\\:...Aux pieds du domaine de Lithien Nord...://

(Provenance des Voyages:Alùniël)

Furent ils à de nombreuses reprises, bien qu'ayant tout le long du périple cherché les ombres et le vide empruntant chemins dont le paraître semblait le plus hostile, accostés par différents parties. Voleurs, paysans, vagabonds...Rien de tels ne furent sur eux et accosté n'est pas le bon terme..

Rohan, terre de montagne et de plaine égalant les rêves les plus merveilleux soient ils. L'air y est doux et du vent souffle la vie. Les hommes y sont vaillant et dévoués, qui par leur dur labeur on su faire de ses terres vides un vaste empire d'Or jaillissant entre Terres du Mal.

Sur ce sentier fait d'une roche aisément friable, les pâtes d'Nwacla se brisèrent, glissèrent et eu toutes les peines du monde à y garder stable sa maîtresse. Des gouttelettes de sueur tombaient en nombre sur ses jambes qui après un moment ne purent s'empêcher de trembler comme le fait si bien la terre en colère, et la bête s'abattant sur la terre de Rohan poussiéreuse et volatile ;Alùniël s'en fut à son tour sur le sol.

Ainsi continuèrent ils leur chemin l'un à coté de l'autre, se défiant de part leur enveloppe, qui se dévorant l'une l'autre absorbaient les quelques reflets de Soleil, ceux qui avaient eu la chance de se faufiler à travers nuages et branchages.

Pourtant une lumière ne pouvant être occultée, se fit voir au loin, et éclairait elle le sentier bien qu'on ne sut d'où ou de qui elle provenait.
Leurs yeux se plissèrent car prévoyaient ils que celle ci les leurs brûlerait. Attendaient ils de la même manière, cette chose qui approchait ,au milieu de la route et ce fut semblable à une étoile de Varda qu'apparu devant eux une jeune vierge à la peau pâle et aux cheveux de paille, pauvrement vêtue et tenant sous son bras gauche un lourd butin de bois et de sa main droite une cruche emplit du lait des vache des plaines voisines..
Avait elle été si surprise que la cruche explosa littéralement sur place déversant tout le lait sur le sol comme furent déversées les Mers de jadis sur le Terres Premières. Mais la jeune fille ne bougea en rien, pétrifiée tant par le regard de l'elfe qui s'emparait en même temps de tous ses sens, tant par l'étalon pour qui elle ne put se retenir de déverser une larme sans émotion, les chevaux étant chez eux plus sacrés que les hommes les égalant.
C'est part cette rencontre malheureuse que la vierge perdit la vie, voyant la mort s'approchait d'elle et Alùniël avait elle prit le métal de sa broche pour la planter en son coeur. Mais arrivée de face à celle ci, paraissant un géant aux lèvre-sang découverte et aux yeux cachés, sa broche ne servit qu'a attacher les cheveux d'or de la jeune vierge. Ce fut l'étonnement de tous, les arbres et petites bêtes de la forêt assistaient à ce moment, ne comprirent point l'acte et le geste de l'Eldar à l'aura glacial. Mais l'autre main jaillit du manteau noir de celle ci comme voulant donner un coup décisif, mais se furent ses doigts qui allèrent se poser sur le cou pure, neige, pour entourer celui ci de l'ombre. La jeune fille tomba à terre fixant sans relâche la capuche de l'Eldar, et toujours vivante fut elle sur ses genoux. Mais c'est un court instant que lui offrit la vie, l'elfe enfonça alors ses ongles dans la chair glissait alors le sang rouge grenat qui tacha sa douce robe de paysanne. Ainsi récolta Alùniël le sang de la vierge dans sa gourde au préalable vidée puis arrachant sur le sol une herbe, elle s'approcha de Nwalca.

"T'avais je donc promis la force et le courage des hommes? Et bien qu'il en soit ainsi!
Tu boiras cette vierge encore chaude de vie...Mais il est une chose que tu dois savoir."
Elle prit l'herbe et l'approcha de son oreille gauche, se coupa alors le bout de son lobe et par un sang plus lourd et épais, plus sombre et rare que celui si pure de la vierge, l'amena dans la gourde ainsi qu'y déposa t elle son bout de chair.

