

Le messager ne devait pas être tenace car il avoua tous, même la présence des orcs sur le territoire. D’un coup d’épée il l’acheva puis il fit écrire un message par tous ses hommes qu’ils enroulèrent au bout de leurs flèches puis ils avancèrent vers le camp. Alors que le jour se levait derrière eux. Eodred les fit s’arrêter a proximité de du camps et ordonna le tir a l’arc en cloche. Alors trois nuées de 10 000 flèches s’abattirent sur les hommes de l’Est. On entendit des hurlements, des cris de douleur et une panique generale. Alors Eodred s’avança dans la lumière croissante avec lui venait le porte étendard de numenor et lui-même tenait l’étendard du Rohan. Se mettant juste a la vision des hommes de l’est et Krell qu’il vit au milieux de ses guerriers. Ainsi on assista a la scène où le roi brillant d’or avec l’etendart du Rohan fit cabrer son cheval Bicéforme avec l'épée à lamain en signe de provoquation. Puis Eodred et le numenorien disparurent tournant la bride vers l’Est, vers le Gouffre de Helm. Dans le camp, un garde pourpre s’agenouilla et ramassa une flèche avec un message. Il le lu alors à voix haute pour Krell :

Citation :
Krell, pitoyable roi de l’est, misérable larve, tu oses venir envahir mes terres. Le Rohan te le fera payer cher, mais puisque tu cherches la guerre je t’attend moi et mon peuple au gouffre de Helm, la grande forteresse du Rohan. Oseras-tu venir ? Où rentreras-tu chez toi en pleurant ? Je t’y attends dans deux jours. Ne sois pas en retard.

Le garde tendit alors le papier à Krell, tendis qu’au loin on entendait les sabots des cavaliers du Rohan.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Infos fermées
MessageSujet: Re: une Aube Sanglante   une Aube Sanglante EmptyJeu 22 Mar 2007 - 15:35

Son chant terminé, Thuringwethil se leva et se dirigea vers l’un de ses aides de camp, un orc minuscule et contrefait.

« Mon épée », dit-elle d’un ton impérieux.

L’orc revint quelques instants plus tard avec un paquet enveloppé de soiries pourpres et dorées, sur lesquelles étaient gravées des runes féanoriennes. Il tenait l’objet avec un dégoût non feint, comme s’il s’attendait à être victime de quelque sorcellerie. La sorcière elfe défit de ses mains pâles comme la lune le paquetage, et un éclair argenté déchira la nuit, blessant le regard des orcs qui se trouvaient autour. Elle brandit une longue lame courbe de facture elfique, magnifiquement ouvragée. L’acier était recouvert d’arabesques étranges, mots de pouvoir gravés pour renforcer l’arme et lui conférer des enchantements redoutables.

« Dangenmellyn », murmura t-elle.

Elle regarda sa lame, puis ses mains, et le souvenir du jour funeste ou elle avait ainsi baptisée l’arme, « Tueuse d’Amis », était vivant dans son esprit. Ce jour ou elle avait brandie ses mains rougies par le sang de ses frères, lors du massacre d’Alqualondë.

Alors qu’elle rabaissait sa lame, comme en écho à ses pensées, une lueur sanglante embrasa la nuit. Des cris s’élevèrent dans les rangs des orcs. La vue perçante de Thuringwethil distingua de grandes flammes qui s’élevaient dans la nuit.

« Alors cela a commencé », dit-elle à mi-voix.

Des chevaucheurs de Wargs arrivèrent un peu plus tard, et l’un d’eux démonta à proximité. S’agenouillant devant elle, il déclara d’une voix rauque et sauvage :

« Les Hommes de l’Est se font fait attaquer à la faveur de la nuit par les Dresseurs de Chevaux ! Les cavaliers étaient nombreux, peut-être l’équivalent de deux de nos légions. Ils se sont ensuite enfuis par là ».

L’orc montrait la direction du Gouffre de Helm, car son frustre esprit était incapable de donner une direction cohérente. C’était d’ailleurs une merveille que les orcs ne se perdent pas plus souvent dans des territoires enneis, étant donné leur stupidité crasse.

Gimshluk s’était rapproché d’elle, son énorme silhouette boursoufflée dominant de sa masse l’orc agenouillé. Il se tourna vers la belle Dame elfe, et l’interrogea :

« Devons nous nous lancer à la poursuite des Cavaliers ? », demanda Gimshluk.

Le regard de Thuringwethil se porta vers les étendues de steppe baignées par la nuit, et elle resta un instant sans répondre. Finalement elle se tourna vers son imposant second :

« Gimshluk, il va falloir voyager vite. Les rohirrims ont dû scinder leur armée… Le temps que la Horde les rattrape, ils se seront déjà retranchés dans leur citadelle. Allez rejoindre Krell avec les chevaucheurs de Warg, et la Légion de Morgul… Vous escorterez les dhurbagash, les Maîtres du Feu. Leur savoir faire en matière de siège vous sera utile. N’oublie pas, le temps joue en notre faveur, pas question de se lancer dans un assaut précoces contre leurs murs, nous aurions des pertes inutiles… Restez hors de portée, mais assurez vous d’assurer un blocus. Ne combattez que si les rohirrims tentent une sortie. Et n’oublie pas, Gimshluk ! C’est à moi que tu obéis, ne te laisse pas entraîner par ce dément de Krell… Dis lui que je serais de retour sous peu, avec la pleine force des légions… Le reste de notre armée, avec moi ! »

Elle enfourcha sa noire monture, entourée de sa garde de trolls, et au signal de son épée brandie, la troupe se mit en marche. Dans la direction opposée, la meute hurlante des wargs se mit en marche pour rallier le camp de Krell ; derrière venaient les grands orcs des Ephel Duath, courant soulement comme de grands fauves, et suivis de près par les Maîtres du Feu.

