Sefir

ARNOR ==> Rives de l'Anduin
13 cases, avec une arme, donc 52 heures O_o
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L'armée recrutée en toute hâte par Armelos avançait d'un bon pas, en direction de Minas Tirith. Les soldats ignoraient le plan de bataille, ainsi que les forces ennemies...et cela valait mieux pour Armelos, qui avait plus le profil d'un savant que d'un chef de guerre, bien qu'il soit bon avec une épée... Il ne pouvait pas tenir des hommes ensemble... pas autant d'hommes...

Sauf erreur de ma part, FIN DU VOYAGE

Suite dans les Champs du Pelennor.

Minas Thirit=> une île isolé au milieu de la mer.
En chariots+bateau

Comme le voyage est ralentie à cause du coffre et de la couverture des kidnappeurs,le voyage prendra une trentaine d'heures donc arrivée sans doute dans la nuit de demain.



La première partie du voyage fut relativement aisé,le pays étant calme depuis le départ des orcs et les routes encore intactes.C'étaient d'ailleurs une des rares choses qu'un orc n'abimait pas trop sous la férule de leurs officiers.

Cependant,arrivée au lieu de rendez vous,soit un simple port de pêche assez animé du Gondor,le bateau prévu n'était pas là.
Ils attendirent donc son arrivée calmement,n'oubliant pas d'administrer sa dose quotidienne de drogues à Sefir.Ainsi,lorsque les "séances" débuteraient,son esprit serait déjà bien affaiblie...

Enfin le bateau arriva et l'on monta le pénible chargement dedans.Puis,comme la brise était légère et le temps beau,on leva les voiles et le navire partit après avoir fait le plein de provisions auprès des pêcheurs.

Une fois que la côte ne fut plus qu'un mince trait à l'horizon,on sortit enfin Sefir de son offre pour le transférer dans une cage habituellement utilisé pour le transport de bêtes dangereuses.Là,on enchaina son pied et on ferma la grille.Sefir se retrouva seul dans le noir le plus absolu.
Seul?Non car dans ces ténèbres,une voix s'éleva et lança de sombres paroles:

"Bienvenue sur l'Infatiguable seigneur Sefir.Sachez que tout espoir d'évasion est impossible et que les jours qui vont suivre vont faire partir des plus douloureux qu'il vous sera permis de vivre.mais comme je suis bon prince,je vous permets de me poser toutes les questions que vous voulez.Mais les réponses ne seront pas forcément divulgué.Vous avez 10mn avant que nous ne commencions notre nouveau jeu."

Sefir avait vaguement conscience d'être sur un navire... La seule chose qu'il ressentait clairement, c'était le contact du métal froid contre sa cheville, et celui du bois sous son corps nu... Il s'aperçut qu'il serrait encore la mèche de cheveux de Maya dans un de ses poings... Il ouvrit les yeux, et ne vit qu'un grand flou noir...ou alors n'y avait-il qu'obscurité? Non, en quelques endroits, le jour filtrait au travers de planches, mais il n'arrivait pas à accomoder, à faire le point... Et une voix lui parla, murmuran de sombres paroles... Qu'il fallut un certain temps pour que le déchu Seigneur de Dol Amroth comprenne... Il lui fallait gagner du temps, pour cacher la mèche, et c'est d'une voix faible et pateuse qu'il répondit:

-Qu'aurais-je besoin de vous demander? Vous servez Tulkor Haoyati, comme l'ont prouvées vos armes et vêtements... Il n'a guère supporté que je l'abandonne, comme le petit enfant gâté qu'il est...

Il gémit quand, rampant, il posa son corps sur son bras brisé. Vite... Il sentait le temps filer... Mais... Là! Oui! Une des épaisses planches du navire était creuse, et il y avait de la paille non loin... Il déposa la mèche, continuant de parler, puis reboucha rapidement le trou...

-En y réflechissant... Il y aurait peut-être quelque chose que j'aurais envie de vous demander... Et si je refusais simplement de jouer à votre petit jeu?

Sefir s'imaginait le sourire perplexe de son mystérieux interlocuteur.

-De toutes façons, je vais mourir, non? Alors, un peu plus vite, un peu plus tôt...quelle importance pour moi? Si ce n'est qu'en m'infligeant une mort atroce, je m'éviterai d'avoir à vous donner le plaisir de me torturer...