"Car voici! T'as convoitise se verra croître et par mon corps je dois m'en protéger. Buvant ce breuvage tu seras fort, forme d'immortalité,et te nourrira du sang des hommes pour le rester, mais par mon sang tu ne pourras alors toucher de part tes lèvres la plus infime goutte de sang Elfique te voyant alors perdre en l'espace d'un souffle toutes ces années gagnées, revenant à la poussière...Par la vie je t'offre la mort et cette mort peut elle m'être rendue et à la place le néant te dominer, si l'envie t'en prend un jour de toucher à la plus grande des beautés de ces Mondes."

Nwalca but il avec la plus grand joie ce semi-poison. Et furent ils repartis sur leur chemin que passant à coté du corps de la jeune victime, Alùniël attrapa elle la broche et avec la plus grande des précision arracha le coeur encore chaud pour le placer à coté du corps. N'avait elle eu que 14 ans, son corps était souillé par les ombres et à jamais ne pourrait elle retrouver le repos, malédiction pour elle et vengeance bénie pour l'Eldar.

[s

[b][color=olive]Orë morna,

Orë morna,
Sangwa mí mëar,
(Le coeur sombre
Du poison dans le sang)

Reprenant leur route ils s'en furent comme des ombres fuyant leur maître.Et arrivèrent il en Gondor, Ithilien en son Nord avec une allure des plus grande, la force ayant reprit vie en Nwalca et celle d'Alùniël déclina.
L'air étant emplit de mouvement curieux, annonciateur de discorde et Alùniël sue qu'en ces lieux sa douce haine pourrait alors être quelque peu assouvie....

[HRP: si aucun Mj ne se sent le courage de trouver une suite, ce n'est en aucun cas un problème je le ferais moi même et avec plaisir. Merci.]

[MJ On]

Alors que l’elfe maléfique et sa vampirique monture cheminaient le long d’un sentier pierreux, une ombre passa au dessus d’eux et vint se poser dans un grand frou-frou d’ailes sur un gros rocher blanchâtre, semblable au crâne à demi-enterré de quelque géant. La créature fixa de son oeil noir et luisant la progression laborieuse des deux voyageurs, et entrouvrit un bec noir.

Etait-ce les actes ignobles de l’elfe qui l’avaient attiré en ce lieu? Le volatile déploya ses ailes et s’avança en sautillant vers le cedavre encore chaud, et y préleva un tribut de chair. Puis il bondit sur l’épaule de l’elfe et lui dit près de l’oreille, entrouvrant son bec acéré encore dégoulinant de sang:

«Thrrrrakat! Durrrrbgu! »

C’était la langue noire du Mordor, et les paroles voulaient dire, dans le langage rudimentaire du volatile : Amener ! Seigneur !

Puis le crébain prit son envol, décrivant quelques cercles au-dessus de l’elfe maudite, et fila vers l’est, sans toutefois voler vite, comme si il attendait qu’on le suive. Une plume noire tomba devant Aluniel, comme un signe du Destin, un noir présage...

Les ombres sont seules sources de réconfort dans le coeur si tourmenté d'Alùniël et désormais elle ne pouvait se fier qu'à elles seules. Si tourmenté par elle même, des souvenirs soudains si profond en vérité trop profond pour ne pas s'en étonner réapparaissaient en un temps éclaire et le doux visage de son ancien aimé se mélangea aux furies de son esprit. Ainsi vit elle Gandaril, l'aimé tant chéri et pleuré ensanglanté du sang de la vierge. Ne pouvait on voir que seul ses yeux bleus Vai, survivre à cette marée rouge qui emportait tout à travers elle, qui par des yeux grands ouverts, il pénétra dans l'antre du coeur d'Alùniël ou du moins ce qu'il en restait, pour en détruire à jamais le dernier Amour de cette Eldar pour les Protégés. Et par cet habile tour d'illusion, dont on n'eu connu le procréateur véritable fut il Gandaril ou Alùniël elle même, tous sentiments de remords ou humanité, tous, s'en furent asséchant à jamais son coeur et son âme et depuis lors plus aucun filet de sang ne traversa les veines alimentant les battements de son coeur et de son esprit pure. Ses pensés toujours plongées dans sa vision du monde, apparu alors un bateau, blanc et lumineux où bons nombres d'êtres y attendaient la venue d'une chose et s'afficha alors Gandaril, vêtu d'une tunique de soie grise aux couleurs trop claires pour Alùniël, et s'avança il vers eux élançant ses bras avec un sourire d'apaisement, et le vis elle la fuir par ces navires mais arrivant tel une flèche par delà les nuages un grand esprit ailé, chevauché par une silhouette fine et sombre et tendant son bras vers elle ouvrit la paume de sa main y laissant apparaitre la barrette d'or, luisant et brillant d'un éclat si fort qu'elle en fut éblouie.

