Chroniques d'Arda
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 L'Avènement de l'Ombre

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Ysuran Entreri
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MessageSujet: L'Avènement de l'Ombre    L'Avènement de l'Ombre  EmptySam 18 Jan 2014 - 20:56

Partie I : Départ pour une nouvelle aventure

Alors que j'étais tranquillement attablé à la terrasse d'une une auberge située à quelques mètres du grand temple de Vermina, au milieu de la nuit, je vit quelques ombres sortir des grandes portes de bronzes de l'édifice religieux. Assez facilement, mes yeux de Shatowar reconnurent les silhouettes de Timur et de ses deux fils, Borador et Dorne, des membres importants du Réseau Noir puisqu'ils dirigeaient la division religieuse de notre organisation. Intrigué par leur présence aux abords du temple je décidai alors de les suivre discrètement dans les rues sinueuses et étroites de Denrikuyu, la capitale souterraine de notre peuple. Sans me faire remarquer et faisant preuve d'une discrétion remarquable, je me faufilais dans la masse de personnes flânant dans la cité à cette heure de la nuit sans perdre de vue Timur et sa suite. Au bout de trente minutes de marche à pas rapides, j'avais rejoins ceux que je poursuivais depuis tout à l'heure devant le bâtiment qui servait de quartier général à la Compagnie Blanche, une puissante compagnie de mercenaires venant des contrées au delà de la mer de Rhûn. Sans attendre je pénétrais dans l'immense bâtiment troglodyte pour y découvrir un nouveau monde dans le nôtre déjà bien étrange...
A l'instant où je me trouvai à l'intérieur du repère de la Compagnie Blanche, je fut émerveillé par l'opulence et la beauté de la salle principale de la bâtisse : ces barbares avaient tout de même un certain goût ! Le sol était parsemé de tapis de velours aux couleurs et aux motifs rivalisant de beauté les uns avec les autres et lorsque mes bottes les foulaient, je me sentais si léger que je croyais littéralement flotter au-dessus du sol. Des chandeliers faits en os humains éclairaient la salle d'une lueur si vive qu'elle aveuglait mes yeux si bien acclimatés à l'obscurité de Denrikuyu. Au milieu de la salle, et entouré  de chaises rustiques et de tables rondes de petit diamètre, se trouvait le trône du Capitaine Kavan, dirigeant de la Compagnie. Me sentant un peu étranger dans cette masse de guerriers de petite stature, au teint basané et aux yeux bridés, j'avançais prudemment, la main droite tenant fermement le pommeau mon épée imprégné d'un poison assez virulent pour tuer un homme en moins d'une minute. Un silence c'était abattu dans la grande salle à ma venue et tous ces mercenaires de l'Orient me dévisageaient, faisant des grimaces de dégoût et me lançant des regards assassins. Le Capitaine Kavan, en pleine discussion avec Timur s'arrêta soudainement de parler, se leva, me pointa du doigt, et avec une voix puissante m'adressa la parole dans la langue Shatowar qu'il maîtrisait avec un accent guttural:

"Toi le grand en noir ! Qui es-tu pour oser entrer chez nous sans te présenter ? Es-tu un ami de la Compagnie Blanche ? Un ami du Réseau Noir ? Répond ou je t'allège de ta tête !"

Quelque peu perturbé par les paroles si dures venant d'un si petit homme, mon assurance vacilla quelques secondes. J'essayai d'évaluer la situation du mieux que je le pouvais : j'étais découvert, Timur semblait quelque peu gêné par ma venue, près de mille guerriers assoiffés de sang logeaient dans le bâtiment où je me trouvais et la sortie était désormais bloquée...Je devais jouer la carte de l'amabilité avec Kavan.

"Salut à toi Ô grand Kavan, meneur d'hommes invaincu, je suis un humble serviteur du Réseau Noir et le Grand Maître de mon Ordre m'a chargé de suivre discrètement Timur et ses fils afin de veiller à leur sécurité..."

"Un seul homme pour veiller sur ton ami ? Je trouve cela bien curieux ! Comment pourrais tu sauver Timur si je décidais de l’exécuter lui et sa progéniture là, maintenant ?  Tu serais mort avant même d'avoir sorti ton arme ! Et puis, je ne vois pas pourquoi ton maître t'enverrais alors qu'il sait pertinemment que la Compagnie Blanche respecte ses clients."
"Comment ça clients ?"


Le sourire au lèvres, je vis Timur se retourner vers moi et s'avancer dans ma direction tout en me parlant d'une voix à la fois douce et traître:

"Notre Grand Maître m'a chargé de recruter la Compagnie Blanche pour une mission assez spéciale Frère Ysuran. Comme vous le savez, notre organisation a besoin d'hommes pour vaincre au service de Vermina...mais avant d'avoir le nombre d'hommes suffisants pour réaliser nos desseins, il nous faut des armes plus puissantes, une nouvelle technologie. Les nains sont les maîtres dans ce domaine et j'ai entendu dire qu'une cité esclavagiste sur les côtes Est de la Mer de Rhûn avait fait l’acquisition d'une marchandise assez particulière...un ingénieur nain et ses disciples, capturés aux Monts du Fer. Un riche noble de la cité s'est empressé d'acheter ce lot très spécial et nous pensons que lui dérober cet ingénieur sera très utile à notre organisation. Voulez-vous rejoindre notre entreprise Frère Ysuran ? Vous serez très bien payé, en plus de servir Vermina !"

