la bataille de Helm

La situation devenait compliquée sur les murs. Eodred tranchait et tranchait encore a coté de Nirdin, ses hommes et lui tenaient les murs difficilement :

« La lignes, reformée la, reformé la ligne. »

Tant d’homme tombait mais tant d’homme mourait sur les murs :

« Nirdin attention »

Très vite trois orcs l’avaient encerclé mais il ne l’avait pas vu. Deux orcs étaient tombés devant lui et Eodred couru renversant orcs et homme frappa l’orc en pleine tête le décapitant. :

« Merci Eodred

Eodred sourit. Les murs tenaient mais la porte commençais a céder. Eodred pris alors un de ses hommes par le bras :

« Hama, va dire a Grimbold et Eldarion de se replier dans le bastion. »

Et le capitaine couru alors Eodwyn arriva :

« Ma chérie, c’est bien que tu sois venu en renfort. Dispose la moitié de tes hommes prêt de la porte, aucun orc ne dois mettre le pied dans le gouffre let reste de tes hommes et des numenoriens qu’ils se déploient dans le cour ici.»

Il montra un endroit précis du mur. Il se retourna pour repousser une nouvelle vague orc :

« Tenez mes amis »

Il se retourna vers Eodwyn dont l’armure était pleine de sang :

« Tu as compris ma chérie, va et donne la mort aux ennemis des hommes. »

Elle repartit se frayant un chemin dans la bataille. Eodred avait percé a jour le minable plan des orcs. Il savait exactement grâce à son instinct et sa formation ou les orcs allaient déboucher mais la bataille serait dure. Une nouvelle vague arriva sur les murs. Il se jetta avec Nirdin avec une fureur inégalé dans la bataille.

[Mj on]

Les soldats du fort, dix fois plus nombreux que les orcs attaquant en étaient à se poser des questions philosophiques alors que les orcs attaquaient sans de poser de question, obéissant seulement à leur commandant.
Ce dernier voyait d'ailleurs l'issue de la bataille se profiler d'une bien étrange façon. Alors que son plan aurait dû prendre les soldats par surprise et faire une diversion pour que ses orcs puissent entrer dans le fort, il s'en était passé autrement. Par il ne savait quel moyen, les hommes et femmes du fort avaient été avertis de l'attaque des orcs et presque eut le temps de trouver une parade..

Mais tout cela suffisait pour mettre l'attaque en difficulté. Le nombre d'ocs n'était déjà pas bien important, mais si en plus le plan tombait à l'eau, alors ce serait un vrai massacre, et surtout une cuisante défaite. Il y avait seulement une donnée que le commandant n'avait pas pris en compte: l'expérience des hommes qui dirigent le fort et le sixième sens d'autres hommes.

Les orcs avaient des ordres simples: entrer dans le fort et faire le plus de massacre possible. Et bien sur pour entrer dans le fort, il fallait faire une diversion en tentant de passer par le bas pour mieux attaquer en haut.

Bientôt la moitié des troupes d'orcs seraient tuées. Le fort comptait presque autant de morts que d'orcs tués. Mais la bataille était loin d'être finie encore. La nuit viendrait bientôt, et il sera l'heure de soigner les blessés, de prendre du repos, et qui sait, de mettre au point de nouveaux plans..

[Mj Off]

La bataille se trouvait toujours au même degré de furie malgré l'heure tardive qui ne tarderait pas à faire venir la nuit.
Les orcs avaient pris le dessus, ils avaient enfoncés la porte principale et commençaient à massacrer les hommes de garde qui se trouvaient devant la porte de Fort le Cor.
Grimbold se repliait avec Eldarion et le reste de ses hommes vers le bastion, comme en avait été donné l'ordre.

Quant il apercut le trou béant dans la porte et le flot interminable d'orcs qui en sortait, il descendit en direction de la potre, suivit des soldats encore valides.
Il s'approchait et vit alors Handrad qui bataillait ferme avec 2 orcs. Il allait approchait pour lui venir en aide lorsqu'un orc surgit devant lui, l'obligeant à croiser le fer et faire gicler le sang.

Grimbold s'en débarassa rapidement, lui tranchant le bras gauche. Il s'approcha le plus près de Handrad, pour lui parler avec aisance :

-Est-ce-que tout va bien ? La situation semble mauvaise et nous venons vous donner un coup de main. Il va falloir se replier pour soigner les hommes, manger et essaier de se reposer. Par ailleurs, avait vous vu dernièrement mon frères et ma soeur ? Leurs absences sur les remparts m'inquiètent. Je vais...

