Thuringwethil

Le message était rédigé en ces termes.


La formulation était habile et seul Thuringwethil pouvait en comprendre toute la significtaion:

Citation :

Mon petit joué adoré,

Ton message m'est parvenu et j'approuves tout à fait ta ligne de conduite.As tu trouvé ce dont nous avions parlé?
J'aurais aimé te donner plus d'instructions mais le Gondor est trop méfiant et il est plus sur de correspondre par code.
L'Est ne veut pas prendre la voie de la guerre,vas y et ranime la soif de conquête en leur coeur mais sans qu'il se doute que nous les manipulons.

Je te fais confiance et te surveille,n'oublie pas

Thuringwethil plissa les yeux; il allait falloir l'aide du général Toranur; sa prochaine mission ne pourrait s'organiser avec les quelques serviteurs dont elle disposait. Obéissant à la volonté de son maître, elle décida de se diriger un peu plus vers l'ouest. Elle savait que le général Toranur disposait d'une cachette dans la région, sans savoir ou.

Elle attendit la nuit, et quand les serviteurs furent tous endormis, bercés par l'un de ses chants, elle s'éloigna du campement. Elle avait sorti de son coffre sa robe noire, et c'était comme si elle s'était enveloppée d'un manteau de peur.

Elle se mit à siffler, et ce son était comme un froid vent d'hiver dans les roseaux. De longues minutes s'écoulèrent jusqu'à ce qu'enfin, une forme noire descendit vers elle, un noir corbeau de belle taille.

Elle attacha un message à la patte du volatile, et lui glissa, embrassant doucement son bec:

"Trouve le campement de Toranur et porte pour moi ce message"

Le message était le suivant:

"mon cher ami, je ne connais pas le chemin pour me rendre à votre manoir. Pourriez vous, avec vos hommes, venir à ma rencontre et guider mes serviteurs vers leur nouveau logement"

Le corbeau fila à tire d'ailes vers le campement de Toranur dans les grottes.

Le convoi continuait sa route,tranquillement,le souci de tout à l'heure ayant été levé par le magnifique soleil qui régnait sur la contrée.
Déjà à l'horizon pouvait on percevoir les toits d'or du palais de Meduseld et les serviteurs manifestèrent leur joie par des rires,des sourires et des chansons.
Un voyage n'est jamais anodin et la perspective de voir son but réchauffe toujours les coeurs sans soucis.

Mais apparemment,les Valars avaient décidés d'une autrefin pour ces gens là puisqu'au détour du chemin,alors que la calèche passait un amelon difficile,des nains sortirent du sol en brandissant de terribles armes.
Les croyant apparus comme des ombres,les serviteurs s'enfuirent comme des mouches.
C'était compréhensible,aucun d'entre eux n'était un guerrier et une telle attaque dans un territoire sécurisé avait de quoi inspiré l'effroi dans le coeur de ces braves gens.

Les nains,qui s'étaient juste contenter de creuser des trous en attendant une proie alléchante,commencèrent une véritable boucherie,tuant quiconque se trouvait à portée de leurs armes pendant que deux d'entre eux s'occupaient des chevaux our les empecher d'avancer.
Mais les serviteurs étaient tout de même cousin des gens du Gondor et l'honneur leur commandait de sauver leur dame.
Aussi,les plus courageux se mirent ils en travers avec leurs pauvres moyens pour empecher les nains d'approcher de la calèche mais en pure perte.
Les nains les taillèrent en pièce sans remords ainsi que les fuyards.

En quelques minutes,tout les gens de Dol Lammath furent exterminés.C'est alors que les nains s'approchèrent de la calèche pour récupérer les richesse qu'elle devait sans doute contenir.
Un nain se hissa sur le siège du conducteur et les occupants de la calèche purent apercevoir que sur son bras s'étalait un oeil rouge sang...

Thuringwethil avait tout d'abord maudit l'intervention des nains.

"Des bandits nains? Ici?", se dit-elle.

