Elle will Be Back... y'en a des journées sans et d'autres.. avec moins.

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Le plateau fut posé et une arbalète de poing prit appuis sur le front du capitaine.
" Très bien, je vois que vous n'êtes pas au fait des us et coutumes de mon établissement. Gondorien je présume? Alors nous allons vous laisser une chance : Pouvez-vous rééditer de façon plus courtoise votre requête?"

L'homme du Gondor loucha sur l'arme devant son visage et dans un réflexe qui aurait pu s'avérer malheureux dirigea sa main vers la garde de son arme.

" Je ne suis pas sur que cet acte soit une forme de politesse, vous savez? " Suggéra malicieusement l'être androgyne lui faisant face tout en donnant une tape du pied dans le fourreau pour déséquilibrer l'arme, faisant ainsi bouger la garde et empêchant l'homme de s'en saisir.

Le capitaine se résolut donc à: " S'il vous plait mad..meuss..patron?"
Déterminer le genre du propriétaire de la Taverne / Auberge du Renard Enragé n'était jamais simple.
En premier, sa voix était légèrement rauque et aurait pu être celle d'un jeune homme un peu fluet ou d'une femme interprétant un " David Eyes". Quant à son physique 1m90... ce n'était pas courant pour une femme. Donc il était un homme? Sauf que, sa chemise blanche légèrement entrouverte laissait apparaitre des formes de femmes que l'écharpe nouant sa taille fine mettait en valeur. Pourtant ses cheveux étaient courts et coiffés d'un bandana tel que le portait les marins corsaires. Parfumée mais sans maquillage. Et les contradictions s'accumulaient ainsi que le mal de crâne.

Dans un regard suppliant, le capitaine abandonna ses tentatives pour deviner ce qu'était l'être en pantalon et bottes devant lui et continua sa phrase: ".. on pourrait avoir un pichet de.. de ce que vous voulez s'il vous plait? "

" Et bien voilà. Le savoir vivre est une question d'effort envers un autre individu. Et c'est tellement plus agréable qu'un "ho le barbare, file nous ta pisse ". Un pichet de rhum, ça vous ira? J'ai aussi du vin du Gondor et du Rhun. Différents coteaux. Après si vous tenez tant à "ma pisse" je peux vous arranger ça." Proposa-t-elle en ramassant son plateau.
Il fallait se méfier des mots employés devant Témoa, car parfois cette Mocitl pouvait avoir la lubie de les prendre aux pieds de la lettre.

Oh. STOP.
Nous avons bien dit Témoa? Témoa Quenamih Cihuãtl princesse Mocitl alias Loréalle l'intendante du Mordor et disciple de Sauron, Tlapalli l'haradrim et Renarde tenancière de taverne à Umbar?
La dernière fois que nous narrions ses aventures, celle-ci était à Minas Tirith dans une auberge a essayer de contrôler un Shaman du Rhun nommé Chaak, servant littéralement de téléphone portable à Morgoth, et gérer les disputes de couples entre Irsum et son élève, à croire que tout les élèves sont amoureux de leur maitre. Alors que faisait-elle à Umbar maintenant?

Et bien, ce genre de question mérite un gros Flashback de 1an et demi en arrière. Quand l'équipe complétement loufoque de l'Intendante s'était mit en quête d'aider Sauron a retrouver sa mémoire. Et bien sur, quand Loréalle avait un plan, celui-ci s'approchait plus du voyage organisé pour un suicide collectif qu'une balade dominicale. Son idée était d'aller voir Morgoth pour qu'il botte l'arrière train de monsieur l'amnésique d'où l'utilité de la ligne direct avec Morgoth.

Voilà, nous en étions là.