Il fut coupé net dans sa phrase par un cri venu de derrière :

-Attention !!

Grimbold et Handrad s'écartèrent vivement alors que des archers et des Dunedains de la Compagnie grise criblèrent de flèches la porte, tuant par ce fait bon nombre d'orcs.
Un des Dunedains s'approcha de Handrad :

-Nous ne pourrons plus tenir longtemps, il faudra nous replier à l'intérieur si sa continue.
-Il a raison, fit Grimbold, [i]Replions nous !

Grimbold commenca alors à monter les marches et se retournant, il put apercevoir l'ampleur de la bataille sous une vue panoramique. Il remarqua que, malgré leur furie, les orcs étaient pratiquement en sous effectifs, la moitié de l'armée du Mal gisait inerte devant, dessus et derrière les murs.

* C'est bizarre, les orcs sont bêtes mais se lancer tête baisser dans la bataille, ce n'est pas leur genre *

Il se retourna, haussant les épaules ; Il n'allait quand même pas s'inquiéter pour les orcs...

C’est alors que le plan d’Eodred se mit en action. Les orcs avaient été repoussés par les trous et es orcs de la porte prirent une tempête de flèche. Beaucoup tombèrent et ils refluèrent c’est alors qu’Eodred qui s’était approché de la porte avec Nirdin regarda la situation. Il se retourna alors vers l’Est et vit un puis un autre et encore un autre, des rayons de soleil, l’aube se levait. Il se retourna vers Nirdin l’elfe le regardant dans les yeux :

« Pour le Rohan Nirdin.

Non pour le monde libre. »

Et avec un sourire ils chargèrent tous les deux la meute d’orcs qui tenait encore la porte.. Les défenseurs restèrent bouche bée devant le charge seul du roi mais celui-ci parvint a retourner la situation a la porte Mais le soleil fit le reste, les orcs se replièrent alors en désordre car il craignaient le soleil, alors les défenseurs se réveillèrent et sous l’impulsion de prince amorcèrent la contre attaque. Il fallu pas longtemps pour massacrer le reste des orcs. Tant d’homme était mort, 500 pour être exact et pourtant une autre bataille les attendait. Il fit chercher les envoyés de l’isengard et leur rendi leur armes et leur fit promettre que l’isengard n’attaquerait pas le rohan pour le moment. Lorsqu’il fut partit Eodred donna ses ordres :

« Que l’on enterre les hommes et qu’on brûle les orcs, après réunissez les hommes. Qu’Eldarion reste ici avec mille numenoriens, le reste nous partons immédiatement, pour le pelenor, il est temps de contre attaquer à Minas Thirith. »

Tous s’exécutèrent, quand la journée s’écoula l’armée se mit en marche pour Minas Thirith.

Grimbold chevauchait en direction de Minas Tirith aux côtés de ses frère et soeurs.
Il songeait en ce moment aux derniers instants de la bataille, qui c'était déroulé très vite. Eodred avait chargé les restes de l'armée ennemie, et tous les hommes vaillants du fort, y compris Theodwyn, avaient chargé à la suite. Au moment de la charge, la défaite des orcs était inévitable. Pour chaque Rohirrim tombé, dix orcs trouvés la mort. De plus, le soleil apporta une aide précieuse, avec sa présence lumineuse, fatale aux yeux des orcs venus des profondeurs du monde. Mais ce qui par dessus tout avait accéléré la victoire, c'était la rage et la soif de vengeance des hommes, qui avaient vu leurs plus proches amis mourir sous leurs yeux.

Ainsi, la bataille du Gouffre de Helm était terminé, mais une autre guerre les appelés loin de leur foyer, le Gondor.
Une grande bataille se déroulait à l'intérieur des murs de la cité blanche. Le Gondor avait grand besoin d'aide et c'était pour cela qu'une grande armée Rohirrim fonçaient à vive allure vers les murs de Minas Tirith.

A la fin de la bataille, Grimbold avait été heureux de retrouver les siens, Theodwyn et Eodred, car il avait craint fortement pour leurs vies.

Ainsi, Grimbold chevauchait, lui, les siens, et des milliers de Rohirrims, vers le Gondor et la guerre...

Grand Helm. Voilà bien des semaines qu'il était protégé sans modération. Gardes, éclaireurs, messagers et autres animales les relayant...Mais rien de bien cohérent.
Seul un vent glacial descendant du ciel gris et triste pouvait se faire voir à Helm. Le peuple survivait, la défense se renforçait mais au loin...le néant. Le néant des coeurs de ceux pour qui l'attente d'un être chère devient torture.

