Les ruines d'une antique civilisation [PV Orgim, Gal'Mesh et Crowley]

Dans L'Empire de L'Est, notre compagnie de nains avaient trouvés les vestiges d'une antique civilisation dans le désert de Rhun oubliés depuis des anciens âges. Vous vous demandez comment il en est arrivé là. C'était il y a quelques jours, Orgim et ses compagnons avaient rencontré un marchand dans une ville de L'Empire de L'Ouistrenesse. Ce dernier voulait un artefact très ancien dans les ruines d'une antique citée dans Rhun non loin de la frontière avec le Mordor. Nos amis hésitaient, mais ils ne pouvaient pas refuser une telle récompense (soit six cents mille pièces d'or). Ils acceptèrent le contrat et ils dirigèrent vers les lieux. Mais, le marchand avait dit aux nains qu'ils feront équipe peut-être avec d'autres personnes

Après des jours de marches dans l'immense désert de Rhun, nos amis arrivèrent vers les lieux et c'est là qu'il découvrit au loin l'ancienne citée évoquée par le marchand. Avant même qu’ils arrivaient vers les lieux, ils avaient croisés des statues étranges et pleins d’autres ruines durant leur voyage dans l’immense désert, il y a quelques heures ils avaient croisé la route d’une gigantesque statue étranges ressemblant à une "momie". Dès qu’ils avaient aperçus ces ruines, nos amis comprirent alors, qu’ils étaient entrés dans un ancien royaume oublié depuis des siècles, voir même des milliers d’années. Ces ruines et ces vestiges d’une ancienne civilisation avaient permis à nos amis de trouver le chemin vers cette citée antique. Ils n'avaient pas imaginé la cité telle qu'il la voyait, ils virent au loin une immense pyramide au milieu de ce désert et l'architecture semblait être intacte malgré le temps et le sable du désert. Mais, le plus surprenant, c'était la pyramide, les bâtiments brillaient d'un jaune éclatant. Nos amis étaient enthousiasmés par la taille de la pyramide, l'architecture des bâtiments et le jaune éclatant qui semble être de l'or. Nos amis se précipitèrent vers cette cité. Dès qu'ils entrèrent dans la cité, ils découvrirent de l'or partout sur les bâtiments et les autres infrastructures. Ils purent voir de près l'architecture de cette citée, les bâtiments étaient splendides à regarder, l'architecture des maisons étaient différentes et n'existaient nul par ailleurs. Les maisons ressemblaient à des carrés superposés les uns, les autres. Mais, il y avait aussi des statues d'homme, d'animaux et de créature mi-homme mi-bête d'une taille gigantesque, des monolithes étaient superposés on pouvait apercevoir des langues étrangères perdus depuis un âge oublié inscrits sur ces architectures et pleins d'autres bâtiments étranges et majestueux accompagnaient le paysage. Nos amis se demandèrent comment des humains auraient pu construire une merveille pareille et pourquoi cette cité avait été abandonnée.

Les vestiges d'une ancienne civilisation:

Une citée antique:

Alors qu'Orgim et sa bande se promenaient tranquillement dans les rues vides et splendides de cette antique cité, une bande de pillards orientaux et de maraudeurs orques encerclaient la compagnie de nains. Un des orques qui semble être le chef de ce groupe de bandits ou le porte parleur dit à Orgim :

« Et toi le nain qui ressemble à un humain ! Tu donnes ton or ! Pareille pour les autres ! Sinon on te coupe ta tête ! »

Orgim se retourna vers l'orque et il dit :

« Je refuse de donner mon or à une tête de trou du c* ! »

« Tu vas le payer pour cela vermine ! Cria l'orque. »

Alors que le combat entre Orgim et ses compagnons contre les orques alliés avec les Orientaux allèrent débuter. Tout à coup, une ombre gigantesque apparut, à droite, non loin de nos amis et des pillards vers une petite ruelle abandonnée.

Tout sonnait exactement de la même manière depuis sa naissance. Une haine indéfectible qui le rongeait, haine qu'il canalisait au travers de sa passion, la forge, Il battait le fer de coups puissants et brutaux, abattant son poing avec vigueur. Lui qui pensait que cette journée commencerait et se terminerait de la même manière que les autres. Il s'était décidément bien trompé. Des bruits de pas firent échos malgré le bruit des braises ardentes de la forge. Il replaça le fer brulant, supposé être une future épée, dans les braises, et se retourna. Un orc, son supérieur hiérarchique en tant qu'Uruk-Haï, venait vers lui. Gal'Mesh reconnaitrait son odeur entre milles tellement l'entrainement qu'il lui avait fait subir l'avait marqué. A tel point que la masse musculaire que représentait Gal'Mesh en vint à saluer instinctivement son meneur. Celui-ci mit très rapidement fin à la bienséance pour en venir aux faits. Une mission de petite envergure, mais importante se préparait. Selon les dires de son supérieur, une troupe de renégat avait prit position dans une ancienne cité en ruine, non loin des frontières du Mordor. Trop occupé avec ses compagnies pour s'en charger, l'orc demandait à Gal'Mesh de s'en occuper à sa place. Chose qu'il accepta, de toute manière, il n'en avait pas le choix. L'orc s'en alla, et notre Uruk-Haï se retrouva avec une section d'une dizaine de sa race à gérer.

Ils se dirigèrent au pas de course vers l'endroit indiqué sur la carte. En deux jours de course, ils avaient atteint les extremités de leur objectif. Il briefa rapidement sa troupe et leur rappela la conduite à tenir en cas de contact : Tuer sans pitié. On ne savait pas ce qu'il y avait sur ce territoire, aussi l'erreur n'était pas permise. Tous ces renégats devaient mourir pour l'exemple. Ils commencèrent à entrer dans la cité, et voir les premières fortifications. Elles avaient été définitivement abandonné par son peuple d'origine. Notre Uruk-Haï ne cessait de s'émerveiller face à cette découverte, à tel point qu'il en oubliait par moment sa mission d'origine. Tout était désertique et insalubre. Les maisons étaient rongés par le temps, et les monuments ne faisaient pas exception également. Une statue vint à interpeller la marche de notre troupe. Cette civilisation possédait autrefois une armée. Leur déclin était-elle liée à sa race peuplant le Mordor ? Il se le demandait. Mais très rapidement, la dure réalité reprit son cours. Des voix et des bruits de frottement d'épée étaient perceptibles. Gal'Mesh ordonna le déploiement des troupes, qui empruntèrent une ruelle étroite aux premiers abords. Il assistèrent, pas plus de quelques secondes à la scène, avant que les regards interrogateurs de ses troupes l'incitèrent à prendre une décision. Un groupe de Nain était apparemment de la partie. C'était parfait, ceux-ci allaient pouvoir faire diversion le temps de l'extermination.

« Kramp Gilak ! ( Faites un carnage ! ) »

Gal'Mesh prit les devants et se lança avec Hurlesang, sa hache de guerre, et sa troupe dans la bataille. Le premier ennemi sur son passage n'eut pas de chance. Frêle de base, il fut littéralement tranché en deux par le coup donné. Les autres orcs suivirent leur meneur de près. Malgré l'aide apportée par les Nains de l'autre côté du groupe de renégat, le sous-effectif se faisait clairement ressentir. Gal'Mesh en vint par se retrouver seul, sa troupe décimée par l'effectif ennemi. Il n'avait pas entré ce critère dans ses calculs.

Une aide exterieure se faisait clairement ressentir.

Quelle idée avait-il eut de se laisser tenter par l'offre de ce marchand. C'était qu'il avait bien réussi à l'embobiner. D'un coté, on lui avait présenté un projet avec une alléchante récompense à la clé, de l'autre, on lui avait indiqué des risques. Et puis, tout était parti dans une argumentation sur l'aventure, l'inspiration que l'on pouvait tirer dans ce genre de voyages, autant de choses qui n'avaient pas tarder à faire crouler le barde sous les images, qui lui avaient embrumés l'esprit et qui l'avaient quelque peu empêché de mesurer avec exactitude tout les propos énoncés. Résultat des courses ? Il s'était engagé dans une sorte de chasse au trésor relativement risquée. Au départ, Crowley s'était dit que cela ne présentait finalement que peu de dangers et qu'il s'agirait là d'un moyen idéal de trouver un peu d'inspiration. Et puis, maintenant qu'il marchait dans le sable et qu'il était relativement éloigné de la civilisation, l'idée de jouer les archéologues lui semblait soudainement très mauvaise. Ce satané marchand avait bien réussi son coup pour l'embarquer là-dedans ! Quel idiot était-il aussi, si il avait été un peu plus réactif, sans doute aurait t-il put empêcher de se mettre les pieds dans ce genre de plat.

