Allez viens, viens goûtez l'odeur de ton sang !

Terre du Milieu
Mordor
Tour de Barad Dur
Camp d'entraînement de la Garde Personnelle

PNJ : Ealesan

Anoyan se tenait au milieu de quatre soldats Elfes, son épée dans la main gauche, bouclier dans la main droite, attendant que l'un des guerriers rompent la formation pour attaquer. Le Seigneur de la Garde était en position, prêt à bondir tel un loup se jetant sur sa proie. Jambes fléchies, bouclier placés devant son torse et la pointe de l'épée tournée vers ses adversaires, le Fléau de l'Ouest attendait patiemment l'assaut qu'il sentait venir à la façon dont les quatre Elfes se mouvaient en tournant lentement autour de lui... Parfait !

Sans prévenir, Anoyan bondit sur l'un des Elfes et lui asséna un puissant coup de bouclier qui dévia la lance de l'Elfe avant d’atterrir au sol suite à un middle kick dans les côtes. Faisant face aux trois Elfes encore debout, Anoyan para avec aisance la lance qu'il trancha en deux avant de bloquer les deux lames qui visaient sa tête d'un revers du bouclier. Il se mit face aux deux bretteurs et chargea, en désarmant un grâce à un savant moulinet du poignet et il fit face au dernier Elfe encore en lice : son ami Ealesan.

<< Après toute ces années, tu n'as pas encore compris que personne ne peut me vaincre. Allons Ealesan, pose tes armes, je m'en voudrais de te blesser. >>

Ealesan éclata de rire avant de répondre :

<< Me battre hein? On forme un binôme hors pair et je sais mieux que quiconque la façon dont tu te bats vieux frère. Toi abandonne ou tu mordras la poussière. >>

Les deux Elfes se firent face et se mirent à se déplacer, formant un cercle parfait dans leurs mouvements. Aucun des deux ne semblaient décidés à lancer l'offensive, attendant encore et encore.

Mais Anoyan était tout sauf patient aussi fonça t-il tel un boeuf sur Ealesan qui para le coup d'estoc d'un revers du bouclier avant d'engager le duel.

Les deux lames semblaient danser un quelconque ballet, tantôt dansant l'une contre l'autre, tantôt s'éloignant pur mieux se rapprochait l'une de l'autre. Et les deux Elfes étaient engagés dans un ballet mortel car à la moindre erreur, la moindre faute d'inattention et c'en était fini. Et il semblait aux yeux des Elfes Corrompus qu'il n'y aurait pas de vainqueurs, que nul ne parviendrait à prendre le dessus mais c'était sans compter sur l'esprit froid et cruel d'Anoyan qui dévia un coup d'Ealesan de son bouclier avant de tourner sur lui même, d'envoyer une attaque rapide sur sa main portant l'épée tout en lui envoyant son bouclier dans la poitrine. Ealesan tomba dos au sol et la lame d'Anoyan vint se poser sur sa gorge.

<< Tu as perdu vieux frère !>>

Puis il lâcha son bouclier, rangea sa lame dans son fourreau et aida son ami à se relever avant de l'éteindre contre lui. Les Elfes allaient reprendre leur entraînement quand une bande d'Uruk Hai apparurent et l'un d'eux, un colosse de deux mètres au moins, s'avança et gueula :

<< Je défie l'Elfe vainqueur dans un duel à mort, comme le veut la coutume du Mordor. >>

Anoyan fit face à la puante créature, ne masquant pas le dégoût que lui inspirait cet être hideux. Néanmoins, il sortit son épée mais refusa le bouclier. Il demandaà Ealesan d'aller chercher l'Intendante qui se devait d'y assister en tant que numéro 2 du Mordor et vu que le Maître s'était retranché dans ses appartements, elle devait de le remplacer pour ce genre de coutumes. Anoyan s'adressa ensuite au provocateur.

<< Mon ami est parti chercher l'Intendante ! En attendant, toi et ta bande de porcs, rendez vous utiles, préparez le cercle du duel. Et toi, immonde bâtard, tu ferais bien d'aller prier dans le temple de notre Seigneur et Maître pour espérer la victoire car je séparerai ta tête infâme de ton corps et le jetterai en pâture aux Wargs.>>

Les uruk s'indignèrent et voulurent charger mais ils s’arrêtèrent devant un mur de boucliers et de lances, avec des archers en retrait. Alors le chef Uruk cracha et injuria Anoyan.

<< Tu goûteras l'odeur de ton sang misérable vermine et quand j'en aurai fini avec toi, je mangerais ta chair et rognerais tes os devant ta troupe de tapettes en armures ! Tu vas mourir Elfe et je me régalerai de ta chair !>>

Pendant ce temps là, Ealesan arriva devant le bureau de l'Intendante et frappa deux fois avant d'entrer et de saluer. Puis il prit la parole.

<< Mes respects Ma Dame ! Le Seigneur de la Garde requiert votre présence au sein du camp d'entraînement des Elfes pour un duel à mort. Comme vous le savez, cela devrait normalement requérir la présence du Seigneur Sauron mais il ne veut pas être dérangé, sous aucun prétexte aussi cette tâche vous incombe t-elle. Si vous voulez bien me suivre.>>

L'elfe offrit son bras à l'Intendante avec galanterie. Qui a dit qu'un Elfe Corrompu devait faire preuve de mauvaise manière?

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Sortant de : https://rpglordoftherings.forumactif.com/t5937-avec-ou-sans-bureau
Aussi je modifie légèrement ceci pour pouvoir coller à mon ancien Rp

Citation :: Pendant ce temps là, Ealesan arriva devant le bureau de l'Intendante et frappa deux fois avant d'entrer et de saluer. Puis il prit la parole.

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Pendant ce temps là, Ealesan arriva devant le bureau de l'Intendante et voulu y frapper deux fois avant d'y entrer pour la saluer mais, la porte du bureau s'ouvrit avant qu'il n'eut le temps de lever la main pour y toquer.

Par l'ouverture de la porte, il pu y voir Sauron, assit à la place de l'Intendante ainsi qu'une tête qu'il ne connaissait pas : Dolan. Les deux étaient en réunion, ce qui incluait de ne pas déranger le Sombre Seigneur pour des broutilles comme des duels à mort.
Mais surtout, devant lui, il y avait 1m95 d'Intendante dans une tenue très ... légère qui écoutait attentivement ce qu'Ealesan avait à dire tandis qu'elle refermait d'une main la porte.

Très légère était les bons mots. En fait, elle ne portait pour seul vêtement qu'un pourpoint qui, au vu de la couleur et de la coupe, devait appartenir à un Numénoréen noir; ce qui justifierait la présence d'un homme de 2m, appuyé contre un mur, torse nu et attendant bras croisés qu'on daigne lui rendre ses effets.
Cet homme se nommait Imrazhôn, il n'était pas facilement reconnaissable par son physique qui collait à tout les Numénoréen Noir -c'est à dire carré, grand, longue chevelure noire- mais s'était fait connaître comme étant celui qui avait eut la mauvaise idée de parler à Sauron de son ex-épouse ... inutile de préciser qui était cette ex-épouse.
Quand au reste de la tenue de l'Intendante, elle se résumait à une paire de botte et visiblement une culotte rouge sombre: Le pourpoint étant un peu trop court sur les côté pour cacher ce qui aurait du être caché... Bref, il n'y avait aucun doute sur l'Identité de cette elfe ou semi-elfe, c'était Loréalle. Il n'y avait qu'une femme dans son genre pour ne sentir aucune gène à être nue devant un homme qu'elle ne connaissait pas car après tout, elle ne sentait aucune gène pour dire "non" à Sauron. Une fois qu'on fait cela, tout le reste à si peu d'importance en comparaison.

"- Votre Seigneurie." Rectifia-t-elle machinalement tandis qu'un Ma Dame était prononcé. " Un duel à mort?" Soupira-t-elle en se pinçant l'arrête du nez entre l'index et le pouce. " Et bien, j'ai l'impression que ce n'est pas encore maintenant que je pourrais m'habiller." Se plaignit-elle.
" Imrazhôn? Peux-tu rester ici pour envoyer l'esclave rapportant mes vêtements vers la cour centrale du camp d'entrainement?" Demanda-t-elle au Numénoréen.

"- Mais bien sûr, je n'ai que ça a faire que de perdre une journée de repos à orienter tes esclaves dans la bonne direction et rater un duel à mort!" Grommela le Numénoréen Noir.

"- Considère que ce n'est pas un service que te demande ton ex-épouse mais un ORDRE que te donne ton Intendante. Et que, si tu veux passer la nuit prochaine dans mon lit tu ferais mieux d'arrêter de discuter mes ordres. Je pourrais rapidement me lasser de toi et changer d'amant. Clair?" Murmura-t-elle, en tapotant d'un index rageur le torse du Numénoréen noir qui déglutie et se ravisa sur sa décision d'attendre ou non l'esclave. Ce qui était dérangeant pour les hommes côtoyant de près Loréalle, c'est qu'elle les faisait rapidement se sentir comme des jeunes filles fragiles.

Puis, elle se tourna vers Ealesan, repoussa le bras offert dans un : " Pas de ça avec moi. Garder ce genre d'attention pour une femme. Menez moi à Anoyan et sa prochaine victime. "
Elle n'avait jamais croisé jusqu'à présent cet Elfe, à croire que Sauron voulait éviter qu'ils entrent en contacte. Sans doute imaginait-il que ce contacte allait se faire dans un bain de sang? Il faut dire que la dernière fois que Loréalle avait croisé un Seigneur Elfe... mais c'est une autre histoire. Le seul Elfe Corrompu arrivant à l'approcher sans manquer d'y laisser de la peau, des os et autres partie du corps indispensable à la vie était Phreank, et encore il leur avait fallut un temps d'adaptation pour qu'ils apprennent à se tourner le dos sans avoir une main sur la dague.
" Laissez moi deviner? C'est encore une fois un orc?
Faux que je mette un terme à ce genre de bêtises. Presque tout les deux jours, les rangs orc comptent un idiot en moins ayant tenté de battre le Seigneur Anoyan dans un duel. A croire que c'est une manière originale de ce suicider quand on était lassé de la vie!"
Elle imita la voix d'orc pour simuler une conversation entre deux de cette race:
"Oh tu fais quoi ce matin?
Bein, j'vais mourir, j'ai défié Anoyan.
Claaaasse. "
Elle reprit sa voix normale. Sa voix n'était pas clair et aiguë comme celle des autres femme elfes, elle était légèrement rauque mais suave comme la caresse d'un pelage de panthère... juste avant qu'elle ne décide que vous étiez son petit déjeuner. Car en effet, quand l'intendante parlait, elle donnait l'impression d'être une fausse calme. Ce genre de personne qui pouvait facilement décider de tuer celui qui lui avait poser une mauvaise question, comme : Et? Où sont vos vêtements?
" Pour une fois que c'est moi qui assiste à ce numéro de cirque, croyez moi qu'ils vont m'entendre ces deux là."
Pas de doute, elle parlait d'Anoyan et de son adversaire.

-- § --

( ET PAS DE MIDDLE KICK!! rrrraaah ! mes yeux! mes pauvres yeux !! ils sont brulés! )

Ealesan ne savait que dire devant la tenue plus que légère de l'Intendante aussi préféra t-il se taire et attendre de retourner au camp d'entraînement. Mais il ne put s'empêcher de penser que cette femme n'avait aucune pudeur et que nombre des Elfes de la Garde allaient la regarder comme un... Non mieux valait pas imaginer la réaction de ses frères d'armes...

L'Elfe jeta un regard incompréhensif vers Imrahzôn qui répondit par un haussement d'épaules avant d’exécuter les ordres de l'Intendante, Intendante qui repoussa le bras que lui offrait Ealesan et qui enchaîna sur la victime d'Anoyan, à croire que la réputation du Seigneur de la Garde lui était déjà connu.

<< Comme vous voudrez Votre Seigneurie.

Cette fois, il s'agit d'un Uruk Hai qui semble décider à se faire raccourcir le corps, si vous voyez ce que je veux dire. Il semblerait que ces immondes créatures voient ça comme un honneur d'affronter et de mourir de la main d'Anoyan. Il paraîtrai que les Orcs le nomment la Terreur des Orcs, surnom guère original comparé au Fléau de l'Ouest mais passons. Cela ira vite, comme d'habitude. >>

Ealesan ne put s'empêcher de sourire devant l'imitation d'une discussion d'Orc puis termina de mener l'Intendante vers le Seigneur de la Garde, qui était en train de parier avec le reste des Gardes sur la durée du duel à venir. A entendre les Elfes, le duel ne durait pas plus d'une minute, deux grand maximum. Ealesan s'avança et héla Anoyan.

<< Mon frère, l'Intendante est là !>>

<< Continue de prendre les paris Eal, je vais aller rencontrer l'Intendante ! >>

Anoyan tapa dans le dos de son meilleur ami et avança vers l'Intendante du Mordor, non sans me demander comment elle faisait pour oser être habillée ainsi mais ce n'était ni le lieu ni le moment pour le lui faire la remarque. Il se mit face à elle et frappa sa poitrine de son poing droit comme quand il saluait le Seigneur Sauron.

