Chroniques d'Arda
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 Ferveur et litanies.

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Krell
Dieu-Roi Mort-Vivant

Krell
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Race: Homme de l'est
Possessions: Colère et folie, fureur et frénésie.
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MessageSujet: Ferveur et litanies.   Ferveur et litanies. EmptyDim 7 Mar 2021 - 14:05

Date : indéterminée
Lieu : Sud-Ouest de Mistrand, a la frontière entre les clans Balcoth et Taarva

"Tout est possible en son glorieux nom."


Tel était le message marqué en rune Rhùnienne au dessus de l'entrée du temple. Des temples comme celui-là, il en existait des centaines a travers l'Empire oriental. Érigé par les fidèles d'un Dieu-Empereur en l'honneur de leur souverain perdu, ces temples étaient telles des phares, dressés a travers les terres de l'Est face a la mesquinerie et la duplicité de ceux qui avaient fait serment de toujours servir Krell et ses lieutenants.

Ce temple était simple, Krell n'aimais pas les fioritures quand il s’agissait de son dogme. Un simple dôme de pierre percée de vitraux aux couleurs chatoyantes en ses quatre points cardinaux. En son centre trônait une statue du Dieu-Empereur magnifié dans une posture noble, semblant accueillir les nouveaux arrivants dans le temple.



Ferveur et litanies. Krell_10

Devant cette statue, deux géants aux armures rouges et dorés aux jointures s'étaient agenouillés, récitant les litanies de prières qu'ils avaient appris voila bien des années :

"La où la lumière triomphe, j'apporterais tes ténèbres.
Empereur, donnes nous la force de combattre.
La où la trahison est présente,
Laisse moi frapper avec ta gloire,
Empereur, protège nous de la pandémie du doute.
La où la folie des hommes nous plonge dans le chaos,
Je répondrais par la foi en ton glorieux nom,
Je donnerais ma vie pour que ton rêve devienne réalité,
Et avec ma foi dans le cœur, je tue et meurt pour toi et le Rhùn, la terre mère.
Empereur, laisse mon sacrifice briller dans la nuit éternelle.
Et que ta volonté sois faite, ici comme dans père-le-ciel."


Alors que les deux guerriers, les mains posés sur la garde de leurs épées, plantées religieusement dans le sable entourant la statue, récitaient leurs prières, un tumulte résonna dans la sombre pièce seulement illuminée par les bougies et les rayons du soleil perçant difficilement les vitraux colorés.
Ils étaient la, les Balcoth.

Tandis qu'un guerrier héroïque mais déjà oublié donnait sa vie pour que les gardes impériaux ai le temps de finir leur litanies, les bruits de bottes cloutés des orientaux résonnaient déjà dans le couloir derrière les fidèles de l'empereur.


"L'empereur vie, l'empereur règne !"

Le dernier mot de la prière terminait a peine de résonner dans le lieu clos qu'un rire mauvais et gras résonna a son tour dans la chapelle.

"Vous avez perdu quelque chose, Pourpres !"

Trois casques de guerres, contenant encore les têtes des gardes impériaux qui s'étaient battus pour leur capitaine et leur Empereur tombèrent au sol près des deux croyants.

"Je me rappel l'époque où je m'agenouillais moi aussi, sujet au désespoir, devant les statues de votre cadavre faussement divin...

C'est ironique, pas vrais cousin ?"


Ce terme fit tilté Balor et Asmodaï, derniers capitaines des gardes pourpres impériaux qui se relevèrent doucement avant de faire face a la menace, dans un flegme tenant presque de la paresse.
Paraître lents et mesurés, puis devenir frénétiques et d’une brutalité totale en quelques instants étaient le propre des gardes impériaux de Rhùn, une marque de fabrique que ceux qui les connaissaient ne savaient que trop bien.

