Vivre sous la crainte.

Lentement sans faire le moindre bruit, une ombre monta les escaliers. On n'entendait seulement et très faible, le cliquetis de ses bottes cloutés. L'ombre montait un long escalier en colimaçon plongeait dans le noir. L'ombre se faufilait à une vitesse folle, quand elle arriva enfin devant une porte noir, les gonds rouillés. Elle posa l'oreille sur la porte et des cris de douleurs se firent entendre, des insultes. La main sur la poignée, le grincement de la porte se fit entendre. La Bouche pénétra dans la pièce circulaire. La salle des tortures, Une seul fenêtre à barreau en son centre, des lanternes éclairaient le centre. Ou se trouvait une machine bizarre. Une grande table, pleine de clou. Des liens en cuirs à chaque pied; et un cercle en métal avec des boulons rouillés. Retirant le capuchon de ça cape, la Bouche esquissa un sourire de contentement sur son visage pourris. Ses yeux pleins de cruauté regardait un homme, allongeait sur le sol terreux. Des lacérations saignantes sur le dos, un main à moitié broyer. Tout autour de lui, trois orques en armures, tenaient les instruments de correction. Chacun riaient avec cœur.
Une atmosphère pesante se fit ressentir quand le bras droit du seigneur des ténèbres entra dans la salle. La Bouche décrocha sa longue cape noire en lambeau de ses épaules. Il découvrit une large armure sombre, au bord argenté. Une longue épée à cran accrochait à la ceinture. La Bouche s'approcha du prisonnier, pausa sa main gantelet sur son dos et se mit à chuchoter quelques incantation inaudibles. L'homme se tordait de douleur, ses hurlements résonnèrent sur les murs. Dans une longue plainte stridente, qui glissa sur les murs, le prisonnier s'affala sur le sol épuisé. Un rire rauque sorti de la gorge de la Bouche. Voir les gens souffrir le rendait complétement fou, une certaine joie l'habité.

Pendant quelque temps, elle resta ici, à contempler le corps du prisonnier pris de tremblement. Les orques chacun dans leur coin. La Bouche se mit enfin à faire les cents pas autour de l'engin de torture. Quand d'un signe de main, il fit signe aux orques de mettre l'homme sur la table cloutés. La tempe du Numénoréen se mit à vibrer, le sang s'injecta dans ses yeux. Quand il pausa une question au prisonnier.

-Alors tu ne souhaite toujours rien me dire, sur les rebelles qui essayent de répondre au grand pouvoir du Mordor.

Le prisonnier essaya de se débattre, mais un orque lui décocha un coup de pied dans les cottes. Il cracha sur le sol terreux, avant de répondre d'une voix tremblante.

-Vas en enfer, sale chien de Sauron. Tu ne seras jamais rien de moi! Plutôt crever que te parler, créature répugnante, indigne de vivre. Sale bâtard!

Le Numénoréen se figea sur place, caressa la longue poignée de son épée. La pression du moment l’excité, voir un condamné se rebeller, utilisant ses dernières forces pour l'insulter, l'amusé. Narburz sauta sur le corps meurtris du prisonnier, baissa la tête. Son odeur de pourriture embauma les narines du futur cadavre. Car l'homme le savait maintenant, très pertinemment que la mort n'était que son seul recours, afin de ne plus souffrir inutilement. A hauteur de son oreille, la Bouche lui glissa, très lentement et distinctement.

-Regarde bien, tu vois cette table. Je vais prendre à malin plaisir à te faire souffrir et voir ton sang sortir de ton corps. Tu vas te vider et ensuite j'en boirais une grande partir. Ta force seras miennes et je serais enfin ton secret. La mort n'est que le commencement de la vie. Tu vas voir comme c'est beau, mais avant tu vas souffrir mon ami.

