[FB] Repartir sur de Bonnes Bases

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" Donc... donc ... donc..." Fit l'Intendante, en marchant de long en large dans ses appartement, ses mains croisées dans le dos. " Si je vous ai convoqué. " Car en effet elle n'était pas seule, un bonne quantité individus en tout genres et de toutes races étaient là, assis, à moitié réveillée pour certains, encore entrain de dormir pour une majorité d'autres. On aurait dît ce mauvais cauchemar où l'on rêve d'être dans le bureau du Directeur en pyjama.

" Réveillé..." Souffla un des forgerons.

" Bob, la f*rme." Coupa sèchement Loréalle. " C'est que je m'en vais."

Dans la tête de nombreux assistants une image idyllique fit sont apparition. Enfin elle repartait à l'aventure! Ils allaient pouvoir souffler un peu. Et surtout travailler, sans avoir peur de sentir une présence se pencher au-dessus de leurs épaules pour leurs dire qu'ils faisaient mal les choses, avant de les pousser pour prendre leur place et faire cette chose à leur place, tandis qu'ils ronchonnaient dans leur coin comme de mauvais élèves.

" Sauf que cette fois-ci, c'est une longue absence." Précisa, index à l’appui, l'Intendante.

Tentant de cacher sa joie, un assistant demanda " et combien de temps? " dans l'espoir d'avoir deux ou trois moins de tranquillité.

" 1 ans ou plus.." Un souffle de silence balaya la salle tandis que les uns et les autres se regardaient. " Peut-être 5. " Ajouta Loréalle, ravit de voir les visages déconfit de ses assitants. " C'est pour cela que nous allons faire un grand rangement dans mes affaires." Elle eut un sourire malicieux en prononçant cela.

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" Intendant, ce n'est pas que je veux paraitre irrévérencieux avec vous mais.. pour faire du ménage, vous avez des esclaves!" Suggéra Freanq qui s'était fait discret jusqu'à présent. Jadis il avait été dans la garde personnel de Sauron, puis, il fut un temps garde-du-corps de l'Intendante avant qu'Irsum ne le remplace le laissant à loisir céder à cette passion qu'il s'était découvert auprès de Loréalle : Les schémas techniques. " Vous n'étiez pas obligé de nous réveiller."

" Ah! Détrompes toi mon ami! Ce n'est pas pour du ménage, ce serait plutôt l'inverse. Ce soir nous allons nettoyer par le vide!" S'exclama-t-elle avec la joie du Savant-fou s'apprêtant à réveiller sa créature. " Vous allez me rassembler tous les plans, les machines, les babioles que j'ai créé."

" Même les machines de guerre?" Fit craintif, un des assistants car ils connaissaient le poids de celles-ci.

" Non... enfin si, mais les plus petites. Les plus grosses, je m'en chargerais. Je veux aussi les prototypes d'armes et d'armures. Vous savez: l’hydraulique. Que quelqu'un monte sur une échelle pour me décrocher mes soleils " Fit-elle en désignant de l'index les globes lumineux éclairant la pièces. " Et vous irez porter tout cela dans la tour de Foudre. Allez! Hop hop hop! On y va ! " Fit-elle en chassant ses complices d'une nuit pour les envoyer à leur tâche. Ce fut alors qu'elle sentit quelqu'un lui tirer la chemise.

" Mais vos plantes vont mourir sans leurs lumières? " Gémit Nout, sous sa blanche chevelure.

" Oui, je sais. Et c'est pour cela ma chérie" Expliqua-t-elle en lui attrapant les épaules. "Que je te charge de mettre en cage les oiseaux pour les transporter jusqu'à la frontière du Rhun afin de les libérer. Freank, comme tu es de ma taille et que tes cheveux sont proches de ma couleur,  tu l'accompagnera vêtu de mes vêtements."

" Si c'est les robes, je démissionne Loréalle. " Grogna l'elfe.

" Tu n'aurais aucune crédibilité, tu n'es pas assez beau." Elle eut un sourire moqueur." Mes vêtements d'homme suffiront. Et ainsi tu n'auras pas à dandiner du croupion."