Rouvrant les yeux, se fut alors une plume noire et rugueuse qu'elle tenait entre ses mains. Et avait elle à peine relevé la tête qu'elle aperçut le maître de ce trésor, tournoyant et avançant au dessus d'eux. Les paroles entendu en son rêve, celles de l'ombre ne furent pas totale illusion et par ses mots, Alùniël, sut qu'enfin son chemin sera de la plus sérieuse des manière tracé.

"Je crois que nous sommes les invités de cet hôte qui je te l'accorde, ne parait pas plus vivant que nous.
Là où nous sommes, nous ne pouvons revenir sur nos pas...Le suivre me semble la plus raisonnable des actions à faire."

Ces paroles résonnèrent avec un écho mensonger, qui ne se doutait pas que suivre un inconnu transpirant les ténèbres était une chose raisonnable. Mais ce fut le cas et Nwalca obéissa alors et avança vers l'oiseau de pétrole.

(provenance : l’armée des orcs dans l’Ithilien nord)

Les sabots de Gwaewhîr réveillèrent de sinistres échos dans la silencieuse et désolée contrée. Un souffle d’air glacé souleva sa chevelure d’ébène, qui flotta un instant comme un diaphane voile noir autour d’elle avant de retomber. Les deux crébains continuèrent à tournoyer un instant, puis s’abattirent vers un petit bosquet.

Thuringwethil se pencha sur l’encolure de sa monture et lui souffla de s’avancer. Elle sentit d’abord une obscure présence, puis sa vision discerna dans les ombres la silhouette élancée d’une femme elfe qui aurait pu être belle sans le teint maladif qui la caractérisait : bleuis étaient ses poignets, et ses yeux étaient comme deux puits d’ombre. Aux yeux de Thuringwethil, qui pouvaient discerner les choses de l’Autre Coté, il lui semblait que la silhouette était environnée d’une ombre tournoyante, comme un manteau arraché à quelque sombre éther.

Ainsi Sauron l’avait guidée vers cette elfe, pour accomplir… quoi ?

La monture de l’elfe était tout aussi inquiétante que sa cavalière, un étalon noir qui semblait plus mort que vivants… Thuringwethil su alors avec certitude que les nouveaux venus partageaient avec elle ses appétits singuliers, cette malédiction qui l’avait enchaînée à la Voie du Sang. Avec l’empathie qui était la sienne, elle pouvait ressentir la blessure de l’elfe, cette indicible souffrance qu’elle partageait avec elle. Lorsque leurs regards se croisèrent, il y eut un bref instant d’insoutenable clairvoyance, les esprits mis à nus furent déchirés brièvement, avant que les esprits ne se ferment, ensanglantés par cette étrange communion.

La belle voix de Thuringwethil s’éleva comme un souffle d’air :

« Mae Govannen, heureuse rencontre », dit-elle, avec une voix pleine d’une mordante ironie, car la rencontre d’êtres aussi ténébreux ne pouvait signifier que le malheur. Puis d’une voix plus douce, presque aimante, elle murmura :

« Man antolyasse nier sin?
Anar ruxa, ar wile yernavë oronti pella.
Ar sindarnóriello caita mornie,
Ar ilye tier unduláve lumbule...
Nwalca silmenen eleni ilwessë rilyar helcavë,
tenn' umbar metya i estel intyaina.
Cúmanna,ar loruvanyë, Cúmo.
Man cenuva métim' andúne? »

« Que sont ces larmes sur ton visage?
Le Soleil s'effrite et vole comme fatigué au-delà des montagnes.
Dans ce gris pays où s'étendent les ténèbres,
et où toutes les routes affleurent les nuages...
Cruelles par leur éclat les étoiles dans les cieux brillent comme glacées,
jusqu'à ce que la ruine mette un terme à l'espoir.
Dans le vide et le rêve, le néant.
Qui verra le dernier crépuscule ? »

