Chroniques d'Arda
Étrangers venu d'ailleurs, prenez part à l'aventure et combattez,... mais surtout venez vous amuser! Rejoignez-nous!
Conseil d'Armenelos - Page 2 232342Grandebannire



 
-17%
Le deal à ne pas rater :
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 128 Go Blanc (+29,99€ ...
249.99 € 299.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Conseil d'Armenelos

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Morrigane Agarwen
Reine du Rhûn

Morrigane Agarwen
Nombre de messages : 179

Feuille de personnage
Race: Spectre d'humaine
Possessions: Rien.
Statut: Joueur(se) actif(ve)
Infos fermées
MessageSujet: Re: Conseil d'Armenelos   Conseil d'Armenelos - Page 2 EmptyVen 4 Juil 2008 - 19:13

-Vous semblez parler sans savoir, dame Alaena, répliqua froidement Morrigane.

Elle prenait pour la première fois la parole durant ce conseil, et se leva pour mieux appuyer sa présence. Que tous ici cessent de la voir comme l'ombre de Krell, soumise et silencieuse...


-Le Rhûn a offert son amitié à l'Ouistrenesse, et à mon sens ceci signifie une confiance mutuelle et réciproque.. ou du moins la paix entre nos terres. Les dissensions, même si elles existent et sont malheureusement inévitable, ne sont pas à l'ordre du jour, me semble-il. La Terre du Milieu connaît un péril bien plus grand que tous ceux auxquels elle a du faire face, aussi, pour un temps, il faudra bien se résoudre à abandonner nos anciennes querelles pour s'unir face à la menace qui pèse sur nous tous.


Elle parcourut l'ensemble de la salle du regard, fixant tour à tour chacun des invités présents, laissant s'attarder son regard de glace sur l'envoyée du Mordor.


-Ce que je propose, poursuivit-elle d'une voix plus douce, est simple: que ceux qui acceptent de laisser le fardeau de débarrasser les royaumes des hommes de la vermine qui les ronge au seigneur Krell se prononcent, tandis que ceux -regard appuyé à Alaena- qui le refusent puissent obtenir une de ces lames afin de se charger eux-mêmes de cette périlleuse mission.

Elle baissa imperceptiblement les yeux, et sa voix se fit plus sombre.


-Porter ces lames n'est pas un honneur. C'est le fardeau le plus lourd qui puisse peser sur un homme.

Soudain silencieuse, elle se rassit, chassant de sa pensée les images de campements dévastés qu'ils avait traversé durant son voyage pour Numenor.
Revenir en haut Aller en bas
https://rpglordoftherings.forumactif.com/t6952-morrigane-agarwen
Le mendiant errant
Personnage mort

Le mendiant errant
Nombre de messages : 91
Infos fermées
MessageSujet: Re: Conseil d'Armenelos   Conseil d'Armenelos - Page 2 EmptySam 5 Juil 2008 - 17:18

" Assez ! Assez !

Que le Roi du Rhùn cesse de prononcer leur nom !

Est-il trop sot ? L'est-il ?!

N'a-t-on pas dit que cela les attirait ?! Ne l'a-t-on pas dit, seigneur Krell ?

La folie guerrière l'a mené loin, je ne peux le nier, mais ceci le mènera là où seuls ceux qu'il s'amuse à appeler de leur nom sont revenus !

Peut-être avez-vous envie de mourir ? Croyez-vous que tous ici ne sommes réunis que pour cela ? Mourir ? Est-ce ça, la folie dont on parle tant qui infeste l'esprit de tout rhùnien ? "


Le mendiant s'était levé avec rage, et par quatre fois il avait abattu son poing sur la table où tout autour tous étaient réunis. Son visage s'était transformé, il avait perdu toute tranquillité d'esprit et suait même à grosses gouttes. Une veine battait à plein régime sur son front et un bourdonnement aigu lui brisait les tympans. Sa vision s'était même troublée.

La dernière fois qu'il avait ressenti tant d'émotions, et étrangement elles étaient les mêmes, fut cette fois qu'il ne pouvait oublier parmi toute la vie qu'il avait mené et qui lui avait été volée, cette fois où il perdit plus de la moitié de sa vie en un seul, court, et atroce instant...

" Je ne me porterai pas responsable d'une de ces épées. Je n'en ai plus la force aujourd'hui, le combat n'est plus de mon âge, si tant est que je me souvienne du nombre d'années que j'ai vécu... ou à moitié vécu...

Parlez maintenant ou taisez vous à jamais, car si nul ne le fait, nous sommes tous voués à mourir. Comme cette idée doit vous plaire, seigneur Krell... n'est-ce pas ? "
Revenir en haut Aller en bas
Krell
Dieu-Roi Mort-Vivant

Krell
Nombre de messages : 424

Feuille de personnage
Race: Homme de l'est
Possessions: Colère et folie, fureur et frénésie.
Statut: Joueur(se) actif(ve)
Infos fermées
MessageSujet: Re: Conseil d'Armenelos   Conseil d'Armenelos - Page 2 EmptyLun 7 Juil 2008 - 12:30

"...Ma preuve de bonne foi, c'est la possibilité de vous mêler, vous, le Mordor, a cette quête, croyez bien que la simple idée de faire voyage commun avec l'un de vos orcs ne m'inspire pas un grand plaisir...
Allégeance? Total confiance? Qui a dit cela? Je ne dispose que d'un esprit pratique...
Qui d'autres que moi? Vous Aleana? Un orc de Mordor? Une sombre créature de Mordor qui n'obéirait qu'a vous? Si c'est cela la décision du conseil, alors je préfère me lancer seul dans la quête des épées plutôt que de voir une seul de ces lames finir entre les mains d'un montre du Mordor...

Je ne doute pas de la force des hommes de l'ouest pour les avoir maintes fois combattu, mais seul un homme de l'est peut aimer assez le combat pour se laisser prendre par la frénésie d'un pareille projet, nul autre ne serait tenir les limites mental et succomberait vite a la folie...

Pour combattre un adversaire aussi puissant, il vous faut des armes et pour trouver ses armes, il vous faut un guerrier tout aussi dangereux...

Je ne désire pas que deux épées non, il nous en faudra trois, qui seront toutes données a l'Isengard après utilisation, une pour moi, une pour l'envoyé du Mordor et une pour le guerrier de l'empire de l'ouest, ainsi, l'égalité sera de mise...

Qui d'autres que moi pour mener pareille mission a terme? Voyez vous Sauron sortir de sa haute tour pour guerroyer contre pareille ennemis? Non, il nous faut allier nos forces, ensuite, nos querelles et guerres personneles pourront reprendre comme au bon vieux temps, je n'ose prétendre être l'un des tous meilleurs guerriers de la terre du milieux, mais je me vante moi même d'être l'un des plus acharnés..."


Me levant de toute ma hauteur et fixant tour a tour la Femme du Mordor, l'intendant de Numenor, mon impératrice ainsi que l'empereur de l'ouest...

"Je ne relèverais pas l'insulte intendant, ma folie guerrière n'est peut que pure frénésie qui me pousse a une folie suicidaire que l'on appelle a l'est Courage...
Mais je ne suis pas du genre a parlementer quand un adversaire menace mes terres...
A Rhun...


Notant moi même ma petite faute de grammaire, je prit soin de ne pas la corriger, mettant ceci sur ma mauvaise maitrise de la langue de l'ouest...

"A Rhun, quand un ennemis menace la totalité de notre peuple, les querelles sont mis de cotés et nous nous unissons tous contre l'ennemi sans perdre une journée a parlementer, un chef de guerre est mis en place après une série de duel visant a le cerner, ensuite, toutes nos force ne sont plus dirigés que contre notre adversaire commun...
Vous qui avez moultes fois traitez les orientaux de barbares, cette réaction de simple logique ne vous semble pas bien plus saine que cette mascarade?...

Je n'aime pas la mort, elle a au fil de ma vie prit bon nombre de mes amis et de mes proches, c'est ainsi, mais je préfère affronter mon ennemis de face plutôt que de le fuir sur une ile, aussi somptueuse soit-elle, je préfère milles fois mourir au combat, l'arme a la main et la rage au cœur, plutôt que de vivre encore 30 ans comme un parasite...

Prenez votre décision seigneurs de la terre du milieux..."


Fixant a son tour ma femme, je lui fait un grand sourire d'approbation, comme il est difficile pour un homme empereur de voir que sa femme avais acquis pendant son absence la grâce et le charme qui va a tout empereur.
Oui, Morrigane avait bien changé et je prenais seulement maintenant conscience qu'elle ferait une bien meilleur dirigeante que moi si elle avait de quoi tenir en laisse les chefs de guerre de l'Est...
Je n'avais jamais pris le temps de la fixer ainsi, mais en tant qu'impératrice et non comme ma propre ombre, elle avait une beauté qui se révélait a moi...
Comme la tache a dut être difficile pour toi, ma chère Morrigane...
Revenir en haut Aller en bas
https://rpglordoftherings.forumactif.com/t6954-krell-le-dieu-roi
Alcibiade
Gouverneur de Pelargir, Amiral de l'Empire de l'Ouest
Alcibiade
Nombre de messages : 365

Feuille de personnage
Race: Númenóréen
Possessions: Des cartes de navigation, une pierre de soleil, le cor du Gondor
Statut: Joueur(se) actif(ve)
Infos fermées
MessageSujet: Re: Conseil d'Armenelos   Conseil d'Armenelos - Page 2 EmptyLun 14 Juil 2008 - 19:02

Alcibiade avait longtemps étudié chacune des déclarations. Nul chose ne lui semblait plus cryptée que ces sophismes et ces joutes verbales néantes, dénuées de toute considération rationnelle. Il se leva, et alors son regard était emprunt d'une douce tristesse bleutée, la lumière tragique de l'océan de nacre qui mouille les pâles plages de Numenor. Il parla de son âme et sa voix portait avec elle la grandeur de la race d'Elros, une majesté secrète et intact qui pousserait plus tard les hommes à se remémorer sa douce voix comme la venue d'un espoir et d'une chaleur tendre et intérieure.

-Il semblerait que parfois le destin pousse les hommes dans des conflits aux méandres abruptes, où les nations amenés à se rassembler pour leur salut gaspillent leur temps en palabres légères: c'est le signe de la moquerie d'Illuvatar et de ce qui le précède, une fausse note sur les harpes des Ainurs lors du Chant de la Création d'Eä, l'Ainulindalë.
Celui qui serre un peuple doit laisser son orgueil de côté...


Il balaya la salle du regard, et la pureté de son regard propageaient sa foi dans le galimatias qui compose le peuple des hommes.