Mais une lueur de compréhension s'alluma dans son regard quand elle aperçu le symbole de l'œil. Ce devait être des serviteurs du général Toranur; elle avait entendu dire d'ailleurs que celui-ci avait sous ses ordres, choses exceptionnelle, à la fois des sbires nains et elfes!

Elle s'écria en khuzdûl, la langue des nains, les paroles suivantes:

Urkhas tanakhi!
Ugrûd tashniki kurdumâ!

Le démon vient!'
La terreur déchire notre coeur!

Puis elle s'exclamma en Noir Parler, la langue des seigneurs du Mordor, des paroles qui étaient comme un cri de souffrance aux oreilles des vivants:

Nubin sherkuk, rakhizinash, kuzddursnaga!

Je sens votre sang, je le dévorerai, nains esclaves!

Le nain recula, comme frappé par un puissant coup, et la terreur pouvait se lire dans son regard.

Thuringwethil, sous l'apparence de la belle Lindhiel aux cheveux d'or, s'exclama alors d'une voix plus froide que l'hiver:

"conduis moi au seigneur Toranur, et j'épargnerai ta misérable vie, pourceau immonde!"

*Ereshkigal, a cheval a quitté le rohan pour rejoindre la route... elle avait galopé depuis quelque temps quand elle vit un convoi au loin sur la route. celui ci s'avancait vers elle.. elle arrêta sa monture et observa. *
*Elle attendit les hurlements de douleur et de panique... *
*Elle fronca les sourcils, sortit son arc et une fleche, talonna son cheval et se dirigea au galop vers le convoi attaqué... *

*Elle remarqua un nain entrain de dépouiller le corps d'une femme qu'il venait de massacrer... Ereshkigal l'abatit d'une fleche... elle en sortit une autre et tira sur un nain qui essayait de sauter sur son cheval... elle remarqua le nain qui tentait de monter sur la caleche... elle tentit une fleche a son arc, fixa et la lacha... *

Le nain avait reculé, comme frappé par la foudre, aux paroles de Thuringwethil. Ce mouvement sauva sa peau, et une flèche vint se planter dans la calèche, dans l'espace qu'occupait sa tête quelques secondes auparavant.

La blanche silhouette de la dame Lindhiel se détacha alors lorsqu'elle descendit de la calèche pour observer la nouvelle arrivante.

De son coté le nain, toujours terrifié, jetait des regards de bêtes traquée.

*Ereshkigal baissa son arc en observant la dame a la silhouette blanche. elle ignorait qui elle pouvait être. Elle observa le nain : le malheureux semblait pétrifié d'horreur. Elle fronca les sourcils en voyant la marque sur le bras du nain. *

*Un nain qu'elle n'avait pas vu se jeta alors sur elle et la fit tomber a son cheval... Ereshkigal eut le temps de sortir une de ses dagues pour parer le couteau qui allait lui trancher la gorge. Avec un cri de rage, elle repoussa le nain et lui enforca la dague au niveau de la rate. Elle se dégagea et regarda autour d'elle, sur ses gardes... les autres nains semblaient avoir détaler comme des lapins *

*Elle s'avanca jusqu'a la caleche tenant sa dague taché de sang. elle arriva au niveau de la Dame *
Vous n'avez rien ? Je m'appelle Ereskigal Daimons... je passais par hasard quand j'ai vu le convoi attaqué par les nains... *elle regarda le signe sur le bras du nain qui regarde toujours la dame avec terreur* Je reconnais ce signe... j'ai déjà affronté des personne qui le portaient. ce sont des fanatiques ! *elle revient sur la femme * et ils n'obeissent qu'a leur maitre... ou au serviteur de leur maitre...

HRP:Désolé mais ces nains que tu ombats sont des guerriers talentueux qui ne se laisseront pas aussi vite intimidés ni tués et le signe est un tatouage,tu aurais donc eu du mal à le lire avant de t'approcher.Mais,bon,on va faire avec.^^

Le nain était terrifié par la dame du Gondor mais il eu suffisamment de bon sens pour se reprendre.D'autant plus qu'une jeune trouble fête venait d'arriver,blessant par surprise deux de ses camarades.
Tout en parlant à la noble dame en nain,langue incompréhensible pour les non initiés,la voix encore tremblante,il attaqua avec vivacité la rohirrim.

