Chroniques d'Arda
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 Dans le palais, sous quartier

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Ghâsh

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MessageSujet: Dans le palais, sous quartier   Dans le palais, sous quartier EmptyDim 3 Oct 2010 - 21:31

Déjà... Déjà, le matin... l’aube, devrais-je dire.

Ghâsh se leva doucement en position assis, se frotta les yeux et évalua son entourage. Le dortoir, une petite pièce froide, accueillait une trentaine de serviteur. Tous avaient comme lit quelques couverte qui ne datait pas de la dernière pluie et comme vêtement deux paire d’uniforme.
Le strict minimum, des heures obligatoires de l’aube à tard le soir, des risques de châtiments sévères et peu de nourriture tout pour enlever l’esprit critique. Abrutir la sous classe, plutôt normale. Ça risque d’être dur de pouvoir monter dans les grades, mais pas impossible.

Une chose est sure, ils sont très fort sur la récupération ici, pensa-elle en regardant ses vêtements défraichit par le temps

J’ai remarqué… très rapidement… que les étrangers sont reçus comme de la chaire à pâté. Des esclaves. Et j’en fais partie… Haïr toutes personnes non angmarienne accentue une idée de supériorité de l’ethnie. Mon père me parlait souvent de l’Angmar comme d’un pays défaite. Je ne crois pas que ses histoires étaient à jour. Le roi y est surement pour quelques choses dans ce mensonge de « race » dominante. Les humains ne sont pas égaux, cela est certain, mais ça n’a rien à voir avec le pays d’origine.




La majorité des serviteurs était déjà partie et les quelques retardataires se changeaient à une vitesse folle.
Je crois que ca veux dire qu’il faut que je bouge, aller!

Animé d’une énergie soudaine, elle se leva d’un bon et se prépara en quelques secondes.



Cela fait un jour et une nuit que je suis au château. Il est tellement grand. Hier, j’étais accompagné d’une ville femme qui me donnait une visite très rapide des choses que je devais savoir. Pas grand-chose. En faite, je ne suis pas certaine d’avoir tous saisis, car en me menaçant de son index ridé elle s’exclamait d’une voix chancelante :
- Oh, mes ma p’tit dame es toute à faite ben c’pable de s’faire la visite à elle tout seul. Chuis po une guide moé.
Son garons était plutôt dure à déchiffrer et je me demande toujours de quel royaume pouvait-elle provenir.

Première chose à faire : allé voir mon supérieur, pensa-elle.
Ensuite, je pourrai apprendre sur ses gens, le peuple d’Angmar. Étant donné mon statue d’esclave, cela vas être plutôt facile. Les grands ont la mauvaise habitude de ne pas voir les petits, car à leurs yeux, ils sont insignifiants.

Déjà, je trouve ce royaume intéressant. Les rumeurs qui y circulé, sont des plus captivante. Les institutions missent en place sont louable. J’aime beaucoup cette région, car la principale activité est concentrée sur la guerre, l’organisation et la discipline militaire. Je crois profondément que le militaire est la clé de la grandeur. La raison ne veut pas qu’un homme bien armé obéisse volontiers à un homme désarmé, ni qu’un homme désarmé puisse être en sécurité entre des serviteurs armés. C’est la nature des choses. Si on met cette idée en grandeur « royaume » c’est facilement déductible qu’un grand roi à besoin d’une grande armé.



Ouvrant la porte franchement, elle s’élança dans le couloir et s’arrêta d’un coup sec.
C’était où déjà le bureau de mon supérieur… Dhop.
Ghâsh améliore toi dont en orientation, se disait-elle à voix basse.
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Toranur
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MessageSujet: Re: Dans le palais, sous quartier   Dans le palais, sous quartier EmptyMer 6 Oct 2010 - 18:31

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Dans l'agitation habituelle du lever, personne ne semblait s'intéresser à l'esclave aux cheveux roux. Personne? Pas si sur... Alors que complètement désorientée par l'étendue du Palais encore en travaux, elle vit soudain sa responsable hiérarchique la plus proche foncer droit sur elle, l'air en rogne. Esclave elle aussi, Irmadil était une jeune femme quelconque, autrefois libre, que les Rhùniens avaient faite prisonnière lors de la conquête de Dale. Depuis, elle portait son nouveau statut avec résignation, cherchant le plus possible à éviter le travail supplémentaire et les coups. Aussi, le fait qu'on lui ai collé une nouvelle sur les bras ne la réjouissait guère, d'autant lorsque cela lui amenait du travail en plus comme ce matin.

Aussi, de très mauvaise humeur lança-t-elle à Gâsh:

"Eh toi, la fille aux cheveux rouge, amène toi rapidement. Le Maître veut te voir."

