Sur une colline non loin d'Edoras.

HRp : Avant : https://rpglordoftherings.forumactif.com/les-voyages-f56/artelion-fugares-t3809.htm#36729

Artélion arriva enfin à une colline, il était en Rohan, et s’attirer des ennuis le mettrai en danger. C’est pour cela qu’il suivi les conseils du général Shraknag, prendre que le strict minimum si le jeune homme s’absentait quelques jours. Mais c’était peut être une erreur que faisait Artélion, être en territoire ennemi ne lui présageai rien de bon.

Mais il fit avec et s’occupa de ses compagnons. Il installa son camp au sommet de la colline sous un grand sol-pleureur, prit son arc de chasse et partit directement avec ses loups. La nuit venait vite, très vite et cette heure signifiait la sortie des cerfs, lapins et gazelles de leurs repères. Il voyait ses loups faire de grands bons dans les hautes-herbes et lui, ratait toutes ses cibles. Décidément, il n’était pas doué au maniement de l’arc. Le garçon rappela ses loups en agissant de la main. Ils le voyèrent retourner au camp, puis le suivirent.

Chacun des sept loups avait une quelconque proie dans la bouche, sauf un qui partageait une gazelle avec un autre. Artélion avait tout de même faim, mais voir ses loups s’apprivoiser le rassurait et le fit oublier sa faim creusante. Le lendemain venu, les loups endormis dans leurs profonds rêves n’entendirent pas Artélion préparant un ragoût de soupe aux champignons. Il la dégusta rapidement mais en profitant. Puis marmonna doucement.

« Il pleut … encore et toujours … Au moins avec la brume qui s’épaissit aucun ennemi ne peut m’apercevoir … et voilà que je commençe à parler tout seul, ... rien ne va décidement. »

Il pensait que rester là plus longtemps apporterai des problèmes. Mais en même temps il voulait profiter, du temps passé avec ses compagnons et du terrain plat mais touffu d’herbes, afin d’exercer l’art du camouflage. Mais il ne ferrait rien avant que la pluie ne cesse de tomber. Quelques heures s’écoulaient telles les averses d'eau qui commençait à cesser, laissant Artélion dans ses pensées…

La jeune fille était partie dans la nature avant de rentrer dans la grande citée. Alors qu'elle passait pres d'un buisson elle entendit un loup gémir. Elle s'approcha et vit l'animal qui semblait protéger quelque chose. Lentement et prudemment elle s'approcha et vit un homme gisant inconscient sur le sol. Elle decida donc de tenter de le réanimer .

{hrp : oui je sais c est vraiment court mais je vais me coucher la suite demain ^^}

MJ ONMouahahahahaha!


Le loup gronda à l'approche de la jeune femme. Pourtant, celle-ci ne manifestait guère d'intentions hostiles. Soudainement, surgissant de la pénombre comme un diable d'une boîte, une dizaine d'hommes encerclèrent la jeune femme et l'homme qu'elle tentait de ranimer.

"Et bien messieurs! Voyez-vous cela? On a enfin mis la main sur ce Meneur de Loups! Et sur sa compagne en même temps?"
"On dirait que ça va être bien plus amusant que ce qu'on imaginais, les gars..."
"Allez, sois gentille, et on te laissera repartir quand on en aura finis, au lieu de t'égorger comme l'autre..."
"T'es pas fou? Pour qu'elle dresse d'autres loups et les envoies manger tes enfants?"
"Un bon Meneur de Loups est un Meneur mort, voilà ce que j'en dis..."

Quels étaient donc ces hommes? Très visiblement, à en juger par leur accent, et leur accoutrement, ils venaient du Rohan. Cependant, ils semblaient un tantinet énervés par la présence du dresseur de loups dans les environs...
Tous s'avancèrent un peu en direction des deux jeunes gens et du loup, ne semblant pas encore s'en préoccuper pour l'instant. Tous avaient une armure, d'écailles pour deux d'entre eux, tandis que cinq portaient du cuir et trois de longues cottes de mailles. Tous avaient une épée au flanc, certains avaient une lance en main.
Artélion revenait donc à lui dans cette ambiance chaleureuse et propre au funérailles plus qu'au bel effet que lui promettait pourtant le minois charmant de Tinwen, penchée au-dessus de lui dans ses tentatives...

