Au fond de l'abîsse

un nain courrai vers lui. Il etait dans un sale état et son armur etait fissué de partout. Il dit a apocalyme: Dite au grand roi nain que le roi fou est desormai sur le champ de batail. Je me suis enfuis mais le puissant Algobar n'aime pas les laches, ainsi il ordona que l'on mabatte, mais je me suis caché et ils ne m'ont pas trouvé. De grace ne prené pas le roi fou a la légère. Il sait qu'il va perdre mais est pres fair cherement payer sa vie.

Sur ce il mourut ds les bras d'apocalyme

Thraïn était resté silencieux jusque là.. Il ne connaissait pas la mine et préférait laisser Hatori et Ghazza s'en occuper. Il les suivait machinalement, perdu dans ses pensées. Loin, au dehors, il entendait déja les bruits du combat. Algobar était-il donc devenu assez fou pour lancer ses troupes contre le roc que représentait l'armée de Thraïn ? Le roi préférait ne pas y penser.
Quand le petit groupe fut entouré par les sentinelles, Thraïn eut un mauvais préssentiment. Mais ses compagnons ne semblaient pas affolés. Comment pouvaient-ils être sûrs qu'il s'agissait bien de sentinelles postées là par leur ami Tagazok ? Le roi choisit de ne pas montrer immédiatement son identité. Il attendrait et plus tard, au moment venu, tout le monde saurait que Thraïn, roi d'Erebor et des royaumes nains était là. Avec eux.

La porte s'ouvrit dans un cliquetis de chaîne... Tous les guerriers avaient saisi leur arbalète, au cas où... Mais une voix rauqye sorti des ténèbres qui se trouvaient derrière la porte.
- Salut les gars... désolé d'avoir été si long, mais j'avais quelques affaires à régler.
- Tagazok, espèce de vieille fripouille... répondit Hattori. T'en as mis un temps. ça t'amuse de nous faire poireauter comme ça ?
- Oui, pourquoi ?
- T'as pas changé, vieux, rétorqua Gahza.
- Vous non plus vous n'avez pas changé...
À ces mots, Tagazok donna un magistral coup de hache en direction de Hattori. Avant même que tous les gardes aient pu réagir, Hattori avait dégainé sa lame pour parer le coup, tandis que Gahzza avait dégainé son couteau à fromage pour tenter de blesser Tagazok, mais celui-ci avait paré le coup.
- Vraiment, vous êtes resté les mêmes, s'écrièrent les trois compères, avant d'éclater de rire...
- Bon, dit Tagazok. Entrez, tous. J'ai fait en sorte que votre arrivée soit secrète. Je vous ai aménagé une salle, pour que vous puissiez dormir, et passer inaperçu.

Thraïn regarda avec un certain amusement les retrouvailles de ces amis. Puis, il se présenta à son tour.

-En effet, je suis Thraïn, roi d'Erebor et des royaumes nains. Mais ne nous attardons pas ici. Nous avons plus important à faire comme l'a souligné Hatori. A l'extérieur, la bataille doit encore faire rage. Et je ne suis pas sûr que l'issue nous en soit favorable si nous restons à discuter longtemps ici. De plus, Algobar doit maintenant payer pour sa trahison. Il restera de sinistre mémoire, le premier nain à être tombé sous la coupe malfaisante de Sauron. Pour l'honneur de tous les nains, nous devons mettre fin à cela.

Les paroles du roi des nains étaient dures, mais la honte d'avoir un jour compté Algobar parmi ses amis le mettait mal à l'aise.

-Dans quelle diection se trouve la salle du trône ? demanda-t-il.

(hors rp : désolé de n'avoir pas pu poster avant, mais je n'ai pas complêtement disparu^^)

Tagazok prit le temps de réfléchir avant de répondre. Il ne réalisait pas la chance qu'il avait, rencontrer Thraïn en personne. Ou plutôt, il s'en fichait complètement. Pour lui,que cet homme ne soi qu'un simple barbier, ou le roi de toute la terre du milieu, ça ne changeait rien. Tagazok ne reconnaissait l'autorité de personne. Il vivait selon ses lois, et selon ses règles. C'était sa manière de vivre. C'était la manière de vivre d'un membre de la communauté des sept nains. Il obéissait bien à Hattori, mais c'était différent. C'était pour lui, plus un ami qu'un chef.
- Nous nous trouvons dans les quartiers Est. La salle du Trône se trouve au Nord. Mais plutôt que d'emprunter la grand route, je vous conseillerai de passer par les ruelles. Ce sera plus long, mais vous aurez moins de chance de vous faire capturer. Pendant ce temps, mes hommes feront diversion. Excepté ceux qui vous conduiront dans le dédale des ruelles...

Thraïn regarda longtemps Tagazok dans les yeux avant de répondre. Devait-il faire confiance à un nain éleveur de troll qui avait plus d'une fois bravé l'autorité des dirigeants nains ? De toute évidence, il ne le reconnaissait pas comme son roi. C'était tout juste si il s'adressait à lui poliment. Et en parlant de ses hommes, il soulignait bien qu'ici, Thraïn n'avait aucune autorité. Mais le roi des nains n'avait pas le choix. Une fois que tout serait rentré dans l'ordre, il faudrait veiller à que les têtes brulées dans le genre de Tagazok ne prennent pas la grosse... tête justement.

-Bien, répondit-il. Je suivrais les nains qui voudront bien conduire leur roi dans le labyrinthe qu'est la citée de Khazad-dûm. En route !

Après une entrevue avec ses hommes, Tagazok revint avec trois autres nains.
- Nous allons enfin pouvoir y aller ? demanda Thraïn, impatient.
- C'est bon, c'est bon... on peut partir, maintenant. D'ici peu, les forgerons sortiront de là, et attaqueront de front, tandis qu'on va se rendre à la salle du trône.
Ils partirent tous, en courrant dans les ruelles. Et effectivement, il n'était pas exagéré de paler de labyrinthe. Toute personne non initiée aurait pu s'y perdre dix fois. Les éclaireurs de Tagazok étaient en tête, suivi de Thraïn et quelques uns de ses hommes. Derrière lui, Tagazok, Hattori et Ghazza se racontaient leurs aventures respectives...