[FB] Papier s'il-vous-plait? (pour Irdan et plus )

Dernière édition par La Renarde le Sam 28 Nov 2015 - 14:05, édité 1 fois

( Lieu : Bureau de l'Intendante )

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Assise à un grand bureau de bois sombre sculpté et serti de précieuses incrustations, elle avait reprit ce travail on ne peut plus rasoir de paperasserie.
Il fallait avouer que le Mordor n'était pas le royaume tenant le mieux ses archives. Si les Nains arrivaient à oublier des entrées dans leurs royaumes souterrains, les Mordoriens arrivaient à oublier des soldats. Et actuellement, l'intendante s'échinait à remettre tout cela en ordre.

Pendant ce temps, d'autres s'échinaient à remettre en ordre la pièce.
De cette pièce, il ne restait intacte que le bureau, la grande bibliothèque s'étendant sur tout le mur droit, ainsi que le vitrail éclairant d'une lumière blafard le bureau en contre jour.
Il faut dire que précédemment ce lieu avait été visité par un Troll, qui ne connaissait pas sa force, ni le mot propreté.
Entre la porte arrachée de ses gonds et le tapis souillé de sang, les esclaves se retrouvaient avec du boulot sur les bras, mais il y avait pire que servir l'Intendante; Même si ses exigences sortaient souvent de l'ordinaire au point de ne plus utiliser les portes de l'Ordinaire mais d'aussi passer par ses fenêtres.

Les rendez-vous allez se succéder dans la journée car elle tenait à voir personnellement les hauts-dirigeants dont les dossiers laissaient à désirer .
Actuellement, elle lisait l'étrange plan de carrière qu'avait suivit un esclave maintenant promut général.
" Rien que ça?" Murmura-t-elle pour elle même avec cynisme derrière son masque d'ivoire.

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Irdan enfila son plastron dans un mouvement efficace et précis. Mouvement qu'il avait répété un grand nombre de fois dans le passé. Lentement il lia les lanières de cuir entre elles enserrant doucement son torse dans cette carapace de métal. Ce plastron avait été fait expressément pour les parades militaires du mordor. Une armure noire brillantes avec des pics sur le haut des épaules rappelant des crocs de dragon. Sur le devant un fin entrelacement d'or formait une mosaïque discrète mais raffinée. Par dessus son pantalon noir de cuir bouilli il installa ses cuissardes dans le même style que le plastron. Irdan mit son fouet sur son flanc droit tandis que son épée ornait sa hanche gauche. Un diadème noir orné d'un saphir bleu profond mettait en valeur ses cheveux noirs en bataille révélant un visage fin aux traits secs mais raffinés. Une courte cicatrice ornait le coin supérieur gauche de sa lèvre. Il referma la porte de son bureau et s'avança vers celle de l'intendante.

Elle venait de lui demander de venir le voir surement pour faire le point. Après tout il venait d'arriver alors elle avait surement dur analyser les dossiers des officiers de l'armées mordorienne afin de les étudier. Il finit par revêtir ses gants de cuir noir et s’apprêta à frapper trois légers coups au bureau de l'Intendante. Mais la porte n'était plus. Au lieu de cela il s'éclaircit la gorge et sourit à l'intendante:

"Je vois que votre prédécesseur n'était pas vraiment un partisan de la complexité et de l'intimité. Puis je entrer madame ?

Il jeta un regard sur le tapis souillé de sang et sur la bibliothèque avant de se recentrer sur l'intendante du Mordor.

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" Intendante."
Soupira la femme, tout en continuant à lire, mais avec agacement et l'étrange certitude que ce militaire ne serait ni le premier, ni le dernier à commettre cette boulette déjà bien éculée.