(direction : voyages)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Infos fermées
MessageSujet: Re: une Aube Sanglante   une Aube Sanglante EmptyJeu 22 Mar 2007 - 16:40

L’énorme silhouette de Gimshluk, bardée d’un acier noir à l’apparence rouillée, un casque hérissé de piquants à l’apparence terrible surmontant ses vastes épaules, s’avançait sur un énorme Warg à la fourrure pelée, répugnante créature issue des élevages du Mordor. Derrière lui venaient 30 000 orc, dont 10 000 chevaucheurs de loups. Chemin faisant, il avait exhorter de sa voix rude les créatures placées sous son commandement à se hâter ; et il les avait menacées des pires tourments si elles s’avisaient de chercher querelle aux orientaux. Car c’étaient là des troupes sauvages ; presque des bêtes, et promptes à la querelle. Les orcs s’approchèrent du campement évasté des Hommes de l’est, et le commandant orc se fraya un chemin jusqu’à Krell, terrible dans sa colère.

« Seigneur de la Horde, me voici avec 30 000 orcs pour te prêter main forte. Avec nous viennent 10 000 sapeurs habiles dans l’art du siège et celui de construire des engins de guerre. La Dame Thuringwethil suivra avec le reste de l’armée sous peu ! ».
Revenir en haut Aller en bas
Krell
Dieu-Roi Mort-Vivant

Krell
Nombre de messages : 424

Feuille de personnage
Race: Homme de l'est
Possessions: Colère et folie, fureur et frénésie.
Statut: Joueur(se) actif(ve)
Infos fermées
MessageSujet: Re: une Aube Sanglante   une Aube Sanglante EmptyJeu 22 Mar 2007 - 22:09

(hj:...jdoit m'être mal expliqué...Krell et les gardes pourpres n'était pas dans la horde au moment de l'attaque...de plus les gardes pourpres ne parle pas...enfin bref pas grave^^)

Et ce fut quelques heures après l'attaque surprise que Krell revint...sa hache encore trempée de sang...

tout ce passa très vite,un premier hurlement de rage suivit d'un coup de hache...le second de Krell était mort...puis un deuxième cri de haine a la lecture du message apporté par un des chefs de tribu...et un deuxième coups de hache...enfin...quand ce fut le messager orc qui lui parvint...ce fut cri de fureur qui parcourut le camps...par trois fois en une nuit...les hommes de l'est avait connus la peur...pas donné par ces minable cavaliers qui n'avait fait que peu de dégât a la horde...mais par ce colosse...


"...minable!...bâtard!...couard!...m'attaquez quand je ne suis pas la...je vais brûlé leur forteresse...aucun de mes hommes ne tuera cette nuit...je ne veut pas que mes hommes gaspille leur énergie..."

Krell regarda un instant l'orc...et lui fit un sourire mauvais avant de lui décoché un coup d'une violence rare qui le cloua au sol...mais soudain un barbare approcha de Krell...c’était Tark…le principal lieutenant de Krell…un homme de petite stature qui devait plus sa place pour sa capacité a calmé Krell dans ses moment de rage que pour ses capacités guerrières.

"Seigneurs!Seigneurs!...je doit...hum...je doit vous demandez d'écoutez votre raison...le Rohan veut nous empêtré dans un siège..."

"...alors que devrai-je faire...Tark...es que je devrait laissé ces fils de l'ouest m'attaquez...voila un comble...ils m'attaque...ils me découvre...ils me déshonore...et cette putain du Mordor ne s'interpose même pas!...que devrai-je faire?...repartir la queue entre les jambes et regardez l'ouest entier me rire au nez pour les dix prochains siècles...non...si je doit mourir au gouffre de helm...alors je veut qu'on se souvienne de moi comme d'un guerrier...mais je refuse que mon nom soit connus comme celui d'un couard..."

L'oriental regarda un instant son suzerain...Tark savait que son seigneurs était fou de rage...et qu'il ne pouvait pas calmé cette folie...il préférait mourir plutôt que de fuir...du plus loin que se rappel le lieutenant,Krell n’avait été qu’une seul aussi fou de rage…après l’attaque du Rhovanion et quand les orcs se rebellèrent contre la horde qui a l’époque n’était composé que d’une petite troupe de guerriers…Krell avait massacré sans la moindre pitié les orcs,pourtant innombrable...et ce carnage allait recommencé…

Au bouts de quelque heures de voyage...Krell s'isola un peu de sa horde...il fit un sourire en voyant que c'était la première fois depuis 2 ans...voir peut être trois qu'il était enfin seul...jamais durant ce long laps de temps il n'avait pu être seul a un seul instant...et il remarqua qu'il n'avait pas fait la prière pour une âme qui pourtant lui vouait une puissante haine...


"...Aragorn...mon valeureux ennemis…mon frère de combats…toi, plus que quiconque mérite mon amitié…tu était peut être un homme arrogant…mais maintenant je comprend d’où venait cette arrogance…cette haine...puisse les esprit veillé sur ton âme mon ami…je te rejoindrais bien assez tôt…et ensemble…nous prendrons notre place a la table de tes dieux et de mes dieux..."

