Durin VII, Prince Sous la Montagne

Histoire :
Ma naissance fut un heureux et étrange concours de circonstance, je suis né durant l'an 2948 du Troisième Age d'une union fort insolite. Mon père étant Thorin II Ecu-de-chêne, héritier au trône du Peuple de Durin et Roi Sous la Montagne, héros des Longues-barbes et ma mère elle, étant une humaine, la princesse Sigrid de Dale. Mes parents ont toujours su garder une part de mystère sur leur relation et la façon dont mon père a proposé ma mère en mariage, après tout, elle était jeune lors de leur première rencontre, à peine 16 ans lors de la bataille des cinq armées. Mais pourtant elle sut se démontrer têtu et par un heureux hasard, je vis le jour.

Avant ma naissance, ma mère Sigrid qui avait pratiqué l'ancienne tradition mystique du seidr désira me nommer Durin pour une raison qu'elle ne savait expliqué, cela lui était venus en rêve disait-elle et les sages d'Erebor furent convoqués pour savoir si cela était vrai. Le seidr était une tradition mystique liée a la divination et au destin, ce présage fut étonnant, mais prit avec sérieux et il fut demandé aux haruspices d'Erebor de déterminer si ce présage signifiait réellement la renaissance de Durin au sein de la ligné ou bien s'il ne s'agissait que d'une affabulation. Les haruspices se montrèrent sceptiques au début, d'imaginé qu'une humaine, quoique leur reine aujourd'hui ait put voir ce futur avant eux, mais pourtant ... Et bien, ils ne surent pas réellement répondre, il y avait des signes, mais leurs visions étaient floues, embrumées. Ils attribuèrent, cela a mon ascendance humaine, mais leurs visions ne se contredisaient pas et ainsi bien qu'avec de légers doutes, je fus baptisé Durin VII.

Je vécus une enfance douce et paisible, unissant les peuples des Longues-Barbes et celui des Bardides par ma naissance quoique mon oncle Bain fût le prince héritier de Dale et que nos royaumes ne furent donc pas fusionné en un seul, mais cela ne me gênait pas, ni moi ni personne à vrai dire.
Durant mon enfance, je fus éduqué par divers précepteurs, principalement nain et fut entraîné aux arts de la forge, un de mes précepteurs fut Araekin Nirokini, un magicien et seigneur elfe ami de longue date des peuples nains et un proche de Gandalf. Il était là durant la bataille des cinq armées et il devint mon précepteur de façon épisodique suivant ses présences dans la Montagne.

Durant mon adolescence, je décidais de rejoindre Ost-in-Edhil, la ville semblait m'appeler et j'attribuais cela au fait que je fusse Durin et que comme tous les Durin avant moi, je n'étais qu'un même Durin, partageant les vies et expériences de mes ancêtres. Ma mère m'avait enseigné le seidr durant mon enfance et j'avais utilisé ce savoir pour me reconnecter à mes moi du passé et depuis, la ville m'appelait. Durin III après tout était un grand ami de Celebrimbor.
Je devins l'apprenti alors du seigneur et fondateur de la cité qui voyait en moi quelque chose lui rappelant effectivement Durin III. Sous sa tutelle, je perfectionnai mon savoir et ma maîtrise de la forge et il m'enseigna même les arts anciens des elfes de Valinor dont il détenait le secret. Je rejoignis même sous son impulsion le Gwaith ir Mirdain, devenant le premier non-elfe à en faire partie, une petite célébrité en soit et un "objet de collection", car j'étais Durin, mais aussi le futur roi des Longues-Barbes.

Ce fut après cela, que j'entrepris mon voyage initiatique, détenant les savoirs de la forge des Longues-barbes et des elfes noldor, je souhaitais parfaire mon apprentissage plus encore et ainsi, je voyageais pour les cités de Nogrod et Belegost où j'appris aux côtés de mes cousins des montagnes bleues leur style particulier qui avait fait d'eux les forgerons les plus réputés du Beleriand.
Je revins ensuite chez moi, bien sûr, j'étais déjà revenu en Erebor par le passé, mais ces retours étaient épisodiques, je m'en étais toujours retourné aux forges de ces autres cités. Mais cette fois-ci, je restais un peu plus longtemps, prenant soin de vivre avec ma famille avant mon prochain voyage, car je n'avais pas abandonné mon ambition et pour ce faire, je devais encore voyager vers les Orocarni, les montagnes rouges, demeurent des quatre autres clans nains, afin d'apprendre leur façon personnelle de forgé et par la même renforcer nos liens et notre amitié.

Je finis néanmoins, après un an auprès des miens, par quitter mes terres natales une fois encore pour le très long périple qui me mènerait a mes cousins de l'est. Je fus accueilli en frère parmi eux et ils m'apprirent à forger à leur façon, qui à l'instar de celles de mes cousins des montagnes bleues étaient bien différentes des notre, peut-être même plus encore !

Au bout de quelques années je m'en revint alors au royaume, fier d'avoir accomplis mon but, mais avec une nouvelle tâche qui m'incombait désormais. Mon père était un vieux nain désormais, il savait que le temps le prendrait et je devais rester à la montagne à ses côtés, pour me préparer à hériter du trône et de ses fonctions.
Bien que j'appréciais mes nombreux voyages, j'acceptais sans hésiter, car c'était mon destin, mais aussi mon désir de reprendre le trône et de régner sur mon peuple. Et bien que mon père était un vieux nain, je savais que le temps avait une emprise plus forte encore sur ma mère et je décidai de rester auprès des miens, avant que le temps ne m'en prive.

Ce fut en 3.050 que mon père me décerna le titre de Prince-régent, ayant vécu bien longtemps pour un nain, il m'offrit le pouvoir de régner sur Erebor et le peuple de Durin, restant le vrai roi afin de pouvoir m'aider et réagir en cas de besoin, mais me laissant tous les pouvoirs qui était les siens, jusqu'à sa mort ou qu'il décide d'abdiquer.
J'avais entre les mains le destin du peuple de Durin, celui d'Erebor et le mien.

Physique :

Durin est un être particulier de par son ascendance mixte, il est considéré à tout égard par tous comme un nain, mais pas un nain conventionnel, un géant parmi les nains ! Il trône au dessus de tous ses confrères du haut de ses 1 mètre 60, la même taille que sa mère. Pour un humain, il serait plutôt petit, sans être non plus confondu aisément avec un nain et c'est même souvent ce qui lui arrivé ! Hors d'Erebor, il est rapidement confondu pour un humain, si ce n'est son imposante barbe et ses tenues parfaitement naine.
Encore jeune pour un nain, n'ayant qu'une centaine d'année, son visage n'a pas encore prit tous les traits des nains murs et adultes et s'il eut été un homme, on lui aurait donné une vingtaine d'année surement, peut-être plus. Ces traits relativement doux sont appuyé par son caractère jovial, car si les nains font de bons amis et sont des bons vivants, il est bien loin de déroger a la règle, tout en étant moins tête de mules que les autres.
Ses cheveux sont relativement long, descendant en dessous de ses épaules soigneusement et aggrémenté de quelques tresses orné d'anneau d'or finement ouvragé. Sa barbe est toute aussi longue, tressé et impeccable, parcourrus de broche naine reliant chacune des tresses entre elle.

Ses vêtements sont quand a eux toujours somptueux, de belles fourrures ou des soieries de l'extrême-est très rare sont la norme dans ses vêtements, seuls ses bijoux, bracelets et autres décorations métalliques sont purement de style nain. Tout ses bijoux ont même été forgé par ses propres soins dans la Forge-dragon d'Erebor et ses manteaux sont tous doublé de maille fine, car on ne sait jamais quel danger peut encourir un prince.
Son armure quand a elle, est inspiré de celles de la royauté d'Erebor conçus par ses soins, couvertes d'or et possèdant ce style très caractéristique et unique à Durin, rappelant un petit quelque chose de chaque maison naine et même du style des noldor d'Ost-in-Edhil. L'armure se composant de lamelles enchassé, recouvertes à ses endroits stratégiques, notamment le torse et l'adbomen, de plaque plus épaisse, offrant mobilité et protection à son porteur.


Caractère :

Durin est un demi-nain, avec tout ce que cela impose et inclue, bien qu'il ne soit pas le premier, la proximité des hommes du nord avec les nains a toujours été, c'est cette proximité qui avait même fait adopté au nain la langues des hommes du nord, notamment pour leur nom "officiel". Mais il n'était pas n'importe quel demi-nain, il était le descendant de la lignée des seigneurs et rois de Dale et de celle des rois des Longues-Barbes, il était le premier demi-nain de ces deux lignées et cela imposait un certain poids sur ses épaules.
Un autre de ces poids pesant est celui d'être Durin, un certain doute quand à cela a toujours fait écho dans son esprit, il connaissait depuis son adolescence les doutes qu'avait eut les haruspices nains, les brumes de leurs visions. Mais pour lui, celles de sa mère était juste, et le temps pensait-il, lui avait donné raison, car il était parvenus a renouer disait-il avec ses lui du passé.
C'est pourquoi, la pression de la royauté et de sa naissance a disparus depuis, il cherche a être un meilleur roi, meilleur que ses prédecesseur et a faire honneur a sa famille et son peuple.

