Les conseillers discutent pour le couronnement.

Khazad-Dùm avait retrouver sa gloire passé et son art, les nains de toute la terre du milieu, ne souhaitait qu'une seule chose. Revenir en ce lieu et assouvir leurs besoins le plus subtil. La régence d'Eberk permit aux mines de redevenir l'ancien citée naine des pères nains. Malgré tout, le naugrim se trouvait simplement là d'une telle fonction, aussi éprouvante et délicate soit-elle le régent ne pouvait se permettre de faire n'importe quoi. Un jour, un autre nain tout aussi puissant pourrais demander de prendre le contrôle et devenir le nouveau roi sous la montagne. Eberk ne le permettrait pas, pas maintenant. Après tous ses efforts pour permettre à la Moria de redevenir une immense forteresse reconnu partout sur terre. Détruite l'ombre qui parcourait le domaine et donner une nouvelle vie aux mines. Qui d'autre mieux que lui avait le droit de demander les pleins pouvoirs et de s'installer sur le trône en posa la couronne des fils d'Aulë sur le sommet de son crâne.

Les membres du conseil et les dirigeants les plus importants de tous le royaume furent convoqués dans la grande salle. Ici, tout fut préparé dans le moindre détail, afin que la cérémonie se passe le mieux possible. Une grande table trônait au centre de la pièce avec environ une trentaine de chaises autour. Une nappe brune habillait la planche et les broderies sur le dessus représentaient les runes de la maison d'Eberk. Son clan avait pris une importance majeur dans la Moria, chaque membre les plus importants siégeant en majeur partie dans les hautes sphères de la hiérarchie. Donc, à proprement parler son couronnement devait se faire sans le moindre mal, la couronne lui était dut.

Fort heureusement, Eberk était connu pour être un nain honnête et aimant. Un naugrim des plus coriaces et refusant d'utiliser la force pour avoir de le droit de s'accaparer la moindre parcelle de terre ou prendre le contrôle. Il devait donc utiliser ses mots et son intelligence pour devenir le roi, à condition que le conseil accepte de voter pour lui. Car, un autre nain avait le droit de devenir se souverain tout autant qu'Eberk. Hatori, le grand forgeron des mines. Un nain aussi puissant et aimait des siens, tout comme le régent. Eberk ne saurait dire, si son compagnon viendrait s'installer autour de la table du conseil, mais l'audience allait bientôt commencer et les derniers préparatifs allaient bon train.

L'un des servants s'approcha du régent et lui apporta sa tunique d'apparat. Une longue robe pourpre au couleur argenté. Une ceinturon en cuir de sanglier et un couteau de chasse finement forgé que récemment. il accrocha une cape rouge à l'aide d'un cordon en lin et quitta la pièce. Eberk s'installa sur une chaise énorme au bout de la table et attendit les convives. Quand la porte de la salle s'ouvrit dans un grincement métallique qui retentit en échos sur les murs rocheux de la pièce. Un messager, munit d'un parchemin s'exclama d'une voie forte.

"Régent, voici venu vos conseillers. Narin, Chambellan de l'armée royale et grand conseiller auprès de son suzerain. Orki capitaine des portes et compagnons de route des rôdeurs. Voici Mholgir, seigneur de guerre. Ainsi que Finubar et Azaphral."

D'autres nains entrèrent ensuite. Chaque membre vinrent prendre place autour de la table et saluèrent le régent, tous avec un grand respect envers le dirigeant actuel. Les membres savaient exactement le but de leur venu et chacun avait une idée précise de la suite des événements. La journée promettait d'être longue et les discussions tourneraient sans doute en rond. Le régent se sentait déjà comme un chien entrain de se mordre la queue. Il aurait certainement préféré se retrouvait dans une taverne à sifflotait un tonneau de bière et cuver dans un caniveau comme un vulgaire clochard de bas étage. Mais ses responsabilités faisait de lui un nain respectable. Eberk se leva et remercia ses amis d'être venu rapidement en ce lieu et commença:

Compagnons, nous voici ainsi réunit afin de définir si je mérite de monter sur le trône entant que roi de Khazad-Dùm. J'ai longtemps était servi comme régent des mines et je pense avoir servi comme il se doit nos confrères en agrandissant le domaine et en chassant les gobelins. La cité n'a jamais été aussi belle que maintenant.

