Chroniques d'Arda
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 Le Conseil du Palais d'Or

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Alaryc
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MessageSujet: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyJeu 29 Oct 2009 - 19:58

Mode Mj = On

Le palais d'Or de Medusel. Une renommée presque aussi grande que la gloire qui jetait son fort éclat sur le toit d'une nation en quête de renouveau. Depuis l'aube, des hommes s'affairaient. Partout, l'agitation frénétique stimulait le travail.

Les tables étaient dressées, les tapisseries, replacées. Toute la journée, un cortège impressionnant de conseillers, nobles et rohirrims avaient défilé dans les écuries avant d'être conduits vers leurs quartiers.

C'était un jour important pour le Rohan. Car derrière une session du Conseil se cachait l'entrée en Guerre du Rohan pour soutenir le Roi d'Erebor. Deoden le savait pertinemment et se donnait corps et âme pour atténuer la pression qui accablait le Régent du Royaume.
Theored était dans ses appartements, à méditer.
Le poste de Régent n’était pas de tout repos, d’autant plus qu’il avait toujours mené son peuple d’une main ferme qui ne souffrait d’aucune rébellion. Toute la journée durant, des mandes d’audience avaient été refusées.
Le Conseil se tiendrait ce soir et les audiences avec. Des rohirrims avaient été dépêchés pour retrouver les émissaires nains qui étaient attendus de pied ferme. Le Régent sortit de sa suite, habillé avec sa tenue de cérémonie. Il resplendissait avec sa cape verte. Comme il l’avait demandé, la salle avait été dégagée et l’espace était seulement occupé par une longue table. De puissantes cheminées réchauffaient l’atmosphère tandis que des torches brillaient fortement. Les seules personnes encore admises étaient les fiers gardes royaux qui s’étaient placés de chaque côté de la porte, formant une haie d’honneur. Tout était en place. Chaque garde escorterait chaque invité jusqu'a sa place, où le banquet commencerait avec des plats fracassants. Les conseillers, eux, fidèlement à la tradition, arriveraient tous en même temps et prendraient place sur les bancs de bois qui leur était reservé.

Deoden, le capitaine de la Garde accompagna Theored, son régent jusqu'à la place. L’homme de pouvoir du Rohan s’assit doucement et médita. Les convives ne devraient plus tarder…

Deoden était sorti dans l’air frais de la soirée. Il regarda les remparts. Les archers étaient postés et les rondes avaient été doublées. Tous les conseillers étaient réunis pour une nuit sans surprise… Ce soir, tous les membres influents de la patrie d’Eorl étaient rassemblés. Le capitaine repensa aux deux jeunes gens que le Régent avait invités quelques heures plus tôt. En son for intérieur, Deoden espéra qu’ils ne fauteraient pas car si le Régent était peu connu pour s’attendrir, il l’était pour ne pas laisser de place à l’erreur. Le Rohirrim soupira et regarda le nuage de poussière qui s’approchait de la porte Ouest : les messagers revenaient. Partout dans les rues, des passants passaient, curieux badauds avides de curiosité. Le Conseil était toujours un évènement important. Deoden contempla à son tour le palais et en fut profondément ému. Le toit brillait encore plus fort, reflétant les lumières de l’intérieur. Les drapeaux du Rohan claquaient fortement dans le puissant vent qui secouait les plaines. Soudain, il entendit qu’on l’interpellait. Les convives étaient là…


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Culgor
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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyJeu 29 Oct 2009 - 20:49

Culgor entra timidement dans la vaste salle. Une multitude de torche l'illuminait, donnant ainsi l'impression que les murs étaient couverts d'or. Quelques buches crépitaient joyeusement dans les quelques cheminées de la vaste salle. Celle-ci avait été vidée de tous ses meubles, qui faisaient place à une longue et unique table traversant la salle en son milieu. Des nappes blanches immaculées la recouvraient entièrement. De nombreux couverts avaient été déposés, annonciateurs d'un banquet animé. Une haie de rohirrim était alignée de chaque côté de la porte, et l'un d'entre eux quitta le rang pour mener les deux jeunes gens à leur place. Le jeune homme était impressionné. Le régent était assis à la tête de la tablée, vêtu de riches habits. Le rouquin se sentit misérable avec ses habits de voyage. Il fut surpris par le faste de la décoration. Il s'assit timidement à la place qui lui avait été assignée, ne sachant trop comment se tenir. Il n'avait guère l'habitude des grands banquets. Petit à petit, la salle s'emplit. Culgor était impressionné par le luxe qu'affichait ostensiblement les invités, par tant de grandeur. Il n'osait parler, se retenant d'être bouche bée, par mesure de politesse. A sa droite, Tinwen semblait ressentir le même émerveillement, la même stupéfaction. C'est alors que le silence se fit. Des invités de marque entraient-ils ? Culgor se recula légèrement pour voir les nouveaux venus. Trois nains.
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Tinwen
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Tinwen
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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyJeu 29 Oct 2009 - 21:06

Tinwen était tout aussi stupéfaite que culgor. Elle était tout de même assez fière d'elle étant donné qu'elle avait réussit a obtenir une assez belle robe (même si elle ne valait pas un dixième de la tenue des personnes ici présentes), il lui avait suffit de demander poliment au capitaine. La jeune femme espérait que sa conduite de la veille ainsi que sa requête ne vaudraient pas d'ennuis à Deoden. Elle s'était donc rapidement lavée et soigneusement coiffée ce qui la rendait à peu près présentable devant des personnes de cette qualité, en tout cas toujours plus que si elle avait eu ses anciens vêtements.
Elle surveillait le jeune Culgor car il avait l'air mal à l'aise et un peu faible. Il était possible mais pas à souhaiter que le traitement cesse d'agir, auquel cas le pauvre garçon souffrirait le martyr. C'était plus prudent de le surveiller du coin de l'œil. La jeune femme se demandait d'ailleurs pourquoi il n'avait pas lui aussi demande des vêtement propres. Peut-être qu'il s'était soucié de ne pas abuser de la générosité du peuple du rohan lui... Elle eut quelques remords puis se ressaisit. C'était trop tard de tout façon alors elle se contenta de regarder autour d'elle.
Elle était en train d'admirer un jeune seigneur aux longs cheveux blonds quand le silence se fit et que d'autres personnes entrèrent. Curieuse elle se retourna pour les regarder et vit... Des nain ! Trois nains à l'air noble... Ou plutôt deux nains et une naine. La Naine lui fit tout de suite bonne impression et Tinwen la suivit du regard tandis qu'elle allait saluer le régent.

[hrp : allé a ton tour koo]
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La Main Noire
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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyVen 30 Oct 2009 - 18:15

Durant toute la journée, Koo avait flâné en ville, seule. Naine avant tout, elle avait écumé en priorité les tavernes d'Edoras, histoire de voir si les boissons humaines valent les homologues naines. Borgir et Eberk, quant à eux avaient directement rejoints les appartements que le Régent avait mit à leur disposition.

C'est donc dans une petite taverne que Koo passa la journée, affalée sur une table, la tête plongée dans ses bras, une pinte vide à ses côtés. Chaque minute semblaient à ses yeux une éternité. Elle et ses compagnons étaient sortis de l'audience sans aucune garantie sérieuse. La décision finale était encore en suspend et impossible à prédire. Et c'est à ce moment que la jeune femme commença sincèrement à douter du succès de leur mission. Elle resta là de longues heures, attablée, seule au fond de la salle. Quelques fois des clients un peu éméchés ou tout simplement enquiquinants, étaient venus s'assoir près d'elle pour entamer un début de discussion. Sans jamais leur répondre par autre chose que des grognements inaudibles, Koo les avait chassé, les uns après les autres. En temps normal elle ne se serait pas faite prier, mais là, la situation était bien trop préoccupante pour taper la causette avec le rebut de la société. Non pas qu'elle n'aime pas ce rebut, au contraire, mais pas maintenant.

Dépitée jusqu'à l'os, la naine sombra dans un demi-sommeil. Ses pensées s'entremêlèrent à tel point qu'elle ne savait plus différencier la vérité des produits de son imagination. Elle se voyait tantôt rentrer en Erebor accompagnée de ses compagnons, une bonne nouvelle à annoncer au roi, tantôt seule, parcourant les étendues désertiques de la Terre du Milieu, sans but, et sans le courage de lui annoncer en face un refus tant craint. Elle ne savait même plus si la chope devant elle était vide ou pleine.... C'est une naine, par conséquent la chope est vide, mais elle ne se rappelait plus l'avoir vidé. D'ailleurs elle n'avait aucun souvenir d'être entrée dans un bouge pareil.

Il lui fallut pas mal de temps pour reprendre ses esprits. Elle remarqua alors, plusieurs heures après, que cette taverne n'étaient qu'un repaire mal famée d'ivrognes et de mendiants.
Elle se leva de sa table, endolorie par un sérieux mal de crâne et voulu se diriger vers la sortie quand un soldat rohirrim, dans son armure rutilante fit son entrée. Il posa une question à l'aubergiste qui pointa aussitôt du doigt la jeune naine. Très suspicieuse par nature et par expérience, Koo vit cela d'un mauvais oeil et se doutait que quelque chose allait lui tomber dessus. Pourtant elle n'avait pas bougé d'un pouce, la tête penchée sur le côté, une moue grimaçante sur le visage, la main tenant fermement le haut de sa chaise pour l'empêcher de tomber à la renverse.


"Aïe aïe aïe, qu'est-ce qu'ils me veulent encore ces Longues-jambes ?"

Le jeune homme s'avança d'un pas si résolu qu'il en devenait presque inquiétant. Il s'arrêta devant elle et lui demanda d'une voix faussement interrogatrice puisqu'il connaissait déjà la réponse (faut dire elle sautait aux yeux) :



- Vous êtes l'une des émissaires de l'Erebor ?

- Euh... je vous jure que j'avais l'intention de payer mais il .....

L'homme l'interrompit sans prêter attention à sa réponse. Il était venu lui clamer un message et non discuter.

- Je ne pensais pas vous trouver dans un endroit aussi sordide... enfin bon..... Vous et vos compagnons êtes conviés au banquet organisé ce soir au palais, par notre Régent Théored. Votre présence est vivement souhaitée. Il débutera dans la soirée, tâchez d'être là à l'heure, le Conseil voit d'un mauvais oeil les manquements au protocole.


Sans ajouter d'autres mots, ni même attendre une réponse, il tourna les talons et sortit de l'auberge. Incrédule, Koo se redirigea vers sa table et se rassis. Sans plus trop savoir (ni chercher à savoir) si ce n'était que le produit de son imagination ou bien d'une quelconque bière de trop.
Si le Conseil avait la charge de prendre les décisions importantes relatives au royaume, pourquoi l'y inviter ? Elle n'était ni humaine, ni rohirim, et encore moins membre du Conseil. Elle qui pensait l'angoisse enfin retombée au moment de sa sortie du palais, et bien non. Il fallait recommencer à défendre sa cause auprès du souverain d'Edoras. Elle était venue chercher une aide militaire et la voilà invitée à un festin ?


....


Pas de doute, c'était bien son imagination. Elle se rassit immédiatement et regarda sa chope avec un large sourire, comme pour dire "Toi, tu m'en aura fait voir de belles !"
Vu sous cet angle, elle se décida à reprendre une nouvelle bière... pour se remettre en forme. Et puis au quel cas, il lui en faudrait de la forme, en plus du Régent, il y aura sûrement les nobles et les membres du Conseil. A cette pensée son appréhension s'accrut davantage.



- Aubergiste ! Deux pintes tout compte fait. Je vais en avoir besoin.

- Vous comptez les payer cette fois ?




----------------------------------------------------------




Le soleil descendait à l'horizon et le ciel commençait lentement à se parer de couleurs rougeoyantes. Koo, quant à elle n'avait pas bougé de l'auberge, toujours assise à la même place. Seules deux choses avaient changé depuis la visite du soldat rohirrim.
La première est qu'elle avait accepté (toléré) la présence d'un inconnu à sa table afin de discuter, un poivrot du nom de Gamesloïc.
Le seconde : le nombre de chope vide. Il avait plus que doublé. Sa première chope avait visiblement fait des petits.