Il est aussi d'un naturel enjoué, cherchant toujours le bien et le meilleur en chacun. Pour beaucoup, c'est de sa mère et son coté humain dont il tiens ce trait, les nain étant souvent obtus et borné, beaucoup au contraire jetant la faute à leur malheur sur d'autres peuples, parfois ami de longues dates.
Concernant les peuples, Durin est aussi quelqu'un de très ouvert, surtout pour un nain, mais cela viens surement de ses précepteurs et de sa capacité hérité de sa mère à parler naturellement aux grives et aux merles. En effet, alors qu'il déclara que le royaume d'Erebor deviendrait une fédération, il inclus parmi elle les grives de Dale et les corbeau de Ravenhill comme membres de cet même fédération a égalité avec n'importe quel homme ou nain.

Durin est aussi quelqu'un de très traditionnaliste, respectant les us et coutumes de tous ses sujets, sauf les plus terribles, mais ces dernières ont depuis longtemps disparus des terres du nord. Ce gout des traditions est peut-être un reflet de ses vies passé de en tant que précédent Durin. Ce respect des traditions est peut-être l'un des seuls traits pouvant amené a cet petite part d'ombre en lui, ce coté sombre des nains, comme les profondeurs des montagnes qu'ils creusent et dévore sans fin. Car il n'est jamais autant rebuté par quelqu'un qui ose désobligé les peuples qui lui ont juré fidélité ou leur coutume et tous ceux qui aurait la bêtise de le faire trouverait une rancune tenace de la part du demi-nain.


Aptitudes :
Forge : Durin est un excellent forgeron, tout les nains savent comment forger bien sûr, mais tous ne sont pas des forgerons émérite. Il perfectionna son savoir à Erebor, mais aussi dans les cité naines de Nogrod et Belegost et même auprès des clans de l'est, curieux du savoir faire de ses frères nains. Durant sa jeunesse, Celebrimbor fut l'un de ses précepteurs et il apprit l'art de la forge elfique à ses cotés à Ost-in-Edhil, rejoignant même le Gwaith ir Mirdain.
Ses talents de forgerons sont indéniable et bien qu'il n'ait pas encore conçus un objet de légende comme nombres de ses prédecesseurs, il est encore jeune et il est sur que ses créations entreront dans l'histoire du peuple nains.

Magie runique et seidr : Les nains sont un peuple magique, usant d'arcanes anciennes et de runes, créant des portes invisibles et des protections diverses. Durin eut Araekin comme précepteur, un puissant elfe magicien proche de l'ordre des Istari et apprit quelques petites choses sur la magie, particulière le pouvoir des runes elfiques. Un autre savoir instruit à Durin, le fut par sa mère, connue sous le nom de seidr, il s'agissait d'une ancienne tradition magiques des hommes du nord principalement basé sur des formes de divinations.

Réincarnation de Durin : En tant que réincarnation des légendaires rois Longues-Barbes, Durin possède comme eux avant lui une connection forte. Ainsi, bien que ce dont ne soit pas encore ni constant, ni forcément simple d'usage, Durin possède parfois des éclairs de compréhension ou des souvenirs de ses vies passé. Ces souvenirs l'ont amené à Ost-in-Edhil, à être un régent efficace ou encore a lui apprendre des techniques de forges car "il les connaissait". Ce talent est encore souvent aléatoire et Durin use souvent du seidr pour se connecté à ses vies passés.

Langues : Durin sait parler comme tout nain le Khuzdul et parle aussi l'Iglishmek des clans Longues-Barbes, Torses-Larges et Barbe-de-feu, avec quelques notions de celui des clans Boucles-noirs, Barbes-raides, Poignes-de-fer et Pieds-de-pierre. Il sait aussi parler couramment le Westron, le nordique, le Bardides ainsi que le quenya et le sindarin. De par son héritage Bardide, il possède aussi et depuis sa naissance le don de parler et de comprendre les merles et les grives.