Il se redressa tant bien que mal... Le suicide? Il avait vu Maya s'échapper... Armelos était toujours en vie, et Thane aussi... Sans oublier Madris... Tous loyaux jusqu'à la mort... La pensée du pauvre Seigneur fut qu'il avait en fait une chance de s'en tirer, de les revoir... Il releva la tête, au fur et à mesure que son esprit s'éclaircissait, sans retrouver sa malice passée, il retrouvait de son arrogance et de sa fierté...

-Mais cela ne serait pas digne de quelqu'un tel que moi... Mais je vous le dit, je vais m'efforcer de différer votre plaisir aussi longtemps que je le pourrai... Tant que je pourrais ne pas crier, je resterais silencieux! Et pour m'entendre implorer pardon, vous pouvez toujours aller voir dans les latrines de sieur Tulkor si j'y suis!

Mais cet éclat l'avait fatigué... Il s'adossa tant bien que mal à la paroi, repensant aux derniers évènements... Il était au sommet. De simple assassin, il était devenu un Gouverneur de Gondor, un ami même de l'Empereur, qui était le parrain de son premier fils. Mort, son fisl était mort, et ça avait été le début de sa chute... Sa femme avait fui, même si elle était revenue par la suite... Et là, sa gloire avait encore augmentée: il avait mené ses hommes à la bataille, contribuant à infliger de signicatives pertes à l'ennemi. Il avait chargé avec ses hommes, leur offrant une dernière image de la splendeur de leur peuple...puis il avait chuté.
Il n'en voulait pas à Armelos... Ses hommes s'étaient battus comme des lions, et avaient fait honneur à leur serment. Il ne s'en voulait pas non plus... Même au sommet de sa forme, il n'aurait pu tous les éliminer... Et quand bien même, diminué qu'il était, il en avait tout de même tué un... Non, il laisserait un bon souvenir... Mais pour l'heure, il était nu dans une cage, comme un animal... Et pour ses agresseurs, le jeu ne faisait que commencer...

-Je sais ce que je pourrai vous demander... J'imagine qu'Ashak est sur ce navire aussi? Puisqu'il met toujours un empressement inimaginable à exécuter la moindre des volontés de son maître? Le brave toutou...

Et ce fut tout. Il se tu...

[MJ on]

A travers l'obscurité,Sefir ne pouvait pas le voir,mais l'homme souriait.Son plan avait parfaitement fonctionné.Ne restait plus désormais qu'à dérouler la musique.

"Vous pouvez insulter notre maître si vous le souhaitez.Sa sagesse est plus grande que vous ne le pensez et il ne s'offusquera pas des braillements d'un jeune chiot.
Rassurez vous,nous n'avons pas l'intention de vous tuez,pour l'instant du moins.Et que vous hurliez ou restiez silencieux n'a pour nous aucune espèce d'importance,tout ce qui compte c'est que vous souffriez.Et n'en doutez pas,nous sommes expert à ce jeu là..."

Sefir perçut du bruit,comme si l'homme se clait confortablement dans son fauteil avant que la voix ne reprenne.

"Les 10 minutes sont écoulées.Dommage pour votre question,elle devra attendre...
Maintenant,je vais vous exposer les règles très simple de notre nouveau jeu qui rassurez vous,ne durera pas plus longtemps que la traversée.Dans quelques instants,je vais prendre un tambour et vous interprétez un de ces petits airs martials,vous savez,un de ceux que vous aimiez faire donner par vos hommes les jours de grandes pompes au temps de votre splendeur.Ce qui va être amusant,c'est que cet air se répétera à l'infini et qu'une fois que je serais fatigué,un autre homme viendra me remplacer et vous fera la même musique.
Bien entendu,vous aurez droit quelques pauses.Mais pour donner un peu de piquant à ce jeu,ces pauses vous seront donner aléatoirement et ne correspondront donc pas forcément à vos heures de repas ou de sommeil."

Sefir sentit que l'homme prenait quelquechose à cause du bruit.