Le Maître... Mot terriblement inquiétant au Palais. C'était sous ce nom que l'on nommait Heinrich, la Main du Roi ou Intendant du Royaume, seul détenteur de vie et de mort sur les occupants du Palais avec le Roi et ses intimes. Aussi, le fait qu'elle soit convoquée aussi vite auprès de lui n'avait pas beaucoup d'autre sens qu'une punition expéditive dans un avenir proche, ou un caprice un peu spécial que les Grands de ce monde pourraient avoir envie d'assouvir dans la plus grande discrétion... Quoi que ce soit, ce n'était pas bon signe.

Sans attendre de réponse de la part de sa "protégée", Irmadil s'était remise en route, disparaissant au coin d'un couloir. Courant pour la rattraper, Gâsh chemina longuement avec sa guide dans le dédale de couloirs du Palais obscurci par le poids de la montagne dans laquelle se fixait le bâtiment. Enfin, après ce qui parut être des heures à Gâsh, les deux arrivèrent devant une lourde porte. La jeune haradrime avait pu constater que plus on s'était approchée de ce lieu, plus la fière Irmadil avait semblé hésitante et apeurée. Face à cette terrible ouverture, la femme de Dale se mit à trembler de tous ses membres. Tournant une pupille dilatée par la peur vers Gâsh, Irmadil rassembla tout son courage pour dire, après une longue et bruyante déglutition:

"Toque à la porte."

Mais, à peine Gâsh s'était-elle rapprochée du battant que sa guide prit les jambes à son cou. Ce fut donc emplie d'une immense appréhension que l'haradrime s'apprêta à signaler sa présence quand soudain, dans un grand cliquètement d'acier, une masse imposante déboula dans le couloir. Paralysée par la peur, la jeune fille fut poussée hors du chemin du mastodonte en un tour de main tandis que la porte s'ouvrait toute grande et que le colosse entrait dans la pièce. Sans prendre la peine de refermer le battant, qui paraissait d'un coup moins impressionnant à côté du guerrier en armure présent, l'homme en armure s'adressa à un vieil homme aux cheveux d'un blanc de neige et au visage grave:

"Sieur Heinrich, où est donc la nouvelle esclave haradrime? J'attends depuis un quart d'heure au corps de garde sans qu'on ne me donne signe de vie."


Agacé, le vieil homme jeta un regard empli de mépris au colosse, lui manifestant ainsi toute son aversion.

"Kommodor, ce n'est pas parce que vous êtes un Unstergiven que le temps s'écoule plus vite. J'ai transmis vos instructions et l'on devrait me l'amener d'un instant à..."


Apercevant soudain la frêle forme de Gâsh, le plus vieux coquin d’Angmar dévia aussitôt l’objet de son ire sur la nouvelle venue.

« Ah ! Tu es là toi ? Dépêche toi d’entrer ? comment se fait-il que tu n’arrives que maintenant ? Toi et tes semblables mériteraient une bonne volée de coup de bâton pour vous apprendre la célérité ! »

Puis, revenant à Ulf, il lui dit :

« Voici celle que vous demandiez, elle est toute à vous. »

Mais le colosse ne l’écoutait pas. Il regardait Gâsh d’un air étonné, mais aussi à la limite d’une émotion que l’esclave peinait à identifier. Serait-ce possible que ce soit une lueur de crainte. Enfin, il détourna le regard et dit à Heinrich :

« Depuis quand avez-vous pour esclave des sorcières ? Des enfants maudits par les dieux ? Les enfants couleur de sang ne méritent pas de vivre. »

« Ah vous m’énervez Ulf. Vous demandiez l’haradrime ? Elle est là, certifiée cent pour cent du Harad par mon plus honnête fournisseur qui l’a lui-même acheté à ses parents. Maintenant, sois vous l’emmenez avec vous, soit vous la laissez repartir à ses tâches d’esclaves. Ce n’est pas le travail qui manque et je n’ai pas le temps d’écouter vos sornettes de Rhùnien. »

La masse de chair et d’acier se cabra sous l’insulte mais le vieil homme était déjà retourné à ses écritures. Comprenant qu’il n’aurait de toute manière pas le dernier mot avec cette tête de mule, le guerrier se résigna. Tournant brusquement des talons, il indiqua de manière péremptoire à Gâsh de sortir. Puis, la guidant de nouveau à travers les couloirs du Palais (non sans lui jeter de loin en loin de fréquents coup d’œil, comme s’il craignait qu’elle ne déchaîne la foudre sur sa tête), il la mena à une nouvelle porte. Entrant sans frapper, il s’adressa à un nouveau personnage penchée sur une carte.

« Oberkommissar, voici l’esclave que nous avons requis. »


L’homme entre deux âges leva vivement la tête et dévoila un grand sourire de satisfaction.

« Parfait Ulf. Nous allons enfin pouvoir mettre à jour ces damnées fiches. Depuis l’épisode des Morts, nous avons du pain sur la planche. »

Pendant ce temps là, Ulf avait fait entré Gâsh qui se trouva dans une petite pièce percée d’une fenêtre donnant sur la cour dont le volet de cuivre avait été rabattu contre le mur. Il faisait chaud ici grâce à un feu ronflant dans la cheminée. Cela changeait agréablement du dortoir des esclaves dont la température équivalait celle du dehors ! Mais, alors qu’elle eut encore le temps d’apercevoir la grande table qui occupait le centre de la pièce et quelques tabourets, l’Oberkommissar se planta devant elle et mettant un genoux à terre pour être à sa hauteur, il lui dit :

« Bienvenue en Angmar mademoiselle. Je suis Alaryc, Oberkommissar de sa très Sanctus Majesté Toranur Ier, élu par Tar-Mairon pour guider ce royaume. Celui qui t’a amené ici est Ulf, Kommodor chez les Unstergivens, garde privée du Roi. Lui et moi avons quelques questions à te poser avant que tu ne prennes tes fonctions. Veux-tu bien t’asseoir s’il te plaît ? »


Se relevant, Alaryc désigna un tabouret près de la cheminée. La surprise de l’esclave devait être grande. Depuis son arrivée ici, c’était la personne qui s’était montré la plus gentille avec lui. Devait-elle craindre quelques stratagèmes ?
Une fois installée, Alaryc amena un tabouret en face d’elle tandis qu’Ulf restait dans le coin le plus éloigné de la pièce afin de ne pas être à côté de la « sorcière », préjugé courant dans les steppes orientales envers les roux.

« J’aimerais que tu me dises tout ce que tu sais sur l’état de ton royaume : le Harad ... comment est-ce déjà ton prénom ? »

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Ghâsh

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MessageSujet: Re: Dans le palais, sous quartier   Dans le palais, sous quartier EmptyJeu 14 Oct 2010 - 21:58

En rentrant dans la pièce, Ghâsh ne put faire fit de la chaleur. Celle-ci qui montait hâtivement du foyer en créant un petit courant d’air chaude lui rappelait les steppes désertiques et le puissant Lurysis, ce vent brulant qui venait de l’est, du la grande mer de dunes. Prenant une respiration posée elle regarda discrètement la pièce et croisa les yeux d’Ulf. Le regard glacial que lui lança celui-ci refroidie aussitôt son enthousiasme et la remit à sa place.

Elle fût extrêmement surprise quand l’homme nommée Alaryc se pencha à son niveau pour lui parler. Il était poli certes, mais Ghâsh n’était pas bête et savait qu’il voulait quelques choses. Ce pouvait être n’importe quoi, donc elle décida d’écoute tranquillement la suite.

Regardant le géant du coin de l’œil, elle prit siège sur le tabouret. L’anxiété l’envahissait. Elle tortillait ses doits et ses yeux étaient les témoins involontaires de son stress.

Ça ne sent pas bon, ce mur de chair me donne des sueurs froides à me fixer dans le dos. Ses rumeurs sur… la couleur de mes cheveux, le perturbe énormément. Je suis persuadée qu’il serait prêt à me tuer s’il en avait la chance… dès que je leur servirais à rien.
Ghâsh, respire… c’est la chance! La chance que tu attendais pour pouvoir faire autre chose de ta vie qu’esclave, donc reprend toi!


La jeune femme sembla soudainement plus confiante et calme. En regardant l’Oberkommisar droit dans les yeux, elle s’élança d’une voix assurée.

On m’appel Kûru Ghâsh, dit-elle. La manière qu’elle prononça son nom sonnait plutôt comme Kûru Khash, ce qui donnait une certaine mélodie à celui-ci.

Elle commença son monologue d’une voix claire et eurythmique

L’Harad est séparé. Le pays a changé de main de nombreuse fois au court du siècle. Les nombreuses guerres entre les hommes des terres libres et les guerriers du Mordor ont affaiblie tous les royaumes du sud.

La manière de vivre, point de vue, valeurs, habitudes et coutume des serviteurs de Tar-Maiden et des « hommes libres » sont très différentes. Cela créé d’abondant violences et guerres civiles entre ses deux camps. Chacun veut apposer ca manière de penser à l’autre.

Cela fait plusieurs années que l’Umbar n’a plus de roi. Sans celui-ci le gouvernement reste très fragile. À tour de rôle, des chefs militaires s’auto proclament roi de la grande ville d’Umbar, mais ne reste jamais longtemps bien assis.

Chaque personne est à son propre compte. Les seules qui sont supposés maintenir l’ordre sont les mercenaires, mais ceux-ci prennent plus qui ne donnent en réalité. En temps de paix, ils sont présent et jure sur l’or de leur seigneur, mais pillent les villages de celui-ci et en temps de guerre, ils déguerpissent.
Les royaumes avoisinants ont peine et misère de vivre. Pillé par l’un et par l’autre, les gens tentent surtout de faire leurs affaires et aucune entraide n’est possible. Ils se méfissent de leurs voisins comme de leurs ennemis. Il ne faut pas leur en vouloir, c’est normal de vouloir sauver sa peau avant de vouloir aider son prochain.

L’économie de la région est particulièrement lente, car il y a peu de marchands qui prennent la route du nord. De nombreux brigands attendent les rares courageux qui s’aventures sur les routes pour les détrousser.
Tous les produits sont locaux. Un pêcheur mangera son poisson et un fermier mangera les produits de sa ferme. Mais les richesses militaires, naturelles et financières abondent dans cette région.

L’éducation est très peut importante dans presque toutes les familles. J’ai été chanceuse sur ce point. Rare sont ceux qui savent lire et écrire. Je pense même pouvoir les compter avec mes doigts.

Je cherche une bonne nouvelle sur l’Harad… Les routes sont toujours très belles…



(hj.: J'ai tenté de tout vérifier, pour être sure que cette description de l’Harad est correct, mais il y a surement des détaille qui m’échappe, on peut mettre aussi ca sur le dos de Ghâsh. Je ne suis pas certaine de ce qu’es devenu l’ancien roi…)

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Toranur
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MessageSujet: Re: Dans le palais, sous quartier   Dans le palais, sous quartier EmptyMar 19 Oct 2010 - 17:27

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Alaryc était un spécialiste de la psychologie humaine. Ses longues errances dans les Terres du Milieu lui avait fait rencontrer toutes sortes de gens différents. Toutes ces expériences lui avaient permis de constituer des catégories d’individu et d’établir une grille de lecture permettant d’évaluer très rapidement les forces et faiblesses de son interlocuteur. Aussi, derrière sa politesse apparente, ne cessait-il d’observer la jeune esclave. Avant même qu’elle n’eut ouvert la bouche, l’Oberkommissar devina un certains nombre de points :
• Ulf lui faisait peur. L’esclave avait donc connaissance des méfaits de la violence et de son caractère gratuit. La frêle constitution de la fille indiquait qu’en l’état actuel des choses, elle n’avait aucune chance face à la force brute, même avec la plus forte volonté et la plus grande intelligence.
• Cependant, elle réussissait à dissimuler son inquiétude derrière un masque de soumission et de calme qu’elle ne ressentait pas forcément. La fille était donc loin d’être peureuse et stupide.
• Sa tenue droite montrait qu’elle avait du recevoir un niveau d’éducation relativement élevé pour les personnes de sa condition. Peut être un père militaire d’un excellent corps d’armée du Harad. Si les mercenaires de pacotilles y pullulaient, on y rencontrait aussi certains des plus agiles et rapides guerriers de la Terre du Milieu. Ou plus prosaïquement était-elle la fille d’une prostituée d’une maison close pour bourgeois. C’était peut être plus crédible vu le teint métissée de la fille et expliquerait pourquoi Heinrich l’ait acheté…

Ce diagnostic établit, Alaryc se concentra sur les mots que l’esclave commençait à prononcer, d’un accent très nettement identifiable d’ailleurs ! Ainsi, elle s’appelait Kûru Gâsh. Intéressant, son prénom n’était donc rien d’autre qu’un mot du noir parler, mais un mot très bien choisi. Cela confortait l’hypothèse qu’elle avait du avoir une éducation soignée. La suite déconcerta beaucoup plus l’Oberkommissar.

Désormais très assurée, la jeune fille commença à établir une description de l’Harad avec une aisance et une certitude laissant pantois l’Oberkommissar. Parfois, il eut bien aimé que ses Kosaks soient aussi concis et précis que cette esclave… Ce moment de surprise passé, un des maîtres spirituels de l’Angmar se mit à réfléchir à ce que venait de lui dire Gâsh. Ce dernier savait depuis longtemps que le Harad souffrait d’une division politique depuis la folie du dernier roi Tulkor, mais il n’aurait jamais pensé que les choses en soient arrivées à ce point là. Depuis la venue des Morts, chaque habitant était plutôt circonspecte lorsqu’il décrivait son pays, craignant par trop la cupidité de ses voisins et obtenir des informations fiables étaient donc devenu un véritable défi, surtout quand l’essentiel des espions étaient décédés dans des circonstances douteuses et qu’au mur défensif des frontières du Harad s’était ajouté un véritable blocus au commerce, obligeant les plus ou moins honnêtes marchands à pratiquer de la contrebande. Ce qui coïncidait avec les pillards de la route du Nord dont parlait l’esclave. En règle général, quand un royaume sombre dans le désordre et que la contrebande fait fortune, il se trouve toujours des bandes de mercenaires désœuvrés pour se transformer en brigands…
Les nouvelles étaient excellentes pour l’Angmar, enfin surtout pour le Mordor. Les serviteurs de Sauron avaient très mal pris la pseudo-politique de neutralité de Tulkor et savoir que son royaume était désormais prêt à être cueilli était une félicité. Mais quelque part, c’était trop beau. Un doute tiraillait l’Oberkommissar. Cela tenait en plusieurs choses. Tout d’abord, l’esclave avait fait sa tirade en ne semblant presque pas réfléchir, ce qui pouvait faire penser à un discours appris. Dans le même temps, si on avait pris la peine de lui faire apprendre un discours, pourquoi ne lui aurait-on pas appris non plus à le dire de manière plus convaincante ?
Mais il y avait ce haut degré d’éducation alors même que Gâsh elle-même avouait qu’au Harad, ce n’était pas une priorité. Il ne se souvenait pas qu’Heinrich ait payé très cher l’esclave. Du moins, il ne l’aurait pas affecté au service ménage de couloir si ça avait été le cas… Alaryc ne savait pas très bien quelle valeur accorder à tout ça, et cela l’ennuyait. D’autant que rien en Gâsh ne semblait confirmer ce doute.

Bon, dans cette situation, autant accomplir de petits tests simples. Aussi, dès que la jeune fille eut terminé, Alaryc demanda :


« Parle-moi de tes parents Gâsh. Comment se comportaient-ils dans un tel climat d’instabilité ? Est-ce que ce sont eux qui t’ont vendu ou bien une bande de ces mercenaires a-t-elle détruit ton foyer ? »


Alors que Gâsh se mettait à répondre, Alaryc l’interrompit tranquillement :


« Gâsh, te plais-tu ici ? »


Il savourait d’avance de pouvoir enfin avoir une réponse à son doute. Il serait très facile de voir avec cette simple intervention si elle savait mentir ou pas…


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MessageSujet: Re: Dans le palais, sous quartier   Dans le palais, sous quartier EmptySam 23 Oct 2010 - 1:30


Mes parents? Qu’est ce que mes parents ont à faire là… Peut être qu’il veut plutôt me demande d’où proviennent mes connaissances.

Ghâsh fut très surprise par cette question si soudaine. Elle regarda pendant quelques secondes le rhinocéros inaltérable en retrait. Voyant qu’il n’avait pas bougé d’un pouce, elle prit parole :

« Je ne connais pas grand-chose sur mes parents. »

Je ne suis même pas sure à cent pour cent que se sont mes parents biologiques. Ils n’ont aucun trais physiques semblables aux miens, mais ils restent toujours mes parents.
Bon, je vais lui dire ce qu’il veut savoir.


« Ils étaient pêcheurs proche de l’estuaire de l’Harnen, le fleuve le plus important du Harad. En étant sur la mer, ils ont toujours eu un certain détachement de ce qui se passait sur la terre. C’est sure nous allions parfois sur un quai ou dans un marché, mais seulement pour quatre choses : le ravitaillement, les réparations, la vente et pour acheter des livres. »
Elle dit en souriant :
« J’ai été un enfant gâté, à la mesure des moyens de mes parents. »
Ghâsh reprit un aire sérieux et continua :
« D’une certaine manière, s’est autant à cause des mercenaires que de mes parents que je me retrouve ici. Pour résumer, un groupe d’hommes nous a tout pris, jusqu’à notre maison, le bateau de mes parents. »

Ils voulaient surement me donner une autre vie que pêcheur, c’est pour ca qu’ils m’ont vendu. Mes parents n’ont jamais pensé à eux, toutes allaient pour moi. Ils ont…

« Ghâsh, te plais-tu ici? »

À cette question, Ghâsh eut un petit mouvement de recule et ses yeux se plissèrent.

Étrange, ca fait seulement trois jours que je suis ici... C’est sure l’Angmar est correct, mais je ne suis qu’une esclave.
Non, je m’ennuis de chez moi. De la mer, de la chaleur et de mes parents. Je crois que c’est une réaction totalement normale, surtout après trois jours. Mais je ne peux pas lui dire la vérité et je ne peux lui mentir…


Elle évadait son regard de gauche à droite trouvant toujours quelques choses de plus intéressant à regarder que l’Oberkommissar

« Il fait froid, mais on s’y accoutume… Et l’Angmar est plus stable que l’Harad… »

Sachant qu’elle n’avait pas été convaincante sur ses dernières paroles, elle rajouta en regardant Alaryc :

Si je peux me permettre. On m’a toujours obligé de voir outre les lignes imaginaires créé par l’homme. Ayant grandi sur la mer, j’ai connu aucune frontière… Non, une seule… la frontière idéologique.

