Chroniques d'Arda
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[Flashback] L'alliance du Magicien et du guerrier (PV Belendil) 232342Grandebannire



 
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 [Flashback] L'alliance du Magicien et du guerrier (PV Belendil)

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Pallando

Pallando
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MessageSujet: [Flashback] L'alliance du Magicien et du guerrier (PV Belendil)   [Flashback] L'alliance du Magicien et du guerrier (PV Belendil) EmptyLun 13 Juil 2015 - 23:35

Pallando le Bleu se trouvait en plein centre d’une vaste salle circulaire ; la cour du chef des Abenakis. Les Abenakis, cette tribu barbare de Rhûn, austère et irascible, composée de farouches guerriers. Le Ithryn Luin s’y était rendu pour y effectuer la tâche qui lui avait été assignée depuis des siècles : venir à leur secours, pour dissuader les Hommes de l’Est, si aisément corruptibles, de se joindre à Sauron. S’aventurant dans leur vaste village, et tâchant de ne pas se faire rouer de coups par les Abenakis hostiles aux étrangers, il avait sollicité une audience auprès de leur chef, qui avait accepté.

Le magicien se trouvait précisément devant lui. C’était une force de la nature ; de haute taille et d’une carrure impressionnante. Il arborait des armes rutilantes et des bijoux étincelants partout sur son corps hâlé et musclé ; sans doute pour intimider son visiteur par sa richesse et sa force. Il se caressait pensivement le menton, observant le Mage avec un regard noir et perçant. Enfin, il rompit le silence en lui lançant d’un ton cinglant :

« Que me veux-tu, vieillard ? »

Pallando sut dès lors qu’il n’aurait pas la partie facile. Visiblement, l’Oriental ne voyait guère sa visite d’un œil bienveillant. Ceci dit, après un bref silence, le magicien sourit, s’appuya sur son sceptre, et commença son discours.

«  Votre Excellence, je ne suis là que pour vous aider. Peut-être avez vous déjà entendu parler de moi ? Je me nomme Pallando le Bleu, et je suis un magicien, venu de l’Ouest ; connaissez-vous également mon confrère, Alatar ? Lui et moi parcourons les Terres de l’Est, pour y distribuer nos conseils...

- Qui te dit que j’ai besoin de conseils, Bâton de serpent ? répliqua l’homme, faisant référence à la tête de la baguette du magicien, d’un ton toujours aussi agressif. Qu’a donc à me dire un arrogant Occidental, qui se mêle de ce qui ne le concerne en rien ? »

Pallando avait vu juste ; cet homme de l’Est ne l’écouterait sans doute pas. Mais il tenta quand même le tout pour le tout.

-  Sauron ! Voilà ce que j’ai a dire, fier Abenaki. Le perfide, le corrupteur, le profanateur. Je suis venu vous mettre en garde contre lui : car telle est ma mission, de venir auprès des hommes pour les protéger. S’il ne l’a pas déjà fait, il viendra un jour à vous, pour y effectuer ses viles manigances. Il vous fera miroiter de l’or, ou du pouvoir. Si vous acceptez, vous serez riche ou puissant un jour, et esclaves le lendemain ! Je suis là pour vous conjurer de ne point céder au marché qu’il vous proposera et de vous joindre à tous ceux qui sont encore libre pour lutter contre lui !

- Et je suppose que, dans ta grande mansuétude, tu es là pour dicter la parfaite conduite, Pallando le Bleu ? Crois-tu que je ne vois pas clair dans ton jeu ? Tu veux te servir de moi comme chair à sacrifier contre le Mordor !

Allons, je...

- Silence ! Sauron ou toi, qu’est-ce que ça change ? Vous deux voulez la même chose, soumettre et donner vos ordres à moi et aux miens ! Mais les Abenakis ne sont pas dupes ; personne ne fera de nous ses jouets ! Et toi, tu serviras de démonstration à mes dires !

-  De démonstration, voyez-vous ça… J’ai bien peur que porter la main sur moi vous fera bien plus de mal que de m’écouter… dit Pallando, en cessant de se servir de son bâton pour appui et de l’agripper à deux mains.

- Saisissez-vous de lui !

Tandis que les gardes du chef Abenaki s’approchaient, Pallando brandit alors son bâton. La pierre bleue qui le couronnait se mit briller, mais avant qu’il ait pu faire quelque chose, le Mage Bleu ressentit une violente douleur à l’arrière de son crâne. Un des hommes de la cour s’était glissé derrière lui et l’avait frappé en traître. Sa vision se troubla, puis il s’effondra, assommé.


Lorsqu’il se réveilla, il s’aperçut qu’on l’avait jeté dans un cachot. Au pain sec et à l’eau. Et, comble de son malheur, ils lui avaient confisqué son bâton. Pallando s’approcha des grilles, et regarda au travers. Sa cellule était bien gardée ; le métal était solide, et, éloigné de son bâton, ses pouvoirs n’étaient pas suffisants pour s’en échapper.