L'arrivée d'une autre paire d'ailes ne fut pas surprenante et ainsi s'y attendaient ils, mais lourd et oppressant devenu alors l'air transportant l'aura d'une chose que l'on ne serait voir mais que l'on devine avec frayeur. Mais vint alors l'égale, l'égal de ses frères et de ses soeurs. Vint la sagesse et le savoir, la cupidité et le désir, car une Eldar qui d'une longue robe chatoyante révélait sa beauté inégalable et de part ses cheveux noyaient les regards, d'une peau pâle mais attisant l'envie de la caresse de la soie et d'un destrier aussi digne et élégant que sa maîtresse, approcha dans le chemin communicant et furent elles rapidement face à face.
D'un semblant d'assurance paraissait Alùniël car trop belle, trop puissante et présente était sa rivale. Rivale, comment pouvait elle le savoir, si fut elle d'un partie eu il été du sien. Alliée. Cette Alliée dont le coeur d'Alùniël aurait pu retrouver le sentiment de l'Amour de ces belles choses, eu il encore coulé du sang dans celui ci.
Non pas par colère ni violence, Nwalca de ses narines coulantes faisait par un semblant de force fumer un souffle bien plus vivace et puissant qu'auparavant, serais se par simple dominance de son corps pour avoir retrouver sa vigueur d'antan de le montrer ainsi pour en informer le monde.

De ses lèvres, jaillir des paroles qui ne firent que plus ouvrir la brèche faite juste à l'ords de par leurs simples regards croisés, douce et chanté se firent elles entendre mais elles étaient de même d'une profonde noirceur pénétrant le torse d'Alùniël y laissant un voile sur son souffle.

L'amour des Elfes pour les vers bien que connu ne peut être comprit que par eux seul, y révélant leur trépas et vivant par elles. Car il est un monde à travers la magie des mots et de leur rime un monde qui fut reproduit par les Eldar et qui de cette reproduction se souilla de cette beauté abusée. Ainsi relança t elle ,éprise par ses origines de part la langue la plus pure, un flot de terre, d'air, de mer de toute chose pouvant former la Terre.

Mais voyant que sa voisine regarda furtivement sa main dont le sang de la vierge avait coloré ses ongles et eu il séché, elle la regarda avec des yeux emplis de joie, d'une joie acquis de cette nostalgie du moment et de l'acte.
Ses lèvres affichèrent la malice et la perversion de son acte qui plus est ,furent accentuées par le sang séché sur elles.

Citala serceryasse, i·lanco aqua rastaina.
Morn 'ellui !
(Baignant dans son sang, la gorge entièrement tranchée
Ténèbres triomphantes !)

Apporta elle sa main vernie devant son visage, fixement de ses yeux amoureux posa elle sont regard sur elle, comme levant la main aux Dieu qui pourraient alors faire face aux ravages du Monde. Et la fixa, tant la joie fut elle tant le malheur la remplie entièrement. Caressant les fils de charbon fixés sur le crâne de Nwalca ses yeux s'éteignirent dans un flot de vagues déversant les mots de son Monde.

Ma cénalyë mírimma.

Ma cénalyë Aha i Noldoron!

Trevódiel orath trestennin,

morë ar rúcima raumossë,

broniannem lennath duir a harnath arnediad.

Nan lá nentelmë ilya i nolwel.

Sillumë Ambar ná sinda;

Faucë i atani nar úpoldë!

Manen sananë Eru

irë cilleryë i lúmë an avartien

Ambar Atanin?

Guren chelthennin 'iritha
or i ringloss.
pella, minna qualmë ar huiner oië.

(Voyez-vous nos joyaux.
Voyez-vous La colère des Noldor !
Ayant-traversé des jours troublés,
Dans la tempête noire et terrible,
Nous avons enduré des voyages sombres et des blessures innombrables.
Mais nous n’avons pas pour autant acquis toute la sagesse.

Maintenant le monde est devenu gris;
Car les hommes sont faibles !
A quoi pensait Eru
Quand il décida du moment venu d’abandonner
Le monde aux hommes ?

Mon cœur nu frémit
Sur la froide neige
Au-delà, dans la mort et les ténèbres éternelles ….)

Ses yeux vides de remords mais emplit de souvenirs d'antan se remirent sur le chemin de ceux pour qui elle chanta, ceux de l'Eldar inconnue.

"...Les chemins empruntés des Eldar ne se croisent que trop rarement en ces lieux pour mentionner le hasard.
Et c'est également une rencontre des plus heureuses qui m'est donnée.
Mais me semble il que les lieux n'ont plus la joie des hommes du Gondor, n'en n'ayant vu aucun tout le long de mon périple.
Serait il cause de vos actes, Dame Elen(Etoile)?"