"Dame,je ne sais ou tu a appris ces languages ni comment tu connais mon maître mais sur ma vie dédié à notre maître,je jure d'accomplir ta demande de me mener à mon commandant."

Pendant ces courtes paroles,le nain avait désarmé la jeune femme et lui avait envoyé un coup de poing dans l'estomac qui l'envoya rouler au sol.
Sortant son couteau,il s'approcha pour donner le coup de râce tandis que ses compagnons chargeaient le bléssés et se préparaient à mener Thuringwethil à leur planque...

Thuringwethil promena son regard sur les environs; apparemment, la guerrière qui lui était venue en aide était seule…
La situation était pour elle assez délicate. D'un coté, elle aurait aimé faire payer son intrusion à cette créature. Mais il fallait qu'elle garde son sang-froid, des cavaliers du Rohan étaient susceptibles d'intervenir à n'importe quel moment, si près d'Edoras.

Puis le nain, en combattant expérimenté, neutralisa la guerrière. Elle intervint alors:

"Ne la tue pas", dit-elle d'une voix autoritaire au nain.

Puis elle se tourna vers la jeune femme.

"Il n'est jamais très prudent de se mêler d'affaires sans avoir une idée précise de la situation", dit-elle d'une voix claire, ou se cachait une nuance de menace.

" Vous ne devriez pas parler de choses que vous ne connaissez pas. Un tatouage peut servir aussi bien de signe de ralliement que de porte bonheur."

Elle examina la guerrière.

"Je vous remercie néanmoins de vous être portée à mon secours. Je saurai vous récompenser comme il se doit, une fois arrivée au terme de mon voyage"

Thuringwethil se disait que la récompense qu'elle envisageait ne serait sans doute pas du goût de la guerrière.

Puis elle se tourna de nouveau vers le nain:

"Tu sers bien ton seigneur, et nous servons tous le même Maître. Disparaissons d'ici, et faites en sorte que l'on ne puisse suivre les traces de ma calèche"

Le nain hésita un instant,mais il avait juré sur sa vie d'obéir et même si il était considéré comme renégats chez les siens,l'honneur nain bouillonait toujours en ses veines.
Rangeant son arme,il dit,toujours en langue naine:

"Bien dame,il en sera fait selon vos désirs.Par contre,ne serait-il pas plus simple de laisser la calèche ici?Elle ne ferait que nous encombrer et effacer les traces sera difficile avec un tel engin."

Pendant ce temps,la troupe s'était mise en rodre de marche et n'attendait plus qu'un ordre pour partir.

Thuringwethil répondit au nain:

"Cette calèche possède les armoieries de Dol Lammath, et certains pourraient se demander ce qu'elle fait abandonnée ici. Mais je t'accorde que les traces ne seront pas faciles à faire disparaître. Que l'un de vous l'amène loin d'ici et la fasse disparaître dans un étang"

Ayant dit cela, elle ouvrit le grand coffre et récupéra sa grande robe noire, qu'elle passa par dessus ses autres vêtements, semblant étouffer la lumière de sa robe blanche.

Puis Thuringwethil toisa d'un air froid l'humaine. Elle allait revenir sur sa décision et ordonner au nain d'égorger la jeune femme, lorsque avec la prescience quyi se manifestait parfois chez les Eldars elle eut le sentiment que la jeune femme pourrait avoir un rôle à jouer dans ses plans.

"Je me nomme Lindhiel, suivez-nous et il ne vous sera fait aucun mal"

(direction: les grottes)

*Ereshkigal la regarde mettre sa robe noir *

Lundhiel ?

*elle se doutait qu'elle mentait *

Bon ca m'ira pour le moment je suppose Dame Lundhiel...

*Ereshkigal monta sur Ourang, son cheval blanc. Elle hésita a les planter la. Mais apres tout elle n'avait nulle part ou aller et il avait l'air de se passer des choses importantes a ces lieux*

bien je vous suis... Dame Lundhiel...

Thuringwethil se tourna vers la jeune femme. Celle-ci semblait sur ses gardes, ce qui paraissait tout à fait normal étant donné les circonstances…

"Ma chère", lui dit-elle, "Si vous souhaitez voyager avec nous, il faudra vous prêter à un petit cérémonial: donnez vos armes à ces guerriers, et acceptez de vous faire bander les yeux. Il ne s'agit là que d'une simple précaution, n'y voyez là nulle offense. Sinon nos routes devront se séparer. Cependant, croyez moi, je puis vous assurer que vous ne regretterez pas votre décision si vous venez avec nous"

Thuringwethil attendit la réponse de la guerrière.

*Ereshkigal hausse les sourcils. l'idée de donner ses armes a ses nains qui avait tenter de l'egorger trois minutes plus tot, ne lui plaisait pas *

Je prefère garder mes... assurances avec moi... et si vous avez l'intention de me promener les yeux bandés dans tout le Rohan vous risquez d'être décu... je connais tout les recoins de ce pays...

Thuringwethil répondit froidement:

"Alors vous ne m'accompagnez pas. C'est aussi simple que cela"

*Ereshkigal lui tend un grand sourire, semblable a un rictus *

Quel regard...

*Ereshkigal reflechit. Elle n'aimait du tout l'idée de se faire bander les yeux et guider a l'aveugle par une armée de nain fanatique... mais elle comprit rapidement que si elle refusait, Lundhiel donnerait surement l'ordre a ses troupe de lui faire la peau... et puis s'il voulait la tuer, ils se feraient pas autant de comédie *

D'accord je marche...

(provenance: grottes d'adrameor)

Après avoir parlé avec la jeune Eresh, Thuringwethil sortit sur le pas de la grotte. Elle attendit la nuit en s'asseyant sur un rocher. Elle portait son manteau noir et déchiré, qui recouvrait tel un linceul d'ombre sa robe d'Aman.

Elle portait en bandoulière une sacoche de cuir, qui renformait la dépouille de Dame Lindhiel, soigneusement enveloppée dans un linceul immaculé.

La Volonté de son Maître ne saurait souffrir de délai... Elle devait se rendre dans l'est. Lorsque la nuit tomba, elle étendit les bras et son manteau reprit son apparence véritable, celle de grandes ailes de fer. Thuringwethil se changea en une grande chauve-souris aux griffes d'acier, et s'envola vers l'est.

(voyage vers le domaine de krell)

Thuringwethil, sous la forme d’une grande chauve-souris, dont les immenses ailes d’acier semblait receler une ombre mouvante, filait droit vers l’est. La nuit était sombre et nuageuse, et sa grande silhouette était invisible sur le ciel nocturne dépourvu d’étoiles. Elle songeait à la mission que lui avait confié son terrible maître, et aux artifices dont elle aurait besoin pour l’accomplir. Sa volonté était tendue vers ce but, et elle voyait dans ces nuages qui couvraient son voyage l’aide de son ténébreux seigneur.

Elle parcourut les étendues glacées de l’air nocturne, survolant l’Ouestfolde puis l’Estfolde. Elle plana haut dans le ciel, et sa perçante vue d’elfe scrutait les étendues du Pays des Chevaux… Vers la trouée de l’Isengard une ombre s’élevait ; il y avait dans cette direction des fumées qui s’élevaient de la sombre citadelle d’Orthanc. Où étaient donc les armées des Hommes ? Elle qui pouvait filer plus vite que le vent lorsque le besoin s’en faisait sentir, dériva sur les courants d’air ascendants.

Mais il y avait en Arda d’autres Pouvoirs que ceux de son maître, et soudain un vent venu de l’Ouest lointain souffla sur la contrée, et les nuages se dispersèrent, révélant l’éclatante lumière d’argent de l’astre lunaire. La vue perçante de Thuringwethil distingua une grande silhouette qui se détachait au-dessus des Monts Brumeux, et qui filait vers le sud : un Aigle de Manwë !