Dépité, Pallando s’accroupit contre le mur froid et humide de la prison. Il ferma les yeux, et ses mains se crispèrent sur ses genoux. Alatar était loin, et qui sait ce que les Abenakis pourraient lui faire, le temps que quelqu’un se décide à lui venir en aide ?
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Belendil

Belendil
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MessageSujet: Re: [Flashback] L'alliance du Magicien et du guerrier (PV Belendil)   [Flashback] L'alliance du Magicien et du guerrier (PV Belendil) EmptyMar 14 Juil 2015 - 2:34

Le soleil commençait à descendre vers l'horizon tandis que Belendil lui descendait de la butte. Cela faisait des jours et des nuits qu'il marchait dans le désert d'un pas lent et éprouvé. Il s'alimentait de petits animaux comme des lézards ou bien des lapins quand il avait de la chance, malgré tout, ceux-la étaient bien maigres la plupart du temps. Parfois quand la chance n'était pas de son côté il se contentait d'insectes ou bien d'oiseaux qu'il parvenait à en attraper.

Mais dans ces terres arides les oiseaux se faisaient rares et les hommes aussi et à de nombreuses reprises les yeux du guerrier lui avaient joués des tours. Les mirages étaient fréquents et ainsi il croyait souvent voir de loin des palais exotiques ou bien des villages mais dès qu'il commençait à s'en rapprocher ces visions laissaient place à des rochers et du sable. C'était dans un de ces mirages qu'il crut être tiré d'affaire. Le village lui apparaissait de loin et plus il s'en approchait et plus il semblait lui être réel.

Lorsqu'il fut à une distance suffisamment importante il put constater que ses yeux ne lui jouaient pas de tour car il voyait dès à présent l'activité humaine dans le village. Des hommes s'affairaient en grand nombre autour d'un individu. Au début Belendil pensa qu'il allait y avoir un affrontement ou bien un ostracisme envers cet individu. Se méfiant donc des environs le guerrier décida de s'installer sur une butte de rocher qui surplombait le village. De là il pouvait voir sans être vu. Des voix fortes lui parvinrent et il remarqua que tous les habitants s’agglutinaient autour d'un mystérieux individu recouvert d'une toge bleue et qui s'appuyait sur un drôle de bâton.

Soudain il se saisit de son bâton et ce dernier étincela d'un bleu perçant. Mais il n'avait pas esquissé un seul geste qu'un garde lui asséna un coup derrière le crâne et l'individu se retrouva face contre terre, complètement assommé. Belendil regardait la scène avec un intérêt grandissant, il n'avait jamais vu une telle chose de sa vie ! Il vit que les gardes emportèrent l'étranger dans une toute petite hutte. Le guerrier put en déduire qu'il devait y avoir une sorte de bâtiment souterrain vers lequel les gardes allaient, sûrement une prison.

Alors que ces derniers avaient disparus de sa vu Belendil remarqua que celui qui était plus richement habillé que les autres s'était emparé de l'arcane que possédait l'étranger. Il l'emmena d'ailleurs avec lui dans une maisonnée, gardée par un soldat, qui devait sûrement être sa maison. Le village avait retrouvé après cette agitation le calme qui lui correspondait à son habitude.

Pendant ce temps là le soleil achevait sa course dans le ciel, le guerrier descendit alors dans la butte et posa sa main sur son menton et se mit à réfléchir. Il faisait les cent pas entre les rochers mais il n'arrivait à rien. Chaque pensée se terminait par une impasse. Il constata par la même occasion que son estomac criait famine et qu'il ne pourrait rien faire si il avait le ventre creux. Il s'octroya alors un moment de répit et se mit en quête d'un peu de bois mort, il trouva à quelques pas de là des arbustes totalement séchés par le soleil et il s'en servit pour faire un petit tas.

En farfouillant à l'intérieur de son manteau il sortit une pierre à feu qu'il activa en frottant sa lame contre. Cela produisit une étincelle qui enflamma directement les brindilles. Le petit feu brûlait tranquillement tandis que Belendil sortit une nouvelle fois de sa veste une petite sacoche qui ne contenait pas grand chose, il la vida dans sa main et il remarqua qu'il ne lui restait plus que quelques morceaux de viandes séchés. Faute de mieux il les fit cuire, l'odeur qu'elles dégageaient ne tarda pas à attirer un vautour qui piaillait désormais en volant au dessus du guerrier, il devait trouver une solution sinon il allait attirer l'attention sur lui et le village n'était qu'à quelques centaines de pas de là. Il posa alors la viande sur un rocher situé non loin et s'en éloigna de quelques pas, le vautour finit par descendre se poser sur le rocher et entama son repas improvisé. Il avalait la première bouchée alors qu'au même moment Belendil se saisit d'un de ses sabres et le lança vers le volatile avec une telle vitesse et une telle précision que celui-ci finissa décapité et devint par la même occasion le repas du guerrier.