"Une dernière chose,désormais,vous n'êtes pour nous qu'un simple prisonnier.Nous cessons de te donner du vous et t'appeleront par tous les noms qui nous passeront par l'esprit.Tu es prêt sous homme?"

Et sans attendre de réponse,l'homme commença.Le tambour s'éleva dans l'obscurité,fort,puissant,martial,il occupa toute la pièce et roula,roula,roula s'engouffrant dans toutes les pores de Sefir,l'imprégnant.
Le son était fort,trop fort et agressait les tympans de Sefir tandis que els coups de butoirs donnés sur la peau distendus semblaient résonner dans la poitrine de Sefir.Cela dura longtemps,longtemps et Sefir y perdit toute notion du temps.Enfin,la musique cessa tandis que la lumière inondait la pièce et q'un pas lourd se faisait entendre.

"Allez sale chient,à la prochaine.J'espère que ça t'a plu."

Et la lumière se referma derrière la silhouette d'un autre homme.C'est alors que la musique recommença,sourde et terrible.
Ce traitement dura trois jours et trois nuits,même si Sefir avait sans doute perdu la mesure du temps car toujours lorsque la porte s'ouvrait et qu'une pause lui était accordée,la lumière l'accompagnait.



[MJ off]

Enfin,après une séance particulièrement longue et intensive (le gardien jouait particulièrement faux et avait ajouté sa voix discordante à l'ensemble,tout se tut soudainement.
Il entendit que la porte de sa cage s'ouvrait mais sans qu'il ait le temps de tenter quoi que ce soit,un véritable coup de massue lui fut asséné et il sombra dans l'inconscience...

Fin du voyage

Une île au milieu de l'océan => un port du Gondor soit environ vingt heures.

Sefir et ses hommes voguaient à travers l'océan,la mer les portant toujorus plus vite afin qu'ils accomplissent les sombre volontés de leur maître.

Carn-Dum ==> Rivendel
À cheval, 5 cases, dont 10 heures. Arrivée prévue à 15 heures IRL


L'assassin menait la vie dure à sa monture. On avait lancé quelques cavaliers à sa poursuite, dont il avait réussit à se débarrasser de diverses façon. Deux d'entre eux l'avaient perdu dans la forêt, et devaient dès lors être sur la voie du retour, qui se devait d'être piteux. Un autre avait été abattu lors d'un combat monté. Un quatrième avait fait connaissance avec un piège installé par Khaedril, qui lui avait brisé le crâne.
Mais il restait le cinquième. À quelques dizaines de mètres derrière lui. Les deux hommes se poursuivaient depuis une heure, une heure passée à chevaucher à bride abattue. Sefir comprit le premier que fuir de la sorte plus longtemps ne lui servirait à rien. Il ralentit sa monture, lui faisant faire un demi-tour, et dégaina un de ses sabres, qu'il pointa vers son poursuivant. L'autre fit de même, et les deux hommes se foncèrent dessus.
Le choc fut très rapide. Une gerbe d'étincelles jaillit de la rencontre de leurs armes lors des trois coups qu'ils s'assénèrent. Sefir reconnu alors l'homme qui le suivait. Trenglar. Il firent chacun de leur côté faire un nouveau volte face à leurs chevaux.

"Trenglar! Nous ne sommes pas obligés d'en arriver là!"
"Je ne sais pas pourquoi vous faites cela, Khaedril! J'aurais donné ma vie pour vous... Mais vous n'êtes qu'un traître! Comment est-ce possible?"
"Je n'ai jamais été du côté de Sauron de plein grès! J'ignorais que j'étais Sefir, Seigneur de Dol Amroth et Défenseur de l'Ouest! C'est quelque chose que rien ne peut changer! Pas même une illusion de ton sombre maître!"
"Revenez! Je suis sûr que nous pourrons arranger les choses!"
"Non, Trenglar... Ce n'est pas possible. Ma loyauté ne va pas à l'Ombre... Viens avec moi! Tu ne vois pas que Sauron veut la fin de ce monde? Il veut détruire tout ce qui ne correspond pas à ses attentes! Une fois la victoire acquise, nous autres, humains, seront les suivants sur la liste... Je ne reviendrai en Mordor que pour exécuter les dévots de Sauron!"
"Si vous n'êtes pas avec moi...alors vous êtes contre moi!"
"Seul un homme vraiment mauvais raisonne en absolus... Tu ne me laisse pas le choix, Trenglar... J'aurais préféré que nous nous quittions autrement..."

