Abattarik decouvre la taverne du Renard Enrage

La pendaison du Capitaine Ar Zaghul et son équipage avait été un franc succès, et Abattarik lui même avait apprécié en connaisseur, d'autant plus qu'il y avait échappé. Mais maintenant que les festivités étaient terminées, la soif et le travail se faisait sentir. Il était une bonne chose que les deux pouvaient se faire au même endroit : une Taverne.
Abattarik avait fréquenté ces dernières années la Taverne de l'Amrûn, tout comme feu l’équipage de la "Putain Galante", aussi cela ne lui parut pas une bonne idée d'y mettre les bottes aujourd'hui. Il y aurait surement des fâcheux pour lui reprocher de ne pas se balancer avec ces camarades, et comme il tolérait difficilement les fâcheux ... Il pressa le pas en passant devant le bien connu établissement.
Ayant recaler une petite demi douzaine d’établissements plus que douteux (c'est a dire qu'un rat trouverait insalubre ...) son regard se porte sur cette battisse, moitie tour, moitie ... va savoir !! S'approchant, il déchiffre la vieille enseigne

** Hum, La Taverne du Renard Enrage, pourquoi cela sonne comme déjà entendu ...** Mais sur le coup, rien d'alarmant ne venant  l'esprit, Abattarik passe la porte.

Son regard vert pastel faisant le tour de la pièce centrale, il juge que ce bouge pourrait parfaitement convenir et devenir son nouveau quartier général. Il restait a tester leur pisse et leur rhum. Son regard traîne quelques instant sur la croupe d'une fille entrain d'aguicher un gros marin a moitie saoul. ** ...et leurs filles a l'occasion ...**.
S’avançant pour se trouver une table libre, non loin d'une fenêtre, mais permettant de voir ce qui se passe, Abattarik repousse du plat de sa machette la fille, qui visiblement avait prit son regard appuyé pour une invitation

" Pas aujourd’hui, princesse, je suis en deuil !"
"tu es nouveau ici, mon beau, je t'aurais déjà eut sinon ..."
"Je le suis, et laisse moi maintenant, si tu veux que je revienne " dit Abattarik d'une voie suave, tout en appuyant plus fermement le plat de la machette sur l'abdomen de la belle de nuit. Elle semble comprendre le message et s'en retourne, non s'en lâcher
"je suis la tout les jours!!"
** Bien sur quelle l'est ** pense Abattarik. Il trouve une table, s'y installe confortablement, et pose son bardât sur chaise a sa main.

" Tavernier !! a boire !! donne moi ton rhum !!! "

( Hrp, je précise que c'est un fb pour les staffeux qui passeraient par-là )


Le Renard Enragé n'avait pas de renommé mondiale. De toute façon, dans le monde du brigandage, de la piraterie et de la filouterie, il était préférable de ne pas être doté d'une renommé mondiale, à moins d'être espion et d'avoir un nom de code à trois chiffre. Ainsi l'établissement portuaire n'avait qu'une réputation locale et était sujet à plusieurs questions comme qui de l'Umbar ou du Bar était arrivé le premier? Pourquoi ce patron à un air vachement Elfique? ou Qu'est-ce qu'un excès de fer?

Pour la première question, la réponse fut trouvée par un nain ivre qui répondit l'Oeuf après avoir finit la réserve de Suicidre. Pour la seconde question, la réponse se résolvait souvent par le poing du patron dans le nez de celui qui osait le traiter d'Elfe. Et pour la troisième ... c'était une réponse que servait la tenancière du lieu à la maréchaussée quand celle-ci venait lui demandait des comptes au sujet d'hommes retrouvés poignardés dans le caniveau non loin de la taverne.  
" Je dirais qu'il est mort d'excès de fer dans le sang."
Tout comme elle répondait :
" Il était suicidaire à mon avis. Il est entré dans la salle en disant : je suis Laflin l'invulnérable. Vous connaissez mes clients, ils sont taquins, ils ont voulu vérifier.  "


En effet, les surnoms des héros étaient souvent propos à vérification en ce lieu.  
Aussi, quand celui se faisant appeler Pilier du Monde franchit la porte, des murmures commencèrent au niveau du comptoir.
"- C'est l'pillier du monde.  Il a fuit son équipage et les a laissé se faire massacrer sans même chercher à les délivrer."
Maugréa à mi-voix un client accoudé au comptoir devant une chopine de bière.
"- Une saleté sans honneur. Tous pendus" Renchéri un autre client au maillot rayé dont la largueur et la hauteur étaient inter-changeables sur son état civil.
"- ouai... il aurait du les sauver .. "
"- tranchant les cordes."
" - mais les soldats?"
"- tirer dans des tonneaux explosifs pour les occuper?"
"- ouais mais alors il aurait fallut un haradrim avec des tatouages sur le visage."
"- pourquoi?"
"- Bein je sais pas ... Ca va avec les tonneaux et l'arc."
" - Aah , non dans ce cas, c'est pas des tatouages mais des scarifications!"
"- t'es sur?"
" - bein oui."
" - C'est pas seulement en cas de shérif ça?"

Derrière son comptoir, ses cheveux seins du pavillon noir de La Tlan-Hisse, ancien navire du capitaine Al'bâthor à présent à la retraite, Renard écoutait les commentaires des uns et des autres sur ce nouveau client en se demandant où se trouvait le courage et la lâcheté exactement dans le cerveau des habitants de l'ouest? Après tout on disait de 4 soldats chargeant un troll qu'ils étaient courageux. De quatre brigands attaquant 1 soldat qu'il était des couards. Mais l'un dans l'autre, ça restait du 4 contre 1 dans un sens ou l'autre.

"- Au lieu de dire qu'il aurait pu faire ci ou ça, pourquoi vous n'êtes pas intervenu vous?"
La voix qui venait de demander cela avec indifférence était bien connu des clients, c'était celle du Renard qui n'avait même pas quitté des yeux la chope de verre qu'il essuyait consciencieusement d'un chiffon crasseux devant laisser plus de tâches qu'en enlever. Il souleva l'objet pour regarder sa transparence, satisfait, il posa celui-ci afin de se joindre à la conversation des 4 compères bavards.
" En fait, la vraie question... " Commença-t-il en sortant un kiseru de sa poche et le fourrant d'une substance visqueuse et louche même pour le plus convaincu des toxicomanes. " .. c'est pourquoi Pilier du Monde? Ca vient d'où son surnom?"

"- bein.. ca fait genre.. " Hasarda un des clients surprit par cette question hors propos, mais venant du Renard, plus rien ne l'étonnait.

"- Pilier de comptoir, je dis pas..." Fit Renard, en regardant le moustachu s'installer à une table au travers de ses verres tintées qu'il portait en permanence,  même de nuit, devant ses yeux grâce à d'étrange monture de bronze. " Mais du monde....?" Il alluma la chambre du kiseru pour en pomper plusieurs bouffées.

"- J'sais pas." avoua un des marins. " P't'être un truc à compenser. "

"- Ou alors .. il en a une énorme? Ça laisse songeuse." Car Renard, sous ses airs d'homme était une Renarde cachant ses formes sous une amples chemise blanches aux manches retroussées. " 10 pièces d'or à celui qui arrive à le défroquer!" Lança-t-elle, afin d'assouvir sa curiosité mais devant le mutisme hésitant des commères en costumes de corsaire, elle roula des yeux pour conclure : " Ca va, j'ai comprit .. je vais me payer moi même. Ça tombe bien.. il m'appelle. " D'un signe de tête, elle fit comprendre au personnel bigarré du lieu que celui-là était pour elle.


