Anorran et Oronrà au Pays des Chevaux

L'Elfe Anorran avait descendu l'Anduin, de Caras Galadhon jusqu'en Estemnet. Là, un autre Elfe l'attendait, envoyé par Galadriel pour accompagner Anorran, il s'appelait Oronrá. Tous les deux avaient maintenant des chevaux, et ils chevauchèrent furtivement en direction d'Edoras. Ils furent surpris de n'être arrêtés par aucun Homme de Rohan, car ils croyaient que le pays était bien gardé. Mais Anorran pensa:

*Peut-être que les Rohirrims nous ont vu, et qu'ils nous laissent poursuivre notre chemin pour nous observer et savoir si nous sommes bons ou mauvais... Et dans ce cas, j'espère qu'ils sauront que nous ne venons dans ce pays avec aucun but malfaisant.*

Mais il se garda de faire part de son inquiétude à Oronrà.
Quelques jours passèrent sans qu'ils rencontent d'ennuis, sauf peut-être une troupe en marche. Mais le groupe était assez éloigné, si bien qu'ils ne surent si c'étaient des Orques ou des Hommes, même s'ils savaient que ces régions n'étaient plus sûres à présent. Et ils poursuivirent leur route. Ils arrivèrent un matin en vue d'Edoras, capitale de Rohan, et quand ils arrivèrent devant la grande porte de la Cité, ils furent arrêtés par les Gardes Royaux. La méfiance se voyait sur le visages des Rohirrims:

"Vous ne pouvez entrer, étrangers! En ces temps troubles, il faut l'accord de nos seigneurs pour pénétrer dans la ville, surtout quand on est un Elfe!"

La remarque était peu courtoise, aussi Anorran lui lança un regard enflammé, et s'écria:

"Et bien allez prévenir vos "seigneurs", dites leur que les Elfes Anorran et Oronrà viennent en paix au Château d'Or!"

Le garde n'ordonna qu'à contre-coeur à un autre Rohirrim d'aller demander l'avis des supérieurs, et les Elfes durent attendre dans le froid la réponse des seigneurs de Rohan.

Anorran fut à la fois surpris et honoré de ce don. Et comme ils attendaient et qu'ils n'avaient rien à faire, il agraffa cette belle broche à sa cape Elfique, à la place de l'ancienne qu'il garda soigneusement. Puis il s'adressa à Oronrà:

"Merci beaucoup pour ce présent, car s'est la preuve que vous êtes prêt à tout pour me suivre dans mes dangereux voyages, et ce courage, je saurai le récompenser quand ces guerres auront cessées."

Mais il revint au présent:

"Cela fait prêt d'une demi-heure que nous attendons, je me demande ce que signifie cette attente, et ce qu'ils sont en train de dire, là-haut..."

Il montra du doigt Meduseld, le Château d'or, resplendissant dans le frais soleil du matin. Et Oronrà lui répondit.

"J'ignore ce qui ce dit, mais en temps de guerre, il faut beaucoup de paroles aux Hommes pour décider de leurs actions. Alors ne perdez pas patience, mon ami."

Anorran fut à la fois surpris et honoré de ce don. Et comme ils attendaient et qu'ils n'avaient rien à faire, il agraffa cette belle broche à sa cape Elfique, à la place de l'ancienne qu'il garda soigneusement. Puis il s'adressa à Oronrà:

"Merci beaucoup pour ce présent, car c'est la preuve que vous êtes prêt à tout pour me suivre dans mes dangereux voyages, et ce courage, je saurai le récompenser quand ces guerres auront cessées."

Mais il revint au présent:

"Cela fait prêt d'une demi-heure que nous attendons, je me demande ce que signifie cette attente, et ce qu'ils sont en train de dire, là-haut..."

Il montra du doigt Meduseld, le Château d'or, resplendissant dans le frais soleil du matin. Et Oronrà lui répondit:

"J'ignore ce qui se dit, mais en temps de guerre, il faut beaucoup de paroles aux Hommes pour décider de leurs actions. Alors ne perdez pas patience, mon ami."