Et puis, c'était que le milieu était traîte en plus ! Bien que Crowley supposait qu'il pouvait très largement faisable se déplacer de manière assez aisée en utilisant les corbeaux et, de lui même, quelconques talents pour planer légèrement en se lançant d'une altitude assez haute, l'hypothèse de tomber sur des bandits, des sauvages ou encore de la faune hostile le hantait quelque peu. Apparemment, d'autres personnes avaient été déployées à l'occasion et on l'avait envoyé rejoindre le convoi et l'escorte déjà présente. Mais encore fallait t-il les retrouver ? Bien que sa progression fut rapide pour les raisons énoncées plus haut, restait la chaleur épuisante et l'inconfort de l'endroit.

« Satanée histoire ! Pourquoi suis-je toujours plongé dans ce genre de mésaventures qui risquent de me coûter cher ? » gargouilla t-il pour lui même en inspectant le ciel.

Un corbeau passant au vent approcha et alla se déposer sur sa capuche. Crowley haussa un sourcil et leva le doigt pour recueillir le piaf.

« Qu'est ce qui se passe ? Tu as vu quelque chose de particulier ? » demanda t-il.

Le piaf émit un croassement et s'envola en direction de ce qui ressemblait au loin une sorte de rocheuse. A bien y regarder, d'étranges structures semblaient disposer au loin...

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Cela faisait longtemps que Crowley n'avait guère eut la chance d'observer de tels bâtiments. Ils étaient splendides. En se dirigeant vers l'enceinte de la cité tout en prenant le soin de jeter des yeux dans tout les coins, se permettant librement de prendre des pauses à observer, guettant l'inspiration montante en lui, un corbeau vint alors auprès de lui. Il l'avait envoyé un peu auparavant afin de vérifier la zone. A l'agitation de l'animal, il n'eut guère à épiloguer bien longtemps pour comprendre que plusieurs choses se déroulaient à l'intérieur. En approchant dans les ruelles, il perçut alors des bruits. Des bruits de luttes. Guettant le sommet d'un bâtiment proche, Crowley usa de son agilité afin de se hisser le long du mur à l'aide de poutres en bois fichées dans le mur, une fois sur le toit, il se plaça le long du rebord et observa. En dessous de lui se trouvaient les scènes d'un combat.

« Que ce passe t-il ici... » gargouilla t-il en observant.

Il tenta de se cacher au rebord afin d'éviter que l'on ne puisse le voir. Il n'était pas un guerrier et il n'avait clairement pas l'intention de se battre. Mais si il s'agissait de l'escorte, groupe, qu'il devait rejoindre plus bas ? Il ne pouvait se résoudre à les abandonner pour autant...
Crowley leva son bras droit où était perché le corbeau de tout à l'heure et il lui chuchota quelques paroles. L'oiseau s'envola alors en direction des rocheuses, plus loin. Si il pouvait retrouver quelques uns de ses compères, ce serait mieux que rien. Faute d'avoir d'autres choses à faire, Crowley fut contraint d'agir avec ce qu'il avait.

Aussi projeta t-il des pavés de pierre du haut du toit, en espérant que cela touche les bonnes personnes.

Alors qu'Orgim et ses compagnons combattaient les maraudeurs orques et les pillards Orientaux. Un groupe composé de onze orques apparurent soudainement et ils commencèrent à attaquer les agresseurs. Parmi, l'un de ces orques, il y en avait un qui avait une taille gigantesque (environ deux mètres), ce dernier était facile à identifier, car non seulement, il était le plus grand des orques, mais aussi, il possédait deux épaulettes faits à partir d'ossement d'animaux. Cet orque gigantesque avait coupé en deux un autre orque qui faisait partie du groupe de brigands avec une telle puissance et une rapidité impressionnante. Mais, nos amis s'en tiraient pas mal aussi. Dès que les bandits chargèrent sur nos nains, deux orques furent décapité très rapidement par Taïn , trois Orientaux furent tué par une bombe lancée par Dondur, deux hommes furent abattu par deux haches de jets en plein en plein milieu du cœur qui furent lancés par Per et Orgim avec sa hache et son arbalète massacra quatre bandits qui par malheur avaient choisis la mauvaise cible. Les autres bandits furent massacrés par les orques qui étaient apparus de nulle part. Tout à coup, des rochers furent lancés d'on ne sait où tuant quelques bandits. La bataille était assez longue, mais elle fut terminée tous les orientaux et les orques furent massacrés, mais ces deux derniers avaient réussi à tuer tous les orques qui étaient apparu mystérieusement, il ne restait plus que le grand orque avec ses épaulettes faites d'ossements d'animaux.

Quand les combats furent terminés, Orgim était surpris parce qu'il s'était passé. Il commença par regarder ce grand orque qui était apparu ici soudainement. Il s'avança vers lui la main sur sa hache et il lui demanda :

« Qui es-tu ?! Que fais-tu ici ?! Pourquoi tu nous as aidé toi et tes compagnons qui sont morts aux combats ?! »

Puis, il commença à regarder là où les rocher avaient été lancés. En effet, il n'y avait pas seulement l'orque qui était venu jusqu'ici dans ses ruines. Il y avait une autre personne, mais elle était cachée quelque part et Orgim voulait connaître l'identité de cette personne. Il dit à haute voix :

« Vous ! Celui qui avait lancé des rochers ! Veiller, vous montrez votre visage ! Ne vous inquiétez pas ! Nous ne vous ferons pas de mal ! Je le jure sur mon or et ma tête ! Sauf si vous êtes ici pour des intentions hostiles ! »

Puis, il s'interrompit et il rangea son arme. Il voulait tout d'abord se présenter pour essayer de rassurer l'orque, mais surtout ce personnage qui n'avait pas encore montré son visage :

« Je suis Orgim ! Je suis accompagné de mes trois autres compagnons ! Le nain à la coupe en crête rousse et le torse nu marqué par de nombreux tatouages, c'est Taïn le guerrier de la compagnie ! Le nain joufflu avec une longue barbe blanche, c'est Dondur l'ingénieur du groupe ! Et le nain ressemblant à un humain d'une quarantaine d'années, c'est Per le lanceur de haches et l'éclaireur de notre bande ! Tant qu'à moi, je suis Orgim le chef-rôdeur de cette compagnie ! Nous ne voulons aucun mal ! Nous sommes tout simplement des mercenaires à la recherche d'une ancienne relique que nous devons retrouver et la donner à un mystérieux marchand ! »

Ainsi, deux personnages mystérieux firent leur apparition. Nos quatre nains, l'orque et ce personnage mystérieux se rencontrèrent au milieu de ces ruines antiques. Leur aventure allait débuter.

Tous ses compagnons d'arme avaient été décimé. C'était là qu'il se rendait compte de son erreur tactique, une fois seul face à une flopée d'ennemis. Dans tous les cas, il n'avait pas eu de choix que de saisir cette occasion. Sans ces Nains, ils auraient été tué bien plus rapidement. Il n'esperait plus rien, il s'était résolu à mourir depuis longtemps. Néanmoins, il comptait bien leur faire payer leur repas. Ce n'était pas sans, à sa grande surprise, l'intégration au combat d'un nouvel élément sur le toit d'un batiment. Gal'Mesh esquiva un rocher tiré dans sa direction, cet élément ne devait pas faire de différence entre les orcs peuplant le combat. Cependant, c'était bien suffisant pour mettre la pagaille dans les rangs désorganisés de l'ennemi. Certains s'écroulèrent sous la pression de la roche lancée à pleine vitesse sur leur misérable crâne. Dans un hurlement bestial, il se lança finalement, perturbant d'avantage l'ennemi, tranchant avec vivacité et force. Les intestins orcs se répandaient comme une tempête, les têtes tranchées pullulaient. La seule tentative de contact à son égard fut violemment repoussé d'un coup de pied puissant dans le torse, et d'un coup de hache bien placé au même endroit une fois l'orc à terre. Lui qui pensait que sa dernière heure avait sonné, fut-il surprit de constater que les Nains se défendaient avec une volonté et une hargne sans nom. Ils étaient forts, et un certain respect pour cette race prenait place dans le cœur de Gal'Mesh, lui qui n'avait entendu d'eux que le goût de leur chair lors de plaisanterie orque.

Le combat prit fin plus rapidement que dans ses prévisions. Il retira sa hache restée coincée dans le torse ennemi, et resta cependant sur ses gardes, il ne savait pas le sort que ces Nains lui réservaient. L'un des leurs, certainement leur leadeur, s'avança vers lui, en lui posant plusieurs questions, comme pour vérifier sa bonne foi. Gal'Mesh posa Hurlesang, fraîchement recouverte de chaîr ennemie, sur son épaule et annonça.

« Je m'appelle Gal'Mesh. J'étais venu avec mes compagnons remplir une mission, celle d'exterminer les orcs renégats présents dans ces ruines. Chose faite à présent avec votre aide. »

Très vite, le Nain invita l'élément inconnu sur le toit du batiment à s'avancer, et présenta l'ensemble de sa compagnie. Notre orc avait hâte de voir à quoi ce lâche pouvait ressembler.

« Orgim, ce serait un honneur de t'accompagner dans ta recherche. Tu accepterais la présence d'un orc à tes côtés ? Pour m'avoir sauvé, et dès à présent épargné, je vous dois au moins ça. »

Il comptait bien en profiter pour explorer avec ces nouvelles rencontres, ces mystérieuses ruines.

Oh, miséricorde. Dans quel genre d'endroit avait-il finalement atterrit ? Il s'était forcé à ne pas dépasser du toit. Ce n'était pas dans le but de ne pas se faire repérer. Mais plutôt pour ne pas voir ce qui se passait plus bas. Lui qui n'avait jamais vu de blessure de guerre, tout juste quelques gouttes de sang se retrouvait désormais en plein milieu d'une scène de guerre qui promettait de ne guère être jolie. Les braillements et cris poussés suffisaient à lui donner la nausée. Ça et le bruit du métal tranchant la chair. Pourtant, tout cela fut extrêmement rapide. Si rapide que Crowley fut incapable de dire quand cela avait commencé et quand cela avait finit. Au bout d'un moment, il capta que des gens parlaient en dessous. Puis, bien vite, il réalisa qu'on l'appelait.

Crowley rampa timidement vers le rebord, les yeux fermés afin de ne pas voir le résultat de l'escarmouche, révélant ainsi son faciès.
« C'est... C'est... f-f-fini ? Si ce n'est pas le cas, je me rends. »
Aux dires de ceux qui se trouvaient plus bas, il n'y avait plus lieu de querelle ou de bataille. Se résolvant à descendre de son promontoire, Crowley décida de se faire glisser le long de la paroi du mur facial à l'aide d'une corde. Une fois en bas, les yeux toujours fermés, l'odeur épouvantable du sang lui vint aux narines. Un haut-le-cœur net lui vint alors. Il haussa les épaules.
« Je...hum... Je ne suis pas un guerrier ou même un soldat. Je... Je suis juste un barde. Je... J'ai été envoyé ici suite à quelques dettes. En contrepartie de l'éponge sur mon ardoise, je devais rejoindre un groupe à la recherche d'un... d'un artefact. Je, je présume que c'est vous... »
Il ouvrit les yeux. Il n'aurait pas dû. A la vue du carnage sous ses yeux, le cœur de Crowley s'accéléra et il porta immédiatement une main à sa bouche avant d'éviter de rendre son petit-déjeuner et son déjeuner. Quelle épouvantable scène ! C'était donc cela un combat qui impliquait des orcs ? Quel ignoble tableau.
« Par tout les dieux... Les vautours et les corbeaux vont bien dîner ce soir. J-j'espère que ce genre d'accidents ne se reproduira plus. Je ne suis pas certain d'être conçu pour des choses aussi... agitées, dirons nous. »
Il ne fallut pas plus de dire pour que l'un de ces oiseaux noir comme la nuit ne descende et vienne se poser avec légèreté sur le sommet de la capuche de Crowley. Le barde s'efforça de ne pas y prêter attention.

Se déplaçant de manière patraque et maladroite entre les corps, évitant strictement tout contact avec ce qui pouvait être viscéral ou sanguin, Crowley finit par parvenir à se frayer un chemin vers les nains et l'orc.
« Je...hum... Je... J'ai toujours eu le chic pour me causer des problèmes, hé hé. Par je ne sais encore quelle raison, je me suis quelque peu endetté auprès du marchand qui vous envoie, sans aucun doute. Alors, il m'a dit de vous trouver et de contribuer aux recherches... M-mais euh... J'espère que ça ne compte pas pour le combat. Je ne sais même pas me servir d'un couteau. Mon domaine, c'est la musique. »
Pas question de lancer une litanie en présence de ces tas de cadavres. Si les ruines avaient été fort belles de l'extérieur, maintenant que ces trophées macabres hantaient le paysage, cela ne reflétait que de la désolation. Le piaf sur la tête de Crowley émit quelques piaillements.
« Oh euh... Ne faites pas attention aux corbeaux. Je... je suis quelque peu confirmé en dressage d'oiseaux. Et... euh... Ils se sont un peu entichés de moi, depuis. »
Autant le dire toute de suite vu qu'il commençait à y en avoir pas mal dans les parages. Aucun doute qu'ils comptaient attaquer les carcasses mortes.

Crowley tenta de se ressaisir et tira son col. Il n'était vraiment guère habitué à ce genre de situations et il avait clairement compris qu'il était le moins martial dans les parages. Et de ce fait, entourés de gens en armes, cela le rendait aussi relativement vulnérable. Le barde espérait qu'il parviendrait à s'en tirer en réfléchissant un peu et en usant de ses propres habilités. Qui étaient bien loin du port de l'épée.

« Je ne suis pas très bon guerrier mais je sais faires d'autres choses. J'espère que j'aurais l'occasion de vous le montrer... Au fait. Je m'appelle Crowley. Euh... Thaddeus Crowley pour être exact mais on m'appelle plus souvent par mon nom... Enchantés de vous connaître... Nains et orc... »

Orgim et sa bande avaient réussi à battre les pillards orientaux et les renégats orques. Ils avaient reçu l'aide de ces orques et de cette personne mystérieuse qui étaient apparues de nulle part. Cependant, il ne restait plus qu'un seul orque, c'était celui qui avait des épaulettes faites d'os d'animaux qui avaient survécu. Orgim l'avait interrogé (tout en gardant une grande méfiance envers lui), mais celui qui gardait le plus de méfiance était cette personne qui n'avait pas encore montré son visage. Orgim c'était présenté ainsi que le reste de sa bande pour essayer de rassurer l'orque ce qui semblait être une bonne solution. En effet, le grand orque n'était pas du tout agressif, de plus il remercia la compagnie d'Orgim de l'avoir aidé contre ces pillards, ce qui surpris beaucoup toute la compagnie. En effet, il n'avait jamais vu d'orque reconnaissant, voir même sympathique. Lorsque l'orque proposa à Orgim de l'aider dans sa quête, ce dernier sortit un sourit amical et il dit au grand orque :

« Tu nous as aidés contre ces orques ! Nous ne savons pas comment te remercier ! Si tu souhaites rejoindre dans notre mission ! Tu es la bienvenue ! »

Orgim accueillait l'orque comme un ami, mais Taïn et Dondur gardaient une grande méfiance pour cet orque. Pour eux, les orques sont des monstres sans honneur qui se moquent de la valeur de la vie. Ils ne voulaient surtout pas s'allier avec cet orque, car ce dernier pourrait les trahir. Mais, ils ne pouvaient pas refuser les ordres d'Orgim, surtout quand il s'agit d'accueillir un nouveau membre dans le groupe. Taïn et Dondur acceptèrent, mais ils gardaient toujours un oeil vigilant et méfiant sur cet orque. Tout à coup, la personne qui s'était cachée dans les ruines et qui avait lancé des pierres sur les pillards commença à montrer son visage. Orgim et sa bande virent un mystérieux homme capuchonné, ce dernier était assez mal à l'aise de voir ces cadavres par terre. Cependant, des corbeaux tournoyaient autour de notre mystérieux homme. Ce dernier avait dit qu'il était un dresseur de corbeaux. Orgim trouvait cela très bizarre de voir des corbeaux tourner autour de lui et surtout quand il s'agit de murmurer des paroles sur eux. Qui était cet homme ? Un sorcier ? Un chaman ? Un dresseur ...

L'homme se présenta, mais il était assez mal à l'aise de voir ces cadavres trainer par terre. Notre étranger avait été embauché par le marchand qui avait lui aussi embauché les nains de retrouver ce vieil artefact. Le mystérieux homme semblait être tout simplement un barde qui avait été embauché involontairement dans des mésaventures. Il ne semblait pas vraiment avoir de qualités spéciales, mais ces corbeaux qui le tournoyaient autour étaient très suspects sur sa véritable identité. Orgim décida d'interroger cet homme :

« Vous vous nommez Crowley ! Enchanté ! Je me suis déjà présenté ! Le grand orque qui est derrière vous est Gal'Mesh ! Mais, j'ai plusieurs questions ?! Pourquoi avez-vous choisi la mission d'un marchand peu scrupuleux ?! Vous dites ne pas être un combattant ! Alors, quelles sont vos qualités ?! Vous savez soigner des personnes ?! Vous êtes doué pour la discrétion et le crochetage ?! Mais, j'ai une question importante ?! Pourquoi il y a beaucoup de corbeaux qui tournent autour de vous ?! Vous dites être un dresseur ?! Mais, je trouve cela bizarre de voir un dresseur accompagné de beaucoup de corbeaux ?! Surtout quand il s'agit de murmurer des paroles sur eux ?! Moi et mes compagnons nous allons bientôt partir ! »

Il commença à regarder la grande pyramide qui surplombait le paysage. Il montra du doigt la pyramide et il dit :

« Nous allons entrer dans ce mystérieux édifice ! Mais, je voudrais que notre nouvel invité se présente ! »

Orgim se méfiait beaucoup plus de cet homme mystérieux que de l'orque. Ces corbeaux étaient très suspects. Un dresseur ne peut pas dresser autant de corbeaux. Orgim voulait connaître l'identité de cet homme avant de partir en direction de son objectif avec ses compagnons.

C'était la première fois de sa vie qu'il cotoyait des personnes d'une autre race. Je précise cotoyer, parce qu'il ne considérait pas l'esclavagisme de certaines races au sein du territoire du Mordor. Chez lui, il était quelqu'un de craint et respecté par cette même peur qu'il inspirait. Mais ici, il le savait pertinemment, émettre la crainte ne l'aiderait pas, autant fallait-il immédiatement rompre toute idée d'ordre barbare. C'est ainsi et pour ces raisons qu'il parla avec respect, à ses sauveurs, parce qu'il ne fallait pas être radin sur les mots, ces Nains lui avaient sauvé la vie. Ce n'était pas sa compagnie de péons qui allait pouvoir assurer ses arrières, la plupart ne savait même pas se battre correctement. De toute manière, la question ne se posait plus puisqu'ils étaient tous morts. Au moins avaient-ils eu le mérite de mourir au cours d'une bataille. Bien que supérieur moralement à la plupart de ses congénères, Gal'Mesh n'envisageait pas d'autres morts que l'arme à la main. De plus, l'idée de mourir en ayant quelque chose ou quelqu'un à protéger lui tenait particulièrement à cœur. A sa requête, le meneur de la compagnie des Nains accepta, lui affichant clairement un sourire amical. Il ne s'attendait pas à une réaction aussi positive de sa part, aussi fut-il déboussolé dans un premier temps. Néanmoins, bien qu'Orgim avait l'air d'avoir placé en lui sa confiance et son estime, ce n'était apparemment pas le cas de la compagnie qui le suivait, qui le regardait toujours d'un œil méfiant. Eux aussi finiraient peut-être également, avec le temps, par voir en lui ce qu'il était vraiment. Avec les siècles passés d'histoire et de guerre contre la sauvagerie orc, il concevait totalement leurs réactions.

« Merci, Orgim le Nain, je n'oublierai pas ton bon cœur. »

Les yeux de la compagnie de Nain et de Gal'Mesh se fixèrent très rapidement sur cet homme, étrange certes mais providentiel, qui approchait. A sa démarche, à sa manière hésitante de parler, et surtout à sa prestation de combat à distance, notre guerrier se doutait qu'il devait être un piètre combattant. Cependant, quelque chose d'intrigant émanait de cet homme, à commencer par tous ces corbeaux qui rôdaient autour de lui. Bien évidemment, ceux-ci devaient convoiter les cadavres encore frais de ses congénères. Après la longue tirade du barde qui suivit, Gal'Mesh se contenta de hocher la tête en signe de respect et ajouta :

« Salutation Crowley, et merci pour votre aide dans cette bataille .. Même si l'une de tes pierres a bien failli me couter mon crâne. »

Il souria de bon cœur après cette remarque sur la prestation de Crowley lors du combat, puis écouta le monologue d'Orgim, composé essentiellement de questions pour le moins perspicace en direction du nouvel arrivé. Attendant une quelconque réponse sans réellement y prêter attention, le regard de Gal'Mesh se posa sur l'entrée de la pyramide où il aperçut une ombre dans un premier temps. Un phénomène étrange en entrainant un autre, l'ombre prit sa forme, sa musculature, son équipement, sa hache, et surtout une forme de visage particulièrement barbare et agressive. Il n'en revenait pas, et ferma un instant les yeux, mal à l'aise. Il se les frotta un court moment et reporta son regard vers l'entrée de la pyramide, l'ombre ayant prit sa forme avait disparu. Les autres n'avaient pas l'air d'avoir remarqué ce qu'il venait de se produire .. Peut-être cela venait-il de la chaleur ambiante, une illusion .. Oui, peut-être. Bien que rassuré, notre orc n'en restait pas moins perplexe pour la suite des évènements. Car si il y avait bien une chose qui faisait peur à Gal'Mesh, c'était lui-même.

« Mon aide ? Oh. D-de rien ! J'ai fais du mieux que j'ai pus... M-mais ce n'est encore une fois pas vraiment ma spécialité ! Je préfère laisser les professionnels s'en c-charger. » gargouilla Crowley dans l'embaras.

Ce n'était pas tout les jours que l'on était salué ainsi par un orc. Et certainement pas dans ce genre d'endroit. Visiblement, les nains nourrissaient toujours des soupçons à son égard. Et de fait, c'était des soupçons plus que mérités. Crowley n'avait pas initialement prévu de devoir faire appel aux corbeaux. Mais quand il avait vu la scène de bataille, son premier réflexe avait été d'en appeler d'autres. Et maintenant, ils étaient tous là occupés à parsemer le champ de mort à la recherche de quelques bouts à dévorer.

« Comme je l'ai dit... hum... J'ai contracté des dettes légèrement handicapantes. Comme je n'avais bien entendu pas de quoi payer, on m'a envoyé ici... C'est aussi simple que cela... Enfin si on peut dire simple... J'ai l'impression que l'on s'est payé ma tête ! Mais... mais on va faire avec ! Je n'ai pas vraiment choisi... »

Bon, comment expliquer les corbeaux ? Ils soulevaient bien évidemment pas mal de questions auxquelles Crowley n'était pas franchement persuadé de pouvoir donner des réponses. C'était... inconfortable.

« Mes talents ? Euh... eh bien... Je peux faire du repérage de manière assez aisée oui. En fait, je peux pour ainsi dire avoir des yeux là où les autres ne peuvent pas. A part ça... Je peux aussi jouer de la musique. Enfin bon, ce n'est pas ce qui va nous intéresser ici, n'est-ce pas ? Vous pensez surtout aux corbeaux ? Eh bien, je ne vais pas vous le cacher. C'est... Une forme de magie. En fait, je suis né avec cette capacité. Je peux communiquer avec les corbeaux... je crois qu'ils me considèrent comme une sorte de roi... ou de supérieur en tout cas... C'est assez obscur à expliquer. »

Stricte vérité. De facto, il était effectivement né avec ce talent et pouvait pratiquer tout ce qu'il avait indiqué. Crowley pointa un corbeau posé sur sa capuche qui regardait tout autour de lui.

« C'est lui qui m'a avertit que vous étiez là. C'est là où je voulais en venir. Je ne suis pas tant clairvoyant qu'a l'écoute des oiseaux. Si quelque chose d'anormal rôde dans les parages, j'imagine qu'ils m'en feront part. En tout cas, je peux assurer que je ne représente pas une menace. De toute façon, je ne sais même pas tenir une lame... Je n'aurais pas été sur le toit pour me cacher, sinon... » grimaça Crowley en haussant les épaules et les mains.

En espérant que les nains acceptent et ne soient plus aussi méfiants à son encontre. Il leur avait dit tout ce qu'il pouvait. L'air troublé de l'orc sembla un instant distraire Crowley qui l'inspecte du coin de l'oeil mais qui tut une quelconque remarque. Quand ils se remirent en marche, le barde tenta d'approcher des cotés de l'orc. On lui avait souvent dit que ce n'était jamais une très bonne idée d'aller titiller un orc. Mais euh... par besoin, il allait devoir prendre le risque.

« Je...hm... J'ai préféré ne rien dire. Mais vous avez vu quelque chose ? Un danger rôde ? » lui lança t-il à voix basse, inquiet.

Avant qu'une quelconque réponse ne sorte de la part de son interlocuteur, Crowley haussa de gros sourcils et inspecta un coin de la structure. Bizarre, il était persuadé que quelque chose se tenait là il y a quelques secondes.

« Ueh ?! »

Orgim et sa bande étaient sur le point de partir vers la pyramide. Quelques instants avant, le barde avait dit qu'il était un magicien et qu'il avait la faculté de parler et de dresser les corbeaux depuis son enfance. Orgim était persuadé que ce dernier était un magicien, mais le nain ne semblerait pas trop surpris. À force de voyager dans la Terre du Milieu et de croiser des phénomènes étranges. Orgim avait été habitué croiser des phénomènes étranges pendant ses aventures. Alors que les nains étaient sur le point de partir, le grand orque commença à ne plus bouger, il semblerait que ce dernier avait vu quelque chose qu'il avait tétanisé de peur. Peu de temps après, le barde commença à avancer près de l'orque pour aller le voir ce qu'il avait vu. Apparemment, ce dernier ne vit pas la moindre chose, Orgim lui aussi avança près de l'orque, notre nain ne vit rien lui non plus et il crut que l'orque avait halluciné, mais il semblerait que quelque chose était apparu près du grand orque.