Krell leva les yeux un instant...il ne se doutait absolument pas de la vérité...et peut être que c'était pire pour la terre du milieux...sans cela...il n'aurait pas marché sur le Rohan...mais plutôt sur l'isengard...

Puis...enfin...au bouts de quelque longue minutes ou son esprit pourtant habituellement agité se trouva en paix...une paix qui ne dura que quelque instant avant d'être a nouveau en plein chaos...il était partis de sa terre natal, abandonnant sa femme pour une elfe qui ne voulait que ce servir de lui...abandonnant ses valeurs pour devenir le pire cauchemar de l'humanité...
Krell ferma des yeux d'homme...et quand il ré ouvrit ses grand yeux noir...alors...il n'était plus qu'une bête...pourtant...il ne s'attendait pas a la terrible tragédie qui allait lui tombé dessus dans moins de trois semaines...

il reprit sa place dans le long cortège qui se dirigeait maintenant vers Helm...las...il était fou oui...a des moments,il ne voulait que la guerre...a d'autre...il ne voulait que la paix...

Bha...c'était normal...l'attaque de son camps et l'affront que lui avait porté la fille de joie du Rohan...a moins que ce ne soit roi?...enfin bref...tout cela lui avait porté un sérieux coup a moral...mais la logique de Krell reprit vite son aspect stoïcienne...il devait tué et mourir...non pas pour la haine...mais juste pour une chose qui semblait disparaître sur ces terres...l'honneur...

Krell et la horde se dirigeait droit vers le gouffre de Helm...plus lentement...le temps jouait pour Krell...peu importe qu'il attaque maintenant ou dans des siècles...dans son esprit las...rien n'avait plus d'importance...
Mais ce moment de lassitude fut de courte duré...quelque heures avant de parvenir au gouffre...et en voyant que tous les habitants du Rohan avait fui...Krell avait repris du poil de la bête...et maintenant que le voyage était presque a son terme...Krell ne voulait qu'une chose...tué de ses mains tous les homme de l'ouest...


« …je voit…Eodred a préféré tué ses…non…pas tué…cette loque en est incapable…il a fait fuir son peuple…droit vers sa forteresse…il croit qu’une poigné de paysans peut faire face a la horde de l’est ?...de la même façon que son attaque était désespéré et insignifiante…sa stratégie de défense est stupide et dangereuse…Eodred…et moi qui espérait que tu me résiste un peu plus d’une semaine… »

Krell regarda un moment le soleil…si Krell devait dire du bien de son adversaire, c’était qu’il se montrait extrêmement imaginatif et résistant…mais depuis quand l’intelligence pouvait battre la force sur le champs de bataille ?... depuis jamais…et encore une fois la force allait vaincre…les guerriers de l’est était des combattant bien meilleurs que tous ce qui pouvait se produire a l’ouest…seul les elfes du Rhovanion avait jusqu'alors égalé les capacité guerrières de guerriers de l’ouest…aucun autre ennemis,en trente siècle,n’avait pu se dire plus fort qu’un oriental en combat singulier…et maintenant,dirigé par le plus puissant des roi guerriers…ils ne pouvaient pas échouer…

*…voyez cela…*

Krell se mit alors a sifflotez un air ancien de son peuple qui était chanté par un guerrier un peu avant sa mort…certain guerriers posèrent sur lui un regard étonné…mais Krell ne leur rendit même pas un regard
Revenir en haut Aller en bas
https://rpglordoftherings.forumactif.com/t6954-krell-le-dieu-roi
Invité
Invité
avatar
Infos fermées
MessageSujet: Re: une Aube Sanglante   une Aube Sanglante EmptyJeu 22 Mar 2007 - 22:27

Gimshluk, malgré sa masse énorme, fut jeté à bas de sa monture par le coup puissant porté par le géant qui dirigeait la Horde de l’est… Il se releva, prêt à défendre chèrement sa peau, et son Warg allait se jeter sur le chef de guerre, lorsque Krell se désintéressa de son sort, comme s’il n’avait eu en face de lui qu’un vulgaire pantin habillé de chair. D’un sifflement entre ses dents pourries, il intima à son Warg de rester tranquille…

Sa maîtresse, Dame Thuringwethil, lui avait ordonné de se tenir aux cotés du roi barbare, et ainsi ferait-il, même si cela devait lui coûter la vie. Il savait Thuringwethil nécromancienne de grand talent, et il savait également qu’il existait pour lui sort pire que la mort.

« Je me nourrirais de tes entrailles fumantes », maugréa t-il en Noir Parler, et il cracha par terre, sa salive mêlée au sang noir dû au terrible coup de Krell.

L’armée de l’est se mit en branle, et Gimshluk fit signe à ses orcs de suivre la Horde… Peut-être le souverain de l’est se souviendrait-il de l’utilité des sapeurs de sa troupe, peut-être…

Il avait suivi l’échange avec l’oriental malingre qui devait servir de conseiller à cette brute sans cervelle, aussi le héla t-il en ces termes :

« Aaahr ! Toi, Homme de l’Est ! Tu as l’oreille de ton roi, n’est-ce pas ? Tâche de lui rappeler que nous avons parmi nous des orcs capables de fabriquer des engins de siège, le moment venu, ce qui épargnera à ton peuple des vies, et privera les Dresseurs de Chevaux de la joie de voir s’écraser comme une gelée immonde vos troupes sur leurs murailles ! »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Infos fermées
MessageSujet: Re: une Aube Sanglante   une Aube Sanglante EmptyVen 23 Mar 2007 - 1:28

Le travail de sape des hommes d’Eodwyn continua tout le jour suivant, harcelant sans cesse la horde de l’Est maintenant grossit par les orcs. Ils attaquaient sans relâche, disparaissant aussi vite qu’ils étaient apparus. Surgissant telles des démons équidés de derrière une colline, se regroupant et fonçant sur les flancs de leur ennemi, démoralisant les troupes, rattrapant les fuyards et égorgeant les éclaireurs ; Eodwyn exploitait les capacités de ses chevaux et repoussaient la limite de ses hommes. La Horde de l’Est laissait derrière que cendre et mort, mais les brasiers avaient été allumés par les rohirrims et les morts fessaient partis des envahisseurs.

