Une lame bien émoussée

Simor regarda d’un air déçu le morceau de pain posé sur la table du campement des éclaireurs, il comprit qu’il n’y aurait pas de viande au menu, en prenant le morceau en main l’ourouk constata qu’il était rassie, ce qui attisa encore plus sa de déception. Prenant place sur un petit rocher, il commença à manger, ses dents de carnassier n’avaient aucune peine à déchiqueter le pain même s’il était sec et dur. Simor entendit plus loin des cris et des grognements d’orc, une bagarre venait surement d’éclater et cela mit l’ourouk de bonne humeur, il sourit et continua à se repaitre de ce maigre repas.
Simor n’étant pas d’humeur, rejoint sa tente, il resta un moment debout, immobile, à passer ses yeux sur les affaires entreposées, il s’arrêta sur son épée et la saisie par le manche, fit quelque mouvement, puis en passant sa main sur la lame il constata qu’elle était émoussée, ce qui lui rappelait, que ça faisait un bon moment qu’il n’avait pas tué.

*hâte de partir en mission pour éventrer quelque chose, en attendant je ferai mieux de me rendre à la forge*

Simor, de sa démarche assurée, prit la route de la forge songeant déjà à sa prochaine victime. Le voyant s’approcher, le forgeron dit à Simor de sa voix rauque :

"Tien tien regarder qui viens là, rien qu’à ta tête je peux voir que tu n’as pas eu de mission récemment"
Simor poussa un petit grognement
"Ça fait 1 semaine que je reste ici à attendre des ordres, qui n’arrivent pas !"
"Qui sait ce que ceux d’en haut nous réservent, que puis-je faire pour toi ?"
"Ma lame est émoussée et je n’aie plus de pierre a aiguisé"
Le forgeron se retourna pour jeter un coup d’œil à son établit, il prit une pierre a aiguisé sur la table et la tendit a Simor
Prend là c’est moi qui offre
"Quelle générosité, pourquoi ça ?"
Le forgeron dit sur un ton moqueur "Parce que tu es mon préféré !"

Simor décrocha un léger sourire et s’éloigna de la forge pour se diriger vers un lieu où il pourrait s’assoir, il traversa au centre du campement, coupant la foule puis s’assit sur une chaise, et il se mit au travail.

Cela fessait un petit moment que l’ourouk avait fini d’aiguiser sa lame, a présent il guettait les aller et venu des troupes ou autre qui passaient par là, parmi les créatures il aperçut son officier supérieur qui marchai vers sa direction, l’ourouk posât son épée à côté de lui et se leva en signe de respect, lorsque l’officier fut proche de lui, il dit de sa voix rustre :

« Tu pars en mission ! Toi avec Le sergent Koros vous allez me pister une bande d’inconnu qui roderait près du gué du Poros ! Aller en route bande de rats et pas de retour tant que vous ne m’aurez par rapporter leurs maudites têtes et si il son plusieurs prévenez nous et nous irons faire la peau a ces fouineurs ! »

Simor retoqua « bien lieutenant »

L’officier eut un rire mauvais tout en s’éloignant quant à Simor, il se réjouit de partir en mission après autant de temps. Il retourna donc à sa tente ou il s’arma et s’équipas, puis ressortit au si vite qu’il fut entré, il marcha quelque instant avant de rejoindre le petit groupe de mission et se présenta au sergent
« Simor , pisteur et éclaireur ! »

le sergent décrocha un sourire satisfait « haha voilà notre pisteur, on va pouvoir se mettre en route et aller débusquée ces sournois ! »
Il tourna les talons et fit signe au groupe d’avancer, mais l’un des ourouk-haï qui était jeune et venait d’intégré le groupe prit la parole
« il y a des informations à savoir sur nos cibles sergent ? Je veux savoir contre qui me battre »
le groupe se stoppa net, Simor et l’autre ourouk-haï fit un pas en arrière

*Quel imbécile celui-là, parler comme ça au sergent Kort, c’est signer son arrêt de mort *

Le sergent se retourna, on pouvait lire dans son regard une grande colère, il s’avançât a quelque centimètre de la tête du jeune ourouk-haï, celui si comprit qu’il avait fait une erreur.

« JE VEUX ? Ce mot n’existe pas, tu suis les ordres, tu ne poses pas de question, tu ne parles pas sauf quand on te le demande, sinon je te fracasse le crane avec mes mains petites bouse de Mumakil, tu te prends pour un guerrier parce que tes dans ce groupe ? Ta encore beaucoup à apprendre petite larve, alors maintenant TU LA FERMES JUSQU’A CE QUE L’ON TE DEMANDE DE LA REOUVRIRE C’EST CLAIR ? puis il décrocha une droite au jeune ourouk qui s'effondra par terre de tous son poids.

Le visage du jeune ourouk avait changé, crispé et apeurée il répondit d’une petite voix “oui sergent” celui si fit signe de continuer Simor repris le pas.

*Quel lâche, on aurait dit qu’il alla pisser dans son froc, je ne sais pas ce qu’il fait ici, mais il n’a pas sa place, argggght je l’aurai tué moi !! *

Sur le chemin vers la porte noir Simor contempla les diverses choses qui se passent en Mordor, des bagarres d’orc, des cris et hurlement, des loups qui se battent pour un bout de viande, il aperçut aussi d’autres créatures qu’il considéra d’étrange a ces yeux, et même qu’il crut voir un homme se balader avec un troll, ce qui lui parut étrange parce que les trolls ne sont pas vraiment des amis surtout pour lui qui pense que les trolls son juste des boucliers de mêlée. Arriver devant la grande porte noire le sergent leva sa main en signe de halte et se retourna pour prendre la parole

« Faite l’inventaire de votre équipement et puis on sera parti »

Simor vérifia son matériel, et il était parée pour les plus grandes mésaventures possible et inimaginable ou du moins il souhaita un combat épique ou il pourrait trancher et taillader dans quelque morceaux de chair bien saignante, cette pensée lui donna faim et il dirigea ses pensées vers autre chose, en contemplant la grande porte noire, il eut une grande fierté

*un jour ma race sera le plus grand de toutes les races, mais en attendant je vais tuer cette bande de rôdeurs pour assouvir ma soif *

Il ricana discrètement et de ces yeux bleus contempla les grandes portes en train de s’ouvrir.

