Vers le Rohan

Sujet: Vers le Rohan Mer 2 Sep 2009 - 18:41

Ladol avait tenu parole, d'après Eberk. la charrette parcourait les lieux, sans que personne ne sans occupe. Les nains cachaient à l'intérieur, ne bougeai pas le moindre doigt, de peur de se faire remarquer. Ils entendaient des troupes passer à côté d'eux, des gardes demandant leur chemin. Où discutait avec le conducteur de la charrette. Le chemin paraissait long pour le prospecteur, sans aucune idée de la route. Quand une troupe d'Orientaux arrêtèrent le convoi. Une voix grave demanda au conducteur.

-Hola, que transportes-tu? Nous arrêtons tout le monde passant.

Eberk se crispa, un barrage. Sans doute que les orientaux avaient appris que trois nains se rendaient en Rohan pour affaire. Mais Comment. Quand le conducteur reprit.

-Je transporte des vivres pour les troupes au Sud. Je les rejoints afin de leur montrer la route.

Le Prospecteur était perplexe, comment les gardes allaient-ils réagir à cette réponse? Koo tremblait de frayeur, le nain lui posa une main amicale sur l'épaule pour la calmer.Quand la charrette se remit en route, Eberk se relacha enfin. la tension redescendit, le conducteur souffla.

-Nous l'avons échapper belle, souffla Eberk.

Les compagnons se mirent à rigoler à plein poumons. la route allait être dangereuse jusqu'au Rohan. La mission allait être ardu, mais le roi compter sur Eberk et ses amis.

Sujet: Re: Vers le Rohan Ven 4 Sep 2009 - 15:55

Les heures défilaient. Le trajet ne paraissait pas seulement long, il l'était. Traverser les grandes plaines du Rohan en charrue n'est pas aussi rapide qu'avec des sangliers. Plus d'une fois le convoi s'arrêta, que ce soit pour de simples escales ou par des contrôles de gardes Orientaux. Angoissants au début, ces arrêts finirent par devenir si fréquent que les trois compagnons s'y habituèrent progressivement. Si les contrôles se multipliaient c'est sans doute qu'ils devaient approcher de la frontière qui sépare l'Empire de l'Est du Rohan. Une zone bien plus surveillée que les étendues désertiques du nord Rhovanion.
La tension devenait de plus en plus palpable au fur et à mesure que leur périple se poursuivait.

Lorsque le convoi se fit s'arrêter pour la énième fois par une troupe d'Orientaux, Koo serra compulsivement la petite boucle d'oreille dans sa main. Depuis que Ladol la lui avait confier, la jeune naine ne pouvait plus s'en séparer. Elle lui servait de porte-bonheur de substitution depuis la perte de son marteau de forgeron offert par son père.
Mais cette fois-ci, la charrue semblait s'être arrêtée pour de bon. Le conducteur était descendu et les gardes discutaient âprement entre eux. Les trois nains ne se trouvaient pas tout-à-fait à Edoras mais quelque part dans les terres rohirrims : aux extrêmes limites de l'Empire de Krell. Au delà s'étendaient le territoire des cavaliers du Rohan, leurs alliés. Du moins ils l'espéraient.
Koo chuchota à l'attention de ses deux compagnons.

- Je crois que ce convoi n'ira pas plus loin. Il doit s'agir d'un camp militaire Oriental. Il vaudrait mieux que nous attendions la nuit tombée avant de descendre, il y a trop de monde ici.

Elle s'arrêta quelques instant puis reprit d'une voix plus songeuse.

- Le problème c'est que nous n'avons plus de montures pour rejoindre Edoras. Il va falloir nous en procurer coûte que coûte, sans cela nous perdrons trop de temps.

Sujet: Re: Vers le Rohan Ven 4 Sep 2009 - 19:36

Eberk chercha à trouver une solution. Tout d'abord, pour éviter de se faire prendre, ensuite continuer la route. Si jamais le chariot devait rester à cette place. Mais personne ne pouvait regarder en-dehors pour savoir vraiment, l'endroit où ils se trouvaient. De peur de se faire prendre, sans savoir les problèmes qui allaient avoir. Car les Orientaux ne sont pas des hommes faciles, plutôt barbares et cruelle. Mais depuis la mort de Krell, une étrange sensation de discorde régnait dans les rangs orientaux.
Le silence dans le chariot fut interrompu quand Koo prit la parole.

- Je crois que ce convoi n'ira pas plus loin. Il doit s'agir d'un camp militaire Oriental. Il vaudrait mieux que nous attendions la nuit tombée avant de descendre, il y a trop de monde ici.

Elle s'arrêta quelques instant puis reprit d'une voix plus songeuse.

- Le problème c'est que nous n'avons plus de montures pour rejoindre Edoras. Il va falloir nous en procurer coûte que coûte, sans cela nous perdrons trop de temps.

