Monologue de Fin {∱}

Kurz reposait ci-même, dans une pièce lugubre à la lumière quasi-inexistante, plongeant dans ses esprits. Son regard lourd et incertain, pesant aveuglément sur la  pénombre de la pièce comme la poussière sur les contrées du Mordor. Il avait l'air vaguement endormie, quelque chose avait l'air de le préoccuper, il n'avait jamais la tête dans les étoiles comme à présent. Le vent extérieur sillonnait à travers l'atmosphère sinistre qui régnait en ces lieux.
Un léger fragment de lumière s'imposa dans un petit recoin de la pièce, celui-ci formant une mosaïque en dansant avec les filets de poussière. Cette perturbation aussi belle que soudaine, provoquait chez Kurz un moment de clairvoyance, celui-ci détournant son regard noir vers ce qui s'apparentait à la seule lueur de sa journée.

"Décidément, même les éléments ne me laissent guère dans ma tranquillité ..."Marmonnait-il avec un ton plat et vibrant.

Le grand orc adressant un nouveau regard vers le plafond, ses yeux se refermant automatiquement, pour laisser la nuit et les songes régner de nouveau dans sa tête. Des coloris allant du gris jusqu'au rouge jouaient les virtuoses dans le regard pourtant sous l'emprise de la cécité, de Kurz. Un léger sifflement s'échappait de ses narines rondes et grosses, alors que Barad Dur devenait de plus en plus bruyant.

"Même mon propre foyer me joue des tours, qu'ais-je fait pour mériter ces diableries, toutes plus hideuses qu'un clan de gobelins.. euargh !"
"Si mon repos n'est pas satisfait, qu'aux limbes aille le monde ! J'ai l'droit à mon repos éternel oui ou non ?!"
Après une minute noyée de silence et de pénombre, un blanc fracassant obstrue la vue de Kurz, si soudain qu'il en eut un bref frisson, lui qui n'avait d'habitude "peur de rien". La paix revint enfin, le repos, c'est peut-être pour maintenant finalement ?
"Je vogue entre incertitude et sentiments, que fais-je encore ici ? Devrais-je pourrir dans cette pièce à tout jamais, faire taire ma vie comme si elle n'avait servit à rien ? Au bout du compte, j'en sais rien et je m'en fous, du moment que je peux reposer dans un lieu prospère et tranquille. Dormons et remémorons nous les souvenirs, les chants des orcs ne se tairont jamais, mon sommeil marque nôtre renaissance. L'Oeil qui autrefois faisait rage, s'est refermé, j'en ferais dont autant."
Kurz, tout morose, s'étala au sol, le corps ouvert et l'esprit enfin libéré. Fin d'un récit qui se termine à tout jamais, la dernière lueur du crépuscule sonne.

{OOC}
Cela compte aussi pour moi, fin de mon aventure sur ce forum. Adieu et merci. Je sais que c'était court mais je me devais de m'exprimer une dernière fois héhé.