- Et tu sais ce qu'il a répondu cet imbécile d'Oriental ? gloussa t-elle, hilare, les yeux à moitié fermés.

- Ahahaha ! Connaissant les hommes de l'Est, il a .....

L'homme s'était brusquement interrompu et son sourire s'effaça. Assit face à l'entrée, il regardait avec insistance en direction de l'extérieur de l'auberge. Koo l'imita et se retourna pour se rendre compte qu'il se trouvait dehors un curieux attroupement.
Avec un horrible et persistant mal de tête, elle s'écroula sur la table et bafouilla quelque chose qui ressemblait à cela :


- Qu'est-ce qu'ils font tous agglutinés là, ces idiots ?! Vous organisez une pendaison ?

Dans un rare moment de lucidité, l'homme pourtant déjà bien entamé par l'alcool lui répondit :

- Non, pourtant il y aurait pu en avoir une (tans pis ce sera pour une prochaine fois) : on dit que des inconnus ont causé des problèmes à leur entrée à Edoras et que l'un d'eux à même essayé d'agresser un garde. On entend même dire que se sont des espions envoyés par Krell, ou du moins les résidus de son armée. Non, pour ce qui est de ce rassemblement, c'est simplement le banquet organisé par not' bon vieux Théo. Tiens à propos du Régent, tu sais pas la dernière ? Il a invité des nains au banquet, pour assister à la séance du Conseil ! T'imagines ça ? Des nains !! Des n...... Mais..... mais tu serais pas ....

- Rhrrrrra imbécile ! T'en vois souvent des Nains dans le coin ? Attends-moi là, je reviens.


La jeune femme s'était déjà levée de sa chaise et se dirigea vers la sortie. Tout en titubant pathétiquement, elle passa devant l'aubergiste.


- Aubergiste, une dernière pinte pour aider mon ami à reprendre la route. Ne vous en faites pas, il se charge de tout payer.

- Si vous le dites, mais ...... ça fait tout de même plus d'une trentaine de bière ! Il est bien généreux votre....


Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que Koo s'était déjà faufilée à l'extérieur.

- Peste, alors c'était vrai cette histoire de banquet ?! Rhrrrrrrra ça m'apprendra à fréquenter les tavernes dans des moments pareils ! Bon il faut d'abord que je retrouve Eberk et Borgir.


La soirée au sens stricte n'avait pas encore commencée, on apercevait encore le soleil pointer très bas dans le ciel. Mais elle devait se dépêcher d'arriver au palais le plus vite possible, sans quoi elle ne pourrait plus entrer. Non pas que cela lui déplaise, mais auquel cas elle devrait finir sa soirée à la taverne, ce qui n'allait peut-être pas être du goût de tout le monde désormais.
Haletante, Koo parcourait, aussi rapidement que ses petites jambes le lui permettaient, les ruelles d'Edoras en direction du Palais. Ce dernier lui apparut d'ailleurs à l'horizon, au détour d'une petite rue.
Elle monta quatre à quatre les marches menant au palais, risquant à maintes reprises de s'écrouler au sol. Elle arriva finalement en haut, totalement essoufflée. Penchée, les mains sur ses cuisses, elle essayer de reprendre haleine quand une voix familière la fit sursauter.



- Vous voilà enfin, nous nous sommes inquiétés. Eberk et moi nous vous avons cherchés partout. Les envoyés nous avaient pourtant assurés que vous aviez reçu l'invitation en milieu d'après-midi.

- Ah Borgir... je..... désolée de vous avoir..... fait attendre..... C'est que ..... vous ne devinerez pas..... j'étais avec.....


La parole saccadée de la jeune femme, essayant de reprendre son souffle, fut coupée par la réponse nette de Borgir.

- Vous nous raconterez ça à l'intérieur... si ça en vaut la peine, bien sûr. En attendant, entrons vite, le banquet va commencer et nous sommes déjà attendus.


Comme à son habitude, Borgir parlait peu, des phrases courtes et simples, mais elles n'admettaient aucune réplique tant elles frappaient juste. Très juste même, car à peine qu'il eut finit sa phrase que le dernier rayon du soleil s'évanouissait dans la nuit naissante.

"Moins une !" pensa la naine, satisfaite d'être arrivée pile à l'heure.

Borgir, qui avait deviné ce à quoi la naine avait passé l'après-midi lui chuchota à l'oreille :



- Vous avez de la chance que les Nains supportent bien l'alcool. Tachez de vous faire discrète jusqu'à ce que la soirée soit bien entamée. D'ici là je parlerai à votre place.


C'est avec une sourire non dissimulé que Koo entra dans le somptueux palais de Méduseld, aux côtés de Borgir et d'Eberk, qui venait de les rejoindre. Le décor était magnifique et éblouissant, mais ça on a déjà dû vous le dire. Table, nappe fine, plats parfaitement cuisinés, bière servie à foison, argenterie précieuse......etc. Bref, le B. A. BA. de tout banquet, qui pourtant ne laissait pas indifférent les trois compagnons. Des compagnons dieu sait habitués aux ambiances festives et aux riches vaisselles. Mais là, cela dépassait leur entendement. Le Régent avait décidément tout fait pour impressionner ses hôtes. Ce qui augurait une bonne nouvelle pour les nains et la raison de leur venue séant.... ou bien l'inverse. Une belle mise en scène pour mieux faire passer une amère décision. Quoiqu'il en soit, Koo avait décidé de ne pas se laisser démoraliser par ces sinistres pensées perpétuelles et de poursuivre les réjouissances commencée plus tôt à l'auberge. Après tout, cette fois la bière était bien gratuite !

Les trois compères firent donc leur entrée dans l'immense salle. Sauf que les convives se turent à leur arrivée. Comme si la vue de Nains les effrayaient ou les mettaient mal à l'aise. La plupart d'entre eux d'ailleurs n'en avaient probablement jamais vu de leur vie. Alors autant leur faire bonne impression. A travers eux, c'est tout le peuple Naugrim que les trois amis représentaient, il fallait donc s'en montrer digne. Ce n'était qu'un poids de plus sur leurs épaules, rien d'autre.
C'est dans ce silence pesant que les trois compagnons se dirigèrent vers la grande table. Il y avait justement trois places libres côte à côte. Sans surprise, c'est vers ces emplacements que les soldats royaux les escortèrent. Borgir, Koo au milieu puis Eberk, s'assirent après s'être inclinés respectueusement devant le souverain du Rohan, qui le leur rendit tout aussi poliment.
Borgir prit la parole, au grand étonnement de la jeune femme.



- Messire, au nom du Peuple Sous la Montagne, je vous remercie pour votre invitation et pour cet honneur que vous nous accordez.



HRP: voilà un bon gros pavé, c'est pas dans mon habitude mais ça vous fera les pieds après 1 mois de flood. Bande de feigniasses.^^
Et puis ça me laissera le temps de survaïver un peu.
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Alaryc
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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyVen 30 Oct 2009 - 21:03

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Theored observa les invités qui prenaient place un par un. La tablée était encore vide. Des serviteurs avaient posé sur la table de puissants chandeliers en acier forgé. une des fiertés de la tablée des Rohirrims. Le Rohan était un peuple simple, qui ne se souciait guère des opinions et de l'apparence. C'était une des grandes forces de ce peuple qui forçait le respect. La porte grande ouverte sur le ciel étoilé du Rohan laissait un vent important entrer dans la salle, rafraichissant sérieusement les convives. Le Régent grimaça. Mais le Rohan, s'il ne se souciait guère du paraitre, appliquait une véritable discipline vis à vis des coutumes. Tant que les conseillers n'auraient pas pris place, la porte devait rester ouverte.

L'homme regarda les deux jeunes gens, forts intimidés qui avaient été conduits sur sa gauche, à quelques places. Ils étaient assis à côté et se jetaient sans cesse des regards furtifs, ne sachant comment se tenir. Se fut la première distraction de la journée pour le Régent qui sourit.

Deoden était posté à côté du trône, surveillant la tablée. Ce n'était pas son premier conseil, mais bien l'unique où des invités qui ne faisaient pas partis du Conseil étaient conviés. Donner un banquet n'était pas non plus dans les coutumes, mais le capitaine savait bien que son régent était un homme surprenant et mystérieux qui ne parlait jamais pour ne rien dire. S'il avait une idée derrière la tête, personne n'aurait pu savoir laquelle. Deoden soupira puis remarqua que Theored lui faisait signe de s'approcher. Après s'être arrêté devant l'homme de pouvoir du Rohan, il s'inclina doucement. Il se pencha en avant quand le Régent lui fit signe qu'il comptait lui parler dans l'oreille.


-Deoden...chuchotea t-il assis toi à côté de ces deux jeunes gens et explique leur rapidement leurs devoirs. Bien qu'ils me divertissent, il serait facheux de lancer un grand froid sur toute la tablée...

Deoden acquiesa et executa rapidement les ordres, s'asseyant à côté de Culgor. Le capitaine prit bien soin de remplir son verre d'un peu d'eau et encouragea les invités à en faire de même. La table n'était pour l'instant remplie que de très peu de personnes. Le capitaine but une gorgée et reposa son verre.

-Ne vous en faites pas jeune culgor. Si la cérémonie prend un air important, le banquet en lui même n'est pas très important. Nous autres, gens du Rohan sommes très simples et même en matière de vin ! Alors detendez vous et discutez joyeusement. le rohirrim repartit puis se retourna evitez quand même de parler trop fort et d'interpeller des personnes trop lointaines. La table est faite de sorte que les nobles qui seront trop loins de vous n'ont rien à voir avec vous, deux petites personnes. Bonne soirée !

Sur ce, le capitaine s'en alla, fier de lui. Il sortit sur le pavillon et regarda en contrebas. Il vit la silhouette de trois petites personnes qui avançaient. Les nains étaient arrivés. Il se retourna vivement et fit signe aux deux gardes au fond de la salle qui disparurent dans des longs couloirs. Lui même se recula et vint se placer à la droite du Régent. Lorsque les trois êtres d'Erebor arrivèrent, un grand silence fit place. Le plus trappu -si c'était possible- des trois s'avança et prit la parole.

- Messire, au nom du Peuple Sous la Montagne, je vous remercie pour votre invitation et pour cet honneur que vous nous accordez.


A ce moment précis, les deux gardes du fond de la salle réapparurent, accompagnés d'une dizaines de rohirrims chacun. Chaque rohirrim portait une tunique différente, avec des ornements simples, bien que d'allure royale. La petite troupe s'immobilisa à quelques mètres de la table et tous saluèrent. Un homme, le plus richement décoré s'avança et parla d'une voix forte et claire.

-Au nom du Riddermark, tous les conseillers du Rohan sont fiers et honorés de recevoir les Maitres Nains d'Erebor. Nous vous saluons, Régent Theored.

Comme le voulait la tradition, les conseillers attendirent patiemment la réponse de l'homme, qui ne se fit pas attendre. En premier lieu, il s'adressa aux nains.

-Bienvenue à vous... C'est vous qui faites honneur à ma maisonnée. Conseiller, je reçois avec beaucoup de joie votre hommage. Qu'Eorl protège nos réjouissances !dit-il en claquant des mains.

Aussitôt, les gardes fermèrent la porte. Les conseillers s'assirent tous en cadence et les nains furent conduits à la droite du Régent. Dans les cheminées, les feux furent attisés. Sans perdre de temps, nombres de paysans réquisitionnés pour l'occasion apportèrent des mets délicats pour délier les langues. Deux troubadours se positionnèrent sur une petite estrade présente devant le trône et commencèrent une douce mélodie à la harpe. Pressé d'entrer dans le vif du sujet et de mettre ses conseillers sur le bord du gouffre, le Régent entama aussi vite.

-Excusez ma prompte attitude, mais pouvez vous répeter les mots que vous m'avez rapporter lors de notre dernière entrevue ? Parlez au nom d'Erebor, maitres nains !

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Eberk
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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyLun 2 Nov 2009 - 14:22

Tous les convives avalaient à grande bouché les plats servis par les paysans. La musique inondait la salle de splendeur, Eberk resta plongeait dans ses pensées. N'ayant même pas encore touché à son assiette. Alors que le fumé du plats, montait vers ses narines. Le prospecteur regardait ses amis, Borgir, mangeait, Koo aussi. Les deux naugrims avalaient prestement les plats.