Maintenant place aux événements qui se déroulèrent durant cette année et demi d'écoulée. Nous pourrions vous faire un long résumé en détail mais quelques scènes clefs suffiront à vous expliquer :

Ce fut à proximité du mur que Loréalle arrêta net sa monture et sembla perdu dans des pensées lointaines. Puis, déclara d'une voix songeuse :
" Je sens comme un grand bouleversement dans ma bourse. Comme si des milliers de pièce Gondoriennes hurlaient simultanément pour tomber dans celle-ci..... il se passe quelque chose en Umbar. "
Dès qu'il s'agissait d'argent, l'instinct de Témoa était proche de celui d'un nain! Et son instinct s'était réveillé au moment où une plume rencontrait un parchemin actant ainsi un traité de paix entre Umbar et le Gondor.

" Faut que je retourne a Umbar. Ça va, je sais, vous allez me dire : Et notre quête?
Beiiiin... les gars, soyons réaliste un peu. On essaye d'aider un mec qui veut conquérir les royaumes pour les soumettre à sa volonté avant de les détruire (jamais Sauron n'avait eut un descriptif aussi poussé à son sujet) Vous ne croyez pas qu'il y a mieux comme plan de carrière pour nous? "

Oui, les choses s'étaient plus ou moins déroulées ainsi avec beaucoup plus de conversations, de débats pour ou contre, autour du feu et fin de compte Témoa avait gagné le match avec un argument imparable.

Retour au présent...

Et l'argument imparable galopait maladroitement sur ses deux jambes vers elle à l'instant même. Elle l'avait nommé Mairon, aucun lien de parenté avec l'original, mais Témoa était une grand taquine et aimait troller l'univers. Il avait à présent 1ans, des cheveux noirs ondulés lui tombant sur les épaules, des oreilles elfique, une peau halée comme celle de sa mère et deux billes mordorés et curieuses en guise d'yeux, retenait plus souvent les gros-mots que le beau parlé et pouvaient casser les pieds de n'importe qui en lui répétant le mot Chat* durant 1h. ( *Private joke )

La tenancière souleva son enfant et râla :
" BOn? Qui devait le surveiller cette fois? Fatima ? Ce n'était pas ton tour? Où est Fatima? "
Lança-t-elle à l'ensemble des clients et employés de la taverne qui, même si certains ne connaissaient pas l'identité de cette Fatima, haussèrent tous des épaules d'ignorance. C'était l'effet Loréalle, lors de ses "râleries", même Valar se serait sentit obligé de répondre à ses questions.

Montant dans la partie lui servant de maison dans l'auberge, elle entra dans la chambre où était censé faire sa sieste Mairon pour y trouver une Fatima endormie le visage sous un livre. Fatima était une fille de joie de l'auberge mais avait ce délicieux avantage de savoir lire. Donc pouvait conter des histoires aux enfants pour les endormir... et pas s'endormir elle!

Tlalpalli soupira lourdement.
" Je vois, tu as attendu qu'elle s'endorme et tu as dévalé les escaliers. Tu ne serais pas un petit peu hyper-actif pour ton âge? Allez mon grand. On va essayer de trouver un de tes papas pour qu'il te fatigue un peu."
Annonça-t-elle en redescendant les escaliers.

Et oui. Témoa était dorénavant maman. Quand à savoir qui était le père, le monde contient des mystères qu'ils faut admettre ne pas savoir résoudre. Aussi, même si elle connaissait l'identité du père, avait-elle décidé que tous ses amants de l'époque serait d'office potentiellement le père. Donner un peu de responsabilité à cette bande de mâle bourrés de testostérone était d'utilité public!
Cela dit, être maman était une bonne excuse pour ne plus retourner dans le Mordor, on avait vu mieux comme milieu pour éduquer son enfant, avec toutes les vapeurs toxiques de ce pays, c'était un coup à le rendre Asthmatique, alors que dans une taverne, il risquait juste d'être alcoolique. Profession saine si on en croit beaucoup de voyageurs des TDM.

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Ps: il y a plus d'explications sur le pourquoi du comment dans ce sujet-ci :
https://rpglordoftherings.forumactif.com/t7597-renard-des-neiges

Ciryandil soupira et ferma un instant les yeux. S’adossant sur le mur du Renard Enragé, il laissa les sons de la ville l’envahir, tandis que King, Khiss et Abdul montaient la garde.