Madame était un mot qu'il fallait éviter en présence de l'Intendante sous peine d'accident diplomatique. Et les accidents diplomatiques chez Loréalle ressemblaient plus à un 33 tonnes fonçant sur un malheureux cycliste qu'à un échange amical et courtois.
" Je pari que si un homme s'était tenu devant vous, il aurait eut le droit à un "Seigneur" et non à un "Monsieur". Donc, avant que le débat sur ce sujet ne s'étende, sachez que ce n'est pas parce qu'il y a une absence de grelots entre mes cuisses que vous pouvez vous permettre des familiarités, mon p'tit père!

Ceci rectifié, vous allez pouvoir m'expliquer ce que c'est que ce monceau de conneries!"
Fit-elle en fermant le dossier devant elle pour le balancer plus en avant sur le bureau.
" Depuis quand les esclaves incapables de dire Seigneur à leur supérieur se retrouvent généraux? "
Pas de chance pour Irdan, c'était le Madame en trop dans la journée de Loréalle!
" Je vous écoute."
Elle se cala au fond de son fauteuil, croisant les jambes sur son bureau. Et comble de poisse, elle portait un pantalon! Ah, si au moins elle avait été en robe... vu sa position. Il y avait des jours ainsi, des jours où les ennuis arrivaient en fanfare !

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Irdan adopta une position de repos les jambes légèrement écartées et les bras derrière le dos dédaignant les chaises devant lui. Il ne sourcilla pas à la remarque de l'Intendante et se contenta de dire:

"Pardonnez moi Intendante"

Il la regarda s’avachir un peu sur le bureau et il hausse un sourcil légèrement surpris. A sa question il ne montra aucune émotion mais il garda le silence réfléchissant:

"Sauf votre respect Intendante comment un Maïar d'Aule a il pu devenir l'un des plus grand seigneur d'Arda ? Il n'y a que trois mots pour y répondre: Intelligence, Charisme et Courage. Comme ça doit être marqué dans le dossier que vous avez entre les mains vous connaissez mon histoire et vous n'en avez strictement rien à fouttre que je vous raconte tout ce que vous venez juste de lire. Ce que vous voulez c'est que je vous montre ma motivation. Alors je suis prêt à m'égorger sur le champ pour le Seigneur Noir."

Il recula légèrement et cette fois ci croisa les bras sur son plastron. Il espérait avoir choisit la bonne méthode mais ne savais pas trop.

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La femme abandonna sa pose décontractée pour adopter une attitude plus conforme à son statut. Sans un mot, elle posa ses coudes sur le bureau et joignit ses mains en clocher par dessus lesquelles elle scruta Irdan.

Dans ce bureau, même en l'absence de l'Intendante, il y avait toujours cette impression subliminale d'être observé. Sans doute était-ce dû aux nombreux globes oculaires, bloblotant dans des bocaux de formol, qui servaient de presses-livres dans la bibliothèque. Et ils n'étaient pas les seuls organes exposés en ces lieux.
Si au premier abord le bureau paraissait tout ce qu'il y a de gentillet, très vite le visiteur attentif pouvait constater qu'il n'en était rien. C'était un lieu où un savant fou recevait ses visites. Mais comme tous savants fous, Loréalle ne savait pas s'éloigner bien loin de ses expériences. Aussi différentes parties d'anatomie de plusieurs espèces étaient exposées joyeusement dans la pièce. Ici un crâne d'orc soigneusement disséqué et conservé par la cire. Là des poumons dans du formol. Et sur le bureau, une paire de testicules et leur accompagnement coulés dans un bloc de verre servait de presse-papier.

Oui, de vouloir déballer ses attributs devant l'Intendante pour montrer qui avait la plus grosse n'était pas une bonne idée! N'importe quel Numénoréen connaissant l'histoire de celui y ayant laissé sa virilité aurait pu le dire à Irdan. Mais pas de chance, Irdan n'ayant été renseigné, il ne pouvait que compter sur son sens de l'observation.... et le presse-papier.