Ils n’échangeaient guère de mots, c’était inutile, préférant garder leur énergie pour les escarmouches suivantes. En traversant une nouvelle fois la plaine, Eodwyn avait remarqué le passage d’autres cavaliers qui se dirigeaient vers le gouffre, tandis que des traces d’une marée informe, sûrement composé d’orcs avait pris une direction presque parallèle. Elle comprit son erreur plus tard lorsqu’elle vit une fumée noire s’élevait au dessus de Dunharrows. Ainsi une attaque avait eut lieu, lui fessant manquer sa parole. Une larme vite séchée avait coulé sur sa joue. Ne voulant pas tomber dans le piège de la vengeance, elle ignora ce fait et maintenue la pression essentiellement sur les orientaux.


[Mode MJ ON]

Fardein, le capitaine rescapé de la bataille, accompagné par ses quatorze hommes, avait pris la direction du gouffre. Le moral était au plus mal mais ils se dépêchaient de rallier Fort-le-Cor.
Profitant d’une halte prés d’un bosquet, ils pansaient leurs plaies quand le plus jeune des rohirrim interpella son supérieur. Se levant de mauvaise grâce, il suivit le jeune homme, et ensemble pénétrèrent dans une cabane de rondins. A l’intérieur ils découvrirent plusieurs tonneaux contenant de la poix. Sûrement la production d’un exploitant local ayant fuit la guerre. C’est à lors que Fardein eut cette idée malsaine. Lui qui avait été contraint de fuir devant les orcs, il allait leur porter un coup dont on se souviendrait. Il avait sa vengeance, et aussitôt, il fit transporter plusieurs fûts qu’il fit charger sur leurs chevaux. Ainsi chargé, ils quittèrent les lieux, non sans mettre le feu au reste de la réserve pour qu’elle ne tombe pas entre une mauvaise main. Ils piquèrent au nord, en direction de la colonne orientale. Après quelques temps, ils prirent soin de contourner la horde et arrivèrent sur les rives de la rivière des Ents, qu’ils traversèrent. Ils prirent soins de se camoufler parmi les hautes herbes et attendirent le passage de la troupe.

Un grondement sourd annonçait l’arrivée de la troupe et sans hésitation, les premiers hommes commençaient à traverser. Peu rassuré par les attaques incessantes d’Eodwyn, ils avançaient sans trop savoir d’où les prochains traits partiraient. Voyant que rien ne leur arrivaient, ils prirent confiance et le gros de la troupe progressa. Il se déroula un long moment et on apercevait les premiers orcs. Eux aussi hésitèrent, mais poussé par l’arrière-garde, ils furent contraints de rentrer dans l’eau. Puis ce fut le tour des orcs montés et c’est à cet instant que Fardein décida de frapper. Remontant plus en amont en compagnie de ses hommes, ils pénétrèrent dans l’eau froide et brisèrent les tonneaux. Le contenu se répandit à la surface de la rivière, s’accrochant au poil des Wargs, s’infiltrants dans les chausses, collant au armure. Lorsqu’un colosse ferraillé et casqué de pointe fut au milieu du courant, Fardein déclencha le déluge de feu qui allait mettre fin à l’apogée des orcs monteur de loup. Une énorme vague de flamme emportée par la force du courant, dévala sur les créatures pétrifiées. Le feu se répandit rapidement et gagna même la rive, atteignant ceux qui avaient déjà traversés. De chaque coté, un mouvement de panique empêcha de porter secours au brûlés, au contraire puisque ces derniers propagés le feu par contact. L’odeur de brûlé et de chair calciné envahit rapidement l’atmosphère, un panache noire, soufflé par le vent de l’Est aveuglant les troupes humaines amassées de l’autre coté.

Avec un sourire, Fardein contempla une dernière fois le colosse de fer qui tentait d’éteindre les flammes qui le consumait vivant. Puis Fardein remonta sur son destrier, et suivit de ses hommes quittèrent la scène de leur triomphe.

[Mode MJ OFF]

Opportuniste, c’est ce moment là qu’Eodwyn choisit pour porter sa dernière attaque. N’ayant pas conscience de l’origine de l’incendie, elle ne s’attarda pas et déclencha une attaque frontale menée sur l’arrière garde orcs. Traditionnellement formé en trois lignes, elle fit changé la position initiale et fit former un chevron qui pénétra violemment dans la colonne ennemie éparpillée et désorganisée. Arrivée au bord du rivage, elle entama une courbe sur la gauche. Puis refermant la boucle par son entrée, elle relança la charge. Ainsi, elle avait isolé tout un régiment qui fut massacré lorsqu’ils revirent dessus.