La proposition de Timur était vraiment alléchante et m'offrait vraiment une bonne occasion de montrer mon dévouement au Réseau Noir et à la cause de Vermina...tout en gagnant une coquette somme d'or ! Sans attendre, j'acceptai de partir avec le Capitaine Kavan en expédition l'opulente cité de Kozarli.


Dernière édition par Ysuran Entreri le Lun 20 Jan 2014 - 12:08, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: L'Avènement de l'Ombre    L'Avènement de l'Ombre  EmptyDim 19 Jan 2014 - 15:35

Partie II: Arrivée à Kozarli

Cela faisait près de une semaine que nous naviguions sur la mer de Rhûn à l'aide des galères du Capitaine Kavan de la Compagnie Blanche. Me promenant sur le bateau, j'avais un peu mal au coeur: demander à un Shatowar de prendre la mer est aussi stupide que de demander à un nain de monter à cheval ! Et puis...l'odeur de ses barbares et leurs manières à bord me mettaient toujours de plus en plus mal à l'aise ! Titubant sur le pont histoire de prendre l'air, j'entendis soudain la vigie annoncer un rivage en vue. M'avançant aux côtés de Borador au niveau de la proue du navire, nous vîmes de loin les imposantes murailles de briques bleues de la Cité de Kozarli. Une fois arrivés au port, des officiers de la douanes kozarlienne inspectèrent nos galères, nous posa quelques questions sur les raisons qui nous amenaient dans la ville: officiellement, moi et Borador étions des émissaires du peuple Shatowar envoyés depuis Denrikuyu pour conclure d'importants contrats commerciaux avec la Cité Bleue. Après avoir demandé au Capitaine Kavan de faire loger ses hommes dans les auberges environnantes, moi et Borador décidâmes de nous diriger vers le Palais des Patriciens afin d'obtenir une audience.
D'après nos informations, cette ville esclavagiste de 30 000 âme était dirigé par un groupe de marchands très puissants appelés les Patriciens. Régie par le système des castes, la société de Kozarli était divisée en 4 classes sociales:
-les Patriciens, sept familles de marchands faisant office de noblesse de la ville
-les Mains de Gloire, esclaves guerriers au service de la ville, chargés de la sécurité et de la guerre
-les Asservis, des esclaves servant de mains d’œuvres, officiant dans diverses tâche de travail manuel comme intellectuel (certains sont professeurs, serveurs dans les tavernes...) et n'ayant aucun droits
-les Fils de Kozarli, le reste de la population, des commerçants aux mendiants, des hommes libres
Au pieds des marches de marbre du Palais des Patriciens un groupe d'hommes aux armures de plates dorées nous accuelli avec à sa tête un homme de très haute stature et de bonne constitution. Enlevant son lourd casque d'or en forme de tête de taureau, il laissa voir un visage d'une pâleur blafarde doté de yeux bleus qui lui donnaient un regard fantomatique. Ce cadavre dans son linceul se présenta comme le Chef de la Garde, le Commandant Tezla, et nous demanda de le suivre pour assister à une audience de la part des 7 Princes marchands.
Le grand hall du palais avait une forme circulaire et sur les côtés, on pouvait voir septs trônes d'ébonite sur lesquels siègaient chacun des Patriciens, entourés de leur Garde Royale. Nous faisant avancer au milieu de la salle, le Commandant Tezla nous annonça comme les émissaires de Denrikuyu. L'un des Princes marchands, le plus vieux et le plus élégant cependant, se leva de son trône et fit signe au Commandant Tezla de s'écarter afin qu'il puisse nous parler:

"Salut à vous, représentants du peuple Shatowar ! Que nous vaut une visite si soudaine d'un peuple aussi prompt à l'isolement et à l'indifférence que le vôtre ? J'ai entendu dire qu'à Denrikuyu la situation à quelques peu changer depuis les derniers printemps...Votre religion est devenue prépondérante dans la vie de votre peuple et d'après ce que j'en sais, elle n'est pas très amicale à l'égard des étrangers, des non-croyants comme vous dites. Mais ne parlons pas de votre politique intérieur, parlons de commerce ! Le Commandant Tezla m'a fait part de votre désir de nouer des liens avec notre cité ! Qu'avez vous à proposer ? Et qu'avons-nous qui puisse vous intéresser ? Ici, à Kozarli, nous vendons des esclaves et du bronze...pas grand chose me direz vous, mais assez pour nous assurer la prospérité !"