Aucun conseiller ne dit mot, le silence s'installa chacun regardant le régent d'un regard dangereux. Eberk sentait une lourdeur intense pesait sur ses épaules. Pourquoi voulait-il devenir le roi? Surtout maintenant, d'autres nains voulaient se poste et cherché à détruire le régent actuel. Eberk le savait depuis un moment, mais allait-il agir maintenant? L'instant présent devenant trop bizarre, Narin se leva et tapota l'épaule de son ami et compagnon d'enfance.

Mes frères, compagnons de longues dates. Notre régent à parfaitement raison en ce moment, la Moria n'a jamais était plus belle. Même nos pères non pas réussit à faire, le quart. Eberk est puissant et possède de nombreux amis de part le monde. Je pense que nous pouvons encore nous développer et moi, je suis pour qu'il monte sur le trône et que la couronne lui soit posé sur les épaules.

Un coup d’œil vers le régent et Orki accepta l'idée d'un signe de tête. Les papotages ne faisaient que commencer et la tension grimpait rapidement. Un nain à la barbe grise se leva et bouscula sa chaise et beugla.

Je ne suis pas d'accord avec vous Chambellan. Vous êtes de la maison du régent et personne n'osera contester vos dires. Mais un autre nain mérite de prendre le contrôle des mines.

Qui? Vous? S'exclama Narin.

Hatori Hanzok seigneur! L'archiforgeorn mérite se poste autant que notre régent. Mais j'en oublie d'autre. Certains de nos frères dans les mines sont de sang royale et personne ne mais en doute la force et l’honnêteté du régent. Mais, il faudra un certains temps avant que tout le monde vote sans conteste.

Narin croisa les bras et Eberk s'affola sur la chaise, il sentait déjà que devenir le prochain roi allait être dur. Des obstacles se dressait de nouveau devant lui et personne ne pouvait en dire autrement. Eberk souffla et se plongea dans ses pensées, la suite de la discussion sera mouvementé.

PNJs Finubar et Azaphräl

Dans son coin, quelque peu dissimulé derrière son épaisse barbe blonde, Finubar semblait peu concerné par le débat. Même s'il était une personnalité d'importance dans la mine, ce n'était pas un "natif", et Belegost, bien que tombé, demeurait sa patrie. Aussi il n'osa élever le ton et se contenta de modérer les paroles et autres arguments proférés par certains de ses voisins. Les naugrims, bien que nés de la pierre, étaient un peuple au sang chaud et la succession d'un royaume comme celui de Khazad Dûm n'était pas une moindre affaire. Il fallait tempérer les esprits, car après tout, la mine avait connu deux guerres civiles en vingt-cinq ans.
Une voix s'éleva, celle d'un vieux nain au poil cendré:

"Je ne suis pas d'accord avec vous Chambellan. Vous êtes de la maison du régent et personne n'osera contester vos dires. Mais un autre nain mérite de prendre le contrôle des mines."

"Qui? Vous?" S'exclama Narin.

"Hatori Hanzok seigneur! L'archiforgeorn mérite ce poste autant que notre régent. Mais j'en oublie d'autres. Certains de nos frères dans les mines sont de sang royale et personne ne met en doute la force et l’honnêteté du régent. Mais, il faudra un certains temps avant que tout le monde vote sans conteste."

Azaphräl se dressa alors de son siège, et de sa voix puissante couvrit le tumulte qui s'éteignit presque aussitôt. Tous connaissaient ce timbre grave et suave commandant les troupes naugrims sur le champ de bataille. Le général en charge du Bastion de Khalîm n'était pas de nature expansive. Il pesait ses mots et ses interventions au conseil étaient rares. D'opinions conservateurs, il n'était pas un grand partisan des changements initiés par Hanzok et une certaine inimité avait perduré entre le général et le forgeron, bien qu'il s'accordassent tout de même une confiance mutuelle due à leurs expériences communes.

