[FB] Kerran, La Renarde, Glorfindel, Abattarik: Terreur dans le Cloaque

Dans toute ville portuaire qui se respecte, on commence par construire un port, puis des entrepôts pour y mettre les trucs du port, puis un centre administratif, pour taxer le tout. Ensuite on bourre le tout avec des maisons et des commerces. Pour relier le tout, on tasse le sol, on balance des paves (ou de la paille au Rohan) et on appelle ça des rues ou des avenues (directement liées a la présence de casernement, d’ailleurs). C'est le modèle qu'on adopte les grandes citées comme Minas Tirith, Fornost, Edoras, Dol amroth. (pour les elfes, c'est pareil, sauf qu'au lieu de planter des arbres pour faire beau, ils ont plantes des maisons pour faire ville) (...et pour les nains, c'est pas une ville, c'est une mines).
Concernant Umbar, c'est différent, comme il restait encore de la place entre les maisons, on a décidé d'y rajouter des ruelles, et comme ça suffisait pas, on a encore mit des passages, le tout sans se préoccuper du plan d'occupation des sols. Le tout a donne le Cloaque, un ensemble de ruelles sordides, de passages qui n'ont jamais vus de lumières, ou de culs de sac. Un véritable labyrinthe pour qui ne connait, et un beau bordel pour l'habitué.

Abattarik venait de débarquer a terre après deux mois en mer, a bord de la "Putain Galante", un navire Corsaire du Capitaine Ar Zaghul. Fraîchement recruté comme navigateur et timonier, l’équipage revenait d'une série de pillages sur les cotes de Dol Amroth. Le Capitaine et son second étaient partis faire la déclaration de butin, donc il y avait quartier libre en attendant le partage a bord.
La ou le pirate se jetait sur les tavernes et les bordels, Abattarik préférait aller aux bains publics pour un décrassage en règle. Du port, il coupait par le cloaque, habituellement.

Alors qu'il passait aux alentours d'un bouge nommé le Renard Enrager, Abattarik est bousculé par un homme qui sort en trombe de l’établissement, un sac bizarre a la main, courant comme un dératé.

**Tient, homer "pas d'bol" Oulag ? Qu'est ce qu'il a fait encore ? La milice ?**

Alors que le sus nommé Oulag entre dans le Cloaque, la réponse a la question silencieuse d'Abattarik prend vie sous la forme d'une jeune fille qui sortant également, se lance a la poursuite du malandrin notoire.

** bonne chance poupée ...* Abattarik allait reprendre son chemin lorsqu'il se rend compte

"merde, mais c’était une putain d'elfe !!!!" et les paroles d'Ar Zaghul de revenir a la surface ** ... mon gars, le meilleur moyen de devenir très riche très vite, c'est l'esclavage !!! Marchande des esclaves, et tu n'aura plus a t'en faire ... Et le top du panier, en ce moment, c'est de l'elfe femelle ...**

Abattarik bondit  vers la ruelle a son tour

** ils ont encore pas trop d'avance**

Kerran s’essoufflait à courir après le détenteur de son sac mais elle ne perdait pas espoir d'attraper ce brigand. Et elle se rappelait alors ce que son père lui avait dit sur Umbar, les rumeurs et les gens étranges... et elle se prit à regretter de ne pas l'avoir écouté. L'homme encapuchonné avait une allure irrégulière, jetant parfois un œil derrière lui pour voir si l'Elfe était encore à ses trousses. Kerran évitait d'hurler après lui car dans ce genre d'endroits, moins de gens savaient que vous teniez à vos possessions mieux c'était. Cependant, à force de bifurquer dans les ruelles voisines, l'Elfe pu remarqué entre deux coups d’œil qu'elle était suivit depuis un bon kilomètre maintenant. Elle hésita, supposant qu'il courait peut-être après le butin que son sac pouvait posséder, mais il semblait la fixer elle et non le voleur et son trésor.