Ce Prince marchand, par ses vêtements colorés, son turban orné de plumes d'un blanc éclatant,ses bottes d'un rouge pourpre, ses nombreux bijoux en or et en pierres précieuses, donnait une image de puissance et de majestuosité des Patriciens, malgré le fait que les marques de la vieillesse l'avait quelques peu abîmé. Après s'être prosterné devant cette assemblée qui reflétait la richesse et contrastait avec la pauvreté de la plèbe, Borador enleva sa coiffe par respect et se tourna vers l'aîné des Princes:

"Salut à vous Seigneurs Patriciens de Kozarli, je suis le Frère Borador de Denrikuyu et je suis accompagné de l'ingégnieur Entreri, l'un des plus grands hommes de sciences de la Terre du Milieu ! Mon peuple, pour se développer, doit s'ouvrir à l'extérieur et vous savez que dans tout l'Empire de l'Est, il n'y a pas meilleurs forgerons que les Shatowar...Vous avez des esclaves, nous avons besoin d'esclaves pour les faire travailler dans nos gigantesques forges souterraines. En échange des esclaves, nous vous paieront un bon prix, et les armes et les armures forgées par nos soins seront vendues préférentiellement à votre cité. En plus des accords commerciaux que nous souhaitons conclure avec vous, les dirigeants de notre peuple veulent obtenir une alliance militaire avec vous..."

A ce moment là, le Prince marchand esquissa un sourire, fit signe à Borador de s'arrêter de parler et toute l'assemblée se mit à rire à gorge déployée:

"Je trouve votre proposition très intéressante au niveau économique Frère Borador mais nous ne pouvons songer à nous allier avec vous ahah ! Pourquoi une alliance militaire ? Contre qui ? Vous comptez menez une guerre sous couvert de votre culte ? Soyez raisonnables ahahah et restons sur de simples accords commerciaux ! Commandant Tezla, accompagnez nos hôtes vers leur chambres, nous reprendrons nos négociations demain..."

Sans attendre notre réponse, des gardes nous commandèrent de les suivre vers les étages supérieurs du palais afin qu'ils nous conduisent à nos chambres. Au ton assez froid du Prince marchand, je savais que ce traître voulait sans doute nous éliminer, aussi je chuchotais à Borador que, une fois arrivés à l'étage supérieur, nous devions parler et trouver un moyen de nous échapper avant que Tezla et ses hommes nous éliminent. Une fois dans nos chambres, j'expliquais mes doutes à Borador qui ne voulu pas m'écouter, arguant le fait que les Patriciens étaient séduis par les perspectives d'un accord commercial. Inspectant notre chambre, j'aperçu une porte de sortie au cas où les gardes voudraient pénétrer dans notre chambre: l'une des fenêtres de la pièce donnait sur un balcon en contrebas d'où il était possible d'accèder à la rue en s'aggripant au sculptures jonchant les murs du palais.

Quelques minutes après avoir trouvé cette issue, le Commandant Tezla fit irruption dans notre chambre, accompagné de quatre gardes armés d'épées longues et d'écus de grande taille. Le regard livide et sans émotion, Tezla s'adressa à nous:

"Le Prince Fzoul Chembryl m'envoie pour vous dire que les accords entre votre peuple et notre cité ne peuvent être conclus. Nous devons vous conduire au port où vous devrez prendre un bateau dans la nuit. Quand vous reviendrez chez vous, dites à vos maîtres que votre religion et vos méfaits n'ont pas leur place à Kozarli."

Paraissant scandalisé par les propos du Commandant et par l'attitude agressive des gardes, Borador dégaina son épée et je fis de même. A ce moment là, Tezla ordonna à ses hommes de nous tuer et ces derniers formèrent un arc de cercle autour de nous. Borador engagea le combat en assénant un violent coup d'épée sur l'écu de l'un des gardes qui réplique par un coup d'épée circulaire que Borador esquiva grâce à sa silhouette mince. De mon côté, je parais les coups de deux gardes décidés à me tuer avec difficulté et profitant du poids de leur armure, j'anticipais leurs coups et m’efforçais de survivre du mieux que je pouvais. L'un de mes adversaires lança une attaque si violente avec son épée que celle-ci resta enfoncée dans le lit de plancher de la chambre. Profitant de ce moment de faiblesse de mon adversaire, je pris ma dague de la main gauche et la lança sur le cou de mon ennemi qui s'écroula, inconscient et en sang. Plein de rage mon autre assaillant se jeta sur moi et me plaqua au sol; au moment où il voulu m'achever, Borador me sauva en le décapitant puis retourna lutter contre les deux autres gardes qui restaient. Je remarquai alors, en écartant le lourd cadavre allongé sur moi, que le Commandant Tezla avait disparu....et je le ne vis que bien trop tard...Tel une ombre, Tezla s'était glissé derrière Borador et d'un coup d'épée sec, lui coupa la main droite. Ployant le genou, Borador m'appela à l'aide mais je décidai de m'enfuir par la fenêtre de la salle, abandonnant mon compagnon. Alors que j'étais sur le balcon situé sous notre chambre, j'entendis les cris d'agonie de Borador qui venait sans doute de se faire tuer. Sans perdre un instant je m'éloignais en toute hâte du palais afin de retrouver le Capitaine Kavan. Lui et les hommes de la Compagnie Blanche me seraient d'un grand secours...
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MessageSujet: Re: L'Avènement de l'Ombre    L'Avènement de l'Ombre  EmptyMar 21 Jan 2014 - 22:59

Partie III: Kozarli se lève


Dans les rues de Kozarli, c'était la panique, les gardes couraient tous en direction du Palais tandis que la population avait reçue l'ordre de ne pas sortir dehors...sous peine de mort ! C'était bien ma veine, si je croisais des gardes, j'étais un homme mort ! Je ne voulais pas finir comme cet idiot fanatisé de Borador; aussi je me dirigeai, telle une ombre, vers l'auberge où logeait le Capitaine Kavan afin de lui donner mes ordres: il fallait prendre le contrôle de la ville à l'aide des esclaves et tuer tous les notables afin de s'assurer que Kozarli tombe aux mains du Réseau Noir ! Arrivant dans l'auberge, je remarquai vite le bruit et le chaos ambiant provoqué par la présence de la Compagnie Blanche. Une fois devant le Capitaine Kavan, je le secouai un peu afin de le tirer de sa torpeur, lui anonçant la mort de Borador et lui expliquant mon plan...C'est alors que, d'un coup, Kavan se leva sur l'une des tables de l'auberge et prît la parole:

"Mes frères de la Compagnie ! Les Princes Marchands, tyrans de Kozarli exploitant de pauvres types en les réduisant en esclavages, ont assasiné lâchement notre frère Borador ! Laisserons nous cet odieux crime impuni ? Oh que non ! Et là je m'adresse à vous aussi ! Esclaves travaillant dans cet auberge au service d'un ivrogne et de sa famille qui vous maltraitent tous les jours ! Levez-vous ! Libérez-vous du mal ! Nous sommes venus ous aidez à vaincre la tyrannie ! Soldats de la Compagnie Blanche, je vous donne l'ordre de libèrer tous les esclaves de la cité et de tuer tous les maîtres, leurs familles, ainsi que ceux qui les défendent ! Pour la gloire ! Pour Vermina !"

Quelques secondes après ce discours, nos soldats, pleins de rage et emportés par leur capitaine, massacrèrent les clients de l'auberge et les propriétaires: ce fut un bain de sang comme je n'en avais pas vu depuis longtemps ! Attrapant un homme qui tentait de s'enfuir par le col de sa tunique, je lui enfoncai mon épée dans le ventre, la laissant par terre, en sang et agonisant, je ui crachai dessus avant de sortir de l'auberge. Le Capitaine Kavan et moi ordonnâmes un rassemblement de nos troupes que nous organisâmes en deux bataillons:

-Le premier, dirigé par moi, composé de 650 hommes de la Compagnie Blanche et d'une dizain d'esclaves armés à la hâte, chargé de s'emparer de la caserne de la ville.
-Le second, dirigé par Kavan, composé de 900 hommes de la Compagnie Blanche, devait semer le chaos dans la ville et rassembler le plus d'esclaves possibles.

Dirigeant mon bataillon dans les rues de la ville, nous combattions pour libèrer les esclaves et massacrer les maîtres, ainsi que les gardes dont certains avaient rejoints nos rangs. Devant la caserne de la ville, il y'avait environ une centaine de gardes en faction, faisant barrages afin d'empêcher la rebellion de mettre la main sur les armes de la cité. M'avançant en tête de mes hommes, je dégainai mon épée et la pointai en direction des gardes:

"Gardes de Kozarli ! Vous êtes ici des esclaves ! Rejoignez nos rangs et renversez vos maîtres en hommes libres !"

L'un des gardes, sans doute le Commandant de la caserne, prit la parole quelques secondes après moi, d'une voix puissante et forte:

"Nous sommes nés esclaves, et si nous demeurons ainsi, c'est que les Dieux ont voulu ce destin pour nous ! Jamais nous ne nous rendrons aux fanatiques d'une relgion venue d'ailleurs car je sais qui vous êtes ! Vous appartenez à un Ordre qui veut convertir le monde à sa foi ! Mes maîtres se sont renseignés sur le Réseau Noir et ont prévenu les différents Commandant de la ville de vos agissements perfides !"

"Je prends votre réponse pour un refus...Alors mourrez en esclaves vils chiens ! Hommes libres ! Soldats de la Compagnie ! Attaquez cette caserne et prenez les armes qui nous reviennent de droit !"

La charge de mes troupes contre celles de la caserne fut terrible et la mêlée qui s'engagea fut sanglante. Après avoir mis à terre et égorgé l'un des gardes, je me retrouvai en face du Commandant de la caserne, je pouvais voir dans ses yeux qu'il me haïssait de tout son être: sa mise à mort promettait d'être intéresante. Fuyant le combat avec lui, je l'attirai vers la zone de la bataille où les soldats de la Compagnie Blanche affluaient. Poussé par son orgueil de soldat, il me suivit dans la cohue de la bataille. Confiant car entouré de mes hommes, j'attaquai le premier en lui lançant ma dague vers la tête. Faisant dévié la dague sur l'un de mes hommes grâce à son épée, mon adversaire me fit un coup d'estoc qui m'effleura l'épaule, me faisant ployer le genou quelques secondes. Une ouverture dans ma garde s'était montré à lui, mon vil ennemi voulu en profiter et me clouant au sol de son épée. D'une roulade, j'esquivai son coup de lame et lui tranchais le tendon d'achille du pied gauche, ce qui le fit vaciller. Cet homme était vraiment solide et déterminé, malgré ce coup pris au pied, il tenait encore debout...Il fallait en finir vite ! Me relevant d'un bond, je fonçai sur mon adversaire et un duel ardu s'engagea, chacun de nous exploitant les failles de l'autre sans parvenir à le blesser. Au bout de 10 minutes d'un combat acharné, alors que mes troupes allaient remporter la victoire, le Commandant tenta une dernière attaque désespérée et me donna son cou en levant son épée en l'air. Sans attendre, je lui plantai ma lame dans le cou et il s'écroula sur le sol, son armure faisant un bruit qui attira l'attention de tous les hommes autour de nous...Il était temps de tuer les derniers gardes survivant !

Après avoir massacré la garnison de la caserne, je chargeai l'un des soldats de la Compagnie Blanche d'armer et d'équiper les esclaves qui faisaient partie de notre armée. Je demandai alors à un esclave qui connaissait bien la ville, d'allait retrouver le Capitaine Kavan et de lui demander de rassembler ses troupes devant le Palais des Patriciens. Rassemblant mon bataillon, nous nous dirigions vers le Palais tout en massacrant les habitants qui n'étaient pas esclaves sur notre chemin...
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MessageSujet: Re: L'Avènement de l'Ombre    L'Avènement de l'Ombre  EmptyVen 24 Jan 2014 - 15:07

Partie IV: Le Roi


Moi et mon bataillon arrivâmes au bon moment devant le Palais. Sur la grande place, devant les grands escaliers de marbres de l'édifice, la bataille faisait rage entre les troupes du Capitaine Kavan, renforcées de nombreux esclaves libérés dans toute la ville, et les gardes kozarliens. Préparant la charge de mes hommes, je me plaçai alors alors tête et me retournant vers eux, je voulais exalter leur courage et ainsi manipuler leur rage de vaincre à ma guise:

"Mes frères ! Hommes libres de Rhûn ! Devant vous se dresse le symboe même de la tyrannie ! Les hommes odieux qui vivent dans ce palais ordonnent aux gardes de vous massacrer jusqu'au dernier ! Allez-vous les laisser faire ? Ou allez-vous combattre et reprendre ce qui vous revient de droit ? Cette cité a été bâtie par les esclaves...Et elle doit être dirigé par des esclaves libérés ! Libérés du joug des Princes marchands ! Pour la liberté !!"

Chargeant à la tête de mes troupes, je prenais soin de ne pas courir trop vite vers la bataille afin de me faire dépasser par l'avant-garde et ainsi éviter les risques d'être tué bêtement comme un simple sous-fifre. Le fracas des armes et des boucliers retentitissait de toute part, tuant tous les adversaires qui se présentaient à moi, je prenais soin d'éviter ceux de forte carrure et faisant un carna ge dans nos troupes: risquer ma vie alors que j'étais le chef de la rebellion n'était pas envisageable. Apercevant le Commandant Tezla au milieu du champ de bataille, j'en fit ma cible. Ce vil chien rassemblait quelques uns de ses hommes autour de sa bannière afin de défendre le cadavre de l'un des septs Princes marchands qui, assez téméraire pour défendre le palais, était descendu en premier en bas des marches de marbre et s'était fait tué d'une flèche dans le cou dès les débuts de la bataille. Je demandai au Capitaine Kavan de lancer une grosse partie du contingent pour briser le mur de boucliers formés par la Garde Patricienne. Cette entreprise nous coûta de nombreux hommes car les esclaves affranchis de notre armée n'était pas rompus aux arts de la guerre mais, sous le nombre écrasant d'adversaire, la défense de la Garde s'effrita peu à peu, il fallait en profiter. Je courai alors vers la brêche visible dans le mur de bouclier ma dague et mon épée aux mains. Me faufilant entre les Gardes je lançai alors ma dague au torse du porte étendard qui poussa un cri de douleur qui perturba son unité; une fois devant Tezla, je pris dans ma main gauche discrètement du sable sur le sol et le provoqua en duel. Cet idiot me chargea, confiant en sa nature de soldat aguerri, il tua deux de mes hommes qui tentaient de s'interposer entre nous et me lança son lourd bouclier, ce qui me propulsa en arrière. A peine m'étais-je ressaisi de ce coup que Tezla se dressai devant moi et me planta son épée dans la jambe, ce qui me fit ployer le genou...Levant son épée pour m'achever, j'esquivai de justesse son coup et rampai comme un rat pour tenter de lui échapper. Tezla m'écrasa alors de son pied afin de m'immobiliser et s'apprêta à me décapiter lorsque je j'entendis une flèche siffler vers mon adversaire. La pression des bottes de plates de mon adversaire se retira peu à peu et, toujours à terre, je me retournai viement vers mon adversaire en prenant une lance plantée sur un cadavre de garde à ma gauche. Le Commandant Tezla avait reçu une flèche sur son épaule droite, il parassait affaibli: il fallait frapper maintenant ! Je fi tomber mon adversaire à l'aide ma lance puis, de mon épée, le décapita. Me relevant avec difficulté, je pris la tête de mon opposant et d'un cri de guerre effroyable, la jeta vers nos ennemis. A la vue de la tête mutilée de leur chef, le moral des gardes du Palais fut tel que bon nombre d'entre eux battirent en retraite, certains imploraient pitié et furent tués comme des animaux, d'autres continuaient de combattre vaillement mais tombaient sous le nombre de notre armée. Aidé du Capitaine Kavan, je montais peu à peu les marches du Palais afin de pouvoir parler à toute mon armée.
"Une grande victoire est sur le point d'être remportée ici même ! Devant nous, les tyrans se cachent avec ce qui reste de leur pitoyable armée ! Tuez les tous ! Faites disparaître leur famille sous un torrent d'acier et de sang ! Faisons les dosparaître de l'histoire de Kozarli ! Libèrez les derniers esclaves à libérer et si vous trouvez un nain, amenez le moi ! A partir de maintenant et jusqu'à la prise totale de la ville, je ne vous donnerai plus d'ordres...Faites ce que vous voulez !"
Levant les bras vers le ciel et regardant mon armée avec fierté, je ressentai alors pour la première fois les sentiments liés à l'exercice du pouvoir...Et j'aimais ça ! Alors que mon armée se précipitai vers le Palais, j'ordonnai au Capitaine Kavan de diriger l'assault tandis que je pénétrai dans la grande salle d'audience jonchée de cadavres de gardes et de nobles. L'un d'entre eux bougeait...et je le reconnu aussitôt ! C'était le chef des Princes marchands, giseant comme ça dans une marre de sang, il était pitoyable. Ramassant sa couronne d'or ornée d'une magnifiqe tête de dragon aux yeux de rubis, j'enlevai ma capuche et la seint sous les yeux du vieillards. Après l'avoir égorgé comme un porc, je montais dans les étages supérieurs du palais, à la recherche du nain. Le spectacle qui s'offrait à moi était des plus jouissifs, les familles des nobles étaient en train de se faire massacrer, les femmes se faisaient violer par les esclaves qu'elles méprisaient auparavant, les enfants étaient tués impitoyablement. Une porte cependant restait fermé et personne n'y prêtait attention dans ce chaos. Essayant d'entrer, j'entendis une voix qui implora ma pitié tandis que la poignée de la porte me resistait. Je pris alors la décision de défoncer la porte et je vis l'un des Princes marchands, tenant sa femme et ses enfants dans les bras tandis qu'un bébé semblait dormir dans un berceau situé à côté d'eux.
Sans dire un mot, j'entrais dans la salle richement décorée en compagnie de deux soldats de la Compagnie Blanche. D'un geste de la main, j'ordonnai à mes hommes de massacrer la famille entière ! M'approchant du berceau, je pris le bébé dans mes bras puis le jetai contre un mur, qui fut bientôt souillé d'une tâche rouge de sang et de quelques bouts de cervelles du nouveau né. Je sortai alors de la chambre, tandis que la femme du Prince marchand tué et sa fille se faisait souillée par les désirs de mes hommes, en direction de la salle d'audience dans laquelle je pris place sur un trône en attendant que mon armée finisse son travail.
Après plus de deux heures d'un carnage intensif, mon armée se regroupa en dehors du Palais, sur la Grande Place, tandis qu'on m'apportait les quelques esclaves libérés durant ce carnage. Parmi eux, je reconnaissait un nain que je fis présenter devant moi. Se prosternant et me remerciant de l'avoir libèrer, je lui proposai de rejoindre mon futur Conseil Royal en qualité de Grand Ingénieur. Cette proposition fut couplée à celle d'une promesse de payer la naugrin avec de fortes sommes d'or, ce qui fit allumer dans ses yeux les flammes de la cupidité propre à ce peuple. C'est ainsi que le Grand Ingénieur Grazdan entra dans mon conseil. Parmis les soldats de la ville qui avaient rejoint mes rangs, je nommais les futurs commandants de mon armée et le plus brave d'entre eux, un certain Kraznys Loraq, fut nommé Commandant de la Garde Royale. Désormas, la Garde Royale serait composée des 10 meilleurs combattants de Kozarli que le Capitaine Kavan (qui avait désormais le grade de chefs des armées) choisit personnellement. Revêtant les plus beaux habits que j'avais trouvé dans le palais et coiffé de ma couronne, j'apparu à mon armée par le balcon principal, situé un étage au dessus de la Grande Porte du palais. Les saluant et me prosternant devant eux afin de m'inspirer leur respect, je voulais faire un dernier discours avant d'engager les réparations de la ville:

"Mes frères ! Maintenant vous êtes libres ! Cette ville vous qappartient et, avec votre autorisation, je veux bien vous représentez face au monde, face à la tyrannie de l'Empereur ! Si je deviens Roi de Rhûn, c'est uniquement grâce à vous, à votre confiance en moi ! Dites seulement un mot, et je vous rendrai cette couronne ! Dites moi mes frères ! Êtes vous prêts à libèrer notre belle terre du joug tyrannique de l'Empire ? Notre liberté est incomplète sans la liberté des autres peuples orientaux ! Mes frères, les jours de l'Empereur sont comptés si vous décidez de vous lever contre la tyrannie et l'oppression ! Mon Royaume sera un exemple d'amour et de paix ! Notre déesse Vermina vous protégera comme elle m'a protégé moi à de nombreuses reprises ! Mes frères ! Dites moi maintenant ce que vous voulez !"

A côté de moi le Capitaine Kavan pointa son épée vers le ciel et me prit le bras puis le souleva en l'air:

"Ysuran Roi ! Ysuran Roi mes frères ! Roi du peuple libre !"

En chœur, le peuple de Kozarli reprit les paroles de Kavan et j'inclinais la tête sous un tonnerre d'applaudissements avant de me retirer vers la grande salle du palais. Mon premier ordre en tant que Roi fut de demander aux prêtres du Réseau Noirs d'envoyer des messagers à Denrikuyu afin d'avertir le Bon Maître que la ville était à nous et que les cadres de l'organisation seraient accueillis avec grand plaisir. Un autre messager, une ombre, devait retrouver un potentiel allié et lui donner un cadeau de ma part...Cet allié n'était autre que Saroumane ! J'avais entendu des rumeurs sur sa présence en Angmar et il était temps de solidifier ma position en trouvant de nouveaux appuis... Rhûn allait enfin briller !
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Ysuran Entreri
Roi de l'Ombre

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MessageSujet: L’Avènement de l'Ombre (fin)    L'Avènement de l'Ombre  EmptyMer 5 Mar 2014 - 21:54

Partie V: L'organisation du nouveau royaume


Quelques jours après mon couronnement, je décidai d'envoyer des émissaires dans tout l'Est de Rhûn afin de prévenir tout le monde du nouveau statut de Kozarli. La belle cité, qui était redevenue aussi belle qu'avant grâce au travail acharné de mes sujets, devint la capitale du Royaume de Rhûn. Ayant reconstitué une armée à l'aide du Capitaine Kavan qui s'empressait de former les esclaves affranchis venus de tout le Rhûn: libres, affranchis, révoltés contre leurs maîtres, ou échappés, tous se rangeaient sous la bannière de Vermina. Une fois recrutés, ils devenaient familiers avec le métier des armes et le port des armures et intégraient l'une de nos Légions. Cependant, bien que nos Légions permettaient de se lancer dans une guerre, il nous fallait des troupes d'élite. Pour la création de ce bataillon et pour de nombreuses autres mesures qu je voulais appliquer, je convoquai alors le Conseil Royal dans la Salle du Trône. Ce Conseil, héritier de l'assemblée des Princes Marchands de l'ancienne époque, était constitué d'hommes de divers horizons, et aux capacités certaines dans le poste qu'ils occupaient. Notre chef des armées, le Capitaine Kavan, dirigeait la Compagnie Blanche et se chargeait du commandement de nos Légions avec l'aide d'une cinquantaine d'officiers ayant servis sous le gouvernement des Princes Marchands. Le chef de la Garde Royale, le sieur Kraznys Loraq, était un grand guerrier de l'armée kozarlienne avant ma prise de pouvoir et était désormais chargé de ma sécurité personnelle: pour remplir cette tâche, il s'appuyait sur les 9 autres frères jurés de la Garde qui étaient les meilleurs combattants de notre royaume. Le nain Grazdan avait le poste de Grand Ingénieur, à l'aide de savants du Réseau Noir et se reposant sur son génie, il devait se lancer dans la création d'armes toujours plus dévastatrices et de procédés visant à améliorer la vie du peuple sur nos terres. La tâche de Grand Argentier fut confié à un banquier de la ville qui avait rejoint la rebellions en libérant tous ses esclaves; son nom était Sotis Hazkar, un homme réputé pour son avarice légendaire et la bonne gestion des comptes de sa banque. Notre Chancelier, Leka Galare, était un homme du peuple. Cet ancien esclave était, bien que son statut ne le laissait pas supposer, un grand lettré et un homme rompu aux arts rhétoriques. Il pouvait sans conteste s'occuper des lois de notre royaume afin de faire régner l'ordre et la discipline dans nos rangs. Le  frère Timur, tout droit venu de Denrikuyu, avait la fonction de Grand Prêtre de Vermina et jouait à la fois le rôle de chef religieux et d'intermédiaire entre moi et notre chef du Réseau Noir. Enfin, je confiai le poste d'Ambassadeur à Serkan Shakazadan, un homme de mon peuple tout droit venu de Denrikuyu avec le Frère Timur et sa suite.

Attendant que tout le monde prenne place, je pris une gorgée de Vin de la Nuit puis je regardais attentivement chacun des membres de mon Conseil afin d'y déceler de la peur et de l'appréhension mais je n'en trouvais pas: tous ces hommes étaient donc bien confiants dans nos chances de conquérir le trône impérial. Annonçant le début de la réunion, je demandais à un serviteur de me reservir du Vin. Le Capitaine Kavan fut le premier à prendre la parole et, avec un grand sourire, m'expliqua comment il avait réussi à former une véritable armée pour notre Royaume:

"Votre Majesté, Messires du Conseil, notre victoire éclatante sur le gouvernement des Princes marchands a attiré dans notre ville de nombreuses personnes avides de liberté, des bras en plus pour notre armée ! Moi-même et mes hommes de la Compagnie Blanche avons décidé de former tout homme voulant rejoindre notre bannière de la liberté. Mon Roi, sachez qu'en quelques semaines, ce ne sont pas des centaines d'esclaves libérés, mais des milliers qui se sont engagés pour vous ! Fort de notre nombre, j'ai formé 3 Légions de 10 000 hommes chacune. Une Légion est forte de 2500 archers, 2500 piquiers, et 5000 épéistes que nous entrainons sans relâche. Dans une semaine, ils seront prêts à partir en campagne militaire mon Roi."

J'étais satisfait de nos progrès dans le domaine militaire et, dans quelques semaine, je pourrai mener mes Légions en direction du trône impérial. Krell paiera ses infamies et son régime despotique tombera sous la puissance de Vermina. Sans attendre, je remerciai le Capitaine Kavan pour son exposé et ordonnai que notre Grand Ingénieur nous fasse part de son projet d'améliorations des défenses de notre cité. Le nain prit alors des plans dans sa sacoche et nous expliqua qu'il voulait renforcer les murs de Kozarli par la construction de deux grandes tours supplémentaires et en y ajoutant des balistes à bombes incendiaires. Pour le port, il voulu ajouter une petite forteresse sur un ilôt situé devant le mur de défense maritime, projet auquel Sotis Hazkar exprima de vives inquiétudes car les compte du Royaume devaient à tout prix être rééquilibrés avant que nous puissions nous lancer dans un projet aussi ambitieux. Une dispute s'engagea alors entre le naugrim et le banquier mais, au final, je donnai raison à Hazkar et demandai à notre ingénieur de renoncer à son projet de forteresse. Déçu, le nain rangea ses plans et lança un regard menaçant à l'homme qui s'opposa à lui. Décidément, ce Sotis Hazkar était vraiment implacable quand il s'agissait de dépenser de l'argent. Ce-dernier se leva, mit ses lunettes et commença un lire d'une voix sèche et basse les registres des comptes de la couronne tout en y annotant certaines choses de sa plume:

"Mon Roi, j'ai réussi, à l'aide de mes nombreuses relations dans tout l'Empire, à établir de nouveaux liens commerciaux et des accords assez intéressants qui devraient renflouer nos caisses dans les prochaines semaines. De plus, mes hommes ont découvert d'importants filons d'or et de fer à l'Est de notre cité et j'y ai envoyé de nombreuses équipes de mineurs accompagnés de gardes afin de pouvoir les exploiter. De plus, notre puissance économique nous as permis de rallier de nombreux chefs de tribus en échange de marchandises manufacturés kozarlienne comme nos fameuses armures de cuivre ou nos parures de pierres précieuses. Mes amis ! L'économie de notre Royaume est en pleine essor ! Pour ce qui concerne le domaine agricole, avec ma fortune personnelle, j'ai acheté des terres arables dans le sud afin d'ouvrir de grande exploitations agricoles irriguées et nous fournir en vivres, ce qui nous donnera petit à petit une indépendance au niveau alimentaire."

Finalement, j'avais eu raison de nommer ce banquier à la tête de notre économie. D'un signe de la tête mais sans dire un mot, je montrai mon accord et invitai Hazkar à se rasseoir.  Ce fut alors au tour du Chancelier Leka Galare de nous expliquer sa toute nouvelle mesure pour assurer la sécurité des routes et des cités de notre Royaume. Pour cette tâche, il avait fondé de corps bien distincts: les Bashi Bozouk pour faire régner l'ordre sur les routes et protéger les marchands y voyageant, et le Guet pour assurer la sécurité des personnes et des biens de nos cités. Les Bashi Bozouk étaient donc présentés comme un corps de cavalerie légère de près de 3000 hommes qui étaient recrutés parmi la noblesse kozarlienne ayant rejoint notre cause lors de la rébellion (car ils étaint les seuls à posséder des chevaux). Le Guet, quant à lui, était formé d'anciens esclaves volontaires armés de petits glaives et vêtis d'armures de cuir noir avec un casque d'airain qui avait reçu un entrainement poussé aux techniques de combats urbains avec la Compagnie Blanche du Capitaine Kavan. Content du travail de Galare, j'ordonnai alors qu'on augmente la solde des hommes du Guet si celui-ci se révélait efficace. Peu après, le Frère Timur nous informa que notre religion avait progressé dans le nord de Rhûn et que le Sénéchal Pyat avait conquéri de nombreuses places fortes loyalistes à l'aide des troupes Shatowar de Denrikuyu...La guerre se levait sur l'Orient et il fallait être de notre côté, ou être balayé par notre puissance. Enfin, notre Ambassadeur apporta une grande nouvelle: d'importants chefs de tribus du Nord, de l'Est, et du Sud de l'Empire avait décidé de se lever contre l'Empire en formant une coalition qu'ils nous invitaient à diriger. Fort de ma popularité suite à mon coup d'éclat à Kozarli et possédant l'armée la plus nombreuse parmi nos alliés, il était logique que je dirige cette rébellion. Sans plus attendre, je demandai à Serkan Shakazadan de recruter de nombreuses compagnies de mercenaires afin qu'elles commencent servir de fourrageurs aux alentours de la capitale et dans les terres loyalistes: leur mission était de semer le chaos et la désolation, massacrer des villages entiers et couper les routes commerciales. Ainsi l'Empire serait blessé durablement...
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