Ce dernier se dépêcha de cuir l'animal de peur d'attirer d'autres bêtes, il ne prit pas la peine de le dépecer car il n'avait que faire des plumes et des boyaux du vautour, lui ce qu'il voulait c'était manger de la viande ! Une fois son repas de fortune terminé il éteignit le feu avec sa botte, ce n'était pas la peine de risquer de se faire voir, et il s'asseya confortablement contre un rocher dans l'optique de réfléchir.

Alors que la lune entamait à son tour sa course dans les cieux, le guerrier finit par trouver ce qu'il devait faire. En attendant il se devait de se reposer car il aurait sûrement besoin de beaucoup de sang froid et de force pour ce qui allait arriver. Lorsque la lune fut à son apogée Belendil se leva d'un bond, prêt à l'action. Il marcha de nouveau en haut de la butte pour mieux observer le village.

Celui-ci était constamment gardé par deux soldats à l'entrée, un devant la hutte du chef et un devant l'entrée la prison. Il devait y en avoir un ou deux de plus à l'intérieur de celle-ci. A première vue c'était un petit village il ne devait donc pas y avoir beaucoup de soldats mais Belendil savait qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Il descendit alors la butte de rocher par l'autre côté de la manière la plus discrète possible, il ne fallait pas qu'il se fasse repérer ! Il parvint à l'enceinte du village et se faufila entre les huttes. Il était plus proche de la prison que de la hutte du chef c'était donc vers cette première qu'il allait se diriger.

Il réussit à parvenir à quelques mètres seulement du garde qui était devant la hutte, il se trouvait sur son côté mais il était caché par l'ombre et celui-ci ne pouvait donc le voir. Belendil s'empara alors d'une pierre et la lança entre les maisonnées en face de lui, instinctivement le garde tourna sa tête de ce côté, ce qui permit au guerrier de se glisser derrière lui et de lui trancher la gorge. Un long filet de sang s'échappa et le cri du garde s'éteignit dans un gargouillis agonisant. Par chance la hutte se trouvait cachée derrière d'autres huttes ce qui empêchait les autres gardes de voir l'entrée de la prison.
Le guerrier pénétra ainsi dans la maisonnée et ce qu'il avait pensé se révélait donc vrai, il y avait un grand trou, profond d'environs 20 mètres, qui plongeait dans le sol. Ne sachant si un garde se trouvait à côté de l'échelle Belendil émit un petit sifflement.

« Pssttt... »

Une tête apparut en bas et regarda vers le haut avec curiosité. Ce devait sûrement être un soldat qui montait la garde.

« Tiens attrape ! »

Belendil lui cria cela avant de lancer un de ses sabres vers lui avec force et habileté. Le soldat se retrouva le crâne transpercé par la lame, l'action n'avait duré que quelques secondes. Belendil pencha son oreille dans le trou mais il n'entendit rien d'autre qu'un long silence en retour. Il finit par descendre doucement l'échelle, son deuxième sabre à la main. Il posa le pied à terre et observa les lieux avec curiosité. C'était un long couloir qui était éclairé par une unique torche, celle qui se trouvait à côté du garde défiguré.

Le guerrier s'empara de la torche et avança avec prudence. Le sol était humide et froid, cela devait être du à une nappe phréatique située non loin de là. Cette même nappe devait sûrement fournir de l'eau en quantité suffisante au village. En passant devant la première geôle Belendil remarqua que le propriétaire de celle-ci était encharné. Cela ne pouvait pas être l'individu qu'il avait observé juste avant car celui qui se trouvait là était réduit à l'état d'os. Il continua ainsi dans le long couloir, les cellules étaient vides à côté de lui et au fur et à mesure qu'il avançait il entendit une respiration faible au fin fond du corridor. L'étranger était dans la dernière cellule, recroquevillé sur lui même il semblait bien mal en point.

Belendil se saisit alors des clés qu'il avait piqué sur le soldat mort juste avant et ouvrir la cellule qui grinça de tout son possible. Le guerrier s'arrêta de peur d'avoir été repéré mais rien ne se passa, le vieillard lui même ne s'était pas aperçu de la présence de son hôte. Craignant qu'il était trop tard Belendil se dirigea vers lui et le libéra de ses chaînes. Il remarqua alors que le vieillard avait les yeux grands ouverts. Sa respiration était aussi faible que si il dormait et pourtant il avait les yeux grands ouverts ! Le guerrier le secoua doucement et le prisonnier s’éveilla comme d'un rêve invisible, il regardait son hôte avec un sourire grandissant.

« Bonjour, je me nomme Belendil, je ne vous veux pas de mal. Tout ce que je désire c'est vous aider, seulement il va falloir que je vous pose deux trois questions quand on aura fini de se tirer de là. »

Alors qu'il aidait l'homme à se lever des voix retentirent non loin de là.

« Mortecouille ! Y'a un mort !! ALERTE ! ALERTE ! »

Belendil avait oublié de penser à la relève des gardes, il devait se dépêcher pour sortir de là. Le vieillard qui l'accompagnait se mit soudain à prendre les devants d'un air sûr de lui, dans le doute le guerrier se mit à le suivre...
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