HRP : Pour information, Edoras a été complètement rasé lors de la dernière invasion. Les habitants y sont revenus sous la Direction de Dagmar, la princesse du Rohan. Le palais d’or est en court de reconstruction. Je suis desolé, c'est court, mais je suis ultra mort ce soir

MJ

« Il semble que les stereotypes ont la vie dure murmura une voix féminine derrière les deux elfes »

Les deux elfes se retournèrent et virent une jeune femme, très jeune pour une humaine pas loin de 20 ans. Elle était grande, d’un blond comme les blés mais d’une beauté qui stupéfiât les deux elfes. Elle n’était pas habillée comme les Rohirrims tipiquent, mais d’une armure d’or, frappé de la tête de cheval du Rohan.

« Vous etes de la prestigieuse Lorien n’est ce pas, des messagers de Galadriel »

Elle s’arrêta avant de reprendre en elfique

« Soyez les bienvenues en Rohan, je me nome Dagmar, princesse héritière du Rohan, fille d’Eodred, roi du Rohan, je dirige actuellement la reconstruction d’Edoras. Aussi veuillez me suivre. »

Et la petite troupe entra dans l’enceinte d’Edoras. Parcourant les rues de la cité jusqu'à une petite battisse au pied des escalier du château d’or. Ils s’y installèrent puis Dagmar ajouta toujours en Elfique :

« Qu’est ce qui vous amene en Rohan ami Elfe ? »

Les deux Elfes étaient devant la belle Dame Dagmar, stupéfaits que la Cité soit en si mauvais état, bien que la reconstruction est repris. Et ce fut Anorran qui prit la parole:

"Je me nomme Anorran, et voici Oronrà, un Elfe de Lorien qui m'accompagne dans mes voyages. Si nos noms vous sont étrangers, peut-être avez-vous entendu parler d'Arasûl, le grand général de Lorien, car il rentrait d'une mission en Rohan, m'a-t-il dit, quand je l'ai rencontré en Lothlorien. C'est de lui que j'ai appris que les choses allaient mal ici, et c'est pourquoi je me suis dit que l'aide des Elfes vous serait précieuse. Car en ces sombres temps, l'union de tous les Peuples Libres est requise pour combattre le Mal."

Puis Oronrà prit la parole:

"C'est pourquoi nous avons préférer venir chez les Hommes au lieu de continuer à se battre dans les Terres Elfiques."

Et Anorran acheva le discours:

"Quand je décidais de partir de la Forêt d'Or, Caras Galadhon fut attaqué par des Uruk-Haï d'Isengard, sous le commandement de White Hand, vous en avez sûrement entendu parler, n'est-ce pas?
En tout cas, je me suis dit que les choses devaient aller mal en Rohan, pour que des Isengardiens attaquent ouvertement la Lorien: Saroumane et la Main Blanche devaient avoir monté en puissance. Je décidais donc de venir ici, et nous voici, à présent.
Nous voulons simplement offrir nos services, pour un temps en tout cas, à Eodred et au Rohan. Nous n'avons aucun poids politique, nous ne contrôlons aucune armée, mais toute aide est bienvenue, et si vous avez quelque mission périlleuse, nous pourrions nous en charger, car nous sommes téméraires."

Et les deux Elfes s'inclinèrent devant la Dame, attendant sa réponse, alors que le soleil était à son zénith, car il était presque midi...

La réponse de Dagmar se faisait attendre. La Dame de Rohan était indécise, et Anorran perçut un grand doute dans l'esprit de celle-ci: fallait-il vraiment qu'elle fasse confiance à ces deux étrangers? Il est vrai que leur aide serait précieuse, mais était-ce sage de les prendre à son service et à celui d'Eodred?

Finalement elle parla:

"Il me faut encore un peu de temps pour répondre à votre requête, mes braves Elfes. J'ai besoin d'être seule quelques temps. Aussi je vais faire un tour dehors. Attendez-moi dans cette demeure, je reviendrai dans une heure ou deux."

Elle passa la porte et disparut à l'extérieur, et aucun mot ne se fit entendre pendant plusieurs minutes. Ce fut Anorran qui brisa finalement le silence:

"Je me demande où est-ce que nous irons, l'ami, si notre aide n'est pas requise ici."