Au bout d'un moment Orgim décida de partir en direction de la pyramide avec les autres. Alors qu'ils avaient marché quelques minutes, ils arrivaient au milieu d'une grande place. Dans cet espace, il y avait des dizaines de statues et de monolithes superposés formant deux queux les uns derrières les autres de chaque côté différent et au milieu de ces statues se trouvait la gigantesque pyramide. Cette pyramide d'une taille gigantesque était positionnée devant nos aventuriers. Orgim et sa bande étaient impressionnés par les sculptures et surtout la pyramide. Quand, ils étaient arrivés dans la citée antique, ils ne pensaient pas que la pyramide faisait de cette taille (soit environ 300 mètres). Alors qu'Orgim et sa bande avançaient vers la pyramide, ils virent une porte à quelques mètres d’eux. Orgim ouvrit la porte, cette dernière n'était pas fermée à clé ce qui semblerait étrange. Dès que nos amis entrèrent à l'intérieur, la porte se referma très rapidement derrière eux. Alors que la porte se fermait, nos aventuriers étaient plongés dans le noir total. Jusqu'à qu'Orgim et Dondur allumèrent des torches pour éclairer les lieux et c'est là qu'ils virent quelque chose qu'ils n'avaient jamais vu auparavant. Nos amis virent des murs remplir de dessins étranges, mais aussi des écritures d'une langue inconnue qui s'est oubliée au fil du temps. Il y avait également des statues, mais il y avait aussi des bijoux faits de joyaux de toutes les couleurs et d’'or posés près du mur. Orgim enthousiaste de voir tout cet or et ses joyaux commença à les prendre et à les mettre dans son sac. Mais, alors qu'il ramassait tous les objets faits en or et en joyaux, il commença à relever sa tête et il vit trois chemins différents, l'un allait à gauche, l'autre allait à droite et le dernier menait tout droit. Orgim se releva rapidement et il reposa une partie de l'or et des joyaux qu'il ne pouvait pas transporter dans son sac. C’est alors qu'Orgim commença à bouger et à suivre le chemin qui menait tout droit. Le reste de la compagnie décida de suivre Orgim, car ils devaient éviter de se séparer au risque de se perdre dans ces lieux. Alors que nos amis avançaient dans la pyramide, ils remarquèrent qu’ils ne s’étaient jamais aventurer dans un tel lieu qui sort tout droit d’un mythe ou de veilles légendes

L'Intérieur de la pyramide :

Il avait du mal à reprendre ses esprits après ce qu'il avait vu. C'était forcément une hallucination, il n'y avait pas d'autres explications. Il saisit sa gourde d'une main, et vida une partie du contenu sur sa tête afin de l'humidifier, car il est vrai, et bien que particulièrement habitué à la chaleur par son travail de forgeron, c'était une fournaise. Crowley, assurément effrayé, lui adressa la parole afin d'en savoir plus. Malheureusement, notre guerrier n'avait que peu d'information à lui fournir, et ne voulant pas attiser d'avantages de crainte, préféra le rassurer.

« Rien, cette architecture m'impressionne, c'est tout, je n'ai jamais rien vu de tel de ma vie .. »

Et c'était bien vrai, l'architecture du Mordor restant assez basique. Cette architecture pyramidale témoignait de la grandeur de cette civilisation, comment avaient-ils fait cette œuvre ? Plutôt que de se poser trop de questions, Orgim et sa compagnie décidèrent d'empiéter le pas, et d'avancer en direction de la pyramide. Gal'Mesh les suivit sans plus tarder, sa hache Hurlesang sur son épaule. Mais très rapidement, la première bourde de la part de l'orc survint. Alors qu'ils pénétrèrent dans une salle aux allures luxuriantes, une dalle s'enfonça légèrement sous le pied de notre forgeron. Un mécanisme s'enclencha, provoquant la descente d'un mur, clôturant l'accès à la salle, les aventuriers étaient piégés. Il tenta de retirer son pied afin de voir si inverser le processus était possible, mais il n'en était rien. En revanche, ce qu'ils voyaient autour d'eux étaient plutôt plaisant. Les Nains ne tardèrent pas à récupérer le plus d'or et de joyaux qui leur étaient permis de prendre, comme le laisser à penser leur réputation. Gal'Mesh, quant à lui, remarqua une bâche inutilisée, et en déchira une partie pour s'en servir de baluchon. Baluchon dans lequel il plaça également quelques trésors qui lui serviraient, une fois revendu, à obtenir du métal de meilleur qualité. Relevant finalement la tête, il regarda dans la même direction que ses compagnons, remarquant trois chemins qu'il était possible d'emprunter : Droite, gauche ou en face. Ce qui était interessant, c'était de constater que les statistiques faisaient leur preuve. Un être humain lambda aura toujours tendance à ne jamais choisir la voie de gauche. Si cette civilisation connaissait le sujet, peut-être avait-elle volontairement enfermer ses plus grands trésors dans cette direction. Cela n'étant qu'une supposition, notre orc préféra ne pas les avertir, et suivit le leader que représentait notre Nain, et ses torches.

Ils entrèrent, après quelques minutes de marche dans des couloirs toujours plus sombre, dans une nouvelle pièce, pour le moins gigantesque. Ils allumèrent très rapidement les brasiers et torches accrochées aux différents murs, disponibles. La pièce s'apparenta comme étant symétrique. Sur les pans des murs, quatres cercueils étaient relevés de chaque côté, soit huit au total. Un cercle était incrusté au sol, gravé de dessins toujours plus intrigants. Au fond de la salle, placé sur une sorte d'estrade faite de pierre, un autre sarcophage était posé, cette fois-ci allongé. Et devant ce même sarcophage .. Son hallucination refaisait surface, rempli de rage et de haine. Son autre lui poussa un cri puissant, qui ébranla les fondations. De légers tremblements s'en suivirent, et les différents cercueils greffés aux murs s'ouvrirent, dévoilant ce qui se cachait à l'intérieur : des momies. Le plus étrange étant qu'elles étaient armées, mais Gal'Mesh n'y prêta pas attention, troublé par ce qu'il voyait. Tout ce qu'il pouvait craindre, lui. Perdre le contrôle, laisser la haine l'envahir, cet orc de l'autre côté de la pièce représentait tout ce qu'il ne voulait pas être. Une bête assoiffée de guerre.

L'endroit en lui même n'était pas vraiment très rassurant. Quoique cela restait relativement gracieux et même une architecture remarquable pour quelque chose d'antique, Crowley n'aimait pas l'idée de progresser avec cet espèce de malaise ambiant. Même l'orc, pour l'occasion, ne semblait guère bien à l'aise. Alors comment en tant que simple barde pouvait-il se sentir en confiance ?

« Je... j'imagine que nous devrions continuer alors. Je vous suis... J'ouvre l'oeil et prévient si je vois quelque chose d'anormal. »

Ils pénétrèrent dans une suite de pièces et de couloirs tous plus intéressants que les autres et relativement agréables à l’œil. Malgré la situation, le barde ne put s'empêcher d'avoir en tête de tester l'acoustique des pièces. Forcément, quand il tira son instrument et ne fit que pincer une corde, suffisamment de regards se tournèrent vers lui afin de le dissuader de poursuivre. Il rangea donc son luth en rougissant, et en gargouillant de maigres excuses tandis que le groupe poursuivit.

« Impressionnante architecture. Cela a du prendre des années à construire ! Que dit-je, des décennies ! Quel genre de peuple à put bâtir tout ceci ? » demanda t-il pour rompre le silence.

La pierre était poussiéreuse. Mais il était étonnant que certaines de ces choses soient encore en aussi bon état. Ils entrèrent alors dans une bien étrange pièce. Après qu'on ait allumés les flambeaux et les braseros afin d'éclairer le lieu, ils se rendirent compte qu'ils avaient mit les pieds dans... Était-ce une sorte de crypte ? Un tombeau ? Quelque chose n'allait pas dans cette pièce.
Il y avait... Quelque chose de lourd. Comme une ambiance pesante et malsaine. Comme si l'essence de quelque chose de négatif rôdait bien qu'ils ne pouvaient bien spécifié ce dont il s'agissait.

« Bigre... Cette pièce ne me dit rien qui vaille. Ne sentez vous pas... Une sorte de malaise environnant ? Nous devrions partir d'ici au plus vite et ne pas nous attarder dans le coin. Ce lieu ne me dit rien de bon... » gargouilla Crowley peu rassuré à l'attention de tous.

En se retournant, il constata que les quelques corbeaux qui l'avaient suivis étaient tout aussi perturbés. Ils semblaient nerveux, regardaient de droite à gauche et respiraient rapidement. Ils se dirigèrent pour certains vers les étranges sarcophages des environs. Sentaient t-ils la mort là dedans ?

« Ca alors... Y-aurait t-il des dépouilles dans ces boîtes ? Comme si il s'agissait de celles de rois oubliés ou de prêtres défunts ? » dit-il en approchant d'une de ces boîtes.

Il pivota sur lui même et se rendit compte que l'orc ne semblait guère dans son assiette. Il tirait une tête relativement étrange et semblait même perturbé. Que lui arrivait t-il ? Avait t-il vu un fantôme ? Crowley alla pour le secouer avant d'être attiré par un petit détail dans le coin de la pièce. Un petit objet... cylindrique et blanchâtre. Tiens... Était-ce une flûte ? Que faisait t-elle ici ? Il était persuadé de l'avoir déjà vu.

Était-ce celle de Dame Kali ? Que faisait-t-elle ici ?
La voix d'un autre résonna.

« Blake... C'est impossible. »
Impossible. Il ne pouvait pas se trouver ici.

[HRP] Désolé du retard, j'étais occupé à cause du brevet blanc. [HRP]

Cela fait un long moment que moi et mes compagnons étions à l'intérieur d'une gigantesque pyramide antique. Salutation ! Je suis Orgim, le nain rôdeur, chasseur de primes, mais surtout jeunes et taré aventurier qui parcoure toute la Terre du Milieu. Toutefois, je ne suis jamais seul dans mes aventures ! Il y a Taïn, le guerrier et la brute de la bande ! Dondur, l'ingénieur et le gros qui pense qu'à s'empiffrer ! Per, l'éclaireur, mais également l'abruti et le pervers de la compagnie. Nous étions ici pour retrouver un ancien artefact dans une pyramide située dans une antique citée au bon milieu du désert de Rhùn. C'est un marchand qui nous a demandé de retrouver cet artefact en échange de quelques pièces d'or, (genre six cents-mille pièces d'or ! Si le gars nous aurait demandé la mission pour une poignée de sous ! Je l'aurais « censuré » !) Enfin bref, je suis actuellement à l'intérieur avec mes trois amis et deux autres personnes qui ont voulu participé à la quête. Ces deux derniers, je les ai croisés lors d'une embuscade contre des mecs louches, (si vous préférez des bandits !) Suite à cela, ils ont voulu me suivre dans ma quête. Au début, je me méfiais d'eux, mais je me suis dit qu'être avec des étrangers la quête deviendrait plus intéressante, (car j'aimerais bien foutre la mer** dans cette pyramide avec ces nouveaux arrivants ! Non, je déconne, je veux surtout connaître les mystères de ce lieu avec ces derniers !) Parmi, les nouveaux arrivants, il y a un grand chef orque qui possédait un sourire aussi beau que ... Enfin bref ! Il y avait également un mec assez louche qui parlait à des corbeaux. Au début, je me suis dit qu'il était schizophrène ou qu'il était une sorte de magicien ! En réalité, c'est un sorcier qui possédait le pouvoir de parler aux corbeaux. À force, de voyager dans la Terre du Milieu, on n'arrêtait pas de croiser d'étranges phénomènes. Puis, on finit par s'adapter.

Nous avons décidé d'entrer dans cette pyramide. Mais, dès que nous sommes entrés, la porte s'est refermée très rapidement derrière nous. Cependant, nous avons découvert à l'intérieur de la pyramide une pavée d'objets en or et joyaux. Bien sûr, j'en ai pris un maximum pour le garder à moi tout seul *rire*. Toutefois, il y avait d'étranges statues et des écritures d'une langue oubliée depuis des milliers d'années qui ont suscité ma curiosité. Très vite, moi et mes compagnons nous avons continué notre route.

Après, un long moment à marcher dans les couloirs, nous sommes arrivés dans une gigantesque salle où se trouvaient plusieurs étranges sarcophages. Mais, alors que je venais d'arriver dans la salle. Le grand orque commença à être nerveux, à paniqué et à croire de voir des choses étranges. Puis, ce fut au tour du sorcier d'halluciner. Au début, je me suis dit qu'ils étaient tout simplement drogué, (petite anecdote, ne jamais se droguer lorsqu'on part à l'aventure c'est compris les enfants !) Malheureusement, les deux autres n'étaient pas les seuls à halluciner, Taïn commença à tomber dans une rage incompréhensible et il donna des coups avec ses haches dans le vide. Mais, le pire ce fut Per, ce dernier crut avoir aperçu une jeune et élégante demoiselle dans un couloir sombre proche de cet endroit. Heureusement, que j'ai empêché ce crétin de s'en aller pour éviter qu'il se perde dans les couloirs, car il ne fallait surtout pas que notre groupe se séparait. Finalement, il n'y avait que moi et Dondur qui ne se droguait pas ... Euh ! Je veux dire, nous étions les seuls à ne pas avoir d'hallucination. Face à cette situation, Dondur dit à haute voix :

« Il faut vite quitter cette pièce ! Orgim, il faut les aider le plus vite possible ! »

Dondur avait raison, il fallait qu'on se tire de cet endroit. Tout à coup ! Une étrange forme squelettique sortie de ce sarcophage. Au début, j'ai cru que j'étais en train d'halluciner comme les quatre autres. Mais, toute la compagnie voyait cette gigantesque forme. Tout de suite ! Presque tout le monde sorti leurs armes devant cette chose. L'enfer ne faisait que commencer.

Il avait toujours estimé que la peur était pour les faibles, que ce soit d'esprit ou de corpulence. Lui qui pensait avoir tout vu de l'horreur, il n'en était en réalité rien. Ce qui l'effrayait le plus ne l'avait jamais entouré. Sa plus grande peur, celle qu'il avait refoulé au plus profond de son inconscient, lui-même. Cette vision, cette créature, c'était ce qu'il aurait dû être au contact de ses congénères. Un être assoiffé de haine, ne vivant que pour tuer et détruire. Il restait là, stupéfait face à ce qu'il voyait, jusqu'à ce que des voix viennent à le sortir de sa négligence. Celles des compagnons de route à ses côtés, et plus précisément celles de deux Nains, Orgim et Dondur. Ils scandaient l'entraide pour se sortir de ce pétrin, chose qui vraisemblablement émue notre orc puisque le Mordor n'était pas connu pour sa bienveillance. Ce qu'il vivait, c'était ce dont il avait toujours rêvé, des frêres d'armes avec lesquels voyager, explorer, il n'allait certainement pas les laisser mourir ici et maintenant. Analysant la situation, il en vint rapidement à remarquer les sarcophages ouverts, et les momies qui s'approchaient lentement mais surement dans leur direction. Crowley restait là, stoïque, comme absorbé. Notre orc tourna la tête dans sa direction puis d'une main ferme, le secoua afin de lui faire reprendre ses esprits.

« La peur ne t'aidera pas. »

A ces mots, le visage de Gal'Mesh se renfrogna, puis il lança un mouvement de tête en direction d'Orgim, afin de l'avertir qu'il envisageait de rentrer dans le lard pour régler ça une bonne fois pour toute. Il fixa avec férocité l'orc qui se tenait à une dizaine de mètre de lui. Celui-ci commença à lui parler.

« Tu as déjà perdu cette bataille, si ce n'est pas maintenant, ce sera plus tard. Renonce, et tue ces vermines. Tu es né dans cet unique but. »

La bataille ? Il faisait certainement référence au chaos qui régnait dans son cœur. Son instinct d'orc qui le poussait à détruire, et sa conscience qui n'avait de yeux que pour la vie. Il ne prit pas la peine de réfléchir, et poussa un cri ardent sonnant comme un rugissement animal. Pour certains, cela pouvait paraître ridicule, mais ce cri témoignait bien de son agressivité. Il commença à courir, écartant la première momie, qui brandissait son épée, d'un violent coup de pied. Elle chuta, puis tenta de se relever non sans une certaine difficulté. Il fallait vérifier si ces choses étaient mortelles. Il asséna un coup avec Hurlesang, visant à séparer la tête du corps de la momie. Le coup fut tellement puissant qu'il trancha une partie du torse du cadavre. Néanmoins, cette créature continuait de remuer. Gal'Mesh recula de quelques pas. Il n'avait absolument aucune idée de ce qu'il pouvait faire pour arranger les choses.

Vaincre sa peur était-elle la solution à tous ces problèmes ?

La main qui secoua Crowley comme un prunier suffit à le convaincre de cesser de se faire des idées. Le barde secoua lourdement la tête en fermant les yeux avant de reprendre ses esprits, l'air un peu perdu et hagard. S'efforçant de se concentrer.

« Ce fut une bien étrange expérience. Sapristi. Était-ce une hallucination ? » questionna t-il.

Le barde pivota sur lui même seulement pour avoir un cri compulsif et viscéral quand il observa l'une de ces choses qui rampaient hors de leurs tombes. Il était évidemment que l'endroit était soit maudit, soit qu'un habile sorcier appose une bien sombre influence sur les lieux. Tant tout les cas, l'endroit était hostile. Très hostile et glauque à souhait. La flûte trottant dans la tête de Crowley s'était tût. Durant un bref moment de lucidité, il perçu l'un des nains de la compagnie d'Orgrim mentionner la présence d'une bien étrange dame. L'image de Dame Kali se forma immédiatement dans l'esprit du barde. Elle était si charmante, lorsqu'il l'avait quitté, avec ses habits blancs, son regard de braise et... Était-ce seulement elle ?
Crowley se rendit compte qu'il était reparti pour divaguer et que, pendant qu'il était immobile à fixer le mur, les revenants s'approchaient de lui. L'orc rua alors vers une cible qui lui paraissait invisible, écartant et découpant au passage l'un de ces revenants. Sans grand effet, visiblement. La dépouille continua de se mouvoir. De l'autre coté, certains nains frappaient irrémédiablement dans le vide mais s'attardaient parfois sur les revenants. Que ce passait-ils, étaient-ils aussi frappés d'hallucinations personnelles ? Les étranges revenants semblaient pourtant bel et bien présents.

En constatant que l'un d'entre eux marchaient irréversiblement vers lui, Crowley commença à reculer, les mains levées devant lui, ne sachant comment réagir face à cette chose, n'ayant pas d'arme ni le courage de faire quoique ce soit. Il recula inexorablement jusqu'à ce que son dos touche le mur, où il finit par s'asseoir en contemplant l'espèce de mort-vivant qui avançait. Pétrifié, il ne fit rien pour l'empêcher de s'en prendre à lui.
Mais soudain... Une petite forme noire pénétra dans la pièce, voletant dans la salle et s'empressant d'atteindre la momie approchant Crowley. Il s'agissait d'un corbeau, sans surprise. Il fit quelques battements d'ailes autour de la momie et commença aussitôt à lui picorer la face, cherchant à atteindre le visage, plus particulièrement la zone proche des yeux. La momie agita les bras pour se débarrasser de cet intrus.

Il fut alors que Crowley eut une révélation et reprit foi.
Mais oui ! Les corbeaux... Ils se nourrissaient de la mort en elle même !

Le barde siffla à l'aide de ses deux doigts et pointa la momie se débattant avec le piaf. Une jolie petite volée d'autres oiseaux, sans doute ceux qui dévoraient précédemment les cadavres de la bataille, pénétrèrent dans la pièce à la rescousse de Crowley, commençant à picorer le revenant. Rapidement, ce dernier fut couvert de plumes noires alors que les oiseaux pincaient et arrachaient la chair morte aisément détachable. Devant ce spectacle, la masse noire « vivante » reculant de plus en plus, Crowley reprit espoir.

« Ça marche... Ça marche ! » s'affola t-il, s'illuminant d'espoir.

Plus le barde commençait à se remettre, plus les morts-vivants semblait s'affaiblir. Leurs gestes devinrent plus patraques et ils semblèrent plus « mous ».
Ces choses... Tiraient-elles leur force et leur énergie de la panique, du désespoir et de la peur des gens ?

Dans l'idée, il valait mieux tirer ses compagnons de leurs propres hallucinations personnelles.
« Ne croyez pas vos yeux ou vos oreilles dans cette pièce ! La seule mort que vous pourriez rencontrer ici serait-celle provoquée par vos propres terreurs ! Reprenez vous ! »

La question était : Quel genre de créature pouvait donc provoquer de tels effets. Était-ce la magie d'une seule d'entre elle ? Étaient-elles visibles ? Ou bien était-ce des entités non « matérielles » qui intervenaient depuis un autre plan d'existence ? Difficile à dire.

Crowley devait tirer la compagnie de ce mauvais pas ! Évitant soigneusement quelques morts-vivants distraits par les corbeaux qui désiraient les picorer, il se saisit de son luth et se dirige vers l'orc frappé de stupeur mais également focalisé sur une chose que le barde ne pouvait voir.
« Oh bon sang... Ne m'en voulez pas s'il vous plaît mais vous devez vous concentrer sur autre chose... Yaaah ! »
Crowley ne fit pas dans la dentelle. Il fracassa son luth droit sur la tête de l'orc. L'instrument explosa en éclats de bois sur le coup et le son résonna un moment. Le barde se retrouva bientôt avec un manche brisé dans les mains, l'orc ayant visiblement tenu le choc quand bien même le luth avait volé en éclat sur son crâne.

Pourvu que cela suffise à le ramener à la raison et à l'empêcher de se focaliser sur le reste des étrangetés de cet endroit. Il avait besoin de lui pour raisonner le reste de la compagnie.
« Nains ! M'entendez vous ?! » s'époumona t-il ensuite.
Crowley n'était pas un guerrier. Mais il pouvait toujours être d'une utilité dans d'autres conditions. Espérons que son esprit ne se soit guère trompé ici .

Au milieu de ce carnage, Moi et mes compagnons, nous étions encerclés par ces morts-vivants. Cependant, la plupart de mes compagnons étaient toujours sous l'emprise de la drogue ... Euh ! Je veux de l'hallucination. Effectivement, Taïn était sous l'emprise d'une immense rage incompréhensible, peut être a-t-il vu colonel Reyel dans un coin de la salle en jouant un de ses morceaux. Tant qu'à Per, il croyait avoir vu de belles jeunes demoiselles au bout des couloirs, il faudra qu'un jour qu'il apprenne que les filles n'irons jamais se balader toutes nues dans des pyramides hantées. Tandis que le sorcier, il ne bougeait presque plus ému par quelque chose, je me demandais qu'est-ce que cela peut être.

Puis, tout à coup, sorti de nulle part, Gal'Mesh le grand orque sortit de son hallucination en poussant un cri ardent, il sortit sa gigantesque hache et il chargea contre les momies. Très vite, j'essayais de ramener à la raison mes autres compagnons qui étaient telle que des défoncés après avoir bu dix litres de Whisky dans une taverne. Forte heureusement, j'ai réussi à les réveiller très rapidement, mais ils avaient comme la gueule de bois ! Tout à coup, après avoir réveillé mes coéquipiers, ces derniers venaient seulement de remarquer que des morts-vivants armés nous encerclaient, ils sortirent très vite leurs armes tout en les pointant sur eux. Après cela, je poussais un hurlement et je chargeais avec mes compagnons contre les zombis. Toutefois, les momies résistèrent aux attaquent, même ceux du grand orque. On avait beau de les couper en deux, d'arracher leur tête, de donner des coups en plein coeurs, ces derniers ne voulaient pas crever. Nous étions en train de plus en désespérée, l'ennemi était sur le point de prendre l'avantage sur nous.

Puis, au bon milieu du désespoir, un corbeau arriva depuis un couloir sombre et il attaqua une des momies. Au début, je m'étais que demandé fouettait cet oiseau dans ce lieu ?! C'est alors qu'une nuée de ces charognards attaquèrent les zombis en les picorant et en dévorant leurs chairs mortes. Très vite, les ennemis commencèrent de plus à reculer face à la nuée de ces oiseaux, certains d'entre eux commencèrent un développé un sentiment que nous connaissons sous le surnom de la peur. Face à cela, les morts commencèrent à tomber au combat dévoré vivant (enfin si on peut le dire) par ces animaux. C'est alors que je venais juste de remarquer que moi et mes compagnons ont été sauvés par des corbeaux. Cela m'étonnait ! D'habitude je détestais ces saletés d'oiseaux avec leurs cris, surtout quand il me réveillait de mon doux rêve. Généralement, à ce moment-là, je sortais mon arbalète et je les abattais tous jusqu'aux derniers. Non ! Mais, sérieux on ne peut pas dormir tranquillement sans ces puta** d'oiseaux avec leurs cris comparables à Ribéry quand il chante la marseillaise ! Toutefois, les évènements qui ont suivi on fait changer d'avis sur ces animaux.

Tout de suite, je repris mon courage et je me lançais au combat de nouveau avec mes coéquipiers. Malheureusement, les zombis résistèrent aux blessures, comme à la bataille précédente. Puis, c'est alors qu'une idée de génie traversa ma tête. C'est à ce moment -à que je sortis une de mes torches en allumant avec mes allumettes. Tout de suite, je la brandissais et je donnais des coups contre les cadavres-animés. Cela marchait, les momies brûlèrent aussi vite comme des feuilles à papiers. Par réflexion, je me retournais vers mes compagnons pour leur dire :

« Le feu est leur point faible ! Vite prenez des torches et utiliser les contre ces zombis ! »

Aussitôt, mes compagnons prirent la réflexion de sortir leurs torches et de les utiliser contre nos ennemis. Le combat commença à être à notre avantage ...