Certains con vivent discutaient entre eux, parlant d'affaires urgentes et d'autres moins. Des affrontements avec les orques et les hommes sauvages. La peur des Hommes de l'est, venant vers leur pays, se faisant de plus en plus dangereux. Les Terres du Milieu seraient bientôt asservit par ce peuple. Eberk laissa enfin sa fin le prendre, il se plongea dans son assiette. Dévorant, la sauce dégoulinant dans sa barbe rousse. La bière coulait à flot, la musique, les chansons payardes. Les nains participaient à cette joie, sauf Eberk. La solitude le gardait au plus profond de lui-même. Des gouttes de larmes commencèrent à couler sur ses joues. Tombant dans sa barbe, il passa sa main. Grand le Régent se leva de sa chaise et s'exclama.

-Excusez ma prompte attitude, mais pouvez vous répéter les mots que vous m'avez rapporter lors de notre dernière entrevue ? Parlez au nom d'Erebor, maitres nains !

Enfin, le diner prenait court et la discussion allée avoir lieu. Les invités détournèrent leurs regards des assiettes, se retournant vers Théored. Les nains se levèrent, Borgir resta assis, Koo allait commencer. Quand le Prospecteur lui posa la main sur son épaule et lui dit:

-Laissez donc cher ami, votre mission fut accompli, lors de notre venu dans ce pays. Je suis le Prospecteur de l'Erebor et le roi Karzad, veux mon aide dans cette affaire. A moi de prendre enfin la parole et d'accomplir ma mission. Asseyez-vous, jeune ami!


Eberk lâcha l'épaule de la naine, passant sa main dans son armure. Les mailles s'entrechoquèrent entre elles. Il releva la tête et annonça au roi.

-Seigneur du Rohan, grand descendant de la maison d'Eorl le jeune. Je vous remercie grandement de votre hospitalité et d'accueillir notre race en ce lieu. Nous ne pouvons que féliciter la grandeur de votre domaine et votre pays. Pour ma part, je me sens très bien en cette demeure.


Eberk s'arrêta, en voyant Théored se relevait de son siège. Le nain reprit:

- Nous voilà enfin aux affaires de notre mission. Mais avant, nous vous remercions de votre banquet. Je puis entreprendre le but, le grand roi des nains. Karzad d'Erebor. NOtre cher roi, sous la montagne, vous demande votre aide. Notre race se trouve en grand danger. Les hommes de feu Krell, les guerriers de l'Est. Siège contre notre forteresse, occupant la cité d'Esgaroth. Détruisant les convois en provenance de l'Erebor, nous coupant les vives et les ressources, nécessaire à notre survis. Notre peuple et en grand danger, la peur nous guettent.

Eberk retomba dans ses étranges pensées, des images de sa dernière mission lui revint à l'esprit.

-De plus lors de ma dernière mission, je devais retrouver une arme pour le roi. J'accomplis ma mission avec succès, mais ma compagnie et moi-même fut trompé par un de nos frères. Les Orientaux possèdent donc une arme dangereuse contre notre peuple. Me voilà enfin au terme de ma mission.

Il posa son regard sur ses amis, la jeune naine le regardait d'un air béat. Elle ne devait pas être au courant de cette affaire et perte de cette arme.

-J'ai terminé, je laisse mes amis prendre la parole.


Eberk se rassit, laissant la place à Koo. Mais il regarda à l'autre bout de la table et aperçut, l'elfe et la petite personne avec elle. Dans quelle but se trouvaient-ils eux aussi en ce lieu?


[Hrp: Un petit pavet, à cause de mon absence d'un mois. Essayant de me remettre à jour dans le rp]
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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyLun 2 Nov 2009 - 20:24

Le banquet avait commencé. Plutôt simple, suivant l'avis du capitaine. Mais Culgor voyait plutôt une profusion de mets s'enchaînant les uns après les autres, sans que les paysans apportant les plats ne ralentissent leur rythme. Il y avait plusieurs vins, mais aussi de nombreuses bières, du cidre, mais également quelques alcools un peu plus forts, qui n'étaient consommés toutefois qu'avec modération ; on reconnaissait ainsi la sagesse de ces éleveurs des chevaux. Le rouquin mangeait avec appétit, goûtant de tout, parvenant même à oublier la douleur lancinante se faisant ressentir à l'arrière de son crâne. Parmi les nombreux plats, certains, typiques des vertes plaines du Rohan, lui étaient inconnu. Il y avait ainsi une sorte de lait caillé, crème totalement blanche mais plus consistante que celles qu'il avait put goûter, se mangeant avec des confitures, des fruits secs et du miel. Du souisselle, lui apprit son voisin. [HRP : des petits suisses !!!]
Mais déjà, alors qu'il commençait à manger avec un peu moins d'appétit et un peu moins de hâte, le banquet devint plus sérieux.


-Excusez ma prompte attitude, mais pouvez vous répéter les mots que vous m'avez rapporter lors de notre dernière entrevue ? Parlez au nom d'Erebor, maitres nains !

Ainsi avait parlé le Régent du Rohan. Culgor dressa un peu l'oreille et se tourna vers les petits êtres barbus - bien que l'un d'entre eux avait une barbe un peu moins abondante - . Il connaissait peu les nains. Il en avait aperçu en entrant dans la cité des seigneurs des chevaux - peut-être était-ce ces mêmes nains qui allaient prendre la parole, il n'avait pu leur prêter une grande attention - , cependant, ils n'étaient que peu souvent évoqués dans les livres, et n'en écrivaient que très rarement. Il avait cependant le souvenir d'avoir lu un essai nain, de quelques centaines de pages, intitulé Gestion de personnel minier en zone de creusement intensif, un livre indigeste, lui donnant une image peu favorable des nains. Durant le discours du nain, le jeune homme fut un bon auditoire ; il n'était guère versé en géopolitique et en relations diplomatiques, et espérait avoir ainsi de nombreuses informations sur le monde actuel, ce en quoi il ne fut pas dessus. Il sentit le regard du nain s'attarder sur lui. Qu'avait-il encore fait pour se faire remarquer ? Pourtant, même en se creusant la tête, Culgor ne savait quoi. Bien sûr, il était le plus jeune de l'assemblée, et le moins bien vêtu, c'est vrai. Cela se remarquait-il à se point ? Mais bientôt, un autre nain, le moins barbu des trois, prit à son tour la parole.

[HRP : à toi Koo !]
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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyMar 3 Nov 2009 - 20:11


-De plus lors de ma dernière mission, je devais retrouver une arme pour le roi. J'accomplis ma mission avec succès, mais ma compagnie et moi-même fut trompé par un de nos frères. Les Orientaux possèdent donc une arme dangereuse contre notre peuple. Me voilà enfin au terme de ma mission.



Koo était étonnée d'apprendre ce fait. Eberk ne lui en avait pas une seule fois prêté mot. Elle apprenait enfin ce à quoi son ami avait participé durant sa convalescence. Elle n'était pas au courant quant à ce dernier point. On ne l'avait pas mise au fait probablement afin de lui épargner un fardeau supplémentaire. Cette nouvelle faveur à l'armée de Krell rendait les choses encore plus dramatique.

Succédant au Prospecteur, Koo souhaita se lever mais Borgir la retint pas la main.



- Laissez moi m'en charger, vous avez eu suffisamment d'émotions pour aujourd'hui, lui dit-il avec un sourire fraternel qui ne lui était pas habituel.


Il se leva alors à la place et prit à son tour la parole, d'une voix claire et plus forte qu'à l'habitude du fait du nombre important de convives présent dans la salle. Parler d'une voix forte et déterminée n'était pas dans sa nature, mais parler diplomatie l'était assurément encore moins. La jeune femme était stupéfaite par la réaction de son ami, elle était très loin de s'attendre à ce genre de réaction de la part du si paisible et taciturne Borgir.



- Sire Théored. Messieurs les Conseillers,
dit-il en s'inclinant tour à tour devant eux.
Je ne voit pas ce que je pourrais rajouter à ce que mon ami, ici présent, a dit. La seule chose que je puisse faire est de vous rappeler, une nouvelle fois, la gravité de la situation qui pèse sur notre cité.

Borgir n'était pas à l'aise dans le doigté et la finesse des tractations politiques. On sentait qu'il s'essayait à un art qui le dépassait. Pourtant malgré tout, sa voix ne fléchissait pas. Elle restait forte et audible.

Sachez, Sire Théored, que si nous en sommes au point de faire jouer les alliances ancestrales, c'est que la situation est très grave. Nous ne savons d'ailleurs pas si l'Erebor sera toujours debout à notre retour tant nous sommes pressés de toutes parts. Si nous avons pu nous défaire des Morts, la menace orientale, elle, est toujours présente et on ne peut plus vivace.


Il se tourna en direction des Conseillers. Et reprit :

- J'ai parfaitement conscience que la situation de vos terres n'est pas en meilleure posture. Je sais mieux que quiconque la détresse qui vous assaille, sur notre route jusqu'au Rohan, la présence Orientale était omniprésente et oppressante. Leurs murailles se dressent jusque sur vos plaines. Leur regard ne se contente plus de notre cité, qu'il se tourne déjà sur la vôtre. J'en ai conscience, sans cela notre demande n'aurait pas été si débattue. Voyez les dégâts qu'ils ont déjà causé en votre royaume et imaginez l'état sinistre dans lequel se trouve mon peuple qui survit à leur siège depuis maintenant plusieurs mois !

Mais je vous en conjure ne tournez pas le dos à l'un des derniers peuples libres des Terres du Milieu. Prêtez attention aux humbles Naugrims qui vous le demandent aujourd'hui, venez nous en aide, fiers cavaliers.


Il se rassit aussitôt, sans en rajouter davantage. Il avait fait son possible pour plaider sa cause. Les arguments lui manquait alors à quoi bon en rajouter. La jeune naine quant à elle le regard, d'une façon totalement nouvelle. Borgir l'avait abasourdit.


HRP: Bon retour parmi nous Eberk Very Happy
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Alaryc
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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyDim 8 Nov 2009 - 21:48

Mode Mj = On

Aoden écoutait patiemment les émissaires. Comme d’habitude, la table de Theored était impeccable.

Des mets de plus en plus surprenants étaient amenés et présentés sous les yeux ébahis et les lèvres frémissantes des convives. Aoden était un des membres les plus important et influant du Conseil. Conseiller du Riddermark, il avait accédé à sa fonction il y a déjà de nombreuses années et il était sans conteste l’homme le plus respecté de la tablée. Tous reconnaissaient sa sagesse et son franc parler et le Régent lui-même n’aurait eu aucun mal à placer le trône entre ses mains s’il venait à disparaitre.
Or, Aoden se trouvait en de mauvaises disposition ce jour-ci et lui qui était d’habitude si clairvoyant et si compréhensif, il ressentait une certaine lassitude. Des nains en Rohan. Voila une chose bien incongrue.

D’aussi loin que lui revenait sa mémoire, le conseiller ne se rappelait pas avoir vu beaucoup d’étrangers à la cour. Des elfes, bien sur. Des hommes d’autres régions, mais des nains. Des nains ! Cela était vraiment surprenant.

Mais surprenante était encore plus la raison de leur visite. Ces émissaires de pays lointains venaient réclamer l’assistance du Rohan pour briser le siège qui accablait leurs terres. Les rohirrims étaient las et enfin, leurs terres semblaient privées de guerre. Mais malheuresement, un manque cruel d’activité et de population se faisait sentir partout. Aoden repensa au Riddermark, presque inactif.

Les rares soldats qui n’avaient pas posé l’épée essayaient de préserver leur famille. Et ces nains, inconnus par une grande partie de la populace venait demander l’aide des quelques guerriers présents ? Aoden regarda Theored qui écoutait, lui aussi. Bien entendu, il avait demandé à ce que les émissaires s’expriment devant tout le monde pour que des gens comme Aoden puissent réagir. Mais pourquoi ? Pour que le Régent n’ait pas besoin de prendre une décision ? Non, cela ne rimait à rien… Poli, le conseiller attendit patiemment que les nains eurent fini. Sa langue le démangeait. Theored lui fit un petit signe de tête, l’encourageant à parler avant lui-même. Le conseiller se leva, encouragé par le silence de la table. Il s’éclaircit la voix puis commença, de son talent d’orateur connu de tous.