Le ton de Sefir était presque triste quand il prononça ces paroles. Les deux éperonnèrent leurs montures, fonçant l'un sur l'autre. Mais cette fois, le choc se prolongea. Les chevaux restaient presque immobiles tandis que leurs cavaliers s'échangeaient des coups à très courte distance. Des balafres apparurent sur les bras et le torse de Trenglar, tandis que Sefir recevait plusieurs estafilades sur les mêmes localisations.
Soudain, l'assassin ressenti une grande douleur au flanc. Il baissa un instant les yeux. La dague de Trenglar venait de s'enfoncer de quelques centimètres dans ses chairs. La rage dans ses yeux, Sefir feinta de frapper la tête, mais un moulinet lui permit de retourner son arme, et de transpercer son ancien lieutenant.
Les deux hommes tombèrent de leurs montures. Sefir s'approcha de Trenglar, qui râlait au sol.

"Désolé Trenglar... Mais tu ne m'as pas laissé le choix..."
"Je... Je suis... Aleyas... De Rohan..."
"Nous sommes tous des fous... Pardonnes-moi...Aleyas..."
"Finissez-moi... S'il vous plaît... Prévenez ma famille... Dans les montagnes proches de Fangorn..."
"Ce sera fait, j'en fait le serment. Reposes en paix, Fils de Rohan..."

Et il fit remonter son épée d'un geste brusque, tranchant le cœur de Trenglar en deux. Dégoûté, il se traîna jusqu'à sa monture, puis reprit sa route. Tuer... Toujours tuer... Il n'en pouvait plus de cette guerre...

[HJ: Changement de programme devant le manque d'activité récente à Fontcombe

Je poursuis mon voyage vers la Lorien

4 Cases, à Cheval, 8 heure suspplémentaires

Désolé pour ce post Hors Jeu :S ]

[HJ: Devant l'inactivité crhonique d'Aragorn, pour des raisons IRL que je comprend très bien, je me permet de quitter la Lorien...]

Lorien ==> Les Havres d'Umbar, à cheval, 15 cases, donc 30 heures


Sefir avait reprit son chemin, dans une tout autre direction. Il retournait en Harad. C'était sûrement un suicide que de faire cela, mais il comprenait maintenant le monde... Toutes ces convictions s'étaient effondrées... Il avait en effet été un agent de ce qu'il considérait comme le mal, durant un certain temps, et en avait compris la vision qu'avait Mordor de l'Ouest... Il savait que les deux camps ne valaient pas mieux l'un que l'autre... Il avait pensé protéger celle qu'il aimait, mais il n'avait fait qu'en accélérer la perte. Et maintenant, elle était quelque part en Terre du Milieu, probablement morte... Il ne lui restait plus qu'un seul choix possible.
La seule terre qui soit restée neutre tout ce temps... Le Harad. La seule terre où il pouvait espérer trouver asile... Tulkor était réputé pour sa sagesse... L'assassin ne pouvait qu'espérer qu'il le comprenne... Le pardonne, même... Il était un fils du Harad à part entière... Il savait ce qu'il lui dirait... Et si le Roi de Harad décidait de mettre fin à la misérable existence de Sefir, qu'ainsi soit-il... Il n'attendait plus rien de ce monde: on lui avait prit ses convictions. On lui avait prit sa liberté. Et pire que tout, on lui avait prit son unique amour...
Si jamais il mourrait, alors il aurait une chance de la retrouver un jour... Et si jamais Tulkor acceptait son retour, et le prenait de nouveau à son service, alors il trouverait dans cette nouvelle vie la force de vivre encore, et d'essayer de devenir plus sage, plus réfléchit... Il tournait son visage vers son premier maître. En fait, vers son unique maître, car une chose que Sefir avait toujours fait été de n'agir que modérément en fonction des ordres qu'il recevait.
Un vieux reste de cette époque au Harad... Les sabots de son cheval avalaient les kilomètres, les miles, les lieues, sans relâche...
Il arriverait bientôt...

FIN DU VOYAGE.

SUITE AUX HAVRES D'UMBAR.