En faite ce sont mes parents qui m’ont imposé cette manière de voir les choses. C’est une philosophie que j’ai adhéré facilement. Avec cette idée en tête, je ne pourrais jamais vraiment me sentie comme une haradim. D’ailleurs avec mes ancêtres qui viennent d’un peu partout comment puis-je m’identifier à un lieu précis. Ce qui est plus intéressant ainsi, car je m’identifie sur une idéologie et non sur des lieux.

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MessageSujet: Re: Dans le palais, sous quartier   Dans le palais, sous quartier EmptyMer 3 Nov 2010 - 20:16

Tout s'emboitait désormais parfaitement, à quelques choses près. C'était bien ce qu'il subodorait, les parents de l'esclave vivaient peut être une vie de pêcheurs, mais le fait qu'ils achètent des livres prouvaient le haut degré d'éducation d'au moins un des deux. Considérant la place relativement dégradée des femmes au Harad, c'était probablement le père qui était un ancien officier de l'armée, soit un fils de seigneur local déchu et contraint de vivre dans la clandestinité. Ce qui expliquait en plus le fait qu'ils aient vendus la fille. Quand au prix relativement modique de la fille, il devait venir de son étrange couleur de cheveux et du ton plat qu'elle utilisait pour parler. Trop effrayante pour servir d'employée, trop quelconque pour devenir courtisane. Quand en plus on connaissait le tempérament colérique et irascible d'Heinrich, rien d'étonnant à ce que le marchand n'ait eu d'autres choix que de vendre à vil prix une esclave dont il n'avait pas du chercher à savoir son degré d'éducation. D'autant qu'une femme lettrée se vend relativement mal... Enfin, la question qui se posait désormais, c'était que faire de Gâsh? Apparemment, ce serait un gâchis que de la laisser récurer les marches du palais, d'autant que malgré tout, un petit doute sain persistait dans son esprit. Il valait donc mieux garder un oeil sur elle...

"Bien Gâsh. Merci pour tes réponses. Maintenant, tu vas chercher tes affaires et revenir dans cette pièce immédiatement. Tu changes d'appartement et d'affectation. Maintenant!"


Vu l'intonation du dernier mot, mieux valait pour elle ne pas traîner... Mais qu'était-ce donc cette nouvelle charge qu'elle aurait? De toute manière, elle le saurait bien assez tôt. Lorsqu'après de longues errances dans les couloirs elle eut enfin retrouvé ses affaires et la pièce où elle avait été interrogé, elle constata aussi avec soulagement que le butor n'était plus là. Elle vit aussi l'Oberkommissar plongé dans une lecture attentive d'une lettre. Mais elle n'eut pas le temps d'en savoir plus car aussitôt qu'il l'a vit, Alaryc la glissa prestement dans son pourpoint et lui dit:


"Ferme la porte et installe toi ici. Nous devons discuter Gâsh."

L'homme paraissait beaucoup plus soucieux que tout à l'heure et sans rien avoir perdu de sa gentillesse, ses ordres étaient plus secs, plus efficaces. Lorsque la jeune fille eut rejoint la chaise qu'il lui avait indiquer, l'Oberkommissar la contempla un long moment sans rien dire, la fixant de son intense regard. Puis, rompant le contact en poussant un long soupir, un des hommes les plus puissants de l'Angmar confia à la simple esclave qu'elle était:

"Le monde bouge parfois bien plus rapidement qu'on ne le croirait Gâsh. Il y a encore une heure, tu étais une esclave. Dans deux ou trois jours, il sera fait interdiction de t'appeler comme ça. Chacun devra t'appeler "exilée politique ayant choisie de servir l'Angmar". L'esclavage vient d'être aboli dans les textes par notre souverain bien aimé..."

Se redressant sur son siège, Alaryc plongea à nouveau son regard dans celui de Gâsh:

"Aussi extraordinaire que cela paraisse, la réalité quotidienne ne changera pas pour toi et tes semblables. Vous devrez travailler dur et plus que tout le monde pour nous faire oublier votre condition inférieur. Mais si vous le faites avec efficacité et dévotion, alors certaines choses pourraient changer... J'ai rarement vu une jeune fille de ton âge parler de manière aussi concise et rationnelle que toi. Ce don pourrait peut être te permettre d'accéder à de hautes fonctions ici. Mais pour cela, il te faudra m'obéir en tout point, ouvrir large tes oreilles et travailler dur, très dur... Mais cessons cela maintenant et passons à ce qui t'intéresse directement..."