Eodwyn, son forfait accomplit, descendait à présent vers le sud-ouest, désertant un champ de bataille calciné et éventré, ou seul quelques guerriers hagards se demandaient quel foudre leur était tombé dessus. Elle avait accomplis la première partie de son plan et peut d’hommes étaient tombés ainsi, mais sa joie fut plus grande lorsqu’elle aperçut Fardein chevaucher à ses cotés.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Infos fermées
MessageSujet: Re: une Aube Sanglante   une Aube Sanglante EmptyVen 23 Mar 2007 - 18:05

Comme l'avaient remarqué les rohirrims, leur petit travail de guerilla commençait à saper sérieusement le moral des envahisseurs... Mais le commandement des rohirrims n'avait pas comté sur un fait: Gimshluk, l'énorme commandant orc, n'était pas devenu le second de Dame Thuringwethil en raison de sa force brute. Elle l'avait créé, élevé, et l'avait instruit de tout son pervers savoir... La créature était rusée. L'attaque de la veille l'avait mis sur ses gardes; et dès que débutèrent les nouvelles escarmouches, il donna ses ordres.

Dame Thuringwethil avait dépêché auprès de Krell ses troupes les plus rapides et agiles; les grands orcs des Ephel Duath, vêtus d'armures légères, couraient aussi vite que des guépards et étaient infatigables lorsque leur venait leur soif de sang; les Wargs, quoique moins endurants que les chevaux, étaient plus rapides sur de courtes distances.

Gimshluk se tenait sur sa monture lorsque un gros crébain noir vint lui faire son rapport, lui indiquant la position de ses ennemis; alors que les rohirrims revenaient vers lui, ils scinda son armée; derrière venait une partie des orcs des Ephel Duath, et devant chevauchait les cavaliers des Wargs, en ordre dispersé, avec une prudence non feinte

Gimshluk n'avait pas prévu le déluge de feu qui s'abattrait sur le leurre, l'appât constitué par une partie de ses troupes; mais pas un des rohirrims n'avait pu voir les crebains à la vue perçante qui les avaient épiés toute la journée, volant très haut.

Profitant de cette connaissance, le gros de la troupe des orcs des Ephel Duath avait opéré un vaste mouvement tournant et pris à revers les rohirrims; les Dhurbagash avaient fait de même. Profitant des accidents du terrain, ils s'étaient dissimulés, formant deux lignes ramassées en un coin pour rabattre leur gibier vers la troupe de Krell.

Les cavaliers triomphants fuyaient le champ de bataille ou avait eu lieu le massacre, lorsque l'un d'eux aperçut un crébain qui descendait derrière une éminence rocheuse; aussitôt après, une salve de flèches enflammées tomba dans leurs rangs, puis une autre, et une autre encore: les Dhurbagash, les Maitres du Feu, 10 000 orcs d'élite, déversèrent une pluie de feu sur les cavaliers, provoquant des pertes énormes dans le rang des rohirrims totalement surpris, qui passèrent du triomphe à une peur abjecte en réalisant leur erreur, celle d'avoir sous-estimé le commandant des orcs.

Avec une clameur féroce, jaillirent les grands orcs des Ephel Duath qui s'étaient tenus couchés dans les vastes herbes du Rohan, totalement invisible; Sauron, leur sombre maître, avait dû les aider, car le vent avait dissimulé leur odeur aux chevaux.

Ils chargèrent, sprintant comme de grands fauves, tenant leurs grands cimeterres à deux mains: 10 000 bêtes féroces hurlantes se jetant dans la mêlée, fauchant en priorité les pattes des chevaux, pour empêcher les rohirrims de fuir.

Ces orcs n'étaiient pas des snagas, des esclaves informes, mais de grands guerriers bien découplés, et fort agiles. De nombreux rohirrims tombèrent sous leurs coups, mais surtout leurs chevaux.

Et derrière ces grands orcs venaient les dhurbagash hurlants, pour prêter mains forte à leurs congénères.

Les rohirrims affolés entendirent derrière eux les restes de la horde de Wargs, ceux qui avaient échappé à leur feu, qui maintenant bondissaient vers eux, et ils réalisèrent que loin d'être un triomphe, leur attaque risquait de se transformer en déroute, ou chacun aurait le plus grand mal à rester en vie.
Revenir en haut Aller en bas
Krell
Dieu-Roi Mort-Vivant

Krell
Nombre de messages : 424

Feuille de personnage
Race: Homme de l'est
Possessions: Colère et folie, fureur et frénésie.
Statut: Joueur(se) actif(ve)
Infos fermées
MessageSujet: Re: une Aube Sanglante   une Aube Sanglante EmptyVen 23 Mar 2007 - 20:49

"...les orcs meurent...les faibles meurent...les chevaucheurs de chevaux meurent...et seul les guerriers vivent pour voir leur prochaine bataille..."

Dit Krell...perché sur un char au proportion immense...il regardait la bataille de loin, lui et la horde de l'est était resté hors du combats pendant tous ce temps...a ses coté...et pour une fois en rang bien formé, la horde de guerriers puissant et prêt aux combats se tenait la...

"...alors...peut être que les orcs peuvent se montré utile a un moment ou a un autre...je doit reconnaître que pour un orc...Gimshluk est remarquablement intelligent...il a su prévoir le moment de l'attaque a la perfection...peut être que mes stratège aurait un peu a apprendre de lui..."

Dit-il en tournant la tête vers trois hommes portant de longue robes rouge portant le sceau des stratège...seul hommes de l'est qui ne combattaient pas...