Quand la jeune naine eu finit, des idées transpercèrent le cerveau du Prospecteur. Ingénieuse et à la fois très dangereuse. Comme les orientaux étaient proches, il fallait agir le plus simplement possible. Eberk passa au-dessus de son ami et se risqua à jeter un œil à l'extérieur. Apparemment le conducteur et les gardes se trouvaient vers l'avant. Il n'y avait personne derrière le chariot, seulement des branches et des buissons. Une forêt.

Eberk reprit place dans le chariot, sans faire le moindre bruit et proposa une solution à ses compagnons.

-Nous n'avons plus de montures, mais cela, ne veux pas dire que notre route s'arrête. Notre conducteur et les gardes sont devant nous. Il se frotta les mains. Nous sommes juste devant une forêt, j'ignore laquelle, mais des branches apparaissent au dehors. Nous pouvons sortir et nous introduire dans ce domaine.

Ses compagnons le fixèrent bizarrement. Le Prospecteur, repassa au-dessus de son ami. Regarda dehors, pas un bruit, ni un geste ennemi. Sa tête passa en premier, ses épaules, le haut de son corps. Quand plus rien Eberk, avait disparu. Sans même jetait un œil derrière lui, il se projeta dans le buisson le plus proche, en attendant ses compagnons

Sujet: Re: Vers le Rohan Sam 5 Sep 2009 - 23:25

Après avoir jeté un coup d'oeil à l'extérieur, Eberk revint aviser ses compagnons de la situation.

-Notre conducteur et les gardes sont devant nous. Nous sommes juste devant une forêt, j'ignore laquelle, mais des branches apparaissent au dehors. Nous pouvons sortir et nous introduire dans ce domaine.

Alors qu'il repartit aussitôt tenter de sortir du chariot, Koo se retourna vers Borgir.

- Et bien nous n'avons pas trop le choix. Parcourir une forêt de nuit n'est pas pour me rassurer.

Borgir n'était pas du genre à donner son avis ou influer sur la mission. Son seul rôle consister à escorter Eberk et Koo. Il se contenta d'acquiescer. Les deux Nains sortirent à leur tour lentement la tête du chariot. Personne dans les environs. Ils sautèrent silencieusement à terre et coururent aussitôt vers Eberk.

Apparemment, les Orientaux étaient bien plus occupés à se disputer qu'à surveiller leurs cargaisons.
De leur point de vue, les trois naugrims purent observer la situation. Ils se trouvaient effectivement dans un camp militaire. Devant eux, les troupes de Krell, derrière une forêt dont il ne connaissait rien. L'effervescence présente démontrait qu'un certain chaos planait dans les rangs ennemis. Il fallait en profiter pour rejoindre leur objectif le plus rapidement possible.

- On ne peut pas rester ici, cela deviendra trop dangereux lorsque le jour se lèvera, l'endroit va grouiller d'Orientaux. On ne peux pas non plus s'aventurer davantage dans la forêt, cela nous ferait perdre de précieux jours.

Leur position était risquée, mais il fallait absolument s'en sortir. Quelques instants après, elle reprit à voix basse.

- A pied, nous ne ferons qu'une dizaine de lieux, alors que notre mission est on ne peut plus urgente. Attendons que les gardes retournent à leur poste et essayons de leur prendre des montures, dit elle finalement.

Elle avait hésité longtemps avant d'avancer cette idée qui ne lui plaisait pourtant guère. Mais il fallait se rendre à l'évidence, le petit groupe ne pouvait prendre le risque de s'aventurer dans une forêt inconnue.

Sujet: Re: Vers le Rohan Dim 6 Sep 2009 - 19:01

Le danger, ce mot revenait souvent en tête du prospecteur et de son ami. Il en faisait leur ami et allié. Déjà dans la Moria, ils durent subir les attaques incessantes des gobelins, cette fois les orientaux. Les hommes du tyran krell. Les ennemis des nains, qui ont essayé de prendre la forteresse de l'Erebor.
Cachait dans les fougères, les naugrims inspectaient les environs. Les orientaux peuvent très bien parcourir de long en large le sentier et la route. Les nains restèrent dans les buissons jusqu'à la tomber de la nuit. Le soleil déclinait, laissant place à la lune. Un silence de plomb tomba sur le camps. Le chariot venait de partir vers Edoras, mais le conducteur aurait une surprise quand il verra que les nains. Ne sont plus à l'intérieur bien à l'abri. Eberk chuchota.

-J'ai été trop bête de quitter ce chariot. Nous aurions pu rester à l'abri.

Eberk sens voulait, remettre de nouveau en danger sa jeune amie, ainsi que leur compagnon. La lune commença à monter dans le ciel. Le campement devint très silencieux. Les hommes de Krell entrèrent dans leur tente, trois gardes surveillaient le campement vers le nord. Eberk scruta du regard l'endroit, dans un enclos, une dizaine de chevaux, broutaient l'herbe de la prairie.