Dans un crissement de métal sur le bois, la femme poussa son coupe papier ouvragé vers l'homme ayant si obligeamment proposé de s'égorger après s'être venté de son charisme et de son intelligence. Il était bon de préciser que les coupe-papier au Mordor auraient été appelés glaive dans le Gondor. Puis elle posa son regard à nouveau sur le Général, un regard signifiant " Mais faites donc."

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Irdan regarda le coupe papier poussé par les doigts délicats de l'Intendante. Il le regarda et un silence de mort s'installa entre eux. Ce n'était pas un silence doux et complice mais un silence lourd et chargé de tension. Il regarda la femme dans les yeux et sembla la jauger. Il comprenait qu'il ne fallait pas jouer avec elle et son regard se porta vers les différents pots abritant des douceurs anatomiques. Il referma sa main gantée de faire sur le pommeau de ce glaive et le regarda longuement. Il prit une fois plus douce et plus calme:

"Je vous ai mal jaugé je m'en excuse Intendante. Peut être me suis je un peu laissé emporter. Pour tout vous dire je pense pouvoir plus apporter au Mordor en étant vivant et doté de toutes mes facultés et de tout mes organes que mort. Si mon travail vous déçoit, vous la parole du Seigneur Noir alors j'ouvrirais ma gorge de moi même et déverserait mon sang dans l'un de vos bocaux. En attendant je vous demanderais avec tout le respect que je vous doit à vous et à votre fonction de me laisser faire mes preuves."

Ses traits semblèrent d'un coup plus doux et plus calmes. Maintenant qu'il savait à qui il avait à faire il savait ce qu'il devrait faire. Et puis de toute manière il ne voulait pas de disputer avec elle. Il savait qu'il aurait perdu.

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De la voix la plus calme qu'elle possédait, au point qu'elle en devenait presque chantante, elle s'exclama :
" Donc voici l'Intelligence.
Savez-vous que cette qualité est souvent contraire au courage? Aucune personne intelligente ne peut se sacrifier pour une autre sans étudier toutes les possibilités de secours pour ne pas y laisser sa peau. Aucune personne intelligente ne peut se lancer dans une guerre désespérée. Et aucune personne intelligente ne peux débarquer dans un bureau et répondre à la question : "racontez moi votre histoire?" , par " je suis charismatique, courageux et intelligent, Muhahah, donc vous n'avez pas besoin de connaitre mon histoire!" . Car la personne intelligente saura qu'un dossier sur elle ne contient qu'une liste d’événements sans détails."
Fit-elle en tapotant de l'index le dossier du Général Irdan Ianoë posé devant elle sur son bureau.

" A présent que la testostérone s'est évaporée, je vous repose la même question : Depuis quand les esclaves incapables de dire Seigneur à leur supérieur se retrouvent généraux? Racontez moi donc cela."
Loréalle aimait connaitre les aventures des uns et des autres. Cela lui permettait de compléter ses dossiers, mais aussi de continuer son étude de l'humanité.

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Irdan la regarda avec un léger sourire alors qu'elle démontait sa précédente attitude. Cette femme était très intelligente surement très compétente. Son jugement était très juste et il s'était surement trompé sur son compte. Il croisa les bras restant toujours debout tant qu'on ne lui aurait pas indiqué le contraire:

"Eh bien Intendante je suis né au Rhùn mon père était un marchand qui fut tué lui et ma mère dans une attaque par des soldats. Je fus pris en tant qu'esclave pour servir le Drapeau Noir et je fus remarqué par mon talent. Mon capitaine me nomma sergent puis chef à sa mort. Un jour un général passa inspecter le camp. La je lui expliqua toutes les faiblesses que je voyais dans son armée et sa stratégie. Il m'emmena à Barad Dur et me nomme général. Au fur et à mesure de toutes ses années j'ai cru et j'ai adhéré à la volonté du Seigneur Sauron."