- Il ne manquait plus que cela..., marmonna-t-elle

Kerran sortit un petit sifflet de bois que son paternelle lui avait fait et le porta à ses lèvres discrètement. Et soufflant du mieux qu'elle put, l'Elfe eut espoir que Edon, toujours aux alentours de la taverne, entendrait le son silencieux aux oreilles humaines, mais perçant pour certaines bêtes.
"Allez mon beau, c'est le moment de mettre un peu de bordel par ici"
Et croisant les doigts sous sa veste, elle continua à courir après le voleur qui semblait avoir mangé un lièvre le matin.

Un bon paquet de ruelles plus loin....

Edon tentait tant bien que mal de brouter quelque chose alors qu'il attendait sa maitresse, mais les rues pavés d'Umbar semblait rire de lui, ne lui fournissant que de vagues petits cailloux et de la terre sèche. Le cheval était habitué à ce genre de situation, même si ils n'avaient jamais mis les pieds au Harad. En bon cheval elfique il supportait bien des températures et des distances mais pour le coup il endurait avec difficulté la météo d'Umbar. Aussi quand le bruit si distinct du sifflet de Kerran résonna dans ses oreilles brunâtres, il lui fallut une dizaine de secondes pour réagir et une autre vingtaine pour se détacher de la vieille corde pourrie qui le tenait à un poteau.
Le cheval hennit avec force, donnant tout ce qui lui restait pour cette situation d'urgence: car en effet l'Elfe ne faisait appel à son cheval que pour des moments où rien ni personne d'autre ne pouvait l'aider. Edon martela le sol de ses sabots et s'engouffra dans les ruelles puantes de la ville, bousculant les passants comme bon lui semblait, tournant brutalement dans les ruelles à gauche, dans les ruelles à droite, ne prêtant pas attention à ce qui l'entourait.

***

Kerran commençait à fatiguer: décidément, des Elfes elle n'avait prit que très peu de qualités! Ni le voleur ni son poursuivant semblait lâcher l'affaire cependant, et Edon n'était nulle part dans les environs. Elle plissa les yeux pour retenir des larmes de rage face à tant de mauvaises aventures, elle qui était venue à Umbar dans le but de ramener de bons souvenirs. Ah! de toute évidence elle s'était trompée sur toute la ligne et se retrouvait maintenant en sandwich entre un voleur et un bonhomme étrange qui ne semblait pas lui vouloir de bien non plus. Et alors qu'elle haletait sous la chaleur de la ville Kerran ralentissait dangereusement, s'éloignant du voleur et se rapprochant de ce qui ressemblait à un donneur de mauvais quart d'heure. Jetant un dernier coup d’œil derrière elle en espérant voir son Edon adoré, elle murmura entre ses lèvres sèches:

-Pitié, pitié que quelque chose se passe, là maintenant tout de suite...

Abattarik courrait en petites foulées, gardant facilement la distance avec sa proie. Il en était d'ailleurs le premier surpris
** On m'avait dit que les Elfes étaient des athlètes, que même leur femelle pouvait rivaliser avec le plus fort des hommes ? Déception, la !! la valeur diminue ...**

Néanmoins, la double poursuite s’enfonçait toujours plus profond dans les ruelles du Cloaque.

"tu cours après quoi ? Pilier !" La question venait d'un malandrin patibulaire qui se portait a la hauteur d'Abattarik. La tradition séculaire du Cloaque voulait que si tu coures, c'est que tu poursuis ou tu es poursuivit, donc les voisins, passants, locaux s'arrogeaient le droit de rejoindre librement l'un des camps (bizarrement, on trouvait assez peu de volontaires pour les poursuivit ...) Abattarik étant le dernier, il entrait logiquement dans la catégorie poursuivante.

"une elfe c'est fait détrousser par pas d'bol" Oulag, elle lui courre après, donc j'me suis dit qu'il y avait moyen de faire une affaire, Et toi ? ça va la femme ? et ces bâtards ?"

" Tranquille, merci de demander Pilier" Une garçonne, vêtue de frusque, portant un nourrisson sur le flanc droit et un sabre ébréché sur le cote gauche les avait rejoint Egalement. Elle traînait dans son sillage 3 gamins, et tout se beau monde courrait joyeusement a la poursuite de l'Elfe.