Que faisait cette créature si loin de ses aires au nord ? Cela révélait-il que les puissances des elfes étaient de nouveau sur le pied de guerre ?

Prise de panique, elle piqua vers un petit bosquet d’arbres, se mettant à couvert. Elle savait qu’elle avait elle-même due être repérée, car nulle créature n’égalait les Aigles de Manwë pour ce qui était de l’acuité visuelle. Mais là, sous le couvert des arbres, son sombre manteau ténébreux qui l’enveloppait d’obscurité lui procurait un camouflage parfait. La silhouette plana au-dessus de la forêt, sans pouvoir trouver sa proie. Puis, d’un battement d’ailes, elle disparut vers d’autres contrées.

Thuringwethil maudit Manwë et ses créatures ailées, car pour l’instant la voie des airs lui semblait bannie. Elle retourna donc vers le campement du général Toranur, vers les grottes, en prenant soin de toujours rester sous le couvert des arbres.

Chemin faisant, elle maudissait, à tort ou à raison, le Pouvoir de la Damme des Elfes, Galadriel. Car elle voyait en ce contretemps l’œuvre de la Reine de Lorien. Qui d’autre, selon elle, pouvait œuvrer à dissiper ainsi les nuages ? Elle ne pouvait concevoir, dans son fol orgueil, que les simples vents du monde aient pu s’opposer à sa volonté.

Thuringwethil se mit en marche, jetant des coups d’oeils craintifs en direction du ciel, mais l’aigle avait disparu. Enfin elle distingua des cavaliers qui se dirigeaient vers elle. Elle allait se dissimuler à leur vue en étendant sur elle son manteau d’ombre, lorsque elle distingua parmi les cavaliers des nains, chose plus qu’inhabituelle. Il ne pouvait que s’agir des serviteurs de Toranur. Elle s’assit au milieu de la plaine, attendant que les cavaliers se rapprochent.


(direction: les voyages de Toranur)

(provenance: le conseil d'Isengard)

Thuringwethil se tenait au sommet du donjon d'Orthanc, qui s'élevait comme un croc noir prêt à déchirer la voûte céleste. Le soleil venait de se coucher, embrasant d'une teinte sanglante les Monts Brumeux, comme un funeste présage. Un vent froid, provenant des étendues enneigées, faisait battre la cape sombre de la belle elfe.

Elle s'approcha du bord puis, saisissant les plis de son manteau couleur de nuit, s'élança dans le vide. Le tissus se referma sur elle, pénétrant dans la chair, et la vile sorcellerie de Morgoth fit son oeuvre: Thuringwethil prit l'apparence d'une grande créature sinistre, aux grandes ailes membraneuses qui s'ornaient de puissantes griffes d'acier.

Elle s'éleva toujours plus haut, tournoyant au dessus du sommet d'Orthanc, puis fila vcers l'est comme une bise froide et mortelle.

Car telle était la Volonté de Sauron, son Maître.

(direction: voyage vers l'est, à la rencontre de krell)

Une grande ombre aux ailes immenses et membraneuses quitta l’Isengard, et avec ses ailes qui absorbaient toute lumière planait une peur qui filait comme un vent froid. Quelques crébains volèrent avec elle, pépiant et jacassant, puis s’en furent à tire d’aile retrouver les sombres cavernes qui leur servaient de nichoir dans les fosses de l’Isengard. L’un d’entre eux, cependant, demeura avec la sombre forme aux allures de chauve-souris, et les deux créatures de la nuit filèrent vers l’est.

Un peu avant l’aube, la forme noire descendit en planant vers le sol et ramassa ses ailes, les plaquant contre son corps ; la forme sembla se ratatiner et se contracter, comme si une brume noire se concentrait pour prendre forme humaine. Et soudain, une grande et ténébreuse femme se dressa là, comme vomie par la nuit.