Et Oronrà répondit:

"C'est à vous de décider, pas à moi. Mais je vous suivrais où que vous alliez, car vous êtes mon guide et je ne vous abandonnerai pas, même si vous entrez dans l'antre d'un Dragon!"

Et le silence retomba. Chacun était plongé dans ses propres pensées, quand, après un peu moins d'une heure, la Dame Dagmar reparut.

MJ

« Hum hum, je n’est pas entendu parlé de cette histoire, vous m’en voyez navré. »

Elle s’arreta quelques instants puis repris :

« Tout allait mal, mais l’orage est passé et le soleil viens d’arriver. Vous ne faites que devancez le projet de mon père, il est partit libérer le Rhovanion pour permettre a la Lorien de respirez et pouvoir conclure une alliance entre les elfes et les hommes de façon a préserver la liberté de tous. L’armée de Saroumane se tiens tranquille pour le moment mais lorsque Saroumane déclenchera son attaque nous auront besoin de toute l’aide disponible. Mon père aura peut être besoin de vous ami elfe, il s’est engagé dans une invasion en sous nombre et tout aide serait la bienvenue. Je ne puis quittez mon poste a Edoras, le peuple compte sur moi pour reconstruire leur vie, effacer les traces de la guerre. »

Il se leva et avança vers la fenetre puis siffla. Un aigle vint alors se poser sur la fenêtre :

« Cet aigle vous guidera jusqu'à mon père (elle poursuivit en elfique), peut importe si vous acceptez ou non, vous serez toujours les bienvenus en Rohan tant que ma famille sera la. »

Anorran et Oronrà furent enchantés de ce don:

"Il nous sera très utile, en effet, car il n'est pas aisé de retrouver qui que ce soit dans les régions sauvages de Rhovanion, et il nous évitera de nombreux jours de marche, je pense."

Ils mangèrent le repas de midi avec la Dame et quelques gens de la cour. Puis ils furent conduit à l'armurerie, où leurs épées furent aiguisées. Quand Anorran eut récupéré sa grande lame Esgalrïn, des Hommes de Rohan les accompagnèrent jusqu'aux écuries, où ils retrouvèrent leurs montures. Ils chevauchèrent lentement à travers la Cité, et quand ils revinrent vers Meduseld, ils virent la princesse de Rohan, qui se tenait debout à l'extérieur, l'aigle posé sur son épaule. Ils approchèrent d'elle, et Anorran parla:

"J'ai juste une question, avant que nous fassions nos adieux. Savez-vous exactement où se trouve Eodred, je veux dire, dans quelle région du Rhovanion nous pourrons le trouver?"

La Dame hésita:

"Je ne sais pas précisément, car aucun messager n'est revenu depuis qu'Eodred est parti, et le Rhovanion est grand. Mais il m'avait dit qu'il irait peut-être dans le Val d'Anduin, ou dans le Royaume de Dale. De toute façon, prevez la direction du Nord, en longeant les Monts Brumeux par l'Est. Ensuite, l'aigle vous guidera."

Et Anorran répondit:

"Très bien, j'irai au Nord pour aider Eodred! Mon coeur me dit qu'il est à Dale, car dans cette cité, le besoin est proche."

Et il dit d'un ton solennel:

"Au revoir, Dagmar du Rohan, j'espère vous revoir un jour, et en temps de paix, vous serez toujours la bienvenue dans mon Royaume à Doriath, ou en Lorien d'où vient Oronrà."

Et ils la saluèrent en s'inclinant. Et la Dame répondit:

"Adieu, et que le courage de tous les Rohirrims vous accompagne dans les contrées sombres. Vole, grand aigle, montre-leur le chemin!"

Et l'aigle s'envola de son épaule. Les deux Elfes sautèrent sur leurs chevaux, et Anorran s'écria:

"Vite Oronrà, suivons-le, et partons à la guerre dans le Nord!"

Les chevaux hénnirent, et les Elfes galopèrent comme si le Seigneur Ténébreux fut à leurs trousses. Ils passèrent les portes, suivant l'aigle. Bientôt, Anorran se retourna; et la Cité s'éloignait à vue d'oeil, pour ne devenir qu'un petit point au pied des Montagnes Blanches.