"Sir! Ce n'est que de la chance voyons! Cet orc a eu de la chance..."

Dit l'un des trois hommes, celui ci portait une longue barbe et des moustaches coiffées de façon extravagante.
Krell lui coupa la parole en lançant un grand rire gras alors que son bras droit, portant sa hache, se tendit vers lui d'une façon menaçante...


"...oui...peut être...mais lui au moins sait quand et ou il faut frappé...maintenant...repartez au Rhun...je n'ai plus...ou plutôt je n'ai jamais eu besoin de vous...vous ete disgraciez..."

Krell détourna la tête alors que les homme en robe se détournaient vers leur monture,la tête baissé a cause de la honte...la voix de Krell retentit alors...elle était calme...la vision du combat appasait Krell au plus haut point...

"...non...repartez a pieds...ces chevaux me seront utile..."

Un rire parcouru alors les premiers rangs des barbare qui lançaient maintenant injure et menace de mort aux disgraciez...mais Krell fit cessé tous cela d'un simple geste de la main...

"...allons...guerriers...gardez vos forces....regardez...les hommes du Rohan sont perdu...le seul échappatoire qu'ils leur reste est simple...ils devraient passé par nos rangs...mais je ne veut pas perdre mon temps ici...nous reprenons la route..."

Certain barbare firent mine de s’opposer à la décision du chef de guerre...mais Krell les regarda d'un oeil interrogateur...

"...ne vous inquiétez pas...une fois a Helm...il y'aura déjà combat, or et femme pour vous...je doute qu'Eodred soit près a laissez sacrifiez son peuple pour sa simple fierté...sinon...il ne mériterait pas son titre de roi...non...quand il verra sa forteresse brûlé...il sera obligez de prier grâce...pour lui et pour son peuple..."

en réalité,Krell pensait a haute voix...mais ce n'était pas vraiment pour déplaire a ses hommes...de la même façon qu'un joueur de sport aimait connaitre sa place et son rôle,les guerriers aimait savoir comment allait se déroulé la bataille durant laquelle ils allaient risqué leur vie...

Krell commença alors a se dirigé lentement vers Helm...suivit dans le même mouvement pas la garde pourpre puis par tout la horde…

Et ce fut le lendemain que plusieurs message lui parvirent...le premier de tous et le plus important fut a la fois ressentit et apporté...Aragorn était vivant...bonne nouvelle!...
Ensuite...apparemment...son alliée avait mi a feu a sang édoras...
Cette nouvelle mit Krell hors de lui...comment osait-elle lui volé la possibilité de pillé...comment cette femme osait-elle le trahir de la sorte...enfin…le troisième message fut apporté par un de ces grand oiseau originaire de l’est…
Ce message la fut un véritable coup de couteau dans le cœur de Krell…son frère avait fait un coup d’état dans sa capital…les hommes fidèles aux géants avait du se caché, pourchassé par des mercenaires…

c'est a ce moment la que l'esprit fou de Krell mit au points un plan a la fois machiavélique et désespéré ...mais qu'il comptait bien mettre sur pieds...de la même façon qu’un père voulait a tous prix redonnez la vie a son enfants mort depuis quatre jours,Krell voulait reconstruire son empire…l’alliance avec cette elfe avait laissé dans la bouche de l’empereur un goût amer…il n’aimait pas du tout sa façon de faire…et elle avait oublié qui était le maître…

La horde de l'est partit donc vers Helm...a pas plus lent et plus mesuré...
Revenir en haut Aller en bas
https://rpglordoftherings.forumactif.com/t6954-krell-le-dieu-roi
Invité
Invité
avatar
Infos fermées
MessageSujet: Re: une Aube Sanglante   une Aube Sanglante EmptySam 24 Mar 2007 - 20:27

Le combat contre les rohirrims s’avéra être une véritable boucherie, et se transforma rapidement en un chaos sanglant. Les hurlements bestiaux des orcs dominaient le champ de bataille, et à eux se mêlaient ceux des mourants, les cris de guerre des rohirrims, et les hennissements des chevaux mutilés.

Pendant les premières minutes de la bataille, l’effet de surprise joua nettement en faveur des orcs, et ce fut une sanglante hécatombe du coté des cavaliers du Rohan ; mais ces guerriers étaient un peuple vaillant, l’élite des armées de la Terre du Milieu, et ils étaient menés de main de maître par la vaillante Eodwyn. Aussi la mêlée s’équilibra, et bientôt les combattants s’embourbèrent dans une bataille rangée désordonnée…

Mais Eodwyn était trop bonne stratège pour se laisser enfermer dans un tel piège, et un cor du Rohan sonna la retraite, et les cavaliers aux vertes bannières se dispersèrent dans toutes les directions, abandonnant le champ de bataille pour ensuite se regrouper plus loin.

Gimshluk, du haut de son Warg, apprécia ses propres pertes ; l’embuscade du gué avait dû provoquer la perte d’un millier des siens. Bien qu’il lui en coûtât, il ordonna à ses orcs de ne point poursuivre les Dresseurs de Chevaux… Dame Thuringwethil lui avait ordonné d’être économe avec les orcs, et il était décidé à lui obéir.