-J'y vais seul, rester ici!

Koo essaya de retenir le prospecteur, mais Eberk sens écarta. Silencieusement il sortit du buisson. Marcha a pas de loup, sa hache rester aux côtés de Koo. Il s'avança dans la pleine, aucun endroit pour se cacher et se mettre à l'abri de regard indiscret. Seul la lueur de la lune aurais permis de voir le nain. Dix minutes plu tard, il se retrouva devant l'enclos à chevaux. Leurs parlant, pour ne pas les apeurer. Poussa la petite barrière, se dirigea vers trois chevaux beige, les pris par les reines et reprit le chemin inverse.

Sujet: Re: Vers le Rohan Lun 7 Sep 2009 - 14:53

Alors que les trois compagnons attentaient patiemment dans l'obscure lisière de la forêt, Eberk sortit des fourrés. Borgir et Koo ne purent l'en empêcher ni l'interpeller sans risquer de devoir parler à voix haute.... et ainsi alerter la garde. Si le Prospecteur ne courait pas beaucoup de risque en pleine nuit, alors que la plupart des gardes somnolaient à leur poste, il avait tout de même oublié de prendre sa hache avec lui. Le laissant ainsi sans aucun moyen de défense. Et lorsqu'on sait que les Orientaux ne font jamais de prisonniers...... les deux nains eurent de suite un très mauvais pressentiment.

- Borgir nous devons aller avec lui, s'il se fait attraper, ils vont .......

Contrairement à son calme habituel, le soldat prit la parole et rétorqua à la jeune femme.

- Inutile de risquer nos vies. Notre mission passe avant tout. Si le sacrifice de l'un d'entre nous permet aux autres de gagner la capitale du Rohan sain et sauf, c'est qu'Aulë en a décidé ainsi.

Avant d'ajouter, toujours face à la consternation de son amie.

- S'il se fait attraper, nous devrons quand même rejoindre Edoras. C'est ainsi et il le sait, soyez en sûre. En cas de capture son honneur lui dictera de ne rien faire qui puisse nuire à la poursuite de notre quête, quitte à risquer sa vie. Et sachez que je ferai exactement la même chose si je venais à me faire prendre.

- Mais... elle se tut et n'en rajouta pas.

Borgir avait raison. Koo le savait au fond d'elle-même, aussi sûre qu'elle faisait confiance à Eberk pour revenir vers eux vivant. Le vieux soldat ne parlait que très rarement, mais lorsqu'il le faisait, la pertinence de ses propos empêchait de le contredire.
La jeune femme inquiète essayait de percer la noirceur de la nuit pour voir ce qu'il advenait de son compagnon, en vain. Borgir reprit alors la parole, ses paroles étaient moins froides, plus amicales, presque enjouées. Ce n'était plus le garde qui parlait, mais le compagnon de route.

- Eberk est un soldat et un Naugrim, deux bonnes raisons de lui faire confiance. Et puis.... vous sous-estimez la pugnacité des Nains. Regardez là-bas.... près de l'enclos. Notre ami revient avec de quoi nous faire galoper dans les plaines.

En effet, la jeune naine regarda dans la direction pointée par Borgir et pu alors apercevoir Eberk revenant avec trois petits chevaux, tenus fermement par la bride. De quoi leur faire non seulement continuer leur périple, mais bien plus rapidement que prévu. Quand leur compagnon les eu rejoint, Koo reprit la parole.

- Ne perdons pas de temps, partons vers Edoras. La nuit se chargera de dissimuler notre fuite.

Sujet: Re: Vers le Rohan Lun 7 Sep 2009 - 16:53

Un fou, il fallait être un peu comme cela pour allait se jeter dans la gueule du Loup. Le prospecteur revenait vers ses compagnons. Tenant fermement par la bride, les trois montures. Heureusement que les hommes de Krell, ne l'avait pas vu. Comme Eberk avait laissé sa hache auprès de ses compagnons de route. Si jamais un des Orientaux le prenait en train de fouiner dans le campement, le naugrim n'aurait pu se défendre, sans son arme favorite.

Le chemin du retour sembla moins long pour Eberk. Encore une mission réussit sans aucune embuche. Il revint vers le buisson, quand ses amis le virent revenir. Koo souriait, mais Borgir gardait sont air prétentieux et un peu farouche. Eberk ne lui en tenait pas garde, après tout il était un nain lui aussi.

- Ne perdons pas de temps, partons vers Edoras. La nuit se chargera de dissimuler notre fuite.

Eberk aida, sa jeune amie à grimper sur le dos du cheval. Borgir se débrouilla seul, avec une grande aisance. Eberk les imita et ainsi tout le monde pu prendre la route.

Sujet: Re: Vers le Rohan