-À présent que l'on nous a révélé l'origine de ces armes providentielles, je me rappel de quelques légendes que l'on m'appris jadis dans les ports à propos des lames de Hatori Hanzok: il semble que lors d'abordage elles puissent venir à bout elle seule de la meilleur nef de guerre elfique. Bien sur cette histoire a probablement subit des grossissements populaires, mais la part de vérité semble correspondre à leur spécificité.
Il est évident qu'un homme tel que vous seigneur Krell puisse venir à bout des dangers les plus redoutables, mais je parierais qu'un guerrier médiocre possédant l'une de ces lames pourrait vous trancher en deux le plus simplement du monde malgré votre armement de roi. En cet heure où les hommes souffrent, tous se tournent à présent les uns vers les autres, implorant la pitié face au fléau qui parcours nos terres. Les rapport tribaux qui régissaient l'ancien monde des hommes refont surface. C'est pourquoi les porteurs doivent être plusieurs. Car la force ne seraient suffire pour retrouver ces artefacts. On dit des nains qu'ils portent un intérêt obsessionnel aux biens matériaux, il serait donc logique qu'un homme de la qualité de Hanzok ait laissé ses œuvres en sécurité. Des talents divers seront nécessaires. C'est l'affaire de tous.
De plus concentrer le pouvoir des lames dans les bras d'un seul homme, particulièrement vous Krell, serait pure folie: ne connaissez vous point les limites de votre volonté. Ces objet dépasse les armes conventionnelles: elles représentent un pouvoir absolu, et un risque de tyrannie pour la terre du milieu. Je ne saurais me résoudre à les confier à un seul homme car posséder un tel pouvoir ne pourrait mener cet être qu'à une destruction de la vie. En cela je n'irais pas dans le sens de l'avis du seigneur de l'Est.
Cependant si une mission partait au noms de toutes les nations, je souhaiterais que vous en soyez le bras droit, car votre lames est un allié précieux, et votre force nous mènera au plus loin des combats.


Il se tourna ensuite vers Ormandil, s'inclina respectueusement fixa son roi cherchant en son regard quelque appuie, et poursuivit son idée:

-Il me semble que tous, nous bravions vos conseils, mais votre voix m'a paru sage: je crois que vous n'êtes pas un vieillard empestant comme le songe nombre de seigneurs présents, mais un vieille homme à l'âme brune, tannée par la clarté du soleil et la lueur des étoiles. Je crois que vous êtes un sage parmi les sages et votre regard m'apporte la preuve par sa pureté: vos yeux ne sont pas des prunelles fatiguées, mais de brillant noyaux de nacres aux reflets innombrables et emplis de sens.
C'est pour cette raison que j'aimerais que vous meniez les hommes sur la route des Épées. Mais rien n'est encore certain et il me faudrait l'accord des hérauts ici présents.


Il fixa alors par la fenêtre. Une calme pluie d'automne lui livra le temps d'une méditation, la vision de la fuite du temps. Une perpétuelle évasion qui couche sur le ciel la course des beautés du monde. Chaque forme esthétique ne s'accomplit que dans un instant précis et unique qui unit puis sépare la nostalgie et l'impression de beauté. Alors s'écoulent les effluves de mélodies polyphoniques sur des variations d'espace monochrome. Et puis l'idée traverse la lumière, comme une autre forme de monde sensible, livrant l'infini dans son imperception. La folie gagne la raison qui se distord comme un fil de cuivre aux échos stridents tandis que les rythmes se succèdent dans leurs rapports indéfinis, dépourvus de toute précision, bravant les codes arithmétiques qui tissent les essences élémentaires puis tracent les sillons géniteurs de nos matrices.
Une coupelle d'argent roula par terre et le bruit produisit sur Alcibiade la sensation du son d'un miroir. Le songe éveillé se rompit simplement, renvoyant le navigateur à sa contemplation exsangue du monde simple des vivants.


Dernière édition par Alcibiade le Mar 1 Nov 2011 - 19:52, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://rpglordoftherings.forumactif.com/t4550-chroniques-maritim
Grimbold
Pas encore de rang... mais ça arrive !
Grimbold
Nombre de messages : 103
Infos fermées
MessageSujet: Re: Conseil d'Armenelos   Conseil d'Armenelos - Page 2 EmptySam 19 Juil 2008 - 11:54

La tension entre les dirigeants était à présent bien visible, du moins, d'un point de vue implicite. Chacun leur tour, ils avaient prit parole, sans pour autant régler le problème, et cela depuis un petit moment. Quant à Grimbold, il attendait, silencieux, tandis que chacune des personnalités eut prononcé son discours.

Il tressaillit aux paroles de Krell, demandant les Lames et imposant le malheur sur Eodred, son frère, Seigneur du Rohan. Toutefois, il garda en lui-même cette fureur, préférant l'utiliser au moment venu, pour le bien de tous.
Alcibiade proposa alors une solution. mettre à la tête d'une communauté le vieil intendant, suivi de personnes appartenant aux différentes nations des Hommes, pour retrouver les Epées. L'idée n'était pas mauvaise, bien que Grimbold n'accordait pas toute sa confiance au vieillard, qui lui semblait à vrai dire plus sage qu'il ne voulait laisser parraître.

Cette proposition réduisait les risques que pouvait provoquer l'obtention de ces Lames. Grimbold ne tenait pas à ce que le Mordor puisse en prendre en sa possession, ainsi que le Rhûn, sans que celui-ci n'en ait une.

Grimbold se leva donc, ayant choisit judicieusement ses paroles et reprit la conversation, à la suite d'Alcibiade :

-Seigneurs des Hommes, le Mal pèsent sur nous, et vous le savez aussi bien que moi, ce conseil n'apporte rien. Nos querelles respectives font de nous de simples jouets pour l'Ombre glacée qui parcourt la Terre du Milieu. Tel que l'a précisé Alcibiade, c'est par l'union que nous auront une chance de venir à bout de la menace.
L'intendant de l'empire de l'Ouest n'est peut-être pas le meilleur meneur, lui qui ne désire pas s'impliquer dans cette affaire, toutefois, là n'est pas la question pour le moment..


Il s'arrêta un instant, contemplant l'assemblée qui le regardait avec attention, attendant qu'il dévoile ses idées. Il pouvait continuer :

-Il faut parfois faire abstraction et sacrifice pour obtenir ce que l'on veut. Ce n'est pas en envoyant des représentants de chaque nation que nous trouverons et utiliserons avec soin les Lames, mais c'est en marchant, sous une seule bannière.. Les querelles continues doivent être oubliées pour un temps, car vous le savez tous, le monde des Hommes est au bord du gouffre, prêt à sombrer dans l'abîme.

Si le monde des Hommes vint à disparaître, toute cette Terre le suivra dans la destruction. Pour ma part, je ne tiens pas à être tenu responsable de la fin de la Terre du Milieu, simplement parce que je n'aurais pu m'allier avec les miens, c'est à dire les Hommes. Je ne peux vous promettre que cette alliance ne triomphera, ni même si elle tiendra longtemps. Mais, au point où nous en sommes, nous n'avons, pour ainsi dire, plus grand chose à perdre..


Il prit une nouvelle pause, reprenant son souffle, après cette tirade un peu longue pour un homme de batailles, et non de diplomatie. Les visages adoptaient des postures différentes. Certains étaient tirés, d'autres semblaient en pleine réflexion, sur d'autres encore se lisait l'espoir. Grimbold reprit une fois de plus, tandis que le silence envahit la pièce :

-Je suis prêt à oublier mes querelles avec le Rhûn, malgré les paroles odieuses de son chef, concernant le Seigneur du Rohan, Eodred mon frère, si cela permet d'augmenter nos chances de victoire face à Eux. Envoyons des champions de chacune de nos nations, et ensemble, ils oublieront pour un temps leurs royaumes respectifs, pensant avant tout à leur première Nation, celle des Hommes. Je n'ais rien à ajouter à mes propos, à vous de délibérer, Seigneurs des Hommes...

Il baissa légèrement la tête, et se rassit tranquillement, attendant une réponse, regardant les nuages défiler par la fenêtre...
Revenir en haut Aller en bas
Krell
Dieu-Roi Mort-Vivant

Krell
Nombre de messages : 424

Feuille de personnage
Race: Homme de l'est
Possessions: Colère et folie, fureur et frénésie.
Statut: Joueur(se) actif(ve)
Infos fermées
MessageSujet: Re: Conseil d'Armenelos   Conseil d'Armenelos - Page 2 EmptySam 19 Juil 2008 - 15:05

Même si parfois, ma compréhension de la langue de l'ouest ne me permettait pas de comprendre certains dires des deux hommes, je comprit bien le fil de la discussion, comme il est étrange tient donc de les voir, eux que je hait plus que tous, les hommes de l'ouest, tentez de me résister...
Fort bien...

Qu'ils meurent tous dans leur folies, pour ma part, une fois le discours de l'intendant du Rohan finit, je prit un moment de réflexion avant de rire, tout dabord mon rire fut discret et cynique avant de tourner carrément en dérision...


"Et ca ce dit intendant du Rohan ça? Pouarf!
Grotesque, tout simplement grotesque, je ne resterais pas une minute de plus ici, comme je l'ai déjà dit, ce conseil ne sert a rien sinon a mettre en péril mon calme...
Faite ce que bon vous semble pour la survie de vos terres, j'assurerais seul la survie des miennes!
Plutôt mourir que de faire alliance avec le Rohan alors que mes ambitions pour ce pays sont toute autres..."


Je me lève alors, droit comme un piquet, je soupire...
J'avais déjà perdu trop de temps ici, pas la peine d'en perdre plus!


"Herunumen, j'aurais a vous parler dans peu de temps par l'intermédiaire de notre ami commun, merci de votre invitation mais vos autres convives ne sont pas a mon goût! Veillez sur vos terres et sachez qu'en l'absence de véritable querelle avec vous, l'amitié de Rhun vous est offerte!

Morrigane...Nous partons..."


Ma voie était froide d'une colère a peine dissimulé alors que je me dirigeais vers la porte pour me faire rendre mes armes, quel folie que ce conseil, les hommes sont et seront a jamais divisé en deux catégorie, les rêveurs et les pratiques, les fiers et les politique...
En tant que guerrier, je ne pouvais m'installer a la même table que celui qui représentait le peuple qui avait plongé le mien dans une presque mort, m'envoyant moi même croupir dans une cachette pour rat...


"Monteur de chevaux, nous nous reverrons et cette fois ce sera l'arme a la main, ne croyez pas que les conditions actuelles me font oublier ce que vous m'avez fait, vous ête peut être prêt a oublier notre guerre, mais a l'est, la guerre ne se termine que lorsqu'un des deux adversaire tombe a terre, mort...
Femme de Mordor, veillez a dire a votre maître que je prendrais contact avec lui sous peu...
Que les esprits, dans leur grande sagesse, veille sur ceux qui le mérite!"