[MJ ON]

[Origine: Les Havres d'Umbar
[Destination: Muraille de Harad
[Distance et temps: 3 cases, à cheval, donc 6 heures.

Le messager dépêché par Sefir en direction de la Grande Muraille talonna sa monture, la pressant d'aller plus vite encore. Il fallait que les hommes en poste y restassent coûte que coûte jusqu'à ce que le moment de battre en retraite soit venu...
Sa monture avalerait encore bien des lieues avant qu'il ne voit se dessiner le titanesque ouvrage qui protégeait le Harad, pourtant sur le point de tomber...
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[Origine: Les Havres d'Umbar
[Destination: La Grande Muraille de Harad
[Distance et temps: 3 cases, en armée, donc 12 heures.

Les deux cent fantassins envoyés au front afin d'attirer l'ennemi plus en avant encore dans un piège avançaient vers leur destination à marche rapide, mais pas forcée: il leur fallait arriver avec encore assez de forces pour un combat, et peut-être même pour un repli rapide à travers le désert, qui ne manquerait pas d'être difficile. Enfin, en toute logique, les Orques ne devraient pas perdre de temps à pourchasser la petite troupe qu'ils représenteraient même après leur jonction avec les gardes de la Porte, aussi espéraient-ils s'en sortir sans trop de dommages.
Sitôt qu'ils entraient dans un village en dehors du rayon que les Cavaliers couvraient dans leur opération de ratissage, ils avertissaient les habitants, leur demandant de propager l'ordre d'évacuation autant qu'ils le pourraient.
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[Origine: Les Havres d'Umbar
[Destination: Camps frontaliers de Khand
[Distance et temps: 9 cases, à cheval, donc 18 heures pour avertir tout le monde.

Ce messager également piquait des deux sans relâche. Il avait une longue distance à parcourir, en partie au travers du désert qui plus est. Il se répétait intérieurement son itinéraire, pour se rassurer autant que pour occuper le temps: bien que partit en même temps que les messagers pour Amrûn et Korondaj, la discussion était somme toute impossible à cause du vent qui sifflait à leurs oreilles tandis qu'ils galopaient à travers la campagne de toute la vitesse de leurs montures.
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[Origine: Les Havres d'Umbar
[Destination: Amrûn
[Distance et temps: 7 cases, à cheval, donc 14 heures

L'homme était un habitué de la route qui reliait Umbar à Amrûn. Il venait de cette ville, c'est là qu'était restés sa femme et son fils... Il était reconnaissant aux deux hommes qui parcouraient une partie de la route avec lui de ne pas parler, ça lui permettait de se concentrer. Il n'avait pas peur de remettre un message qui allait mettre autant de bazar dans la ville, non, les dirigeants sauraient le gérer...du moins, il l'espérait, car dans le cas contraire, ce serait un problème de plus pour Sefir, celui qui avait prit les commandes du royaume tandis que Tulkor en était loin... Il avait entendu des rumeurs affirmant que l'homme avait dit qu'il n'hésiterait pas à envoyer en dehors de la ville pieds et poings liés toute personne qui refuserait d'évacuer...
Il haussa les épaules. Après tout, lui, au moins, aurait la chance d'être avec sa femme et son fils pour affronter l'épreuve... Il espérait juste que sa famille serait raisonnable et accepterait de quitter la ville sans faire de scène.
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[Origine: Les Havres d'Umbar
[Destination: Korondaj
[Distance et temps: 7 cases, à cheval, donc 14 heures.

Tout ce qu'il voulait, c'était revenir et combattre. Il en voulait au commandant de l'avoir choisit pour cette mission, lui qui voulait escorter les habitants de la ville et espérait que les Orques les suivent afin de pouvoir transpercer leurs panses gonflées de viandes pourries! Mais le commandant l'avait choisit, et en bon soldat, il avait obéit, et il se dirigeait maintenant en compagnie d deux autres messagers aussi silencieux que lui en direction de Korondaj pour remettre un message aux autorités... Heureusement que personne ne parlait, ça lui permettait de ressasser sa colère et sa frustration, ça faisait passer le temps plus vite qu'une conversation.
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[Origine: Umbar
[Destinations: Narik-Zadan & Nikkerya
[Distance et temps: 5 cases, à cheval, donc 10 heures.
(Les deux villes étant dans la même case, les deux messagers ont été regroupés pour plus de simplicité)

Les deux hommes fonçaient à travers la plainte, suivant la route qui semblait se poursuivre jusqu'aux confins de la terre. Ils parlaient, s'inquiétaient des familles qu'ils laissaient derrière eux. Trop jeunes pour avoir pu en fonder, mais pas assez vieux pour en être séparés, parler ainsi, faire connaissance, les rassurait tandis qu'ils traversaient des villages dans lesquels on les regardait passer en soulevant un nuage de poussière avec des yeux ronds.
Ils savaient que les villages seraient évacués plus tard, aussi ne perdaient-ils pas leur temps à en faire partir les gens. Tout au plus prenaient-ils le temps de faire souffler leurs montures en détournant les voyageurs allant en sens inverse qu'ils rencontraient et repartaient-ils aussitôt.

NOUVEAU VOYAGE
[Origine: Amrûn
[Destination: Korondaj
[Distance et temps: 2 cases, mais une population entière se déplace avec bagages, je dirai dont 6 heures par cases, donc 14 heures.


La titanesque colonne de réfugiés progressait dans le désert, et direction de Korondaj, la ville autour de laquelle ils alllaient vivre pendant un temps. S'étendant sur plusieurs kilomètres, la population de la ville avançait tête basse, les pieds traînants dans le sable, comme si elle venait d'être profondément humiliée.
Les soldats se tenaient sur les bords, formant comme un cordon de sécurité autour des civils, qui pour beaucoup s'étaient armés non seulement de précautions mais également d'acier. Une assez forte troupe formaient l'arrière-garde tandis qu'une autre, moins importante cependant, leur servait d'avant-garde.
Et ils marchaient dans le désert...

[Origine: Les Havres d'Umbar
[Destination: Nazik-Zaddan & Nikkeria
[Distance et temps: 5 cases, avec une population donc 6 heures par case; soit donc 30 heures au final.

Rayonnant d'or et de soie, Sefir avançait au pas, entouré de ses gardes et des notables de la ville, en tête de la colonne. De temps à autres, ils délaissait la compagnie des cavaliers qui formaient l'avant-garde de la population pour se mêler justement aux réfugiés, leur parlant simplement de choses et d'autres, continuant à jouer son rôle de seigneur amoureux de son peuple.
Intérieurement, il priait pour que cette mascarade se termine au plus tôt. Commander, il l'avait fait. Il retrouvait les réflexes qu'il avait du temps où il était "Sefir, Seigneur de Dol Amroth, Capitaine de Gondor et de la Marine de Belfalas"... Un titre alambiqué, long...
En y réfléchissant, commander de la sorte ne lui déplaisait pas. Mais il abhorrait cette situation où ce n'était pas lui qui donnait les ordres, mais un quelconque "Sefir, Seigneur de Mardruak" qui avait été crée pour l'occasion. Homme ayant vécut dans le mensonge une bonne partie de son existence, il aspirait à plus de vérité. Quitte à commander, autant que ce soit à un poste qui soit réellement le sien.
Et la route s'étirait, interminable à l'allure de serpent à laquelle ils se traînaient. Il se surpris à s'imaginer sur le trône de Harad pour s'occuper. Chassant ces idées stupides de sa tête, il se concentra à nouveau sur la mission qu'il avait à accomplir. Mais l'image de lui en Seigneur restait dans un coin de son esprit, revenant à la charge.
Il s'y substitua celle de Maya, qui s'était enfuie à cause de sa vie trop aventureuse. Il baissa les yeux. L'Elfe avait laissé dans son cœur un vide qui jamais ne se comblerait. Et elle l'avait puni de bien cruelle manière. Quels que soient les succès qu'il remportait, qu'importe le faste avec lequel on les célébrait, son absence suffisait à ternir la fête et le contentement de l'Hasharîn, le simple fait de penser à cette absence sapait son moral... Il soupira. Et pria, une fois de plus, d'avoir la chance de la retrouver un jour...
Et sous les sabots de son cheval, quelques mètres de plus furent à retirer du compte de ceux restant à parcourir.