Chroniques d'Arda
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 La nuit tous les elfes sont gris (flashback special Vahamon)

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Eowulf de Snehdras

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MessageSujet: La nuit tous les elfes sont gris (flashback special Vahamon)   La nuit tous les elfes sont gris (flashback special Vahamon) EmptyLun 16 Aoû 2010 - 18:22

[ HRP : Le Nord du Rohan, il y a moins d'un an, flashback Vahamon-Eowulf mais ouvert à ceux qui veulent y participer ]


Le groupe d’une petite douzaine de cavaliers accompagnés d’un chariot de bois à grandes roues ferrées marchait lentement afin de ménager leurs chevaux sur le terrain accidenté de cette partie au septentrion du Rohan, somme toute le plus proche de l’Isengard. Des éboulis avaient entraînés dans leur chute quelques arbres pas assez forts encore pour leur résister.
Il faisait nuit depuis beau temps mais une lune ronde et rousse un peu était accrochée aux cieux sans nuages comme une lanterne à l’entrée d’une auberge.

Deux cavaliers marchaient devant et s’ensuivait le restant du groupe.
L’un d’eux, roux et qui semblait jeune ne pipait mot et semblait fort mal à son aise.
L’autre, à la longue chevelure blonde et tout vêtu de noir, de ses bottes de chasse au bandeau fait d’un mélange d’acier bleui et d’épaisse étoffe noire qui ceignait son front semblait de fort méchante humeur. Noir aussi, comme la plus sombre des nuits le cheval vif qu’il avait sous sa lourde selle Rohirrim n'arrêtait pas de rongler en tentant de mordre son voisin.

Il fallu un certain temps avant que le premier ne se risque à briser le pesant silence rythmé seulement par le son des sabots frappant le sol rocheux et le grincement des harnachements de cuir.

"Tu me vois aussi contrarié que toi Eowulf. Je ne pensais pas que la réparation de ce pont prendrait autant de temps."

L’autre darda sur lui un regard dont la férocité à peine contenue avait de quoi faire peur à un homme raisonnablement impressionnable. Ce que, par chance, n’était pas Ullo, second capitaine de Snehdras, une forteresse de moindre importance située sur les contreforts des Montagnes Blanches, à quelques heures à peine de ce lieu. A la vérité, qu’il ne sembla pas vraiment tenir compte de l’avertissement muet qu’il venait de recevoir tenait plus au fait qu’il connaissait assez son seigneur, Eowulf de Snehdras, pour savoir qu’il n’y aurait rien de bien méchant à son encontre au-delà de la menace.

Au pire, un coup de poing peut-être. Eowulf ne lui adresserait pas la parole pendant quelques jours après leur retour à la forteresse mais ensuite tout reviendrait comme avant.

Il importait néanmoins de se faire discret.

Ainsi le jeune homme roux ne dit plus rien. A quoi bon. Le mal était fait. Il faisait froid, il faisait nuit et ils ne seraient pas de retour chez eux avant une heure très avancée de la nuit. Il n’y avait rien de plus à ajouter hélas.

D’un autre côté, ils étaient onze sans compter les deux conducteurs du chariot et les créatures nocturnes locales, assez peu inspirées par une mauvaise rencontre avec les lames acérées des fauves mal léchés de Snehdras, se tenaient à l’écart depuis quelques temps.

Enfin rien n’était jamais inévitable.
Un combat mettrait sans doute Eowulf de bonne humeur, à condition que les pertes de leur côté soient nulles et totales du côté de leurs agresseurs. Sinon…Eh bien sinon, il en entendrait parler pendant des jours que de braves hommes ne soient pas revenus chez eux tout cela par la faute d’un obsédé de la réparation et d’un pont qui ne servait –soit disant- à rien !

Du coup, inquiet, Ullo se mit à regarder à droite à gauche, tentant de percer les ténèbres les plus lointains de son regard bleu.
Lorsqu’ils franchirent un bras de la rivière Anduin, il cru bien voir une ombre, à leur droite, sur la rive opposée. Il n’osa pas en parler de suite car depuis le temps qu’il scrutait les alentours pour être certain que rien ni personne ne viendrait les attaquer, il craignit d’avoir eu la berlue.