<< Votre Seigneurie, je vous rencontre enfin ! J'aurai préféré vous croiser dans d'autres circonstances mais il semblerait que notre Seigneur et Maître ne soit pas disposé à ce que cela se fasse. Voulez-vous voir l'autre intéressé du duel à venir?>>

Il se tourna vers l'Uruk et sans attendre la réponse de l'Intendante, il gueula.

<< Et gros porc, ramène ta graisse ici pour saluer l'Intendante avant de crever !>>

L'Uruk marcha jusqu'au deux Elfes et s'inclina devant Loréalle avant de répliquer.

<< Je vais te faire couiner sale rat de fumier. >>

Anoyan éclata de rire avant de répondre, hilare.

<< Tu peux encore renoncer, ça serait dommage que tes stupides semblables me chargent une fois ta tête séparé du reste de ton corps. Je m'en voudrai de devoir tuer autant d'Uruk Hai en une journée. Le Seigneur Sauron en serait fort contrarié.>>

Quiconque connaissant bien le Seigneur de la Garde savait qu'il ironisait, il n'avait actuellement qu'une envie, se livrer à un massacre d'Uruk Hai, il avait bien envie de les tuer les uns après les autres, juste pour s'amuser un peu.

-- § --

Loréalle croisa les bras, observant derrière son masque d'albâtre et en silence les échanges peuplés de comparaisons animalières et d'autres éléments bucolique entre les deux adversaires.
" Heu? Vous me dites si je vous dérange, hein?" Fit-elle, en les couper. " Je suis a deux doigts de vous demander de baisser vos pantalons... remonter votre pagne dans votre cas..." corrigea-t-elle à l'adresse de l'Orc " pour savoir qui de vous deux à la plus grosse! Et d'après ce que j'en sais, à ce jeu là, je ne suis pas certaine que les Elfes soient les plus favorisé dans ce genre de concours, mon mignon" Déclara-t-elle; d'une voix mielleuse et moqueuse, à l'intention du Seigneur de la Garde Personnelle qui en disant long sur ce qu'elle savait de l'anatomie des Elfes. " On va dire que vous compensez pas l'agilité.."

"Et pour répondre à votre question qui n'en était pas une: moi aussi j'aurais préféré vous rencontrer dans d'autres circonstances, entre autre habillée et ne sortant pas d'un rendez-vous avec Sauron."
Un étrange brouhaha sourd se mit à agiter les troupes orcs. Peut-être était-ce le Sauron sans Seigneur devant qui les faisaient murmurer? Ou peut-être était-ce qu'une femme arrive à moitié nue alors qu'elle était en rendez-vous avec le Seigneur Sombre? A moins que sa réflexion sur la taille des elfes venait enfin d'arriver aux cerveaux? L'imagination masculine restait l'imagination masculine.

" Bien, j'ai une bonne et mauvaise nouvelle pour vous deux.
En premier votre duel à mort est annulée par ordre de moi même. Comme vous l'avez si justement souligné, Seigneur Anoyan, Sauron en a assez de perdre des soldats suite à votre aiguisage d'épée sur leur colonne vertébrale et, NON, les entrailles des orcs ne sont pas un fourreau pour votre petite sabre. Si vous voulez fourrez quelque chose, apprenez la pâtisserie ou allez au bordel mais arrêtez de passer votre libido sur les orcs."
Expliqua-t-elle crument. Visiblement, elle n'avait pas ses jambes ambrées dans un pantalon, ni sa langue trop pendue dans sa poche.

Et en parlant de pantalon....
"- Seigneurie... !!"
Hurla un esclave arrivait au pas de course et apportant une pile de vêtement.
" Vos vêtements."
Finit-il à genoux, au pied de l'elfe aux cours cheveux roux en bataille, bien qu'une tentative de les coiffer semblait avoir été opéré dessus mais sans succès.

"- Ah, c'est pas trop tôt! Encore un peu et je lançais une enquête sur votre disparition." Grogna-t-elle à l'intention de l'esclave.
" La bonne nouvelle étant.. " Reprit-elle" que je vous.. " Tenez moi ça, vous."
Avis a tout ceux qui trouvait outrageant qu'une femme ne vienne qu'avec un pourpoint: il n'y avait plus de raison de s'outrager puisqu'elle venait de le retirer et de jeter dans les bras d'Anoyan. Les bottes suivirent un autre chemin et atterrirent dans les mains de l'orc.
" Et vous ceci. Donc, je disais.." Elle attrapa une chemise blanche et l'enfila en continuant son explication tout en continuant de se vêtir " .. que vous allez pouvoir faire votre duel mais au premier sang. Attention! Quand je dis premier sang, je ne parle pas de coups mortels! Je vous vois venir tout les deux.
Oh zut? Je l'ai décapité sans faire exprès.. je nettoyais ma lame et mon coup est parti tout seul ! zut alors! Mais j'ai gagné, c'est le premier sang non?
C'est simple. Celui qui tue l'autre et officiellement déclaré comme perdant. "
Quand elle acheva cette phrase, elle était enfin habillé d'un pantalon noir cintré, de longues cuissardes tout aussi noires lui remontant jusqu'au dessus des genoux, d'une étoffe turquoise autour de la taille et d'une chemise ample et blanche. Des vêtements pratiques bien loin de l'idée qu'on se faisait d'une intendante. Mais pour ce genre d'activités elle n'avait pas besoin de mettre ses tenues de cérémonies.
" Des réclamations?"
Demanda-t-elle en reprenant ses bottes et le pourpoint.

-- § --

Sur un balcon attenant à la cours, deux Numénoréens Noirs avaient prit place pour assister au spectacle. Un troisième les rejoignit et fut accueillit par un :
"- Ta femme vient encore de faire des siennes."
"- Elle a interdit les duels à morts."
"- Et oui... c'est une perverse qui nous prive un à un de nos petits plaisirs." Gloussa Imrazhôn en s'appuyant sur la rambarde. " Bienvenu dans mon enfer personnel."

-- § --

Qui a la plus grosse? Certainement pas ce tas de graisse qu'était l'Uruk mais l'Intendante n'était pas du même avis et se moqua plus ou moins gentiment d'Anoyan, qui en fut outragé mais ne le montra pas, préférant répondre à voix basse pour que seule l'Intendante et l'Uruk l'entende.

-Vous semblez en savoir long sur l'anatomie des Elfes Intendante. Mais je ne suis pas comme mes semblables, je suis d'un autre genre. Si l'envie vous prend, venez donc vérifiez mes dires, vous constaterez par vous même.

Mais quand Loréalle décréta qu'il ne pouvait pas s'amuser à tuer de l'Uruk, Anoyan s'énerva. Comment pouvait-elle décider d'interdir cela? C'était impensable, comment ferait-il pour se défouler quand ses accès de rage le prenait? En parlant de rage, l'Elfe sentait qu'elle montait en lui et c'est avec colère qu'il répliqua :

-Que le Seigneur Sauron fasse passer un décret la dessus ! C'est une coutume du Mordor et elle sera respectée, que ça vous plaise ou non Intendante !

Si L'Uruk avait semblé soulagé, il n'en montra rien et de toute façon, il aurait été tué, que cela plaise ou non au Seigneur de la Terre Noire et son Intendante. Anoyan n'en avait rien à faire que cela déplaise au Maître, qu'il donne l'ordre à ses Orcs de ne pas le défier bêtement et il ne les tuerait pas à la pelle.

L'Intendante s'habilla enfin, non sans mettre le pourpoint dans les bras d'Anoyan et les bottes dans celle de l'Uruk.Pour qui elle se prenait? Mais au moins, elle maintenait les duels, même si il ne devait pas y avoir de mort à la fin. Anoyan n'en avait cure, il tuerait l'Uruk mais pas de manières directes, il s'arrangerait pour que ses blessures le tue, pas son épée.

-Aucune Votre Seigneurie !

Tu as de la chance le porc, je t'aurai volontiers taillé en pièces mais il semblerait que l'Intendante et le Maître ne soit pas de cet avis. N'oublie pas de les remercier, tu leur dois la vie !

Les deux adversaires se mirent au milieu de la cour et se firent face. L'Uruk dégaina sa cimeterre et prit son large bouclier tandis qu'Anoyan sortit tranquillement sa lame du fourreau.

L'Uruk fonça sur lui tel un boeuf et Anoyan se déporta sur le côté, le laissant revenir à l'assaut. Il s'amusa ainsi pendant environ trente seconde, laissant l'Uruk fonçait dans le tas, sous les cris des Elfes et les jurons des Uruk. Mais il se lassait de jouer ainsi avec la nourriture, le moment était venu de passer à table.

Anoyan l'attaqua de front et d'un coup de pied, lui fit lâcher le bouclier et il continua, exploitant son avantage, obligeant l'Uruk à reculer sous les assaut du Seigneur de la Garde. A gauche, a droite, en haut, bas, l'Elfe frappait de tous les côtés et finalement l'Uruk perdit sa cimeterre quand Anoyan lui trancha le poignet. L'Uruk lâcha un cri avant de se prendre l'épée dans la cuisse droite, qui fut transpercé de part en part.

Anoyan se retira et savoura sa demi victoire et tourna le dos à l'Uruk quand les Elfes crièrent. Dans un suprême effort, l'Uruk avait ramassé sa cimeterre avec son autre main et s'était péniblement relevé pour tenter de frapper l'Elfe dans son dos. Sans réfléchir, Anoyan réattaqua et lui planta l'épée dans le ventre avant de lui trancher son deuxième poignet. Sa colère était si terrible qu'il allait le décapiter quand une lame vint bloquer la sienne, à quelques centimètres de la gorge de l'Uruk.

-Arrête mon frère, tu ne dois pas le tuer. Il n'est plus en état de se battre et ne sera surement pas en état de survivre de toute façon. Tu as gagné aux yeux de tous, quoi qu'en pense l'Intendante. De grâce mon ami, ressaisis toi !

Anoyan dévisagea Ealesan, il était le seul à pouvoir le calmer et il y arriva. Il rengaina son épée et sans rien dire, prit son frère d'armes contre lui, l'étreignant rapidement. Il était une machine à tuer, l'une des pire qui soit mais il avait un coeur et c'est grâce à ça qu'Ealesan savait le raisonner.

Lâchant son ami, Anoyan retourna prêt de l'Intendante, le visage inexpressif.

-Selon vos nouvelles règles, il semblerait que je sois le vainqueur Intendante !

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" Selon mes nouvelles règles, vous venez de perdre votre premier combat Seigneur Anoyan. Quel dommaaaaage. "Annonça-t-elle, non sans afficher une petite voix, et une moue qu'il ne put voir à cause du masque, faussement déçue qui n'étaient là que pour la provocation.
Si Anoyan ignorait pourquoi Sauron ne voulait pas qu'il rencontre Loréalle, à présent il devait le savoir. Elle avait le profil parfait des femmes que les tueurs en série aimaient à tuer : puissante, intelligente, androgyne mais aguichante et terriblement GARCE ! Ce genre de femme que tout sadique imaginait hurler sous les coups de fouet histoire de ne plus les entendre les déprécier.

" Car autant que je le sache, un Duel Au Premier Sang signifie que le duel s'arrête quand l'un des adversaires saigne et à moins que je sois aussi peu douée que vous en anatomie, un poignet tranché: ça saigne!" Fit-elle remarquer. " Donc, lui trancher l'artère fémorale... l'espèce de truc qui pisse le sang dans la jambe...C'est un peu mortel si on ne le soigne pas très vite."Expliqua-t-elle, avec des mots simples comme pour parlait à une Quiche Lorièn. " Mais la bonne nouvelle, c'est que cet Uruk à fait une erreur en vous attaquant alors qu'il avait perdu. N'ayant plus de mains, il devient inutile au Mordor. Vous pouvez donc l'achever et portez son cadavre à mon laboratoire. Merci."

La femme s'en alla sur ces mots. L'Armée venait de perdre un Uruk, mais la médecine gagna un nouveau cobaye pour ses expériences. Soudainement, elle s'arrêta et, sans se retourner, déclara impérieusement et suffisamment fort pour se faire entendre de tous.
"Quand au Décret, je vous l'apporterais signé, Seigneur Anoyan. Je viendrais aussi avec un double décimètre pour vérifier en personne certains de vos propos prétentieusement exagérés."

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Comment rester calme devant la provocation délibérée de l'Intendante? Anoyan ne le savait guère et il n'en avait cure, il voulait la voir souffrir pour oser le pousser ainsi dans ses retranchements, la voir crier et hurler de douleurs quand il la découperait en morceaux à coups de haches. Elle aguichait l'Elfe tout en étant la pire des garces, le genre de garce qu'Anoyan pouvait aussi bien tuer qu'épouser... Des pensées totalement contradictoires !

En plus, elle en rajoutait une couche en lui expliquant ce qu'était un duel au premier sang. L'Elfe rageait intérieurement et quand elle dit qu'il pouvait aller tuer l'Uruk, il se détourna sans un salut, sans mot dire, sa rage était si forte qu'il pourrait tuer cette femme sans réfléchir aux conséquences de ses actes et ça aussi il s'en fichait.

Les Elfes de la Garde s'étaient rassemblés en silence et avait commencés à donner des coups réguliers dans leurs boucliers tandis que le Seigneur de la Garde s'avançait vers sa victime, épée au poing. Il se mit face à l'Uruk et posa le tranchant de sa lame sur sa gorge, les coups sur les boucliers devinrent plus rapide et les Elfes commençaient à crier "HOU HOU HOU HOU HOU" et quand ils s’arrêtèrent, la lame siffla et la tête de l'Uruk roula sur le sol.

-Portez son cadavre dans le laboratoire de l'Intendante !

L'Intendante, qui était reparti, s'arrêta et lança la provocation qui fit sortir Anoyan de ses gonds. Il rangea son épée et sortit son poignard à lame courbe, avançant rapidement vers Loréalle qui s'était arrêté et se tenait de dos. Anoyan la fit pivoter et discrètement, colla son poignard sur le bas du torse de l'Intendante, juste en dessous de sa poitrine.

-Ne jouez pas à ça avec moi Intendante ! Le Seigneur Sauron a besoin de vous pour le moment mais un outil n'est utile qu'un temps et quand il se révèle inutile, le Maître s'en débarrasse. Priez pour que ce jour n'arrive jamais car il vous tient actuellement en haute estime et vous êtes intouchable. Mais le moment viendra où vous n'aurez plus aucune valeur à ses yeux. Et ce moment venu, je vous tuerai avec le plus grand plaisir et vous souffrirez comme jamais personne n'aura souffert de ma main ! Jouez donc Intendante, jouez, la roue tourne et il me tarde de vous plantez cette lame dans le corps.

Et votre Garde, ce cher Phreank est la sur mes ordres me semble t-il, à la demande du Seigneur du Mordor. Je le relève de ses fonctions immédiatement. Menez moi à lui et ensuite, vous aurez un nouveau... protecteur !

Anoyan avait parler à voix basse, pour que seule Loréalle l'entende, puis il retira le poignard, non sans insister très légèrement pour juste déchirer la chemise de l'Intendante, faisant une petite entaille dans le tissu.

*Soit j'épouse cette garce, soit je la tue* Pensa l'Elfe.

-- § --

"Ttt Ttt.. Me retirer mon Phraenk?.. ouch, là vous visez juste et ça fait mal."
Admit-elle, dans un murmure.

Il était vrai que Loréalle s'était attachée à cet Elfe et le contraire était réciproque. Si au début Phraenk passait son temps à se plaindre de cette femme auprès de ses compagnons Elfes, petit à petit, ses râleries s'étaient tues, puis sa présence auprès de ses frères de races s'était estompée, il était de moins en moins au camp d'entraînement, de plus en plus en compagnie de l'intendante. Même si leur relation n'était pas sous la protection d'Irmo, ils avaient noué une étrange complicité. Elle lui avait apprit des langues perdues, la géométrie tridimensionnelle, les mathématiques et a composer des cocktails colorés. Il connaissait son véritable visage, était devenu son assistant à la forge et son compagnon de voyage. En quelques semaines, la mentalité de Phraenk avait changé. Il n'était plus l'elfe distant et sombre, que ses comparses avaient connu depuis des siècles, il était devenu plus simple, souriant, sifflotant en nettoyant son armure, certains prétendaient même l'avoir entendu rire à une blague. Même ses cheveux, devenu brun sombres à sa corruption, reprenaient lentement leur couleur blonde d'origine.

Loréalle se pencha en avant, frôlant l'oreille d'Anoyan pour y glisser les propos suivants :
" Vous visez beaucoup plus juste qu'avec votre minuscule petite dague... On dit que les mâles choisissent leurs armes pour compenser la taille de leur appareil reproducteur. Si ce choix est proportionnel, la votre doit être minuscule pour que vous trouviez compensation dans une dague."
Elle se redressa et reprit:
" Je vous enverrai la facture pour l'achat d'une nouvelle chemise. Après tout, ma garde robe est payée par le trésor du Mordor que vous venez de l'entamer en abimant ce vêtement. D'ailleurs, j'en profiterai pour jeter un oeil à votre comptabilité, TOUTE votre comptabilité, j'ai touuuut mon temps. Et je suis certaine que votre section fait des dépenses inutiles... "
Roucoula-t-elle, avec l’intonation qu'elle aurait prit pour séduire un homme. On pouvait sentir un sourire s'élargissant sous ce masque blanc posé sur le visage de l'Intendante. Un sourire sadique qui, s'il avait été plus large, aurait tenu de la décapitation.
" Vous voyez, Seigneur Anoyan, moi aussi je sais menacer et je n'ai pas besoin d'une petite dague pour vous faire plier l'échine, il me suffira d'une plume et de papier. Bienvenu dans l'ère moderne. Sur ce, si vous me permettez, j'ai du travail autrement plus important que d'arbitrer des duels entres un Elfe et un Uruk"
Sur ces derniers mots, elle s'en alla disparaissant avec agilité dans la foule de soldats s'étant rassemblés pour voir le spectacle d'un énième massacre d'Uruk par le Seigneur Anoyan.

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( sorry sorry, j'ai fait un édit car en me relisant, mes fautes d'ortho me brûlaient les yeux)

Dolan sortit dans la cour et plissa les narines. Non, décidément, il ne s’habituerait jamais à cette odeur putride dans laquelle les orcs et les ourouks semblaient se complaire. Prenant une grande inspiration, il plongea dans l’abominable étuve et chercha des yeux celui qui pouvait bien être cet Anoyan dont Sauron lui avait parlé.

Il ne lui fallut pas longtemps pour aviser l’endroit le plus agité. C’est là en effet qu’il risquait de trouver le Seigneur de la Garde Noire. Mais à sa grande surprise -et également pour son plus grand plaisir, dû-t-il s’avouer- il aperçut au loin l’intendante qui avait quitter la pièce où il s’était entretenu avec son nouveau Seigneur quelques minutes auparavant. Par quelque hasard, elle avait trouvé de quoi se vêtir presque convenablement. Et elle avait apparemment également trouvé le moyen de s’attirer des ennuis. En effet, alors qu’il se dirigeait vers elle, Dolan vit un elfe s’approcher de Loréalle et coller son poignard contre sa poitrine. L’individu lui fut immédiatement antipathique. Dolan avait peu de principes mais il se tenait à certains et selon eux, on ne traitait pas une femme ainsi, quand bien même elle était ô combien capable de se défendre, et quels que soient les ennuis que cela nous apporte. Enfin jusqu’à un certain point…

Le temps qu’il traverse la cour de ses grandes enjambées pour s’informer de la situation, l’intendante s’était d’ailleurs écarté de son agresseur, sans rien perdre de sa superbe. Le temps qu’il franchisse tant bien que mal la muraille de soldats qui s’était assemblée, elle s’était envolée.

Dolan reporta donc son attention sur l’elfe qui s’était si mal comporté envers Loréalle et il ne lui fallut qu’une seule seconde pour connaître instantanément son nom. Anoyan, sans aucun doute. Le Seigneur de la Garde Personnelle de Sauron était impressionnant dans son armure bleutée, bien que moins grand que ce à quoi Dolan s’était attendu. La corruption, lui, il la portait dans les yeux. De petits yeux cruels et vicieux qui vous transperçaient l’âme. Dolan resta impassible et se dirigea vers l’elfe.

-Messire Anoyan, je présume ? s’informa-t-il de manière purement diplomatique.

-Je vous salue. Je me nomme Lord Nalod, poursuivi Dolan, et j’ai l’insigne honneur d’œuvrer en tant qu’ambassadeur du Seigneur Sombre. Il vient à l’instant de me confier une mission de la plus grande importance et m’a indiqué que vous seriez en mesure de m’apporter une aide substantielle. Il entend en effet qu’un de vos guerriers m’accompagne lors de ma mission au Harad, non que le voyage soit très dangereux, mais plus dans l’optique d’appuyer mes propos, sans trop en avoir l’air... Je pars demain dès l’aube. Cela peut-il vous convenir ?

Dolan sourit amicalement en posant sa question. Après tout, autant entretenir de bons rapports avec les gens importants de Barad-dùr, cela pouvait toujours servir. Son sourire par contre, n’était plus ce qu’il était. S’il était toujours aussi charmeur et enjoué de son côté droit, il avait tout du parfait cauchemar de son côté gauche détruit par le feu.

Sujet: Re: Allez viens, viens goûtez l'odeur de ton sang !