Se levant de son siège, Alaryc alla jusqu'à un coffret posé sur une simple étagère de bois. Le ramenant sur la table, il l'ouvrit, chercha quelques instants dedans, puis en sortit ce qui ressemblait à un collier. Tendant à Gâsh une bande de fer fine sur laquelle était gravée un oeil surmontant une montagne, Alaryc lui dit:


"Tu es désormais une de mes esclaves personnelles. Et j'attends de toi une obéissance totale et que tu ne manques aucun moment du culte à Tar-Mairon. Bien, maintenant, j'ai besoin de savoir exactement quelles sont tes compétences. De nombreuses missions t'attendent mais je veux que tu donnes le meilleur de toi! Et ne t'avises pas de me dissimuler quoi que ce soit! Tar-Mairon sait tout, voit tout..."
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MessageSujet: Re: Dans le palais, sous quartier   Dans le palais, sous quartier EmptyMar 16 Nov 2010 - 1:56

Ghâsh ne traina pas à la demande de l’Oberkommisar, mais comme de fait elle ne fut pas certaine du chemin vers ses anciens quartiers. Néanmoins, au retour, elle réussi à rattraper son retard en faisant un peu d’exercices.

En rentrant de nouveau dans la pièce chaude, avec son maigre sac improvisé, elle saisit sur le tabouret désigné et écouta attentivement Alaryc.

Les dires de celui-ci sonnèrent étrange aux oreilles de la jeune haradime. Il faut dire que l’esclavage, pour elle, était totalement normal.


L’esclavage est « aboli »? Ou plutôt caché sous un autre terme. Qui dans le monde voit l’esclavage sous un mauvais œil?
Une seule réponse venait à Ghâsh.
Ça sent l’alliance avec les hommes libre. En plus que le culte angmarien est redirigé vers un certain Tar-Mairon .Je pense que c’est seulement un leurre. Faut dire que l’Angmar est entouré d’ennemi, donc il faut savoir faire certains compromis.
Hm, par contre, je ne crois pas que le Mordor a consentie…
Ghâsh tu penses trop et une esclave qui pense trop ne fait jamais long feu.


Par respect, lorsque le chef spirituelle se leva, elle fit de même. Regardant curieusement le petit coffret qui était le centre d’attention du vieil homme, elle s’étonna de voir une fine chaîne y émerger. Elle la prit délicatement le collier des mains de l’Oberkommisar et l’analysa attentivement tout en tendant l’oreille à son nouveau maître.
Même si elle n’avait pas trop le choix, Ghâsh hocha doucement la tête en signe d’approbation.


La jeune femme était satisfaite de son nouveau poste.
Mon statu d’esclave risque de ne jamais changer durant ma vie… Je ne devrai jamais dire jamais, tout peut arriver! Du moins, ce serai improbable, ou statistiquement très faible.

Par contre, je vais pouvoir faire autre chose que de torcher (action de décrasser) le château et d’un certain sens, j’apprendrai d’un maître.
Il faut seulement que j’apprenne à tenir ma langue… Ce qui n’est pas difficile, c’est plutôt mes pensés qui faut que j’apprenne à contrôler.

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MessageSujet: Re: Dans le palais, sous quartier   Dans le palais, sous quartier EmptyLun 29 Nov 2010 - 22:17

Alaryc interrogea encore un peu Gâsh, puis, satisfait de ses réponses, il se leva, saisit un coffret de bois assez quelconque et le donna à la jeune fille.

« Dans ce coffret se trouve une trentaine de page manuscrite rédigées en Haradrim Oriental. Aux dires de nos espions, c’est un manuel de stratégie relativement intéressant pour l’apprentissage de concepts stratégiques aux officiers. Malheureusement, je suis incapable de le traduire et les personnes qui peuvent le faire sont actuellement indisponibles. Tu vas donc transcrire ce livre en langage commun. Ton travail devrait ainsi permettre à nos lettrés d’avancer plus vite lorsqu’il faudra le transcrire en Angmarien. Je te laisse une semaine. C’est plus que largement suffisant. Tu iras t’installer dans le scriptorium du palais où tu trouveras le nécessaire à ta tâches. En plus de ce travail, tu viendras chaque matin au temple du palais préparer et assister aux offices. J’enverrais Gratold te montrer demain matin ce que tu devras faire. Maintenant, file à l’ouvrage ! »

Comprenant qu’elle était congédiée, Gâsh s’inclina et sortit, laissant seul l’Oberkommissar. Ne résistant pas à l’envie d’en savoir un peu plus sur ce mystérieux coffret, la jeune haradrime s’empressa de poser son fardeau par terre et d’ouvrir la boîte pour en tirer une feuille jaunasse de papyrus. Plissant les yeux à cause du manque de lumière, elle parvint à lire le titre et l’auteur : L’Art de la guerre de Sun Tzu. Aucune idée de qui pouvait bien être ce bonhomme. En revanche, ce qui était beaucoup plus déprimant, c’est que le dialecte utilisé sur le manuscrit était loin de celui utilisé à Umbar. Elle allait devoir y passer ses journées pour essayer de rendre le texte compréhensible ! La semaine risquait d'être très, très longue...