-- Ellipse 1h plus tard --

Dans son laboratoire surnommé la Tour-Foudre à cause de son paratonnerre et de sa turbine générant des éclairs, Loréalle regardait ses petites mains, c'était le surnom dont elle affublait ses assistants, ramener ses créations. Elle était postée sur un des balcons faisant la périphérie intérieur de la bâtisse.

" Oh? L'oeuf dragon.  Ah, celui-là, je le garde!" Fit-elle en désignant du bout du crayon un un sac déjà gonflé de babiole " Ah non! Là, ce sont des robes... "

" Mais vous les avez commandé à votre idée. " Fit l'individu croyant bien faire.

" Oui, mais ... laissez celle-ci en place. Ainsi que mes bijoux. N'oubliez pas que je reviendrais. "

" Vraiment?" Freanq était un spécialiste pour les apparitions subites et les sorties des coin d'ombre. Il avait glissé cela à l'oreille de l'Intendante sans que celle-ci ne sente son approche. Il rattrapa le crayon qu'elle venait de lâcher de surprise. " Tu peux le faire croire à tes humains, mais à moi? Tu m'as suffisamment mentit du temps où j'étais ton garde du corps pour que je saches quand tu ment. Que dois-je dire au Seigneur Ciryandil? Espères-tu vraiment que je trahisse notre Maître pour toi? Notre sympathie à des limites, Loréalle. "

Renarde, car à ce moment là ce fut cette identité qui prit le dessus, réfléchit, se prenant le menton dans une main. " Hm... Je ne te te demande pas de mentir. Je te demande juste un délais. A ton retour du Rhun, tu pourras révéler à qui tu souhaites tes soupçons sur ma fuite. Donc dans 1 mois plus ou moins."

" C'est un délais ... très court. " Pour fuir le Mordor conclut-il pour lui même.

" C'est le seul créneau possible. Si j'avertis Ciryandil de mon départ, le Seigneur Sombre le lira dans ses pensées. Il en est de même pour toi. Mais tant que tu voyageras, il ne pourra lire tes pensées sauf une fois que tu seras rentrée... "

" Bon calcul... Même si je ne souhaitais pas te trahir, je t'aurais trahie sans le vouloir. Je prendrais mon temps pour se voyage mais si le Seigneur désire ta tête, je serais le premier à te traquer, saches le. "  

" Mourir de ta main sera un honneur." lâcha-t-elle avec un léger sourire.

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" C'est donc du sérieux et non une de tes crises passagère? Tu sais ce qu'il va advenir des tes assistants? Ils seront considérés comme complices et exécutés." Fit le pragmatique Elfe corrompu.

" Hm, c'est le risque." Répondit-elle sobrement en continuant à cocher sa liste au fil de l'accumulation d'objets insolites s'accumulant dans le laboratoire.

" Une phrase bien trop courte.. tu as prévu quelque chose toi..." Freanq trouvait épuisant les conversations avec Loréalle, il fallait toujours qu'elle prenne cet air supérieur quand elle savait son plan parfaitement ajusté et sans une faille.

" Bien sûr mais dois-je te le dire? Tu serais d'autant plus mêlé à ma trahison. En tout cas, rassures toi pour tes collègues de travail." Et elle ajouta, comme pour le rassurer : " Je fus assez prudente pour qu'aucun de vous ne participe en entier à mes créations, ainsi aucun de vous ne peut reproduire mes œuvres. Donc crois-tu que je ne sois pas assez prudente pour protéger ceux qui seront mit en danger par mon départ? D'ailleurs, j'ai vu que tu t'entendais bien avec la petite. " Elle parlait de Nout en ces termes. " Je suis certaines que tu vas te faire un devoir de la protéger de la fureur de Sauron."

" Du Seigneur Sauron." Rectifia machinalement le fidèle serviteur du sombre monarque.

" .. si tu veux ...Rappelle lui que je l'ai formé en médecine et qu'elle vous sera plus utile vivante que morte. Ah.. et encore un détail: Si ton Seigneur venait à reprendre ses esprits, dit lui que je l'attendrais où il sait...Cela ne veux rien dire pour toi, mais un Sauron ayant toute sa tête saura de quoi je parle. "

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