~Les mains posaient sur le rebord des pierres formants le rempart principal du gouffre, Eldarion et non le seul, fixaient à l'horizon un espoir devenu vain.
La peau de cet être tout juste homme devenait rugueuse, de la corne sur la pointe de ses doigts se formait et son regard comme celui de ses hommes devenait lasse et craintif.

Des femmes dansaient pour le plaisir seul de ces hommes en mal des leurs dans les tavernes encore existantes, survivants aux manques de maints d'oeuvre. Mais ni les jupons, ni le malte et la bière ne pouvaient redonner cette flamme jadis rougeoyante à la vue de leur camarades pointant à leurs cotés épées et boucliers.

Handrad fatiguait à son tour bien qu'il fût l'un des hommes les plus tenaces et fort. Mais la lassitude et l'habitude pouvaient ronger le plus solide des métaux.

Pourtant peut à peut l'air retrouvait son odeur pure, les terres commençaient à retrouver leur place et après tous les gens arrivaient tout de même à persister dans se Gouffre, ce Faussé....

Pourtant peut à peut l'air retrouvait son odeur pure, les terres commençaient à retrouver leur place et après tous les gens arrivaient tout de même à persister dans se Gouffre, ce Faussé....


L'enfant avait grandit, apprit, mûrit...il était devenu un homme tant physiquement que psychologiquement. Son regard avait noircit mais toujours lumineux d'un éclat aveuglant, ses traits avaient forci mais toujours ce visage fin et féminin...


~ Le vent était encore et toujours là, sur ces remparts reposaient les mains vieillies de l'enfant devenu homme par perte d'amour. L'elfe se meurt par manque de sentiment, l'homme par l'abandon...Lui persistait dans les deux comme tous le reste des personnes survivant dans un corps de pierre étouffant....


...L'attente...l'attente...l'attente........

L'aigle d'Aragorn arriva enfin à Helm. Il portait un message express du Seigneur de l'Ouistrenesse

Citation :

Handrad et Eldarion, je vous attends à Minas Tirith

Besoin d'aide? Tout cela était bien vrai de la vérité...

Lorsque Raen avait aperçu, même de loin, la soif de sang qui lui avait permis de tenir un voyage comme celui ci s'était encore accrue. Bientôt le sang coulerait, et bientôt il se vengerait de tout ce qu'il avait subi. Car était-ce autre chose que de la vengeance après tout? Ou simplement pour voir ce que cela faisait d'ôter la vie de quelqu'un? Se sentirait il tout puissant? Ou le pire des miséreux...

Ces réponses n'obtiendraient sûrement jamais de réponse, puisque Raèn s'aperçut, en approchant encore un peu du gouffre de Helm, que la bataille était belle et bien finie. Sans qu'il ait eu l'occasion d'y participer. Sans qu'il n'ait fait couler le sang. Gagné par le désespoir, il se laissa glisser à terre. La soif de sang qui l'avait conduit jusqu'ici s'était envolée. Tout comme son énergie. Plus aucune raison de rester debout. Peut être allait il pouvoir se reposer alors? Se laisser glisser dans cet univers de coton qui l'appelait...

Il fut interrompu par des voix. Relevant la tête, il put voir arriver, cependant de façon floue, deux cavaliers. Des Rohirims au vu de leur équipement.

- Tout va bien ? Vous sembliez avoir besoin d’aide.

D'aide? Si personne ne l'aidait rapidement, il ne faisait aucun doute que la mort était bien proche.

- Je voudrais... voir.. un responsable, quelqu'un de... gradé.

Les mots peinaient à sortir, et la derniere parole qu'il put sortir avant de s'effondrer au sol fut celle ci.

- Message.. Important.

Puis la plaine redevint silencieuse. Les deux cavaliers observant cet homme, face contre terre, et visiblement en mauvais état, dans même avoir combattu.

Les deux cavaliers observèrent le jeune homme quelques instants avant qu'il ne daigne prendre la parole. Il s'exprimait avec difficulté. Les mots avaient grande peine à sortir. Haletant, il réussit tout de même à faire passer le message. Il devait faire parvenir un message, et au plus vite.
Puis, sans même que l'un ou l'autre des deux Rohirrim n'esquivât le moindre geste, le jeune homme tomba à terre, s'écroula de tout son long. Un cavaliers descendit de selle; non sans peine, souleva l'homme par les aisselles et réussit, avec l'aide de son compagnon, à le poser sur le dos de sa monture. Enfin, il remonta et mit pieds aux étriers.

