[Flashback] Nuit en alcool trouble ... très trouble ! HIPS ! (ABANDONNÉ)

Ah, les Havres d’Umbar, capitale du Harad, un des plus grands ports de cette terre, réputé pour ses voleurs, coupe-jarret et pirates … Une très bonne réputation pour cette ville on peut dire et qui viendrait ici autrement que pour s’adonner à quelques envies malsaines. Un elfe bien sur ! Et pas n’importe quel elfe, en effet celui-ci est connue pour être des plus loufoques, Araekin Nirokini.
C’était un voyage, un voyage comme les autres, pas la première fois aussi qu’il venait en Harad et ici même, mais c’était la première fois qu’il y allait à cette date ! Elle change chaque année, c’est la plus grosse différence qu’Araekin peut noter sur ses voyages car en 2 ans la ville n’avait pas beaucoup changé.

Néanmoins ce n’était pas la seule unicité de ce voyage, en effet cette soirée s’annonçait pleine de rebondissement, car oui il était maintenant tard dans la soirée et Araekin commençait à avoir faim, lorsqu’on est habituer à manger comme un hobbit c’est normal en même temps. Il marcha donc dans les rues à la recherche d’une auberge, mais une différentes, il voulait un peu de spécialité pour ce voyage.

Son vœu fut surement entendu par les Valar car devant lui se dressa une bien étrange auberge, haute sur trois étages et étant comme un amalgame de plein de morceaux de plein de choses différentes, une bien étrange architecture mais cela ne lui déplaisait pas pour autant.
Il entra ainsi dans l’auberge, ce n’était pas trop risquer, qui oserait s’attaquer à une personne comme lui ici ? Lorsque l’on voit arriver un homme encapuchonné, armé de deux lames à sa ceinture, d’un arc et d’un bouclier provenant d’apparence du Rhûn on réfléchis avant de faire la moindre bêtise.

Araekin remarqua rapidement l’ambiance bonne enfant qui régnait ici, il se dépêcha de rejoindre une table vide, une table qui heureusement pour lui était un peu à l’écart du bruit et de ces personnes qui même si elles avaient l’air joyeuse était pour la majeur partie peu recommandable.
S’installant donc il repoussa un peu  la cape qui l’entourait totalement enfin qu’il puisse s’asseoir convenablement laissant paraitre ses vêtements, il posa ensuite son bâton à coté de lui ainsi que son bouclier, calant les deux sur le mur près de lui puis ainsi installer, il retira sa cape qu’il posa sur le dossier de sa chaise avant d’appeler une serveuse qui arriva vers lui peu après.

-Bonjour, j’aimerais euh … dites moi qu’avez-vous au juste ? A boire et a manger, je pense que je vais prendre beaucoup de chose donc autant savoir tout ce que vous pouvez me proposer !

Être un elfe à Umbar, c'était comme être un dindon le jour de Thanksgiving à New-York. Tout le monde rêvait de vous plumer, de vous tuer, de vous fourrer et de vous faire cuir. Heureusement, la dernière étape qui consistait à vous manger n'arrivait pas ... bien que certains prétendaient que l'elfe c'était bon farcie avec des pommes.
Hors, Araekin Nirokini venait de faire l'erreur de retirer sa cape, dévoilant à tout les occupants de la taverne qu'il était un elfe. Et il eut beau s'asseoir dans un endroit calme, très vite toute l'assemblée sut qui il était surtout qu'il venait héler une Naya.

Mais qu'est-ce qu'une Naya?
Naya était le nom d'une des serveuses de la taverne du Renard Enragé. Belle, de longs cheveux blonds, mince même pour les normes elfique et se donnant du mal pour le paraitre encore d'avantage, le sourire avenant, un air innocent et s'étonnant toujours dans des " oh!" de la moindre bride d'histoire qu'elle entendait; Naya était le public idéal pour tout aventurier cherchant une oreille fascinée par sa dernière chasse au poulet. La gracile serveuse n'avait rien à craindre de la part des malotrus fréquentant la taverne, car ne pas aimer Naya équivalait à ne pas aimer les petits animaux duveteux doté de grands yeux. Et Naya ressemblait en tous point à un petit animal duveteux. A un lapereau, peut-être? Il lui était sûrement impossible de se mettre une idée entière dans la tête d'un seul coup. Il lui fallait la grignoter en petits bouts plus faciles à assimiler.

" OH! UN ELFE ?! Vous êtes un Elfe?!!"
Elle avait une de ces voix capable de poser une question exclamative. On aurait dit qu'un petit couinement permanent l'accompagnait.
Avant même qu'Araekin n'eut le temps de répondre ou réagir, celui-ci se retrouvait poussé de son banc par une jeune humaine blonde qui s'assit à côté de lui en lui accrochant le bras, se collant à lui et le couvant d'un regard emplie de fanatisme complétement effrayant à son égard.
" J'ai toujours rêvé de rencontrer un Elfe! Vous venez de quel pays ?! Vous êtes prince ?! "

Un autre détail était important pour tout Eldar franchissant la porte de la taverne, les plus dangereux clients n'étaient pas ces marins avinés qui maintenant jetaient un regard soupçonneux envers l'étranger ne désirant que se restaurer à la base, le plus grand danger était Naya et son désir insatiable de s'unir avec un elfe pour vivre un amour impossible comme Arwen et Aragorn ou d'autres couple célèbre dans l'histoire des terres du milieu. Si Naya avait été une groupie, les Elfes auraient été ses rock-stars!

Derrière son comptoir, un jeune homme, aux cheveux mi-long roux et au crâne ceint d'un foulard noir qui jadis avait été un drapeau noir de corsaire dont les pans noués lui tombait jusqu'à la taille, regardait la scène avec un sourire amusé. Il tapa sur l'épaule d'un serveur et indiqua de l'index la table où s'était installé l'Elfe.

Et le voilà, embourbé dans un beau pétrin. Il savait que l'endroit était forcément mal famé, il n'en avait aucunement peur, il s'était forgé une réputation dans la plupart des lieux, il était connu comme l'Errant ou encore l'Anachorète, l'on n'osait pas s'en prendre à lui sans être réellement nombreux (ou fou) et on faisait en sorte de ne pas s'attirer son attention afin de ne pas risquer de perdre tout butin, car il était du genre à restitué aux petites gens. Araekin Nirokini dont les seuls noms ici étaient des surnoms était connue et peu apprécié, parfois même craint, mais surtout connu comme une plaie pour les "bons travailleurs" d'Umbar.

Mais apparemment certains ou plutôt ici certaines ignoraient ou bien devait ignorer qui il était, il ne suffisait qu'à voir comment elle essayait de grappiller des informations et comment elle avait commencé à prendre de la place sur Araekin. Ca ne le dérangeait pas trop, mais ce n'était pas non plus sa tasse de thé dirons nous. La fille était plutôt mignonne et semblait bien plus amicale que bon nombre de personnes ici, mais elle avait l'air aussi de ne pas être fort maligne et légèrement collante !

-Non, je ne suis pas prince, je ne suis qu'un voyageur, un aventurier, pas vraiment quelqu'un d'assez riche pour être prince ... et j'avais demandé ce que l'on pouvait trouver ici à boire et à manger, ce n'est pas que je ne vous trouve pas aimable, mais j'aurais bien aimé que l'on réponde à ma question.

Il dit cela avec une grande douceur et amabilité et ce afin de ne pas blesser la jeune femme même s'il la trouvait vraiment collante. Avec un peu de chance elle allait le quitter, surement pas pour longtemps, mais elle allait partir et lui laisser un peu de répit. Et puis après tout n'était-il pas entré ici pour trouver de quoi se rassasié et peut-être dormir ... quoique vue ce qu'il vient d'arriver il vaudrait mieux ne pas s'endormir dans cet endroit.

Araekin vit qu'un autre serveur commençait à s'approcher de sa table, ou plutôt se dirigeait vers celle-ci. La serveuse semblait l'avoir vu et ça ne semblait pas lui plaire.

" Voici la carte. "

Elle prit des mains du serveur venant d'arriver un cahier de sept pages et lui fit signe de partir, au vue du regard noir qu'elle lui jetait elle ne semblait pas vouloir que quelqu'un ne vienne interférer dans sa discussion avec l'elfe. Ceci fit froid dans le dos d'Araekin, car il sentait qu'elle allait être avec lui pendant toute la soirée voir plus s'il voulait dormir ici, idée qui commençait à s'estomper au vue de la serveuse !

" Désirez-vous boire quelque chose? Je peux vous proposer les acras? C'est un ensemble de petits beignets de saveurs différentes que vous trempez dans les sauces mises à votre disposition. Je vous conseille de prendre une bière pour accompagner cela ou une anisette."

-Eh bien écoutez, j'accepte volontiers ! Ca me semble être bon et puis après tout autant se fier à l'avis d'une serveuse, avant cela par contre j'aimerais avoir un petit apéritif, je vais aussi garder la carte afin de voir ce que je pourrais prendre d'autre. Concernant la boisson j'aimerais bien une bière plutôt fruité, celle que vous voulez, choisissez pour moi je vous fais confiance !

Araekin commença alors à ouvrir la carte et a feuilleté chaque page voyant quel plat pourrait faire son bonheur ici et quelle boisson aussi ! Il avait néanmoins déjà prévue de prendre une bouteille de vin pour le plat principale, car il allait être là pour longtemps, il n'avait après tout aujourd'hui eut aujourd'hui qu'un seul petit déjeuner et qu'un seul repas avec un goûter.
On est bien loin de ses standards habituels, bien loin des sept repas qui lui était si chère lorsqu'il se reposait et là il se reposait !

Il jetait aussi de temps à autre des regards autour de lui, regardant si les clients s'intéressaient à lui, apparemment personne, ceux qui croisaient son regard, pour la plus part, tournait aussitôt la tête, surement intimider par sa réputation de « gâcheur de prise » pour ces « honnêtes travailleurs d'Umbar ».

Son regard s'arrêta à un moment sur une personne rousse derrière le comptoir, il s'attarda quelques secondes sur cette personne, comme intriguer ressentant quelque chose d'indescriptible, puis son ventre se mit à crier famine, de façon assez prononcée bien que surement personne ne l'eut entendue à par lui et il se replongea aussitôt dans sa lecture.

" Une bière du Rhun dans ce cas. Les Dorhoviens brassent une bière très fruitée car ils y associent des baies. Je vous apporte cela."

-Et bien pourquoi pas.

Il dit ces mots avec un sourire tout en regardant la serveuse, il la regarda partir ainsi, elle avait une magnifique robe blanche, incroyable de voir qu’elle était sans tache alors qu’elle travaillait dans un tel endroit.
Il la regarda revenir alors a lui avec la dites bière tant attendus, il saisit cette dernière délicatement en regardant la serveuse avec un léger sourire. Il avait décidé que puisqu’elle semblait apprécier les elfes autant essayé d’user de cela pour obtenir deux trois chose, bien qu’il ne souhaitait pas briser le cœur de la pauvre enfant il commença un peu a user de la beauté elfique qui lui était dû.

-Dites moi, pourriez-vous me dire votre nom, loin de moi l’idée de me montrer intrusif dans votre vie, mais j’aimerais pouvoir vous appeler autrement que par votre travaille. *il fit une légère pause puis reprit sur un ton amicale, voir peut-être un légèrement triste* Et dites moi, auriez vous un peu de temps libre devant vous ? Car je ne connais personne en ce lieu, et j’aimerais pouvoir manger en compagnie de quelqu’un d’amicale, ce qui est pour moi quelque chose de difficile à trouver ici hélas. Si vous accepter je vous paierais même le repas, mais si vous ne pouvez pas et bien ce n’est pas grave, peut-être une autre fois.

Araekin voulait en effet manger en sa compagnie, pas qu’elle lui fasse un quelconque effet et c’est pour cette raison qu’il ne voulait se montrer trop charmeur avec elle. Mais c’est avant tout car comme il l’avait dit, elle semblait être amicale avec lui et s’il pouvait partager un repas avec quelqu’un d’amicale ce serait quelque chose de très bien, car Umbar et les terres alentours ne sont pas vraiment propice à lui donner une compagnie des plus amicales.

Et puis s’il pouvait faire un peu plaisir a cette très amicale, bien qu’un peu, « collante » serveuse et bien c’était quelque chose qui lui aurait fait un très grand plaisir. L’argent n’était pas en plus un réel problème pour Araekin, ça aide d’être un ami proche des plus hautes instances naines.

( deg, j'ai perdu ma page! Je retape avant de tout oublier / J'ai FINIT  !)


Dans de petits sautillements qu'on attribuait facilement à un animal gentil et duveteux, Naya s'exclama:
" Vous m'invitez à un dîner?"
La moitié de la salle se retourna pour poser un regard suspicieux sur Araekin.

Il était inutile d'être médium pour deviner que cette jeune servante ajoutait dans sa tête le mot "Romantique" derrière "Diner". Et si Araekin n'avait aucune vue autre que d'avoir de la compagnie pour son repas en demandant à la demoiselle de souper avec lui, celle-ci avait l'imagination pour deux. Elle se voyait déjà en belle robe argentée, dans une forêt elfique où son poignet serait lié par un foulard blanc, devant un prêtre ou tout autre personnage pouvant célébrer une union, à celui de cet elfe dont elle ne connaissait même pas le nom. Comme s'était romantique .. épouser quelqu'un dont on ne savait rien.
Si Témoa avait eut accès à ces pensées, elle les aurait sans doute commenté d'un : oui, c'est le principe des mariages forcés dans les peuplades du Rhun..

" Je vais demander ma pause!"
Reprit Naya, son regard bleu pétillant de rêverie peuplée d'amour légendaire, de romance impossible entre une simple bergère et un prince, ainsi que de bébés semi-elfe.


Tourbillonnant sur elle-même, sa robe s'enroulant autour d'elle tel le bourgeon d'une fleur de lys, Naya était tout en joie quand elle arriva au comptoir pour demander à Renard sa pause.
L'homme étrangement androgyne écouta la serveuse, puis, regarda par dessus celle-ci l'Elfe assit à sa table, puis s'appuya d'un coude pour se pencher vers Naya qui parlait en faisant de petits gestes gracieux à un point qu'ils semblaient forcés.

Naya prétendait qu'il avait eut le coup de foudre pour elle. Qu'il l'avait suivit tout le long de son service du regard.. Renard ne pouvait pas dire le contraire, car en effet, cet étranger l'avait regardé partir et ramener la bière.. après tout? Peut-être était-ce possible, songea-elle, que sa jeune servante est enfin trouvé l'Elfe Charmant de ses désirs? ... qui était-elle pour empêcher une grande histoire d'amour de s'accomplir? .. et si ce n'était pas le cas, elle était curieuse de voir comment il arriverait à se dépatouiller de la situation dans laquelle il venait de plonger.

L'homme roux acquiesça d'un mouvement de tête...

Cet Elfe n'avait pas la réputation d'être un kidnappeur de jolie blonde ou d'être un malfrat. De ce qu'en avait entendu Tlalpalli, elle en avait conclut qu'il était un vagabond sans trop d'histoires si ce n'est des accrochages avec les brigands du coin. Mais de tels accrochages étaient tellement courant qu'ils tenaient plus de la spécialité régionale que de l'événement inquiétant. Dans certaines régions on brassait de la bonne bière, ici on brassait de bons brigands.

... Et la serveuse s'en revint vers l'elfe attablé pour s'y asseoir prestement.
" J'ai ma soirée!"

" Vous m'invitez à un dîner?"

En effet, Araekin ne répondit pas, mais c’était bien le cas, pas certes un diner entre amoureux, il fallait bien plus à l’elfe d’un regard pour tomber sous le charme d’une quelconque créature aussi charnelle soit-elle. Mais voila, elle semblait aimable, elle était aussi étonnement radieuse pour une fille venant d’un pays aux mœurs aussi sordides et peut-être était-elle plus maligne que pouvait le laisser croire ses précédentes actions.

" Je vais demander ma pause!"

Araekin la regarda avec un léger sourire, il était un peu nostalgique, on aurait put assimiler ça a l’alcool mais ce n’est pas en une gorgé de bière que l’elfe allait en subir les effets, ses soirées avec les nains lui ayant permis de résister bien plus longtemps que n’importe quel elfe n’aurait put le penser, ces derniers pouvant le trouver dépraver de boire ainsi plus que de raison. Pour lui c’était un bon moment à passer voila tout.

Toujours ne regardant la serveuse, il la vit parler avec l’étrange personne qu’il avait précédemment remarquer derrière le comptoir, il les regarda longuement puis en voyant la serveuse revenir toute souriante il comprit aisément que la réponse devait être bonne et l’accueillis d’un sourire amicale.

" J'ai ma soirée!"

-Oh eh bien tant mieux alors, j’en suis ravie. Sinon donc, je me nomme Araekin, Araekin Nirokini *Il hocha légèrement la tête en sa direction et s’il avait put se serait incliner devant elle* Et vous ? Par quel nom dois-je vous appeler ? *Il fit une pause puis reprit * Tenez, prenez ce que vous voulez, j’aurais assez d’argent pour payer votre par et la mienne et si vous pouviez me conseiller quelque chose à manger je vous en serais fort reconnaissant dame.


Mais maintenant, parlons d'un autre personnage, en effet, il n'avait pas été cité, mais il était bien là observant les alentours.
Il s'agissait d'un grand corbeau noir avec un élégant reflet bleu sur son plumage. Ce corbeau néanmoins n'était pas commun, c'était un corbeau de Ravenhill en Erebor, ces corbeaux avaient l'étrange particularité d'être plus intelligent que leur comparse et aussi doué de parole ce qui était possible pour un corbeau, mais avec leur intelligence leur permettait de dialoguer sans aucun problème.

Ce petit personnage était entrer avec Araekin avec lequel il s'était lié d'amitié il y a quelque temps et qui depuis l’accompagnait. Il était entré avec ce dernier, placé sur son épaule gauche et lorsqu'il s'était assis il s'était aussitôt envolé sur une poutre afin d'observer les alentours.
Jusque là il n'avait donner aucun signe d'activité, on aurait put le croire mort. Néanmoins, il remarqua sur le comptoir quelque chose lui plaisant, c'était des fruits secs, et le petit animale ayant faim n'attendit pas qu'Araekin ait à manger sur sa table et s'envola vers le comptoir puis une fois a destination se reput de quelques uns de ces fruits, il n'avait aucun crainte car, de toute façon, Araekin paierait pour lui ce qu'il a manger alors tant qu'à faire, autant profiter.

" Araekin Nirokini?! Ca ne sonne pas très elfique ?!"

Araekin eut une sorte d’étonnement en l’attendant, d’où pouvait-elle dire qu’elle nom était elfique et lequel n’y était pas ? Enfin il avait comprit qu’elle n’était pas une femme avec un intellect très développer et le prit sous le ton de la rigolade.
La jeune femme semblait réfléchir, beaucoup réfléchir, peut-être trop réfléchir. On aurait put penser que sa tête allait exploser tant elle semblait se concentrer. Puis ses lèvres remuèrent et Araekin put aisément lire les mots qu’elles y faisaient :
Naya Araekin... Araekin Naya... Nirokini Naya... Madame Naya Nirokini...

Araekin était intérieurement choquer, on aurait put croire un jeu des enfants humains, où l’ont met le nom de famille du garçon à coter de celui d’une fille qui aimait bien ce dernier. Un jeu enfantin en soit et qui semblait parfaitement coller au personnage donc. Mais tout ceci était gênant tout de même.

" Votre nom de famille, c'est Araekin ou Nirokini?"

Araekin ne savait trop quoi répondre, puis il vue son corbeau Terokk s’envoler vers le comptoir, il ne s’inquiéta pas trop jusqu’à ce que le roux derrière le comptoir n’abatte son tricorne sur ce dernier.
Aussitôt Araekin s’excusa auprès de Naya, lui demandant d’attendre ici et de commander, ce dernier prit une grosse épée enfermé dans un fourreau qu’il avait posé plutôt et s’approcha du comptoir.

" SALETÉ!"

" Je t'ai eut!"

Terokk se débattait sous le chapeau essayant de s’enfuir en vint.

" C'est réservé aux consommateurs ! Commandes une bière, et tu pourras en bouffer saloperie de perroquet noir! MELKOR! Viens ici! J'ai un casse-croute pour toi!! A moins que t'as un proprio pour te sauver les miches, tu vas finir en diner pour chat!"

-Kaaa, je suis un client, nan mais ! Retire ce chapeau de ma tête tu va savoir si ton chat va tenir longtemps ! Kaaa, quand il va arriver il va t’en coller une Kaaa !

Terokk n’avait pas peur de parler en public, car même s’il est rare de voir un corbeau parler ceci est possible, mais de la même façon que ceux de Ravenhill pour qui la parole est un dont naturelle.
Araekin qui lui était arrivé au comptoir regarda quelques instants, puis il leva les yeux vers le roux, qui en fait était une rousse à l’étonnement d’Araekin.

-Je vous pris de l’excuser dame, il ne voulait pas causer de tord, je suis celui qui veille sur lui pourriez vous retirer votre chapeau s’il vous plait ? Je viellerais à ce qu’il ne cause plus d’ennuis encore toutes mes excuses. *Il fit une pause puis commença a parler à Terokk* Et toi d’où tu pars comme ça sur le comptoir d’une auberge pour aller y bouffer des fruits ? La prochaine fois demande, t’as de la chance que je t’ais vue partir t’aurait finis dans le ventre de sont chat *Il regardât alors le chat qui était … enfin ça devait être un oreiller dans une autre vie* Bon tu n’y serais peut-être pas en fait, mais fait plus attention.

" Monsieur."

Monsieur. Monsieur ? Comment ça Monsieur ? Il est évident que devant moi c’était une dame et pas un monsieur ! Enfin dans un pays tel que le Harad se faire passé pour un homme ouvrais bien des portes, mais tout de même … drôle d’envie …

" Bon, quand vous aurez finit de causer avec votre piaf, vous me direz pourquoi je devrais le retirer ce chapeau? Z'êtes le proprio du voleur? Donc responsable de ses actes? Vous savez ce que je fais aux voleurs quand j'en choppe un?"

Voleur ? Bien sûr que non j’allais rembourser les dégâts, enfin j’aurais dû le dire avant afin d’éviter ce quiproquo hasardeux, mais je n’eus pas le temps qu’un son monta dans l’auberge récitant encore et toujours le même ode d’une façon quasi-religieuse.

" La danse Du TRULULU! La danse DU TRULULU! LA DANSE DU TRULULU !!"

La danse de quoi ? Je n’avais pas le temps pour une danse folklorique, quoiqu’en y pensant je connaissais les us et coutumes de nombreuses région dont le Harad donc cette danse devait être une nouvelle invention récente ou alors quelque chose de propre à cette auberge, pas important.

" Y'A L'FEU A UNE BARGE!"

L’intervention de cette homme vida l’auberge d’un seul coup, je me retrouvais alors seul avec mon oiseau, ce dernier hocha la tête et s’envola vers l’extérieur pour être « à l’abri » d’une nouvelle intervention de ce genre.

Retournant à mes affaire je pus voir que je n’en avais perdus aucune, je remis alors ma cape et ma capuche sur ma tête ainsi que le reste de mon matériel avant de sortir. Dehors beaucoup aidait à éteindre le feu, même si beaucoup voudrait ma tête comme décoration de cheminé et d’autre pour assoir un prétendus pouvoir je ne pouvais pas rester là à regarder.

De la main droite, je fis quelques mouvements discret, une forte vague tomba sur la barge éteignant les flammes, reprenant en mains mon bâton je me dirigeais vers la tenancière voulant s’appeler monsieur puis tapota son mollet avec mon bâton. Lui tendant trois pièces d’or frappé à Erebor pour dédommager de ce que Terokk avait fait.

-Tenez, j’espère que cela sera assez pour vous dédommager, même si elles ont été frappé par les nains elles n’en restent pas moins en or, j’espère que nous pourrons repartir ainsi sur de bon terme, n’est-ce pas ?

PS : Voila j'espère que ma réponse ira ^^

Spoiler:

De sa main droite, le seul magicien présent avait fait quelques mouvements discrets - si discret que nul ne les avaient vu - et une forte vague roula sur la barge en flammes, éteignant celles-ci. Pourtant, un tel phénomène climatique n'était pas du tout fréquent dans ce port protégé, de par sa position géographique, des grosses vagues.
Aussi, les spectateurs impuissant durent, face à cet événement incompréhensible, chercher une explication ou, à défaut, un coupable qui trouverait une explication à leur fournir. Tous se tournèrent naturellement vers le possible coupable. Un coupable qui trainait une réputation de "faiseur de foudre" auprès de ses voisins.

C'était dans la nature humaine de se rassurer en concluant qu'une maladie décimant le bétail était la vengeance d'une sorcière du Mordor, qu'un raz-de-marée était l’œuvre d'un Valar mécontent et qu'un trousseau de clef n'étant pas à son endroit habituel n'était pas la conséquence d'un oubli de la part du précédent porteur des clefs, mais bien l'acte d'un esprit malfaisant entant la demeure.
L'humain préférait l'Occulte à la Raison. L'occulte ne demandait pas de savant calcule incluant le nombre pi.


Reprenant son bâton, le magicien se dirigeait vers une tenancière qui lançait, en mettant ses mains en barrage devant elle :
"Ah non! Ce coup là, c'est pas moi!"
Mais cet argument semblait insuffisant pour faire détourner d'elle les regards suspicieux.
" Nan, mais ce n'est pas moi. Pour faire une telle vague, j'aurais dû placer une ... oui merci"
Souffla Tlalpalli, en récupérant les pièces d'or distraitement.
" .. lame mécanique au bord du quai opposé pour créer un tel mascaret! Vous voyez un tel mécanisme? Bein nan. Y'a un bateau accosté là où aurait dû être le panneau!

Mais attendez? Vous venez de me ... 3 pièces d'or? Ca fait un paquet!"
Constata l'androgyne en reprenant ses esprits avant de mordre dans les pièces pour vérifier leur valeur.
Elle n'avait jamais su pourquoi les marins faisaient cela - il suffisait de les peser pour avoir la véritable pureté de l'alliage - mais elle trouvait que cette façon de prospecter faisait vachement marin.