Son explication était faite. Irdan détestait parler de lui et encore plus de son histoire. Il espérait qu'elle ne demanderait pas plus de détails. Il la regarda à nouveau essayant de déceler une quelconque émotion sur son visage qui pouvait laisser présager sa réponse.

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L'Intendante se rejeta en arrière, s'enfonçant dans le dossier de son fauteuil de velours rouge. Elle n'avait aucune expression, son masque y aidant.
" Impressionnant. Non, sincèrement: impressionnant. Vous avez réussit à faire plus court que votre dossier. Je n'aurais pas cru cela possible. Et tout est toujours aussi court chez vous?"
On pouvait noter l'énorme sous-entendu surtout à l’intonation taquine dans la voix.

" Allez, faites un effort!"
L'encouragea-t-elle pour qu'il rallonge son histoire.
Loréalle ouvrit un placard dans le bas de son bureau -qui était truffé de tiroirs, de caches, de portes- et en sortit deux verres ainsi qu'une carafe qu'elle posa devant elle dans un tintement de cristallin. Elle déboucha la carafe et remplit a raz-bord les deux coupes. Elle s'en saisit d'une et, d'un signe, elle invita le militaire à faire de même.

Plantant une tige creuse de métal dans le liquide de son verre, elle se mit à boire sans avoir à ôter son masque. C'était de l'alcool de malte et d'orge provenant du Nurn et produit par un certain Wisk Ein.

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Irdan considéra le verre et son contenu ambré. Il prit lentement le verre et examina la couleur avec un oeil admiratif. Lentement il le porta à ses lèvres et fit coulée le précieux liquide dans sa bouche. Ca n'était plutôt pas mauvais et Irdan sourit légèrement et reposa lentement son verre sur le bureau.

"Merci Intendante. Eh bien que vous dire de plus. Mis à part que si vous voulez savoir si tout est toujours aussi court chez moi je vous inviterais bien à venir vérifier par vous même en espérant que ça ne finisse pas en presse papier.

Je suis né dans le Rhùn comme je vous le disais, ma mère était très belle, de longs cheveux noirs tombant jusqu'à la taille et des robes très colorés. Mon père était souvent torse nu et je me souviens qu'il possédait une force extraordinaire pour mes yeux d'enfants. Quand ils ont été tués je me suis accroché à eux si bien que les soldats ont du s'y mettre à trois. Mais le mélodrame n'est pas l'important. Je savais que si je restais esclave je mourrais vite alors j'ai tout fait pour évoluer."

Irdan fit une pause et ses yeux parcoururent lentement le bureau de l'intendante. Il n'aimait pas repenser à son passé. C'était comme une cicatrice à peine refermée que l'Intendante se plaisait à rouvrir.

"Le général était le général Alatar je ne sais si vous l'avez connu. Assez bougon et rancunier, c'était aussi un pervers notoire. Ca ne m'étonnerais pas que ce presse papier soit un souvenir de lui."

Il sourit à l'Intendante, elle était plutôt sympathique en fin de compte.

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Cicatrice à peine refermée que l'Intendante se plaisait à rouvrir pour mieux trifouiller dedans à plein main façon chirurgien ayant eut une soirée arrosée la vieille! Hips!

" Non, cela appartient à un autre. Ou appartenait plutôt.
Il fit un peu trop fait d'humour sur les raisons qui poussèrent le Seigneur Sauron à me mettre à ce post. Je lui ai donc proposé de se mettre nu, de s'allonger et je l'ai attaché afin de lui faire une démonstration de mes talents cachés qui plaisent tant au Seigneur Sauron. Sauron apprécie énormément mes talents de médecin et une ablation de l’appareil reproducteur de l'homme n'est que broutille tant qu'il conserve son canal urinaire. Ainsi ce mâle est toujours vivant bien qu'à présent il sera moins excité à l'idée d'être attaché par une femme. Par contre, je crains que ce militaire n'imaginait mes talents dans un tout autres domaine. Croyez-vous qu'il fut déçu? Car il ne m'a plus jamais adressé la parole depuis. "
Fit-elle ironiquement avant de boire la moitié de son verre et de resservir un autre verre à Irdan qui savait dorénavant qu'il ne fallait jamais accepter d'être attaché par une Loréalle car elle n'avait pas les même centre d’intérêts que les courtisanes.