Les yeux du blessé s’ouvrirent, il aperçu une dizaine d’hommes armés parlant sans qu’Artélion ne comprenne quoi que ce soit. Il entendit peu à peu les voix des hommes et se posa des questions.
En tout cas, ces hommes là ne voulaient pas la liberté d’Artélion.

« Qu..quelle compagne … ; fit-il en tournant du regard. Soudain il aperçu, très près de lui, une femme à grande chevelure blonde qui fixait Artélion. Celui-ci reprit en découvrant du regard que la jeune femme pratiquait la médecine.

* Voilà qui est fort intéressant*

« Oui, cette femme est mienne et en aucun cas vous la toucherez, vous pouvez la faire partir, elle n’y est pour rien dans ce rafus, ah ! » Fit-il en regardant les affaire médicales de la jeune femme. « En fait vous pouvez la laisser, vous aurez besoin d’elle une fois que je vous aurez botté les fesses ! » Lança t’il avec des yeux emplis de haine, mais Artélion n’attendit pas que le chef réplique qu’alors il continua.

« Mise appart votre besoin de soin cérébral je tiens à vous dire que si vous m’abattez sur le champs, vous et votre peuple, tomberez dans tous les cas. Oui je dispose d’informations importantes car je suis le plus grand messager que l’on peut trouver en Mordor, mais sachez que je ne le sert pas. » Fit-il en lançant un clin d’œil très discret à la guérisseuse.

Artélion se préoccupa plutôt de sa plaie que du meneur Rohirim. Elle ne saignait plus et la jeune femme eut le temps d’enrouler un bandage épais autour de la plaie. Grâce à son passage, la jeune femme accorda une seconde vie à Artélion, du moins de lui permettre de continuer la précédente.
Sur ce il l’a remercia de plein cœur et se releva avec difficulté.

Tinwen entendit les hommes arriver mais n'y fit pas attention tant elle était occupée. Quand enfin il commença enfin a reprendre connaissance elle écouta ce que disaient les soldats. L'homme murmura quelques mots puis il la regarda. L'étranger parla a nouveau :

« Oui, cette femme est mienne et en aucun cas vous la toucherez, vous pouvez la faire partir, elle n’y est pour rien dans ce raffut, ah ! »

La jeune femme l'observa avec des yeux ronds tandis que le blessé continuait de parler. Elle lui fit un bandage avant de se retourner afin de faire face aux soldats. En écoutant leur conversation elle comprit que l'homme était recherché par ces guerriers. Et pour couronner le tout ces mêmes guerriers croyaient le meneur de loup quand ce dernier disait qu'elle etait sa compagne. Elle se plaça face a eux et leur dit :

- Je ne suis pas sa compagne ! Je m'appelles Tinwen et je viens de Minas tirith. Je me rendais a Edoras quand j ai vu cet homme blesse et mon réflexe a été de le soigner. Voyez-vous je maitrise la science des plantes et la médecine.

Elle se mit a réfléchir, les soldats croiraient surement qu'elle mentait. Comment pourraient elle prouver qu'elle leur disait la vérité... La jeune fille décida d'attendre que l'un des hommes lui réponde avant de parler a nouveau.

Les hommes s'esclaffèrent.

"Ah vraiment? Tu n'es pas sa compagne? Alors pourquoi ce loup, cette bête féroce, ne t'attaque-t-elle pas?"
"Laisse tomber la fille, Gursaf... Vous avez entenu? 'Je suis le meilleur messager qu'on puisse trouver en Mordor, mais je ne le sers pas?', ça ne vous choque pas?"
"Euh..."
"Par tous les dieux! Seuls entrent en Mordor ceux qui le servent, non?"
"Exact, Agnar... Donc soit ce type est un vil espion qui tente de s'infiltrer parmi nous... Soit c'est un échappé de ce pays maudit!"
"Kylian, qu'est-ce qu'on fait?"

L'homme de haute stature auquel les autres se référaient sans cesse comme à leur chef, Kylian, réfléchit un instant, sans baisser sa garde.

"Dans un cas, on l'exécute, mais dans l'autre, il pourrait avoir des informations importantes... On les emmène à Edoras, décider de leur sort n'est pas un fardeau qui m'échoit."
"Et la fille?"
"On l'emmène aussi... Si elle est effectivement sa compagne, vous pourrez vous amuser avec... Dans le cas contraire, elle sera relâchée..."
"Et comment on va déterminer ça?"
"Ça n'est pas à moi de le décider. Attachez-les!"