-Tout d’abord, je vous souhaite la bienvenue dans notre humble demeure, maitres nains. Je suis Aoden, conseiller du Riddermark. J’ai bien écouté votre discours… En effet, je comprends votre désarroi, car nous aussi nous avons vécu des heures si sombres… Mais je me dois de parler au nom de notre peuple qui vit sous un ciel sombre. Pensez vous que cela soit sage d’envoyer nos dernières troupes dans un lieu si lointain, inconnu de la plupart de nos rohirrims, avec juste un espoir de retour incertain ? L’Est semble inarétable. Nous pouvons peut-être le repousser de nos frontières mais pas des vôtres… Je sais ce que vit votre peuple et je sais que notre aide lui serait vitale et précieuse. Mais même si vous nous rendez notre aide, il sera trop tard pour sauver nos deux pays. Devons nous sacrifier notre pays pour espérer sauver le votre ? …

Le Conseiller resta debout sous le regard interrogateur des nains. D’autres conseillers semblaient s’agiter et discutaient en chuchotant entre eux. Theored, lui, attendait patiemment la réponse des nains. Il formulerait la sienne plus tard…

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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyLun 9 Nov 2009 - 21:49

La réponse du Conseiller fut déroutante pour les Nains. Une fois rassit, Borgir baissa les armes. Il avait utilisé tous les arguments en sa possession. Il n'était pas assez doué verbalement pour convaincre quelqu'un, encore moins un habitué des salles de conseil et expérimenté en tractation comme Aoden. Il se trouvait dans une situation vraiment embarrassée et cette impuissance de pouvoir défendre les intérêts de son peuple l'irritait davantage.
Il marmonna dans sa barbe des bouts de phrases incompréhensibles, mêmes pour ses compagnons situés à proximité (et fins connaisseurs des bougonnements naugrims).

Alors que le silence commençait à s'installer parmi les trois compères, la jeune femme se leva malgré le début de protestation de Borgir.



- Conseiller Aoden, je ne me risquerai pas à dire que le Rohan est notre dernier espoir mais comme vous le savez, nous autres Gens sous la Surface, n'entretenons que très peu de rapport avec le reste des Peuples Libres, hormis les échanges commerciaux..... cela va de soi. Mais, avec tout le respect que je vous dois, vous ne pensez tout de même pas que la menace orientale s'arrêtera à vos frontières ?

Comme l'ont rapporté les rares Nains ayant pu s'entretenir avec Krell lors de sa venue à l'Erebor, il y a de ça fort longtemps, le Mont Solitaire n'est qu'une étape. Il comptait l'utiliser comme point de ravitaillement en ressources, vivres, soldats et armements vers d'autres fronts. La survie de l'Erebor dépend de vous, mais sachez aussi que sa perte sera probablement la vôtre. Si l'Erebor tombe entre leurs mains, cela risque de donner un sérieux avantage à leur horde de fous furieux.
Imaginez la puissance de leur armée renforcée par l'apport de milliers de soldats Nains, contraints de se battre de leur côté.
Imaginez leur nouvelle puissance lorsqu'ils auront mis la main sur les nouvelles troupes d'arquebusiers, aux armes si redoutables.
Imaginez le savoir faire Naugrim en matière d'armement, de ferronnerie et de technologie lorsqu'elle sera devenue la propriété de l'Est. L'Erebor sera alors plus qu'une simple prise, elle sera une formidable base arrière et source de ravitaillement en vivres, en matière première, en hommes robustes et autant de dangers supplémentaires pour votre peuple. Vous n'avez pas idée de la puissance que nos ingénieurs ont développé et incorporé dans leurs nouvelles armes de combat, les nouvelles élites d'arquebusiers. Si l'Orient se les approprie, votre cavalerie, aussi grandiose soit elle, ne résistera pas plus de temps qu'un nouveau né face à un fauve. Et ce sont toutes les Terres du Milieu qui trembleront lorsque ce jour arrivera.
Ce que j'essaye de vous dire, fiers cavaliers, c'est que, comme vous l'avez si justement dit, l'Est ne pas arrêtable, et si vous ne l'arrêtez pas au Mont Solitaire, vous ne l'arrêterez plus jamais. Et alors, vous serez devenus ses prochaines cibles.

Je ne m'y connais pas en guerre, j'ai pris part à très peu d'entre elles, mais je pense sincèrement que l'imbattable cavalerie rohirrim couplée aux mortelles machineries Naugrims pourront garantir à nos deux peuples une victoire totale.
Je comprends vos doutes, un seigneur Nain en aurait tout autant croyez-moi, mais sachez que dans des moments pareils, les destins de chaque peuple sont liés entre eux.
Et, je le répète officiellement devant vous, chers conseillers, l'Erebor deviendra votre allié indéfectible et précieux. Ne l'abandonnez pas à ces sauvages des Terres Vides.



La jeune naine se rassit. Anxieuse mais également coupable. La mise en service des nouvelles arquebuses était gardée secrète. Personne ne devait en révéler l'existence, en tous les cas pas à des non-Naugrims, mais la situation désespérée l'exigeait désormais.
Koo avait à son tour utilisée son va-tout diplomatique. Elle attendit alors la réponse d'Aoden ou bien du roi.
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Eberk
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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyMar 10 Nov 2009 - 14:15

Une tension presque palpable imprégnait maintenant, l'atmosphère de la grande salle. Tous les convives quittèrent des yeux leurs assiettes, pour regarder les interlocuteurs et surtout les naugrims. Les nerfs des nains étaient mis à rude épreuve, car Aoden restait sur ses positions. Eberk de la main gauche, tripatouillait sa barbe rousse et de l'autre caressait la pointe de sa hache. Ses yeux brillaient de joie, un léger sourire narquois naissait sur son visage. Il écoutait attentivement les paroles d'Aoden, quand sa jeune amie se leva et reprit.

Koo raconta la missive du roi Karzad et certainement, la défaite prochaine des nains de l'Erebor. Personne en terre du Milieu ne souhaiter, que les armées de Krell règne. "Les arquebuses" le prospecteur se redressa sur sa chaise. La note de ce son résonna en lui, comme un tambour gobelins, venant des profondeurs. Il lyncha du regard son ami, un grognement gronda au fin fond de sa gorge.
Quelques minutes passèrent, Koo parlant de la futur des défaites, elle se reposa. Eberk fou de rage essaya de contenir sa colère, car ses sentiments lui disaient de la fermer. Il lui chuchota:

-Pourquoi? Pourquoi avoir parlé des fusiliers. Personne ne peux prendre la parole en faveur du roi. Surtout sur des secrets naugrims et sur la guerre. Notre mission ne consiste pas à raconter nos nouvelles découvertes, mais de chercher des alliances, pour protégeait notre peuple.

Eberk frappa du poings sur la table, Borgir se retourna. Le prospecteur fixait attentivement la jeune naine, la fureur grondait en lui. Comment réagirait le roi Karzad, lors de son retour et l'annonce des paroles de Koo. Il leva les yeux et attendit la réponse du régent ou d'Aoden.
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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyMar 10 Nov 2009 - 17:43

Tinwen écouta cet échange anxieusement. Elle n'était pas assez cultivée pour comprendre tous les aspects techniques des récits. Cependant la jeune femme avait compris que si les rohirims refusaient d apporter leur aide la petite barbue était dans un état d'ivresse suffisant pour s'énerver et déclencher une bataille générale en insultant une serveuse... Elle observait les naugrims d'un air préoccupé et écoutait... Elle écouta longtemps puis se remit a contempler les plats de viandes. Elle se servit de drôles de légumes orangés. D'après un de ses voisins de table c'était des koo-rges.
Puis, se retournant vers le jeune culgor et se mit a l'observer. Elle s'aperçut surtout que ce dernier semblait apprécier un met typique et s'en tartinait un peu partout sur le visage et dans les cheveux. Elle se remit donc a écouter le long débat qui n'avait que peu d'intérêt pour elle. Mais soudain elle entendit un faible gémissement a coté d'elle. Culgor avait pâlit et se tenait la tête. Il lui lança un pauvre regard et s'effondra.

[hrp nan mais la c est pas long en plus c est mal ecrit mais si on fait un remix ca fera super classe !]
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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyMar 10 Nov 2009 - 23:00

Mode Mj= On

Les discours se suivaient et se ressemblaient. Toujours des discussions inutiles autour d'un sujet grave. Il semblerait que les hommes ne puissent jamais être d'accord quand il convient de faire une bonne action.

Hrol, le conseiller de l’Estemnet bouillonnait. Il avait écouté les discours qui se mêlaient. La tablée pourtant si joyeuse était à présent le théâtre de sentiments contradictoires qui se heurtaient, se mêlaient et s’énervaient. La tension était palpable aux annonces faites par Aoden, éminent membre du Conseil ainsi que l’annonce faite par les nains, qui semblaient en désaccord. Hrol avait son équivalent au Conseil, et il était Aoden. Bien qu’inférieur sur l’échelon politique vis-à-vis d’Aoden, Hrol était promu à un avenir important dans la hiérarchie du Rohan. C’était un homme très aimé par le peuple. Conservateur et protecteur, Hrol détestait les conflits inutiles et les manquements aux valeurs et aux morales du Rohan. Aussi, quand Aoden, d’habitude si sage avait parlé d’abandon et d’égoïsme, le sang d’Hrol n’avait fait qu’un tour. Comment osait-il ? Hrol était en total désaccord et ne tarderait pas à le faire savoir. Le conseiller attendit que tous se taisent puis il se leva dès que le silence se fit entendre. Lorsque les convives virent que le deuxième membre du Conseil le plus influent allait prendre la parole, tous se concentèrent profondémment, conscients que son point de vue risquerait fort de faire tourner court les débats... Ou non.


-Tout d'abord, je rejoints le Conseiller Aoden pour vous souhaiter la bienvenue sur nos terres, maitres nains. C'est un grand honneur pour notre tablée de vous recevoir. Je n'irai pas par quatre chemins pour dire ce que j'ai à dire. bien que toute la table était concernée, le discours d'Aoden et de Hrol se tenait comme à huis clos, entre les deux conseillers et le Régent.Conseiller Aoden, avec tout le respect que je vous dois, je vous ai connu plus sage et plus réflechi. Non pas que vous ne l'êtes pas, mais j'aimerai donner mon avis et vous faire comprendre ce qu'il se passe. Dans un Conseil historique et légendaire, où des nains sont reçus par notre Régent Theored, nous discutons pour savoir si oui ou non, notre patrie va s'enfoncer dans un conflit qui nous est pour le moment inconnu. Mais dois-je vous rappeller, à vous tous ici présents, que notre terre, notre terre, confiée à Eorl par Cirion revient tout droit d'un remerciement d'un acte de bravoure. Notre père à tous, Eorl, lui, n'hésita pas à chevaucher au secours de ses alliés. Et sans cet acte de courage et de loyauté, nous ne serons pas ici en train de prier pour la survie de nos familles ! Devrions nous vraiment nous defiler ? Fermerons nous les yeux vers un cauchemar qui ne tardera pas à venir hanter nos plus profonds secrets ? Car ne nous voilons pas les yeux. Après le discours de notre émissaire, qui est plus qu'alarmant, nous savons encore plus que toujours que l'Est n'est pas arrêtable si facilement. On ne peut détruire un monstre pareil en protégeant ses frontières. Une tempête ne passe pas parce qu'on refuse de la voir ! Lorsque le feu ravage nos fermes, devons nous continuer à nous sacrifier pour sauver les chaumières de nos voisins, ou devons nous attendre en nous demandant si nos forces suffiront à sauver la notre ? Nos valeurs morales, nos principes nous poussent à aider ce peuple isolé, sans alliés. Notre prudence nous pousse à rester cloitrés, minés par la peur. Mais si nous aussi, nous accédons à l'odieux chantage de la peur, l'Est viendra un jour et balayera d'un seul coup regrets et principes. Régent, je me retourne vers vous directement, car vous seul savez la vérité. Si nous ne mourrons pas pour la liberté, nous mourrons pour sauver un ilot encerclé par la mer ! Moi je dis que les fils d'Eorl sont nés pour mourir avec bravoure plutôt que de vivre à genoux !