"- Je ne DONNE pas. "
Fit un homme en s'avançant vers la table d'Abattarik, une bouteille et un verre taillé dans un bout de bambou dans une main et dans l'autre un étrange pipe droite en or.
Il était vêtu d'un foulard noir noué autour du crâne, d'étranges verres occultant ses yeux, d'une chemise ample, et d'un pantalon serré lui donnant un air étrangement androgyne pour un homme.. et sa voix n'arrangeait rien au tableau.  En fait, un air Elfique aurait même pu lui être accordé de par sa grande taille si l'environnement l'entourant n'était pas aussi corrompu; Des mecs entrant dans l'établissement avec un "J'aime le Mordor" brodé sur leur veste n'auraient pas plus surprit que ça.  
" Je troc.
Donne moi de ton argent et je te donnerai de mon Rhum. Ou alors baisse ton froc... parait que tu es le pilier du monde. J'aimerai vérifier si c'est fondé. "
En tout cas, si c'était une femme et que ses propos étaient une méthode de séduction, elle était à la drague ce qu'était la bombe nucléaire aux relations pacifistes.

En attendant qu'une serveuse pointe ces miches, Abattarik avait déplié sur la table une de ces dernière cartes maritime acquises. Une rareté a plus d'un titre, d'abord il l'avait honnêtement acheté, et de plus, elle représentait les cotes, les courants et les vents d'une région mystérieuse pour un corsaire professionnel : La baie de la Lune en Lindon. Le seul hic, qui occupait a quasi plein temps Abattarik : La carte est annotée en Quenya, une ancienne variante parle que par les elfes de la haute, ou quelques érudits. Abattarik, n’était pas de ceux la, et sa commençait a lui courir de devoir passer par des traducteurs...

         "- Je ne DONNE pas. "

         " Je troc.
Donne moi de ton argent et je te donnerai de mon Rhum. Ou alors baisse ton froc... parait que tu es le pilier du monde. J'aimerai vérifier si c'est fondé. "

** Hein ? ** Pensa t'il, légèrement interpelle. Fusse une journée normale, il aurait commence par retourner la table sur le coin de gueule du giton, pour ensuite s'essuyer les bottes sur le service trois pièces de l'audacieux. Mais, la concentration pour lire la carte, une petite part de deuil, une saloperie mangée le matin, allez savoir ... Abattarik se contenta d'un

"Ton cul m’intéresse pas gamin, aussi pose la bouteille sur la table et décarre façon lapin !!"

Et toujours sans lever la tête de sa carte, il sort 3 pièces d'argent qu il jette sur la table.

Le brouhaha de chaises renversées, de table poussée et de cavalcades en tout sens qui suivent sa remarque lui font finalement lever la tête, pour découvrir l'improbable assemblage qui se tient prés de lui !! Malgré des atours définitivement masculin, Abattarik remarque les quelques détails qui désigne l'apparition comme appartenant au genre féminin. Devant l'air revêche de la grande androgyne, mais quelque peu rassuré de savoir que sa virilité était convoité par un membre du "bon genre", Abattarik tente de désamorcer une possible crise et rattraper le coup.

" Hahum, mille pardons Dame maquerelle, mais comme je l'ai fait savoir a votre gagneuse en entrant, je ne suis pas d'humeur a trousser du jupon aujourd'hui."

Et poussant l'avantage,Abattarik se fend d'une plaisanterie destinée a définitivement se rachetée auprès de cette, définitivement, étrange femme.

"A moins bien sur que le rhum ici soit si mauvais, qu'il faille un cul pour passer le gout."

Des années d’expériences a survivre, voler et escroquer son prochain et tromper des maris ont apprit a Abattarik a reconnaître quand il était dans la merde, et la, tous ces sens lui disais la même chose : Oups boulette majeure !!!
Ça, et le chaos qui a suivit son bon mot. Du coin de l’œil (l'autre étant occupe a guetter une possible réaction de la donzelle, de préférence positive) il peut voir que les clients et personnel de service cherchent a quitter la salle le plus vite possible. Certain se retranchant derrière les tables renversées, d'autre se ruant vers la porte ou sautant derrière le comptoir. Que des réactions un poil disproportionnées ...surement....
Abattarik se penche légèrement en arrière, sa botte coinçant un pied de table, près a la renverser ... au cas ou ...

Malgré les signes indubitables montrant un retour a la normal (sous entendant que cette taverne puisse être affublée du qualificatif normal, ce qui reste a démontrer...), le personnel de service et les clients qui n'avaient pas sautés par les fenêtres remettaient l'ameublement en place, Abattarik était définitivement sous tension.
Physiquement, cela ne se laissait pas aisément paraître, mais en y faisant vraiment attention, on pouvait discerner une légère crispation de la mâchoire, malgré le sourire affiché.
Il n’était pas dans les habitudes d'abattarik d’être malmené par une femme, mais la, l'androgyne inconnue lui avait coller une série d'uppercut, façon boxeur sur un sac. Sauf que le sac c'était son ego, et ça n'allait pas le faire ...

" Sérieux?"
ouch !!! première attaque dans les gencives de sa crédibilité ...** oui, merde je suis venu boire un rhum, et chercher un nouveau camps de base**

"Tu crois que le contenu de ton pantalon m’intéresse pour cela?
Rassures-toi l'ami! Je ne suis pas friande des maladies vénériennes que tu dois trimbaler dans ce caleçon. Et puis j'suis mariée."
Crochet sur mâchoire de son hygiène !! **de quelles maladies elle m'affuble ? Des trucs elfiques ? **

" Bon déception, visiblement, vu ta timidité excessive avec les péripatéticiennes.. tu peux enlever ton pied tu sais, si tu casses la table, tu la payes.... je devine que tu ne montreras pas ton pilier, sans doute que ton surnom ne vient pas de là. Quand les mâles en ont une énorme, il aime la déballer"
Vilaine combo !!Uppercut dans virilité, attaque dans imprévisibilité, coup de genou sur libido.
Abattarik est mentalement au bord du ko mental, il entre ouvre légèrement les lèvres sous la surprise, et pour trouver de l'air. ** mais, mais... je veux juste boire un verre ...**

"Oh question? Tu crois que la milice me donnera une prime si je leur ramènes ta tête?"
Double coups de pied retourne dans casier judiciaire et histoire personnelle: Erreur fatale car terrain familier : glissage sur armure du mensonge, second souffle engage, contre attaque possible **Mais c'est quoi cette nana ?**

La patronne s’était assise a la table après avoir fini. Sa dernière phrase a propos de la maquerelle n'a même pas percute, tant Abattarik réfléchissait a quoi répondre. D'un cote la totalité de l'intrusion méritait sanction du type immédiat. Le pied toujours en appuis sur la table, il y avait encore possibilité d'un retournement de table sur gueule d'ange, suivit d'un ou deux coups de dagues dans le lard, histoire de pas être venu pour rien. De l'autre, il y avait une pleine bouteille de rhum, un godet et une donzelle. La temporisation s'imposait.
Abattarik reprend une position sur sa chaise, et roule prestement la carte. Un sourire enjôleur se dessine sur le visage sévère. Il verrouille son regard vert pastel a celui de jeune femme.

"oui"
"oui"
"et alors"
"la montre, s'en vante mais ne savent pas s'en servir"
"et je ne crois pas, je suis l'innocent personnifiée ... du moins dans ce royaume."

Abattarik avait déclamé les réponses aux questions lentement, sans quitter le regard de la Renarde. Puis sans crier gare, il saisie un deuxième gobelet sur une table voisine, le pose face a lui, ouvre la bouteille de rhum et sert deux copieuses rasades. Il pousse un des gobelet vers la jeune fille.

"tu bois de ton poison ?"