" Bien. bien bien... encore quelques efforts... "
Insista-t-elle en voulant connaitre plus de son interlocuteur.

Oh, ce n'était pas sans raison, mais elle voulait dresser un portrait exact de l'homme en face d'elle dans le but de jauger sa fiabilité. Elle ne voulait pas d'un General qui arrêterait ses coups devant une mère protégeant son enfant. Pour l'Intendante, un militaire se devait d'obéir sans état d'âme mais en gardant son cerveau allumé.

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Irdan la regarda amusé avant d'éclater de rire, pas un rire de pochtron de taverne, un rire cristallin mais grave. Il la regarda avec un sourire et but une nouvelle gorgée de ce liquide qui décidément déliait les langues:

"Intendante je crois que vous devez parler du Général Rian, il refusait d'entrer dans Barad Dur depuis des années et se contentait d'hurler sur ses hommes à longueur de journée sans donner d'ordres cohérents. Un homme incompétent croyez moi. Un jour il m'a menacé car je dirigeais ses troupes j'ai fait sauter sa tête. Attendez"

Il farfouilla sous son plastron et en retira un collier ou des globes oculaires étaient attachés par par paire. Il y en avait facilement une dizaine et il les regarda un par un. Il poussa une exclamation satisfaite et retira deux yeux bleus qui contenant encore leurs nerfs optique. Il les tendit à l'Intendante:

"Vous savez je garde toujours trace de mes opposants. La dernière choses qu'ils aient vu fut ma lame traversant leur cou, vous vous êtes occupée avant moi de ce général je vous fais donc ce cadeau il vous reviens de droit."

Il but encore une gorgée mais elle voulait en savoir plus sur lui.

"Quand j'ai été capturé j'ai hurlé nuit et jour pendant une semaine qu'on me donne ma chance d’intégrer la compagnie. Je n'avais pas manger ni bu et ils m'ont donné une épée me laissant défier un des leurs. Il était lent mais je ne l'ai pas eu à la technique d'escrime. J'ai arraché un oeil, il était aveuglé par la douleur c'est le cas de le dire et j'en ai profité pour lui faire sauter la tête. Ensuite j'ai été nommé soldat dans la compagnie."

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Loréalle regarda les globes oculaire rabougris, car mal conservés puisqu'ils furent simplement attachés à un collier par paire, rouler sur le bureau dans un flipflapflop.
" Vu leur état, je n'en aurais pas vraiment l'utilité. A moins que je ne m'en fasse une des ses petites distraction basé sur la gravité appliquée au mouvement de balancier que l'on pose sur les bureaux ? "
Observa-t-elle sans reproches, avant d'ajouter:
" Mais il faudra un jour que je ponde une thèse sur ce besoin irrépressible qu'on les Mâles Guerriers d'avoir des colifichets et des portes bonheur? "

Elle écouta le récit attentivement, se caressant ce qui aurait dû être le menton d'un index, mais qui n'était qu'un bout de son masque cachant son visage. Certain tic on la vie dure.
" hm hm.. vous arrachez beaucoup d'yeux et faites sauter autant de tête."
Fit-elle remarquer, en fine auditrice.
" Bien.. bien bien... Vous avez éclairci ce point d'ombre à votre dossier. C'est donc votre hargne à la survie qui vous a permit d'entrer au service du Mordor. Ma foi .. Cela se tient. Je vous remercie, vous pouvez disposer."
Proposa-t-elle, d'un geste éloquant avant de replonger dans ses dossiers.

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