Tinwen n'eut guère d'autre choix que de laisser les hommes de Rohan lui lier sans trop de ménagement, mais sans brutalité excessive, les mains sur le devant de son corps, lui laissant une certaine liberté de mouvement. Alors qu'ils s'apprêtaient à attacher Artelion, le loup de ce dernier se mit à gronder.

"Meneur de Loup, tu as intérêt à dire à ta bête se laisser attacher elle aussi, où je l'abat sans plus de cérémonie!

C’était chose faite, le plan d’Artélion s‘exécutait peu à peu. Bientôt il serait à Edoras, et en donnant des informations sûrement ils le relâcheraient. Mais c’est à Edoras que l’avenir d’Artélion se décidera.

* Ces hommes commencent sérieusement à me taper sur le système, mais sa ne m’étonne pas, venant de serviteurs du Rohan … Je commence tout juste à m’amuser *

Eriis était incontrôlable pour les cavaliers. C’est alors qu’Artélion appela son loup et lui chuchota quelques paroles à l’oreille.
« Ne t’inquiète pas Eriis, bientôt nous retournerons à la maison, je te le promet, laisse toi faire. »
C’est alors qu’Artélion poussa un soupir et se fit attacher sur le dos d’un cheval brun rejoignant la guérisseuse Tinwen.
Eriis moins furieux se laissa faire de même. Non pas sur le dos d’un cheval mais attaché par deux cordes que rejoignaient chacune son collier de fer d’où un cavalier à sa gauche et un autre à sa droite. Les cavaliers et leurs prisonniers commencèrent à déguerpir des lieux.

Artélion s’empressa de chuchoter à Tinwen.
« Savez vous mentir femme ? J’ai actuellement quelques problèmes mais heureusement que j’ai détourné l’attention de ces sauvages. Au fait, désolé de vous avoir bousculé avec cette histoire, mais maintenant soit on y passe tous les deux soit on reste en vie. Va falloir faire équipe m’dame, que cela vous plaise ou pas. »

Le jeune homme laissa Tinwen dans ses pensées, celle-ci paraissait toujours indifférente.
Quelques minutes passèrent tandis qu’Artélion commençait à s’ennuyer lorsqu’il trouva une occupation. Il réussit à défaire le nœud et s’étira.

* Ah, sa fait du bien *

Voilà qu’il était détaché mais il n’avait pas pour but de s’échapper, de toute manière il ne le pouvait pas. Les cavaliers n’ayant toujours pas vu que l’homme s’était libéré Artélion s’enquit d’un rire, mit ses mains sur la tête et se plaignit à un cavalier.
« Mmh, si vous chevauchez comme vous faites les nœuds alors je crois que les rohirims ne sont plus les meilleurs cavaliers au monde. »

Tous les hommes défièrent du regard le prisonnier qui s’empressa de s’innocenter.
« Euh, on s’est bien comprit que je n’ai pas pour but de m’échapper, c’est cette corde qui m’arrachait la plaie, et vu que j’ai le moyen de… bon c’est comprit je me tais. »
Les cavaliers ne rattachèrent pas Atélion, en contre partie, gardèrent un œil de plus sur celui-ci, ils étaient sérieux et ne répondaient pas à l’humour d’Artélion. Même si toute fuite était impossible il se pouvait qu’il n’ai pas qu’un tour dans son sac.

La blessure profonde du jeune homme recommençait sérieusement à saigner, laissant passer le sang à travers la bandage épais, il était à présent imbibé de sang. Il le retira et emprunta un autre bandage à la jeune femme toujours indifférente …

[HJ: Zen... Pas tuer joueur...
Tinwen, je te grille la priorité pour enrayer efficacement l'incorrection d'Artélion.]


Les cavaliers ne rattachèrent pas Artélion, et pour cause, ils n'en eurent point besoin. Avant qu'il ne puisse toucher son bandage, leur chef, excédé par le comportement de leur prisonnier, se porta à sa hauteur, et, sans prévenir et sans hésitation, lui porta de son poing un coup dans la face qui fendit la lèvre d'Artélion, l'envoyant par la même occasion dans les bras de Morphée.
Les cavaliers reprirent leur route.

"Désolé pour ce spectacle, mademoiselle, mais ce fourbe m'agaçait!"


[HJ: Suite aux Portes de la Ville d'Edoras. Attendez que j'y poste.]