Il lève son verre, et le vide d'un trait

"je suis Abattarik, Pilier du Monde. Navigateur et Corsaire. Actuellement en cale sèche, a la recherche d'un équipage et d'un navire. On me surnomme comme cela car quand je pars, les choses ont tendance a ne plus tenir debout ..."

Il se ressert un godet.

"et toi, taverniere ?"

( lol jolie le coup du match de boxe )

" hmm... d'accord."
Commença la Renarde, signant d'un mouvement de tête affirmatif en entendant l'explication d'Abattarik.
" Je saurais dorénavant qui appeler en cas de table bancale alors, histoire qu'elle tienne debout, Pilier du Monde."

Quand on était une femme, avec les Umbariens, il y avait deux moyens de communiquer. La première consistait à écarter les cuisses, la seconde à leur faire plier genoux que se soit physiquement à coup de poing ou mentalement à coup de phrase aussi piquantes que la plante la plus revêche du Harad. Inutile de préciser que la femme en face du marin avait choisi la seconde solution, option salive rivalisant de corrosité avec l'acide.

Et pour être certaine que son interlocuteur est bien comprit à qui il avait affaire, elle ajouta :
" Mouai, ne pas savoir s'en servir? C'est ce que disent ceux qui en ont une petite des grosses."

Elle frotta un petit bâton garnit d'un chapeau de souffre sur la table; Celui-ci s'embrassa dans des étincelles et elle utilisa cette flemme pour rallumer le fourneau de son Kiseru qui s'était éteint. Une de ses petites inventions, elle appelait cela un "allume-tout". Tout comme elle appelait ses étranges lunettes des "Occulteur de luminescence".

" Ouaip, je bois de mon poison. Ca me permet d'être assez bourrée pour avoir la patience de supporter les clients. HEIN PASTIEUR? "
Lança-t-elle, en tournant son visage vers la salle où un type, à l'air reflétant un esprit aussi affûté qu'une petite cuillère, tourna la tête. Elle regarda le marin à nouveau, derrière ses verres renvoyant à Abattarik son propre reflet.
" Tu vois ce que je veux dire?"
Continua-t-elle, avec le timbre las qu'on attribut aux grands-méchants de série quand ils découvrent qu'ils sont entourés de crétins et qu'ils devront faire le boulot eux-même!
" Bref.. tu ne risques pas de trouver d'équipage vu ce qui est arrivé au précédent. A moins de chercher dans les ports du Gondor? A la rigueur, je peux te dénicher un contrat avec le Mordor? Il recherche des vendeurs d'esclaves..

Oh, j'ai oublié. Je suis Renarde. Z'ont pas été cherché loin pour me trouver ce nom."
Fit-elle en jouant d'un index avec une de ses mèches rousses.
" Et cherches pas, ce surnom te dira rien, je n'aime pas me faire un nom réputé, entre ceux qui croient que te flinguer apporte la gloire et ceux qui te juge sur tes actes passés, c'est synonyme d'emmerdes le plus souvent. Autant se tatouer sur le front la prime sur les avis de recherche. "

Feu et Glace, c'est ce qu’était la drôlesse. Alors, que le calme semblait retombe, l'ego d'abattarik était retourne dans dans son coin du ring, attendant la prochaine reprise. Il s'attendait pas a ce qu'elle traverse le terrain,décrochage de bourre pif sournois dans fierté et retour dans cordes... craché de sang sur sol et étude sur sur jeter d’éponge en cour ...
Mais Abattarik avait comme défaut celui de ne jamais céder au chantage et aux menaces. C'est con, mais même si on a pas d'honneur, il faut toujours un ou deux principes pour pouvoir continuer a se raser face a un miroir. Aussi, s’apprêtait il a lancer une offensive sur le manque de féminité associer a un manque de confiance en sois, inhérent aux oripeaux masculin... Un poil léger, mais suffisant pour gagner du temps, voir pour passer a un combat plus physique. On balance moins de vannes sur les attributs de son voisin avec la lèvre fendue jusqu'aux oreilles ...quand la patronne, changeant encore d'attitude, commence a lui parler affaires ...esclavage qui plus est !! son pêcher mignon !!

Abattarik repousse l'option meurtre pour plus tard, pose ces deux coudes sur la table, et écoute attentivement.

** C'est pas Renarde, qu'on aurait du l'appeler, c'est Ostirion*. Est c'est quoi ces machins sur les yeux ? je peux même pas faire le coup des yeux de faon**

" Contrat avec le Mordor ? hum, les caisses du Mordor n'ont pas la réputation de s'ouvrir facilement, et on dit que le noir pays est plus enclin a payer avec du fer, qu avec de l'or."

Abattarik ressert un godet a Renarde, ainsi qu'a lui.

" mais, même si je ne suis pas sans contrats actuellement, je suis ouvert a rencontrer de nouveaux partenaires en affaire. Mais, tu dois savoir que je suis maintenant a la recherche d'un navire a vendre, et d'un équipage. J'ai de l'or plus qu'il n'en faut pour le navire, mais je désire rester discret quand a son acquisition."

Abattarik se penche légèrement en arrière "J'ai de grands projets, qui pourraient même satisfaire un investisseur du Mordor ..."
Le sourire carnassier apparaît sur le visage du corsaire, celui issu du métissage entre un homme d'affaire et d'un Carcharodon carcharias. Un gage de reconnaissance pour tout individu un tant soit peu louche, un gage de terreur pour ceux qui vivent comme des lapins dans leur terrier.

"Quand a ma réputation, vous n’êtes pas sans ignorer qu'elle est également associée a efficacité et rentabilité..."

Lorsque qu'on pointe du cote obscure, plus important encore que la réputation, il y a le ratio utilité/nuisance. On pouvait avoir le renom que l'on voulait, si ce ratio devenait défavorable, il fallait s'attendre a recevoir la visite de gens qui se proposaient de vous mettre au vert ... par les racines.
Le ratio d'abattarik était si bon depuis qu'il résidait a Umbar, que Gandalf lui même aurait propose du boulot, si des mesquines contraintes d’étique ne l'eut empêché...


* forteresse, en sindarin

Abattarik se cala sur sa chaise, comme pour mettre une distance entre la belle rousse, son nuage de suaves fragrances et lui. On parlait affaire maintenant, il n’était plus question de se laisser aller au jeu de la séduction et Abattarik pratiquait suffisamment les deux pour reconnaître les signes, et les éviter. Cette Renarde était définitivement dangereuse, et indubitablement plus qu'une tavernière, même si Abattarik reconnaissait qu'il se sentait de meilleur "humeur".

** une espionne ? oui, certainement **

"Les frontières du Mordor sont fermées, et il n'est pas bien vue de commercer avec eux, même selon les standards d'Umbar"

Les longs et fins doigts d'Abattarik s'aventuraient a la périphérie du poignet de la Renarde, l’effleurant puis se retirant, passant prêt du godet de rhum, y laissant au fond du verre 2 saphirs rouge orange, valant au cour actuel dans les 100 po pièce.

Le sourire redevenait charmeur.

"Cela suffira t il pour couvrir la perte de clientèle ? ou faut il que je m'enhardisse ?"

"quand a ce qu'au sort de mes associes, certains sont encore la. il y a juste que je réagit mal lorsqu'on veux m'abuser, même violemment parfois. C'est une faiblesse, je le reconnait, mais je suis jeune, j'apprend vite"

"Mais pour revenir a votre proposition, je suppose qu'il n'y a pas de mal a parler a votre contact."

Lorsque Abattarik sentit un pied appuyer sur sa virilité tendue, il ne put empêcher un éclair de colère illuminer son regard, transformant ses yeux verts délavés en deux émeraudes scintillantes. Le réflexe fut de porter la main a sa dague.

" Vous ne me touchez pas et je ne supprime pas toutes vos chances d'avoir une descendance. Évitez les coups de dague, dans un espace aussi exiguë que celui-ci, vous pourriez vous blesser. "

Sa main gauche revient lentement sur la table, bien en évidence afin de montrer qu'il restait désarmé. La Renarde montrait des signes imprévus de nervosité et lorsqu'elle frotta violemment son poigné, Abattarik se demanda même si le poison de sa bague c’était répandu accidentellement. Son regard se porte sur ses doigts, pour vérifier.

** non, rien !! pourquoi donc alors ?? hum serait il possible qu'elle soit de l'immeuble d'en face ? Ahaaa cela expliquerait beaucoup !!! pourquoi n'y ai pas pensé avant !! elle doit aimer les femmes **

Abattarik montra de nouveau un sourire satisfait lorsqu'elle continua et examina les pierres.

** tu n'y trouvera aucun défauts, Goupil, elles sont vraies**

" non, pas de fiançailles, non"

Le ton d'abattarik démentait le sourire charmeur et joyeux. Le ton était plat, sans saveurs, presque triste. L’évocation de fiançailles semble avoir remue une boue malsaine au fond de l’âme d'Abattarik, des souvenirs de noces de sang et de mort, des souvenirs qui gâcherait une orgie dans un harem.

" Voyez après avec ce contacte si il vous procure un bateau.. nous pouvons allez le voir dès cette nuit, il est en ville.. "

Abattarik se rassoit normalement, une main attrape son bardât et son coutelas. Il se lève alors, toujours en regardant la Renarde.

"ou et quand ? Comment le reconnaîtrais je ?"

Abattarik, debout, toise la Renarde, toujours affublé d'un sourire triste, comme s'il avait perdu tout intérêt a ce jeu du chat et du Renard. Il se penche prêt de la tenancière, et dans un souffle, il chuchote afin que seul la Renarde l'entende :

"Je t'ai payé, entremetteuse. Normalement, cela veux dire que tu vas prendre la responsabilité de m'introduire auprès de ton contact, aussi avide de sang et de tripes soit il. Tu as évoqué la possibilité de travailler pour lui et son pays. Nous allons discuter. Donc soit tu vas le trouver, pour le prévenir que je viens a une heure précise, dans un lieu précis, soit tu m'emmènes dans le lieu ou il sera. Je m'en fou. Je ne veux pas savoir qui c'est, l'age qu'il a ou s'il t a sauté !!"

Le ton est dur. Abattarik n'avait pas pour habitude de mélanger le plaisir et le travail. La tenancière de ce bouge lui avait proposer de rencontrer un éventuel employeur, et maintenant, elle semblait avoir peur.D'un autre cote, Abattarik comprenait. il n'est jamais bien facile de fréquenter ou s'accoquiner avec des séides de Sauron, et peu être cette oie avait crue malin de mettre a profit une information qu'elle n'aurait pas du avoir, une conversation surprise dans sa taverne. Elle voulait faire marche arrière maintenant.
Pour Abattarik, faire marche arrière dans un business, ça équivaut a tourner le dos a un assassin dans la backstab alley (une ruelle du cloaque) : C'est souvent terminale.

Abattarik se redresse " je suis pensionnaire chez "la ribaude du Corsaire", c'est un bordel non loin du Palais Rouge. Quand tu auras l'information, fait la moi porter la bas, ou viens me chercher si tu dois être présente. Je te laisse une quinzaine pour organiser cela. Si je n'ai pas de nouvelles d'ici la ..."

La façon même de laisser la phrase en suspend fournissait le combustible, le boute feu et la caserne de pompier. Une personne un tant soit peu émotive aurait même put sentir une odeur de fumée.

( hoplà, j’accélère le rp dans le second para', histoire qu'on en finisse comme tu sembles t'impatienter hrp. )



La rumeur sur cet individu était donc vraie?

A quoi jouait-il? Peut-être voulait-il la provoquer pour la forcer à se dévoiler? ou peut-être pas...
Oh, elle aurait pu se fâcher, montrer les crocs, l'envoyer balader, lui jeter ses joyaux au visage dans un " démerdes toi sans moi! Aucun homme ne me parle ainsi."... en fait, faire ce qu'aurait fait n'importe quelle femme de caractère.
Mais ... bof.
Elle n'en voyait pas l'utilité. Pourquoi monter sur ses grands chevaux pour un gars de ce genre? Alors que ce genre d'homme menaçant à tout va était son quotidien. Coincée entre le Mordor et Umbar, elle était habituée aux brutes donnant dans les sous-entendus soient disant terrifiants. Les "Blah blah blah" comme les appelait.
Si cet homme connaissait bien les femmes humaine et leurs limites, il avait raté son permit de conduite sur les Témoa.

Manques cruellement d'imagination dans sa répartie, nota-t-elle mentalement comme le scientifique scrupuleux qu'elle était.  Doublé d'un macho ne supportant pas qu'on lui résiste. Elle avait noté son changement d'attitude dès qu'elle avait dicté ses conditions. Tout pour plaire. Paresseux en amour, misogyne et grossier. Si elle avait éprouvé un tant soit peu de sympathie envers cet individu, sans doute l'aurait-elle provoqué en lui disant cela à haute voix.
Mais... bof.
Pourquoi fournir des efforts si il n'en fournit pas?
Là, elle souhaitait que cette nuit s'achève rapidement car elle avait une furieuse envie de retrouver les bras d'Imrazhôn.. encore un nuit de plus.. Il allait finir par redemander le mariage, pensa-t-elle. Mais c'était un passionné doté de savoir vivre et d'une grande culture.. Le rejoindre après avoir subit des marins bourrus toute journée, c'était comme boire de un verre d'eau après un paquet de chips trop salés.


C'était les bravades de trop, mais pas dans le sens déclencheur de peur, de respect ou de colère, elles ouvrirent seulement les vannes de la lassitude qui s'écoula dans les veines de la Renarde comme un liquide insipide et maussade. Pour elle aussi le jeu n'avait plus aucun intérêt puisqu'il n'y avait plus de jeu..  

L’indifférence la plus totale venait de prendre place dans les attitudes et le regard de cette femme. Le changement était notable, c'était comme voir le ciel se couvrir d'une brume.
La tenancière poussa un léger soupire et déclara d'une voix détachée, sans aucune once d'agressivité ou de cynisme :
" Et bien soit, nous y allons ce soir."
Comme elle l'avait déjà proposé plus tôt, mais visiblement, ce marin ne l'avait pas écouté. C'était le propre des hommes de ne pas écouter les femmes. Les Numénoréens Noirs ne semblaient pas échapper à cette règle.

En quelques phrases, cet homme venait de l’écœurer de sa présence et elle était pressée à présent de s'en débarrasser en refilant le bébé à un autre.
Il se prenait pour un gros mâle dominant? Et bien qu'il le croit... Quel dommage qu'elle portait un masque quand elle officiait en tant qu'Intendante du Mordor, sinon elle se serait fait un malin plaisir de le remettre à sa place si un jour elle venait à le croiser dans le Noir Pays. Ce qui n'arriverai sans doute pas vu qu'il lui fait mauvaise impression. Quoique? Bof..
Pourquoi se fatiguer pour lui?

Elle se leva, glissant les pierres dans sa taillole et se saisit d'un tricorne ainsi que d'un long manteau de nuit accrochés derrière le bar. Elles les revêtit en se dirigeant vers la sortie.
" En route."
Fit-elle, d'une voix morne en sortant, tout en enfilant ses gants de cavalier.  

Elle s'engagea dans les ruelles, marchant sans se presser, sans chercher à semer le marin. Elle prenait la direction de la porte de l'Est avec la tranquillité de celle sachant où elle allait.


Par la porte des cuisines, une ombre sortit et escalada agilement le mur proche pour se retrouver sur les toits. De là, petits bonds en petits bonds, il suivit l'Intendante dont il était le garde du corps.
Sauron n'aimait pas voir certains de ses jouets loin de lui et encore moins sans protection, Loréalle était l'un de ses jouets favoris, aussi était-elle sous bonne garde quand elle jouait au Tenancière de taverne.. pour ne pas dire sous surveillance.

(hrp: no stress, je suis patient, mais il vrai que la conclusion de ce Rp va orienter mon rp et l'attitude d'Abattarik pour le futur. donc excitation)

Abattarik emboîte le pas a la Renarde, tout en restant pas plus loin qu un jet de pierre (alors d'autant plus d'un couteau de lancé). Alors que la balade commence, il prend note de la direction prise, même si a Umbar, l'architecte qui avait dessiner les rues et ruelles avait du finir ébouillanté tant le tracé était chaotique, même en dehors du Cloaque. Autant dire que deviner ou on allait revenait a pisser dans un violon pour espérer une symphonie.

Tout en cheminant, un partie des pensées d'Abattarik songeait au changement d'attitude de l’étrange tavernière, tri classée tenancière /espionne et lesbienne. Suite aux dernières paroles d'Abattarik , il avait senti une immense lassitude et résignation. D'un coté, ces promesse avaient souvent cet effet la, mais dans se cas, il n'en était pas si sur ...

Abattarik avait eut la fugace impression d’être en présence d'une vieille personne, d'une très vieille même. Certes le cul qui se dandinait de façon harmonieuse et volontaire était celui d'une jeune Haradrim, mais Abattarik avait la fâcheuse impression qu'on rencontre lorsqu'on croise un de ces elfes qui hantent Arda depuis des siècles, une impression de poussière napée du profond ennui de celui qui se demande se qui va bien pouvoir glander le prochain siècle, car il a déjà tout vue, tout fait ... trois fois.

D'un autre coté, Abattarik en avait rien a carrer...

C'est ce que l'autre partie de ces pensées qui inquiétait plus Abattarik, car elles étaient consacrée a essayer d'identifier le petit bâtard qui les suivait depuis quelques minutes.
**Le gars est bon, y a pas a dire ...**
L'inconnu utilisait les toits, comme Abarratik l'aurait fait lui même en temps normal, mais en plus, il semblait couper court parfois, disparaissant pendant plusieurs détours de ruelles, pour fugacement réapparaître.
**Elle ou moi ? hum, non, si c'est moi, une aurait eut au moins deux occasions déjà. Donc c'est elle. Donc, allié ou ennemi ? ** La encore, la partie du cerveau d'Abattarik dédiée aux coups bas et autres ignominies réfléchissait, analysait ...

** Le gars est bon, donc un pro. Le gars semble nous retrouver a chaque fois, donc il est cocue sur 6 générations, ou il sait ou on va... S'il sait, pourquoi la suivre ? Pour la tuer ou la protéger...**

Alors que la Renarde continuait a enfiler les ruelles, Abattarik se rapproche.

"nous sommes suivit, je pense."

Vous cherchez à acheter un bateau en clamant votre nouvelle richesse, l'étalant à la vue de tous pour payer la patronne d'une taverne, qui n'est pas une entremetteuse."
" Et après, vous vous étonnez d'être suivit dans Umbar, ville réputée pour ses nombreuses guildes de voleurs et d'assassins de tout poil?

**Une telle naïveté ...** pensa Abattarik **j'en sais suffisamment sur les guildes d'assassins et de voleurs pour savoir que celui qui te suis ne fait partie d'aucunes**

"Votre innocence en devient presque touchante, jeune homme."

Et soudain, Abattarik sent la morsure du poison sur le coté que la main ganté viens de quitter.
** Oh le con !!!** est sa première pensée, la deuxième (que nous censurerons pour le bien des moins de 40 ans présent sur le forum) a rapport avec la Renarde, ces ancêtres et de multiples relations sexuelles a caractères sadomasochistes, impliquant une ancre, des pommes et un tisons ardent, entre autre.

Le poison se répandais rapidement, tétanisant progressivement ces muscles. Abattarik appréciais la qualité du produit,pratiquant lui même l'empoisonnement (Tout le monde a droit a des loisirs...)Inexorablement, la paralysie gagnerait le diaphragme et le cœur, rendant la vie beaucoup plus difficile a vivre. Son bras gauche pendait déjà, et sa mâchoire commençait a se contracter involontairement.
Abattarik reculât tant qu'il pouvait pour s'adosser a un mur. Le contact de celui devenait douloureux, tant les muscles dorsaux enflammait devenait dure comme le bois.

" Tout flatteur vie au dépends de celui qui l'écoute. "
Roucoula-la Renarde d'un voix suave, définitivement hors de portée maintenant.
" Rassurez-vous, vous allez rencontrer ce Mordorien.. mais apprenez à être galant avec des femmes plus sournoises que vous à l'avenir, mon mignon et innocent ami. "

** cause toujours, chienne du Mordor ...** Abattarik s’efforçait de sourire. Même si ça changeait rien, c'est toujours plus classe de mourir le sourire aux lèvres.

Abattarik commençait a avoir du mal a respirer, son bras encore épargné par le poison, fouillait la besace, et effleurait des doigts les codes sur les fioles qu'il avait.
**Rien, aucuns contre-poison ou réducteur de douleur ... que des truc pour tuer ou endormir ...**

Soupirant, les doigts d'abattarik se referme sur une délicate fiole de cristal, délicatement ouvragée. Le curare progressait maintenant inexorablement dans son organisme. Les minutes étaient comptées, et elles tenaient que sur une main.
Sa main tenant la fiole sort lentement de la besace et du pouce, il ôte le bouchon de cire. Faisant mine de la porter a sa bouche, il asperge comme il peux ces vêtements, notamment la partie contenant sa bourse, ainsi que le rabat de la besace. Grimaçant sous la douleur, alors que son palpitant commençait a battre la chamade, comme dans un dernier sursaut, il finit de répandre le contenu comme il peut, évitant le contact de la peau.

**manquerait plus que ça, empoisonne et humilie ...! Son fournisseur l'avait avertit, se produit a base de glandes de chameau, pouvait se faire vider n'importe quoi, et même un elfe passerai des heures le cul dans les buissons a faire des bruits pas très ragoutant. Dommage que ce ne soit que rarement mortel, mais j'ai que ça ...**

Il tousse, un réflexe automatique du corps pour tenter de retrouver du souffle. Ne fut il pas du noble sang de Numenor, qu'il serait mort déjà.
Abattarik essaye de se détendre pour faire bonne impression dans ces derniers instants. Déjà ces yeux ne discernent plus que des ombres floues. Dans un souffle rauque, il recite une ancienne poésie qu'il avait toujours appréciée. Allez savoir pourquoi, elle lui semblait des plus aujourd'hui appropriée

( Et zut, a quelques années près j'aurais pu lire la deuxième pensées! LOL)


Et tandis qu'il mourrait dignement en clamant une ode au célibat -d'un point de vu Renardien- une troisième voix se fit entendre dans un murmure chuintant.  
"- Vous ne comptez pas lui donner l'antidote? " La silhouette en noire s'était approchée de la femme pour dire cela.

"- Depuis quand la vie des corsaires te préoccupes, toi?" Lui répondit la femme, aux ancêtres ayant eut maille-à-partir avec des ancres et sans doute une bonne quantité de vaseline. " Il vient de s'asperger d'un produit, si c'était un contre-poison, il l'aurait bu. Hors là... je ne risque rien à le toucher, j'ai des gants... Mais je préfère laisser Sire Loup se charger de le tripoter .. avec un peu de chance, il ne portera pas de gants, cela risque d'être.. instructif. A moins que tu ne veuilles tenter l'expérience? " Finit-elle, avec le rire espiègle qu'on attribuait plus facilement aux petites pestes qu'aux femmes venant de commettre un empoisonnement. " De toute façon, il devra le fouiller pour le désarmer .. ihihihi"

Témoa n'était pas cruelle, ni sadique, car seules les personnes conscientes de la souffrance peuvent la distribuer avec plaisir. Elle prenait juste la vie pour ce qu'elle était : une fantastique farce! Une pièce de théâtre où le costumier, le metteur en scène, l'accessoiriste, le chef d'orchestre et l’éclairagiste se faisaient appeler Valar! Alors, à devoir assumer un rôle, autant prendre celui de Scapin!

"- Vous avez un don particulier pour entretenir les amitiés. Je doute qu'après un coup pareil, le Seigneur Loup veuille encore forcer la porte de votre chambre. " Soupira l'elfe châtain, en s'asseyant aux côtés de la Tenancière, le séant posé sur un rebord de fenêtre, et le regard tournée vers le poète souffrant.

"- J'ignorais que mes ébats pouvaient tant te passionner?" A croire que les deux pipelettes en avaient cure de l'agonie du Marin.

"- Tant qu'a être obligé d'y assister, je préfère qu'ils soient de qualités. Et en parlant de qualité.. je connais la réponse pour Pilier du monde." L'Elfe afficha un discret sourire en voyant qu'il avait attisé la curiosité de son Intendante. " Ar-Abattârik est le porté par l'un des roi de Numénor. Traduit aussi en Quenya par Tar-Ardamin."

"- C'pas ma langue.. Je ne pipe pas un mot de Quenya .. " Rappela l'Avar, qui était née avant la création de cette langue.

"- Je croyais que votre époux vous avez apprit les rudiments de sa langue natale: l'Adûnaïque?" S'étonna le garde du corps.

"- Il était plus occupé à m'apprendre autre chose. Et ce n'est jamais simple la phonétique d'une langue la bouche pleine"

"- Rhoo, Votre Seigneurie!" Gémit-il de dégoût. " Épargnez moi les détails! "

"- C'est vous qui avez com.."

"- Pilier de la Terre." Coupa-t-il prestement, forçant un changement de sujet. " Abattârik signifie Pilier de la Terre!"

"- Aaah..  mais pourquoi "monde" dans ce cas?"

"- Sans doute une erreur de traduction des quidams. A notre époque, il faut être de sang noble pour connaître parfaitement l'Adûnaïque."

"- Alors là, nous allons aborder un sujet de conflit entre Imrazhôn et moi..." Souligna la femme. " Techniquement, tous les Numenoréens sont de sang noble, car tous sont cousins puisqu'ils descendent du même individu: Elros."

"- Je présumes que vous avez dû courir très vite pour échapper à la colère de Ar-Imrazhôn quand vous lui avez dit cela?"

Renarde affirma d'un mouvement de tête avant de se demander : " bon? Il glande quoi le Loup? Va finir par vraiment crever le Pilier Tout Mou ! "

[HRP : je manque un peu d'inspiration et j'espère que je ne suis pas trop gros bill dans ce message LOL Mais me voilà ]

A quelques mètres de l'intendante et du garde du corps, sur le mur d'en face de la ruelle, il y avait une tâche sur le mur, comme s'il était décrépit ou abîmé. Après quelques secondes, cette tâche devint Ciryandil. En général, tout le monde trouvait ce genre d'arrivée impressionnante. Mais quand on faisait remarquer cela à Ciryandil, il répondait invariablement : "Les gens ont deux regards. Le regard paresseux et le regard travailleur. Ce n'est pas si impressionnant. Mais la plupart des gens ne font pas réellement attention à leur environnement. Quand ils parlent, quand ils pensent à autre chose, ou quand leur attention est concentrée sur autre chose. Imaginez votre vigilance comme... Un garde sur un Mirador. Tout aussi attentif qu'il soit, il ne peut regarder que dans une direction à la fois. Et si le garde veut pouvoir utiliser son ouïe, il ne doit pas parler en même temps."
Dans ce cas précis, ni l'intendante ni Abattarik n'étaient des débutants, et les suivre sans se faire remarquer avait été difficile. Jusqu'à ce que leurs attentions se portent sur le garde du corps de Loréalle, sur les toits.

L'elfe portait son éternel masque de Loup hurlant, ainsi qu'une tenue bleue nuit en dessous d'une armure d'apparence souple et noire. Il se déplacait sans bruits, mais approchant il déclara d'une voix basse et amusée en langue commune :

"J’ai trois fenêtres à ma chambre :
L’amour, la mer, la mort,
Sang vif, vert calme, violet.
Ô femme, doux et lourd trésor !
Froids vitraux, odeurs d’ambre.
La mer, la mort, l’amour,
Ne sentir que ce qui me plaît…
Femme, plus claire que le jour !
Par ce soir doré de septembre,
La mort, l’amour, la mer,
Me noyer dans l’oubli complet.
Femme! femme! cercueil de chair !"

S'arrêtant un instant, il reprit ensuite :

"C'est bien de la fierté Numénoréenne ça. S'il doit mourir, autant le faire avec un minimum de classe! Bon après la poésie, c'est pas tellement mon rayon. Enfin, le truc c'est qu'il faudrait qu'il soit vivant, mort son usage est plus que limité. J'imagine que tu as l'antidote, Renarde?

Ah et je voudrais pas être impoli : Salut à vous belle compagnie. Vous m'attendiez?"

En disant cela, Ciryandil semblait sincère et d'ailleurs, il l'était. L'intendante et son garde du corps faisaient parti des personnes qu'il appréciait. Quant à Abattarik, il n'en savait rien, mais il agonisait sur le sol de toute façon, alors il serait temps de lui faire la conversation plus tard, par exemple quand on lui aurait donné un contre poison. S'accroupissant près de ce dernier, il confisqua toutes les armes visibles de ses mains gantées de noirs (et oui... Il faut dire que la peau d'un elfe se voyait la nuit. Pas idéal pour le camouflage!), avant de passer aux armes invisibles, commençant par ses bottes, ses bourses (NON pas celle là! Bien que ce soit tentant pour le Bi qu'était le Loup du Mordor).

( je suis maaaaalaaaaaade, je te dis pas les efforts pour taper! lol
Après, je file aux appartements pour écrire un autre rp afin de décoincer les joueurs)


Renarde dû retenir le réflexe de grommeler d'une voix nasillarde: "oh non, un elfe!" afin de ne donner aucun indice sur l'identité véritable du masqué nouvellement arrivé.  

"On appelle cela Le Panache ... si seulement il en avait fait preuve un minimum en me parlant. "
Reprocha-t-elle, avant de lancer la fiole dans un :" Antidote."  

C'était une fiole dans sa plus simple expression, elle n'était pas de verre soufflé en arabesques complexes, ne portait aucune fioriture, ni couleur ou étiquette. C'était juste une éprouvette munie d'un bouchon en liège. Rien n'aurait pu indiquer que ce produit était précieux... et c'était le but!
Là où les assassins misaient sur l'extravagance des flacons pour les reconnaitre entre eux au touché, Témoa misait sur la banalité des siens pour qu'ils passent inaperçus en cas de fouille de son cadavre.  
Le B-A-B-A d'une bonne aventurière était de n'être en aucun cas optimiste. La mort faisait parti des aventures. Tout comme Murphy était le seul dieu que vénérait l'Elfette, car quand on était scientifique, on apprenait vite à composer avec sa foutue loi même si elle n'avait pas été édicté dans l'univers concerné.

" .. il n'aurait pas gouté à mes talents d'empoisonneuse, mais à d'autres... "
Gloussa-t-elle, d'une voix emplis de sous-entendus qui firent grogner le garde du corps.
" Bein quoi? .. faut garder la forme! Et puis, toujours avoir les mêmes amants.. c'est d'un monotone! " Confia-t-elle, avec mouvement de main par dessus sa tête. " Nan loup. Avant que tu te proposes, je te rappelles que tu n'es pas disponible ce soir. Tu as une livraison a faire au marché aux esclaves. Ceci devrait payer ce service." Devança-t-elle, en jetant au sol les pierres que lui avait donné plus tôt Abattarik. " Fait en sorte qu'il atterrisse dans le pire harem le plus minable qui soit en tant qu'Eunuque.. tu serais choux.


Et oui, mon mignon Marin, je n'autorises aucun mâle à me parler comme tu l'as fait. Tu crois que je tiens comment à Umbar? En me laissant piétiner par les orgueilleux petits phallus sur pattes que vous êtes?"
Ricana-t-elle à l'intention du Numénoréen.  
" Moui..remarques, je doutes que tu m'entendes dans ton état... bye bye! Amuses-toi bien! Reviens me voir si tu t'en sors, tu mériteras alors, peut-être, un peu de mon attention."


( hop, mon perso quitte la piste et vous laisses vous amuser à deux )

[hrp : je recommence le RP doucement!]

Ciryandil rattrapa habilement la fiole d'antidote. Il fit sauter le bouchon de liège de cette dernière puis versa, entre les lèvres qui commençaient à se serrer, le liquide qui allait sauver la vie d'Abattarik. Puis toujours de ses mains gantées, il massa sans trop de délicatesse la gorge du numénoréen afin que le liquide finisse dans son estomac. Cela pouvait paraitre étonnant, mais le Loup du Mordor s'y prenait étonnamment bien. Le fait est qu'en plusieurs milliers d'années, il avait eut plus d'une fois l'occasion de s'occuper de blessés. Il avait le défaut, ou la qualité, de ne jamais laisser derrière lui les blessés de son escouade. C'était finalement une chance pour Abattarik.

Un sourire en coin apparut sur les lèvres de Cyriandil lorsque Loréalle l'empêcha de se proposer comme amant d'un soir :

"Ce n'est pas sérieux, tu me connais déjà beaucoup trop bien," objecta-t-il d'une voix guillerette, avant de confirmer : "Dans un harem, comme eunuque, c'est noté! Merci pour le paiement. Tu peux compter sur moi."

Attendant que l'antidote fasse effet, il dis à Abattarik, ignorant si celui si était en état de l'entendre :

"Deux choses, Pilier du monde.
Je t'ai enlevé toutes tes armes. Un geste brusque et je m'arrange pour que ta vie soit bien pire que la mort. Crois moi je suis imaginatif.
Ensuite. Inutile de chercher à te venger de notre chère aubergiste. Elle est mon amante, bien qu'elle se fasse franchement désirer ces temps ci. Ce qui veut dire que je la protège. De la mort mais aussi de toutes possible cicatrices ou autre joyeuseté auxquelles tu pourrais penser.

Tiens, on va faire un marcher. Quand tu pourras parler tu me répondra : que dirais tu de promettre de ne PAS te venger d'elle de quelque manière que ce soit... Et en échange, je m'arrange pour que tu ne finisse pas Eunuque?

Par contre, tu finira dans un harem dégueulasse, faut pas déconner."

Conclut Ciryandil. Parce que oui, il pouvait être raisonnable... Jusqu'à un certain point. Loréalle était visiblement contrariée, et en tant que son intendante, il se devait de la contenter. Le tout serait de faire preuve d'imagination!

[hrp: extrait de poème pas de moi]

Alors que la vie refaisait son chemin de douleur dans le corps d'Abattarik, celui ci essayait de se concentrer sur son environnement. d'abord la vue, brouillée, montrant la silhouette d'un type avec un visage de ... loup? Puis l’ouïe, pas très net non plus :

"bzzzz bzzz zbzz
Jbzzzz ...bzzzz... tes armes. Un geste brusque bzzz.zzz....bzz... que ta vie soit bien pire que la mort. Crois moi bzzz...zzzbzz....
bzzzz...zzzzbzz... chercher à te venger de notre chère aubergiste. Elle est mon amante, bzzzz...bzzzz...zzzbz désirer ces temps ci. Ce qui veut dire que je la protège. bzzzz.....zzzzz...bzzzz... de toutes possible cicatrices ou autre joyeuseté auxquelles tu pourrais penser.

Tiens, on va faire un marcher. Quand tu pourras parler bzzz...bzzzz...z.... tu de promettre de ne PAS te venger d'elle de quelque manière que ce soit... Et en échange, je m'arrange pour que tu ne finisse pas Eunuque?

Par contre, tu finira dans un harem bzzzz..., faut bzzz... déconner."

Enfin, des sensations dans les extrémités, et la bouche ...
Pendant le processus, les pensées d'Abattarik tournaient a fond

** Je me suis fais avoir comme un bleu ... preuve que j'ai encore a apprendre ...Autant pour le Mordor !!! ce royaume de dégénérés prouvait encore une fois l’étroitesse d'esprit de ces agents ... mais de leur dangerosité également ... et de leur imagination...**

Alors qu'il écoutait se qui s’avérait être un classique mystérieux homme en noir, avec comme détail un visage, non masque de loup.

** a noter, assez inusuel a Umbar**

Abattarik essaya de répondre a l'amer amant, surtout pour gagner du temps afin d’évaluer la situation

"Le Loup solitaire ne cesse de fuir
Celle qui, chaque fois, se laisse séduire,
sans jamais parvenir a la retenir.
Mais son cœur ne cesse de s'alourdir,
plein de remords et de soupirs.
Le loup solitaire ne sait pas dire ..."

Abattarik tend le bras vers le personnage

"Aides moi a me relever, je suis d'accords. Je ne voudrais pas que les femmes d'Umbar ne t’écharpe pour m'avoir ... estropié"

Derrière le masque, un sourire se dessina sur les lèvres du maître espion.

"Ne t'inquiètes pas pour les femmes d'Umbar, je trouverais bien un moyen de les consoler s'il devait arriver quelque chose à tes bijoux de familles" répondit-il à Abattarik, avant de s'écarter. S'adossant nonchalamment à un mur, il regardait l'homme, encore groggy sous l'effet du poison.

"Prend ton temps pour te relever, mais garde tes distances. J'ai remarqué les fioles de poisons qui traînaient sur toi en te désarmant. Ensuite, laisse moi te décrire la suite des événements, puisque tu sembles m'entendre correctement."

L'elfe fit une pause, pendant laquelle il mettait en ordre ce qu'il allait dire. Travailler avec des numénoréens était souvent difficile. Ces derniers étaient intelligent, retors et avaient tendance à jouer sur les mots pour tourner les choses à leurs avantages.

"Je vais te vendre à un harem. Pas le plus horrible sans doute, mais crois moi, tu auras quelques difficultés à t'en extirper. Et pas à cause de la beauté de ses femmes. Ce que j'attends de toi, c'est que tu t'en échappe après avoir tué le propriétaire. Débrouille toi comme tu veux, mais tu ne dois ni te faire voire, ni te faire prendre.

Tu vas me demander pourquoi bien sûr.

Simple. Tout ça... Pour toi c'est une mise à l'épreuve, pour moi une évaluation. J'ai besoin d'hommes capables de se sortir de toutes situations, d'improviser et j'ai besoin que ces hommes soient compétents. Tu as ta réputation bien sûr, mais ça ne suffit pas. On fait dire ce qu'on veut à une réputation. Je veux des preuves. Je veux voir ce que tu vaux de mes propres yeux. Tu vas souffrir, tu vas regretter d'avoir manqué de diplomatie avec notre aubergiste et moi je vais faire d'une pierre deux coups en voyant comment tu t'en sors.

La mise c'est du pouvoir et de l'argent, à commencer par celui que tu as perdu et bien plus encore.

Tu es libres de refuser ma proposition. Mais tu es aussi libre d'en assumer les conséquences..."

L'un des jeux préféré de Ciryandil était les échecs. Il adorait ce concept d'avancer ses pions sur un plateau, érigeant une stratégie que l'adversaire devait comprendre au plus vite s'il voulait éviter la défaite. Savoir anticiper et prévoir, tout en s'adaptant à la stratégie de l'ennemi à la volée pour ne pas se laisser dépasser...

Ciryandil lui ne prévoyait jamais rien, même aux échecs. Il préférait s'adapter au fur et à mesure. Cela faisait de lui quelqu'un d'imprévisible et d'insaisissable. Et surtout d'impossible à surprendre... Puisque jamais il ne pensait savoir avec certitude ce que lui réservait l'avenir. Et qu'il se tenait prêt à se défendre ou à laisser ses hommes encore caché dans la ruelle le soin d'arrêter le probable fuyard.

Oui, bon. Rien ne l'empêchait de prévoir 2-3 trucs, quand même!

Abattarik reprenait ces esprits et le contrôle de son corps. Voyant que sa main tendue pour de l'aide était un peu trop "facile", il se relève lentement, de façon a ne pas rentrer en contact avec ces vêtement souilles du poison de contact. intérieurement, il gloussait, fier de cette petite victoire.

D'un mouvement de l’épaule, il repousse sa cape sur l’arrière, révélant une fixation qu'il dégrafe prestement. avant que la cape ne touche le sol, il défait l'attache de la deuxième épaule. La cape tombe au sol, faisant un léger clong a caractérisant la présence d’éléments métalliques. Anticipant une réaction hâtive de son futur tortionnaire, Abattarik s’éloigne d'un pas de la cape.

" Pas de réactions hâtives, s'il vous plait"

Abattarik entreprend maintenant d’ôter sa tunique de cuir, également souillée par le poison. Ôtant celle ci par la tête, il vérifie que, malheureusement, la fouille qu'il a subit a été particulièrement soignée, constant l’absence de la dague coup de poing qui habituellement siège entre ces omoplates.

Nu jusque-là la taille, révélant un torse longiligne, mais musclé, a la ceinture abdominale montrant quatres arrogants motifs bien marqués. Abattarik fait rouler ces épaules, délassant des muscles tendus par le poison encore présent.

"je voie quelques faiblesses dans ce projet. Permettez moi de les énumérer, afin que nous puissions les effacer ou les amender:

Premièrement, il vous savoir que, malgré tout le bien que l'on dit de moi, je n’était que le second d'un capitaine fort peu imaginatif, même si très compétent. Cela veut dire que justement, nos clients étaient ceux qui demandaient de la marchandise pour alimenter des harems moisis, sordides et autres bordels de bord de port. Cela veut donc dire que je vais éventuellement devoir supprimer un client ! Et cela, dans la profession, c'est très mal vu. Donc dans le futur, je deviendrai totalement inutile ... Qu'auriez vous a gagner a cela, mordorien ? rien je vous l'assure !!"

Abattarik faisait maintenant face a l'homme loup, les bras croises sur la poitrine.

" Deuxièmement, jusque la, j'ai mentionne a ta maîtresse que je souhaitais travailler avec le Mordor, et non pas Pour celui ci. Quel intérêt de me faire subir tout cela alors que je ne suis vraiment pas intéressé. Le Mordor est déjà mis a l'indexe par l'empire de l'Ouistrenesse, n'a plus de relation commerciale avec ces voisins directs, du moins officielle. Si vous faites subir ce genre de sort a chaque marchand, je ne m’étonne plus.

Enfin, et peu être le plus important. Je ne suis pas un assassin. Je ne tue que pour me défendre. Si quelqu'un ou quelque chose me gène, je trouve des gens comme toi pour m'en disposer."

"tu vois, homme loup, même si ta maîtresse t'a donne l'ordre de disposer de moi, tu as déjà prit l'initiative d'agir dans son intérêt en m’évitant l'émasculation. Continue dans ce sens, rend moi mes cartes maritimes et garde l'or si tu veux. Je serais plus utile au Mordor a commercer des esclaves que comme vulgaire assassin. Cela sera tout bénéfice."

Durant ce monologue, les yeux d'Abattarik exploraient les environs, toujours en mouvements,  la recherche de complices. Il est bien connu que les gens détendus, ont toujours une carte dans leur manche. L'homme Loup avait l'air au moins aussi détendu qu'Abattarik ...

Les poisons? Pour te défendre? Tu me prend pour un idiot Abattarik ou tu en es un? Choisit bien ta réponse, répliqua Ciryandil, narquois. A moins que tu n'ai une interprétation plutôt lâche du mot défense.

"Bien. Maintenant mettons les choses au clair, j'ai l'impression que je me suis mal fait comprendre.

Je ne te propose pas de t'en sortir comme une fleur. Je ne te propose pas d'échapper à la punition que m'a demandé mon amante. Je t'offrais juste une chance d'adoucir cette dernière et de surcroit de te permettre d'en retirer quelques avantages.

Tes options se réduisent en ce moment à : accepter ma mission, que cela te plaise ou non, ou te faire castrer sur place. Mais comme je n'ai rien pour te faire cautériser, sache que j'improviserai. J'aime être créatif. Et là j'ai de plus en plus envie de créer, si tu vois ce que je veux dire."

Ciryandil était toujours détendu, du moins d'apparence. Un observateur aguerri remarquerait que l'elfe n'attendais qu'un signal, aussi mince soit-il, pour sortir la lame de son foureau. Signe que sa patience s'amenuisait comme neige au soleil d'Umbar. Le fait qu'il n'ai pas sorti son épée plus tôt, lorsque la cape était tombée au sol dans un bruit métallique, ne révelait qu'une chose : il était capable d'analyser une situation et de réagir en conséquence très rapidement.

Sentant la palpable tension, les hommes de Ciryandil s'étaient déployés, de ci de là, de manière à surveiller les environs et d'intercepter d'éventuels ennemis. Plusieurs "chiens" se mirent également à trainer dans les ombres du quartier, soudain plus animé qu'il ne devrait.

De son côté, le Loup du Mordor repris la parole. Mais cette fois ci, nul proposition, nul empathie dans la voie du maitre espion :

"Reprenons. Tu renonces à te venger de mon amante. En échange et après avoir accompli un petit travail pour moi, tu retrouvera la totalité de tes biens. Y compris ton or. Tu y gagnera même le droit de travailler en tant que marchand d'esclave pour le Mordor. Le genre de contrat préférentiel. Et je puis t'assurer que ce petit assassinat n'entachera pas ta précieuse réputation.

Ce que j'ai à gagner de tout ça ne te regarde pas. Mais quelque soit ton choix, rappelle toi que j'y gagne. Tes cartes maritimes seront un trésor précieux. Sans parler du plaisir que j'éprouverais à créer une nouvelle manière de castrer les petits impertinents dans ton genre. Et des ennuis que je me ferais une joie de te créer par la suite. Sans te tuer bien sûr. Ce ne serait pas très amusant."

Changeant subtilement de position, l'elfe conclut par ces mots :

"Tu te souviens quand je disais que tu étais libre d'accepter les conséquences de ton choix? C'est le moment de bien y réfléchir : tu t'associes à mes gains, ou tu perds tout seul?"