Il cracha par terre… L’Homme de l’Est avait assisté de loin à la bataille, sans intervenir ; et maintenant, Gimshluk s’apprêtait à suivre son armée qui se rendait au Gouffre de Helm, car tels étaient les ordres de Thuringwethil :

« N’oublie pas, le temps joue en notre faveur, pas question de se lancer dans un assaut précoces contre leurs murs, nous aurions des pertes inutiles… Restez hors de portée, mais assurez vous d’assurer un blocus. Ne combattez que si les rohirrims tentent une sortie. Et n’oublie pas, Gimshluk ! C’est à moi que tu obéis, ne te laisse pas entraîner par ce dément de Krell… », telles avaient été ses paroles, ils s’en souvenait comme si elles avaient été gravées au fer rouge dans son esprit.

Alors qu’il allait donner l’ordre aux orcs de se mettre en route, ses éclaireurs lui signalèrent l’arrivée de snagas, une centaine, traînant derrière eux de macabres trophées dans des filets ; chaque snaga traînait une trentaine de têtes tranchées, et il y avait une centaine de snagas.

Son cœur d’orc se réjouit, et il regarda vers l’est l’épaisse fumée qui venait d’Edoras. L’un des snagas s’avança craintivement vers lui, et lui tendit un parchemin, rédigé dans le noir parler du Mordor. Il parcourut la missive des yeux, puis la jeta par terre. Dominant de sa taille le snaga, il lui dit :

« Amène ces têtes au barbare de l’est, Krell le Tyran, qu’il puisse s’en servir pour démoraliser l’ennemi. Quand aux dépouilles, tu sais quoi en faire ? » dit-il en ricanant, et le snaga ricana avec lui.

Gimshluk leva son énorme épée rouillée et ébréchée, et hurla d’une voix terrible :

« En avant vers Edoras, tas de viandes puants ! Sauron nous appelle vers le Gondor haï ! Nous allons nous repaître des entrailles des Hommes de l’Ouest ! »

Une clameur sauvage lui répondit.

(direction : voyages)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Infos fermées
MessageSujet: Re: une Aube Sanglante   une Aube Sanglante EmptyDim 25 Mar 2007 - 11:49

[Hors RP : sorry pour le retard, ne vous lâche pas, mais juste une vie de famille, mais ai put lire vos différents rp à tous avec plaisir…]


A peine Eodwyn prenait conscience du capitaine rescapé à ses cotés, qu’une nuée de flèches s’abattit sur ses hommes. Des orcs surgissaient du sol, sectionnant les jambes de leurs montures, achevant les hommes tombés au sol. Une revanche sérieuse sur le mouvement qu’avait accomplit les cavaliers un instant auparavant. Les premiers instants furent suspendus dans l’air, à l’avantage des orcs, l’effet de surprise fut sans concession et le chaos régna. L’odeur de sang se fit plus violente, affolant les chevaux, excitant les orquoïdés, et un souffle de violence souffla sur la rive orientale de la rivière des Ents.

Eodwyn, tournant sa tête de toute part, se taillant dans la chaire un chemin praticable jusqu’à son héraut, lui hurla :

« La retraite, fait sonner la retraite, fais sortir les hommes de cet enfer ! »

Tournant et retournant sur elle-même, elle se tenait au centre des combats, examinant la situation désespérée ou se trouvaient ses hommes. Mais déjà certains, passé la première surprise, se reformaient et chargeaient pour libérer leurs compagnons de la pression orc. Eodwyn occupait à analyser la situation, ne perçut pas la présence de l’orc à sa gauche. Bicéphale fit un écart alors qu’il armait son bras pour frapper, mais le coup fut porter tout de même. Une violente douleur aigue déchira l’esprit de la jeune femme quand le sabre pénétra dans ses chaires, une profonde entaille à la cuisse rougie rapidement. Maladroitement, elle para le second coup, Fardein profita pour enfoncer sa lame dans le thorax de l’orc, perforant ses poumons. L’orc lâcha son sabre, son regard devenant vitreux, une gerbe de sang mousseux lui sortant de la gueule. Le cor d’Eodwyn retentit sous la bannière de ralliement agitée, sonnant la retraite. De toute part, les cavaliers s’échappèrent du cercle sanglant, récupérant les survivants en croupe.

La fuite avait durée plusieurs heures et au fur et à mesure, les cavaliers éparpillés dans la plaine du Rohan rejoignaient la bannière de commandement. Eodwyn fit faire l’appel auprès des capitaines de ses compagnies, on dénombra prêt de 500 cavaliers qui avait chut sur la rive ensanglantée. De nouvelles larmes roulèrent sur ses joues, mais aucun sanglot ne sorti ; Eodwyn connaissait que trop l’art de la guerre pour s’étendre en pleurs sur le cadavre des disparus, mais tant d’hommes valeureux étaient encore tombés ce jour.

Etendue dans les hautes herbes, sa jambe soignée, Eodwyn songeait à la suite des évènements. La nuit allait tombée, et cet endroit serait parfait pour le campement. Déjà les hommes se rassemblaient et soignaient leur monture. Les capitaines se regroupèrent autour d’elle, attendant ses ordres.