Qu'ils fassent ce qu'ils désire, peu m'importe, nous somme en guerre et a la guerre, ce sont les plus rapide qui gagnent...
Tas de lâches omnipotents, tas d'inutiles, je pourrais envahir leur terres qu'ils ne le remarqueraient même pas, trop occupé par les morts qu'ils sont pour voir la logique de la chose...
Mon peuple n'a jamais fait confiance qu'en sa propre arme, les autres hommes ne sont que des faibles et des lâches, frappant dans le dos en se vantant de bravoure et de courage...
C'est ce que m'avais apprit mon mentor et il avait en partie raison, mais j'avais appris a croire que chaque homme était unique a sa façon et que de bon éléments peuvent pousser au milieux d'un tas de mauvaises herbes...

Prenant des mains d'un gardes mes deux lames, je me sentit a nouveau calme et serein quand le contact de mes gantelets et de mes armes se fit...
Cet affront allait se payer cher, l'empire de l'Est allait a nouveau déverser ses hordes de l'est et tant pis si je me donnait encore une fois le mauvais rôle, peu m'importe les jeux de la politique, dent pour dent, coup pour coup, sang pour sang, mort pour mort et assaut pour assaut...
Mais pour l'instant, j'avais déja d'autres guerres a préparer...
Revenir en haut Aller en bas
https://rpglordoftherings.forumactif.com/t6954-krell-le-dieu-roi
Eodred
Personnage mort

Eodred
Nombre de messages : 484
Infos fermées
MessageSujet: Re: Conseil d'Armenelos   Conseil d'Armenelos - Page 2 EmptyMer 23 Juil 2008 - 22:03

C’est sur les paroles de krell que la porte s’ouvrit battant son plein decouvrant une silouhette feminine legerement voilé. Aussitôt deux gardes s’approcherent de l’individue mais elle les metrisa avec un art inconnu et s’appreta a la frapper mais une forte voix resona derriere elle :

« arrete, ils sont innoncent »

Elle s’arreta et se mis presque au garde a vous alors que les deux gardes se tordaient de douleur et se relevaient doucement. Une autre personne masqué par une capuche s’approcha et desendit les longues marches de la salle et tout en s’exprimant, la jeune fille qui s’etait raidit le suivit. En meme temps il prononca :

« Ainsi mon reve s’est realisé, tous les dirigeant des hommes se sont reunit dans une piece commune et que vois je, ils se disputent, qu’illuvatar a été grand de me renvoyer de ma meditation, de l’endroit ou j’etais pour arriver a point nomé. »


Il continuait a descendre les marches :

« Vous vous demandez qui je suis hein, je suis une personne oublié que l’on a tenté d’effacer, une personne dont l’absence a profité a certain et enfin une personne qui a completement changé depuis qu’elle est partit »


il baissa sa capuche et la foule murmura. Oui il s’agissait de l’ancien roi eodred, l’homme qui s’etait exilé et qui venait a peine de revenir, il s’arreta en bas des marches :

« Je n’aspire plus a diriger le rohan, mon frere prends officielement la suite de mon travail. Je me retire, moi, ma femme, mes enfants et ma servante taki dans une province du rohan. Je n’interviendrais que si on a besoin de mon aide, mais sinon je n’aspire qu’a la paix. Vous ne savez pas de quoi sont capable les morts, vous ne connaissez pas leur pouvoir. Ne les ous estimez pas. »


Il s’appreta a se retourner :

« Je vous accuse vous herunumen, d’avoir diviser les hommes et d’avoir purement et simplement assassiner aragorn pour vous accaparer le trone pour le service de sauron.
Je vous accuse vous les hommes d’etre faible et ignare, ainsi que de penser qu’a vos fesses. Enfin Krell, si tu t’avises de remettre les pieds en rohan, tu rejoindra sauron en enfer, ta derniere victoire sur moi etait juste cette fois, tu me batteras pas. Toi et ta pitoyable petite bande de l’est viendrez supplier mon pardon de vous epargner. »


Il tourna les talons et grimpa rapidement :

« Si vous avez besoin de moi, vous savez ou me trouver »


Il partit alors aussi vite qu’il etait entré.
Revenir en haut Aller en bas
Grimbold
Pas encore de rang... mais ça arrive !
Grimbold
Nombre de messages : 103
Infos fermées
MessageSujet: Re: Conseil d'Armenelos   Conseil d'Armenelos - Page 2 EmptyMer 23 Juil 2008 - 22:38

Grimbold sourit au départ et aux profanations colériques de Krell. Ce n'était qu'un chien galeux, au milieu de sa meute, qui allait pourrir sous peu dans son propre territoire. Jamais les rêves de conquêtes de cet être pitoyable, bien qu'admiratif, ne se réaliseront. Les Rohirrims veilleront pour toujours et à jamais sur le Rohan et ses contrées.

Tout à coup, coupant court les pensées de Grimbold, la porte s'ouvrit avec fracas, devant Krell qui n'était pas encore sorti, dévoilant une jeune femme entièrement voilée. Les deux gardes en faction devant la porte furent rapidement mis au tapis par quelques gestes très rapides de la jeune femme.

Une voix vint alors stopper l'élan de cette étrange femme, une voix que le jeune Maréchal, malgré tout ce temps passé, aurait pu reconnaître entre mille. Un sentiment d'allégresse monta alors rapidement en lui, surpassé par une joie immense et un bonheur sans fin, tandis qu'un homme encapuchonné fit son entrée dans la salle.

En le voyant, Grimbold douta, mais quand l'homme dévoila son visage à tous, l'Intendant apercut avec joie le visage de son frère.
Il ne put bredouiller qu'un stupide : "Enfin..." avant que son frère n'est imposé ses conditions sur le Rohan, et dit ce qu'il avait à dire, aussi dure soit ses paroles.
Après cela, Eodred lui lanca un regard franc, empli de réconfort, et pivota, sortant rapidement de la salle.

Grimbold ne le suivit même pas, tant la surprise avait été forte. De plus, son rôle dans ce conseil n'était pas fini. Il revint d'ailleurs dans la réalité, après avoir plongé dans un rêve éphémère, rêve bien réel toutefois.

Autour de lui, personne n'avait pipé mot. Certaines personnes l'avait regardé avec respect, d'autres avec frayeur. Néanmoins, Eodred avait fait ce qu'il pensait être le mieux, et on ne pourrait plus rien y changé.
Personne ne semblait vouloir prendre la parole, après cette irruption très sonore, et Grimbold s'en contenta, méditant sur ces retrouvailles hâtives...
Revenir en haut Aller en bas
Alcibiade
Gouverneur de Pelargir, Amiral de l'Empire de l'Ouest
Alcibiade
Nombre de messages : 365

Feuille de personnage
Race: Númenóréen
Possessions: Des cartes de navigation, une pierre de soleil, le cor du Gondor
Statut: Joueur(se) actif(ve)
Infos fermées
MessageSujet: Re: Conseil d'Armenelos   Conseil d'Armenelos - Page 2 EmptyMar 29 Juil 2008 - 11:22

Les choses avaient pris une tournure déplacée. Ces règlements de compte et l'individualisme des rois faisait planer une ombre sur l'âme d'Alcibiade. Il s'interrogea quelques instants, sur la place de l'homme et la place du chef: pouvait-on sacrifier son peuple au nom de son orgueil personnel? Peut-on livrer tant d'esprits innocents au séjour des morts par simple caprice? Les gouvernant n'offrent que la tyrannie. La liberté vient d'un peuple et non d'un homme, bien qu'il soit des gens nobles qui se livrent corps et âmes à leur cause, mais ces être rares sont alors condamné à ne jamais frôler le bonheur. Leur vie est une longue série de sacrifices qui les plonge vers la mort.
Alcibiade se leva. Son visage était méprisant.


-Comme nous l'avons déjà dit, le temps presse, et je crois que vos querelles ne sont qu'une perte de temps ridicule. Le comportement de Krell prouve que cet homme n'a que faire de son peuple, et que dans notre mission, seul l'intéresse la possibilité d'un plus grand pouvoir.
Quand à cet Eodred, c'est un homme orgueilleux, égoïste et égaré. Il est désormais faible et à demi-fou: s'il souhaite se retirer c'est là son affaire, mais ses sermons sont aussi inutile qu'une pluie sur la mer. Qu'il gagne ses campagnes, les "morts" ne tarderons pas à ravager son pays, et il ne sera alors plus qu'un cadavre déséché dans l'herbe grasse. Porter une accusation, sans la moindre preuve soit dit en passant, envers notre empereur est déjà un affront qui réclamerait un bain de sang, mais nous ne sommes pas de ces gens orgueilleux. Le bien de nos peuples importe d'avantage. C'est pourquoi, je me rend sur l'heure au port, afin de préparer l'embarquement. Dès ce soir nous lèvront l'ancre. Que ceux qui désirent se joindre à la mission me retrouve là bas. Nous partirons dès que la marée sera haute.


Il s'inclina vers Herunumen, et dans la même démarche souple et élégante il salua d'un léger hochement de tête les autres hérauts en quittant la salle, droit et impassible, les yeux déjà tourné vers l'océan et le ciel.


Dernière édition par Alcibiade le Mar 1 Nov 2011 - 19:53, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://rpglordoftherings.forumactif.com/t4550-chroniques-maritim
Invité
Invité
avatar
Infos fermées
MessageSujet: Re: Conseil d'Armenelos   Conseil d'Armenelos - Page 2 EmptyMer 30 Juil 2008 - 11:52

Des bruits sourds. Des cris de protestation, de colère. Soudain, le son d’un gobelet de métal heurtant le sol, son contenu liquide se déversant et se répandant en un flot rouge rapide sur les dalles de marbre, fit tressaillir le petit garçon caché derrière la grande porte d’ébène, épiant l'intérieur de la salle dont elle devait interdire l’accès. De la pièce circulaire s’élevait la clameur des disputes interminables des puissants du monde, hurlant tour à tour dans l’unique but de se donner davantage d’importance.

Soudain, une femme, bien plus âgée et visiblement inquiète, déboucha du couloir adjacent et posa sa main ridée mais toujours douce sur l’épaule de l’enfant.


« Loués soient les Dieux ! Je t’ai cherché partout »

Regardant un instant par l’interstice de la porte, elle entendit à son tour les voix hautes qui s’élevaient de la pièce où étaient réunis ceux qui devaient décider de l’avenir de la Terre du Milieu, ou tout du moins de certaines de ses plus grandes contrées.