Devant eux, six combattants, cinq étaient des Balcoth de la plus pure extractions : vêtues de gambisons cloutées qui s'arrêtaient aux épaules, ils arboraient fièrement la marque de leur clans sur leur épaulette de guerrier, a l'épaule gauche, selon la tradition Rhùnienne.
Le dernier d'entre eux étaient un reliquat d'une autre époque : Un être qui aurait dut mourir voila bien des années, un garde noir, l'un de ceux qui avaient trahi l'Empereur en suivant Torn le Félon.
Il était aisé de reconnaître les gardes impériaux entre eux, dans un monde où la plupart des hommes faisaient maximum un mètre soixante-dix et ne pouvaient pas porter d'armures lourdes sous le soleil du Rhùn, eux arrivaient presque tous aux deux mètres et étaient toujours engoncés dans de larges armures colorées.
De plus, lequel de ces traîtres auraient put tués trois des frères de Balor, tandis que les gardes impériaux sont l'élite d'une race de guerrier ? Non, cet homme, semblable aux capitaines en tout point sinon a son armure noir de jais, était lui aussi un dépositaire d'une once infime des pouvoirs divin de l'Empereur.


"Pas de pitié pour les félons et les incroyants ! Pour l'Empereur de Rhùn !"

Asmodaï, qui était plus jeune, moins prudent et certainement plus colérique, saisit le large pavois d'acier qu'il avais posé en priant avant de charger. Balor, qui aurait bien tenté de prendre l'avantage sur des adversaires trois fois plus nombreux avant d'engager le combat, fut bien obligé de le suivre.

Tandis que les Balcoth encerclait déjà le pauvre Asmodaï, le géant a l'acier noir alla directement a la rencontre de celui a l'acier rouge. Celui de noir vêtu avait un casque en forme de loup derrière lequel on pouvais voir des yeux bleus et froid, tandis que le rouge avait un casque arborant le visage des démons orientaux Oni, aux crocs et aux crocs finement travaillés et doté d'un sourire cruel taillé dans le fer.

"Pathétique pourpre, vas tu toi aussi me charger stupidement a la recherche de gloire et d'honneur ? "

"Non, noir, je vais juste tous vous tuer. Il n'y a aucune gloire a massacrer des chiens, seulement du devoir."

Alors que les deux géants commençaient a se tourner autours, Balor pointa son épée vers la gorge de son adversaire dans un signe de défi.

"Je vois...un véritable fils de Krell alors, se tenant fièrement devant sa fin toute proche...Mais tu seras tout de même brisé, comme les autres. J'ai promis a mon prince de détruire cet empire, puis ton faux dieu lui as arraché le cœur avant de le dévorer devant nous tous ! Quel dieu agis ainsi ? Seulement un boucher."

"Tes blasphèmes ne me touchent pas, noir. Tu es un incroyant, tu as oublié ce que nous étions avant que notre Empereur ne vienne a nous. Tu veux faire comme si il n'existait pas ? Alors je serais de toute façon ton ennemi mortel car nous ne sommes pas du même clan. Tu dis agir par promesse, par valeur, mais tu es accompagné de la lie de notre société, de fidèle de Sauron, d'un être qui as tué cent-cinquante milles des notre devant Minas-Tirith !"

"Sauron est un véritable dieu. Krell est un homme ! Combien des nôtres ton Dieu-Roi a-t-il tué durant ses guerres ? Il nous as tous arrachés a nos traditions, a nos familles, a nos clans, avant de nous prendre comme on prend une pucelle !"

"Assez de palabre, ton esprit est malade...Je suis Balor, grand maître de l'ordre des gardes pourpres, fidèle du prince pourpre et serviteur de notre glorieux Empereur. L'homme que tes chiens ont encerclés est Asmodaï, premier aspirant des gardes pourpres et la première lame de notre ordre. Défends toi !"

Dans un mouvement ample mais a la précision redoutable, l'immense épée du colosse fendit l'air pour tomber sur le bouclier noir de jais de son adversaire.
Alors que Balor voulait déjà retirer son épée afin de frapper a nouveau, le géant noir bloqua la lame qui voulait lui fendre la tête quelque instant auparavant dans une des fentes prévues a cet effet dans le pavois d'acier qu'il possédais, en tout point similaire a ceux de Balor et d’Asmodaï.


"Je suis Vautour, premier lieutenant de Torn, le seul dirigeant digne de ce nom que le Rhùn ai connu de notre vivant !"