Eowulf cependant leva le bras droit vers le ciel et le groupe s’immobilisa en quelques secondes.

"Tu as vu quelque chose ? "chuchotta Ullo, à la fois inquiet et rassuré que leur progression nocturne ne l’ai pas rendu paranoïaque.

Le main gantée de cuir noir qui avait si rapidement émergé de l’épais manteau de laine sombre pour se tendre vers le ciel fit un geste qui voulait dire trois et un mouvement circulaire vers la droite englobant la rive opposée. Puis elle montra trois doigts de nouveau et fit un cercle qui indiqua aux trois cavaliers la direction de la gauche toujours vers la rive opposée.

"Vous avec le chariot restez ici. Toi, toi et toi, restez avec eux. Les autres avec moi. "

Et se tournant vers le cavalier roux.
"Toi aussi, ça te changera des ponts à réparer."

Le tout avait été dit à voix assez forte pour être entendue de présents mais assez discrète pour ne pas être entendue de leurs possibles ennemis.

Mais, il fallu bien l’avouer, la discrétion s’arrêta là…

Le grand cheval noir, comme s’il avait senti que l’air se chargeait adrénaline dansait sur place et martelait le sol de ses antérieurs.
Lorsque son cavalier le lança en direction de celui ou ceux qui étaient sur la rive, il ne se fit pas prier pour démarrer comme la flèche d’un arc bien tendu.

Les Rohirrims se déployèrent sur les deux berges de la rivière, rapidement, bruyamment aussi mais il était difficile d’empêcher des fauves de rugir lorsque se profilait l’opportunité d’un hallali n’est ce pas ?
Eowulf assura sa lance dans sa main droite et poussa son étalon de grand nocturne dans la direction même où il avait aperçu quelque chose bouger quelques dizaines de secondes auparavant.
S’il y avait de la pourriture d’orques ou toute autre engeance maudite, il était ravi d’en découdre.
Pour l’instant, rien n’était visible et il se fit passer une torche qu’il alluma en criant « torches ! »

Soudain ce fut comme si la forêt s’embrasait. Les arbres élançaient vers le ciel leurs ombres tordues et l’air se chargeait d’une odeur de poix brûlée tandis que les flammes des torches se reflétaient dans les eaux troublées du petit cours d’eau.
Et toujours ces encouragements vocaux, ces rugissements, ces :

hay ! hay ! Forth ful deor !.

Le tout donnait à la scène une note barbare qui ne devait pas déplaire aux cavaliers de Snehdras…
Une chasse de nuit. Mais une chasse à une ou des créatures qui bien que tenant de l’animal n’en n’étaient pas tout à fait.







Dernière édition par Eowulf de Snehdras le Ven 20 Aoû 2010 - 17:15, édité 1 fois
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Vahamon

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MessageSujet: Re: La nuit tous les elfes sont gris (flashback special Vahamon)   La nuit tous les elfes sont gris (flashback special Vahamon) EmptyMer 18 Aoû 2010 - 15:38

HJ: J'étais supposé écrire la nuit derrière, mais j'avais complètement oublié que je travaillais! ^^' Bon rp et j'espère que d'autres joueurs se joindront à nous héhé!

La créature grisâtre marchait lentement en longeant les rives de ce qui lui semblait être un long fleuve sinueux par endroits et à une rivière par autre. Il avait marché durant de nombreux jours, ayant réussi à s’évader de l’emprise des orc et de ce traître de Murkol, cet ignoble personnage qui avait usé de ses conseils pour s’approprier le titre de chef de bande et ensuite tenter de le tuer. Ce dernier avait lamentablement échoué, l’elfe avait réussi à manipuler l’impitoyable créature au cerveau déficient, bien que présentant des signes d’intelligence, les orc n’étaient et ne seraient, au mieux de leurs capacités que de vulgaires animaux réduis à l’état primitif de ressentir les plus bas instincts s’animant en eux. Ainsi donc ils étaient tout aussi susceptibles d’être assujettis à des sentiments colériques tout aussi bien qu’être asservi par la peur. Murkol avait été un adversaire plus coriace qu’il ne l’aurait crût, il aurait sans doute pût faire un allier de taille, si cette putride créature n’avait pas tenté de le tuer! Quoi qu’il en soit il s’était régalé de ses chaires, bien sûr, la première bouchée totalement crue n’avait pas été la meilleure, mais il avait été affamé à un point tel que cela n’avait plus eu la moindre importance. Le père destructeur sourit cruellement, l’armure en cuire d’orc qu’il portait était les restes de chaire de se tendre Murkol, sans qu’il ne le souhaite, il avait finalement *accepté* d’être sont allié!