"L'Archiforgeron s'est retiré des affaires politiques depuis longtemps. S'il combat pour son peuple, il a par le passé refusé cette charge à maintes reprises et ne l'a assumé que temporairement afin d'assurer une transition suite aux périodes de troubles... quand aux individus de sang royal, ils ne méritent pas le trône...
Dois-je rappeler la trahison d'Algobar?! Pas uns de ses fils, ni uns de ses neveux ne s'élevèrent contre la voix de leur père devenu fou. Nous leur avons pardonné, mais nous n'oublieront pas. Depuis ces jours funestes, ils ont perdu toute légitimité...

Il est vrai qu'Eberk est d'Erebor. Et il n'est guère de sang royal qui coule dans ses veines. Mais s'il n'est pas notre frère de lait, il est tout du moins notre frère de sang! Lorsque nous avons entamé la reconquête de la mine, il fut des premiers à se joindre à notre cause alors que nombre de nos frères se terraient dans les montagnes bleues. Notre cause était alors sans espoir. Mais il a su susciter des vocations, et jours après jours, nos rangs ont grossi jusqu'à dépasser notre splendeur d’antan. C'est un digne fils d'Aulë et il a ma confiance!"


Finubar profita alors de l’enthousiasme suscité par son frère d'arme pour apporter sa modeste contribution qui était cependant un argument de plus en faveur du régent.

"Je me permet d'ajouter que je trouve ce débat presque futile. Pas un seul naugrim dans la cité ne pourrait nier le fait que Khazad Dûm est prospère. Eberk gouverne avec justice et notre peuple a retrouvé la bonheur. Qui pourrait nier une telle évidence?
Alors si Eberk est un bon régent, pourquoi ne serait-il pas un bon roi? Après tout ce n'est qu'un titre...rien ne changera dans les faits.
Le couronnement sera l'occasion de resserrer les liens entre nos tribus, d'autant plus qu'originaire d'Erebor, Eberk sera un symbole cosmopolite pour les réfugiés d'Erebor et de Belegost..."


Ces derniers mots soulignaient un point important du débat: une telle nomination effacerait les barrières tressé par le système de caste et de tribu. Khazad Dûm pourrait alors devenir le centre du monde Naugrim, et le peuple se sentirait alors réunifié. Les tensions entre les tribus avaient, par le passé, créées de tristes évènements comme l'exil de Nogrod il y avait de cela six années. C'était là une occasion d'oublier l'injustice fomentée par Gamil Zirak, et de se réconcilier pour de bon.

La réunion continuait de durer, les discussions allaient bon train et chacun donnant leurs avis dans un brouhaha assourdissant. Eberk ne donnant aucun avis sur les avis de chacun et restant seul dans son coin, assis fermement sur son haut siège en place de régent, il se devait de rester calme et patient, Narin parlait pour lui et faisait entendre sa voix. La maison du régent était fermement encré dans la hiérarchie naine, depuis qu'Eberk était parti d'Erebor pour devenir le nain respecter qu'il était devenu, il en avait fait du chemin. Quand les deux nains d'Hatori ses amis de longues dates se levèrent et prirent la parole, le silence s'installa et tous écoutèrent attentivement leurs mots, comme le régent.

"L'Archiforgeron s'est retiré des affaires politiques depuis longtemps. S'il combat pour son peuple, il a par le passé refusé cette charge à maintes reprises et ne l'a assumé que temporairement afin d'assurer une transition suite aux périodes de troubles... quand aux individus de sang royal, ils ne méritent pas le trône...
Dois-je rappeler la trahison d'Algobar?! Pas uns de ses fils, ni uns de ses neveux ne s'élevèrent contre la voix de leur père devenu fou. Nous leur avons pardonné, mais nous n'oublieront pas. Depuis ces jours funestes, ils ont perdu toute légitimité...

Il est vrai qu'Eberk est d'Erebor. Et il n'est guère de sang royal qui coule dans ses veines. Mais s'il n'est pas notre frère de lait, il est tout du moins notre frère de sang! Lorsque nous avons entamé la reconquête de la mine, il fut des premiers à se joindre à notre cause alors que nombre de nos frères se terraient dans les montagnes bleues. Notre cause était alors sans espoir. Mais il a su susciter des vocations, et jours après jours, nos rangs ont grossi jusqu'à dépasser notre splendeur d’antan. C'est un digne fils d'Aulë et il a ma confiance!"

Eberk remercia Azaphral d'un signe de main. Depuis longtemps les deux naugrims avaient combattu ensemble et se vouait une loyauté sans égard et chacun content l'un sur l'autre. Eberk appréciait les deux nains tous comme Hatori. Il était vrai que ce naugrim aussi fier avait refusé cette tache, qui en encombrait aujourd'hui à Eberk. Lorsque Finubar reprit:

"Je me permet d'ajouter que je trouve ce débat presque futile. Pas un seul naugrim dans la cité ne pourrait nier le fait que Khazad Dûm est prospère. Eberk gouverne avec justice et notre peuple a retrouvé la bonheur. Qui pourrait nier une telle évidence?
Alors si Eberk est un bon régent, pourquoi ne serait-il pas un bon roi? Après tout ce n'est qu'un titre...rien ne changera dans les faits.
Le couronnement sera l'occasion de resserrer les liens entre nos tribus, d'autant plus qu'originaire d'Erebor, Eberk sera un symbole cosmopolite pour les réfugiés d'Erebor et de Belegost..."

Encore une maison dans le camp du régent, Narin était fier de voir cette alliance et cette amitié reprendre forme devant les membres retissant de l'assemblée. Le chambellan trifouilla sa longue barbe grise, se raclant la gorge pour une meilleur intonation avant de dire:

" Alors nous voici maintenant à un instant fatidique de notre réunion mes amis. Eberk étant le régent et le membre le plus à même de devenir le nouveau roi de notre belle cité. Nous devons maintenant décider du vote et choisir notre ami Il montra Eberk de l'index qui était derrière lui et demanda d'une voie forte. Alors qui souhaite qu'Eberk devienne notre nouveau roi et face prospérait de nouveau notre forteresse et que Khazad-Dùm reprenne la place de pilier dans le monde nain.

Narin leva la main suivit de près par les autres membres de sa maison, Orki fit de même et les autres aussi. Un long moment d'attente avant que les retissant lèvent aussi la paume de la main et proclame Eberk nouveau roi de Khazad-Dùm. Eberk esquissa un sourire, bien que le poste de régent était lourd pour ses épaules, celui de roi allait-être encore pire. Mais lui seul pouvait s’asseoir sur le trône et avoir la couronne au-dessus de son crâne. Il se leva en poussa sa chaise et décida de prendre la parole.

Mes amis merci, Narin merci à vous. Finubar, Azaphräl merci pour votre aide également et j'aimerais que notre compagnon Hatori soit ici le jour du couronnement.

Eberk hésita un instant avant de se lancer:

Votre confiance me touche. Je suis le régent depuis très longtemps et j'ai fait mon possible pour faire de la Moria un endroit ou il fait bon vivre et quelle retrouve la grandeur du passé. Ensuite, mon absence à dut peser lourd sur les conséquences du royaume et les nouveaux arrivants doivent savoir que je suis de retour. Alors dans deux jours, nous aurons le plus grand événement depuis longtemps oublié. La musique et les chants nains raisonneront de nouveau, la mine se soulèvera et Khazad-Dùm redeviendra une place forte en Terre du Milieu. Je ne souhaite qu'une seule chose, si possible. Envoyez des émissaires dans les régions voisines et convoquons mes amis, elfes et hommes. Dites leurs, que le couronnement approche et que les hauts dignitaires de tous les pays sont les bienvenus. Que l'on ouvre les portes des mines en grands et accueillons nos amis.

Eberk remercia ses compagnons encore une fois et décida de faire une fête tout aussi énorme que la joie qu'il pouvait ressentir. Il voulait que toute la terre du milieu soit au courant de son couronnement et que ses amis soient de la partie. Le régent laissa ses amis quitter la salle et commença les préparatifs. Les premiers messagers devaient partir au plus vite. Eberk seul dans la pièce avec Narin se mit à écrire la liste des invités et les plats pour le banquet.