Lorsque les cavaliers arrivèrent à hauteur des remparts, Handrad ne s'y trouvait déjà plus. Le feu avait lentement diminué et il ne restait à présent que cendres et ossements humains. Ils montèrent la chaussée jusqu'à arriver devant les lourdes portes qu'on avait laissées ouvertes au préalable. Passés les portes, le jeune homme fut descendu et on l'amena dans une pièce qui avait servie d'infirmerie lors de la semaine qui avait suivi la bataille. Seuls quelques blessés graves s'y trouvaient encore.
La pièce était en fait une cave où l'en entretenait vivres et boissons. Aussi, par manque de place et également de matériel, les lits hospitaliers s'étaient transformés en un empilage de tonneaux, planches et autres cageots. La viande était suspendue au plafond par des crochets et l'odeur qui s'en dégageait n'incitait pas forcément à la consommation.

On coucha le jeune homme sur (pseudo) lit de paille soutenu pour une planche et quatre billes de bois. Les deux rohirrims s'en retournèrent vaquer à leurs mornes occupations, occupations d'hommes perdurant dans l'attente. Handrad fut quéri et on le prévint de la présence du jeune homme et aussi du fait qu'il avait un message à délivrer. Le Dúnadan s'en fut à son chevet. Le jeune homme s'était à présent endormi. Bientôt il émergerait et pourrait communiquer ce qu'il avait de si important à révéler.

[Dsl d'avoir un peu dirigé ton perso ^^]

MJ

Quelques jours passèrent. Raen était toujours allongé sur la paille se reposant. Reprenant des force, certes Handrad était le chef de numeorien avec Eldarion mais Havard, le fils du prince était maintenant le chef des armées en l’absence de son père. Il rentra dans la salle ou était installé Raen et il pris Handrad par le bras et lui murmura a l’Oreille :

« Je viens d’avoir des nouvelles par un aigle de mon père, la bataille à Minas Thirith est gagné, l’ombre a été repoussé, mon cœur s’en réjouis mais mon oncle n’as pas survécu au charme de la sorcière Elfe.
Handrad sourit. Puis un mouvement viens interrompre leur discutions. Raen bougeait murmurant des propos incohérents.

/!\ Le post qui va suivre est partiellement erroné d'un point de vue chronologique mais il me permet de me mettre à jour dans mes RPs


Voilà à présent plusieurs jours que l'occupation journalière de Handrad consistait à veiller le jeune étranger. Celui-ci dormait profondément sur son lit de fortune que l’on n’avait toujours pas jugé utile de changer. Ces moments de paisible quiétude étaient fort rudoyés par de terribles agissements de délire durant lesquels le jeune homme criait, se débattait, gémissait... et l'on assistait, impuissant, à ces violents agencements du mal.

Dans les moments de repos, on tentait de nourrir le garçon, au moins de lui faire avaler quelque liquide. Entre temps, Havard, le fils du prince Eodred de Rohan, était venu annoncer la victoire des armées alliées à Minas Tirith. Cette nouvelle allait réjouir plus d'un soldat resté au Gouffre et leur donner du baume au cœur. Trop longtemps ils avaient perduré dans l’attente au goût si amer.
Puis on annonça l'arrivée proche de l'Empereur, Tar Elessar, qui allait prendre la route vers le Rhûn, escorté par la Compagnie Grise.

Après deux longues semaines passées dans le coma le plus complet, le jeune homme émergea enfin. L'air d'abord surpris de se retrouver dans pareil endroit, il émit un timide bonjour. Là, se trouvaient Handrad et un Rohirrim qui allait prendre congé du Dúnadan lorsque le garçon se réveilla.

- Bonjour, répondit un Handrad souriant et heureux de voir s'arrête là ces sempiternels tours de garde. Bien dormi ?

Il laissa le temps au jeune homme de prendre pleine possession de ces esprits avant de continuer:

- Si vous tenez à le savoir, vous vous trouvez au Gouffre de Helm, en terre de Calenardhon. Je suis Handrad, homme du Seigneur Aragorn. Nous vous avons trouvez aux abords du Gouffre, vous titubiez, et menaciez de vous effondrez au sol. Alors nous vous avons recueilli et tenté tant bien que mal de vous soigner. J'espère que vous allez mieux...

Et il laissa sa phrase en suspend pour permettre à son interlocuteur de lui répondre.