________________

Dans la pièce, Alaryc était resté assis. Mais lui, d’habitude si actif, restait immobile, prostré dans une profonde méditation. Tirant un parchemin de l’intérieur de son veston, il relut encore une fois la dernière missive de son souverain, peinant encore à croire en ce qu’il lisait. Et pourtant, le sceau était bien réel et le ton inimitable. Cette lettre venait bien de Toranur et son contenu avait valeur d’ordre, qu’elle que soit les sentiments de l’Oberkommissar à son sujet…

Citation :
Rédigée dans les champs du Pelennor, à proximité des portes de Minas Tirith.
Cher Oberkommissar,
J’ose espérer que sous votre main de fer et avec l’aide des divers défenseurs de l’Angmar notre royaume est bien administré et continue son long travail de reconstruction économique, militaire et morale. Il n’est pas un moment où mes pensées ne vont vers mon peuple et comment le conduire vers son destin. C’est d’ailleurs de ce destin que je veux vous parler, même si, et tu m’en excuseras, le danger que cette lettre se perde m’oblige à faire au plus court. Cela fait longtemps que Melkor me parle et m’appelle, réunissant dans mes songes deux choses apparemment incompatibles : le sacrifice de Sancta Johanna et la lignée d’Isildur. J’ai mis longtemps à comprendre mais grâce à l’aide de cette personne que tu as mené jusqu’à moi, j’ai enfin pu percevoir ce qui m’était demandé, ou plutôt, ce qui était exigé du peuple Angmarien pour accomplir son destin. Et la mort du Rôdeur et la disparition de son rejeton nous donne une opportunité unique pour l’accomplir. Ce voyage vers Minas Tirith dont tu as essayé en vain de m’en dissuader, n’avait qu’un seul et unique objectif qui est aujourd’hui en passe de se concrétiser : mêler mon sang à la lignée d’Isildur afin de sauver les hommes des mensonges perfides des elfes, esclaves maudits des Impies. Tu l’as compris, j’ai demandé la main de la propre fille d’Aragorn et tu sauras que l’Intendant Denethor a accepté avec empressement. Mais comme tu t’en doutes, cela a un prix qui paraîtra élevé car il nous impose un sacrifice telle que seule Sancta Johanna a su accomplir. L’Angmar doit rejoindre l’Empire de l’Ouisetrenesse et devenir un de ses plus loyaux sujets, ce qui veut dire combattre les forces du Mordor… Je sais combien cela doit te sembler trahison, mais je t’en conjure de te rappeler Sancta Johanna et de me faire confiance. L’Angmar doit mener les hommes vers la Vérité et nos seules épées n’y suffiront pas. Il nous faut utiliser des voies plus détournées pour arriver à nos fins mais Tar-Mairon nous guide et ne nous laissera pas tomber. Je compte donc sur toi pour préparer l’opinion publique à ces renversements apparents d’alliance. D’autant que d’ici peu, une forte armée convergera vers l’Angmar. Lorsqu’elle arrive à nos frontières, tu devras aller à sa rencontre et entreprendre l’élimination systématique de tous les orcs présents dans les terres habitées d’Angmar. Ceci fait, des échanges commerciaux devront être entrepris avec l’Arnor. Je n’ai pas trop confiance dans nos Seigneurs locaux pour mener la guerre, mais je suis certain que pour ce qui a trait aux activités d’enrichissement, tu peux leur faire confiance. Veille juste à ce qu’il n’en profite pas pour voler le Trésor Royal. Bien entendu, permettre els échanges commerciaux ne signifie pas pour autant que la liberté des commerçants soit totale. Arrange toi pour qu’aucun d’entre eux n’aille dans nos temples. Concernant le Kommissariat, les objectifs sont les mêmes. Enseigner à nos sujets la gloire de Tar-Mairon et la destinée unique de l’Angmar qui sont les seules et uniques vérités, quelque soit nos actes apparent.

Je suis certain de pouvoir compter sur toi et ta loyauté.


Toranur, souverain d’Angmar

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