Le maître espion du Mordor avait fait le chemin depuis Barad Dûr en un temps record, mais il n’aurait pas su dire quelle avait été la durée du voyage. Il ne s’était pas vraiment reposé et avait fini par perdre la notion du temps. L’elfe laissa passer un vertige, inspira un grand coup en se remémorant les derniers évènements. Il y avait eu une révolution au Mordor. Une révolution d’orc. Et avec un Sauron amnésique et l’absence de l’intendante, ça avait mal tourné bien sûr. François, l’un de ses hommes, était mort. Cette seule nouvelle avait remué l’elfe, qui détestait par-dessus tout perdre un homme de sa meute. Loup un jour, loup toujours !
Il était ici parce que la main de Sauron lui avait demandé de retrouver l’intendante. Il faut dire que la main pouvait lui faire confiance : Ciryandil était le premier elfe corrompu de Sauron. Peu le savaient, dont La Main.

Rouvrant les yeux, depuis les ombres où il se tenait, Ciryandil jeta un rapide œil à l’intérieur de la taverne.

Avant de se plaquer à nouveau contre le mur, comme s’il avait vu un revenant, yeux écarquillés. Après quelque secondes, il regarda à nouveau. Puis attrapa King par la veste, l’attirant à lui pour le coller à la fenêtre et lui demander dans un murmure :

« Tu vois ce que je vois ? »

« On parle bien de l’enfant que porte Madame Loréalle, doté de magnifique cheveux noirs et d’yeux jaune, si ma vue ne me trompe pas ? » demanda King.

« Oh Bordel. »

« Je me demande qui est le père ? »

« Oh Bordel. » conclut Ciryandil. Qui se colla à la fenêtre pour regarder l'enfant.

King ajouta : D'après ce que j'entends... C'est le siens.

« Oh Bordel. »

« D'après mes souvenirs, ils font aussi taverne. » fit King dans l'espoir de distraire son ami.

« Tu crois que... » commença l'elfe, dont le cœur battait la chamade. Des pensées se bousculèrent dans sa tête comme des parisiens dans un métro bondé. Et... Il réfléchit : "Il a les cheveux noirs. Donc..." Le maitre espion arrêta ses pensées sur le champs. Il savait que l'intendante avait les cheveux noirs.
En tant que maître espion, il connaissait aussi tous ses amants. Ou presque.

Il n'y avait que trois candidats pour le père de l'enfant.

Imrhazon.
Sauron.
Et lui même.

Soit deux chances sur trois pour qu'il ait le cœur brisé. Et encore, pour Sauron, il avait de gros doutes... Mais l'enfant avait les yeux jaunes, donc Imrhazon était d'office éliminé. L'enfant ne serait donc pas orphelin de père... Car le numénoréen noir était aussi tombé lors de cette putain de guerre interne de mes deux. Il ne l'aimait peut être pas, mais pas au point de souhaiter sa mort.

Contrairement à ce qu'il avait toujours affirmé. De toute façon, c'était une forme de politesse pour se dire bonjour au Mordor (faut bien s'adapter aux us et coutumes) :
"Va mourir raclure!"
"Toi aussi va crever!"
Etc, etc.

« Si on ne rentre pas, fit remarquer King le nez toujours collé à la vitre, elle va nous dire de filer parce qu'on salit la fenêtre. »

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" Non." Répondit une voix sur le côté, au niveau de la porte de l'établissement. " Elle vous dirait : Maintenant vous nettoyez bande de curieux! Surtout que King porte du fond de teint! "

Deux éponges atterrirent en plein visage du 1er King, celui sur les épaules, et Ciryandil. L'envoyeuse n'était autre que Renarde les toisant, à présent, mains sur les hanches. Elle n'avait ni dit bonjours, ni heureuse de vous revoir, mais qu'elle se déplace vers quelqu'un, pour le menacer et l'obliger à faire une corvée, était tout comme. C'était l'équivalent d'un: Oh, c'est vous! Je suis heureuse de vous revoir vous m'avez drôlement manqué les gars!