Abattarik reflechissait a ces chance d'attraper et garder l'elfique butin, maintenant que le Cloaque commençait a intéresser a la poursuite. L'elfe avait maintenant plus aucunes chances de s'en sortir, du moins entière (manger de l'Elfe n’étant pas considérer comme cannibalisme par beaucoup, étant donne que ceux ci vous rappellent constamment qu'il n'ont rien a voir avec l’espèce humaine ...)

** Ca va grouiller de monde bientôt, faut que je prenne un raccourcit **

Et Abattarik, toujours dans sa course, de prendre appui sur une vielle charrette, attraper une enseigne grinçante puis un volet branlant a l’étage pour, d'un coup de rein,se retrouver sur les toits. Il reprend sa course, mais cette fois ci en coupant a chaque fois que possible, esquivant cheminées, tuile branlante, pigeons qui se négligent et c'est en quelques minutes qu'il devance le groupe de poursuivant et se retrouve a la hauteur de l'elfe.

[hrp : je m'excuse, mais je vais re poster derrière moi même pour avancer. On est sensé être quatre sur ce rp ...]


Abattarik continuait maintenant en petites foulée pour ne pas prendre trop d'avance sur le duo de poursuivant/ poursuivit. C’était assez facile, en fait car Olag n’était qu'un crétin opportuniste et en mauvaise condition physique, et l'elfe femelle qui le poursuivait était également a cour de souffle, et commençait a ralentir !!!
Derrière, le suspect chaos s’était éloigné, et on entendait déjà plus les cris et jurons. Quoique ce fut, c’était réglé. L'intuition d'abattarik lui disait que globalement, cela ne devait pas être très positif ...

Lorsque Olag tourna a droit dans la presque impasse du Boiteux, Abattarik comprit que Dame chance revenait lui sourire. L'elfette avait du voir le virage, mais estimant sa vitesse, il aurait bien 3 grosse minutes pour tourner la balade en affaire juteuse.

La presque Impasse était nomme ainsi car elle terminait par un mur suffisamment haut pour être in escaladable par une personne en armes et armure (disons un garde de la milice, par exemple ...) mais pas assez pour pour ne pas être franchit par une personne de faible moralité, bien motivée car ayant quelques raison de rester hors de portée des précédents. De la a dire que ces murs eut été construit pour cela, seul un esprit chagrin penserait cela, comme de dire que la guilde des maçons est une annexe de la guilde des voleurs ...

Abattarik, lui s'en foutait, il fallait qu'il intercepte "pas de bol" juste avant qu'il franchisse le mur.

D'un bon assuré, il quitte le toit pour se percher sur le haut du mur qui barre la presque impasse, observant Olag débouler au pied, et commencer son escalade laborieuse. Apres 1 m, Olag, essoufflé et tout rouge, daigne lever la tête et aperçoit Le Pilier du monde, accroupit, l'observant en souriant.

" ha merde, c'est qtoi, Pilier !! file moi la main mec, j ai un emmerde au cul la !!"

Abattarik répondant, rigolard.

" Ca serait pas plutôt 50 kg d'elfe en jupe ? Ola. Tu fait dans les sacs a main maintenant ? C'est pas très gentleman, ça !!"

Olag, toujours essayant de vaincre la graviter, un sac a main en bandoulière, a mi chemin d'un mur avec comme horizon, une tête de con, réputé pour faire chier quand l'envie lui prenait ... et ayant les moyens de sa politique ...

"ptain Pilier, fait pas chier maintenant !!! Elle arrive, j'l'entend qui vient la !! qu'est tu veux ?"

"Ben qu'est ce que tu croit, tête de piaf ? je veux le sac ... Soit je te monte, tu me donne le sac, et tu passes de l'autre cote, soit j'te descend, je prend sac et on en parle plus ..."
Et Abattarik avait une façon de dire "descend" qui faisait froid dans le dos ...