« Mes amis, nous avons bien combattus ce jour et avons infligés de lourdes pertes à notre ennemie. Cependant, nos lignes aussi ont subit des dommages et chacun d’entre nous avons perdus une connaissance. L’heure n’est pas au souvenir, mais au repos, que chacun regagne ses forces, demain nous retournerons vers les montagnes Blanches, et continuerons notre travail de sape. Les orientaux vont sûrement au Gouffre ou mon mari les attend de pieds fermes. Notre rôle est de déstabiliser les troupes de Krell. Allez prendre un repos mérité, mais que l’attention ne se relâche pas, des troupes peuvent roder non loin. Que l’on me tienne au courant de tout mouvements. Allez mes braves, les cavaliers du vent on bien servit leur terre ce jour ! »

Eodwyn fixa intensément Fardein, ce capitaine qui avait retrouvé l’honneur perdu à Dunharrows. Puis elle détourna les yeux et se mit à penser à son époux, la nuit couvrant les cavaliers des plaines de sa sombre protection.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Infos fermées
MessageSujet: Re: une Aube Sanglante   une Aube Sanglante EmptyDim 25 Mar 2007 - 23:44

La nuit passa rapidement mais Eodwyn ne trouva pas le sommeil pour autant, trop de questions sans réponse encombrait son esprit de dirigeante. Aussi l’aube la retrouva l’œil morne et le teint blafard. Sa blessure à la cuisse l’avait tiraillée mais aucune infection ne semblait survenir. Se relevant, les hommes se rassemblèrent, droits et humbles, prêts à la suivre, aveuglément, passionnément.

Sans mot, ils remontèrent la piste qui se rendait à Edoras, allant au pas, laissant le vent et le temps glisser sur eux. Bien avant d’arriver sur les lieux, ils eurent un aperçut en voyant la fumée s’élevait au dessus des ruines calcinées. Ils n’y avaient rien à faire, aussi passèrent-ils leur chemin, non sans un regard en arrière. Dans ce regard on pouvait y lire la tristesse d’un passé révolu et la haine pour ceux qui avait précipité le Rohan dans cet affront. Le peuple du Rohan se devait de se relever mais un nouveau coup dur attendait les cavaliers du vent au détour d’une colline. Une vision auxquels aucun d’eux n’étaient préparés : le tertre cérémonial qui accueillait le repos des souverains rohirrims avait été profané. Le sol jonché de débris d’armes, de poteries et d’ossements semblait comme retournée avant la mise en jachère d’une terre infertile. Les linteaux des tombeaux reposaient à terre, et sans pénétrait à l’intérieur, Eodwyn sut qu’ils étaient vide. Mais elle laissa les hommes se rendre compte par eux-mêmes. Des cris de haine et de rage retentirent sur le tumulus ancestrale tandis qu’Eodwyn gardait la tête basse. Il lui semblait que son action n’avait servit qu’à exciter l’appétit bestial des orcs, et Eodred pris à Fort-le-Cor allait être assaillit par ces hordes hurlantes.

Elle descendit de Bicéphale et remonta tour à tour les hommes effondraient par l’acte ignoble et indécent. Un par un, elle les réconforta, les capitaines prenant le relais à son exemple. Puis elle donna un discours qui redonna corps à ces unités que la raison avait fuit. Ensemble ils iraient porter secours aux réfugiés du gouffre. Ensemble ils repousseraient la horde de l’Est.

Essuyant leurs larmes, les cavaliers du vent remontèrent sur leur destrier, et galvanisé par leurs supérieurs, ils prirent la direction de Helm. Les laissant partirent en avant, Eodwyn regarda une dernière fois le tertre des ancêtres bafoués. Il était hors de question qu’elle puisse oublier cet affront. C’est alors qu’elle aperçut une silhouette montée venant dans sa direction.

Eodwyn n’avait eut aucun mal à reconnaître Theodwyn à la démarche de sa monte lorsqu’elle apparut et se présenta à elle. La fatigue de sa course se lisait sur son visage mais sa grâce naturelle resurgit lorsqu’elle s’exprima à sa belle-sœur :

« Heureuse de vous revoir, Eodwyn, mais j’ai de mauvaise nouvelle à annoncer à mon frère ! Ou se trouve-t-il »Lança-t-elle essoufflée ; son ton n’était pas une injonction mais une simple discussion sous l’urgence de la situation.

« Au Gouffre ! Hâtons-nous, je présent un mauvais présage. Tu nous conteras ton périple en chemin, change de monture et prend de quoi te restaurer, je vais donner les ordres. Nous marchons sur Helm ! » Répondit Eodwyn, mentant son destrier au galop.

Elle fut rejoins à sa hauteur par Fardein rapidement et de la main lui indiqua une fumée épaisse face à eux.

« Le gouffre nous appelle ! »Commenta-t-il de sa voix grave te posée.

Eodwyn serra les dents et accéléra le pas. Tout était contre eux, la retraite forcée et la perte de Dunharrows et sa parole qu’elle n’avait put tenir, le saccage organisés des envahisseurs orcquestres, leur œuvre au sanctuaire mortuaire, la nouvelle qu’elle allait apprendre de la bouche de sa belle-sœur, revenue d’une mission secrète, sa blessure et maintenant l’assaut du gouffre qui commençait ! Non, il en était hors de question pour elle d’abandonner les siens, de laisser Krell tuer son amour, l’homme qui lui avait tant donner, tout ne pouvait finir ainsi.

Elle saisit des mains de son porte-étendart, sa bannière personnelle et monta en tête. La plaine défilait sous le ventre de Bicéphale, il galopait comme le vent, et Eodwyn ressentait la vibration des 6 500 rohirrims derrière elle. Bientôt ils sortiraient les torches pour illuminer leur force à travers la froide noirceur de la nuit, fonçant à l’assaut du Gouffre de Helm.

[la suite au gouffre de helm 3  ]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Infos fermées
MessageSujet: Re: une Aube Sanglante   une Aube Sanglante Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
une Aube Sanglante
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Chroniques d'Arda :: Corbeille :: Archives RP Pré-reset :: Rohan :: Archives du Rohan-
Sauter vers: