Chroniques d'Arda
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 Voyages d'Idril Felagund

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Idril Felagund
Diplomate de la Lorien

Idril Felagund
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MessageSujet: Voyages d'Idril Felagund   Voyages d'Idril Felagund EmptyJeu 26 Juin 2014 - 15:24

FB-[Fondcombe  =>  Moria]
(6 cases, à cheval, donc 12 heures.)
(Bon, voilà mon gage ! Donc le voyage va être long ^^)

Il était temps de partir. Après avoir astiqué mon vieil atelier de fond en comble, après l'avoir embrassé du regard une dernière fois, après avoir respiré une grande bouffée de l'air de la vallée cachée qui m'abritait depuis bientôt un siècle, après avoir préparé Arùn, et enfin, après avoir poussé un long soupir, je me décidais à prendre la route. Passant les portes d'Imladris, je me mis à chantonner une vieille chanson que me chantait ma mère quand nous voyagions lorsque j'étais petit...
" La maison est derrière, le monde est devant, nombreux sentiers ainsi je prends, à travers l'ombre jusqu'à la fin de la nuit jusqu'à la dernière étoile qui luit. Brume et nuages noyés dans l'obscurité tout va se mêler ohhhh... tout va...ah ahahaa... se mêler."
Mon cœur était imprégné de nostalgie, mais malgré l'amour profond que je portais à la vallée, je sentais mon esprit se tourner vers les forêts qui m'avaient vu grandir. Mon cheval hennit. Il n'avait pas connu les bois de Mirkwood, ni les mellyrns majestueux de Caras Galadhron...
« Tu sais mon ami, il est fort dangereux de sortir de chez soi. On prend la route, et si l'on ne regarde pas où l'on met les pieds, on ne sait pas jusqu'où cela peut nous mener" dis-je soudain à Arùn, songeant à quel point mes voyages m'avaient poussés à vivre là où je n'aurai jamais cru aller un jour. Ma monture s'en fichait bien, elle. Tant qu'elle avait son avoine et son eau, et tant que je la laissais se reposer, elle était tout disposée à être le meilleur compagnon du monde, et à aller où je voudrais bien la mener. Je décidais de rejoindre le Bruinen, et de le longer jusqu'à l'embranchement de la rivière Mitheitel. Nous voyageâmes durant trois heures, puis le besoin se fit sentir, à la fois pour moi et Arùn, de faire une pause. La journée était chaude, et je décida de m'arrêter au bord de la rivière, où le courant vif des eaux apportait une agréable fraîcheur. J'alluma un petit feu, et prit la décision de faire cuire quelques tomates. Une bestiole s'était logée sur l'encolure d'Arùn, qui se secoua violemment, créant ainsi un courant d'air qui déposa une bonne couche de cendre sur mes tomates.
« Ho j'te remercie, de la cendre sur mes tomates ! » M'écriais-je. Je prit les tomates avec mes manches car elles étaient encore chaudes, et alla les laver dans la rivière. Finalement, voyant qu'Arùn ne cessait de se secouer et de faire son petit spectacle malgré que l'insecte soit parti, je décidai de les manger froides avant qu'il ne m'envoie de nouveau de la cendre dessus. Je comprit soudain son manège, et prit d'une des sacoches un fagot d'herbe que je lui donnais parfois pour le récompenser de ses efforts. Satisfait, il cessa de remuer, et se mit à mastiquer son foin. Amusé par sa réaction, je l'observer mâcher son herbe avec gourmandise. « Il peut déployer des trésors d'ingénierie quand il veut obtenir quelque chose... » songeais-je.
« Bon, il est temps de repartir. Va boire à la rivière maintenant si tu as soif, car nous reprenons la route. ». J'enlevai les traces de notre halte, et voyant que le soleil était déjà haut, je comprit que notre pause n'avait que trop duré. J'avais prévu d'arriver aux environs de l'embouchure de la Mitheitel un peu avant la nuit, et la mâtinée était déjà bien avancée. Arùn s'avança vers moi, et je montais sur lui, m'assurant que je n'avais rien laissé par terre. Nous reprîmes notre chemin, continuant toujours de garder les berges du Bruinen non loin de nous. Nous ne pouvions pas le longer en le gardant sans cesse à vue, mais il n'était jamais loin, et je pouvais toujours entendre le bruit de ses flots courants lorsque je tendais l'oreille. Finalement, nous continuâmes à nouveau pendant environ 3 heures, puis mon cheval étant fatigué, et mes jambes et mon dos me faisant assez souffrir, j'éprouva le besoin de descendre et de marcher à ses cotés. Cette petite promenade me fit grand bien, et je m'arrêta quelques minutes pour boire de grandes gorgées d'eau.
« Tu en veux ? » demandais-je à Arùn en lui tendant la gourde. Celui-ci ne sembla pas avoir envie de boire. Je supposa que l'excellente eau du Bruinen avait suffit à combler son besoin pour un certain temps. Nous continuâmes encore un moment à marcher et une certaine fraicheur se mit à tomber. Alors le soleil commença à disparaître dans le ciel, qui se para de ses couleurs du soir. Quelques légers nuages s'étaient formés, qui dessinaient dans le ciel de larges courbes et qui reflétaient les teintes orangées et violettes du soir, comme de grands traits d'argent que l'on aurait tracés sur le pétale d'un cosmos. Je me mit alors à songer à Arwen Undómiel, notre étoile du soir.
Les tresses de ses cheveux sombres n'étaient touchées d'aucun givre, ses bras blancs et son clair visage étaient lisses et sans défaut, et la lumière des étoiles brillait dans ses yeux, gris comme une nuit sans nuage... Elle était la représentation terrestre des astres souverains de la nuit, et la splendeur de son visage était dans toutes les étoiles qui fleurissaient dans le ciel. Je jetait un coup d'œil à ma harpe, bien accrochée à une sangle près de la croupe d'Arùn, avec l'envie de m'arrêter pour jouer un petit air et chanter la grâce d'Arwen Elerondiel, mais je me contenu. Il fallait avancer encore. Cependant, je ne pus marcher bien longtemps, de même qu'Arun, dont les longs soupirs laissaient clairement entendre qu'il désirait se reposer un peu à présent. Je me mit alors dans un petit bosquet, au creux de deux pics des montagnes que nous longions, et me décida à monter le campement. Je sortis deux étoffes de mes sacoches que je fixa aux branches d'un arbre. Puis je redescendit pour apporter sa couverture à Arùn, et pour allumer un petit feu qui nous réchaufferait. Il n'y avait pas grand danger pour nous ici, mais je prit tout de même le soin de disposer quelques pierres pour masquer un peu la lueur du feu, et pour atténuer sa fumée. Je sortit une pomme  et quelques amandes d'un sac, ainsi qu'un peu de lait de soja, et je prit mon repas assis en tailleur contre le flanc d'Arùn, près du feu. J'étais perdu dans mes pensées, et je fixais les flammes tremblotantes d'un œil pensif. Je sentis soudain la fatigue déferler sur moi comme une cru du Bruinen, et éteignant le feu, je grimpa jusqu'à ma couche, dont il me semblait presque entendre l'appel irrésistible. « Je n'ai qu'a fermer les yeux, et imaginer que je suis bien dans mon lit, avec un oreiller en plumes et un bon matelas moelleux » me dis-je, tout en me balançant un peu. Je tendis l'oreille pour m'assurer que tout allait bien, jetant un dernier coup d'œil en bas à Arùn, et laissa enfin le sommeil me prendre et m'emmener loin de cette terre.

Une figure floue s'approcha de moi. Où étais-je ? Était-ce déjà l'heure de se lever ? Arùn ? Non, je ne la connaissait pas...Sa noirceur sembla m'étreindre dans un étau glacé, et elle se pencha sur moi doucement, comme la mort qui contemple son prochain voyageur en plein sommeil. Sa tête informe, qui ne semblait être qu'un trou béant vide de toute humanité, s'approcha de la mienne. J'essaya de lever les bras pour repousser la créature, mais ils ne voulaient pas bouger ! Mon corps tout entier semblait être immobilisé par la torpeur, et je me rendis compte que je ne pouvais pas même détourner mon regard de la chose ! Elle n'avait pas d'yeux, mais le puits d'horreur qui se trouvait face à moi m'attirait et me terrifiait. Elle posa une main dure et froide sur ma bouche, et appuya fortement, m'interdisant toute parole. Je tenta de protester, mais ma gorge ne réussit qu'a produire un son étouffé. J'étais paniqué. Penchant sa tête et l'approchant de mon oreille, le monstre me murmura d'une voix intemporelle et tremblante :
« Froids sont les mains, les os et le cœur. Froids sont les voyageurs loin de leurs demeures. Il ne voit pas quels mensonges sont cachés, quand le soleil et la lune sont couchés. »
Puis la créature se recula, et, ôtant sa main de mon visage, elle disparut. Ou plutôt, elle s'évapora... comme la brume qui s'écarte devant le soleil.

J'ouvrit alors les yeux, et me retrouva à contempler les aiguilles du sapin, et les branches qui m'entouraient. J'étais dans mon hamac, dans le sapin, et je pouvais entendre au loin le flot des eaux du Bruinen. J'avais fait un cauchemar ! Je me redressa lentement, encore légèrement épouvanté par mon songe. Jetant un coup d'œil, à terre, je vis Arùn, qui s'était levé et était en train de grignoter quelques feuilles d'un épais buisson. Je prit une grande respiration, et chassa le rêve de mon esprit. Je grimpa tout en haut de l'arbre, qui semblait assez grand, et put rejoindre les branches hautes d'un gigantesque orme qui avait poussé à flanc de la montagne. Du haut de celui-ci, je put voir qu'il me restait encore quelques heures de voyage pour rejoindre l'embranchement de la Mitheitel. Je redescendit à terre et mangea un petit pain fourré aux baies et au miel d'acacia. Je détacha les tissus de mon hamac et les rangea dans les sacoches, puis lorsque nous fûmes prêts, nous repartîmes pour une longue journée de voyage.
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MessageSujet: Re: Voyages d'Idril Felagund   Voyages d'Idril Felagund EmptyJeu 26 Juin 2014 - 21:42

« Où sont le cheval et le cavalier ?
Où est le cor qui sonnait ?
Ils sont passés comme la pluie sur les montagnes.
Comme un vent dans les prairies.
Les jours sont descendus à l'ouest.
Derrière les collines, dans l'ombre. »


Tout en chantant, je me laissais bercer par le pas du cheval. Faire ce voyage et quitter Fondcombe était lourd à mon cœur, mais je me réconfortais en regardant le paysage autour de moi, en écoutant le bruit que faisait Arùn, en caressant son encolure, et en songeant aux bois de mon enfance. Je passerais par la Moria. Puis j'irais jusqu'en Lorien afin de rendre visite au seigneur des Galadhrims, et peut-être même ferais-je un détour par le Rohan...Arùn serait certainement heureux de croiser les siens là-bas. Il était né à Imladris et donc n'avait jamais vu les terres de ses ancêtres. Mais bon, encore fallait-il arriver aux portes de la Moria. « Le voyage s'annonce long » commençais-je à penser après deux heures de chevauchée. Jetant un coup d'œil à Arùn, je vis qu'il ne semblait pas trop fatigué. Le départ de la veille avait dû porter atteinte à son moral hier, et le fatiguer. Mais une bonne nuit de repos lui avait fait grand bien apparemment. Je fis quelques petites pauses, très courtes, juste pour le faire boire. Je vis que l'après-midi arrivait, et décida de me rapprocher du Bruinen. Comme hier, nous fîmes une halte pour déjeuner. Nous avions parcouru bien du chemin pour une matinée, et je décidais de faire une longue pause de deux heures. Nous étions enfin arrivés à l'embranchement de la Mitheitel, et ici le courant était si fort qu'un courant d'air permanent se dégageait du fleuve. Après mon repas, je m'allongea au soleil pour faire une agréable petite sieste. Nous reprîmes notre route tout à fait remis de notre fatigue, et heureux à l'idée que les portes de la Moria n'étaient plus bien loin. Nous approchions, lorsque plus loin, j'aperçus le lac de la Sirannon, à côté duquel une bande de nains, qui avaient des charrettes et des carrioles, faisaient leur repas. Approchant, je reconnus l'un d'entre eux. « Thoriijk ? » appelais-je, me demandant si mes yeux ne me trompaient pas. Mais non, c'était bien lui, puisque tournant sa tête vers moi, il s'écria, la bouche ouverte sous le coup de la surprise : « Idril ! Idril Felagund ! Toi ici ! Viens, viens ! Que fais-tu là ? Tu viens marchander toi aussi ? Ahahaha ! Ça faisait longtemps, n'est-ce pas ? Allez, viens te joindre à nous, viens boire un coup ! » dit-il en riant à gorge déployée. La compagnie de nains était bruyante, et ils riaient tous, assis en cercle autour d'un feu où rôtissait plusieurs poulets  et volailles en tout genre. Un tonneau dépassait d'une carriole, et Thoriijk s'en approcha, saisissant deux chopes et les remplissant à ras-bord d'une bière mousseuse si parfumée que je pouvais en sentir l'odeur d'ici. Je fis galoper Arùn et rejoignit Thoriijk. Sautant à terre de mon cheval, j'eus à peine le temps de le saluer qu'il se précipita vers moi et se jeta dans mes jambes, les étreignant avec puissance. Il s'écarta et me poussa vers le groupe, me faisant asseoir parmi le cercle, et apportant les deux chopes. « Mes chers compagnons, je vous présente Idril Felagund, un vieil ami qui m'a connu tout jeunot ! ». Tous les nains se mirent à rire, et levèrent leur choppe à mon intention. Je les salua d'un grand sourire, et but avec eux. Un grand brouhaha joyeux se dégageait du groupe de nains.
« Alors Idril, raconte-moi un peu ! Où vas tu comme ça ? » me demanda Thoriijk en me tendant une autre choppe.
« Et bien je me rend en Moria pour la traverser et aller en Lorien. Je viens de déménager, je quitte Fondcombe pour Mirkwood et la Lothlorien ! »
« Fondcombe ? La vallée cachée ? Je n'y suis jamais allé ! Un jour, je... »
commençait à expliquer Thoriijk, lorsque nous fûmes interrompus par une dizaine de nains, qui nous regardaient avec un grand sourire, et un énorme plateau sur lequel étaient posées des tas de chopes. L'un d'entre eux me prit l'épaule et annonça à tous, tout en me donnant une chopine :
« Ni pauses, ni gouttes renversées... ! »
« Ni régurgitation ! »ajouta Thoriijk, très sérieux.
« Alors, on joue à boire ? » demandais-je, curieux.
« Le dernier debout a gagné, héhéhé... » fit Thoriijk, sûr de lui. Les autres nains levèrent leur choppe.
« Hourra ! » crièrent-ils tous ensemble. Le nain qui avait lancé le concours me regardait d'un air intéressé. Thoriijk commença à boire sa bière. Intrigué, je reniflais un petit peu la bière, histoire d'analyser rapidement sa composition, puis je me mit à boire. Elle était...plutôt bonne ! Regardant du coin de l'œil Thoriijk, j'enchainais également les choppes de bières, finissant l'une d'une main et attrapant celle que me tendait un nain d'une autre. Thoriijk eut un rot, et le nain qui me tendait les choppes le regarda d'un air suspicieux, mais Thoriijk se mit à rire et prit une autre choppe, qu'il porta à ses lèvres et but. Nous avalâmes ainsi un nombre incroyable de choppes. Je finissais une énième bière lorsque Thoriijk lança une curieuse remarque : « Ahahah,..ce sont bien les nains qui aiment nager avec les jolies femmes poilues ! Aahahahah !! Ahah !... », qu'il fit suivre d'un énorme rot sonore, alors que je continuais de boire, bien décider à gagner ce concours pour montrer que je pouvais tout à fait être plus buveur qu'un nain. Pour l'instant, tout se passait bien pour moi. Cependant, Thoriijk était en train de finir une bière lorsque je m'arrêta de boire...j'avais une étrange sensation...
« Je sens quelque chose...un picotement au bout des doigts...je crois que ça me fait de l'effet ! » déclarais-je soudain, un peu inquiet. Thoriijk, l'air triomphant, posa sa choppe.
« Ahahahah ! Qu'est-ce que j'disais ! Il ne tient pas...l'alcooool... » dit-il, avant d'écarquiller les yeux et de tomber à la renverse, complétement saoul. Le regardant d'un air à moitié amusé, à moitié étonné, je déclara d'un ton tranquille :
« La partie est finie ! ».
Apparemment, le vin que l'on buvait aux fêtes du Roi Thrandhuil était bien plus fort que la bière des nains. Et avec des parents dans le milieu, je n'aurais peut-être pas dû m'étonner en fin de compte !
Nous attendîmes un moment que Thoriijk soit sur pieds, puis je finis de passer l'après-midi avec les nains dans une ambiance de fête. Certains venaient de Comté, et ils s'amusèrent à chanter près du feu une chanson qu'ils avaient apprise là-bas, tout en dansant :
«Tiens donne, n'ais donc pas peur, car il faut bien que je soigne mon cœur. Que le vent souffle et que la pluie tombe, Il faut partir...plus vite que les trombes ! Comme j'aime entendre le son de la pluie, Et comme j'aime regarder la colline sans bruit ... Mais mieux encore que ces éléments : C'est une bonne bière qui vous rentrera dedans ! ».
« Oh vous pouvez chercher loin voir et revoir dans tout les coins,
jamais bière n'aura si bon goût que celle que l'on trouve par chez nous
jamais bière n'aura si bon goût que celle que l'on trouve par chez nous.
Quelque soit votre chopine ou bien dans une bouteille divine quelque soit la taille de votre flacon.
Elle doit venir de notre Dragon ! ».
Les nains chantèrent longtemps, puis finissant par connaître un peu les paroles, je me mit à chanter avec. La soirée vint, et Thoriijk commença alors à se réveiller. Lorsque la nuit commença à tomber, nous pliâmes le camp, et les nains ouvrirent le passage vers la Moria.
« A vous l'honneur ! » dit un nain en se tournant vers moi. Je lu l'inscription qui était sur la porte.
« Ennyn Durin aran Moria: pedo mellon a minno... » prononçais-je à haute voix. Puis je compris l'énigme. « Mellon ! » dit-je à voix haute, en m'adressant à la porte. Celle-ci s'ouvrit, et les nains me sourirent. Nous entrâmes dans la Moria, et je fis mes adieux à Thoriijk et à ses compagnons, pour chercher un endroit où dormir. Le lendemain, je repartirais et traverserait la Moria pour rejoindre la Lothlorien.
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MessageSujet: Re: Voyages d'Idril Felagund   Voyages d'Idril Felagund EmptyVen 27 Juin 2014 - 14:34

[FB] toujours. [Moria=> Lorien]
( 2 cases à cheval, donc 4 heures)

"Fuyez, pauvres fous !"
je me réveilla en sursautant. Regardant autour de moi dans la petite salle où j'avais passé la nuit, je vis un nain qui était entré avec une tête d'ahuri, et qui sautait dans toutes les directions en criant cette phrases à tout bout de champ. Un autre nain entra, puis, me voyant, s'écria en désignant l'autre nain:
"Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier."

Que pouvait-il bien être arrivé à ce nain pour qu'il finisse dans cet état là, je n'en avais pas la moindre idée...je posais la question au nain, qui essayait avec maints efforts de contenir le malade.
-Que lui est-il arrivé ?
"Il a été poignardé par une lame de Morgul, c'est au delà de mes compétences de guérisseur, il faut la médecine Elfique. "
-Je connait un peu de médecine. Mais je n'ai pas ce qu'il vous faut. La Lorien n'est plus loin, emmenez-le là-bas, ils vous soigneront je pense.


Le nain me remercia, et parvint enfin à faire ressortir son ami, qui continuait toujours de lancer de drôles de phrases. A un moment, j'entendis le nain hurler, sa phrases portée dans un long écho à cause de la forme des murs:
"Vous...ne passerez...paaas !!!!"..
Il est vraiment fou. songeais-je. Je prit mes affaires, les rangea, et nous partîmes jusqu'en Lorien.
"Ce n'est pas une mine, c'est un tombeau" songeais-je alors que je parcourais de longues salles, sombres et silencieuses. Elles semblaient former un labyrinthe. Heureusement, je connaissais l'endroit pour l'avoir déjà traversé.
Nous voyageâmes ainsi durant 3 heures, et je savais que la sortie n'était plus très loin.
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MessageSujet: Re: Voyages d'Idril Felagund   Voyages d'Idril Felagund EmptySam 28 Juin 2014 - 11:59

Je vis enfin, au bout d'un long couloir qui montait, de la lumière se dégager. Elle semblait provenir de l'extérieur. Je vis enfin apparaître quelques bouts de verdure, puis je me retrouva enfin à l'extérieur.
Scrutant l'horizon de mes yeux, je décela un petit chemin qui me permettrait de descendre vers la vallée où plus loin au fond, je pouvais voir les premiers arbres de la forêt de la Lothlorien. Mon cœur se réjouit à cette vue. Je descendit le chemin, et une fois dans la vallée, je fis une petite pause. J'alluma un petit feu, dont je me doutais qu'il serait repéré par les sentinelles de la Lorien, et je fis cuire quelques pommes de terre que m'avais donné Thoriijk. Je sortis un peu de foin qu'il me restait pour Arùn, et je déjeuna. J'entendis soudain des bruits de pas. C'était un homme qui arrivait. Il m'avait vu, et se dirigeait droit vers moi. Je l'observa attentivement, mais il ne semblait pas avoir d'intentions belliqueuses. En revanche, il avait un air fatigué, et il n'avait pas de cheval.
"Holà, où marchez-vous donc ainsi ?" l'interpellais-je. Voyant que je l'avais vu, il se stoppa, puis semblant réfléchir, avança jusqu'à moi.
"Je me rend en Moria trouver un nain dont j'ai besoin pour mon commerce, or je n'ai pas de monture, et suis par monts et par vaux depuis longtemps."
"La route est longue pour traverser la Moria, et vous semblez fort mal. Partagez donc mon repas, et reposez-vous !"
lui proposais-je, me disant qu'il allait se trouver mal s'il ne prenait pas quelque repos.
"Je vous remercie...Où allez-vous ?" me demanda t'il.
"Je me rend en Lorien."
"On raconte qu'une jeune ensorceleuse vit dans ces bois. Une sorcière Elfe, aux terribles pouvoirs. Tous ceux qui l'ont regardé sont tombés sous son charme. Et on ne les a jamais revus !"
"Est-ce sous ces termes que vous désignez Dame Galadriel ? Sa beauté surpasse celle de tous les joyaux qu'abrite la terre. Vous qui allez en Moria, gardez cette phrase en mémoire." lui dit-je calmement.
"Vous...vous êtes un elfe ! Ben ça...alors...!" Fit l'homme en écarquillant les yeux, l'air stupéfait.
Je m'étonnais de sa réaction. Cela ne se voyait-il pas du premier coup ?
"Vous ne vous en étiez pas aperçu ?" lui demandais-je en riant. L'homme se tut, puis il sembla perdu un moment. Enfin, il releva la tête, me regarda attentivement, puis déclara.
"Bon, je dois y aller. Je vous remercie de votre aide." puis il se leva précipitamment.
"Que votre route soit bonne. Ne vous fatiguez pas trop" lui dis-je. L'homme partit d'un pas précipité, et monta le long du chemin qui menait à l'entrée de la Moria. Il se retourna une fois, me regarda encore un peu, puis continua son ascension de plus belle. "Quel homme étrange", songeais-je.
Nous repartîmes, avec Arùn.
Du haut d'une petite colline où nous étions arrivés, je put profiter d'une vue surplombant la forêt, et j'aperçu au loin Caras Galadhon, le cœur du monde elfique sur terre. Royaume du Seigneur Celeborn et de Galadrien, Dame de Lorien. Je soupira, sentant mon cœur s'alléger. Puis je repris ma route, avec la hâte d'arriver. Enfin, les bois furent à portée. J'entrais et me dirigea vers le cœur du royaume, attendant que quelqu'un m'interpelle.
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MessageSujet: Re: Voyages d'Idril Felagund   Voyages d'Idril Felagund EmptyDim 5 Juil 2015 - 13:45

[ Lothlorien ->  Halls de Thranduil = 9 cases / Cheval = 18h à attendre]
Donc 9 jours de voyage, et si on ajoute 6h de repos éparpillées (18+6=24), cela fait 12 jours de voyage au total.
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