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| La Guerre Civile | |
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Ysuran Entreri Roi de l'Ombre
Nombre de messages : 30 Feuille de personnage Race: Oriental Possessions: Mes armes, Crindombre Statut: Joueur(se) actif(ve)
| Sujet: La Guerre Civile Dim 30 Mar 2014 - 18:51 | |
| Les débuts de la guerre Notre armée était enfin prête ! Le Capitaine Kavan avait réussi à lever 3 Légions pour notre campagne militaire en direction de la capitale de l'Empire de l'Est. Les nouvelles venues de toutes les régions en proie à la guerre civile étaient plutôt encourageantes: les compagnies de mercenaires que j'avais engagé quelques semaines plutôt se révélaient particulièrement efficaces en tant qu fourrageurs. Depuis le début du conflit, on assistait à un exode massif des populations hors des régions touchées par le chaos des combats et des pillages, les routes commerciales du centre et de l'Ouest de Rhûn étaient complétement paralysées. C'est donc dans ce climat favorable à une guerre que je décidai de faire marche avec mes forces vers la capitale. Les 3 Légions formaient une longue colonne de plusieurs kilomètres depuis les portes de Kozarli et moi, accompagné des frères de la Garde Royale et du Capitaine Kavan, nous chevauchions en tête de ce cortège de cuir, d'acier, et de sang. La première partie de notre guerre devait être la jonction avec l'armée Shatowar dirigée par le Sénéchal Pyat stationnée au Nord de notre position actuelle, vers les Monts de Fer. Là bas, nos hommes pourraient recevoir vivres, soins, et se reposer avant de combattre. Le Commandant de la Garde Royale, le sieur Kraznys Loraq, chevauchait à ma gauche et discutait avec moi de mes opérations à venir: "Mon Roi, quand arriverons-nous sur les terres de votre peuple ? J'ai entendu dire que le Sénéchal Pyat était un guerrier redoutable mais un stratège malavisé....Il faudrait que je croise le fer avec lui un jour, pour mesurer sa force.""Ne dites pas de sottises sieur Loraq ! Mon peuple est ici, avec moi, de vous au dernier paysan des campagnes kozarliennes. Les orientaux doivent apprendre à effacer les barrières que constituent les clans, les coutumes, les dieux...Ils doivent être unis sous la bannière de Vermina pour décourager et désorganiser les rangs adverses. Et, pour ce qui est du Sénéchal, je vous déconseille de le provoquer !"Regardant le ciel, je vis alors une tête de mort se former et des frai d'ombre sortir de la bouche de l'étrange forme faite de nuages gris dans un hurlement terrifiant. Cette apparition soudaine dans le ciel perturba mon armée et il fallut près de 30 minutes aux prêtres du Réseau Noir pour calmer les soldats et leur expliquer que c'était une manifestation de Vermina: notre déesse avait entendu nos prières et envoyaient ses enfants tourmenter la capitale de l'Empire avant notre arrivée. Je sentais le courage du sieur Kraznys Loraq redoubler tandis qu'il était retourner à l'arrière pour redonner du courage aux hommes pendant la marche et les féliciter pour leur discipline. Le Commandant de la Garde Royale avait alors demandé à sieur Anneal Belétoile de chevaucher à ma gauche tandis que sieur Déomer assurait ma sécurité sur ma droite. Les deux chevaliers chargés de ma sécurité étaient sans conteste les plus redoutables hommes de la Garde Royale après le sieur Loraq. Anneal Belétoile était un prince avar, un elfe d'une grande dextérité au combat: nombreux sont ceux qui le considéraient comme le meilleur archer de tout l'Orient et un redoutable épéiste. Il avait rejoint ma Garde Royale en échange de la promesse que je lui avait faite de conquérir pour lui le Royaume Sylvestre, je me devais de tenir cette promesse une fois que Krell serait renversé. Déomer, dit le Berserker Ouestron, était un redoutable combattant de près de sept pieds de hauts maniant un espadon avec une facilité telle qu'il n'utilisait qu'une seule main pour son arme, ce qui lui permettait de porter le bel écu immaculé de la Garde Royale. D'un sérieux exemplaire, cet ancien esclave de Kozarli originaire du Rohan m'avait juré fidélité après que j'eusse brisé ses chaînes. Dès lors, il avait rejoint la Blanche Lame pour me protéger contre toute menace. Confiant en mes forces et en celle de mon armée, je demandais à mes généraux d'augmenter la cadence de la marche afin que nous arrivions à faire la jonction au Nord dans les 2 semaines qui suivraient notre départ. Mon Conseil de guerre m'avait informé des forces dont disposait actuellement la capitale; notre armée devrait donc lutter contre près de 15 000 défenseurs dont les rangs seraient sans doute grossis par quelques compagnies de mercenaires et les hommes aptes au combat de la cité. Ainsi, l'Empereur se cachait derrière d'imposants murs garnis de troupes nombreuses mais pas forcément supérieures aux nôtres d'un point de vue militaire. Et puis, les murs de pierre de Krell-Kain s'écrouleraient facilement sous la puissance de feu du peuple Shatowar et grâce au génie de ce nain, Grazdan, qui avait conçu avec nos ingénieurs des machines de guerre dévastatrices que nous allions révéler au monde lors de ce siège. |
| | | Ysuran Entreri Roi de l'Ombre
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| Sujet: Re: La Guerre Civile Jeu 29 Mai 2014 - 13:30 | |
| Le retour aux sources Cela faisait bien près d'une semaine que moi et nos Légions parcourions les étendues sauvages de Rhûn dans le but de rejoindre les forces du Sénéchal Pyat situées dans les terres Shatowar, au nord. Bien que fatigués, je voyais dans les yeux de mes soldats une détermination sans faille et, à chaque fois que nos musiciens jouaient du tambour avec ardeur, la marche reprenait avec encore plus de vigueur. Apercevant de loin les sommets escarpés des Monts de Fer, une certaine nostalgie m'envahit car, bien qu'étant heureux de ma nouvelle situation de Roi de Rhûn, les terres de mes ancêtres me manquaient. Le temps était assez mauvais et nous avancions sous un épais brouilard baigné par une légère pluie qui n'était pas trop désagréable. Parfois, on pouvait apercevoir quelques silhouettes s'élancer dans les hautes herbes qui entouraient la route que nous suivions. Sans céder à la panique, nos hommes continuaient leur traversée tandis que les officiers expliquaient qu'il s'agissait des frai d'ombres de Denrikuyuu, des enfants de mon peuple entrainés dès leur plus jeune âge pour être des éclaireurs et des escarmoucheurs hors-pairs. Autrefois, j'avais dirigé cette unité et, je pouvais reconnaître certains de mes anciens camarades même lorsque la brume masquait leur physique: chacun d'entre eux avait sa popre manière de se mouvoir dans les hautes herbes et les pentes escarpées de nos terres. Soudain, le sieur Kraznys Loraq me tira de ma rêverie solitaire en m'adressant la parole, sur un ton un peu gêné: "Mon Roi, les éclaireurs que j'ai envoyé en avant de la colonne quelques jours avant sont revenus...Et ils ne reviennent pas tous seuls d'après ce que je vois. Un colosse d'au moins sept pieds et sa garde rapprochée les accompagnent...C'est le Sénéchal Pyat n'est-ce pas ? Les rumeurs sur lui n'étaient donc pas exagérée car je vois bien là un monstre de puissance. Il risque de se présenter à vou d'une minute à l'autre. Devons nous lui barrer la route ?"Le Sénéchal Pyat inspirait bien la peur et, son mutisme habituel lui donnait un air de brute sans intelligence...Ce qu'il n'était pas totalement. D'un signe de la main j'ordonnais aux hommes de la Garde Royale de s'écarter et j'aperçus une une ombre imposante s'avançant vers moi. En quelques secondes, je reconnus le Sénéchal: la guerre avait marqué son visage et son corps de quelques cicatrices et, désormais, il arborait une barbe noire abondante et hirsute. Se prosternant légèrement, Pyat eu un léger sourire à ma vue et prit la parole au nom de ses hommes: "Salut à toi Ysuran ! A ce que je vois, tu as eu une vraie promotion ! Notre Bon Maître a cru bon de t'autoriser à monter sur le trône de l'Est pour porter l'étendard de Vermina ahahah ! Bref, trève de bavardages inutiles, j'ai avec moi une armée de près de 15 000 venants pour la plupart de Denrikuyu et Lantarys. Nous avons fait un campement non loin d'ici, vous pourrez vous y reposer puis nous foncerons ensemble vers la capitale. Il faut faire vite car l'Empereur rassemble ses forces et la cité sera dure à prendre. Ses murs sont hauts et solides et la détermination des défenseurs envers leur stupide Empereur-dieu est sans bornes. Allez vous reposer, je vous rejoindrai dans votre tente pour un conseil de guerre."Sans attendre ma réponse, ce satané barbare tourna les talons avec sa garde rapprochée, me laissant m'installer sans même me guider dans l'immense camp de lequel nous nous trouvions. J'ordonnai alors au Capitaine Kavan de transmettre mes ordres: nos soldats devraient dresser toutes leurs tentes dans moins de trente minutes, des vivres venant de nos réserves et de Denrikuyu devraient être débloquées pour nourrir nos hommes cette nuit, les forgerons de l'armée et les ingénieurs devraient réparer l'équipement défectueux. Une fois ma tente dressée, je fis installer une grande table de bois sombre et je préparai la carte du théâtre de guerre tandis que les différents généraux entraient au fir et à mesure. Tout le monde étant désormais installé, je m'asseyai, contemplant les visages satisfaits de mes chefs de guerre. Le Sénéchal Pyat prit la parole en premier et proposa de ravager les terres autour de Krell Krain avant de faire le siège de a cité. Cette idée n'enchanta guère le Capitaine Kavan qui proposait de fondre directement sur la capitale au lieu de continuer à ravager les terres aux alentours, ce qui n’entraînerait qu'un puissant ressentiment de la population à l'égard de notre nouveau gouvernement. L'idée de Kavan était sans doute plus astucieuse est moins risquée car la capitale recevait du renfort chaque jour et il fallait frapper vite. J'expliquai alors mon point de vue à l'assemblée et la majorité des généraux tombèrent d'accord sur le fait qu'il fallait se mettre en marche vers Krell-Kain dès demain. Prenant congé de mon Conseil de guerre, je m'allongeai sur mon lit, songeant à la dernière ligne droite qui me restait à parcourir pour atteindre l'Empereur et je m'endormis, étrangement paisible. Le lendemain matin, nous partions pour la capitale, sous les chants de victoire de nos hommes et la musique entraînante de notre fanfare militaire. Krell allait tomber ! |
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