Tandis que son bouclier bloquait toujours la lame de Balor, l'épée de Vautour traversa a son tour en un bref instant la distance qui la séparait de Balor. Dans une parade astucieuse, ce dernier fit riper cette attaque sur son bouclier et débloqua sa propre lame en même temps.

Les deux gardes se fixèrent a nouveau quelques instants, comme transis a l'idée de l'affrontement qu'ils allaient avoir.



***


Pour Asmodaï, tout n'était pas aussi rose, tandis que Balor s'était réservé la cerise en la personne de ce félon honni, lui n'avais hérité que des simples guerriers Balcoth.
Simple, simple, cela restait a voir : Il était seul, déjà encerclé par les hommes qui semblaient avoir parfaitement l'habitude de s'en prendre a quelqu'un comme lui. Amusant, alors que la plupart des orientaux étaient terrifiés a l'idée d'affronter leur engeances, eux étaient sereins, limite amusés, a voir les mines vicieuses qu'ils avaient.

Claquemuré dans le silence des gardes impériaux, il attendait qu'ils se décident a passer a l'attaque. Il pouvait chercher a prendre l'avantage en attaquant en premier, mais même son armure lourde ne le protégerais que légèrement des hallebardes et lourdes haches et masses que portaient les Balcoth.
Ces chiens étaient la pour eux, ils s’étaient équipés dans le but de pouvoir combattre et tuer des gardes impériaux. Foutus infidèles.


"Son casque est a moi les gars ! Allez !"

Deux Balcoth s’élancèrent, les lames déjà hautes. Ils étaient des chiens, peu courageux individuellement, mais bien trop habitués a attaqués en même temps, conscient que même un lion ne peut se défendre de deux cotés simultanément.
Un lion, non, mais un lion ne possède pas un bouclier de fer forgé aussi large que son propriétaire.

"Je ne connais pas la peur,  car la peur tue l'esprit.
La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. »


En commençant a récité une litanie contre la peur, Asmodaï brandit son bouclier sur sa gauche avant de faire un tour sur lui-même tandis que son épée décrivit un arc de cercle tendu a son maximum sur sa droite. Les yeux écarquillés, l’épée repoussa la hallebarde d’un des Balcoth, lui arrachant littéralement des mains la lourde lame avant de finir sa course en plein sans son aine, sous l’épaule.
Tandis que le crissement de la hallebarde ripant sur le sol se répercutait dans le temple, les autres Balcoth reculèrent, même celui dont la masse a bec de corbeau avait finie plantée dans le bouclier du géant, laissant son arme en place et prenant déjà deux longs couteaux a lames courbes a sa ceinture.



"J'affronterai ma peur.
Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi."


Brisant d’un simple geste le manche de l’arme plantée dans son bouclier, Asmodaï recula légèrement afin de placer le mur du temple au plus près de son dos. Quatre Balcoth était encore en vie et son bouclier ne résisterait pas a un autre choc comme celui-là.
C’était mauvais, très mauvais. Normalement, les deux géants auraient fait front commun et tentés de s’extraire d’une aussi mauvaise situation, mais ils ne pouvaient se faire a l’idée que ces chiens pose leurs sales pattes sur l’un des autel de leur Dieu-Empereur.
Leur ferveur serait sans doute la cause de leur trépas, comme l’absolu majorité des autres gardes impériaux.

Dans un mouvement parfaitement coordonnés par des signes de main qu’Asmodaï ne pouvais pas comprendre, ils attaquèrent en même temps, tous les quatre.


"Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi."



***

Les deux gardes rivaux se tournaient encore autours, dans une parade qui paraissais presque nuptiale. Balor savais que ce Vautour avait probablement tué plus de ses frères que les Balcoth qui l’accompagnais, c’était évident. Un regard du coin de l’oeil lui montrait que les guerriers, bien que parfaitement équipés et synchronisais, arrivais difficilement a simplement passer la garde de son compère.
Mais alors qu’il s’assurait que son ami et compère puisse gérer la situation, il ne dut sa survie qu’a un réflexe qui le fit se baisser pile au moment où la lame de Vautour aurait frappé a la jointure du coup de son armure. Il avait esquivé, mais pas assez tôt, la lame avait quand même frappé les cornes de son casque de guerre, le repoussant a moitié sonné sur sa droite, brandissant quand même son bouclier entre lui et son adversaire.


"Tu es a moi, ne t’occupes pas d’eux."

Sans même répondre, Balor repris une garde décente avant de reprendre ses litanies, cette foi en chœur avec Asmodaï, leur permettant a l’un comme a l’autre de savoir si il étais encore vivant.


"Quel est notre devoir ?"
"Servir la volonté de l’Empereur !"

Balor attaqua pile a ce moment la, donnant un large coup de pied dans le bouclier de son adversaire, il frappa dès que son pied retourna a terre et continua de frapper, encore et encore, usant de son épée comme de son bouclier pour gagner du terrain sur Vautour.
Il devais aller aider Asmodaï.


"Quelle est la volonté de l’Empereur ?"
"Que nous combattions et mourrions !"

La synchronicité entre les deux gardes pourpres impressionna les Balcoth, car les deux combattants commencèrent a frapper de la même manière et au même moment, prouvant par la l’entraînement dantesque que les meilleurs des meilleurs de l’Empereur subissais tout au long de leur vie.

"Quelle est notre mort ?"
"C’est notre devoir !"

Alors que les deux gardes impériaux se donnaient a fond pour survivre et sortir de ce guet-apens, un autre Balcoth tomba au sol, le bras sectionné a hauteur du coude par un coup d’épée particulièrement violent et précis d’Asmodaï. Le malheureux, soulevé par le choc, retomba deux mètres plus loin, agonisant en hurlant qu’on vienne l’aider.
Balor, de son coté, enfiévré par leur litanie, gagnait du terrain a chaque coup, ne laissant pas a Vautour l’occasion de reprendre le dessus.
Il était lui aussi un guerrier d’exception, mais il lui manquait la foi et la ferveur des vrais fidèles de Krell.

Mais si Vautour n’était pas aussi volontaire et frénétique que les gardes impériaux originels, il était plus vicieux, plus patient et Balor s’en rendit compte quand Vautour bloqua son épée avec son bouclier avant de lui arracher des mains.
Balor fut alors bien obligé de se reculer et de se cacher derrière son bouclier, posant sa main droite sur sa dague de combat. Hélas, Vautour ne lui laissa pas le temps de la dégainer et le chargea a son tour, soumettant le garde pourpre a la même pression que celui-ci lui avait fait subir un instant auparavant.

Ce fut alors une autre voix qui repris la litanie des gardes impériaux, une voix qui venait d’entrer dans le temple où les combats faisait rage.


"Quelle est notre devoir ?"
"Servir la volonté de l’Empereur !" Reprirent en chœur les deux gardes pourpres de plus en plus acculés.
L’un des Balcoth se retourna alors, juste au moment où un javelot forgé d’un bloc, tout en fer et peint en doré lui arracha littérairement la tête avant de la planté dans le mur derrière lui.

C’est alors que Balor vit l’armure couleur or et compris qu’ils venait de recevoir un renfort inespéré.

Le nouveau venu lança un autre javelot, cette fois vers Vautour, l’obligeant a reculer. D’un coup de pied, il poussa l’épée de Balor vers lui avant de charger les deux Balcoth restants. Le capitaine de la garde pourpre fit sauter son épée en l’air du bout du pied avant de la rattrapé au vol, reprenant quasiment instantanément une garde décente, le bouclier désormais en piteux état mais bien tourné vers l’avant.

Vautour compris a ce moment la qu’il avais perdu, un regard vers la sortie, Balor compris qu’il voulais s’enfuir.


"N’y pense même pas Félon, quand je t’aurais mis la main dessus, nous te ramènerons a Krell-Kaïn où tu pourras expliquer a la régente ce que toi, ton ordre et les Balcoth trafiquez dans notre dos depuis tant d’années !"

"Les dévots m’ennuient, toujours absolument certain de finir par gagner."

Vautour arracha alors le javelot d’acier qui était toujours planté dans son bouclier avant de le relancer vers Balor. Balor bloqua, bien évidement, mais quand il baissais son bouclier, Vautour était déjà en train de courir vers la sortie.
Un regard vers la droite lui montra Asmodaï broyant le crane d’un Balcoth sur le mur du temple, il put s’élancer a sa poursuite, mais des bruits de montures dehors lui firent vite comprendre que Vautour s’échapperait, pour cette fois du moins. En effet, alors que ses yeux s’habituaient a nouveaux a la lumière du soleil une fois dehors, il vit Vautour sur un grand cheval caparaçonné emmenés tous les autres chevaux avec lui, sans même un regard en arrière.
Ces chiens étaient vraiment habitués a s’enfuir dès que les choses tournaient mal. Quelle déshonneur de voir des anciens gardes impériaux agir comme des hyènes.

"Pourriture rebelle !" Hurla t-il derrière le fuyard.

En revenant sur ses pas, assez peu content de la tournure des événements, il put voir Asmodaï et le membre de la garde d’or conversé en se serrant les poignets selon l’usage des guerriers.

Le géant a l’armure d’or se tourna vers Balor avant d’enlever son casque, révélant un visage assez plaisant a regarder, imberbe ou soigneusement rasé, avec de courts cheveux blonds liés entre eux afin d’atténuer les chocs sur le casque de guerre.


"Salut a toi frère, je suis Argasar, aspirant de la garde d’or et dernier survivant de mon ordre, j’en ai bien peur. J’étais a Dale lors de la chute du Rhovanion."
Si tous les ordres de gardes impériaux avaient grandement soufferts de la chute de l’Empire de l’Est, les gardes d’or étaient ceux qui avaient le plus dégustés. En effet, leur rôle était principalement de défendre les villes et cités du Rhovanion et l’immense majorité d’entre eux étaient morts a leur postes alors que les nains, les elfes et les hommes apportaient leur prétendu liberté sur les terres de Rhovanion, plongeant le Rhùn dans un nouvel âge de dissensions et de famines.
A vrais dire, Balor, comme la plupart des gardes impériaux, avait été tenté de se donner la mort a ce moment la. Seule la certitude du retour de leur Empereur et le devoir de protéger son ordre l’avait empêché de commettre l’irréparable.

"Bon retour parmi tes frères alors Argasar."

Ils avaient protégés l’autel de leur Dieu-Empereur, mais trois de ses hommes étaient morts pour cela. Une perte noble mais chaque garde impérial tombé voyait un vétéran de toutes les guerres de l’Orient y laisser la vie. Ce n’était donc pas vraiment un bon échange.
Mélancolique, Balor hésitait sur la conduite a tenir désormais. Il hésitais entre repartir pour Krell-Kaïn afin de protéger le fils de Krell ou prendre ses derniers hommes et aller se préparer au retour de leur maître dans une forteresse-monastère.

Finalement, après une longue prière, les trois gardes impériaux choisirent de se diriger vers Krell-Kaïn. Krell reviendrais, c’était certain. Révéler cette attaque a la régence, Balor hésitait :
D’une part, Assiah était censé protéger les temples et les gardes impériaux, mais, au vu de l’état de Rhùn, elle parvenais déjà difficilement a empêcher des attaques extérieures. La mêler a un conflit entre cultes et clans ne pourraient que mener les Balcoth a la frapper elle et l’héritier en priorités.
Non, il ne pouvais entraîner la régente dans un conflit qu’elle ne comprendrais probablement pas. Alors, c’était aux véritables fidèles de Krell de protéger le reliquat de son empire en Son glorieux nom.


"Allons mes frères, les temples peuvent être reconstruit, mais le fils de Krell est bien plus important que de la pierre et de la cire. Je propose que nous retournions a la capitale pour rassembler nos frères encore en vie, protéger le palais impérial et l’héritier de notre Empereur en attendant son retour."

Les deux autres gardes impériaux étaient d’accords et c’est avec la même rancœur mais l’esprit empoissonné avec l’espoir qu’ils firent route vers la capitale.
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