« Seigneur, toutes ces choses-là ne sont pas pour toi, ni pour moi. Tu as déjà assez à faire à ton âge pour avoir à te soucier de ces affaires. Et le temps te fera t’en inquiéter bien assez tôt.
« Viens, il est l’heure d’aller dormir. »

Le petit garçon et sa gouvernante s’en allèrent, non sans un dernier regard vers la grande porte, d’où ne s’échappait désormais plus un son.
Un instant plus tôt, le sifflement caractéristique d’une lame quittant son fourreau avait retenti. La teinte rouge bordeaux du vin s’était éclaircie, et la flaque avait augmenté son volume de telle façon qu’elle occupait désormais dix fois plus d’espace qu’auparavant.

En cette époque naissaient les Nouvelles Guerres de l’Est, tandis que la noble et royale substance qu’on ne rencontrait que trop souvent déjà sur les champs de bataille accompagnait la boisson qui délie les langues
.

***

Aedelias ouvrit les yeux.
Son visage, à moitié caché par ses mains jointes au niveau de sa bouche, n’exprimait aucune émotion intense. Et, bien qu’il fût hautement concerné par les débats en cours, aucune des interventions des protagonistes du Conseil ne lui avait paru l’impliquer assez directement pour qu’il lui soit nécessaire de se mêler aux tergiversations. Il préférait nettement se contenter de son rôle de garant du bon déroulement de ce sommet, plutôt que d’entrer dans les jeux politiques et rhétoriques qui s’étaient engagés presque aussitôt que le conseil avait débuté. Néanmoins, il faillit intervenir après les nombreuses imprudences de l’Empereur de l’Est, qui ne semblait pas le moins du monde prendre en compte les avertissements proférés quant aux Morts. Il fut cependant reconnaissant au nouvel Intendant, celui que l’on appelait Ormandil, pour sa prise de parole. Bien qu’il n’exprimât pas directement sa gratitude dans ce genre de situation, il lui adressa tout de même un regard de remerciement sincère lorsque celui-ci eut terminé sa tirade.
Ni lorsque Krell menaça de déserter les lieux, ni davantage lorsqu’Eodred fit son entrée fracassante, le Commandant ne bougea de sa chaise, ni ne changea de position, bien que les raisons de son inaction fussent dans les deux cas différentes. En vérité, peu lui importaient les menaces ou les charmes déployés par celui qui était pourtant l’ennemi du seul véritable Empire à ses yeux. S’il était une chose dont il ne doutait pas, c’était de son inimitié vis-à-vis de celui qu’il considérait comme un fou avide de pouvoir, et dont la moindre proposition lui semblait nimbée d’une aura de mensonges et de désirs plus malsains les uns que les autres. Son épouse, cependant, Morrigane de son nom, lui semblait plus sage, et plus apte à diriger une nation en crise que ne l’était son dément de mari, qu’il savait obsédé par les conquêtes et la guerre. Bien que semblant soumise à ce dernier, il était fort possible qu’avec le soutien nécessaire, elle soit un jour capable de se tenir correctement à la tête de son pays, sans risque de révolte ou de coup d’état. Et, par dessus tout, sans son époux.
Aedelias s’assura de retenir cette observation, la disposant dans un coin de son esprit, avant de se concentrer à nouveau sur le fil des discussions.
Il fut particulièrement surpris de l’entrée de la petite troupe Rohirrim, et surtout de leur aisance à maintenir hors d’état de nuire toute la garde. Ce fut d’ailleurs certainement cette surprise, mêlée à une envie incontrôlable de connaître les raisons de la présence de l’ancien Roi, et donc de l’écouter, qui l’empêcha de réagir, paralysant littéralement chacun de ses muscles, et lui interdisant le moindre mouvement. C’est presque amusé qu’il vit repartir le minuscule contingent, pourtant particulièrement efficace, effectuant une sortie aussi théâtrale que l'avait été son entrée.

Cependant, s’il n’avait que très peu écouté la plupart des dirigeants lorsqu’ils avaient proposé leurs idées propres, s’attendant à moitié à la quasi-totalité de celles-ci, et n’en retenant que l’essentiel, il porta une grande attention à chacun des propos que tint son vieux compagnon, Alcibiade. Il savait quelle sagesse se cachait parfois dans ses mots, malgré ce romantisme d’âme qui le forçait bien souvent à quitter un somptueux banquet pour s’en aller rejoindre le front de la mer et la contempler d’un regard désireux et mélancolique. Bien souvent, Aedelias l'en avait blâmé. Mais jamais il n’avait réellement été sérieux dans ses reproches, car il savait qu’à tout homme incombait de subir ses faiblesses. Et, chez les grands Hommes, ceux dont l’âme est tendre et sensible, et qui se font sentir durs et sévères, cette unique tare est bien souvent la plus grande source d’inspiration et de force qui puisse être. L’on dit qu’une âme forte a nécessairement besoin d’une source puissante d’où puiser son énergie. Chez la plupart ce celles-ci, l’on retrouve cette source dans l’amour, incarné par une femme charmante dont les grâces et l’esprit donnent du courage à l’âme des héros qu’elles inspirent. Mais l’amour est la seule arme avec laquelle on puisse frapper les âmes fortes, et Aedelias avait souvent ressenti l’attirance d’Alcibiade pour l’océan et ses étendues dangereuses et fantastiques comme l’amour que d’autres préféraient accorder à un être du beau sexe.

Il se figurait parfois aussi que ce lien si étroit qu’il entretenait avec la mer l’empêchait de s’en séparer plus de quelques heures, au risque d’en mourir. En vérité, il n’était sûr de rien. Bien qu’il ne pût mettre de mots sur ses impressions, il comprenait toutefois, au moins en partie, l’envie de son vieil ami de rejoindre ses navires.
Quant à lui-même, Aedelias commençait déjà à se lasser des éternelles rivalités politiques qui opposaient les Hommes. Ce qu’il avait pressenti avant le commencement même du Conseil s’était jusque là révélé être une vérité : cette réunion n’était que la concrétisation des envies et des désirs secrets de chacun. Tous avaient un intérêt privé à défendre. Que cela soit par désir de pouvoir ou de protection de son peuple, aucun ne semblait prendre entièrement conscience du danger que représentait désormais leur ennemi commun, bien que tous en fussent plus ou moins proches, et Ormandil tout particulièrement, qui semblait bien plus éclairé que les autres sur ce qu'étaient réellement les Morts. Aedelias lui-même n’était pas certain de saisir dans sa totalité l’étendue du risque qu’ils prenaient à laisser ces monstruosités envahir la Terre du Milieu.

Cependant, il savait fort bien que ce Conseil ne mènerait rapidement à rien de concret, du moins s’il se poursuivait de la même façon qu’il s’était engagé. Lui-même était bien loin d'accorder sa confiance à l'émissaire du Mordor ou à Krell, ce qui en définitive paraissait cohérent avec le passé fort agité que partageaient les pays de ces derniers avec l'Ouistrenesse. Aussi profita-t-il de l’ouverture faite par Alcibiade pour s’extirper également de ce concert de protections d’intérêts. Il lui semblait n’en avoir que trop vus au cours de sa vie.
Il se leva, puis tourna vers Herunumen.


« Si mon Empereur le permet, j’ai moi aussi des affaires courantes qui ne peuvent souffrir un délais plus important, malgré l’importance de ce conseil. »

Il hésita quelques instants.

« Et, en vérité, je suis du même avis que l’Amiral Alcibiade. Je ne doute pas du bien fondé des propositions des puissants réunis ici. »

A ces mots, il sentit une vive protestation d’une partie de son esprit, qui lui interdisait la moindre hypocrisie et le moindre jeu rhétorique. Cependant, son éducation, qui s’était dans un premier temps faite au sein de la noblesse Numénoréenne, lui avait permis de se former de très bonne façon dans ces domaines, et il savait fort bien qu’il ne fallait en aucun cas blesser l’orgueil du parti adverse, aussi simulé soit-il. Tout du moins pas dans cette situation, et malgré l’exagération dans sa formule même. Il reprit :

« Mais je sais également que le cœur des Hommes est imparfait, et que jamais il ne pourra agir dans ce que l’on appelle l’objectivité. »

Le Connétable resta volontairement vague dans ses semblants d’accusation.

« Aussi suis-je, comme je vous l’ai dit, du même avis que l’Amiral Alcibiade. Nous perdons en disputes futiles un temps précieux. Aussi, si mon Seigneur ne me l’interdit, je vais, après avoir réglé quelques affaires importantes, me joindre à l’expédition mise sur pied dès à présent. Je crois qu’il est important de ne pas négliger les moyens mis en place pour retrouver ces lames. Aussi, je vous dis à tous : adieu. Puisse la sagesse vous guider à jamais. »

Se retournant vers la porte, il salua les rois et autres dirigeants présents, puis, sans attendre, suivit Alcibiade récupérant son marteau au passage. Il chuchota quelques mots au garde, lui apprenant par la même le nom de son nouveau supérieur en chef, en sa propre absence. Il faillit ajouter un dernier mot à adresser à Herunumen, mais un puissant doute s’empara soudain de lui. Presque surnaturel, il bloqua sa langue sous son palais, l’empêchant de transmettre au garde, et par voie de transmission à Herunumen, ses remarques quant à l’Impératrice Morrigane. Il ne comprit pas ce qui le força à continuer son chemin, sans en dire davantage à l’homme en qui il portait une confiance absolue, celui qui était l’Empereur des Hommes de l’Ouest. Il ne le comprendrait jamais, ou tout du moins pas avant que tout ceci ne soit fini, ou en voie de l’être. Car aussitôt eut-il détourné son regard et ses pensées de la grande salle de réunion, que son esprit se reconcentra sur les évènements présents.

Pressant le pas, il arriva relativement vite au niveau d’Alcibiade. Posant la main sur son épaule, il lui parla à la façon d’un vieux camarade.

« Tu as bien raison de quitter ces folies pour ton océan qui t’es si précieux. Parfois, moi aussi j’aimerais avoir mon propre océan. Mais il n’en est rien. »

Il baissa soudain la voix.

« Quoiqu’il en soit, ce Conseil n’est qu’une mascarade. Jamais je n’ai entendu parler de chose aussi ridicule qu’une alliance avec l’est. Que ce soit Krell ou Sauron, aucun n’est digne de confiance. Et leurs émissaires encore moins. Je ne sais ce que tu en penses, mais je crois que tu seras du même avis que moi : nous ne pouvons nous permettre de les laisser s’emparer ne serait-ce que d’une seule de ces armes. Si leur pouvoir est aussi grand qu’il y paraît, alors nous pouvons être sûr que les laisser en prendre possession serait pire que de regarder Ceux Qui Errent nous tuer tous les uns après les autres. »

Son regard se fit soudain moins vif, plus hésitant, et il s’arrêta quelques instants, comme pour réfléchir.