Elrohir avait goûté bien de la chaire d’orc avant de s’enfuir de la forêt où il avait été capturé, d’ailleurs il avait achevé tous les survivants de la révolte de Murkol, enfin ceux qui ne s’étaient pas enfuis bien sûr! L’elfe avait festoyé lentement, tendrement en prenant le temps de composer une douce salade à l’aide de certaines fleurs et champignon qu’il avait trouvé à l’orée de la forêt, il avait ensuite fait cuir les différents muscles de chaire d’orc qu’il avait récupéré et il avait finalement tranché le tous afin de les mélanger à cette salade, dont la fraîcheur était sans doute le qualificatif le plus précis! Un elfe, du moins cet elfe si ne mangeait pas beaucoup, contrairement à un orc ou à un humain, l’estomac des elfes étaient beaucoup moins assujetti à la faim que l’étaient les autres créatures des terres du milieu. Chose qui n’avait pas empêché l’elfe de manger le double de son poids en une nuit en chaire d’orc! D’ailleurs alors qu’il avançait lentement en suivant le fleuve-rivière qui se dressait à côté de lui il se demandait ardemment comment il avait fait pour manger autant! Enfin la faim ne serait sans doute plus un problème avant un bon moment, se surprit-il à penser.

Cela devait faire environ trois jours complets qu’il n’avait rien mangé, il avait des provisions de chaires d’orc séché dans sa *sacoche improvisée*, mais il n’avait pas encore ressenti le besoin de manger, alors que la soif elle, il là comblait de deux liquides en alternance. Vahamon possédait deux gourdes bien différentes, toutes deux encore une fois fait à même la chaire d’un orc, il était dommage de constater, du moins pensa-t-il, que les hommes et les elfes se dégoûte des orc à se point! Ils étaient pourtant si utiles, grâce à une chasse appropriée, les humains pourraient nourrir des villages durant quelques semaines alors que les elfes pourraient bien en faire une culture, tel le bétail, pour le revendre aux humains à titre de venaison! Ho! Le père destructeur venait d’avoir une idée de génie, une ambition désormais ancrée dans sa mémoire, il devait élever des orcs, leur donné une alimentation régulière de chair humaine ou elfique, dans la mesure que ce n’était pas la sienne et ensuite les abattre et les manger à leurs tours! L’elfe se demanda alors ce que goûtait la chair humaine, cette pensée le laissa pensif un long moment alors qu’il continuait son périple dans le nord du Rohan en direction du Mordor, la vérité était toutefois qu’il n’avait aucune idée où il était!

Néanmoins, sont ignorance due au simple fait qu’il n’avait aucune carte en sa possession s’arrêtais là, il savait que le fleuve qu’il longeait était l’Anduin et qu’inévitablement en le suivant, il finirait par apercevoir clairement les montagnes du Mordor et par conséquent il allait arriver à destination. Enfin, l’elfe s’accorda une légère pause au milieu d’une forêt, pour plus de précision, plus tôt une clairière au centre d’une forêt, chose qui l’émerveillait à chaque fois! Dans sont champ de vision, il pouvait apercevoir un chevreuil le regardant bêtement, des oiseaux s’envolant à son approche et un portrait détaillé de son propre visage dans le reflet d’un ruisseau. L’elfe fit alors sa toilette, il le faisait pratiquement à chaque point d’eau qu’il pouvait trouver avant de préparer son feu de camp et de méditer sur la vision qu’il avait de ce monde. Complètement nue, l’elfe se baigna dans le petit ruisseau, chantant un hymne qu’il avait lui-même inventé à son propre endroit, tout narcissique qu’il était, il s’amusait à chanter sa vie et ses goûts personnels aux animaux présents, qui attiré par les chants, l’observait sans toutefois s’approcher.

Lorsque l’elfe eût pris soin de laver chacune des extrémités de son corps, il entreprit de récupérer du bois mort afin de faire un feu de camp, chose qui lui tenait compagnie avec une ardeur exceptionnelle. La nuit n’était pas encore tombée, mais elle approchait à grands pas et afin d’éloigner les indésirables, un feu était toujours le choix le plus judicieux. L’elfe s’installa donc dans une position confortable, les jambes à plat sur le sol et son corps redressé tel un chien aux abois, il ferma les yeux plus plaça ses mains sur ses petites cuisses et médita afin de reprendre le repos qu’il devait reprendre. Il resta dans cette position durant plus de 2 heures avant que l’elfe ne daigne rouvrir les yeux. Ses oreilles pointues s’agitèrent au fur et à mesure que le chant du hibou devenait saccadé, la créature elfique se releva donc rapidement et éteignit son feu de camp à la hâte. Il récupéra son armure, son sabre, sa demi-lance à la pointe recourbée en demi-lune et ses autres articles de voyage avant d’aller vérifier ce qui devait approcher. À l’orée de la forêt, il observa des cavaliers, dont il ne connaissait pas la provenance, mais qui semblait être à l’évidence humain, puis lorsqu’ils s’arrêtent brusquement, l’elfe comprit qu’il s’était fait maladroitement repérer.

Sans perdre la moindre seconde, le père destructeur s’enfonça dans la forêt et entreprit de masquer ses traces du mieux qu’il le pouvait, il n’avait aucune intention de devoir s’expliquer à de vulgaires humains! Le temps qu’il prît à dissimuler les traces de son passage, les cavaliers l’avaient déjà rattrapé, du moins il ne s’en rendît compte que lorsque les flammes infernales des humains consumèrent les torches qu'ils s'étaient gaiment appropriés . Lâchant un soupire maussade, il observa les flammes s’élever dans le ciel, jusqu’à ce que la forêt soit pénétré d'une lueur aux flammèches malsaines, ces ignobles lâches préféraient le taquiner à l'aide de torche afin de l'obliger à sortir plutôt qu’à s’enfoncer eux-mêmes dans un terrain où il aurait l’avantage, leurs actions confirma bien qu’il s’agissait d’humain! L’elfe n’avait d’autre choix que de sortir de sa cachette, chose qu’il fit avec un sourire ornée sur ses douces lèvres humides d’excitation à l’idée de devoir affronter une bande beaucoup plus endurci que les orcs qui l’avait capturé. Ceux-ci l’entourèrent rapidement, formant un cercle, technique employé par les cavaliers pour entourer un ennemi en désavantage numérique, il dégaina son sabre de sa main droite et sa demi-lance dans sa main gauche. Son sourire révélait une étrange sérénité… Il était prêt à en découdre joyeusement!
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Eowulf de Snehdras

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MessageSujet: Re: La nuit tous les elfes sont gris (flashback special Vahamon)   La nuit tous les elfes sont gris (flashback special Vahamon) EmptyVen 20 Aoû 2010 - 13:09


L’ombre devenue une silhouette apparu être celle d’un elfe, sombre, peut-être même plus noire encore que les ténèbres qui commençaient là où s’arrêtait la clarté rougeoyante des torches. La peau grise, la vesture qui semblait, du moins de là où se tenait le Rohirrim, avoir connu des jours meilleurs, une armure hétéroclite.
C’était bien un elfe pourtant. Il en avait toutes les caractéristiques, de la charpente de son corps à l’air arrogant et fier de lui.

Le cercle des cavaliers se resserra et sur les mâles visages l’on pouvait lire de la haine. Oh bien sur, il y avait eu un traité entre le Rohan et les elfes.
Mais un traité ce n’était rien d’autre qu’un morceau de parchemin et si leur avis avait été demandé, jamais il n’aurait été signé.

Ce traité ? Il ne valait rien pour les Rohirrims de Snehdras. C'était du vent sur les hautes herbes.

D’un geste il fit cesser les bruyantes démonstrations de ses compagnons et , comme si l’instant en manquait, le silence qui se fit chargea l’air de cette tension qui précédait une mise à mort.
D’autres que lui durent être touchés par la noirceur qui émanait de ce qui était dans leur quotidien rien plus mais rien moins que de la viande sur pattes, juste bonne à nourrir les porcs car deux lances qui s’étaient abaissées se relevèrent.