" Ouaip. Pas de souci! Ça couvre les frais du repas." Répondit-elle, en empochant rapidement la monnaie avec l'air satisfait du patron pouvant se faire une marge. " Pour les "gens" comme vous les appelez, c'est pas nouveau... une p'tite tradition entre nous.
Hein les gars?" Beugla-t-elle en les prenant à parti. " Et puis, s'ils ne sont pas contant, peuvent toujours refoutre le feu à la barge? Je suis certaine que ça vous éclate de jouer aux sapeurs! Mais c'est tout de même bizarre que cette barge a prit feu... ?" Sa voix devint subitement mielleuse et saupoudrée du poison de la suspicion.. " Pile poil quand son voisin essaye de racheter son affaire de transport, y'a la barde de Saou'l qui prends feu! Étrange les coïncidences? Si j'étais Saou'l j'irais voir mon voisin ... qui n'est pas là pour l'aider à éteindre sa barquasse justement!"
Dans la foule, un homme répondant sans doute au nom de Saou'l, fit signe à plusieurs autres de le suivre. Sans doute que d'ici quelque minute, Makeb, le voisin d'entrepôt, aurait de la visite déplaisante lui demandant des comptes et pourquoi il était entrain de planquer de l'huile derrière sa marchandise.

"Allez! Je vous laisse à vos affaires, moi, j'en ai une autre à faire tourner. "Lança-t-elle, en se dirigeant vers sa Taverne, les mains dans les poches et pas plus inquiétée que cela. Et pour être sure de récupérer des clients, elle annonça un " Tournée générale au frai du patron!

Allez, venez l'elfe mago... on va avoir à discuter."
Pour Renarde, être un Elfe loin de chez lui, avoir une réputation, un corbeau qui parle, et se balader avec un bourdon, était équivalent que de se faire tatouer "Je fais de la magie" sur le front. Pas de bol pour Araekin, il répondait à cette description.

J’attendais passif près de la tenancière, écoutant ces propos, cela me permit d’en apprendre plus sur les mœurs alentours. Ainsi donc le feu a été probablement causer par un homme mal intentionné qui souhaitait racheter l’affaire d’un autre qui lui ne semblait pas prêt à vendre la dites affaires …

Je compris à qui était la barge en voyant un homme partir avec d’autre vers un entrepôt non loin, règlement de compte en vue … devrais-je aller aider afin d’éviter des problèmes ? … Non, il s’agissait d’un règlement de compte d’Umbar il valait mieux que je ne m’en fasse pas au risque de m’attirer plus de problème …

Je me retournais devant la tenancière à nouveau "Allez! Je vous laisse à vos affaires, moi, j'en ai une autre à faire tourner. "Lança-t-elle, en se dirigeant vers sa Taverne, les mains dans les poches, je me mis à la suivre lentement lorsqu’elle lança un " Tournée générale au frai du patron!
Il va sans dire que la taverne se remplit aussi vite, voir même plus qu’elle ne s’était vidée ! Je regardais l’endroit avec un air un peu … abasourdis, enfin un air proche en tout cas, jetant un regard à mon corbeau je lui fis un signe de tête et se dernier se nicha sur une poutre pour m’attendre, car oui j’allais retourner là-bas !

Allez, venez l'elfe mago... on va avoir à discuter."

Je regardais la tenancière en souriant, il n’était pas difficile de savoir que j’étais mage, à vrai dire, si l’on écoutait les rumeurs, j’étais un maitre dans l’art des tours de magie car beaucoup de ceux que j’ai défait en Harad s’en sont plein, peut-être ne connaissait-elle pas cette réputation va savoir, me faire connaitre n’étant pas mon but, rester dans l’ombre cela me va entièrement, pas besoin d’être connus pour faire de grande chose !

Je m’approchais de la dite tenancière et alors que j’arrivais près d’elle je lui chuchotais :

-Si vous le voulez bien, j’aimerais que l’on discute un peu en privé mademoiselle, si possible avec ou sans nourriture, mais boisson obliger, si besoin je pense pouvoir payer une dernière sommes mais ne penser pas à m’arnaquer pour autant, c’est loin d’être une idée judicieuse.

" En privé? Rien que ça?"

Rien que ça ? Que voulait-elle dire ? Enfin, oui, je comprend qu'elle ne veuille ou ne puisse, elle était la tenancière, la patronne ! Mais étrangement je sentais dans sa voix et son expression que c'était encore bien autre chose !

" Désolé mon choux, mais si tu veux du privé avec une donzelle, ici, tu t'adresses aux demoiselles qui attendent le client près de la porte."

Elle désigna des filles de joies, je comprend mieux … j'avais oublier comme un imbécile l'endroit où j'étais et le vocabulaire approprié, forcément, lorsqu'on ne parle pas le bonne langue on ne peut se faire comprendre, ici c'était exactement une preuve de ceci !

" Et après on s'étonne que je préfère les accoutrements de mâle à ceux de femelles? Dès qu'on porte un jupon, vous nous prenez pour de la viande en location. "

Je baissais la tête, pas par honte mais car je ne souhaitais pas qu'elle voit ma tête alors que je retenais un terrible fou rire ! En effet cette situation que d'autre pouvait trouver honteuse, moi je m'en fichais et la trouvais étonnamment drôle ! Mais cela me permettait de voir à quel point elle avait des apprioris sur les hommes !

" Bon? Je fais quoi? Je vous fais monter votre repas, votre boisson et une pute? " " On a le forfait repas accompagné qui englobe ce type de prestations. "

Je rebaissais la tête de nouveau, j'étais parvenus à reprendre du sérieux et elle renchérissait derrière, cette fois néanmoins je ne put que difficilement cacher mon rire, un forfait repas accompagné ! C'était la meilleur !
Je relevais de nouveau la tête donc, un grand sourire réprimant un léger rire puis m'adressa à elle :

-Je crois que nous nous sommes mal comprit, je parlais d'une discussion, non pas de partir dans une chambre pour assouvir un quelconque désir charnelle … * Je baissais alors le ton de sorte à ce que l'on ne nous entende pas trop * Néanmoins … votre instant de silence, ou plutôt devrais-je dire d'hésitation viens de me prouver que vous n'êtiez pas entièrement contre l'idée * je reparlais plus normalement à la suite de cela * Vous êtes tellement aimable que vous n'aviez pas eut envie de me soustraire plus d'or vous même, trop aimable !

Oui, j'avais déceler dans son instant d'hésitation des traits qui ne trahissait pas, lorsque l'on vit autant de temps comme moi, on apprend à déceler en observant seulement et en analysant tout signe  de comportement ou de langage, ça m'avait sauver de biens des pièges, j'avais put échapper à bien des embuscades lorsqu'une personne venait me « demander de l'aide ».

C'était une situation amusante car en l'occurence, la partie « honteuse » venait de se retourner contre elle, comment allait-elle le prendre ? Mystère mais ce serait amusant de voir cela !

Tandis qu'elle attendait qu'il finisse de rire, elle se remit au travail. Récupérant les chopes vides et la monnaie trainantes, elle les remplaçaient par des pleines avec la rapidité de l'automate pouvant tenir des nuits complètes à faire les mêmes gestes. Ce manège ne s'arrêta que pour entendre l'explication de l'homme qui fit relever un sourcil à Renarde. Elle se demanda ce qui pouvez bien trotter dans la cervelle de l'Elfe pour qui lui "susurre" une telle phrase?

" Ouaip. Mon instant de silence était de l'hésitation. Vous avez un charme tellement exceptionnel et rare dans nos contrées que j'étais prête à m'offrir a vous."
Répondit-elle, de la voix monocorde de l'ironie en frottant d'un chiffon son bar.
" C'est ce que vous vouliez entendre?

Bon, plus sérieusement.  Je me demandais si vous étiez assez riche pour vous payer une nuit avec moi ... "
Elle servit une chope de bière à l'Elfe, presque en acte de réconfort à son égard.
" .. et je m'suis rappelée que vous n'aviez plus un rond. Vous me l'avez assez répété ! En tout cas... soit je n'ai pas pigé votre insinuation là, sur mon hésitation, Soit vous avez confondu le blabla classique du tavernier avec une tentative de séduction de ma part. Désolée, je suis mariée.

Ceci dit. J'ai pas le temps d'aller papoter. Si vous voulez me parler, ce sera ici car j'ai des clients à servir et avec cet incendie, y'a beaucoup de gorges sèches. C'est la différence entre les aventuriers et les taverniers... on choisit pas nos contrats, on sert tout le monde! "
Plaisanta-t-elle, en faisant glisser quelques chopes sur le zinc vers des clients lui faisant signe pour après remplir un plateau que venait d'apporter une serveuse.