La troupe de Simor franchit la grande et lourde porte noire, tout en marchant l’Ourouk haï contemplai la porte se refermée, il trouva ça si beau. La troupe se mis à courir, tel était la manière des Ourouk de se déplacer, pendant qu’il courait sans dire un mot en direction du gué de Poros , route qui longeait la grande chaîne de montagnes de Ephel Duath, muraille naturelle du Mordor, l’Ourouk songeait :

*après cette mission, je devrai voyager et voir un peu ce qu’il y a plus loin, même si je reste fidèle à mon seigneur. Je demanderai pour faire des missions plus « spéciales ». Enfin on verra*

La troupe parcourut une bonne distance et arriva jusqu’au carrefour ou l’un des sentiers menait à Minas Morgul. Ils firent un pause, pendant que les autres se reposaient, Simor posa ces yeux bleus sur l’horizon et scruta de fond en comble comme s’il chercher des cibles. Derrière lui il entendit le sergent Kort parler :

"Aller bande de mauviette, on reprend la route"

Le groupe sans l’ombre d’un doute et avec une parfaite obéissance se remit en marche.
Alors que la troupe marchait à bon pas vers le gué de Poros, le sergent fit signe de halte et prit la parole :

"Mmmm quelque chose ne vas pas ici, Simor en reconnaissance"

L’Ourouk s’exécutait et d’un pas léger sortit de la route et pris la direction de ce qui semblai être un petit bois, le reste du groupe s’embusqua sur le cotée du chemin et attendit le rapport de Simor. L’Ourouk aux yeux bleus avança à travers les arbres et tendit l’oreille, il perçu au loin des grognements et hurlement, il prit donc la direction vers les bruits, ceux si semblai provenir d’une clairière. Quand Simor était assez proche, il put percevoir un petit groupe de gobelin qui se disputait pour une raison que Simor ne put distinguer, l’Ourouk analysa la zone pour voir des signes d’autre groupe ou créature.

*Voilà l’occasion de se battre*

Mais il prit tout de même le temps de regarder et d’attendre avant d’aller faire son rapport, il ne souhaitait pas tomber dans un traquenard. Après quelque minute d’observation, il repartit tel un spectre pour faire son rapport. Arriver près du sergent il prit la parole d’une voix rauque :

"Il y a un petit groupe de gobelin, 5 ou 6, ils sont là, et ne font rien, apparemment ce n’est pas une embuscade, car il n’y a rien de suspect a signalé aux alentour" le sergent réfléchit un moment.

"C’est peut-être le groupe que nous cherchions, de toute façon nous allons écraser cette bande de vermisseaux, l’effet de surprise sera notre atout, aller en avant et en douceur"

La troupe se mis en route furtivement, lorsque tout le monde fut en place, chacun guettait le signe du sergent, qui ne fit rien, ils attendaient, regardait attentivement les gobelins qui était en train de s’agiter, Simor s’impatientait, sa rage montait et sa soif de sang était grandissante, quand tout a coups le sergent Kort fit signe d’engager le combat……

Alors Simor poussa sur ces puissantes jambes et sortit des fourrés suivit des autres membres de la troupe, poussant des grognements de rage, Simor couru en direction d’un gobelin, celui-ci nu pas le temps de comprendre ce qui se passait que l’épée de l’Ourouk vient lui trancher la gorge, le sang éclaboussa, le gobelin s’effondrât d’en un râle de douleur, un autre gobelin ce jeta sur Simor, mais d’un réflexe l’Ourouk saisi celui-ci a la gorge et le projeta de la sorte que la créature tomba au sol, l’épée de Simor fendit l’air et brisa le crane du gobelin qui mourut instantanément. L’Ourouk haï regarda autour de lui, les autres avait déjà fini leur travaille et à présent les corps gobelin jonchai le sol, Simor lécha le sang de son épée, et en regardant les cadavres pantelants, ricana de ses dents pointues.
Le sergent prit la parole d’une voix fatiguée :

"Voilà ce que j’appeler un massacre, aucune blessure aucune perte"

Le plus jeune Ourouk qui était accroupi rétorqua :

"On peut dire que ces sales gobelins on morflé"

"Aller on a assez joué comme ça, vous deux (il désigna les deux autres Ourouk) vous aller jusqu’au gué de Poros voir ce qui se passent, je pense que c’est le groupe que nous cherchions, mais je veux être sûr qu’il n’y a plus rien là-bas, quand vous aurez fini vous reviendrez faire votre rapport en Mordor, vous avec 1 jour, au-delà de cette limite nous vous considérons comme mort et nous irons en plus grand nombre au Gué"

Sur ces mots les deux Ourouk prirent la route rapidement. Quand a Simor et au sergent il repartir pour le Mordor.

"Sergent, pourquoi été vous si sûr que ces biens se groupe là que nous cherchions ?"

"Si tu avais écouté plus attentivement leur conversation, tu aurais deviné qu’il venait du gué, il l’on-dit tel quel dans leurs paroles !"

*quelle bande d’imbéciles ces gobelins, je me prendrai bien une belle pièce de viande moi*

(hrp : fin du Rp)