(HRP: Désolé pour la poésie qui contient de trop grands espaces, mais soucis d'ordinateur qui n'en fait qu'à sa tête!....merci^^)

Thuringwethil ferma à demi les yeux lorsque chanta l’elfe, car trop longtemps elle avait été privée des chants mélodieux des Eldars… Depuis plusieurs longues vies d’hommes, elle n’avait point croiser son égale, et voilà que surgissait cette inconnue peu avant une sanglante bataille, comme le héraut de la Mort à venir. Elle rouvrit les yeux lorsque le chant se tu, et examina les lèvres bleuies de la Dame elfe qui se tenait face à elle. Ses yeux ténèbreux se plongèrent dans l’obscurité de ceux d’Aluniel, et elle y lut toute la corruption de son âme, qui était également apparente sur son corps.

Elle entrouvrit la bouche pour parler, et ses pâles lèvres esquissèrent un sourire, lorsque telle une chappe de plomb s’abattit sur elle le sentiment de la malveillante présence de Sauron… A travers la chair, le roc et l’espace, Sauron braquait sur elle et l’Eldar qui lui faisait face son regard… Un fugitif instant, dont l’intensité pourtant contenait des fragments d’éternité.

« Les Ténèbres chantent avec votre âme ! Je suis la Dame Thuringwethil, servante de Sauron, et c’est sa Volonté qui m’a menée jusqu’à vous. C’est cette même Volonté qui est responsable de ce silence. Mon œuvre, songiez vous ? Certes, mais uniquement en ce qu’elle est le prolongement de l’esprit de Sauron ! Et vous-même, que faites vous en cette contrée ? Avez-vous ressenti l’appel du Mordor ? »

Il en était bien ainsi, avait elle deviné juste, comme toujours ou plutot rarement, le mal trop présent s'était lui même vendu, trop simple fut il de sentir sa présence.
Alùniël était abusé par les paroles de sa Voisine bien qu'elle en démontrait le contraire tant la difficulté fut rude, elles chantaient et vidaient son esprit et elle sentait là l'une des puissances et l'un des plus beaux dons donné à son peuple, le Pouvoir de la parole qui abusait et profanait l'esprit le devant de ses origine, corruption de l'être et de son maître.

Les corbeaux, futiles et viles fourbes sont ils, épièrent la conversation qui comme cherchant un mot, une phrase de trop auraient accouru sur l'heure à leur mettre de jeux.

"L'appelle du Mordor! ...Ce fut l'appelle de la haine attisée par l'arrogance des hommes qui me fut faire tant de route...Le Mordor ne se sert que de cette haine pour écraser leurs ennemis potentiellements dangereux. Il n'est que de Melko...Melkor que je su et que je comprit la traitrise de certains Puissants, Et Sauron, si grand est il et des plus respectés par mon vil esprit, ne fait partit que des sous aimés de Melkor et n'égalera jamais sa force.

Mais il est vrai que Mordor se rapproche fortement de mes idées et en Isengard je fus partie pour venir ici.

Oh, mais aurais je omis de me présenter? Galadh de part mon nom et Alùniël de part sa suite...Ne cherchez pas là un nom digne d'un haut fait, je ne suis connue de personne et de personne je ne connais le haut fait.
Je crois être venue, non j'en suis sure, et je suis là pour ca! Oui, je suis ici pour montrer aux hommes la force de ceux qu'ils ont trop longtemps méprisé! Et de venger par la même occasion notre peuple!

Oui, vous qui etes ma soeur, nous qui avons vécues et connues même moments, mêmes tourments de notre peuple!...N'avez vous pas cette soif de vengeance trop grande qui croie en vous, celle de leur rendre la monnaie de leur piéce. Je veux les détruire, les écraser jusqu'à leur plus jeune déscendance, qu'ils ne puissent plus profaner cette Terre de leurs marmailles qui ne sauraient que trop bien reproduire leurs fautes!"

Une haine grandissante apparut sur le visage de celle ci, et de ses mains serra elle si fort les sangles que Nwalca sentit à travers elles sa mâchoire fuir son visage.

Thuringwethil écouta sans mot dire la tirade de l’Eldar ; la Haine qui émanait de la femme elfe était presque palpable, comme un visqueux poison dans l’air.

« Je comprend vos sentiments, car il est vrai que les Edain n’ont que trop longtemps spolié les richesses des royaumes d’Arda qui auraient dû échoir aux Quendi ! Si c’est l’espoir d’obtenir une juste vengeance qui guide vos pas, alors certainement l’Esprit de Melkor vous a fait croiser ma route ! Suivez moi ! »

(direction : l’armée des orcs dans l’Ithilien Nord)