Eowulf approcha.
Cet elfe si sombre qu’il se plut à envisager comme différent de ceux qu’il avait jusqu’à ce jour chassé s’annonçait comme une proie de choix.
Il émanait de lui quelque chose de malsain qui intriguait au premier abord et qui finalement peut-être dérangeait des hommes à l’âme moins sombre et rompus à de sales besognes que ne l’était le dernier héritier de la lignée d’Edelrid le Sculpteur de Snehdras.
Bien sur, il avait déjà vu des oreilles pointues avec peints sur leurs visages l’arrogance et la superbe propres à leur race. Jusqu’à ce jour aucun d’entre eux n’avait eu ce regard de dingue en comprenant que sa mort était toute proche.

Peut-être était-il fou ?
Peut-être était-il aussi dangereux et sans peur qu’il apparaissait qu’il soit ?
Ou alors, et c’était bien dans la nature même de ces vaines créatures qui pendaient dur comme le roc que pas une race ne foulant Arda de ses pieds ne pouvait se positionner comme leur égale, il voulait donner l’illusion d’être dangereux.
Certains elfes –et il en avait rencontré- voyaient les humains comme des êtres superstitieux, arriérés et pleutres dont on pouvait à merci se jouer.
Peut-être celui-ci pensait il qu’à afficher un air menaçant, sur de lui et pressé de se battre il allait parvenir à faire chanceler son envie de le tailler en pièces.

C’était mal le juger.

Eowulf avait fait de la chasse à l’elfe sa distraction favorite. Ou peu s’en fallait.
Mieux même, c’était devenu après l’assassinat de son frère aîné et à la faveur du peu de cas qu’avait fait le roi du Rohan de cet acte de sanglante barbarie l’une des raisons pour laquelle sa vie avait encore un sens.

D’une main tenant les rennes de son ardente monture de l’autre sa lance, le buste légèrement incliné vers l’avant au dessus de sa selle, le Rohirrim eut la morgue d’un sourire.

"Mais qu’avons-nous là mes amis ? Perdu tout seul par cette belle nuit et fort loin de chez lui ?"

Le ton était amène mais certaines intonations trahissaient, avec véhémence même, la moquerie. Comme la manière dont il insista sur le « fort loin de chez lui » alors que le sourire s’élargissait sur son beau visage.

"Que pourrions nous faire de ce petit elfe ? Voyons…Le brancher ? Non, trop rapide. L’empaler peut-être ?"
Il fit la moue et non de la tête.

Il y eu quelques rires. Et quelques allusions assez explicites de ce qu’il était possible de faire d’un elfe. Cela fit doublement sourire Eowulf.

Nous pourrions tout aussi bien le laisser s’en aller sans mal lui faire s’éleva la voix claire, un peu hésitante mais pas significativement bien qu’il ne fut guère du genre à intervenir pour contrer son seigneur et ami.

Le tueur d’elfes se tourna vers son second capitaine, lentement, avec sur la bouche une grimace d’agacement.

"Ce que tu es DROLE Ullo. Le laisser s’en aller. Pourquoi ne pas lui donner de nos vivres et ton cheval puisque son bien être t’importe tant."

Ces quelques phrases avaient été prononcées sur un ton d’où tout humour était absent et avec une vilaine lueur animale dans les yeux vairons réduits pour l’occasion à deux fines fentes.
Ullo regarda ailleurs. Non, l’elfe allait y passer, il n’y pourrait rien, ce serait un de plus, certainement pas le dernier.
Ah si seulement Theoden avait eu la présence d’esprit ou le temps de faire le jour sur la mort de Deirdr… Que de sang qui n’eut été versé pour cette vengeance qui allait un jour leur coûter fort cher, à tous.

"Viens par ici l’elfe !" fit-il d’un mouvement de l’index en direction de l’elfe." Préfères tu être pendu ou bien empalé ? Tes amis les arbres seront à tes côtés dans la mort, que ce soit l’une ou l’autre que tu choisisses. "

Deux cavaliers descendirent dans l’eau peu profonde pour venir dans le dos de la créature aux oreilles pointues, leur lance pointée en avant dans sa direction.



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