« Mais je sais, oui, j’ai bien conscience que nous ne pouvons régler cette crise seuls. Je ne m’opposerai pas à ce qu’un de nos anciens ennemis se joigne à nous pour cette expédition, bien que cela me répugne. »

Soudain, comme si une ardeur nouvelle s’était emparée de lui, il reprit tous ses esprits et marcha à nouveau au même rythme soutenu qu’il avait l’habitude d’adopter après avoir pris une décision importante. Son ton se fit plus confiant, et il regagna son assurance aussi vite qu’elle avait commencé à faiblir.

« Je crois d’ailleurs avoir pris un risque. J’ai fait porter un mot à l’Impératrice Agarwen, l’informant de nos intentions, sans trop entrer dans les détails cependant, et la priant de joindre d’une façon ou d’une autre son autorité à nos desseins. Elle saura que nous envisageons également de partir à la recherche des épées. Je crois que, si nous ne pouvons raisonner Krell, elle au moins, nous pouvons la convaincre de soutenir notre cause. Elle semble éprise de son époux… mais je ne la crois pas assez folle pour suivre aveuglément ce dément.
« Enfin, nous verrons bien. Si la chance est avec nous, le messager la rattrapera à temps, et lui remettra discrètement et hors du regard de l’Empereur Fou ce courrier. Avec même une fortune exagérée, elle joindra ses efforts aux nôtres. Mais ne soyons pas trop optimistes. Je crois d’ailleurs que nous avons une expédition à préparer. Je te suis. »

Sur ce, il se tut et se contenta de marcher aux côtés d’Alcibiade. Ils avaient encore fort à faire.
Revenir en haut Aller en bas
Le mendiant errant
Personnage mort

Le mendiant errant
Nombre de messages : 91
Infos fermées
MessageSujet: Re: Conseil d'Armenelos   Conseil d'Armenelos - Page 2 EmptyMer 30 Juil 2008 - 15:16

" Et bien... "

Murmura dans un souffle las le mendiant, Ormandil de son nom d'emprunt. Lassitude de tant de brièveté, de tant d'individualité, d'égoïsme et de courage, de folie et de barbarie. Lassitude de tant d'humanité dans les actes et paroles de ces... humains.

" Il m'est d'avis que l'Empereur de l'Est est un grand comédien, tant ses tentatives d'affirmer sa puissance sont ridicules et me font rire. Quant à cet Eodred c'est un dramaturge de première, il connaît l'art de la mise en scène mais je doute qu'il ait une valeur sur le champ de bataille. Quoiqu'il en soit, sire Grimbold, vous voilà Prince du Rohan, Premier Maréchal de la Marche, selon le bon vouloir de votre ex-roi. Je crains que vous ne puissiez vous y refuser. "

Il termina sa courte tirade par un regard sombre mais amusé en direction du nouveau Prince du Rohan tout juste promu, lui qui n'était encore qu'Intendant il y a quelques minutes de cela. Il y avait toujours eu ce mélange de sentiments, plus ou moins obscur, plus ou moins désordonné et anarchique, dans son regard, et le contraste saisissant reflétait son âme déchirée et paradoxale.

" Seigneur Herunumen. Il me semble que le Conseil vient à l'instant de s'achever par la force des choses. Aussi il serait temps que nous vaquions tous à nos occupations respectives, à savoir diriger nos possessions... Mais je m'y refuse, personnellement. Ces deux hommes, seigneurs Alcibiade et Aedelias, sont braves mais trop peu nombreux pour mener à bien leur entreprise. Alors je les accompagnerai.

Ma connaissance de Ceux qui ne devraient plus être pourrait être fort utile... Et bien que j'en ai moi-même peur, je me dois de l'utiliser pour aider. Et débarrasser vos possessions de cette menace qui affaiblit votre autorité. "


Formulée ainsi, sa requête était plus à même d'être acceptée. Le mendiant savait manier les mots, mais il était un piètre guerrier. Dans cette quête, seul son savoir compterait... cela il le savait pertinemment.

" Aussi si vous avez quelques renseignements sur les localisations précises, ou que ce ne soit que quelques informations vagues, des épées, je vous demanderais de me les communiquer avant ce soir pour mener à bien cette quête en votre nom, et en celui de votre grandeur qui resplendira dans l'Histoire. "

Ceci dit, il se mit en tête qu'Herunumen avait encore à parler avec le Seigneur Grimbold, et se retira non sans être incliné devant son Empereur et avoir respectueusement salué le Prince du Rohan. Il rejoignit les deux hommes déjà réunis, dont le chemin qu'ils avaient emprunté lui fut dit par un citoyen de bonne volonté.


Dernière édition par Le mendiant errant le Mer 30 Juil 2008 - 18:03, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Grimbold
Pas encore de rang... mais ça arrive !
Grimbold
Nombre de messages : 103
Infos fermées
MessageSujet: Re: Conseil d'Armenelos   Conseil d'Armenelos - Page 2 EmptyMer 30 Juil 2008 - 17:06

Les deux hommes du Gondor avaient tous deux quittés la salle du conseil, rapidement. Le conseil semblait fini d'avance, sans aucune réponse concrête au problème de l'arrivée néfaste des Morts en Terre du Milieu, si ce n'est l'existence de ces Epées, aux attraits magiques.

Grimbold était le prince du Rohan, tout comme l'avait annoncé précédemment son frère, lors de son intervention au sein du Conseil. Il avait du mal à réalisé mais, comme le lui faisait remarqué ironiquement Ormandil, il n'avait pas le choix de toute façon. Déjà trois personnes avaient quitté la place, pour se rendre aux embarcations, avec pour objectif de trouver et ramener les neufs Epées, ou du moins, autant qu'ils pourraient en trouver.

A trois, malgré leur vaillance, ils n'iraient pas bien loin, aussi Grimbold devait se décider. Concernant Krell, il n'y avait pas de danger car il était lui aussi parti en quête des Epées, pour son propre compte. Et de toute façon, Grimbold avait donné les ordres en Rohan, concernant la menace de l'Est. Après mûres réflexions, l'Intendant, nouvellement prince du Rohan, se leva à son tour :

- Je ne pense pas être d'une grande aide pour la suite de ce conseil, si il venait à se poursuivre. Je vais donc me retirer, et partir en quête de ces fameuses Epées. Je me débrouille mieux en acte qu'en parole... Adieu, Seigneur de la Terre...

Il salua rapidement l'assemblée, et s'inclina légèrement devant l'Empereur, qui était avant toute chose son hôte. Puis, tournant sur ses talons, il se dirigea vers la porte, récupérant au passage son épée.

Sortant du palais, il apercut ses hommes, qui attendaient patiemment devant les marches. Sans un mot, il leur fit signe de le suivre, en direction du port, où s'était rendus les trois autres hommes.

Quand Grimbold arriva au port, il vit effectivement les trois personnes discuter devant un navire. Il approcha de la petite troupe :

- Messieurs, je me joins à vous, si vous me le permettez. Je ne vous serez d'aucun secours pour cette quête, mais je place mon épée au dévolu de cette noble cause, ainsi que celles de la dizaine d'hommes qui me suivent. Les meilleurs Rohirrims qui soient...

Puis, prenant à part Ormandil, mendiant devenu intendant direct de l'Empereur de l'Ouistrenesse, il reprit avec plus de fermeté :

- Quant à vous, mesurez vos paroles, en parlant d'Eodred mon frère. Certes, ses attraits théâtrales sont remarquables, mais il est tout aussi bon sur un champ de bataille. Nous en avons donc fini avec cette histoire. Vous seul pouvez guider cette communauté, alors je vous fais confiance, à vous et votre sagesse, et je vous respecterai donc, par ce fait...

Grimbold revint alors tranquillement en arrière, attendant la suite, légèrement en retrait...
Revenir en haut Aller en bas
Le mendiant errant
Personnage mort

Le mendiant errant
Nombre de messages : 91
Infos fermées
MessageSujet: Re: Conseil d'Armenelos   Conseil d'Armenelos - Page 2 EmptyMer 30 Juil 2008 - 18:14

De toute évidence cet attrait pour la mise en scène et l'esthétique de sa propre personne fort développés chez Eodred l'étaient visiblement moins chez le seigneur Grimbold, aussi le mendiant révisa son jugement.

" Je ne saurais insulter le talent efficace et la force précise des cavaliers du Rohan, cela me serait impossible. Aussi veuillez me pardonner. "

Cela étant dit, et il n'y avait guère de raison de s'étendre davantage sur le sujet, Ormandil s'adressa enfin aux seigneurs Alcibiade et Aedelias avec lesquels il n'avait pas encore eu le temps d'entamer la conversation, tant la rapidité avec laquelle le Prince du Rohan l'avait suivi et les avait tous trois interpellé vivement.

" Me voici donc pour marcher à vos côtés, seigneur marin, seigneur guerrier. Et vous, bien sûr, seigneur cavalier. Je n'ai guère de talent à l'épée, je ne sais aucunement naviguer, et les montures me rebutent autant que je les rebute moi-même. Mais je connais ce que vous voulez combattre mieux que personne, hormis les dieux. Ma science est la votre. "

Les paroles étaient brèves et simples, il n'y avait pas nécessité de s'étendre sur le sujet. Ormandil adressa un hochement de tête dont la gravité était nettement visible aux trois hommes à ses côtés, et n'en dit pas plus.

L'échec des ambitions du Conseil était évident, mais une quête nouvelle faite d'individualités allait créer une nouvelle communauté...


Dernière édition par Le mendiant errant le Jeu 14 Aoû 2008 - 22:49, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Morrigane Agarwen
Reine du Rhûn

Morrigane Agarwen
Nombre de messages : 179

Feuille de personnage
Race: Spectre d'humaine
Possessions: Rien.
Statut: Joueur(se) actif(ve)
Infos fermées
MessageSujet: Re: Conseil d'Armenelos   Conseil d'Armenelos - Page 2 EmptyMer 6 Aoû 2008 - 17:26

Atterrée par la tournure catastrophique qu'avait prit le conseil, Morrigane secoua la tête d'un air désolé. Elle attendait tellement de ce conseil... Mais rien n'en était ressorti de bon. Chacun n'avait fait que défendre ses propres intérêts, quitte à piétiner ceux des autres.

Elle se leva, alors que son époux venait de quitter la salle.

Quelque part au fond d'elle, la jeune reine savait que tout cela était folie. Mais pour le bien de son royaume, pour son peuple et pour la grandeur du Rhûn, elle se devait d'agir, et de prendre ses responsabilités.

*Mon roi.. mon amour.. pardonne cette trahison..*

Ses yeux se fermèrent brièvement sur l'immense amertume qui l'avait saisie, et ce fut la gorge serrée par la déception qu'elle prononça ces paroles, s'adressant à Aedelias.


-Si d'aventure vous m'acceptiez parmi vous pour cette expédition, sachez que je suis prête à me joindre à vous.

Ce disant, elle hocha gracieusement la tête, les mains croisées sur sa poitrine.