Alors Thuringwethil tendit le poing, et le corbeau qui l’avait accompagnée depuis l’Isengard vint se percher dessus, la fixant de son œil noir et rond en inclinant la tête sur le coté. La belle elfe déposa un baiser sur son bec. L’oiseau écarta alors les ailes et vint se loger sur son épaule.

La sorcière elfe inspira avec délice l’air de la nuit, puis s’avança vers des lumières qui brillaient au loin, tandis que l’aube aux doigts de rose s’apprêtait à déchirer la nuit pour faire place au soleil.

Voyage terminé

(Direction : un élan guerrier)

(provenance : un élan guerrier)

Une cavalière revêtue d’amples robes noires aux bords déchiquetés s’éloignait au galop de la cité du Rhûn qui abritait la sombre forteresse de Krell le Tyran. Sa vêture sombre contrastait avec la robe blanche de sa monture, un magnifique étalon de pure race, sans doute capturé dans les étendues sauvages du Rhovanion. Sa chevelure était offerte au vent, et son visage à la couleur de la lune offrait sa peau à la froideur de la steppe. Alors qu’elle chevauchait, son esprit voyageait déjà loin devant.


Ellet éclata d’un grand rire, un rire de pur ravissement, car le plaisir de la chevauchée, cette sensation de liberté qui l’accompagnait, l’avait pour un temps transportée en des âges lointain, dans l’innocence du matin d’Arda.

(voyage en direction de la plaine de Dagorlad)

En quittant le Rhûn, Thuringwethil chevaucha en direction du sud sur sa blanche monture, jusqu'à croiser la route qui longeait les Ered Lithui, les Montagnes de Cendre, en direction du Dagorlad.

C'était une route poussièreuse, dont peu en dehors des chefs de guerre connaissaient l'existence, car elle avait surtout servi par le passé à conduire des troupes d'envahisseurs vers l'Ouest.

La proximité de la frontière septentrionale du Mordor rendait l'atmosphère sinistre, et aucun être vivant n'était visible hormis quelques vols de corbeaux tournoyant très haut dans le ciel rendu jaunâtre en raison de la poussière et de la cendre qui s'y accumulaient.

Un voyage bien peu plaisant.

La cavalière dépassa la bouche du Gorgoroth, et continua son chemin vers l'Ouest. La plaine de Dagorlad était une terre brune, noircie par les maléfices du seigneur du mordor. Le vent produisait en permanence une étrange plainte, comme si les âmes des morts en ce leiu ne pouvaient trouver le repos.

Car de grandes batailles avaient eu lieu ici, et les ossements des morts blanchissaient au soleil, au milieu des armures fracassées.

Traversant cette plaine ou régnait la Mort, Thuringwethil rejoignit la route de l'ithilien. Elle comptait poursuivre vers l'Ouest, gagner Edoras en passant par Tella -Lond

(voyage: => vers Edoras)

Thuringwethil avait parcouru son chemin au travers des vertes étendues du Rohan, passant d’abord par les terrains accidentés de l’est-emnet pour cheminer dans l’estfolde. Sa blanche monture, qu’elle avait nommée pendant le voyage Fastmithren, « Grise-Crinière » en sindarin, hennit joyeusement, car l’étalon venait de sentir la senteur d’autres chevaux.

C’était une bête splendide et vigoureuse, qui avait été capturée dans les étendues sauvages du Rhovanion, le pays d’où étaient originaires les plus belles montures du Rohan, bien avant la chevauchée d’Eorl le Jeune. Sans valoir le lignage des légendaires méaras, c’était tout de même un animal magnifique.

Bientôt, la vue perçante de Thuringwethil aperçut au loin le toit d’or de meduseld qui captait le soleil de l’aube naissante.

(Direction : Edoras/ la Symbelmuyne)

(provenance: une chevauchée fantastique)

Voyage à cheval en compagnie de Merdevel, de l'Isengard vers Minas Morgul. Détour afin d'éviter les patrouilles du rohan, en longeant Fangorn, traversant l'Entalluve, puis longer l'Anduin (passage du Fleuve à Tella-Lond-em-Anduin)

soit 9 cases, 18 heures.