La Bouche de Sauron, prenais un malin plaisir à faire peur à ses victimes. Elle se releva et aperçut la peur de l'homme dans ses yeux. Il essaya encore une fois de se débattre, mais l'orque l'attrapa par ses cheveux crasseux et le traina sur le sol. Le numénoréen, leva la main et les orques, empoignèrent l'homme par les jambes et les bras et vinrent le soutenir au-dessus des clous.

-Parle! Ordonna la Bouche.

-Jamais chien! reprit l'homme d'un dernier souffle.

-Qu'il en soit ainsi, meurt!!

De la main, les orques s’exécutèrent. Balançant l'homme de haut en bas, puis brutalement l'écrasant sur les clous. On put entendre le son des os craquant sous le choc. Presque audible, le son des clous entrant dans la chair. Les orques répétèrent l'action plusieurs. (je ne ferais aucune description, cela risque d choquer les plus jeunes). Le prisonnier baignait dans son sang, la Bouche satisfaite, se lécha les lèvres et sorti de la pièce. Descendant les escaliers, il allait rejoindre la grande salle, pour prendre les prochains ordres et gérer un peu les troupes. C'était pour le moment une bonne journée pour lui, elle voulait que cela continue.

L'instant n'était pas spécialement agréable, la soif de sang et de grandeur emplissait le cœur pourrit du bras droit du Mordor. Rien d'incomparable à sa rage grandissante, n'existait sur terre. Aucune nouvelle de la mission de Bolgäsh, les armées faiblissaient, se retranchant dans les cavernes fumantes des plaines de Gorgoroth. Rien ne changeait, malgré le soulèvement certains des ordres de Sauron et son nouveau bras armé. Narburz détestait rester sans rien faire, il fallait trouver une petite occupation. La torture, nom trop souvent. Vidait un corps, arracher les boyaux et faire des nœuds avec ses tripes. Plus assez marrants pour la bouche.

Le temps défilaient lentement, trop certainement au gout du numénoréen. Rien d’intéressant à faire en ce lieu maudit. Il fallait bouger, faire quelque chose. L'ancien puissance et la terreur que répandait Sauron, n'était plus. Plus personne ne craignait sur la terre du milieu les hordes et les méfaits du Mordor. Plus personne, à causes des deux grandes puissances militaires du moment. L’Ouest et l'Est ( à un coup de déjà vu, avec les États-Unis et la Russie). Narburz frappa fortement du poing sur la table en bois, qui cassa un coin. Le gobelet, les pichets s'envolèrent pour se briser sur le sol pavés. Sur la gauche de la chambre, se trouvait une petite armoire, la bouche parti prendre une carte des terres et l'étala sur la table en bois. Ses yeux défilèrent sur les longues étendues de terres mortes. Ainsi que les nouveaux territoires, plus rien de libre. Les actuelles puissances, gardait tout pour eux-même. La Bouche réfutait cette injustice.

Ses doigts glissèrent le long de la chaine de montagne, entourant les plaines du Mordor. La carte étalait sur la table, laissait apercevoir un vide. Un gouffre sur le nom du Mordor. Plus rien de personnel, plus rien d'affligeant. Le pays était devenu tout simplement banal. Narburz n'acceptait pas cette idée, rien de personnel, seulement retrouver l'ancienne gloire d'autrefois. Elle fit demander une servant et lui demanda:

-Scelle mon cheval et prépare mes hommes. Je pars pour un temps incertains, je dois régler quelques problèmes personnel. Ma vie n'est pas e danger, mais j'aurais certainement besoin d'une escorte.

-Votre méchanceté, répliqua le serviteur tout en s'inclinant à 90degrés.

la bouche renfila son heaume, ainsi habillait, elle inspirait la peur à tout ses ennemis, enfin le croyait-elle! Renfila son long manteau de fourrure noire, autour de ses épaules et quitta la pièce direction les cavernes et les écuries. Avant de partir, il roula un parchemin, avec un message et son sceau personnel. Le moment était venu de reprendre la place, que le Mordor mérité.