Il était trop tard pour reculer, à présent. Un refus représenterait un terrible affront pour elle, et Morrigane n'aurait dés lors plus aucun scrupule à voir son roi guerroyer sans fin contre les puissances de l'Ouest. Tout dépendait de lui. De ces quelques paroles qu'il prononcerait..

C'était étrange de voir à quel point certains évènements si capitaux pouvaient dépendre de si petites choses..

Elle poussa un léger soupir, levant les yeux au ciel. Tout avait sombré si vite, il ne s'en était fallu que de quelques paroles malheureuses pour que s'évanouisse tout espoir d'union. Même le fait que la Terre du Milieu tout entière fût en danger n'avait pu convaincre les rois de mettre de côté leurs rivalités.

Pour une fois, même Morrigane ne put trouver d'excuse au caractère sanguin de son époux. Mais Orient et Occident semblaient irrémédiablement opposés, sans espoir de paix.
Revenir en haut Aller en bas
https://rpglordoftherings.forumactif.com/t6952-morrigane-agarwen
Alaena
Pas encore de rang... mais ça arrive !
Alaena
Nombre de messages : 409

Feuille de personnage
Race: Humaine
Possessions: Aucune.
Statut: Joueur(se) actif(ve)
Infos fermées
MessageSujet: Re: Conseil d'Armenelos   Conseil d'Armenelos - Page 2 EmptyJeu 7 Aoû 2008 - 22:49

Le conseil prenant décidément une tournure tellement.. Prévisible. C'en était pathétique. Mettez les dirigeants les plus puissants de la terre du milieu et mettez les dans une pièce. Laissez mariner quelques instants, ajoutez-y une visée commune et ils s'entre-déchireront sans aucun doute. Après tout, s'ils étaient au sommet du pouvoir c'était bel et bien parce qu'ils disposaient de bons moyens de persuasion et d'un ego ou d'un orgueil très développé. La jeune femme ne se soustrayait pas à cette description, mais elle connaissait ses limites personnelles. Ce qui bien sur, tout en restant un inconvénient, n'en devenait qu'un avantage.


Son visage resta lisse durant toutes les interventions qui se suivirent. Le Seigneur de l'Est fut le premier à craquer. Manque de tactique certain, mais après tout les renseignements n'étaient sûrement pas son domaine de prédilection. Décidément, il baissait dans son estime.. Et dans celle des autres. Avec autant de personnes fourbes et égocentriques réunies dans une même pièce, mieux valait ne pas leur tourner le dos. Sauf si vous n'avez cure de vous retrouver seul contre tous.
Et puis le Seigneur du Rohan avait fait son apparition. Et quelle mise en scène! Décidément, les hommes tombaient bien bas ces temps ci...
Lorsque quelques personnes de plus eurent quitté le salle, parmi lesquelles Alcibidale, Aedelias et Grimbold, la jeune femme ré-endossa son rôle de représentante du Mordor.

- Décidément, le don pour la mise en scène des Monteurs de Chevaux me fait pitié.. Mais ce n'est pas là le sujet principal ce soir. Les décisions ont été bien vite prises pour 'sauver la terre du milieu' et il me semble que peu de personnes sont tombées d'accord. Que les héros se lancent à la chasse aux épées, je ne m'abaisserai pas à les suivre.

Ils ne pourront pas être sur tous les fronts pour voler les épées. Et puis, ils auront bien du personnel de voyage? Des hommes de préférence... La corruption est une chose magnifique en ce bas monde, et elle permet d'arriver à bien des fins.

- Le Mordor est une puissance certaine, et elle se chargera seule d'assurer sa défense, nous n'avons besoin de nulle aide. Cependant, ne comptez pas sur notre clémence, lorsque le monde déclinera, il vous faudra faire preuve d'une bien grande humilité lorsque vous voudrez sauver votre peau, pauvres hommes que vous êtes..

Le Mendiant resterai sous son étroite surveillance ce soir, si on devait lui faire parvenir des informations, elle serait au courant.

- Je me retire dans mes quartiers! Que les fous qui se lancent dans la grand mer fassent bon voyage, je ne leur souhaite que du malheur!

Sur ces dernières paroles de méchanceté, elle sortit de la salle, rabattant sa capuche sur sa tête et se fondant dans le noir, ombre parmi les ombres..
Revenir en haut Aller en bas
https://rpglordoftherings.forumactif.com/t1827-alaena
Invité
Invité
avatar
Infos fermées
MessageSujet: Re: Conseil d'Armenelos   Conseil d'Armenelos - Page 2 EmptyMar 12 Aoû 2008 - 2:34

Aedelias contemplait la mer, pensif.
Autour de lui, les hommes s'affairaient, et l'excitation qui précédait inévitablement un départ était presque palpable.
Quatre. Ils étaient désormais quatre. Trois guerriers, dont un marin, un cavalier, et un tacticien, accompagnés d'un vieil homme qui leur servirait de guide. Telle était la composition de la compagnie qui allait se mettre en quête des lames de l'Archiforgeron.
Par chance, chacun était vertueux. Tous n'avaient comme ultime but que la sauvegarde de la Terre du Milieu, et non point sa domination. En ceci, Aedelias était soulagé. Mais ses habituels questionnements, vis-à-vis du monde qui s'établissait et de sa nature, ne pouvaient cependant être effacés par un si maigre réconfort.
De cette quête dépendait la survie même de toute chose vivante ; car, en vérité, les Hommes étaient les seuls à pouvoir faire un usage honnête des puissantes lames qui devaient venir à bout des Morts, ou tout du moins qui étaient réputées en être capables ; et, aurait dû rajouter le Connétable, les Hommes de l'Ouest. Car en effet, il était convaincu des intentions mauvaises du chef des Hommes de l'Est, tandis que celles de Sauron ne souffraient pas le moindre voile d'obscurité et de doute.
Ainsi, la seule chance de salut lui semblait émaner de leur petite troupe, qui hélas ne paraissait que bien peu de choses face aux moyens mis en œuvre par leurs ennemis afin d'atteindre un objectif si proche, et à la fois, si loin de leurs propres desseins.

Egaré sur les chemins tortueux de ses pensées, Aedelias ne perçut pas l'être qui s'approchait de lui.
Ce fut avec surprise qu'il découvrit, dans toute son étrange magnificence, à quelques mètres de lui à peine, l'Impératrice du Rhûn et épouse de Krell, dont il n'attendait qu'un mot de retour, et qui s'était pourtant déplacée jusqu'à lui.
Il la contempla quelques instants ; et, la première chose qui s'offrit à lui fut la vision si paradoxale de cette femme qu'il n'avait pourtant vue que deux fois. Elle paraissait d'apparence fragile, faible, presque intouchable. Il semblait qu'à la moindre vibration, elle se serait brisée pour ne pas souffrir d'être déformée de quelque façon que ce soit.
Et, pourtant, il semblait émaner d'elle une sorte d'aura de force, de résistance ; celle que souvent l'on ressentait à l'approche d'un chêne centenaire, et dont on sentait jusqu'au plus profond de son être l'âge, et l'endurance acquise au cours des dures années durant lesquelles le vent l'avait maltraité.
Ainsi, elle semblait allier toute la faiblesse et la persistance du roseau, avec la puissance et la détermination du chêne.
Ce qui, pour une femme, semblait bien surprenant, et plus encore à un homme d'armes.

Alors qu'il observait ces quelques réflexions, la jeune femme prit finalement la parole :

-Si d'aventure vous m'acceptiez parmi vous pour cette expédition, sachez que je suis prête à me joindre à vous.

A ces mots, Aedelias ne put cacher son étonnement.
S'il s'était attendu à une aide quelconque apportée par l'Impératrice, il ne pensait guère qu'elle proposerait de se joindre elle-même à leur quasi équipée.
Pourtant, sa réponse ne se fit point attendre :

« En vérité, Impératrice, si vous aviez été d'un tout autre sang que celui qui coule dans vos veines, j'aurais certainement pris cela comme une boutade, une plaisanterie de femme. Oui, il est vrai que si vous n'aviez été Orientale, et si votre rang ne vous conférait pas ce sérieux que l'on ne connaît habituellement qu'aux hommes, jamais je n'aurais pensé accepter une telle proposition, ni même, je crois, la considérer avec toute la gravité dont je fais preuve, à présent. Car sachez, madame, que mon cœur se réjouit plus que tout de votre présence ; il prouve par bien des façons que l'Est n'est pas devenu fou, sanguinaire et aveugle aux malheurs de ses voisins.
« Mais, nous ne sommes pas là, moi moins que les autres, pour juger nos différences, et celles de nos peuples. Aussi c'est avec plaisir, et honneur, que je vous dis que rien ni personne ne saurait vous refuser le droit d'accompagner notre quête, pour peu que vous vous sentiez prête à la supporter jusqu'à ce qu'elle se finisse.
Bienvenue, madame.
»

Si ses propos étaient pour le moins flatteurs, les pensées du commandant n'en étaient pas moins accordées avec ses dires. Il lui semblait avoir senti, chez cette femme, quelque chose qui l'encourageait à lui accorder une certaine confiance. Et, à vrai-dire, il était fier que ses soupçons à son sujet se soient confirmés.
Cependant, si sa tirade avait été courte et concise, elle ne l'avait été qu'en raison des appels que lui adressait le même messager qu'il avait envoyé porter son propre message à la Reine du Rhûn. Aussi s'excusa-t-il auprès de cette dernière, avant de rejoindre l'homme en question. Celui-ci lui remit une lettre, sur laquelle était apposé le sceau Impérial de l'Ouistrenesse, portant les armes du blason d'Herunumen. S'empressant de l'ouvrir, il ne put que constater l'étrange tour que semblait lui jouer le destin.
Aussi, après avoir remercié l'estafette, et lui avoir ordonné d'apporter une réponse positive à son Empereur, revint-il près des embarcations, et de l'Impératrice Agarwen.

« Amis, et compagnons. Je dois hélas vous annoncer une triste nouvelle, que je viens moi-même d'apprendre. Bien que je meure d'envie de vous suivre dans cette expédition, et que ma détermination soit intacte dans la constance que j'ai du désir de retrouver ces lames, que l'on dit être notre seul espoir face à Ceux Qui Errent, je ne puis vous faire le don de ma propre présence à vos côtés, car c'est à ceux de l'Empereur Herunumen lui-même que je dois me rendre. J'aimerais vous faire part de beaucoup de mes sentiments à cet instant, mais il me faut être prompt. Aussi, je vous souhaite à tous bonne chance. Puissiez-vous tous nous revenir en vie, et porteurs de notre salut. »

Sur ces mots, Aedelias se dirigea vers chacun des quatre autres compagnons, qu'il entretint discrètement et successivement. Il s'approcha tout d'abord d'Alcibiade :

« Je compte sur ta correspondance, mon ami. J'exige de connaître l'avancement de votre quête, car je ne puis rester sans de vos nouvelles si longtemps. Et, si le besoin s'en fait sentir, je ferais en sorte de vous apporter autant d'aide que je le pourrai. Fais-moi part de tout ceci par lettre, je serai en Belfalas. Adieu. »

Puis, il se dirigea vers Grimbold, auquel il fit un discours plus bref, mais sincère :

« Adieu, et bonne chance, Seigneur Cavalier. Soyez assuré de l'éternel soutien de l'Ouistrenesse à votre nation. Du mien également. »

Il s'adressa ensuite à Ormandil :

« Quant à vous, jeune Intendant, pourtant si vieux, je compte sur votre savoir pour guider cette compagnie vers son but, et par dessus tout vers sa survie. Puissiez-vous ne jamais vous détourner de ce chemin. Adieu. »

Enfin, il se tourna vers la dernière venue, et pourtant plus importance personnalité de la troupe, de par son rang :

« Madame, Impératrice. Sachez que j'aurais aimé m'entretenir plus longuement avec vous. D'ailleurs, si vous le permettez, je souhaiterais que nous puissions en avoir l'occasion, si tout ceci doit avoir une fin qui nous soit favorable. Mais le temps me presse, et je ne puis qu'espérer que vous saurez ajouter vos talents, que je ne connais point, à ceux des autres membres de cette petite communauté. Et que ceci vous permettra, à tous, de triompher. Adieu, également. Puisse la folie des Hommes - et des hommes- ne point vous atteindre, jamais ! »

Enfin, il les quitta tous, pour s'en aller vers une nouvelle destination, qui lui était davantage familière que les terres qu'il n'explorerait pas, en quête des lames d'Hatori Hanzok.
Revenir en haut Aller en bas
Handrad

Handrad
Nombre de messages : 75
Infos fermées
MessageSujet: Re: Conseil d'Armenelos   Conseil d'Armenelos - Page 2 EmptyMer 13 Aoû 2008 - 12:50

Alors qu'en ce moment l'avenir même de la race des hommes en Terre du Milieu se discutait entre les plus hauts dignitaires réunis autour d'une table, un navire, toutes voiles repliées, entrait dans le port d'Armenelos. Un mât à moitié recourbé, la coque entamée en maints endroits, il avait perdu de sa superbe d'alors. A son bord, quelques hommes s'activaient à déblayer le pont des débris qui l'encombraient. Mais aucun ne portait sur lui les marques de l'allégresse qui gagne les marin lorsque le navire est arrivé à bon port. Car la flotte, composée de trois bâtiment et qui avait pris le large quatre jours plus tôt, venait d'essuyer une terrible tempête durant laquelle elle perdit deux navires.

L'homme qui semblait diriger à bord était sans doute le plus attristé de tous. Le regard sombre et le capuchon de son manteau rabaissé sur la tête, il descendit sur le quai au moment où l'on stabilisait, à l'aide de cordes jetées sur l'embarcadère, ce reste de vaisseau aux allures d'épave. Il avança d'un pas rapide sans regarder autour de lui. Les occupants d'un navire appareillant à l'instant, duquel comptait trois hommes de bonne stature, un vieillard ainsi qu'une femme, purent aisément reconnaître là un membre de la Compagnie Grise.

Or, tout de gris vêtu, l'homme se dirigeait vers le palais de la cité numénoréenne, où siégeait le conseil. Il ne se doutait pas que celui-ci venait de se terminer à l'instant et des conflits naissants qui en résultaient aussi.
Arrivé devant les imposantes portes du palais, il ordonna à deux vigiles qu'on l'introduise et qu'on le fasse quérir auprès de l'Empereur.

Ainsi se retrouva Telemnar, second de la Compagnie Grise, devant l'Empereur Herunumen, là où venait de siéger le conseil. Il retira sa capuche et, ne prenant même pas la peine de s'incliner devant celui qu'il considérait comme un tyran usurpateur, il déclara:


"Empereur Herunumen, je suis venu nous annoncer la mort de notre très estimé capitaine Handrad, Surintendant de l'Arnor. "

Handrad avait vécu, son âme s'en était allé retrouvé les Cavernes de Mandos.
Revenir en haut Aller en bas
Le mendiant errant
Personnage mort

Le mendiant errant
Nombre de messages : 91
Infos fermées
MessageSujet: Re: Conseil d'Armenelos   Conseil d'Armenelos - Page 2 EmptyMer 27 Aoû 2008 - 16:42

" Adieu, l'ami, adieu... "

Aedelias ne put entendre cette brève réponse du mendiant, car en plus d'être murmurée, elle fut prononcée alors que celle à qui elle s'adressait était déjà parti. Sa voix était empreinte de lassitude, ou de tristesse. Une réaction mentale au départ si hâtif et soudain du Connétable de l'Empire, alors qu'ils s'apprêtaient à entreprendre tous ce périlleux voyage. Voyage auquel s'était rajouté l'Impératrice du Rhùn... A la grande surprise du mendiant, il fallait l'avouer. Mais il préféra ne pas la signifier et laissa Aedelias exprimer ce que lui-même pensait. Bien que tous deux avaient des caractères bien différents, et des origines en tout point opposées, Ormandil l'appréciait pour son sérieux et son efficacité, lui reprochant tout de même sa gravité perpétuelle et parfois fort futile.

Mais il n'était pas question de cela à l'instant même.

La communauté juste naissante d'hommes, et d'une femme, devaient désormais organiser le périple et prévoir avec sérieux les dangers qui se présenteraient à eux... à savoir, en premier lieu et non le moindre, la menace des Morts. Rechercher les lames ayant le pouvoir de les tuer (une seconde fois) n'était sans doute pas sans conséquences...
L'idée avait germé dans son esprit depuis la révélation de l'existence de ces lames, et elle lui revenait plus forte, plus effrayante, à mesure qu'il laissait son esprit imaginer les situations à venir. D'autres dangers se présenteraient, il n'en doutait pas, mais par-dessus tout il craignait non pas de mourir, bien que cela aille dans la quasi-totalité des cas de pair, mais de voir les Morts... Quasi-totalité, car il en était lui-même la preuve vivante : on ne mourrait pas forcément en rencontrant sur son chemin Ceux qui revivent. Mais vivait-il, lui-même, vraiment...

Un bruit sourd de métal entrechoqué à une autre matière de la même nature le ramena soudainement à la réalité, et ses yeux cherchèrent la source de ce qui l'avait extirpé des méandres de son esprit torturé.
Ce n'était qu'un homme de garde faisant sa ronde habituelle, qui s'étant fait bousculé avait heurté le sol dans un grand fracas de métal, dû à son armure lourde et imposante.
Des gamins le regardaient essayant désespérément de se relever sans l'aide de quiconque, et riaient de le voir échouer et recommencer éternellement, la fierté de l'homme probablement blessée et son égo trop prononcé pour accepter d'être remis sur pieds par ceux qui, pourtant, se proposaient de le faire. Il n'y avait là donc rien de bien intéressant, en vérité...

" Bien... "

Reprit-il en reportant son regard sur la compagnie prête à se dévouer uniquement à la recherche des épées. Une lueur de confusion brillait encore dans son regard et l'incompréhension était visible dans la façon dont il fronçait les sourcils. Il jeta de vagues coups d'oeil brefs et sans logique d'ordre apparente à chacun des membres de la compagnie, avant de reprendre la parole, d'une voix qu'il avait voulu plus claire et intelligible.

" Je ne doute pas que l'Amiral parviendra aisément à réunir des marins dignes de confiance et prêts à se joindre à nous, du moins pour le trajet sur l'eau, aussi je ne m'inquiète pas trop des préparatifs... J'attends pour ma part des informations de l'Empereur afin de nous éclairer sur le chemin à suivre... Si l'Amiral veut bien prendre la peine de commencer dès cet instant à trouver et réunir l'équipage, nous pourrions prendre nos quartiers sur le navire que l'Amiral conviendra de choisir et faire venir l'équipement et les provisions nécessaires au voyage. Il faut faire vite, et je vais presser l'Empereur de nous faire parvenir ce dont nous avons besoin. "

Ceci dit il fit venir un jeune garçon muni d'un papier entre les mains, et lui demanda de lui céder en échange d'une pièce d'or, ce qui était plus qu'avantageux pour le jeune homme... Ce dernier accepta et une fois l'échange fait, le mendiant inscrivit quelques mots très brièvement avant de le remettre à un soldat qu'il avait lui aussi interpellé, lui ordonnant de le faire parvenir à l'Empereur lui-même. Fier d'être responsable d'une telle demande de la part de l'Intendant, le soldat s'empressa d'obéir et le message fut bientôt remis à Herunumen, qui put y lire ceci :


Ormandil a écrit:
Ni par la terre ni par les cieux, deux destinées se rencontrent et se croisent sur les chemins d'eau.

Un message codé signifiant simplement que l'Empereur devrait dépêcher un navire avec les informations qu'il souhaitait divulguer à la compagnie à l'intérieur pour que celui-ci aborde le navire déjà parti de la communauté, et que le précieux message soit transmis d'un navire à l'autre sans qu'il puisse ainsi être intercepté... Il ne fallait pas oublier qu'un émissaire du Mordor était toujours présent sur l'Ile...
Revenir en haut Aller en bas
Herunumen
Ancien Empereur de l'Ouest

Herunumen
Nombre de messages : 163
Infos fermées
MessageSujet: Re: Conseil d'Armenelos   Conseil d'Armenelos - Page 2 EmptyMer 10 Sep 2008 - 19:41

Deux jeunes soldats arrivaient à bord d'une barque. Ils saluèrent tous les hommes présent ici, et ils se tournèrent vers l'Intendant. Ils ne pouvaient parler, et l'Empereur les avait choisit pour cela, car leur langue avait été coupée. Ils se contèrent de lui remettre une feuille, qui avait été retrancrite...

Citation :
Mes mains tremblent comme le reste de mon corps mais il faut que je couche sur papier ce que j’ai vu afin que mon travail puisse servir et être lu par les générations futures pour qu’elles comprennent ce pourquoi nous nous battons. Si elles le lisent, c’est que nous aurons vaincu. Dans le cas contraire, c’est que l’humanité aura péris…

Conseil d'Armenelos - Page 2 Trait11

Pour moi, il n’y avait eu de plus grand désastre que la mort de notre empereur bien aimé et la chute de Minas Tirith. Et pourtant, jour pour jour, six mois après que le vil Ennemi se soit assis sur le trône avant d’être renversé, Ils sont apparus.
Nul ne sait qui les a véritablement invoqués, ou par quel moyen ils ont réussis à surgir, ce qui est certain, c’est que le Mordor et l’Angband n’y sont pour rien car j’ai vu de mes propres yeux les généraux ennemis Les combattre avec autant de hargne que les notre.