Bien que ce genre de discours ne fut pas exceptionnel à la tablée d'Edoras, elle provoqua un véritable capharnaum. Dès la fin de la phrase d'Horl, tous se levèrent pour crier leur mécontentement. Les deux partis s'opposaient, hurlant et protestant. Les nains eux aussi, semblaient régler quelques différends. Tinwen et Culgor, eux, ne devaient pas savoir où se placer. A ce moment, là où tout le monde semblait avoir oublié le Régent, le maitre de la tablée, à ce moment précis, il décida de se lever. Personne ne le remarqua. Il saisit alors sa coupe et d'une main ferme la frappa plusieurs fois contre le mur de pierre. Les bruits formidables, témoins de l'incroyable force du Régent eurent raison de toutes les discussions. Theored sonda les conseillers de son oeil froid et inexpressif. Puis il parla brutalement, violemment.

-Assez ! Jamais une telle honte n'aura été fait à la tablée d'Eorl ! Il suffit ! Conseillers, vous faites un grand mal ce soir en vous montrant tels des gamins assoifés d'aventures face à nos invités. Comment osez vous déshonorer notre maison alors que nous recevons les hauts émissaires d'un peuple oppréssé, prêt de la fracture, suppliant notre aide en vous comportant comme des animaux ?! Puisque c'est ainsi,votre présence n'est plus utile en de bonnes choses. Retirez vous sur le champ.

Le ton avait été puissant, imparable. Le Régent n'aurait pu souffrir d'aucune réplique. Et, tirant la flèche du Parthe, Theored rajouta.

-Conseillers Aoden et Horl, vous viendrez présenter vos excuses aux maitres nains à la fin du banquet, vous serez avertis.

Le silence se fit dans la salle, mais nul ne voulait contester l'autorité du Régent, surtout dans un moment pareil. Les conseillers se levèrent un par un sous le regard terrorisé des serviteurs qui s'empressèrent de debarasser la table. Nul ne savait plus où se mettre, mais le Régent avait commença de nouveau à prendre la parole et il revenait à tous de se taire et d'écouter.

-Horl a bien parlé. Je ne peux dormir ou regarder notre blason flotter fièrement en abandonnant un peuple libre à son sort. Mais je ne puis vider mon pays de ses dernières réserves. Comment pourrons nous seulement réussir à maintenir l'ordre et garder la sécurité de nos frontières... Le temps presse maitres nains et je sais que vous devez vite retourner sur vos terres. Excusez ces manières fortes peu conventionelles et très déplacées, mais l'heure est grave et je ne supporte plus le bavardage intuile. Allons, soyons simple. Concrètement, de quoi avez vous besoin, désirez vous d'un appui financier et de combien de soldats voulez vous vraiment disposer ? Je ne puis me permettre de combattre à l'aveuglette.

Le silence tomba sur les nains pris au dépourvu qui devraient vite prendre les choses en main avant que Theored change d'avis ou se rétracte. Dans la tête du Régent, les choses étaient bien claires. il avait à peine écouté les conseillers car sa décision avait déjà été prise il y a longtemps. Il ne savait même pas pourquoi il avait fait convoqué ce conseil... Les traditions. Le Régent ne prit pas la peine de se rassoir, inconscient de l'intimidation qui pressaient les nains et les deux jeunes gens, de plus en plus petits dans l'affaire. Le Rohan avait toujours été le modèle de la bravoure, de la loyauté et du soutien. Et s'il devait chuter en Erebor, en faisant face à la tyranie, il le ferait. Theored laissa ses pensées dériver... Si personne ne semblait en mesure de contrer l'Est, lui, le Régent, pouvait le faire. Et si l'Empire qui semblait indestructible se fissurait ? Si jamais les peuples, tous autant qu'ils étaient prenaient conscience que le géant pouvait être abattu ? ...

Deoden, qui jusqu'a là n'avait pas pris parti sentait bien dans l'air que la guerre approchait. Ainsi, les rohirrims joueraient une fois de plus leur destin sur des terres éloignées. S'il le fallait, il mènerait lui même son eored à la bataille. Il fallait stopper les hordes orientales et pour cela, il fallait leur opposer un acier plus trempé que celui dans lequel ils avaient été faits. Le Régent se retourna alors vers le capiatine de sa garde et lui fit signe de s'approcher. Deoden descendit de l'estrade du trône et s'avança au nievau de Theored, penchant l'oreille.


-Il conviendrait que tu prépares l'armée. Le Rohan va se relever. Va donc aussi chercher notre plus rapide messager et dis lui de se rendre en Gondor. Voyons si nous pouvons compter sur quelques seigneurs ou nobles, ou même mercenaires pour protéger nos frontières extérieures ! Il le faut. En avant, ne crains aucune obscurité. chuchotea Theored.

Deoden s'inclina une dernière fois avant de sortir du palais par les lourdes portes. Un vent frais s'engagea, soufflant toutes les bougies, faisant claquer les étendards. Toute la chaleur de la salle était maintenant remplacée par l'air froid de la nuit et de sa nébuleuse lumière. Le capitaine de la garde se dirigea droit vers la Caserne et les Ecuries, où tous les capitaines étaient rassemblés, impatients de connaitre la suite du Conseil...

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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyJeu 12 Nov 2009 - 11:30

En se rasseyant, Koo avait baissé le regard, accablé par l'erreur qu'elle avait eu l'impudence de commettre. Les Nains sont secrets, peu enclins à faire confiance aux autres et encore moins à des humains. Révéler un secret est synonyme de trahison dans la culture des fils d'Aulë. Eberk n'était pas le seul à reprocher à la jeune femme sa langue trop pendue. Borgir, qui avait assisté à toute la scène d'un oeil stupéfait, lui adressa un regard noir comme jamais il ne l'avait fait jusqu'à présent.

Face aux foudres de ses deux compagnons, la jeune femme resta silencieuse et ne dit mot. Il valait mieux ne pas aggraver la situation avec de futiles excuses.

Sur le coup, la nervosité de la jeune naine se resserra sur un tout autre sujet que la décision du roi du Rohan.
Elle avait trahi ses Frères. Que la mission soit une réussite ou non, rien ne pourrait l'effacer. Cette faute grave la marqua bien plus que le dénouement favorable offert par Theored. Elle qui avait vagabondé entre les royaumes nains pour offrir sa petite aide à son Peuple, la voilà à présent qui le trahissait. Perdue dans ses pensées et dans sa haine d'elle-même, Koo ne prêta pas oreilles aux discussions qui suivaient. Cela lui aurait pourtant redonné le sourire tant la réponse du souverain fut positive et au delà de toutes les espérances qu'ils avaient pues nourrir en chemin.

De son côté Borgir, lui, suivait la scène avec attention. Il n'avait pas manqué une miette des débats houleux qui se déroulaient sous les yeux des Naugrims. Les convives, jusque là si festifs et irréprochables, se mirent soudain à tempêter. Le Conseil, au début d'apparence si unie, formant un groupe homogène et concordant, se mit à se diviser violemment. Deux camps se mirent alors à s'affronter ouvertement. De nombreuses voix, aussi disparates que divergentes se firent entendre. Dans ce vacarme assourdissant les Nains se sentirent aussitôt très mal à l'aise. Non pas du fait de la férocité des débats (les discussions naines, bien que toujours très respectueuses, n'en restent pas moins très hautes verbalement), mais par le fait qu'ils en étaient l'origine. Quel place est plus étroite et peu enviable que celle d'un hôte déclenchant une bagarre. En terres Naugrims cela aurait pu finir très mal, lorsque l'on connaît la sanguinité virulente des fils de la Terre, un coup de hache est si vite partit. Mais séant, cette scène paraissait bien étrangère et bien déconcertante pour les émissaires.
Au sein de ces derniers justement, l'harmonie n'était pas au beau fixe. Eberk et Borgir, passés leur mécontentement n'accordèrent aucun regard à Koo, qui restait prostrée dans son mutisme. Mais si les fils d'Eorl se disputaient vertement, ceux d'Aulë devaient en revanche se montrer le plus digne possible : ils n'étaient pas chez eux et étaient en position de faiblesse. Les trois compagnons mais aussi leur peuple tout entier.

Borgir écouta avec saveur et soulagement le discours d'un jeune conseiller, un homme du nom de Hrol. Et même si jusqu'à présent les langages tenues par les conseillers semblaient s'adressait plus à eux-mêmes et à leur suzerain, le nain y prêta une oreille plus qu'attentive.

Un sourire d'acquiescement naquit sur le visage fatigué du Nain. Enfin quelqu'un pour les défendre ! Mais ce fut de courte durée car aussitôt son plaidoyer achevé que les cris repartirent de plus belle. Alors que les naugrims commençaient à désespérer des rohirrims et de leur capacité à prendre une décision commune, le Régent, qui avait su se faire oublier, se leva et imposa le silence à grand coups. Alors que les échos métalliques moururent dans la salle, il prit la parole dans un silence que la tablée n'avait pas connut depuis que les Nains avaient prit parole. Ce fut presque étrange de voir les Conseillers, hurlant et vociférant quelques minutes à peine, désormais sages et attentifs.
D'un simple mot, ordre implacable, il congédia sur-le-champ les conseillers qu'il avait pourtant lui-même réunit. Lorsqu'ils furent tous partis, laissant le banquet vidé de la moitié de ses convives, le Régent ajouta.



-Horl a bien parlé. Je ne peux dormir ou regarder notre blason flotter fièrement en abandonnant un peuple libre à son sort. Mais je ne puis vider mon pays de ses dernières réserves. Comment pourrons nous seulement réussir à maintenir l'ordre et garder la sécurité de nos frontières... Le temps presse maitres nains et je sais que vous devez vite retourner sur vos terres. Excusez ces manières fortes peu conventionelles et très déplacées, mais l'heure est grave et je ne supporte plus le bavardage intuile. Allons, soyons simple. Concrètement, de quoi avez vous besoin, désirez vous d'un appui financier et de combien de soldats voulez vous vraiment disposer ? Je ne puis me permettre de combattre à l'aveuglette.


Remplaçant Koo, Borgir se leva et répondit sur le champ au Régent, sans même prendre le temps de jeter un regard sur ses compagnons afin de recueillir leurs conseils.


- Messires, j'accueille avec un vrai plaisir cette décision. Vous faites honneur à vos ancêtres et à la réputation qui vous auréole. Puisse Aulë bénirent sept fois la descendance de votre peuple. Les rohirrims ont fait le choix de la bravoure et de l'honneur et sachez que le roi Khazad vous en sera largement reconnaissant. "Nain n'oublie jamais service rendu" comme le dit le dicton.



Borgir poussa un rire embarrassé, afin de détendre l'atmosphère pesante et silencieuse qui régnait à présent dans la salle. Son rire, bien que léger pour ne pas froisser le Régent déjà fort irrité, retentit tout de même plusieurs fois, se heurtant aux murs de pierre, à la grande gêne du Nain. Le visage rouge d'embarras, il toussa un peu comme pour signifier qu'il reprenait son sérieux.



Hm, je sais parfaitement que l'aide quémandée n'arrive pas au moment opportun. Je .... l'Erebor ne vous demande aucune aide financière à proprement parler soyez-en rassuré. En revanche un appui militaire serait, lui, vital. Je ne sais de combien d'hommes disposent les casernes du Rohan, ni combien de vies vous accepterez de mettre à disposition de notre peuple, mais sans un minimum de 10 000 hommes, nous ne pourrons rien espérer contre les forces de l'Est.
Encore une fois, vous ne devez rien à l'Erebor mais sachez que chaque vie perdue sur le champ d'honneur au nom d'Eorl sera amplement compensée. Si Krell convoitait ardemment l'Erebor, ce n'est pas pour rien ! Notre mine possède des richesses au delà de votre imagination..... et au delà de l'imagination de tout Homme d'ailleurs.
Si ces conditions vous vont, alors le Rohan gagnera plus que de simples rétributions pécuniaires, ou qu'une gloire éternelle : vous scellerez un pacte immuable entre nos deux nations. (et ça c'est priceless, dsl j'ai vraiment pas pu m'en empêcher). Et les Nains ont de la mémoire, ils n'oublient jamais un service rendu, comme le dit..... euh..... le même dicton que tout à l'heure.



Passé l'emphase et la joie spontanée, le naturel de Borgir avait reprit le dessus, peu diplomate, même avec les personnes de haut rang, en un moment si important. Il se rassit immédiatement et rejoignit presque Koo dans sa léthargie coupable. Le problème résolu, les Nains avait fini par recevoir cette aide précieuse, mais il restait à sa connaître la réponse ultime du Régent quant à cette dernière condition. Passés ces derniers détails, la fête pourra reprendre son cours et les convives les plus discrets auront la possibilité de s'exprimer plus librement. Les Nains de leur côté auront un poids de moins sur la conscience et pourront laisser libre court à leur légendaire festivité qu'ils n'avaient pas encore eu l'occasion d'exprimer.
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Culgor
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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyJeu 12 Nov 2009 - 20:27

Culgor gisait sur le sol, gémissant doucement. Le banquet avait pourtant bien démarré, joyeux, festif, et pourtant sérieux. Il avait tout d'abord put en profiter pleinement tout d'abord. En son cœur, il bénissait cette guérisseuse talentueuse. Alors que la douleur était revenue, en milieu d'après-midi, elle lui avait appliquée une étrange poudre blanche, lui étant inconnue, malgré les quelques traités de médecine qu'il avait lu, il y a de cela une éternité lui semblait-il. Même dans l'œuvre de cet écrivain anonyme, intitulé des médecines peu communes en Terres du Milieu, des Falas au Rhûn, il n'avait souvenir d'aucun traitement semblable à celui dont il avait bénificié, incrédule. Sur le coup, il n'avait songé à interroger cette Tinwen, et à présent, cela ne lui importait que peu, étant occupé par les plats et les discussions politiques. Certes, la douleur se faisait toujours ressentir, mais il commençait à s'y faire. Cependant, alors que les grands discours des politiciens avaient commencé, la douleur avait enflé, doucement, sans prévenir. Il s'était alors contenté de serrer les dents, ignorant ce signe précurseur. Alors qu'elle avait dépassée le seuil du tolérable, quelques larmes avaient coulées, malgré lui. Mais il ne laissa s'échapper aucune plainte. C'est alors qu'un des nains prononça ce mot. Arquebuse. Arc ? Buse ? Culgor était perdu. Le sang battait fort contre son crâne, comme s'il tentait de s'en échapper. Il lui semblait avoir un poussin dans sa tête, désirant s'échapper de sa prison d'ivoire. Il tentait de comprendre. Une arme. Qui semblaient être plutôt efficace, dévastatrice peut-être. Mais plus il réfléchissait, plus il souffrait. C'est alors que l'assemblée éclata. Une vague de cris l'assaillit. Il lui semblait que son crâne explosait. Il jeta un regard implorant vers sa voisine. S'effondra. S'évanouit. Tout cela sans le moindre bruit. Culgor gisait sur le sol, gémissant doucement.
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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyJeu 12 Nov 2009 - 20:31

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Theored reflechissait déjà à la guerre qui allait surement se déclencher avec toute sa furie dans quelques temps. Ainsi, lui, Theored, Régent de Rohan, allait prendre la décision de s'attaquer au géant d'Arda : l'Empire de l'Est. L'Empire de la peur que nul ne pouvait arrêter. Arrêter ? Si. Détruire, non. Bien que les hordes orientales fussent sauvages et barbares, elles étaient mortelles et pouvaient être défaites. Le fait qu'elles se déplacent toujours en grand nombre permettait à celui qui remportait la victoire, de terrasser beaucoup d'ennemis et d'en terasser beaucoup plus.
Alors oui, repousser et briser l'armée de l'Est lorsqu'elle marchait sur vous, c'était une chose... Mais traverser l'Est, traquer puis détruire ses troupes dans son propre pays, c'en était une autre, et pas une mince affaire.

Depuis que la grande muraille avait été construite, tout espoir de jointure avait été abandonnée. Le monde avait été purement et simplement coupé. Les nains n'étaient pas seulement isolés car loin de tout autre nation, mais ils étaient entourés par des forts et des casernes qui grouillaient de soldats plus féroces que des ours sauvages.


"Maitre nain, maintenant que vous aurez compris que mon but était clairement de vous aider, il me faut vous rappeller certaines choses. Tout d'abord, le Rohan ne possède pas d'infanterie lourde capable de tenir des places fortes durant des longs mois, comme les nais en sont capables. Notre force réside dans notre cavalerie, qui n'a pas d'égale et qui est presque impossible à arrêter une fois qu'elle à chargé. Je dis presque car une armée compacte et solide nous briserait comme une coquille de noix. Mais avant de penser à tout ça, expliquez moi comment vous comptez faire pour que mon armée réussisse à rallier Erebor ? Nous avons un mur et des forts entre nos cités et je ne payerai pas le prix de la quasi totalité de mon armée simplement pour percer la muraille."

Theored se laissa tomber sur son siège, car il avait vu la mine des naugrims se décomposer. Oui, c'était une cruelle désillusion, mais il fallait se rendre à l'évidence. Il était impossible de percer la muraille sans y laisser bien plus de la moitié de l'armée. Et avec une armée décimée et démoralisée, les Rohirrims ne seraient plus d'aucuns ssecours aux naugrims qui se feraient détruire assez sommairement. Le Régent demanda une carte qu'on s'empressa de lui donner. Il l'inspecta un long moment. Et bien qu'une idée germea dans son esprit, il s'interdit d'y croire. Oui, cela aurait pu être possible et avec cela, il réussirait peut-être à affaiblir l'Est, à défaut de le détruire totalement. Le problème résidait dans l'armée d'Angmar, qui, disait-on, était rapide. Si elle venait alors que la nouvelle alliance faisait face au géant, l'Angmar aurait tôt fait de détruire la coalition avec l'aide des orientaux... A moins qu'ils fassent assez vite, auquel cas le Rohan pourrait harceler les troupes orientales tandis que les naugrims recupéraient cité sur cité... Un pari très risqué...

Aussi, Theored attendit la réponse du nain, qui, lui, aurait peut-être une idée. Si les émissaires de Karzad avaient réussi à passer d'un côté, ils sauraient peut-être comment faire pour faire passer la muraille à près de 10000 cavaliers... L'homme de guerre reporta néanmoins son attention sur l'arme dont avait maloncontreusement parlé la naine.


-A moins que vous comptiez m'en dire plus sur votre arme secrète. Si vous voulez parvenir à asuver votre peuple, il faudra tout me dire, ou nous courrons tous à la catastrophe.

Alors qu'il laissait les nains délibérer entre eux, Le régent regarda ses deux invités personnels. Tinwen était toujours là, mais le jeune homme... Le Régent se leva pour voir où il était passé lorsqu'il vit qu'il était allongé sur le sol. Theored hurla aux médecins d'arriver tandis que toute la tablée se précipitait vers le corps du jeune homme qui gisait...

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Eberk
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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyVen 13 Nov 2009 - 7:21

Le vent se calma, quand des gardes aux couleurs du Rohan, fermèrent enfin les portes. La chaleur eut du mal à reprendre le dessus à l'intérieur de la pièce. Le Prospecteur, picora une miche de pain, en repensant aux paroles de sa jeune amie. Des drôles de sensations parcouraient tout son être, la colère, la haine et surtout de la haine, pour une des seules représentes féminine de sa race.
Deux groupes se formèrent dans la pièce, chacun campant sur des positions. Le Régent voulait aider les naugrims, alors que les autres ne sans inquiétait pas du tout. Les paroles de Théored allumèrent une nouvelle discussions, quand Borgir reprit enfin la parole. Lui qui pourtant restait sur ses gardes à l'habitude, ne voulant pas s'occuper d'histoire politique. Mais son peuple était en danger et il essaya d'éviter une nouvelle catastrophe.

A nouveau le Régent ouvra la bouche, le Prospecteur l'écouta, buvant ses paroles. Elle pénétrait en lui comme un poignard bien aiguisé. Enfin de bonnes nouvelles, dans ce monde de brut. Mais d'autres questions restèrent en suspend. Quand

-A moins que vous comptiez m'en dire plus sur votre arme secrète. Si vous voulez parvenir à sauver votre peuple, il faudra tout me dire, ou nous courrons tous à la catastrophe.

Eberk se redressa brusquement, les poils de sa barbiche, se relevèrent sur ses joues. La maladresse de Koo, venait de le mettre dans une mauvaise posture envers les rohirrims.

-Mon seigneur, je rejoins mon ami Borgir. Nous vous remercions amplement de votre aide, envers le peuple nain. La puissance d'Aulë et sa grâce. La force de mon bras sera à votre disposition, lors de vos prochains problèmes.

Eberk repensa à cette question du Régent, le roi Karzad ne sera pas très content en apprenant la nouvelle de cette annonce, dans la salle des hommes.

-Le temps avance trop vite et ce ligue contre nous. Le secret que ma jeune amie, viens de vous révéler et pour les nains un lourd fardeau. Mais les paroles du roi son strict. Personne ne doit savoir notre secret, il réfléchit. Seul le roi nains, peut vous apprendre cette information.

Il tourna son regard vers le fond de la pièce, l'étrange elfe était maintenant seul. Le petit gisait au sol, le regard dans le vide. Le régent ordonna des médecins, encore un étrange phénomène. Le prospecteur attrapa sa bière, la porta à sa bouche. La fraicheur et la douceur de cette boisson, glissa le long de sa gorge. Gargouillant dans son estomac. En cet instant, tous les mauvais souvenir s'évaporèrent de son corps. Les malheurs et les pertes, la guerre et la souffrance. Seul une paix intérieure, réveilla son esprit endormi.

A propos de notre retour, faire passer vos troupes. Je passerais seul entre les murailles des armées de Krell. Le regard de Borgir se posa sur lui. Nous ne pouvons pas rester plus longtemps dans votre demeure. Le roi attend notre retour en Erebor.Il tapota sur l'épaule de son ami. Borgir restera avec vous, afin de partir très prochainement. Nous partirons demain à l'aube. Il dévisagea Koo. Mon ami et moi retournerons en Erebor, mais j'essayerais de trouver un passage. Afin de m'infiltrer dans le campement des hommes de l'Est. Je suis le seul à pouvoir y arriver. Koo ira prévenir le roi Karzad.

Les regards des nains et des hauts conseillers du rohan, se posèrent sur lui. La pressions se fit ressentir de-nouveau.

-Au cinquième jours, levez votre armée, mon seigneur. Nous nous retrouverons à l'orée de Fangorn, aux portes de l'Isengard. Je dois retrouver un allié, enfin peut-être. Ladol.
Koo préviendras le roi de cette annonce et commencera les préparatifs pour la guerre.


Les médecins relevèrent le petit Culgor. Eberk se reposa sur sa chaise, les nains ne savaient plus quoi répondre à cette annonce. Antan que prospecteur de l'Erebor, Eberk était libre de prendre ses décisions. Il replongea dans son assiette et croqua sa miche de pain.
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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyLun 16 Nov 2009 - 20:13

- Borgir restera avec vous, afin de partir très prochainement. Nous partirons demain à l'aube. Mon ami et moi retournerons en Erebor, mais j'essayerais de trouver un passage. Afin de m'infiltrer dans le campement des hommes de l'Est. Je suis le seul à pouvoir y arriver. Koo ira prévenir le roi Karzad.


Borgir se leva brutalement et protesta de toutes ses forces.



- Hors de question, mon ami, que je vous laisse. Ma mission est de vous escorter, que ce soit pour le voyage jusqu'ici ou le retour en Erebor. Je vous accompagne, c'est mon rôle et rien ne me fera attendre tranquillement ici pendant que vous risquez vos vies.


A ces mots, il donna une tape amicale sur l'épaule de son compagnon.

La jeune femme, qui semblait perdue dans ses pensées et ses remords, ne manquait pourtant pas une miette de la conversation. Alors que le Régent parut vouloir s'insinuer dans les Secrets Naugrim. La jeune naine explosa en son for intérieur. Non seulement elle commettait une erreur gravissime mais cet humain voulait l'exploiter !

Il lui fallait trouver une parade le plus vite possible non seulement pour retrouver son honneur mais surtout pour se faire pardonner aux yeux de son peuple.
Alors que le Prospecteur se rassit, la naine se leva à son tour et dit :



- Je vous suis Eberk, j'ai une dette à réparer. Je partirai avec vous vers l'Erebor. Les murailles que nous avons pu traverser une fois, nous les retraverserons une seconde fois.


Elle se retourna alors vers le régent qui était resté impassible jusque là.



- Nous ne vous ferons pas l'affront d'envoyer au sacrifice vos hommes. Leur bravoure est synonyme d'espoir pour mon peuple. Leurs bras et leurs armes nous sont aussi précieux qu'ils le sont pour vous. Nous n'avons pas fait tout cela et encourut tous ces dangers pour envoyer vos hommes vers une mort certaine. Soyez assuré au moins de cela.
Mon ami a bien parlé. Son plan est risqué mais il n'y en a pas d'autre, je le crains. Je connais aussi ce Ladol, il pourra sûrement faciliter à nouveau notre passage.
Mais vous avez raison de penser qu'il ne sera pas aisé de rallier l'Erebor. Pour nous trois,
dit-elle en désignant le petit groupe, cela ne devrait pas poser problème mais pour une armée de 10 000 hommes c'est moins sûr.


Elle s'arrêta un instant, en proie au doute. Elle avait bien une idée mais elle était aussi risquée qu'hasardeuse. Le silence planait dans la pièce depuis le départ de la moitié des convives et du jeune garçon.


- Résumons la situation. Nous avons d'un côté de la muraille une réserve de machines de siège et une puissante artillerie et de l'autre une cavalerie indomptable. Le seul problème réside dans le fait de pouvoir les réunir ou tout du moins les faire attaquer conjointement...... Dans tous les cas nous devons retourner à l'Erebor prévenir le roi de votre arrivée prochaine et le convaincre de mettre toutes les dernières forces Naines dans un ultime assaut.
Il ne reste qu'à se mettre d'accord sur l'endroit où frapper. Je propose d'attaquer le tronçon le plus au nord de la muraille, en toute logique il est moins défendu car éloignés de toute zone de conflit.
Laissez nous quelques jours pour regagner le Mont Solitaire et rassembler les forces naugrims. Passé ce délai nos machines de siège perceront aisément un trou dans la carapace orientale. Il ne restera plus à votre cavalerie que de charger dans ce passage. Mais il faudra charger vite car le courroux de l'Est pourra être fatal à notre armée, notre artillerie ne pourra guère tenir que quelques minutes contre les hordes déchaînées. Seule votre cavalerie est à même de les mater.
Si vous acceptez cela nous partirons dès demain. Qu'en dites-vous Theored ?



Son regard était empreint de nervosité car elle savait sa proposition insensée. Enfin bon, il fallait tenter le tout pour le tout, et qui sait, peut-être que ses paroles auront réveillé la nature brave qui sommeille chez tous les guerriers du Rohan. En tout cas, elle le priait de toutes ses forces.
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Alaryc
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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyMar 17 Nov 2009 - 17:54

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Le Régent reflechissait vite mais sérieusement aux paroles échangées. Ainsi, l'arme des nains resterait secrète, quand bien même le Régent était prêt à donner sa vie pour la survie de l'Erebor. Avait-il vraiment eu raison ? Sa cavalerie se briserait sur les murailles orientales. Et même si les nains arrivaient, les pertes seraient très lourdes. Mais il y avait pis : si les orientaux, une fois les rohirrims passés, refermaient la brêche avec des troupes solidement défendues, le Rohan serait privé de son armée, elle même encerclée par des dizaines de miliers de clans barbares déchainés. Malgré la fougue, la bravoure et tout le courage du peuple rohirrim, cette guerre n'était que pure folie pour sauver des nains qui refusaient de partager leurs secrets.

"Même en cas de brêche au niveau du mur d'enceinte, notre cavalerie sera dispersée et désorganisée et il serait déjà miraculeux que nos pertes ne soient pas catastrophiques. Mais il y a bien pire maitre nain. Lorsque nous serons enfermé en Rhùn, de l'autre côté de la muraille, comment ferons nous pour ressortir de ce piège qui nous condamne à mort ? >Nous ne pourrons pas rentrer en Rohan, qui sera sans défense. Tous ces facteurs m'incitent à la reflexion la plus pure. Alors, je chevaucherai avec l'armée, mais j'irai demander l'ouverture de negociations avec l'Empire de l'Est. Je sais et connais la fierté de votre peuple, mais si vous payez un tribut aux orientaux, je suis presque certain qu'ils vous laisseront en paix, vous reconstruire et exploiter votre arme secrète. N'y voyez nulle couardise ou nulle envie de vous abandonner, mais je ne compte pas détruire mon pays pour attirer les foudres de l'Est sur le votre..."

Theored regarda tour à tour les nains qui, selon lui, étaient bien trop décontractés. De quel droit osaient ils discuter entre eux de l'avenir de son peuple alors qu'eux, ne se contenteraient que de pilloner les positions ennemies. Le Rohan verserait son sang pour sauver une cité remplie d'or et de joyaux dont les guerriers ne bougeraient point ? Theored savait les orientaux intelligents. Avec un peu de jugoette et de bonnes negociations, ces derniers accepteraient surement de laisser le peuple naugrim en paix en échange de quelques conditions. Ou bien, le Régent se rendrait en personne à Minas Tirith où les armées occidentales balayeraient le grand Empire Oriental.
Le marché était simple : la paix ou la guerre.
L'homme de pouvoir attendit patiemment la réponse de ses invités, qu'il avait surement du prendre au dépourvu.


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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyMer 18 Nov 2009 - 20:43


Les trois nains se trouvèrent totalement désappointé à l'annonce du Régent. Dans tous les cas, l'aide sur laquelle ils devraient compter n'était pas aussi précieuse qu'ils l'avaient escompté.
Comme dans un jeu, Borgir remplaça Koo comme interlocuteur du souverain. Sa réponse fut vive et irréfléchi.


- Payer un tribut à ces chiens ?! Jamais, foi de nain jamais ! Vous m'entendez ? Si vous souhaitez négocier avec ces monstres, libre à vous, mais je ne saurai trop vous conseiller d'y aller armé, bien armé ...... et de désigner votre succession, juste au cas où.


Il avait exprimé le caractère profond des Nains, cupide et avare jusqu'au bout des ongles. Plutôt mourir que de sacrifier leur richesses sans combattre ! Cette réponse était sans surprise pour qui connait les Nains. Borgir fixait le rohirrim d'un regard empreint d'animosité, ses lèvres et son corps tremblaient compulsivement. On sentait qu'il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour contenir sa rage. Mais passé ce coup de sang brutal, Borgir se calma. Les paroles du Régent étaient tout ce qu'il y a de plus pragmatique.



- Nous laisser en paix ?! Laissez moi rire, avez-vous déjà vu la fureur de l'Est au moins une fois dans votre vie ? Ils ne pensent qu'à piller, ne vivent que pour détruire. S'ils nous laissent en paix, pour que nous ayons le temps d'affiner nos technologies, ce ne sera que pour mieux nous les prendre plus tard.


Il y avait encore bien trop de colère dans ses paroles, Borgir dû se calmer encore davantage pour réussir à reprendre ses esprits. Ainsi était le fils de Balgorn, calme en apparence mais impossible à stopper une fois sa colère explosée. Sa respiration bruyante se fit plus douce et il put bientôt reprendre la discussion.


- Seigneur Théored, vous me décrivez une guerre où les pertes n'existent pas. C'est irréaliste. Bien sûr qu'il y aura des pertes, bien sûr que notre plan est risqué, mais aussi sûr que nos chances de survie sont minces, c'est encore notre dernier espoir. Pour nos deux peuples. Vous pensez sérieusement qu'une cavalerie, dont vous avouez vous-même sa vulnérabilité, aura raison du moral Oriental et le forcera à négocier ? Ils ne comprennent que le langage des armes.

Le Rhûn sait depuis sa dernière visite que le pouvoir en Erebor est affaiblit. Karzad est contesté et dans les hautes sphères, on se dispute déjà son trône. Et ça ils le savent, c'est le Rhûn lui-même qui a fait entrer le trouble Sous la Montagne. Je connais d'avance leur réponse, le tribut qu'il exigeront : Erebor, ni plus ni moins. Lorsque cela arrivera, le Rohan sera sa seconde rétribution.

Ecoutez mon seigneur, si nous perçons leur défense une fois, ils mettront plusieurs semaines avant de la reconstruire. C'est largement plus qu'il n'en faut aux cavaliers des plaines pour percer le siège de l'Erebor.
Leurs murailles ils les reconstruiront éternellement, et elles continueront d'avancer vers vos terres. On ne peut ni les percer de façon durable ni les faire reculer (deux solutions qui nous conviendraient bien à vous et moi), il ne reste qu'une seule possibilité, les détruire.
Mais si vous avez un autre plan qui n'est pas de la soumission....
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Culgor
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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyJeu 19 Nov 2009 - 21:24

Culgor ne connaissait pas l'endroit où il se trouvait à présent. Étendu sur un lit propre et confortable, dans une salle sobre, aux murs de bois nus mais pourtant bien chauffée, il était seul. Il se releva à demi, calant son dos contre le dossier du lit et d'épais oreillers. Sa douleur au crâne était toujours présente, mais diffuse, telle un souvenir si net que l'on croit revivre confusément alors qu'il est bel et bien finit. Il porta instinctivement la main à l'arrière de sa tête, comme pour vérifier si la plaie n'avait pas disparue. Il ne put le vérifier. Un bandage ceignait son crâne, à la manière d'une couronne de tissu.

En face de lui, brûlait joyeusement un feu. Il savait bien que le feu n'avait pas de sentiments, qu'il lui importait peu de brûler des forêts entières ou d'être sur le point de disparaître, simple braise rougissante. Il est immoral, mais il s'en moque. Le feu ne pense pas. Pourtant, il semblait dévorer avec plaisir les buches noueuses qui lui étaient offertes, dansant joyeusement dans l'âtre. Culgor resta longtemps à le contempler, immobile. L'esprit vide, il laissait les flammes se refléter dans ses yeux, la chaleur lui mordant la peau, lui chauffant ses pieds engourdis. Il regardait les étincelles voleter, le feu lécher le bois, les braises rougeoyer sans même les voir. Il l'aimait, cet être dansant, plus fragile qu'un nourrisson mais plus dévastateur qu'aucune armée de l'est. Les hommes ne pouvant le vaincre dans sa fureur, ils le maintenaient sous leur surveillance. Pourtant, il restait un propre compagnon, toujours présent lors des longues soirées d'hiver, toujours prêt à apporter son soutient. Le jeune homme restait ainsi. Il s'était enroulé dans un plaid de laine, ramenant sa couverture sur lui, et suait. Mais cela ne le gênait aucunement. Il était tranquille pour la première fois depuis bien des jours. Depuis qu'il avait quitté la bibliothèque de son maître. Mais le feu remplaçait à présent ses livres, aussi fascinant, aussi imprévisible.

Il fut brusquement tiré de sa contemplation. Un homme venait d'entrer.
"Vous êtes réveillé ?"
Culgor ne répondit pas, émergeant peu à peu de son état second. Il ne comprit la question que bien après que l'homme ne la lui ait posé, et ne prit alors pas la peine d'y répondre. Cela se voyait assez. Il tourna la tête vers le nouveau venu. Une chevelure d'un blond vif couronnait un visage rougeaud mais pourtant délicat, aux yeux gris soulignés par des cernes. Une barbe naissante et une bouche aux lèvres pincées achevaient le portrait de cet homme. Il n'avait certes pas une carrure impressionnante, était même plutôt maigre, mais la précision soulignait le moindre de ses gestes. Déjà, son regard auscultait minutieusement l'adolescent. Il avait revêtu un tablier blanc, avec de légères traces écarlates, par dessus sa tunique verte. Un médecin rohirrim, sans doute. Ses soupçons furent confirmés presque aussitôt. L'homme l'examina plus attentivement, prenant son pouls et lui demandant fréquemment s'il se sentait bien.
"Mmh." Le jeune rouquin ne désirait pas être plus expansif. Il se sentait brusquement épuisé, avait besoin de dormir.
"La nuit est déjà bien avancée. déclara l'homme de sciences. Sans cela, vous sériez en train de subir de nombreux examens pour vérifier votre santé physique ! Votre état nous a sérieusement inquiété, mais vous avez une amie bien versée dans l'art de guérir !"
La guérisseuse l'avait donc une fois de plus soigné ? Il lui en savait gré, et devra sans doute encore la remercier. Mais aucun remerciement n'est suffisant quand on vous sauve la vie à plusieurs reprises.
"Enfin bon, le pire est passé ! reprit joyeusement le rohirrim. Je pense que vous êtes prêts à vous endormir comme une bûche après les traitements que l'on vous a infligé ! Mais avant, vous devrez prendre votre infusion !"
Il désigna une petite table de bois sur laquelle attendait une tasse fumante de terre cuite, sans motifs. Culgor grimaça en sentant les effluves s'en élevant.
"Évidemment, les plantes médicinales ne sont pas le sommet de notre gastronomie ! sourit le médecin. Mais nous avons du miel !"
Cependant, même le miel ne suffisait à masquer le goût amer, et le jeune homme se retint de ne pas recracher le liquide brûlant après avoir finit la tasse. Puis il s'allongea et plongea rapidement dans un sommeil sans rêves.
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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyMar 24 Nov 2009 - 11:09

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Theored en avait plus qu'assez de ces discussions endiablées et totalement égoistes de ces nains. Lui qui était prêt à envoyer l'armée toute entière pour permettre aux nains de survivre, eux, l'insultait ?! Le Régent se leva en frappant du poing sur la table.

-Je n'aimerai pas vous rappeller que vous êtes chez moi ici ! Votre cupidité, votre egoisme et votre colère n'y changeront rien ! cria t-il.

Comme une réponse, les gardes royaux se rapprochèrent imperceptiblement de la table, main sur la garde de leurs armes. Un diner et un conseil qui aurait du bien se dérouler était en train de dégénerer et si ce n'était pas dans l'attitude des rohirrims d'expulser les naugrims, le Régent pourrait très bien décider de revenir sur sa décision et de laisser l'Erebor se debrouiller seul. Theored était en ebullition. Comment osaient-ils...

"Ecoutez bien ce que je vais vous dire maitres nains car je vais tenter de rester calme. Lorsque vous me demandez si j'ai déjà connu la fureur de l'Est, bien entendu que le peuple du Rohan a souffert de la hache de Krell ! Edoras est tombé sous ses puissants coups. Et nous revoila, prêt à nous fracasser sur ses dents ? Jamais ! Reflechissez maitres nains. Nous n'avons raisonnablement strictement aucune chance de passer la muraille et encore moins de les faire capituler ou reculer. Si nous arrivons à détruire la majorité de leurs troupes, leurs gardes pourpres nous briseront. Et il y a pire ! L'Angmar s'est vidé, me rapportaient mes éclaireurs il y a peu. Imaginez seulement que l'armée d'Angmar rejoigne celle de l'Est. Leur puissance nous détruirait en quelques escarmouches. Alors que si j'arrive, en tête d'armée pour négocier, je pourrai sauver votre cité. Alors voila mon marché : Soit vous mettez votre égo de côté et nous acceptons tous ensemble une paix en échange d'un tribut. Soit, vous voulez faire preuve d'honneur et vous mourrez tous, et seuls. Je ne prendrai aps le risque de mourir pour attiser la colère de ces sauvages. Si jamais ils venaient à briser notre marché, là, toutes mes troupes deferleront sur eux, pas avant, pas sans raison.

Le Régent se rassit, fatigué. Oui, il irait bien en Rhùn, pour y parlementer avec nombre de commandants. Il y aurait le problème de l'Erebor, mais bien d'autres sujets également. Bien que ce peuple soit barbare, il n'en restait pas moins humain... Et les negociations étaient fort possibles. Quoi qu'il en soit, le Régent n'attaquerait pas l'Est avant d'avoir parlé au successeur de Krell le Conquérant.

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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyMar 24 Nov 2009 - 18:47


Borgir resta muet. Il préféra ne rajouter aucun mot. Lui qui avait vécu tant de batailles, lui qui avait servi son peuple tant d'années, jamais il n'en était arrivé au point avilissant des négociations.
Plutôt que de renvoyer une réponse brutale, qui aurait causé du tort à son peuple, il s'avisa. Se taire et prendre sur soi était la solution la plus sage.

Voyant son ami dans l'embarras, Koo se leva et lui posa une main sur l'épaule. Elle comprenait la situation humiliante dans laquelle se trouvait Borgir.
Après les paroles virulentes mais néanmoins légitimes de Théored, le silence revint peu à peu dans la salle.



- Sire, veuillez excusez mon compagnon, il s'est emporté et sa langue lui a joué un tour. Vous ne devez rien à l'Erebor et nous sommes conscients que nos problèmes ne sont pas les vôtres... du moins pas pour l'instant. Mais comprenez que notre situation ici est des plus délicates.

Nous avons été envoyés jusqu'à vous pour quémander une aide militaire, car la situation est plus qu'alarmante. Nous n'avons en aucun cas le pouvoir d'engager, au nom de ces négociations, les richesses de notre peuple.
Ses trésors, ses technologies et ses secrets, comme l'a dit mon ami Eberk, il n'appartient qu'au roi de les mettre en gage.
Nous ne sommes que de simples ambassadeurs, il ne nous revient pas le droit de mettre en jeu, de notre seule volonté, le Trésor de l'Erebor.

Voilà pourquoi je ne peux vous garantir que le roi Karzad consentira à négocier et que votre plan aboutisse.

Mon ami a protesté vivement contre toute forme de négociation par simple question d'honneur. De mon côté je suis sceptique quant à cette résolution par réalisme. La raison est simple, nous savons que le prix exigé sera inadmissible pour le peuple Nain. Si des négociations avaient suffi, nous ne serions pas là à l'heure qu'il est.

Enfin.... si cela est l'ultime proposition du Rohan, alors nous retournerons au Mont Solitaire avec votre réponse, mais dans ce cas, la décision finale de négocier ou non avec l'ennemi reviendra à qui a la charge de la cité, Karzad. Et je ne vous garanti rien quant à son accord.



Koo se rassit. C'était maintenant au Régent de trancher. Les négociations étaient arrivées à leur terme visiblement.
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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyLun 30 Nov 2009 - 18:03

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Theored savait mieux que quiquonque qu'il ne se passerait plus rien. Cela se passerait comme il l'avait dit. Il chevaucherai avec l'armée jusqu'a la porte de l'Est, où il demanderait des négociations. Mais avant, il fallait que Karzad accepte de venir.

"Emissaire nain. Nos negociations doivent aboutir et pour cela, votre Roi doit être présent lors de ces dernières. Je vais ecrire une missive émanant de ma propre main en destination des orientaux. Vous serez protégés par l'immunité diplomatique et vous passerez la frontière. Menez cette lettre jusqu'a votre roi, qui devra me rejoindre à la porte de la muraille indiquée. Cette lettre demandera aux orientaux de vous laisser en paix le temps des negociations. J'en ferai une autre que vous porterez au responsable de la muraille orientale. Je demanderai à ce dernier de prévenir son chef que les négociations devraient commencer. Et si vous ne passez pas et qu'ils ne respectent pas mes paroles... Vous serez vengés, assurémment ! Je me retire, bonne nuit maitres nains. Vous pouevz partir maintenant ou plus tard, vous êtes libres.

C'est ainsi que le Régent acheva toute forme de discours. Les gardes royaux retournèrent à leur quartier alors que Theored lui même s'inclina rapidement avant de rejoindre ses appartements. Les nains étaient maintenant seuls avec les derniers serviteurs restants qui débarassaient... C'était des manières bien cavalières pour le Rohan mais il se faisait très tard et l'ego des nains devait bien voir une limite arriver. Ce serait donc aux chefs de ces trois nations de décider du sort de l'Erebor...

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MessageSujet: Re: Le Conseil du Palais d'Or   Le Conseil du Palais d'Or EmptyMar 1 Déc 2009 - 15:44


Les trois nains, la mine dépitée par le semi échec des négociations, qui ne s'étaient pas déroulées comme ils le souhaitaient, restèrent quelques instants dans la grande salle de banquet désormais vidée de ses occupants. Borgir se leva et alla chercher la missive écrite par le Régent. Il se décida ensuite à briser ce silence pesant.



- Foi de Nain, je le jure, les Orientaux ne posséderont jamais le Mont Solitaire et ses richesses ! Au vu des armes et du savoir destructeur que recèle notre mine, nous devrons faire en sorte que les négociations ne soient en aucun cas préjudiciables à notre peuple.


Il plia soigneusement la lettre et la glissa dans sa poche. Il grommela quelque chose qui ressemblait vaguement à un juron à l'encontre du Destin et du Rohan.
Puis il reprit d'un ton plus grave.



- Nous avons assez perdu de temps ici. Retournons immédiatement à l'Erebor ! Je vais de ce pas demander des montures et qu'elles soient prêtes d'ici les premières lueurs du jour. Eberk, Koo, prenez du repos, nous partirons tôt. Je n'ai aucune envie de tomber sur la muraille du Rhûn quand le soleil sera haut dans le ciel et l'esprit de ces barbares tout aussi agité.


Les deux compagnons sortirent pour regagner leurs appartements. Borgir resta quelques minutes seul dans la pièce désordonnée où les traces des festivités s'amoncelaient à même le sol.


- Qu'importe ce qu'il est écrit dans cette lettre, dit le fier Borgir d'un ton dubitatif car le vieux guerrier avait un jour avoué ne pas savoir lire, mais je ne fais confiance ni aux Orientaux ni à ces cavaliers présomptueux... Nous aurons vraiment besoin de la Grâce d'Aulë pour nous sortir de ce pétrin.


Borgir, seul dans la salle, à l'abri des regards, se laissa aller aux pleurs. Pour la première fois de sa vie, le vaillant soldat, si fidèle en toutes occasions à son peuple, doutait que celui-ci ne survive aux funèbres évènements qui se dessinaient. Il pleura ainsi de longues minutes. En son coeur se mêlait haine, frustration, sentiment d'impuissance et rancoeur.

Négocier avec les monstres qui avaient fait subir tant de châtiments à son peuple lors de leur dernière incursion dans les mines ?

Ce rohirrim était fou. Fou ou alors extrêmement courageux. De toutes les façons, bien que ses compagnons se soient résignés à la décision du Régent, Borgir n'acceptait en aucun cas cette solution humiliante. Sa décision était prise, dès que la possibilité se profilera, il ira voir Karzad pour le dissuader de plier aux exigences de ces monstres, quelles qu'elles soient. En aucun cas le Rhûn ne devait, ne serait-ce qu'entr'apercevoir, les merveilles qui se cachent sous la Montagne ni toucher, même en rêve, le Savoir Naugrim. Pour son peuple, mais aussi pour que ces armes ne tombent pas entre de mauvaises mains, Borgir se jura de faire échouer ses négociations et de faire plier le Mont Solitaire sous le diktat des Hommes de l'Est.

Lorsqu'il se décida finalement à sortir rejoindre ses amis, la nuit était déjà bien avancée. Les tractations avec le Conseil s'étaient bien trop prolongées et de plus, il était resté presque une heure dans la salle désertée.
Le peu de temps qu'il passa à attendre le lever du jour fut ponctué de remords de n'avoir rien pu faire de plus et d'espoir de pouvoir influencer Karzad dans le bon sens.

Lorsqu'Eberk et Koo se rendirent à l'écurie pour prendre la route, Borgir était déjà debout. Le vieux nain n'avait pas dormi. Obnubilé par ses pensées. Les montures étaient prêtes, les paquetages bouclés. Il les accueillit avec de brèves salutations.



- Bien dormi mes amis ? En route, ne nous attardons pas plus en ces lieux. Nous avons une longue route devant nous et des obstacles tout aussi imposants.
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