Raen était complétement desorienté et se sentait encore très faible, comme s'il avait passé des jours entiers à courir. Il savait ou il se trouvait et ce qu'il venait faire ici, mais il s'affola brusquement lorsqu'il se rendit compte qu'il avait totalement oublié le contenu du message qu'il devait délivrer. Fermant les yeux, il reprit contact avec la réalité lorsque l'homme lui expliqua l'endroit où il se trouvait, et l'interrogeait sur sa santé.

D'une voix encore faible, Raen lui répondit comme il le pouvait

- Oui oui... Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi, j'éspère ne pas vous avoir trop handicapé, ni retardé...

Il n'osait regarder cet homme dans les yeux. Il avait fait un scandale pour parler à un gradé qui transmettrait son message au plus vite, et voilà que soudainement, il n'avait plus aucun message. Mal à l'aise, il voulu se lever. Lorsqu'il mit ses pieds par terre, la tête lui tourna subitement, et il manqua s'évanouir. Refusant l'aide qu'on allait lui apporter, il se leva, ses muscles encore endoloris par le manque d'usage de ces derniers temps, il retint un grognement de douleur.

- Je suis désolé, je ne me suis même pas présenté. Je me nomme Raen, et je viens d'une contrée reculée du Rohan.. Je... Je ne me souviens plus de mon message, mais j'ai peut être quelqu'un sera interessé par mon histoire qui semble bien étrange, et les diverses informations qu'elle recéle...

Raen n'eut pas le temps de réfléchir à ce qu'il était susceptible de faire, à savoir suivre Handrad jusqu'en Gondor où il aurait la possibilité de rencontrer l'Empereur en personne si tout se passait bien, ou rester ici, à prendre du repos. Handrad le pressa de raconter son histoire. Sachant qu'il lui avait déjà pris un certain temps, sûrement retardé même s'il n'en disait rien, Raèn raconta son histoire...

Il lui narra son enfance, fit court, juste de façon à ce qu'il comprenne que c'était le besoin d'argent qui lui avait fait quitter son domicile. Il lui parla aussi de ce messager qui semblait pressé et de la menace qu'il semblait croire sur lui. Il accentua son récit sur le fait qu'ils avaient été attaqué mais que leurs attaquants ne l'avaient pas tué lui, juste tué le messager. Et enfin son errance, sa misère et sa détresse de se retrouver seul en territoire inconnu... Lorsqu'il eut fini son récit, il se parla à lui même, n'ayant même plus conscience de la présence d'Handrad à ses côtés.

- Mais pourquoi avoir tué le messager et m'avoir épargné moi? Son message était il si important? Qu'est ce que cela aurait pu changer pour les contrées du milieu...

Pensif, il revint néanmoins sur terre. Quelle serait la suite de son voyage? Car malgré son besoin de repos, il ne pouvait rentrer chez lui sans le sou..

- Sire Handrad, m'accorderiez vous la faveur de vous accompagner lors de votre périple? Je sais apprendre vite et je peux vous être d'une certaine utilité..

Avant qu'Handrad ne quitte précipitament la pièce, Raèn eut juste le temps de lui signifier sa décision:

- Je viendrais avec vous, alors à tout à l'heure.

Lorsque Handrad fut sorti de la pièce, le jeune homme fit quelques pas histoire de voir dans quel état il était. Est ce que son cors supporterait le voyage? On verra bien, mais Raen esperait que oui. Le jeune homme ne voulait pas rester en arrière, a regarder les autres se battres alors qu'il était jeune et assez robuste pour se battre. Et il repensa aux paroles d'Handrad..

Voyager avec la compagnie grise.. Qui n'en avait jamais rêvé? Parcourir les Terres du Milieu, voir peut être d'autres races, connaître le monde, défendre ce monde avec sa propre vie, peut être se sentir maire de son existene enfin.

Raen sentit qu'il s'emportait et se forca à se calmer. Il avait de bien grands projets en tête, mais peut être n'en réaliserait il aucun. Il ne restait plus qu'a voir ce que l'avenir dirait.

Pendant qu'il songeait, maintenant assis sur sa couche, il vit un lapin blanc, qu'il surnomma aussitot Gontran. Pelage doux, soyeux au contact, farfouillant dans le sol, Gontran vola une carotte et s'enfuit aussi vite qu'il était apparu. Et depuis quand Raen donnait il des doux noms aux lapins. Décidement il devait être encore plus épuisé qu'il ne le pensait..

La demie heure étant passé, il sortit de la pièce, à la recherche des écuries et de Handrad..