" Khiss? Abdul? Vous pouvez entrer pour vous rafraichir. Ces deux et demi là, je les garde pour qu'ils me nettoient toutes les fenêtres du rez-de-chaussé! Mairon! Arrêtes de tirer sur la robe de King! Sois gentil et sors de là-dessous! * " Fit-elle en plongeant à son tour sous la robe de King pour essayer de retrouver son bambin qui mâchouillait les oreilles de l'autre moitié du King. Un Mairon dont les cheveux prenaient des éclats fauves sous le soleil d'Umbar.

Quant à Renarde, même à genoux entrain de farfouiller sous la robe d'un presque Elfe, elle n'en restait pas moins l'Intendante, ce personnage extravagant qui réservait toujours des surprises inattendues à ceux lui rendant visite et inondant son environnement proche de l'odeur du monoï et de la vanille parfumant naturellement sa peau.

*Traduction : Salut vous deux, vous me semblez épuisés. Allez boire un coup, je vous l'offre. Je dois parler de choses importantes avec Ciryandil, mais je garde King, ainsi il vous racontera tout. Je vous présente mon fils, il est mignon n'est-ce pas? Mais un peu turbulent. Je me demande de qui il tient?

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Khiss entra dans la taverne, tout en faisant un signe de la main, ses deux doigts du centre plié et aux deux extrémité relevé, le pouce retenant les doigts pliés à.
Abdul lui passa un petit papier plié à l'intendante, où était écrits dans une élégante écriture cursive : "Merci Intendante."

"Oh!" dit King, dans un petit cri surpris, alors que l'éponge de Loréalle atterris sur sa tête, et qu'un jeune enfant se glissait dans ses vêtements. Le gob du dessous se faisait mâchouiller les oreilles, si bien qu'il essayait dans la plus grande confusion de se séparer du turbulent jeune pousse elfique. Ce qui déséquilibrait fortement le gobelin du dessus :

"Wowowowow! Wouuupla!"

Vu de l'extérieur, cela donnait surtout l'impression d'un débutant essayant de danser du Madison.

Ciryandil, lui avait attrapé l'éponge qu'on lui avait jeté et pointait cette dernière sur Loréalle qui plongeait sous les robes de King :

"Dis donc, tu n'essaierais pas d'esquiver mes questions sur ton fils en plongeant dans les robes de King et en me demandant de nettoyer tes vitres? Et depuis quand tu les nettoies d'ailleurs? On est à Umbar, je sais comment marche les vitres de tavernes : elle se teintent naturellement au bout de 10 minutes!" dit l'elfe d'un ton tout à la fois amusé, autoritaire et confus. "Et je ne dis pas que tu entretiens mal ta taverne, juste que les poivrot d'Umbar sont crades."

Plongeant sous les robes de King, Cyriandil se positionna en face de Loréalle et se contorsionnant, il chercha les lèvres de sa bien aimée pour y déposer un baiser, passant une main dans son cou pour l'attirer à lui, comptant sur la surprise.*

"Hey! Je ne sais pas ce que vous faites mais je vous rappelle qu'il y a quelqu'un dans cette robe! Zou! Pchiit! Filez! AaaAahaharrêtez ça! Cette robe n'est faite que pour une personne! Paaaas pour troiAhaahaaaaas!"

King tentait de retenir ses robes tandis qu'il tanguait comme un roseau dans le vent.

"KHISS! AaaaBDUUUL! Venez m'aider!"

*Ce qui dans le langage de Ciryandil voulait dire : Mon amour je suis très heureux de te revoir, et j'ai hâte de pouvoir te poser mille et une questions sur ton enfant que je soupçonne d'être le notre. Quant aux vitres, je les nettoierais seulement si tu y tiens vraiment.