Non, il ne mourrait pas ici, il le refusait catégoriquement, il avait trop de choses à faire, bien trop de rêves à réaliser. Néanmoins, la situation ne présageait rien de bon, aucune retraite n'était possible, dû à la pièce qui avait été scellé. La momie qu'il avait précedemment tranché se relevait irrémédiablement. Par dépit, et parce qu'il n'avait aucune autre solution en tête, il lui trancha son second bras et son torse. Même si elle remuait, elle ne pouvait clairement pas se relever à nouveau. Et cette voix qui ne cessait de lui dire de tuer ses compagnons, cet orc, supposé être lui dans sa véritable nature. Il finit comme subjugué, absorbé par ses paroles. Et si c'était vrai ? Et si il s'était trompé d'objectifs de vie ? Il commençait lentement à sombrer et au fur et à mesure que ses pensées s'obscurcissaient, son hallucination souriait et prenait à le voir dans cet état. Un acte, cependant, vint entraver ce qui semblait être une descente dans les abîmes. Quelque chose vint à se briser contre son crâne, le sortant de sa stupeur. C'est là qu'il vit le barde, et ce luth complètement brisé, et il comprit. Regardant autour de lui, il constata d'un côté que les corbeaux faisaient un sacré ménage, et de l'autre que les Nains avaient trouvé un moyen d'en finir une bonne fois pour toutes. Le feu était vraisemblablement l'élément purificateur, et ces choses la craignaient. Fixant le barde, il ajouta :

« J'ai une dette envers toi. »

Il lui donna une petite tape de fraternité sur l'épaule. Je précise petite parce qu'une véritable tape aurait eu pour effet de le bousculer violemment. Il reprit de nouveau confiance, réclamant une torche qu'on lui offrit à la volée. Il fit littéralement valser l'une de ces choses contre un mur, et l'embrasa dans la foulée. Gal'Mesh en vint après cela à se tourner en direction de la plateforme, et constata que son opposé avait disparu. Ce barde lui avait pour le moins sauvé la mise, et il lui en était redevable. Très vite, il ne restait plus que des cendres de ces momies. Notre orc s'assit contre un mur, et commença à se rationner, mangeant une partie de la viande séchée qu'il avait apporté. Contrairement à ce qu'on pouvait penser, la porte scellée ne se rouvrit pas à la fin de l'affrontement, et tous étaient encore bloqués. Il fallait rapidement trouver un moyen de sortir d'ici. Ils n'avaient pas des vivres pour plusieurs semaines, et notre guerrier ne savait que trop bien ce que présageait la déshydratation. Il ne bu que deux petites gorgées de sa gourde et entama la fouille. Il devait forcément y avoir un mécanisme permettant d'activer une issue.

Ils fouillèrent la salle de fond en comble, ne trouvant rien d'autres que poussières, sables et fausses joies. Cependant, il restait un coin qu'il n'avait pas prit la peine de fouiller, peut-être par peur ou respect, c'était le sarcophage qui ornait la plateforme. Celui-ci ne s'était pas ouvert lors de l'affrontement, aussi Gal'Mesh se rendit-il devant, et constata que sur sa face, une pièce était détachable, ressemblant étonnament à la pièce d'un mécanisme. Il la saisit sans réellement réfléchir et commença à se rendre vers ses compagnons faire part de sa découverte.

« Nains ! Crowley ! J'ai trouv-.. »

Il se stoppa net, prit d'un frisson. Le sarcophage s'ouvrait.

« Oh... Ce... Ce n'est rien, si je peux nous épargner le casse pipe, je vais faire en sorte que cela n'arrive pas... »

Bien entendu, Crowley ne mentionna guère le fait qu'il venait de sacrifier son instrument fétiche afin de tirer l'orc de se mauvais pas. D'ailleurs, jamais il ne s'était imaginé un jour devoir venir en aide à un orc tout court ! Ne lui restait que sa flûte. Tant pis... Espérons qu'ils en sortent vivant afin qu'il puisse se racheter de quoi faire son travail. En attendant, la situation semblait tourner à leur avantage. Les nains avaient repris du poil de la bête et brûlaient les corps pendant que l'orc tiré de son état de stupeur infligeait défaite sur défaite à ceux qui approchaient. Quand tout fut de nouveau terminé, Crowley put observer Gal'Mesh se saisir d'une petite pièce détachable. Ceci entraîna l'ouverture d'un sarcophage. Tous prièrent pour que rien de particulier n'en sorte.

Mais non. Le sarcophage était vide. Ou plutôt non, il contenait un trou béant qui semblait venait vers de très étroits couloirs sombres, comme des corridors menaçant. Approchant un peu de tout ceci, Crowley apporta une torche à proximité de l'endroit. Pas de doute, c'était bel et bien une sorte de passage. Étroit, exigu et petit mais un passage quand même. La tête de Crowley frôlait déjà le plafond, quand bien même il n'était pas excessivement grand.

« Regardez... On dirait que cela mène vers un endroit plus profond de cet endroit. Je crains que nous n'ayons guère le choix. C'est la seule issue. »

Il pivota sur lui même et hocha la tête vers le reste de la compagnie. Restait une question qui lui semblait alors jusque là primordiale : Qui allait donc passer en premier dans ces couloirs étranges et intimidants ?

« Quelqu'un désire passer devant ? Qui sait ce qui se cache dans ces lieux. Espérons qu'aucune de ces créatures ne revienne nous embêter... »

Il déglutit.

Une fois que toutes les momies furent brûlés, Gal'Mesh alla vers un sarcophage assez intriguant, car contrairement aux autres ce dernier ne s'était pas ouvert. Au début, j'avais préparé une torche au cas si c'était encore une momie, mais il semblerait que quelque chose de plus surprenant apparut. Tandis que le sarcophage s'ouvrait, ce dernier menait vers des escaliers qui descendaient vers les profondeurs. Alors que le sarcophage s'ouvrait pour mener dans les ténèbres les plus obscures, le sorcier nommé Crowley se retourna vers pour nous demander :

« Quelqu'un désire passer devant ? Qui sait ce qui se cache dans ces lieux. Espérons qu'aucune de ces créatures ne revienne nous embêter... »

Suite à cette réponse, je me retournais vers lui pour répondre :

« Je vais passer devant ! On ne sait jamais ce qu'on peut trouver ! Pour les zombis, il n'y a pas de quoi s'inquiéter ! Il suffirait tout simplement de les cramer ! Après, on n'aurait rien à craindre ! Mais, il faut être prudent. »

Très rapidement, je passais devant pour pouvoir explorer les horizons. Alors que je descendais les escaliers avec une torche dans la main droite qui m'éclairait la zone accompagnée de mes coéquipiers qui me suivaient derrière moi en file indienne. Nous arrivions finalement au bout des escaliers et c'est là que je découvris quelques secrets de cette pyramide, mais aussi de la civilisation antique qui avait pu construire cette merveille. Alors que j'éclairais la zone avec ma torche, je découvris d'étrange dessin. Très vite, je fus intrigué par ces derniers et je décidais d'aller les voir de plus prêt. Tandis que je regardais ces dessins et ces hiéroglyphes, je vis des visages, des paysages et des architectures inscrits dans le mur. Mais, le paysage était assez intriguant, les personnages étaient habillés bizarrement et l'architecture semblerait être déjà vue quelque part. Puis, c'est alors que je me souvenais que cette architecture était celle des bâtiments en ruines qui se trouvait à l'extérieur de la pyramide. Tandis que je continuais de regarder ces écritures et ces dessins, je remarquais tout de suite que c'était le paysage et l'histoire de cette civilisation millénaire avant qu'elle disparait mystérieusement. Suite à cela, j'appelais tout de suite mes coéquipiers :

« Les gars ! J'ai trouvé quelque chose de très intéressant ! »

Tout de suite, la plupart de mes coéquipiers vénèrent vers moi. Tandis que je continuais d'examiner le mur, je leur dis en même temps :

« Regarder ! Ce sont des dessins qui retracent l'histoire et le paysage de cette civilisation avant qu'elle tombe dans l'oubli! »

Je remarquais tout de suite que les gens de l'époque vénéraient leur roi comme un dieu vivant. Je découvrais également que le paysage de l'époque n'était pas un désert aride, mais une gigantesque oasis qui s'était asséché depuis fort longtemps. Mais, le plus intriguant c'était que cette pyramide ne fut pas bâtie par une seule race. D'après les dessins sur les murs, il y a fort longtemps ce peuple disparu avait réduit en esclavage pleins d'autres, comme des orientaux, des hommes de l'ouest, mais aussi des nains, des elfes et mêmes des orques. On voyait sur le mur ces esclaves qui avaient bâti cette pyramide et cette cité par la force de la sueur tout en étant maltraité par ces hommes de cette civilisation millénaire. Alors que je continuais d'examiner, je remarquais très vite qu'il y avait une suite à cette histoire. C'est alors à quelques mètres d'autres dessins et hiéroglyphes suivirent le précédent sur le mur d'en face

Sur l'autre mur, on voyait les esclaves précédemment. D'après leurs visages, ces derniers étaient désespérés et ils souffraient horriblement de cette situation. Mais, en face des esclaves se trouvait un étrange personnage. Au début, je pensais que c'était un homme, mais la vérité était beaucoup plus surprenante. Cet homme mystérieux en question libérait les esclaves de leurs chaînes, mais ce n'était pas ça qui m'avait surpris. En réalité, l'homme qui avait libéré les esclaves était un orque ! Ce dernier libérait aussi bien ses frères orques que les autres races. Suite à cela, j'étais très surpris, je voulais continuer d'examiner le tableau pour connaître la suite, de plus de nombreuses questions vinrent à l'esprit. Qui était cet orque ? Qui faisait-il ici ? Pourquoi avait-il aussi libérer les esclaves qui n'étaient pas de sa race ? J'aurais voulu connaître la suite, mais quelque chose d'imprévu arriva ...