Cependant, au vu de ce que je sais désormais, je peux raisonnablement poser l’hypothèse qu’Ils ont toujours été là, à l’affut de la moindre défaillance des Valars.
Les tsunamis qui ont dévastés les Havres gris, ou les tempêtes et tornades qui ont ravagés nos royaumes et détruit nos récoltes, et même les éboulements de mines chez les nains sont sans doute à l’origine d’un affaiblissement des défenses magiques qui entourent notre monde.
J’aurais tant aimé en débattre avec mon vieux maître mais il est trop tard pour cela, je dois me hâter si je veux finir…

Ils sont donc sortis des endroits où ils se cachaient, par bandes entières et se sont regroupés. Ils sont désormais une immense armée rassemblant tout ce qu’il y a eu de traitres, de dégénérés et de criminels que la Terre ait portée. Ils sont organisés en sections, en divisions, en armée et menés par d’immenses leaders.
Aucune épée, aucune muraille, aucune forteresses ne semblent pouvoir Les arrêter. J’en ai vu une simple dizaine prendre la vie en quelques instants d’une division entière d’orcs.
Seule la magie semble avoir un quelconque effet sur eux. Ainsi, Ils ne peuvent pénétrer dans les bois magique de Lorien, dans l’anneau de Melian, ni même d’ailleurs au Mordor ou dans les mines bardés de runes de la Moria. Mais ces défenses sont si minces et si risibles, que pourront- -elles lorsqu’Ils seront tous ensemble devant leurs frontières? Lorsque leurs millions d’êtres seront tous rassemblés ?

Conseil d'Armenelos - Page 2 Gribou10

Les décrire m’est difficile mais il faut que le fasse. C’est la mission que m’a confié l’Empereur et je ne peux m’y soustraire.
Leur arrivée est un cauchemar, l’air se refroidit autour d’eux et un voile sombre vient envelopper l’horizon de son linceul tandis que toute lumière s'éteint. Un râle d’agonie jaillit de leur bouche ouvert sur l’infini alors qu’ils se jettent sur vous. Ils ne vous tuent pas d’un simple coup d’épée mais simplement en vous traversant, vos fonctions vitales cessent. Et cela, que s’ils vous combattent. Car leur plus grand jeu est de torturer les créatures vivantes. Décrire cela je ne puis mais les femmes portant une vie en elles semblent les attirer au plus haut point

(Une odeur fétide se dégage du livre à cet endroit ainsi que quelques tâches verdâtres)

Ils ont une forme humaine mais leur humanité s’arrêtent là. Leurs visages sont décharnés, leurs membres noueux et visqueux, leur corps est sans consistance et une lueur verte translucide les entoure. Le plus déroutant après leurs orbites vides qui vous contemplent est sans doute la vision du monde à travers leur corps. Un paysage magnifique devient lorsque vous regardez à travers eux un paysage de cauchemar, remplis d’ossements, de cris, de sang et de haine…

Car ils nous haïssent, s’il y a bien une chose dont je sois certain à leur sujet, c’est bien cela. Ils haïssent tout ce qui est vivant, du plus répugnant des orcs au plus magnifique des oiseaux.
Les hommes avec lesquels je suis escorté les appellent les Conseil d'Armenelos - Page 2 Morts11 ,s’il est parfaitement adapté, le prononcer semble les attirer. Comme je l’écrivais plus haut, ils sont les fantômes des parjures et criminels envoyés dans le royaume des limbes. Désormais, ils en sont sortis et rien ne semble pouvoir les arréter.

Du moins, est-ce que je croyais. Mais, le nouvel Empereur, dans sa grande sagesses, m’a confié le soin de récolter toutes les informations disponibles sur Eux et de trouver comment les combattre. Et désormais, je pense avoir trouvé la solution. Puisse ceux qui liront mes lignes réussir à accomplir ce qui doit être fait…

Voici ce que j’ai trouvé dans un texte récent sur les meilleures armes de la forteresse de Cair Andrul, en Arnor :


    Les neufs lames de Hatori Hanzok

    Dans le royaume de Kazad Dûm, le nom de l'Archiforgeron résonne dans la bouche des naugrims comme celui d'une légende vivante, bien qu'il y ai plusieurs mois que celui ci ai disparu. Ses exploits sont nombreux pour la défense de la mine, et la qualité de ses lames possède une dimension épique et mythologique. Car les armes que forge Hanzok ne sont pas nombreuses et bien peu de mortels ont pu en contempler une dans leur vie, hormis ceux qui livrèrent bataille avec le forgeron.

    La première lame de Hatori Hanzok fut offerte à l'un des maître de l'Archiforgeron, Gildas Ederleïs. Elle fut cachée dans les forge de Nargothrond par l'artisan elfe . Celui ci aurait disparu lors d'un assaut sur Tol Sirion, mais son apprenti Solas connaît sans doute l'un des fils caché de ce coureur de jupons. L'un d'eux aurait reçu un grimoire contenant toutes les connaissances du forgeron elfe. Il se nommait Ulthar, et il fut lui même l'apprenti de Hatori Hanzok. L'Archiforgeron lui même ne sait pas où l'arme se trouve. Le grimoire fut déchiré en trois morceaux lorsque Solas le vendit à des voyageurs, mais le temps les rendit bientôt inutilisable: les trois frères étaient des voyageurs téméraires, et les intempéries fatiguaient le parchemin. L'un d'eux consigna donc les informations les plus importantes et les apprit par coeur. Ses frères le quittèrent pour mener leurs aventures plus loin. Au cours d'une soirée où il avait particulièrement bu, l'homme révéla l'un des secrets du grimoire: l'emplacement où reposait la lame de Hatori Hanzok offerte à Gildas. Il donna une information à trois voyageurs; au premier qui se nommait Dolan, il lui révéla le lieu du cimetière la plaine de Dagorlad. Au second qui avait pour nom Mitrian, il lui donna le nom d'une tombe: Arch Stanton . Au troisième, il indiqua un objet, un crâne percé d'un trou de flèche, et qui pointe une autre tombe. C'est là que repose l'arme de mort offerte à Gildas.

    La deuxième lame n'est en fait qu'une dague qu'utilisait Gahzza, le compagnon de Hatori Hanzok. Celui ci est mort lors de l'ultime combat lancé par son compagnon pour prendre d'assaut Cirith Ungol. L'arme repose donc dans un tas d'armure naines entassées quelque part dans un donjon de la tour.

    Lors de la première bataille de Kazad Dûm contre le tyran Algobar, Hanzok soutint la révolte et se joignit à l'armée d'Erebor. Mais sa communauté quitta les lieux avant la fin de la bataille, et offrit sa propre lame au roi d'Erebor. Thraïn est mort en se rendant en Angband, victime d'une démence sans nom. Il a été tué par des elfes, dans les marches de Maedhros, et y repose désormais sous un monticule de terre couvert d'herbe grasse. Une épée est plantée au sommet de la tombe et nulle rouille n'entâche la lame qui brille sous la faible lumière des terres du Nord. Malgré le fait que ce soit l'oeuvre d'un nain, l'arme ressemble a une des épées des grands forgerons elfes, car la création de Hanzok reflète encore ses inspirations et son apprentissage venant des elfes.

    La troisième épée, mais la quatrième lame, fut forgée pour le roi des edains, à l'époque du premier conseil de guerre de Dor-Lòmin,quand Hanzok avait installé un camp retranché en Ithilien, en prévision de l'assaut sur le Mordor. L'épée de Hador demeure égaré dans quelques salle des trésor de Cirith Ninniach.

    L'arme suivante fut vendu à la Bouche de Sauron à l'époque où le naugrim faisait du trafic d'arme avec le Mordor. Ayant rencontré le numénoréen noir dans une taverne d'Umbar, il fit un accord commercial et lui forgea sa cinquième arme de mort. Il l'apporta quelques temps plus tard en Mordor. Il semblerait qu'avec la mort de son propriétaire, l'arme soit passé entre les mains de son fils, le maréchal de Mordor, Toranur.

    C'est au cours de ses guerres contre le Harad que le forgeron naugrim perdit une nouvelle épée. Lors du duel entre Hatori Hanzok et Tulkor qui acheva le troisième raid de Hatori Hanzok, la sixième lame fut frappé par la foudre et alla se figer dans l'un des rochers immergés entourant les récifs. Ceux ci se trouvent au niveau de la pointe du golfe d'Umbar. Reconnaître les rochers est chose aisée: Hanzok avait taillé le roc de ses initiales en runes naines: YY .

    La septième lame fut plantée dans le roc de la falaise descendant du col de Karadhas: Hanzok était venu livrer duel contre Késil qui avait usurpé le trône et lors du combat ils chutèrent tous deux dans le vide. Le forgeron se servit de son arme pour arrêter sa chute. L'épée est depuis resté enfoncé dans la pierre, surplombant la vallée comme un tribu à la montagne.

    Une épée
    appartient encore à Hatori Hanzok qui vit retiré du Monde dans un manoir fortifié de l'Eregion. Il a cessé de forger des armes de guerre, et se livre désormais à la poésie et à l'écriture de ses mémoires. Il lui arrive pourtant de venir visiter son père en Kazad Dûm. Mais ces visites sont irrégulières et il s'écoule parfois des mois entre chaque visite.

    La dernière oeuvre
    que fit l'Archiforgeron de Kazad Dûm, fut offerte à son dernier compagnon d'arme, l'indien Epixarkoïs. Celui ci la porte avec lui, accroché à son dos et la sort en quelques occasions, mais rarement devant un public nombreux.



La suite est beaucoup plus intéressante. En effet, j’ai retrouvé un texte nain beaucoup plus technique écrit par un des compagnons de la compagnie des sept nains. Il y est écrit que Hatori Hanzok avait un plan plus grand que la simple vente d’arme et que dans chacune de ses œuvres se trouvait un morceau d’un immense pouvoir donné il y a longtemps par les elfes au guerrier naugrim Hatori Hanzok. Ainsi, pour que leurs pouvoirs soient utilisés de manière optimale, le texte le dit clairement, les lames doivent être portées côte à côte par neuf guerriers ayant un même objectif dans le cœur et l’esprit. Malheureusement, je n’ai pu avoir d’information plus précise sur la manière dont cela s’accomplit. Peut être que cet indien Epixarkoïs en sait un peu plus long.

La chandelle vient de s'éteindre et l'air de se refroidir. Mes mais commencent à trembler,je ne vais bientôt plus réussir à écrire car Ils arrivent, Ils arrivent…
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Infos fermées
MessageSujet: Re: Conseil d'Armenelos   Conseil d'Armenelos - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Conseil d'Armenelos
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Chroniques d'Arda :: Corbeille :: Archives RP Pré-reset :: Gondor-
Sauter vers: