Chroniques d'Arda
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 Dol-Guldur, une arrivée surprise.

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Torn
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Torn
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyDim 26 Juil 2009 - 13:47

Le temps peut être si long pendant les préparatifs d'une guerre, les ordres devaient être donné, les régiments formés, les avants et les arrières gardes nommées, les oracles consultés( d’où la puissance des oracles et autres chamanes, imaginez des milliers de guerriers vous offrant cadeaux et tribus pour pouvoir faire la guerre) et les ravitaillements assurés.

Non, décidément, la première partie d'une campagne demande plus des qualités gestionnaire que de bon stratège, pourtant j'avais sut préparer cette campagne en moins d'une semaine et déjà, les hordes de l'Orient se rassemblait au nord de la mer de Rhun, les premières tribus arrivés a Dol-Guldur furent étrangement les moins attendus, ainsi, les Balcoth vinrent en nombres, les Bramanes furent aussi de la partie alors que les Shatovar furent plus lent a se rassembler.

Une fois un messager arrivé, m'apportant la réunion des Kurgans et des Tarkomaïs aux abords du Celduin et que furent arrivés le ravitaillement nécessaires a une armée aussi vaste qu'une horde l'Orient, je pus considérer ma tache comme faite et put connaitre le repos.

Toutefois, mon sommeil fut de courtes durées et aux premières lueurs du matin, mes éclaireurs me firent dire qu'une armée de l'Angmar avait pénétré par le fort Agarwen et prenait la direction de Dol-Guldur.

De nouveaux combattants, de nouvelles bouches a sourires, nombre d'esclaves inutiles durent être mis a mort, mais au final, nous avions suffisamment de vivres pour une campagne rapide.

Mettant sous mes ordres directes trente milles guerriers, je fut heureux de compter parmi mes rangs des Angmariens et quand leur délégation arriva, je leur fit ouvrir grandes les portes avant d'aller voir le roi général de me rendre moi-même a la porte, pour le symbolisme.
Quand vous dirigez une soldatesque aussi imprévisibles que les Rhùniens, il vous faut penser a chaque détails, si je ne montrais pas directement mon attachement pour les Angmariens, les guerriers des clans les plus rétiçents seront bien incapables de les voir comme des amis, mieux, comme des frères d'armes.

Me faisant annoncer par une estafette quelques minutes avant mon arrivée, je put prendre le temps de mettre a l'épreuve les membres de la garde noire qui allait partir avec moi.

Tout allait pour le mieux, bien entendu et je put prendre la direction des tentes Angmariennes, jetant un regard malheureux au passage pour le cadavres de Claudia, déjà a l'état de squelettes, elle aurait mérité un meilleur tertre que cet arbre mort.

Entouré de quatre jeunes Kwizak, je prit soin de donner un petit message a l'un d'entre eux qui partit vers la tente de Toranur en personne pendant que je continuait vers les palissades de bois.

Faisant ouvrir les portes, je prit soin d'enlever mon casque avant de m'avancer.


"Bienvenu a vous, homme d'Angmar, je suis Torn, seigneur de guerre des armées de l'Orient, dites a votre général que je le recevrait en personne dans ma tente de commandement, quand a vos hommes, dites leur de prendre place au sud de la tour sombre, il y'a la suffisamment de place pour une armée telle que la votre, sachez que c'est un honneur pour nous que de vous comptez parmi nos frères d'armes durant cette campagne!"


Alors que je prenait place avec le haut général d'Angmar, revenons sur le message que j'avais fait parvenir par un des Kwizak a Toranur.

Le voici:


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Sefir
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyLun 27 Juil 2009 - 15:31

Au milieu de l'agitation ambiante, nul n'avait prêté réelle attention à la bastonnade subie par un marmiton, accusé d'avoir dérobé et consommé de la nourriture des cuisines. Si Torn n'avait pas été si préoccupé, peut-être aurait-il augmenté sa garde. Mais il avait eut d'autre chose à penser. Et, ce genre de larcins se produisaient parfois. Nul autre que Sefir n'y avait vu l'oeuvre d'un intrus.
Et si Sefir savait de quoi il en retournait, c'est bien parce qu'il était justement cet intrus. Le châtiment subit par le marmiton ne lui importait guère. Le marmiton n'avait qu'à être plus vigilant durant ses nuits dans les cuisines de la forteresse, et il aurait à coup sûr repéré l'assassin fraîchement entré à la faveur d'une nuit pluvieuse.
Profitant de ce que la pluie gardât les sentinelles dans leurs abris, sauf pour les plus téméraires, tout en diminuant fortement leur vision, il s'était avancé en dehors de la forêt, où il avait vécut en mangeant crue la viande qu'il avait réussit à abattre. L'ascension des murs avait été loin d'être une partie de plaisir, et il se plaisait à se dire que pas même les meilleurs de ses Quatuors, la souple Anayuvil y compris, n'aurait réussit pareil exploit.
Il ne leur avait pas enseigné à se servir des griffes de ses brassards, pas plus que de celles de ses gantelets.
Se servant des pics disposés sous ses avant-bras comme de ceux qui protubaient au dessus de ses poings serrés, il avait escaladé la muraille, semblable à une monstrueuse araignée à quatre pattes. Il avait atteint le chemin de ronde avec soulagement, mais haletant. Qui que soit le responsable de la sécurité de la forteresse, il n'avait pas eut de chance que ce soit l'un des tous meilleurs de la Terre du Milieu qui décide de s'attaquer à son bastion, car tout autre aurait été refoulé bien avant.
Sefir s'était ensuite aventuré dans les couloirs décorés d'armures de Gardes Pourpres. Il avait cru à un ennemi à chaque fois que le vent faisait tinter une des pièces métalliques. Se renfonçant dans les ténèbres chaque fois que quelqu'un passait, il avait cependant réussit à atteindre les cuisines, où il avait commit son larcin.
Puis il s'était trouvé une cachette pour la journée. Il avait vécut les trois jours suivants de son vol dans les cuisines, changeant chaque jour de planque. Jusqu'à parvenir en ce jour aux abords de la salle du trône. Sans le savoir, Toranur passa à quelques mètres de l'homme responsable de la cicatrice que le Maréchal arborait à la nuque. Et Sefir à quelques mètres de la seule personne capable de l'identifier dans la forteresse. Quelques instants après le départ de Toranur, un serviteur se présenta, porteur d'un plat visiblement destiné à l'impératrice.

Il n'hésita pas. Il déposa son arc au sol, et attendit que les portes s'entrouvrent. Puis, ne faisant ni une ni deux, il se précipita en dehors de l'obscurité, passant sous les visages stupéfaits du serviteur et des gardes de la porte. Des cris d'alarme tardifs fusèrent, tandis que l'assassin s'engageait dans une course folle à travers la salle, ou par chance l'impératrice se trouvait.
Courant de toute la vitesse que ses jambes lui permettaient, il dégaina sa dague, songeant que c'était la dernière fois qu'il se précipitait ainsi dans la gueule du loup. C'était un mouvement désespéré... Il ne pouvait attendre plus, et surtout manquait d'informations avant même de se trouver aux alentours de Dol Guldur.
Un Garde tenta de le stopper, mais Sefir l'évita d'un bond, continuant sur sa course. À trois mètres du trône, il bondit, sous le regard désormais médusé de Morrigane. La brillante lame fendit l'air, droit vers la gorge de l'Impératrice, tandis que les Gardes se stoppaient, conscient que désormais plus rien ne sauverait l'infortunée femme sur le trône.
Rien... Sauf Sefir. Au dernier instant, il fit pivoter la lame, ses pieds touchèrent le sol, et il se retrouva debout à côté du trône, bras tendu et lame sous la gorge de l'Impératrice.
Rien ne bougea un instant, les Gardes ne comprenant guère ce qui se passait. Puis, d'une voix douce, l'assassin prit la parole.

"Une grande dame telle que vous devrait prendre plus grand soin de sa sécurité, Impératrice... Si vous tuer faisait partie des mes desseins, vous seriez morte à présent... Je ne serais pas ressorti, certes. Mais sachez que tous les assassins ne craignent pas pour leur vie... Certains partent en missions suicides..."

Il écarta très légèrement la lame, pour mettre la femme à son aide, mais pas assez pour que les Gardes puissent intervenir sans risque.

"Dites leur de reculer, et je vous expliquerai en détail les raisons de ma venue ici... Sitôt qu'ils seront à dix mètres, je retirerai ma lame... Vous faire du mal n'est pas dans mes intentions, Impératrice. Je veux au contraire vous protéger... Mais faites d'abords reculer ces messieurs..."

Il fallait que tout aille vite, désormais. Qu'importe le nombre de Gardes qui viendrait dans la pièce suite à cette alerte, Sefir avait l'avantage tant qu'il tenait Morrigane en otage. Mais que Toranur vienne à entrer, et il serait beaucoup plus délicat pour lui de négocier...
Il surveillait alternativement son otage et le reste de la salle. N'importe qui en l'observant voyait qu'il était sérieux, et loin d'être un amateur ou un assassin de bas étage...
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyMar 28 Juil 2009 - 12:21

Dieux, s'étaient-ils donc tous passé le mot?

La reine avait salué poliment Toranur, lorsque celui-ci avait prit congé, bien que la colère bouillonnât en elle. Sa fierté par-dessus tout refusait de s'entendre dire qu'elle était faible et épuisée. Elle avait la nette impression qu'autre chose se tramait, et cela ne plaisait pas du tout à Morrigane, agacée, furieuse de se voir ainsi traitée comme une pauvre chose blessée qu'il faut ménager. C'était sans doute le cas, mais sa détermination semblait avoir prit le pas sur ce qui lui restait de force physique et la poussait toujours plus avant, faisant briller ses yeux d'un éclat déroutant.

Elle était longuement restée pensive, faisant les cent pas dans la salle, jusqu'à l'irruption du malvenu. Ne se serait-elle trouvée si faible, qu'elle eût volontiers fait comprendre à l'intrus qu'on ne la lui faisait pas si facilement, à elle. Cependant, la fatigue se faisait sentir, et elle n'était définitivement pas en état de faire face à un assassin surentraîné qui avait réussi à passer outre la soldatesque patrouillant dans les couloirs. Cela, en plus de la façon dont Toranur avait prit congé, acheva de la mettre tout à fait en rage: combien de fois avait-elle eu le couteau sous la gorge, combien de fois l'impudent s'en était mordu les doigts? Mais aujourd'hui poisons et dagues étaient loin, et même le fidèle Nébuchad avait disparu.

Fermant brièvement les yeux, elle souhaita que l'homme qui la tenait ainsi en joue crève sur l'instant dans les souffrances les plus atroces, et de préférence que ce soit elle qui en soit la cause. Combien de ses semblables s'étaient écroulés, gargouillants, la gorge tranchée ou les yeux crevés par le corbeau de la reine?

Morrigane serra les poings au point que ses bagues semblèrent prête à se briser.


-Sortez! Cria-elle soudainement, à l'adresse de tous ceux qui se trouvaient dans la salle.

Sa voix claqua dans le silence comme la mèche d'un fouet, devenue rauque tant sa rage était contenue. Les gardes refluèrent de mauvaise grâce, et Morrigane resta immobile comme une statue, les ongles enfoncés dans les paumes jusqu'au sang, bouillonnante de rage et d'impuissance, blessée jusqu'à l'os par son incapacité à réagir.
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Sefir
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyMar 28 Juil 2009 - 13:36

Une fois les gardes sortis, l'assassin retira prestement sa longue dague de sa position en dessous de la gorge de la Reine, et la retournant d'un mouvement agile, la plaça dans les mains de Morrigane, avant de reculer jusqu'au bas du trône.

"Me voici désarmé... Pardonnez mes manières cavalières, Impératrice, mais vous n'êtes pas quelqu'un de facile à approcher, et gagner crédit auprès de vous l'est encore moins..."

Il s'agenouilla tout en disant ces mots dans un salut parfaitement civilisé. De même que sa voix, toujours aussi douce et contrastant avec la voix rauque sortie de la gorge pâle de l'Impératrice quelques instants auparavant, avait pris des accents de noblesse contenus. Sefir agissait ainsi à dessein. Il se faisait quelque peu mystérieux, sachant d'avance que ce qui allait suivre n'allait pas plaire à la Reine.

"Permettez-moi de m'introduire auprès de vous... Peut-être mes noms ne vous sont pas inconnus. On me nomme Almandar au Gondor; Sefir au Harad; Khaedril dans le Nord; et les gens de l'Est me connaissent comme le Danseur de Mort."

Il s'était redressé, bras ballants, dans une posture neutre. Il prenait en ce moment même des risques importants.

"Je suis un assassin, et sans me vanter, je pense être un des meilleurs foulant actuellement cette terre. J'ai appris que vous étiez ici en attendant de reconquérir Krell-Kain... Le fait est que d'autres que moi on pu obtenir cette information. J'ai une dette indirecte envers le Dieu-Roi Krell, et j'ai été profondément attristé d'apprendre qu'il avait trouvé son destin aux mains d'un autre Oriental avant que je ne puisse la payer."

Il ne mentait même pas. En un sens, Krell lui avait laissé du temps pour mettre son piège en place à Minas Tirith. Mais il avait échoué, car la tête de Toranur n'avait pas roulé au sol... Enfin bon, mieux valait garder cette information pour lui, il aurait tout le temps de régler ses affaires avec Toranur plus tard.

"J'ai pris peur pour vous. Aucun assassin sain d'esprit ne peut espérer vous attaquer et en repartir vivant, mais certains ne le sont pas... J'ai formé de tels hommes, Impératrice. Je les ait formés pour le compte de Toranur. Actuellement, il dispose d'une troupe d'assassins parmi les meilleurs qui soient... Il m'a fournit des hommes. J'en ai fait des instruments. Les Quators ne reculent devant rien et surtout pas devant la Faucheuse pour accomplir leur mission. Et si j'ai réussit à le faire, d'autres ont pu en faire de même."

Il laissa un instant planer dans le silence, pour marquer le coup.

"Vous ne m'auriez pas cru si je m'étais contenté de demander audience pour vous prévenir. C'est pourquoi je me suis infiltré jusqu'à vous, pour vous prouver mes dires. Je suis réellement navré d'avoir dû vous menacer, mais mes efforts auraient été vains si vos gardes m'avaient dépecé avant que je ne puisse parler."

Il soupira, et conclut son discours.

"Vous voilà prévenue. Je ne considère pas ma dette comme réglée. Je vous offre mes services, en tant que garde du corps. Étant assassin moi-même, je suis parmi les plus à même de savoir comment ils vont frapper. Maintenant, je suis conscient que vous avez ma vie entre vos mains. Je suis désarmé, et vous avez une armée à vos ordres... À vous de voir si vous faites toujours confiance en votre dispositif de sécurité actuel..."

Il salua une nouvelle fois l'Impératrice, dans le style des Orientaux. Un salut presque parfais, mais dans lequel une dame de la cour telle que Morrigane décela un manque évident de pratique.
Puis il croisa le bras, attendant la réponse de l'Impératrice dans une posture neutre au possible...
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Morrigane Agarwen
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyMar 28 Juil 2009 - 17:24

-Je connais ton nom, en effet, Danseur de Mort. Et je connais ta réputation.

Morrigane semblait s'être calmée, mais cette apparente tranquillité n'en était que plus trompeuse et plus dangereuse. Pendant que Sefir parlait, elle se leva, marchant à pas lents autour de lui en manipulant la dague du bout de ses doigts fins. Ses voiles et sa robe, couleur ténèbres, cachaient son visage et sa silhouette étroite sous une nuée vaporeuse; seuls ses yeux étaient visibles, vert brillant, vert poisons, son sourire glacé, figé, comme celui d'un crâne.
Sa colère ne s'était qu'à peine calmée, retenue par les apparences, bridée par son apparente sérénité qui n'en était que plus inquiétante.

Elle ne dit pas un mot de plus durant tout le discours de l'assassin, un mince sourire aux lèvres, aussi tranchant que la lame entre ses mains.

Enfin, quand il eut terminé, elle se plaça derrière lui et plaça la dague sous la gorge de Sefir, tirant ses cheveux en arrière pour mieux dégager la carotide. La reine n'en était pas à son coup d'essai, c'était visible... Dieux, que c'était agréable de rendre au malotru la monnaie de sa pièce!


-Ce n'était pas, en effet, la meilleure façon de vous introduire auprès de moi,
chuchota-elle d'une voix douce. Si je n'avais eu vent de votre inimitié avec sire Toranur, je penserai que vous êtes vous même un espion cherchant à gagner ma confiance...

Elle accentua légèrement la pression de la lame.


-Si entrer à mon service était effectivement votre but, cette entrée en matière fut fort maladroite, et après cela, j'aurais beaucoup, beaucoup de mal à vous croire..

Morrigane fit glisser la lame sur la peau de Sefir, faisant perler quelques gouttes de sang.

-Je sais que vous pouvez me tuer. C'est une détestable impression, vous savez... Et ce fut la première que vous avez donnée, j'aurais un mal fou à m'en défaire.


L'Impératrice s'écarta soudain, et glissa la dague dans les replis de ses jupes, lui tournant le dos pour cacher le trouble soudain qui la prenait. Elle posa une main sur le dossier de son siège, et seule la légère crispation de ses doigts trahit sa faiblesse.

-Si vous dites vrai, dit-elle après un moment de silence; vous allez devoir faire beaucoup, beaucoup d'efforts.

Elle se tourna lentement, pâle au milieu de ses parures perlés de bijoux sanglants, écartant son voile pour dévoiler un peu plus son visage opalin.

-Vous vous présenterez au capitaine Torn dès son retour; pour le moment, parlez-moi donc de vos semblables qui pourraient me menacer...

L'Impératrice désigna un siège, et eut un sourire inquiétant.


-Prenez garde, Sefir. Je n'oublie pas qui vous êtes, aussi au moindre signe menaçant de votre part, vous serez mort avant d'avoir prononcé un mot.

Donnant ses ordres en langue rhûnienne, elle rappela soldatesque et domesticité, commandant qu'on leur apporte de quoi boire et se restaurer. La garde noire se posta tout le long de la salle, à intervalles réguliers, prêt à intervenir.
Morrigane était extrêmement méfiante, mais en même temps très curieuse de savoir ce que Sefir avait à dire. Bien que furieuse de la façon dont il avait ainsi fait irruption, son audace l'amusait.
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Sefir
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyMer 29 Juil 2009 - 13:29

Bien que sachant pertinemment que cela enerverait Morrigane, Sefir ne bougea pas d’un iota quand l’Imperatrice lui rendit ses manieres peu cavalieres. Ce qui aurait pu passer pour la peur de mourir en d’autres circonstances devenait une assurance tranquille, tant la Reine sentit que l’assassin etait detendu. Comme s’il ne craignait pas de mourir. De fait, Sefir n’avait pas peur de rencontrer son destin. Il avait ete entraine des son plus jeune age a affronter la Mort, a la maitriser, et a en faire son esclave. En fait, en ce moment meme, c’etait Morrigane qui etait la plus en danger. Elle ne tenait pas sa dague de la meilleure maniere qui soit, et si Sefir avait decide d’user d’une de ses lames cachees, elle n’aurait eut que le temps d’entamer la gorge de l’Hasharin legerement. Trop legerement pour le faire mourir avant d’avoir acheve sa besogne.
Quand elle relacha la pression de la dague sur la carotide de l’assassin, celui-ci resta dans la meme position jusqu’a ce que la reine lui commande de s’asseoir. Le sourire inquietant de l’Imperatrice glissa sans effet sur lui.

 « Epargnez-moi vos effets theatraux, Ma Dame... Je sais parfaitement quel chatiment je risque, je le savais au moment meme de franchir le mur de cette forteresse. Si j’avais crains de mourir de la facon meme que vous venez d’evoquer, croyez-vous que vous seriez en train de me le dire ? »

Comme a son habitude, l’assassin etait froid dans son attitude et dans son analyse de la situation, tandis que sa voix conservait le ton doux mais ferme qu’il employait depuis le debut de la situation. Il prit place, tandis que la salle se remplissait de Gardes Noirs visiblement mecontents de la tournure que prenait les evenements. L’assassin les comprenait. Ils etaient supposes etre les meilleurs de Rhun, et lui venait de ridiculiser leur systeme de securite, prouvant qu’on aurait pu tuer la Reine.

 « Quant a ces gens qui pourraient vouloir votre mort, je suis navre de ne pouvoir designer avec certitude les commanditaires. Je ne peux guere vous fournir d’elements concrets que sur les Quatuors que j’ai forme. Mais une semaine passee a me cacher dans cette forteresse m’a permit d’en apprendre un peu plus. »

Il baissa la voix, de facon a ce que dorenavant seule Morrigane l’entende.

 « Toranur veut l’Epee qui se trouve a Krell-Kain, n’est-ce pas ? Son alliance avec vous n’est motivee que par ce desir. Vous n’etes pas sans savoir que Krell lui causa par le passe beaucoup de soucis. J’ai ete son maitre assassin, j’ai cotoye l’homme. Il n’oublie pas facilement le tord qu’on lui cause, et il a encore de la rancoeur pour votre peuple. Mefiez-vous de lui. »

Il parut ensuite legerement gene.

 « Ensuite... Les Chefs de Clans supportent assez mal le fait que vous les gouverniez. Ca n’est sans doute pas une nouvelle pour vous, mais j’ai entendu des rumeurs et des discussions qui me font penser qu’ils vous prefererait morte. Ils usaient du Commun pour ne pas se faire comprendre du reste des personnes presentes, je ne sais si cela vous fournit quelque indice que ce soit. Certains ont ete rallies a votre Empire par la force de Krell, et sans vouloir vous vexer, vous avez aussi la rancoeur facile dans vos contrees. Ils pourraient tenter de vous eliminer avant que... »

Le regard de Sefir porta rapidement sur le ventre de l’Imperatrice. Le leger signe de faiblesse qu’elle avait montre ne lui avait pas echappe. Les rumeurs de serviteurs etaient donc vraies. Il avait deja cotoye une femme enceinte, la sienne. Il laissa un instant de silence, avant de continuer.

 « ...vous n’asseyiez trop votre autorite. »

Il venait de mettre Morrigane au courant d’une de ses decouvertes, tout en feignant de ne rien en savoir. C’etait plutot bien joue, dans la mesure ou Morrigane detestait la faiblesse, et que son etat la cataloguait dans cette categorie. Le jeu verbal de Sefir lui permettait de dire une chose sans la dire, tout en en affirmant une autre, vraie aussi. Et il montrait de plus a l’Imperatrice que bien peu de details lui echappaient.

 « Je sais que le recours a des assassins n’est pas courant dans vos contrees, mais ces chefs n’ont pas le pouvoir de vous atteindre de maniere classique, protegee comme vous l’etes. Il pourrait leur venir a l’esprit d’engager quelques gens de mon espece. »

Il s’accorda une pause pour boire un verre d’eau fraiche, le premier depuis trop longtemps. L’eau qu’il avait bue jusqu’ici n’etant pas de la meilleure qualite.

 « Et n’oublions pas les rebelles de Krell-Kain. En vous abattant, ils demoralisent vos troupes, et surtout les prive de Chef reconnu. Vous etes peut-etre contestee, mais vous etes obeie, et cela vous rend dangereuse. Dans mon metier, nous savons assez ou trouver d’autres assassins, et malheureusement, certains operaient dans la ville, aux dernieres nouvelles. J’ignore ce qu’ils sont devenus avec cette crise, mais certains etaient bons, et constituent des adversaires de valeur, meme pour moi. »

Il pensait particulierement a Revan. Meme si ce dernier n’avait pas fait parler de lui depuis deja quelques temps, sa reputation n’etait plus a faire. Sefir n’en avait pas particulierement peur, pas pour lui en tout cas, mais il ne le sous-estimait pas pour autant. Un combat entre eux pouvait durer un certain temps. Et aussi le duo forme par celui qui se faisait appeller l’Ombre et un de ses amis. Separement, ils ne faisaient pas le poids, mais reunis, c’etait une tout autre affaire.
Il se tut un instant, plonge dans ses pensees. Estimant n’avoir rien oublie, il reprit la parole pour conclure son discours.

 « Voila ce que je sais. Vous etes potentiellement menacee par beaucoup. Je n’ai malheureusement rien de plus concret. Quant a ce que vous me disiez il y a un instant, oui, j’ai les capacites de passer a travers vos gardes. Cela vous prouve que je suis bon, car peu de gens en sont capables. Maintenant, pensez-vous que quiconque pourrait passer au travers et des dispositions prises par votre Capitaine, et me prendre en defaut ? Et, si vous me permettez de poser la question, m’auriez-vous seulement accorde la moindre importance si je m’y etait pris d’une autre maniere pour arriver jusqu’a vous ? Les assassins n’ont pas une bonne reputation, je le sais... Et je sais que ce que je viens de faire ne va pas arranger les choses. »

Apres une nouvelle gorgee bue dans son verre, il repris :

 « A vous de juger de la valeur de ce que je vous offre... Si vous connaissez un moyen qui vous permettrait de tester mes intentions, vous n’avez qu’a ordonner sa mise en execution. Je n’ai rien a me reprocher. »


[HJ : j’ai ecrit mon RP sur un clavier qwerty, je le poste tout de suite pour eviter de faire patienter Morrigane, mais je l’editerai tres prochainement pour rajouter les accents. Desole d’avance, je sais que cela ne rend pas forcement la lecture tres agreable.]
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyDim 2 Aoû 2009 - 23:18

« Capitaine, je suis désolé ! La reine, elle… »

« Cher Feld-General Von Mezendorff, je doit vous laisser quelques instants, j’en suis désolé! »

Fut une brève, je le reconnait maintenant, réponse a ce pauvre général en chef, si un noble m’avait ainsi mit au ban, j’en aurais surement pris pour mon honneur, mais qu’importe, alors que j’accourait vers la salle a manger royal, mon lieutenant Siffleur pris le temps de tout me raconter et je doit bien l’avouer, la fureur se mélangeait en mon cœur en la plus total peur de voir Morrigane mourir, si elle tombait, jamais plus mon peuple ne pourra se relever en tant que nation.

Me retrouvant devant la porte, je put voir qu’en fin de compte, tout allait pour le mieux, identifiant un moment la situation, je pris un moment de réflexion.


« Par l’esprit de la terre. »

Poussant les deux battants de la porte avec la plus terrible des mauvaises humeurs que mon cœur pouvait me dicter, l’assassin ne pouvait être que cet homme assit a la table de ma reine.

Fixant pendant un instant l’intrus, je fit mon entrée, les lourds pas de mon armure sur la pierre noire cognait et faisait se répercuter un lourd son d'acier et de colère, la main sur la garde de mon épée, prêt a la dégainer.

Les gardes noires baissaient respectueusement la tête quand je passais devant eux, montant les marches de l’estrade impérial sur laquelle était placé la table où étaient assis la reine et l’assassin, je finit par prendre ma place, entre la reine et l’assassin.

Quel parade, je n'aimait véritablement pas tout ce faste militaire, mais j'étais Baron maintenant et non plus simple capitaine, je donnait de ordres aux lieux d'en recevoir et de les transmettre et je savait combien cette représentation d'assurance était nécessaire pour apparaitre comme il le fallait.


" Je n’irais pas par quatre chemins, homme de l'ombre, je suis Torn, capitaine des hommes que tu as si négligé, certains m’appellent chef, d’autres général, d’autres baron, mais pour toi ce sera capitaine…

Désormais, je prend le relais ma reine, prenez votre collation, si ma vie peut rembourser ma négligence, j’en serais heureux…

Quant a toi, j’ai plusieurs questions a te poser, la règle voudrait que l’on te fasse sur le champ écarteler et inciser, mais la présence de la Déesse-Reine m’oblige a plus d’humanité, pose tes armes sur le champ et accompagne ces hommes dans tes appartements, si tu résiste, je devrais dégainer ma propre arme… »

Mon ton avait été froid, sec, coupant et droit comme l'est une épée, tranchant et net comme l'est une hache, dure et sans appel comme le pouvait être un bouclier.

Deux gardes noires vinrent se poser juste derrière Sefir qui pouvait sentir leur souffles lent sur sa nuque, pointant leur épées sur la nuque de l’assassin alors que deux autres allaient se placer devant la reine.
Quand a moi, non protégé, je le fixait du plus intense regard, cet homme était rapide, a n’en pas douter, mais pas assez pour échapper a mes reflexes et aux lames poser sur sa nuque.
La tension était perceptible pour tous ici, oh, certes, ma pauvre reine devait encore une fois subir l’ultra protection de ma personne, mais qu’importe, cet homme allait passer la pire des nuits, quant aux restes, peu m’importe, véritablement.


"Pour ta gouverne, tu va être traduit devant un conseil d'oracle et de tourmenteurs, qui vont décider de ton sort dans notre empire, hurler ne te servira a rien, proteste et tu sera battu, résister signifie mourir, c'est clair et sans condition."
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Morrigane Agarwen
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyLun 3 Aoû 2009 - 3:35

Morrigane prêta une oreille complaisante au discours de Sefir, hochant la tête de temps à autre, le fixant des yeux avec attention; tout en écoutant ses paroles, elle tâchait de le jauger, savoir s'il disait la vérité ou ne faisait que mentir éhontément de façon à mieux gagner sa confiance. Il y avait toujours de très forte probabilités qu'il ne soit qu'un espion, mais elle connaissait sa réputation, et savait très bien que si sa mission avait été de la tuer, elle, il l'aurait fait sans hésiter quand il en aurait eu l'occasion.

Elle soutint longuement son regard, comme pour mettre à l'épreuve sa sincérité, le défiant de laisser transparaître la moindre trace de mensonge dans ses yeux ou sur son visage. Face à un assassin de métier, surentraîné qui plus était, l'exercice pouvait s'avérer vain, toutefois...


-J'ai bien conscience que Toranur ne désire cette alliance que pour obtenir l'épée du Dieu-roi,
dit-elle après un moment de silence, et je sais également que le pacte de non-agression qu'il propose risque fort de n'être qu'une façade, pour lui permettre de reconstituer ses forces en vu d'un éventuel assaut futur.

La reine se leva, arpentant à pas lents la longues estrade où ils se trouvaient.


-En vérité; dit-elle d'un ton pensif; vous ne m'apportez pas beaucoup d'informations nouvelles. Je sais que chaque chef de clan, chaque rebelle en veut à ma peau -raison pour laquelle la garde est si rapprochée. C'est même une évidence.

Elle croisa les mains, les glissant dans les larges manches de sa robe, et se tourna lentement vers l'assassin.

-Cependant, admit-elle avec une certaine réticence; votre irruption m'aura prouvé que la sécurité ici n'est pas tout à fait au point; je me doutais bien que mes vassaux ne reculeraient devant rien pour m'éliminer, mais je répugnais à songer qu'ils puissent engager des assassins de votre sorte. Vous m'en apportez la confirmation.

Il lui faudrait agir vite, pour asseoir un pouvoir stable sur le peuple et sur l'armée, mettre les chefs à sa botte et leur couper toute velléité de nuire. Devenir intouchable, en quelque sorte, pas seulement grâce aux armes de ses gardes, mais aussi par sa présence même, ainsi que l'avait fait Krell en son temps.

L'Impératrice posa ses mains pâles sur son ventre. L'enfant qu'elle portait était du sang du Dieu-roi, et tant qu'il serait là, porter atteinte à la reine reviendrait à souiller la mémoire de l'Empereur.
Toute à ses pensées, Morrigane se redressa soudainement lorsque le capitaine de la Garde Noire entra en tempête dans la salle, et sembla légèrement agacée.


-Je crois avoir mon mot à dire dans cet histoire,
intervint-elle d'une voix froide.

Elle se leva, faisant face au capitaine qui la dominait de haut.


-Cet homme peut nous être utile, Torn. Je ne crois pas qu'il soit judicieux de le condamner immédiatement. Faites plutôt savoir qu'il sera prochainement jugé et condamné, afin de couper court à toutes les rumeurs, et de montrer ce qu'il en coûte de s'attaquer à ma personne. D'ici là, je désire savoir tout ce qu'il peut nous apprendre sur ses semblables.

Un sourire sans joie papillonna sur ses lèvres purpurines.


-Et je désire également mettre sa sincérité à l'épreuve.
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Sefir
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyLun 3 Aoû 2009 - 15:39

Ouch, il est court, ce post...

Sefir se sentit jaugé, jugé, mesuré, évalué par le regard inquisiteur de Morrigane. Elle tentait visiblement de déceler la vérité et le mensonge dans les paroles de l'assassin. Savait-elle qu'en ce moment même, il énonçait des vérités générales? Sefir n'avait pas surpris le moindre complot. Tout ce qu'il voulait était récupérer sa femme, et il y avait de fortes chances pour qu'elle se trouve quelque part dans l'Est, prisonnière qui plus est.
Cependant, sa réputation jouait pour lui. Le Danseur de Mort était dans l'Est réputé pour ne faire montre d'aucune pitié, tuant sans regret et fauchant les vies avec autant de facilité que le paysan de Gondor fauche son blé pendant les moissons. Il lui fallait compter sur ça plus que sur toute autre chose pour espérer s'en sortir vivant. Et si cela ne marchait pas... Et bien, il ferait parmi les Gardes Noirs autant de carnage qu'il le pourrait avant de succomber, afin de gagner leur respect au moins dans la mort.
Nulle trace de tension n'apparut sur le visage de l'assassin. Nulle intonation dans sa voix ne vint trahir l'absence totale de fondements à ses paroles. Il resta silencieux tandis que Morrigane lui confirmait ce qu'il savait déjà, à savoir qu'il n'avait pas grand-chose à lui apprendre. Il eut juste le temps d'imaginer une réponse quand un homme particulièrement imposant fit son entrée dans la salle, et commença à éructer des ordres, qui glissèrent sur Sefir, qui attendit que la tempête passe, et, avant que l'Impératrice ne réponde, dit calmement.

"Et bien Capitaine Torn, vous avez bien changé depuis notre dernière rencontre... Vous pouvez dire à vos hommes de rengainer leurs armes... Je suis sûr qu'ils meurent d'envie de venger celui des leurs qui rencontra son funeste destin entre mes mains en Angmar... D'autre part... Il ne me semble pas vous avoir jamais offert mes services. Je les ait offerts, sans recherche de compensation, à l'Impératrice de l'Est. Pas à un Capitaine, aussi réputé soit-il. Je ne reçois pas d'ordre de vous..."

Il restait désespérément calme et presque hautain.

"Et dites à vos hommes de cesser de pointer leurs épées sur moi, avant que je ne leur épluche le visage avec..."

L'assassin savait qu'il n'avait que peu de chances de réussir une telle manoeuvre, mais là encore, il jouait sur sa réputation. Un tremblement imperceptible le long d'une des épées lui apprit qu'un des Gardes n'était pas tout à fait rassuré.
Il visualisa la scène. D'abord, se pencher en avant, rouler au bas de sa chaise en la jetant sur eux. Profiter de la surprise pour sauter sur Torn. Au vu des distances, celui-ci n'aurait même pas le temps de dégainer entièrement avant de sentir une lame secrète sous sa jugulaire.
Enfin... C'était là le plan idéal. C'était là ce qu'il savait faire bien nourri, reposé, et quand il était affûté comme une lame. Il ne savait pas s'il était encore capable de tels exploits. Il commençait à accuser sa condition d'humain, doté d'une vie courte...
C'est alors que Morrigane intervint.

"Je crois avoir mon mot à dire dans cette histoire..."

Elle interdit ensuite à Torn de porter la main sur Sefir... Au moins pour l'instant... Et Sefir apprit qu'elle voulait mettre sa sincérité à l'épreuve. Ce à qui il répondit, se levant et s'écartant des Gardes avec le plus grand mépris:

"Ordonnez, Impératrive, ordonnez, je suis à l'écoute de vos ordres."

Il se permit un discret regard moqueur vers Torn, qui devait désormais avoir reconnu celui qu'il connaissait sous le nom de Khaedril...
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyJeu 6 Aoû 2009 - 10:26

Je prit un moment pour regarder ma reine, elle semblait avoir ses propres idées arrêtés sur la question.

"Toutefois ma reine, nous n'avons guère le temps d'organiser un véritable procès contre cet homme, ni le temps ni l'envie a vrais dire, vous vous devez de partir avec la phalange qui défendra votre capital..."

Me penchant vers l'impératrice, je me permit de lui dire dans une langue Oriental servant pour les prières, qu'aucun étranger ne connaissait:

"J'ai rassemblé toutes les forces nécessaire, nos guerriers sont prêt au dehors, rassemblés, de plus, un nain du nom de Larki semblent avoir fait halte a Esgaroth et demande a vous voir le plus tôt possible, j'ai envoyé une douzaine de gardes pour l'escorter jusqu'à vous et il devrait arriver avant demain matin, lors de notre...départ pour l'Orient.
Nous ne pouvons attendre plus, ou cela serait considéré comme de la faiblesse, vos ennemis diraient que ce jugement est un simple moyen pour gagner du temps, hors, nous n'en n'avons que trop peu.

Mais je ne contrôle que vos armées, nullement vos actions, nous pourrions partir vers l'Est avec nos troupes et emportés cet assassin avec nous, il pourrait s'avérer utile...Selon mes renseignement, Lu Pu se serait joint a nos ennemis et c'est sans nul doute le plus grand guerrier de notre époque.

Alors ma reine, quels sont vos ordres, puisque vous semblez impatiente de parler de votre propre bouche?"


Par tout les esprits, voila une situation qui ne me plaisait pas.
Tournant un regard vers Sefir, un regard noir et mauvais, je finit par lui annoncer le plus simplement du monde.


"Toi...La ferme, raclure, encore un mot, misérable Danseur de pacotille, et qu'importe les ordres de la reine, je te livre a nos maitres tourmenteurs, tu feras sans doute un bon esclave une fois correctement apprivoisé...Et ne pense pas avoir tout enduré, le Mordor n'est que le second en ce qui concerne les technique de tortures et d'asservissement.
Du reste, cesse de te montrer si arrogant, tu n'est qu'une lame ici et douze lions peuvent bien égorgé une méprisable yienne."


Un sourire mauvais vint terminer ma phrase, les gardes noires étaient prêts a toutes situation et cet homme se moquaient ouvertement d'eux comme si ils étaient de méprisables maraudeurs.

"Ton nom ne vaut rien ici, dans cette salle ce sont tenus des guerriers capable de défier des Dieux, tu est entouré par l'élite même de notre peuple, tu fait face au champion de l'Orient et a sa déesse-reine, qui est-tu, toi, a part un misérable assassin venu de l'Ouest, tu est simplement venu prouver tes capacités au monde, en d'autres temps, tu aurais été broyé pour m'avoir simplement adressé la parole...
Ma reine, je vous supplie de bien reconsidérer la question de cet homme, il n'est pas digne de combattre a vos cotés et du restes, je refuse qu'il se trouve a moins de cents mètres de votre personne..."


Rajoutant, encore une fois en Oriental profond, afin de rappeler a l'ordre ma reine:

"Vous ne pouvez lui faire confiance, je refuse de côtoyer un individu comme lui, il se moque éperdument des convenances et des rites de notre peuple, hors, c'est sur eux que vous avez la main mise ma reine."

Que les esprits m'entendent et lui rappellent sa véritable tache, un assassin ne pouvait être d'aucun secoure.
Remarquez...En fait, il le pouvait, un sordide plan commentait a germer en moi, un plan qui me paraissait ainsi réalisable.
Vent, feu, terre, air...Pourquoi tant de disgrâce envers votre serviteur?
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Morrigane Agarwen
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyLun 10 Aoû 2009 - 23:42

-Le procès n'aura lieu que si cet homme respecte mes ordres et se tient tranquille, répondit la reine d'une voix posée, s'exprimant comme Torn dans la langue orientale. Il peut nous être utile, j'en suis certaine, raison pour laquelle je refuse qu'il soit immédiatement exécuté; il m'a laissé comprendre que d'autres de ses semblables se trouvaient dans les rangs de l'Angmar, et sans doute des rebelles. Cet homme est une arme, pourquoi ne pas s'en servir à notre profit? Je veux savoir toutes les informations qu'il peut nous apporter. Mais tenez-le à l'oeil, j'ai aussi peu confiance en lui que vous: il a réussi à passer outre toute la garde et votre dispositif de sécurité, preuve s'il en est de ses talents, et je ne doute pas un instant que d'autres que lui en sont tout aussi capables. Emmène-le avec toi si tu le juges nécessaire. Ceci étant dit, aussi important soit-il, nous ne devons pas retarder la guerre pour autant: menez l'assaut avec force et rapidité, et frappez sans relâche pour étouffer la rébellion au plus vite, sans leur laisser le temps de réagir. Nos terres doivent être reconquises.

Morrigane étouffa un soupir de lassitude et s'assit, sans cesser de fixer le capitaine de ses yeux pâles. Que dirait Krell s'il la voyait, forcée à mener la guerre contre les siens, et à reconquérir sa propre capitale? Son héritage semblait s'être évanoui comme brume au vent, et elle, reine de rien, d'un pays en lambeaux et d'un peuple qui la méprisait, qui se débattait de toutes ses faibles forces pour éviter le naufrage...


-Je recevrai l'envoyé d'Erebor dès qu'il arrivera à Dol Guldur, capitaine;
reprit-elle après un moment de silence. Comme vous le dites, le temps presse et nous avons besoin de toutes les forces dont nous pouvons disposer, y compris lui.

Ce disant, elle eut un hochement de tête en direction de Sefir. La reine se doutait bien que les paroles de Torn, et la menace de la garde noire autour de lui n'effrayait nullement l'assassin, et que même l'idée de sa propre mort ne devait même pas le faire frémir. Pourtant, elle tentait par-dessus tout de sauver les apparences, pour lui montrer qu'il ne devait s'attendre à aucune compassion venant d'elle ou de Torn.

-Quant à vous, Danseur de Mort,
dit-elle en se tournant vers lui; vous dites n'obéir qu'à mes ordres? Et bien en voici un, et obéissez-y si vous voulez prouver votre bonne volonté: respectez le capitaine Torn en tant que votre supérieur, car c'est à lui que vous vous adresserez désormais. Suivez ses ordres à la lettre, et, simple conseil, ne vous pavanez pas trop, homme de l'ouest. Les rhûniens n'apprécient guère l'arrogance des étrangers, encore moins ces en temps de guerre. M'est d'avis que le capitaine sera infiniment moins patient que moi.

Son regard s'était fait dur, tandis qu'elle le fixait sans ciller.

-Vous qui tentez de me persuader de vos intentions pacifiques envers moi, vous semblez agir en idiot inconscient, en provocant de la sorte ma garde et mes généraux. Si fort que vous fussiez, je doute que vous résistiez au nombre, et sachez que je n'hésiterai pas.

Une esquisse de sourire venimeux courut sur ses lèvres.

-Comme je vous l'ai dit tantôt, je déteste l'impression que vous me donnez. Quels que soient vos buts, prenez garde.


Enfin, elle releva les yeux et s'adressa de nouveau à Torn dans leur langue.


-J'ai bien conscience de qui il est, et de quoi il est capable, capitaine. Pour la dernière fois, j'ai bien réfléchi à ma décision, et elle est sans appel: prenez-le avec vous, et faites-le surveiller par la garde, jour et nuit. Il peut sans doute nous servir, ou du moins le fera jusqu'à ce qu'il ait atteint son but, quel qu'il soit.


La voix de l'impératrice résonnait avec force sous les voûtes silencieuses, et son regard d'opale verte restait ferme et résolu; la réaction de Torn l'agaçait, mais elle comprenant le danger où il se trouvait, et également les risques qu'elle prenait en autorisant Sefir à rester en relative liberté. Si Torn revenait avec la victoire et que l'assassin prouvait sa bonne foi, elle l'épargnerait en signe de clémence. Dans le cas contraire, son exécution servirait d'exemple à quiconque désirerait s'en prendre à elle.
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptySam 15 Aoû 2009 - 23:16

La seule réaction de Sefir aux paroles de l'Impératrice fut d'avoir un rictus méprisant passer sur son visage, avant qu'il ne s'incline.

"Comme vous le désirez, Impératrice..."

Il se redressa, avant de tendre sa main vers elle.

"Vous avez toujours ma dague..."

Son regard passa furtivement sur Torn. Croisa les yeux du Capitaine. Ce dernier n'y lut absolument aucun respect, pas plus que la moindre trace de peur. Sefir était amoureux de sa légende presque qu'autant qu'il l'était de Maya. Il ne souffrait aucun rival sous le ciel, et méprisait ses semblables, quelle que soit leur royaume. Seul trouvait grâce à ses yeux Toranur, contre qui il avait encore un duel à régler.
Pour Torn, tout le message de l'assassin était passé dans ce bref contact oculaire. Il ne le respectait pas, tout au plus donnerait-il l'impression de le faire.

"Je ne doute pas que vous n'hésiteriez pas, mais..."

Une lueur inquiétante dansa dans les yeux verts de l'assassin, sans qu'aucune expression ne vienne déranger le masque tranquille de ses traits. Il était difficile de dire ce qui était le plus inquiétant, entre le sourire venimeux de Morrigane ou le regard malsain de Sefir.
Ses yeux verts se tournèrent à nouveau vers Torn, qui y lut comme un reflet des lueurs mauvaises de Dol Guldur.

"...Capitaine, je vous défierai volontiers en duel une fois qu'il sera certain que l'Empire peut se passer de vous... En attendant ce moment...je me range sous votre bannière..."

Puis il détourna son regard, toujours aussi tranquille, sûr de lui. Car qui, qui pouvait bien le battre? Hargrot l'Huruk-Hai avait bien faillit avoir raison de lui, alors qu'il était encore jeune, mais la créature était morte... Toranur ne l'avait affronté que sous une armure qui ralentissait les mouvement de l'assassin, lequel ne donnait pas cher de la nuque du Maréchal dans d'autres conditions.
Il ne considérait pas la Garde Noire comme une menace. Un amusement tout au plus. Le plus puissant adversaire que Sefir eut jamais été donné de combattre ne lui avait pas causé plus de problèmes que la plus puissante fourmis de lui en aurait posé. Que la Garde Noire fonde toute entière sur lui? Ça ne serait qu'un amusement dantesque, un amusement qui se conclurait par sa mort. Mais quelle façon de partir!
Les dirigeants de l'Empire de l'Est l'amusaient follement, pour l'heure. Torn, avec ses grandes manières qu'il croyait aussi impressionnantes que Tulkor croyait les siennes distinguées. Morrigane, avec ses menaces déguisées, ne l'effrayait pas plus qu'il n'aurait frémit devant une enfant. La seule personne qui pouvait encore effrayer Sefir était bien le Maître Noir en personne. Sauron de Mordor... Sa main droite restait tendue vers l'Impératrice tandis que la gauche triturait nerveusement la pierre rouge dans une bourse à sa ceinture. Cette pierre dont il ne parvenait pas à se débarrasser. Cette pierre qu'il détestait sans parvenir à ne pas s'en sentir dépendant...
Non... Aucun ne trouvait grâce à ses yeux. Ils pouvaient bien être sa mort, ça ne les rendait pas moins ridicules ou plus menaçants à ses yeux. Et surtout, ça ne leur donnait aucun réel contrôle sur Sefir. Il voulait sa femme. Rien d'autre. Et nul autre qu'elle n'avait jamais pu le contrôler réellement.
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptySam 29 Aoû 2009 - 16:55

Un ordre est un ordre, de toute façon, je doute que cet homme obéisse aux ordres que je lui donnerait, je mettrait même ma main a couper qu'il tentera de fuir dès qu'il le pourra et a vrais dire, je ne l'empêcherait certainement pas.

Je suis un mercenaire, je ne peut forcer les autres a avoir de la loyauté, juste m'assurer que ceux qui se disent loyaux le sont.
Et pour le cas de cet homme, je ne pouvait rien, si ce n'est profiter quelque peu de ses capacités pour le moment.

Mais qu'importe, a la remarque de Sefir, un mince sourire vint se dessiner sur mes lèvres avant de répondre.


"Ce sera un plaisir, mais pour le moment, assassin impérial, rejoignez la douzième centurie, Poudre, emmène le aux autres, prépare toi, demain a l'aube nous partirons."

Me tournant vers la reine sans attendre d'autres réponses de la part du danseur de Mort, un hochement de tête en signe de respect avant de prendre la parole.

"Le départ est annoncé pour demain, en tant général, je vous demanderais de restez ici, toutefois, cet homme nous as prouvé que même ici vous n'ete pas hors de danger, je vous demande donc de me suivre, vous serez bien plus a l'abri dans votre propre ville, Krell vous a laissez sans nul doute la forteresse la plus défendable de tout l'Orient comme Palais.
De plus, votre présence a nos cotés renforcera le moral des hommes et j'ai bien peur que cela soit très important, avec les nains qui menacent au nord, je ne peut mobiliser la totalité de nos troupes sans risque, nous ne partirons qu'avec les clans les plus fidèles et les troupes les plus aguerries, nos vétérans seront sans nul doutes fort utiles.

Avez vous des questions ou des ordres avant de me donner votre réponse, impératrice de l'est?"


Cette femme était sans nul doute la plus apte que je connaisse a accéder aux rang de reine, vivre avec un homme comme l'ancien roi avait renforcer son assurance au point que j'avais parfois l'impression de m'adresser a l'ancien dieu-roi.
Mais de toute façon, elle restait pour le moment la femme de paille la plus efficace que je connaisse.


"De plus, une fois la ville reprise, nous pourrons organiser votre véritable sacre, faisant de vous a jamais la gouvernante de l'empire de votre époux, au moins jusqu'a la majorité de votre enfant."
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyLun 31 Aoû 2009 - 0:42

L’arrivée de 6 000 guerriers ne laissent jamais un panorama inchangé. Aussi, dans la sombre plaine de Dol Guldur avait été élevé un immense fortin. En effet, la forteresse de Rhùn était insuffisante pour accueillir en son sein une telle force en plus des armées du Rhùn, et il n’était pas à exclure que les forces ennemies ne prépare pas une attaque surprise alors que toutes les troupes n’étaient pas encore réunies. Aussi, avec l’accord du général Torn (sous réserve de compensations financières), les Angmariens avaient pu utiliser la forêt de Mirkwood pour établir un vaste campement fortifié dans lequel les 5 legions avaient pris place.
De conception simple, l’ouvrage n’en restait pas moins impressionnant. De grande dimension, sa forme rectangulaire permettait une utilisation optimale de la place et grâce à deux chaussées se croisant en leur milieu, les forces Angmariennes étaient en capacité d’accéder très rapidement aux remparts que supportaient un grand remblai tandis qu’un vaste fossé était là pour dissuader l’ennemi d’utiliser l’élément de surprise. Comme aucun ordre de marche n’avait été prévu, les Angmariens en avaient profité pour renforcer leurs deux portes (simples pontons que l’on enlevaient pour la nuit) par deux tours à chacune et il était probable que ces deux tours viendraient à être renforcées par une herse en bois si le temps le permettait.

Tout ingénieur du Gondor se serait extasié devant la perfection de ce camp, et quel n’aurait été leur surprise d’apprendre que cet ouvrage avait été accompli en quelques heures et par des hommes qui, pour la plupart, avait bien d’autres occupations avant leur engagement, que les activités de construction. De ce point de vu là, Toranur avait réussi son pari de transformer de jeunes hommes inexpérimentés en hommes capables d’avaler les kilomètres et bâtir des ouvrages de fortifications avancés. Il faut dire que depuis la constitution de la Heerdonnern, les soldats avaient été soumis à un rude entraînement qui leur avait fait déplacer des montagnes de terres et rochers, courir à longueur de journée et apprendre à réagir comme un seul homme. Une bien belle armée au final, mais restait encore à voir comment elle réagirait face aux foudres du combat.

Mais ce n’était pas ce genre de préoccupations qui agitaient en ce moment l’esprit du roi d’Angmar, bien au contraire. C’était une simple rumeur qui tourmentait Toranur, presqu’un détail. Mais pour qui se consacre à l’étude de la guerre, chaque détail prend de l’importance car chaque information recèle soit une menace, soit une arme pour qui la reçoit. En l’occurrence, c’était l’étrange rumeur (que les proches de l’Impératrice ne cessaient de démentir) selon laquelle un homme avait réussi à déjouer la surveillance entourant l’Impératrice jusqu’à pouvoir la menacer d’une lame sous la gorge. Quand on connaissait un peu les Gardes Noirs, cette information ne semblait pas crédible, mais malgré tout, Toranur y trouvait une touche de vraie qui sonnait désagréablement à ses oreilles. Cela lui rappelait quelque chose, un souvenir plutôt déplaisant, mais il n’arrivait pas encore à mettre la main dessus. Homme, menace, lame, sécurité déjouée, démenti… tous ces mots semblaient aller dans un même sens, mais quoi ? Puis, subitement, d’autres mots vinrent s’y apposer : assassin, discrétion, talent. S’ajoutant aux autres, ils en vinrent à former une sarabande dans laquelle Toranur commençait à deviner un motif mais sans encore en percevoir toute la portée. C’est alors qu’il passa machinalement la main sur sa nuque et que lui vint une illumination. En effet, sur cette nuque s’était formé avec le temps un léger renflement de chair, souvenir d’une cicatrice d’un duel sous les murs de Minas Tirith. La sarabande de mots fut alors complétée par d’autres termes comme quatuor, Mordor, défi, morgue, animal… afin de constituer une seule image. Et Toraur murmura, les deux poings posés sur son bureau :

« Khaedril… »

Si c’était Khaedril, tout prenait sens, le silence de l’Impératrice et de Torn, la sécurité renforcée discrètement, la mauvaise humeur de la Garde et la distance prise par l’Impératrice à son égard. Oui, ça collait. Mais il fallait se méfier des conclusions trop hâtive. Toranur aimait à déclarer qu’il était un être rationnel, et en l’occurrence, ce pouvait très bien être un autre assassin de talent qui était parvenu jusqu’à l’Impératrice, voir même, que cette rumeur était fausse. Ce n’aurait pas été la première fois qu’un dirigeant aurait lancé de fausses informations pour dérouter un adversaire. Après tout, malgré le calme de la situation, on était en guerre, civile qui plus est, et ce genre de conflit était le plus sensible à toutes sortes de coups bas. Mais il fallait s’en assurer. Relevant la tête, Toranur émit à nouveau un nom :

« N'Anayuvil ? »

La suite se passa très rapidement, et même un observateur attentif aurait eu du mal à comprendre ce qui venait de se passer. Sur le riche tapis devant le bureau du roi d’Angmar, une forme encapuchonnée de noir venait d’apparaître, un genoux au sol et la tête inclinée. Seul un léger mouvement du tissu de la tente qui ne tarda pas à se calmer venait témoigner des changements que venaient de connaître l’intérieur de la tente.

« Vous m’avez appelée maître ? »

Le simple son de cette voix était un véritable régal pour les sens. Remplie d’adoration, les quelques mots prononcées par la silhouette avaient un timbre langoureux et plein de douceur, susceptible de capturer dans ses filets le plus insensible des êtres. Mais après tout, n’était-ce pas normal venant de la part d’un maître de l’infiltration ? Ou plutôt, d’une maîtresse d’un art sombre ? Car si nul n’aurait su attribuer un sexe à cette forme noire au sol, Toranur savait parfaitement à qui il avait à faire.

« Tu peux te relever N’Anayuvil, je vais avoir besoin de toi et d’un quatuor. »

Si l’ombre eut l’air étonnée, elle n’en montra rien et se releva d’un mouvement souple et félin, révélant à la lumière un masque blanc ayant une forme à la fois terriblement humaine et squelettique. La jeune femme se dissimulant sous le masque répliqua :

« Très bien Altesse. Que devons nous faire ? »

Toranur contempla un instant l’être qui se tenait devant lui, se demandant soudain s’il avait raiso de risquer la vie d’un aussi bon serviteur pour quelque chose qui ne le concernait pas. Mais la vision du Khaedril avec lequel il avait conversé quelque fois, mélange entre la bête féroce et l’animal rusé et sournois, il se convainquit à nouveau que ce n’était pas un pur caprice qui le motivait. Inspirant un coup, il dit enfin :


« Je suspecte les derrière rumeurs d’être l’œuvre d’une de nos vieilles connaissances. Je pense que Khaedril est de retour dans le monde des hommes… »


Toranur prit soin de faire une pause pour voir la réaction de son interlocutrice. Cette dernière, bien que n’ayant pas bougé d’un iota, irradiait la haine et le choc de la surprise. L’assassine avait beaucoup de mal à surmonter l’échec de la poursuite de son ancien maître qui les avait trahi. Mais elle se reprit très vite et demanda simplement :

« Quand devons nous partir à sa poursuite ? »


« Pas de précipitation N’Anayuvil, ce n’est pas à toi que j’apprendrai que Khaedril est très dangereux, trop pour notre propre bien d’ailleurs. Et puis pour l’instant, ce ne sont que pures supputations, c’est pour ça que j’ai besoin de toi. Il faut que tu observe l’entourage de l’Impératrice et que tu réussisses à déterminer si ces rumeurs de tentative d’assassinat proviennent bien de l’œuvre de Khaedril. Si ce n’est pas lui, très bien, tu cesses la mission. Mais si nous avons à faire à celui que nous croyons, hors de question d’engager le combat l’instant. Nous sommes encore trop démunis face à lui sur son propre domaine. Tes élèves manquent d’expériences et il s’agit de savoir ce qu’il faisait avec l’Impératrice. Aussi, si c’est bien lui, indique lui que je tiens à le voir en personne sous ma tente, à l’heure de sa convenance. Et vous ne vous attardez plus ensuite ! »

« Mais, n’est-ce pas un peu dangereux Votre Majesté ? »


« Si, mais toujours moins que venir l’affronter dans sa propre tanière. Va maintenant et reviens moi entière. »


« A vos ordres maître. »

S’inclinant, l’ombre disparut rapidement. Toranur était heureux au final qu’Isnak ait joint N’Anayuvil au Legions. Finalement, cela avait son utilité…

Désormais que ce détail était en cours de traitement, Toranur pu se concentrer sur d’autres éléments. Sa deuxième priorité venait de cette lame qu’il venait d’acquérir à vil prix des mains de ce mercenaire Zhargat. Sans bien comprendre pourquoi, il avait le sentiment que cette lame nécessitait un autre porteur que lui. Non, c’était autre chose, comme si la lame lui faisait passer le message qu’elle voulait partir, trouver un autre porteur que lui. C’était très étrange comme impression. D’autant plus qu’avec la lame de son père, c’était tout l’inverse qui se produisait. Il avait de plus en plus de mal à s’en séparer, et même, commencer à éprouver de l’inquiétude concernant sa surveillance. Autant d’émotions qui ne l’avait jamais traversé auparavant.
Balayant ces inquiétudes d’un revers de la main dans le vide, Toranur se concentra de nouveau. Il était évident qu’il ne pouvait porter à lui seul deux lames qui étaient capables de vaincre les Morts. Bien au contraire, pour pouvoir maintenir son armée à l’abri, il lui fallait un deuxième porteur, quelqu’un de loyal et de compétent, qui saurait la manier avec aisance et qui soit parfaitement acquis à sa cause. Pour cela, il lui fallait éviter les nobles d’Angmar. Malgré tout les serments d’allégeance reçus, Toranur n’oubliait pas que la majorité d’entre eux s’était rangé sous la bannière des Edains. Non, les seuls soldats dignes de confiance étaient ses gardes du corps qui le suivaient bien avant sa prise de pouvoir. Mais le problème restait entier car Toranur se séparait rarement de sa garde. Cette excursion au Rhùn avait été une exception pour maintenir l’illusion qu’il était à Carn Dûm. Il fallait donc trouver ailleurs, comme, oui, comme le Kommissariat. Les hommes composant cette institution étaient de parfaits fanatiques qui ne failliraient jamais. Et parmi le Kommissariat, Toranur en connaissait un qui répondait parfaitement à ses souhaits. Appelant le soldat en faction, il lui ordonna d’aller chercher le Kommissar Alaryc de la 1ère Legion, Reiterei Korps, Kosak du 1er Schwadron. Sitôt arrivé, le Kommissar devait être introduit sans délai.

En attendant son homme, Toranur s’assit à son bureau et commença à réfléchir sur les questions d’intendance. Loin de l’Angmar, Toranur se devait de trouver d’autres sources de ravitaillement. Et il ne fallait pas compter sur le pillage ! Mais il n’eut guère de temps de trop s’y intéresser que déjà un homme à l’allure imposante entrait dans la tente. Reconnaissant immédiatement le fier Kommissar, Toranur se leva de son bureau et répondant au salut que lui adressait son subordonné, il lui dit :

« Repos Kommissar. Je suis heureux de vous voir. Mais installez vous et indiquez moi plutôt comment vous avez accompli votre mission. J’avais espoir dans votre réussite mais j’avais vraiment cru que le blocus des Morts étaient total… »
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyLun 31 Aoû 2009 - 12:03

Alaryc était passé par la mort et la froide bise des Morts pour en revenir à Dol Guldur. Accompagné de l'armée, il avait chevauché jusqu'a son maitre.

Sitôt arrivé, les Angmariens avaient pu disposer d'une fraction de terrain dans la forêt pour y dresser leur camp. Toute la discipline de ces hommes en œuvre, les soldats dressèrent le camp sous le regard Le régiment de Kosaks, lui, s’était installé en bordure du camp, au plus éloigné du cœur de l’armée. Depuis ce sombre voyage, les Kosaks en avaient bavé et ils étaient maintenant conscients de la fragilité de la vie. Ils étaient devenus des vrais frères de sang, prêts à tout pour se protéger et protéger leur chef. Alaryc lui-même avait eu très peur durant ce voyage à quelques occasions… Il passa le doigt sur la cicatrice boursoufflée qui passait sur son avant bras et grimaça au souvenir du terrible ours qui avait failli précipiter le Kommissar a la mort. Mais la foi avait eu raison de tous les obstacles qui s’opposaient à Alaryc.
Ses soldats aussi avaient appris à utiliser la foi pour devenir de vraies machines, des élites, des Kosaks.

De nombreux soldats avaient perdus la vie. Mais ce n’étaient pas des pertes inutiles puisque cela aussi avait servi. Le culte servait maintenant aux Kosaks à commémorer la mémoire de leurs frères tombés en héros d’Angmar.

Non fatigués par le voyage, les Kosaks étaient alerte. Alaryc choisit ce moment précis pour tenter d’utiliser ce qu’il avait longtemps imaginé. Lorsqu’il s’approcha de Qahat, son plus fidèle guerrier, il lui demanda sa ceinture, ce qui fut vite fait. Le Kommissar jeta un regard aux arbres alentours et jugea que des bouleaux, un peu plus à l’Est, faisaient bien l’affaire, compte tenu que la Truppe numéro 5 devrait bientôt y installer son campement pour la nuit. Il s’approcha du feu de camp et parla d’une voix forte :


« Soldats, il est l’heure de devenir de vraies ombres. Comme des araignées soyons. Notre travail est d’éclairer, repérer et éradiquer toute menace présente sur le chemin de notre roi. Mais également de tendre des embuscades et de supprimer les éclaireurs ennemis, qui ont la même fonction que nous. Pour ceci, j’ai pensé à une capacité assez intéressante… Voyez vous ces arbres, regroupés, plus à l’Est ? Je veux que chacun d’entre vous qui est physiquement capable de le faire, et qui respecter la vraie foi… Autrement dit, les soldats dignes de porter l’uniforme, aillent grimper à ces arbres et s’y accrochent avec leur ceinture. Vous devrez vous dissimuler dans les plus grosses branches et les épais feuillages. Vous resterez durant 3 heures suspendus à ces arbres, sans que personne ne puisse vous apercevoir. Je sais qu’une Truppe va s’installer à l’orée de ces arbres. Je veux qu’ils ne se doutent qu’aucuns d’entre vous n’est au dessus de leur tête. Si vous échouez, je serai fort mécontent et très déçu. Mais quand sera-t-il de notre Noir Maitre ? Je vous laisse imaginer…

Alors que tous les Kosaks sans exception grimpaient aux arbres sous le regard inquisiteur du Kommissar Alaryc., un garde d’Angmar vint le chercher. Il jeta un dernier regard à ses fiers soldats et s’avança. Il traversa tout le camp et ne put que constater que les élites d’Angmar étaient fidèles à leur réputation. Implacables. Mais sans foi. Heureusement que les Kommissars étaient là… Alaryc se considérait comme le berger qui guidait ses moutons. Des moutons, qui, bien guidés, pouvaient terrasser des loups…

Le garde s’arrêta devant la grande tente de commandement et invita le Kommissar à entrer. Ce dernier prit une grande inspiration, une pose droite et entra. Il se plaça debout, devant l’entrée et se mit au garde à vous.


« Repos Kommissar. Je suis heureux de vous voir. Mais installez vous et indiquez moi plutôt comment vous avez accompli votre mission. J’avais espoir dans votre réussite mais j’avais vraiment cru que le blocus des Morts étaient total… »

Alaryc relâcha la pression et adopta une position plus confortable. Aucunes armes ne pendaient à ses côtés, sauf le fouet de commandement. Du premier coup d’œil, on pouvait sous-estimer cette arme que pourtant tous les soldats d’Angmar craignaient plus qu’aucune lame. Sous estimer le fouet pouvait s’avérer être la première et dernière erreur que quelqu’un pouvait faire face à un Kommissar.

« Eh bien sire, il faut croire que vos Kosaks sont plus discrets qu’on pourrait le penser. Il s’en ai fallu de peu, je vous l’avoue. Nous avons eu un mal fou à rentrer à Carn Dur. Une folle chevauchée dans la toute petite brèche des Morts… Le plus dur fut, comme je le redoutais, le passage des Montagnes. Les défilés, les grottes et les cavernes… Les failles, les pics et les ravins. Les monstres et les ours… Mais c’est une longue histoire, et si vous le désirez je peux vous la conter, mais il faudra du temps… Et vous avez surement mieux à dire ou à faire. Je n’ai que trop parlé. Je suis à votre disposition Monseigneur, si je puis vous renseigner sur quelque chose, je le ferai.»
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyMar 1 Sep 2009 - 16:28

La présence d'Alaryc avait quelque chose de grand et d'imposant. Ce n'était pas tant son physique qui était quelconque, mais plus un sentiment immatériel qui se dégageait de lui. Une foi aveugle, une confiance inébranlable, la supériorité de celui qui sait... Autant de choses qui faisaient que sa présence inspirait tour à tour la crainte et la confiance, la peur et la sécurité.

En le contemplant, Toranur voyait l'image vivante de ce qu'il avait voulu créer: des hommes résolus et croyants qui protègeraient ses sujets des tentations du Mal extérieur et leur donneraient la force de combattre. Des hommes moraux, tirant leur force de leur croyance dans le Bien. L'image qu'Alaryc avait à l'esprit était la bonne. Les Kommissars étaient des bergers, des bergers destinés à mener le grand troupeau de l'humanité vers le Bien Absolu, la paix éternelle qui découlerait du règne de Sauron. C'était eux qui rendraient les Angmariens des soldats redoutables, qui cimenteraient l'union de ces homems si différents et feraient de l'Angmar une grande puissance pour la plus grande gloire de Melkor et de son serviteur Sauron.

Aussi, c'était toujours avec un vif plaisir que Toranur recevait Alaryc, son Kommissar parmi les Kommissars. Et aujourd'hui, cette distinction particulière que faisait le roi dans son esprit serait visible à tous...


"Nous aurons effectivement tout le loisir d'en discuter lors de la campagne qui va venir. Si j'en crois nos informateurs, nous risquons d'en avoir pour quelque temps à combattre dans l'Empire de l'Est. Les insurgés sont puissants, même si leur défaite ne fait aucun doute. Mais ce n'est pas de cela dont je voulais vous entretenir. A vrai dire Kommissar, je tenais à vous féliciter en personne. Vous êtes un modèle, tant pour chacun des soldats de ce camp que pour vos confrères Kommissars. Parce que votre foi est juste, votre bras animé de justice et votre esprit affuté comme une lame, votre roi tiens à vous faire un présent."

Toranur fit un signe et un homme dissimulé dans l'ombre s'avança. Nous disons homme car la taille de l'ombre qui venait d'apparaître ne laissait aucun doute à l'endroit de sa sexualité, de même que sa lourde démarche. Mais il est vrai que le visage de cet inconnu était dissimulé sous un masque blanc, mélange entre un visage humain et un squelette. Le Kommissar pu ainsi reconnaître un de ces hommes dont les rumeurs faisaient états: un assassin royal, membre des fameux quatuors du Mordor.
Mais Alaryc aperçut autre chose. Entre les mains de l'ombre vêtue de noir, reposait une épée, une lame dont s'échappait une étrange attirance, une impression très forte. Un discret sourire sur les lèvres, le souverain d'Angmar reprit la parole:


"Cette lame fut forgée par l'Archiforgeron naugrim Hatori Hanzok. Elle est soeur de l'épée que je porte et possède le pouvoir de repousser Ceux-Qui-Sont-Morts. Kommissar Alaryc, le souverain d'Angmar est fier de vous. Que cette épée qu'il vous remet puisse faire honneur à votre dévotion et vous aider dans la lutte contre nos ennemis, quels que soit leur forme et leur nom."

Et prenant l'épée des mains de l'ombre, Toranur la tendit vers Alaryc.
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyMar 1 Sep 2009 - 17:51

Alaryc écoutait avec passion son suzerain, suzerain dont il était très fier. Impérial, Toranur avait toujours été un modèle pour son peuple. Et Alaryc était son digne représentant. Le Kommissar écouta son roi parlé des campagnes futures et Alaryc s’en réjouit. Toute l’armée d’Angmar pourrait enfin avoir l’occasion de contempler des Kosaks surentrainés à l’action.

Lorsqu’une ombre se matérialisa dans le fond de la pièce, Alaryc ne broncha pas. Mais à l’intérieur, la curiosité ravageait son esprit. C’était donc ça, les fameux assassins… Une aura maléfique s’en échappait. Maléfiquement belle. Noble, froide, discrète, mortelle. Un seul regard à cette ombre qui se mouvait donnait des frissons à n’importe quel humain normalement constitué.
Mais Alaryc était un Kommissar, et il craignait seulement la mort lorsqu’elle se présentait. Celle qu’on ne combat pas avec des armes. Les hommes étaient si perdus que si le Kommissar venait à disparaitre, la foi s’éteindrait petit à petit.

Lorsque Toranur s’adressa à lui, l’observateur Alaryc remarqua un petit sourire en coin. C’était la première fois qu’il voyait son suzerain sourire. Les temps étaient si durs et il y avait tant à faire dans ce monde souillé par l’engeance des vieilles religions, des fausses religions.
Mais ce qui surprit le plus Alaryc, c’était cette épée que tenait l’ombre. Sans le vouloir, toute son attention fut concentrée sur cette lame dont Alaryc avait l’impression que se dégageait une très fine aura bleutée. Toute la lumière, les formes et les couleurs semblaient aspirées par cette épée.
Et lorsque Toranur parla, Alaryc n’en prêta pas attention et dut faire un grand effort pour reprendre sa concentration.


Cette lame fut forgée par l'Archiforgeron naugrim Hatori Hanzok. Elle est sœur de l'épée que je porte et possède le pouvoir de repousser Ceux-Qui-Sont-Morts. Kommissar Alaryc, le souverain d'Angmar est fier de vous. Que cette épée qu'il vous remet puisse faire honneur à votre dévotion et vous aider dans la lutte contre nos ennemis, quels que soit leur forme et leur nom."

Si le visage d’Alaryc n’affichait rien, un véritable combat se déroulait en lui. La stupeur le frappait. Il savait que son suzerain était fier de lui, mais à ce point. La confiance qu’inspirait Toranur lui donna des frissons. Sa loyauté sans faille et sa foi a toute épreuve avait donc réussi à toucher le cœur du suzerain d’Angmar. Touché, Alaryc reflechit à toute vitesse. Et le changement qui s’opéra en lui se verrait vite.
Il était investi d’une nouvelle mission, plus importante encore. Alaryc regarda la lame. Oui, il était prêt à assumer tout ce rôle. Il était prêt à inspirer et enflammer les cœurs. Il était l’emblème même du vrai croyant. Désormais, plus rien ne repousserait les limites de l’Angmar. Le kommissar se jetterait donc en avant face aux morts qui fauchaient sans pitié les croyants.
Invincible, Alaryc dessinerait dans le sang les nouvelles règles. Tout avait changé et désormais, toute l’armée pourrait voir qu’Alaryc était l’homme de confiance de Toranur. Tous se rallieraient à lui, lui, symbole même de la foi. Les hommes seraient physiquement guidés par la lumière . Le Kommissar s’agenouilla et prit la lame que lui tendait son suzerain.


« Sire, c’est un présent impressionant que vous me faites, et un gage de la confiance profonde que vous m’accordez. Sachez que votre confiance en moi ne peut rivaliser face à ma loyauté indefectible et ma foi inconditionnelle. Je suis prêt à vous servir. Je suis prêt à servir le Bien Suprême. Aujourd’hui, vous m’onvestissez d’une nouvelle mission dont j’assume totalement les conséquences. Dorénavant, je serai le guide Suprême. Que chacun me regarde et il verra en moi la flamme de votre courage, la grandeur de votre dévotion. Chacun verra son âme balayée par une image plus importante que toute : la lutte, le sacrifice et la dévotion pour le Bien passe avant tout. Ils seront subjugués par la beauté de notre cause. Je vous remerrcie seigneur de me donnner à moi cette charge. Et je saurai m’en montrer digne… »
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyMar 1 Sep 2009 - 23:21

Aucun des mouvements d'Alaryc n'échappa au suzerain d'Angmar, et si le visage du Kommissar n'afficha rien de plus qu'une mine grave, Toranur sut qu'il avait fait le bon choix. Alaryc connaissait la valeur du présent et il avait réagit en conséquence. Il n'était plus seulement un Kommissar, Toranur venait de faire de lui un symbole. Qui plus est, ce symbole lui était totalement asservi. Car bien qu'à des niveaux différents, et l'exprimant de différentes manières, Toranur et Alaryc partageaient quelque chose de fort et de puissant qui régissait leurs vies: une même croyance en un autre monde. Or tout deux savaient désormais qu'il pouvait compter l'un sur l'autre pour atteindre ce monde meilleur. Toranur disposait d'un serviteur qui mettrait tout son zèle à réaliser ce qui devait être fait et Alaryc avait la confiance de l'homme le plus puissant d'Angmar pour faire du royaume un véritable havre de foi, sanctuaire des véritables croyants.

Bien sur, rien de tout cela n'avait été dit entre les deux hommes mais, chacun d'entre eux le comprenait. Cette foi commune, en cet instant, se passait de mots. L'air satisfait, Toranur reprit alors la parole:


"Je n'en doute pas Kommissar, pas un seul instant. Devant le monde dont nous espérons son avènement, nous ne sommes que peu de choses. Mais il serait criminel de ne pas user de toutes nos forces pour qu'il devienne réalité. Allez vers l'avant Kommissar, devenez un des symboles de notre lutte. Que tous sache en vous voyant que notre victoire est assurée, même si le chemin est encore long et rude. Je vous donne ma confiance, certain que vous ne la décevrez pas..."


Plongeant ses yeux dans ceux du Kommissar encore à genoux, Toranur accentua sa dernière phrase, paraphasant ainsi le contrat qui venez d'être accompli entre les deux hommes. Puis, rompant le contact, Toranur repassa derrière son bureau et s'assit. Levant une dernière fois le regard sur Alaryc qui venait de se relever, le roi d'Angmar ajouta:

"J'ai fait ordonner au Grand Oberkommissar Childéric Clastein de la première Legion d'organiser une grande cérémonie pour notre départ. Allez le voir de ma part et arrangez vous pour que vos Kosaks aient une bonne place et que tous vous voient. Bonne journée Kommissar."


Et d'un geste de la main, Toranur congédia Alaryc. Mais, avant que ce dernier ne franchisse la tenture séparant le bureau de Toranur de l'extérieur, le roi l'appela de nouveau:

"Kommissar? Veillez à rester humble dans votre nouveau rôle. Les Oberkommissars n'aimeraient pas à vous rappeler à l'ordre..."


La sécheresse de ce rappel à l'ordre fut tempéré par un dernier sourire franc et amical avant que l'ancien maréchal du Mordor ne replonge dans la montagne de détails qui l'assaillaient depuis l'arrivée des dépêches d'Angmar.
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyJeu 3 Sep 2009 - 20:28

Furetant dans les sombres couloirs de Dol Guldur, Anayuvil sentit soudainement contre son cou la caresse froide du métal. Elle se figea, et réprima un soubresaut de dégoût en sentant le souffle de Sefir glisser sur sa nuque et s'approcher de son oreille gauche, pour murmurer:

"Toranur devient lent à la détente... Et moi, j'ai mon ancien lieutenant à ma merci..."

Il défit prestement la lame de l'assassine, s'en emparant, plaquant la jeune femme contre un mur avant de s'en détourner, laissant tomber son arme pour la menacer avec celle qu'il venait de récupérer.

"Et toi aussi, tu te rouilles... Tu espérais me tendre une embuscade? Je viens de t'en tendre une avec une tige de plomb!"

Furieuse, l'assassine restait silencieuse.

"C'est tout? Tu n'as rien à me dire, depuis tout ce temps, Aya?"
"Je ne m'appelle pas Aya!"
"Ça, c'est ce que tu crois, petite."


La phrase de l'assassin résonna en écho dans l'esprit de la jeune femme. Elle revit son premier jour avec ce maître exigeant qu'était Sefir. Il lui avait demandé si elle savait se servir d'une lame. Et elle avait reçu la même réponse. Elle contint la rage de l'ancienne humiliation, attendant la suite des événements. Khaedril avait changé. Il paraissait moins animal, mais plus résolu. Plus dangereux, en un sens.

"Et toi, tu pensais pouvoir passer inaperçu ici?"
"Pour commencer, JE tutoies mes apprenties. Toi, tu me vouvoies. Ensuite, non, au contraire... J'aime quand on parle de moi... Quand on a peur de moi!"
"Je n'ai PAS peur!"
"Tu n'as vraiment rien retenu, c'est pour ça que je continue à avoir une longueur d'avance sur toi. Tu fonce tête baissée, sans réfléchir!"
"Pourquoi vous me dites ça?"
"Parce que tu ne ressortiras pas vivante d'ici... C'est rien de personnel, mais je ne peux pas tolérer la moindre erreur. Une dernière chose à me dire?"
"Toranur veut vous voir! Dans sa tente, à l'heure de votre convenance!"


Sefir se figea. Voilà bien un mouvement inattendu de la part du Maréchal... Mais intelligent. Il l'attirait hors de la sécurité des remparts du donjon. Il se permit de réfléchir. Puis rendit sa lame à l'assassine.

"Reprends ça... Je n'en ai pas besoin pour te battre... Dis à Toranur que JE décide de qui vit ou qui meurt... Lui n'a pas son mot à dire... S'il veut me voir, qu'il vienne donc ici..."

La jeune femme acquiesça, avant de se retourne,r quand l'assassin la rappela.

"Et, Aya... Dis à tes hommes d'être plus discrets, la prochaine fois... Je commence sérieusement à douter des capacités de ceux que j'ai formé..."

Il regarda la jeune femme s'éloigner en lui lançant un regard haineux, auquel il ne répondit que par son indifférence profonde, avant de retourner attendre la bataille dans ses quartiers, prenant son mal en patience...
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyJeu 3 Sep 2009 - 21:52

Nul autre que le Kommissar Alaryc n’aurait senti les nombreuses variations de la voix de Toranur, qui trahissaient ses envies. Nul autre qu’Alaryc n’aurait pu comprendre le sens de ses ordres. Toranur faisait d’Alaryc un symbole, un exemple et il lui demandait de ne pas en faire trop… Mais Alaryc avait saisi le sens exact de la phrase et cela le rassurait : Toranur n’avait point changé. Mais il semblait bien occupé et il se pourrait qu’il soit souvent absent du camp pour les affaires de moindre importance. Alaryc se chargerait donc d’accomplir quelques tâches lui-même.

En sortant de la tente, il décida de ne pas se rendre auprès de Childeric Clastein. Il se dirigea plutôt vers la clairière où il avait laissé ses Kosaks. N’ayant pas de fourreau, Alaryc fut obligé de marcher sabre au clair et partout où il passait, tous les Angmariens s’arrêtaient pour le regarder passer. Alaryc garda sa digne attitude. Alors qu’il marchait d’un pas décidé, il aperçu un petit groupe de soldats qui étaient penché, mais le Kommissar ne put voir ce qu’ils entouraient. Alors qu’il approchait, il vit qu’un médecin était présent dans les rangs. Quand Alaryc approcha, tous les hommes s’écartèrent. L e Kommissar put alors le voir. Un homme était couché sur le sol, le thorax défoncé et le poitrail complètement ouvert. Alaryc regarda le médecin qui lui fit signe de tête. Il était perdu.


« Medecin Izzard au rapport Kommissar. L’homme marchait en forêt quand il a été attaqué par une quelquonque créature. Mais ces petites traces me font penser que c’est une araignée.

Le Kommissar se pencha sur le moribond.

« Quel est ton nom soldat ?

« Soldat Bulhar au rapport… Kommissar… Veuillez recueillir mes derniers instants.

Le Kommissar s’accroupit et déposa l’épée sacrée à ses côtés.

« Fils d’Angmar, n’aie crainte de la mort. Tu as servi. Si tu as servi dans la loyauté et la dévotion, la mort ne sera qu’une douce caresse. Ne perd jamais la foi. Elle est ta lumière, ne la perd pas dans les ténèbres de la mort.
« Kommissar… .

L’homme arrêta de parler brusquement et ses yeux se fermèrent. L’homme était mort. Alaryc se releva dans un silence respectueux. Tous les hommes baissaient les yeux, communiant avec le défunt. Le Kommissar ramassa son épée et regarda le fourreau qui pendait aux côtés du corps. Il se pencha et en défit la boucle. Il se l’attacha. Il enleva ensuite un de ses colliers, un vieux collier ramassé au hasard il y avait de ça des dizaines d’années. Il se pencha et le passa autour du cou du mort.

Prends en soin camarade. Ton fourreau accueillera la plus belle épée. Vous tous, ne baissez pas les yeux. Cet homme est mort en brave, car il a affronté une mort longue et sans bataille. Il n’a pas eu la chance de se défendre. Gardez bien cela à l’esprit. Il n’a pas eu son combat. Alors lorsque vous aurez le votre, tâchez de rester en vie, car lui n’a pas eu cette chance. Ne gâchez jamais votre chance. Si vous devez mourir, alors mourrez utilement. Mais jamais ne fuyiez un combat, vous comprenez maintenant pourquoi…

Le Kommissar repartit avec sa lame au fourreau. Tous les soldats du groupe s’étaient accroupis et priaient pour le salut du défunt. Une bonne chose. Le Kommissar décida de se promener dans la forêt, ruminant de sombres pensées. Il passa de nombreuses heures, perdu et assis au pied d’un arbre, priant et remémorant toutes ses prières. Le monde allait il enfin être purifié ? Alaryc remarqua, lorsqu’il approcha de la clairière, que ses Kosaks avaient déserté leurs arbres pour monter le campement. Il avait été absent beaucoup plus longtemps qu’il ne l’avait d’abord pensé. Il ne se rendit compte que maintenant que le Soleil était couché depuis longtemps. Il n’était pourtant pas fatigué et son esprit était tout à fait lucide.

Alors qu’il approchait de sa tente, il entendit les cris et les cors. L’armée se mettait en marche. Toute l’armée marcherait sur l’Est. Le Kommissar, intrigué, décida de s’approcher de la sombre tour.. . Si jamais l’armée partait en campagne, il serait plus utile à discuter avec les différents chefs de guerre qu’a dormir… Alaryc décida donc de marcher vers le campement de guerre.
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyDim 27 Sep 2009 - 12:07

"Allons! Plus vite! Par les quatre forges célestes, l'armée est déjà en marche, bougez vous, mauvais ingénieurs ou vous ferez partie de la charge primal avec les esclaves et les prisonniers!"

La charge primal, comme son nom pouvait le laisser deviner, était la charge la plus déshonorante et pour cause elle avait surtout pour but d'amoindrir le nombre de munitions adverse.
La coutume voulait que la charge principal des guerriers viennent dix minutes après cette charge primal, si il restait des survivants de la première charge, il était gracié, alors imaginez si on venait vous dire que vous participiez a une charge aux cotés de simples esclaves.

Passant entre les tentes, l'ancien capitaine que j'étais avait un malin plaisir a user a profusion de mon nouveau titre pour forcer chaque force de l'armée a s'améliorer, après tout, Toranur pouvait compter sur une force des plus tactique.
Certes, je ne comptait pas égaler ses qualités de meneur d'hommes et de gestionnaire, cela serait rêver, mais il fallait que mes hommes ne passent pas pour des bons a rien devant les cohortes moins nombreuses mais plus organisés du Royaume du nord.

Alors que tous couraient en tout sens, portant caisses d'approvisionnement, armes, munitions et autres dans la longue file de chariots qui commençait a se former, je vit un soldat a l'allure des plus remarquables, je ne connaissait aucune de mes propres troupes avec un uniformes pareilles et a vrais dire, a bien le regarder, un souvenir vint du fin fond de ma lourde caboche.

Alors c'était cela, les fameux Kommissar, des tuniques pourpre au dessus de lourdes armures, des prêtres armés, grandiose idée.
Bien entendu, les gardiens d'une foi, même si elle n'étais pas la mienne, devaient être respectés, surtout si comme je le pensait, cet homme était sous les ordres de mon allié du moment.

Me présentant devant lui, je prit soin d'enlever mon casque de guerre finement ouvragé pour ressembler a un crane humain, ouvrant mon œil pourpre vers lui, avec l'air le plus amical que le permettait cette ambiance si oppressante qu'était le départ d'une grande armée.


"Homme de l'Angmar, vous devez être perdu, votre camp se trouve derrière vous, pourrai-je savoir ce que vous faite dans le camp de l'arrière garde de son Impératrice?"


A ses yeux, portant une simple lourde armure noire et une cape marqué du sceau de la garde noire, un crane blanc, je pouvait n'être qu'un simple garde envoyé ici pour surveiller le convoi.

Ce que j'aimai le plus a ne ressembler qu'a un simple subalterne, c'était la discrétion toute relative qu'avait cette apparence.
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyDim 27 Sep 2009 - 13:09

Alaryc contemplait le chaos indescriptible qui suivait toujours le départ d'une armée, il vit un homme à l'allure banale s'approcher. Bien entendu, il l'avait déjà repéré, vaquant au milieu des hommes, leur criant dessus et leur parlant tout bas, faisant blêmir les faces les plus hargneuses.

En vérité, il se comportait comme un Kommissar mal reglé de l'Angmar. Pourtant, à ses atours, Alaryc put voir qu'il n'était qu'un simple garde, peut-être bien gradé, mais ce devait être tout...

Comme l'homme s'approchait, Alaryc s'avança à son tour vers le nouveau venu. Il jetta un dernier coup d'oeil derrière lui et vit que toutes les troupes avançaient. Il ne se faisait aucun soucis. Les troupes de l'Angmar était déjà sur le pied de guerre. Alaryc y veillait. Puisque son suzerain était accablé par de nombreuses affaires, Alaryc lui même avait décidé de prendre le commandement à la place de ses supérieurs incapables de faire face à une telle situation.


Homme de l'Angmar, vous devez être perdu, votre camp se trouve derrière vous, pourrai-je savoir ce que vous faite dans le camp de l'arrière garde de son Impératrice?"


Le Kommissar étudia plus attentivement le garde qui s'était adressé à lui. Alaryc sourit. L'apparence du guerrier était bien fidèle à l'idée que l'homme d'Angmar se faisait de ces hommes aux coutumes bien étranges. A la fois si décousue, étrang et dangeureuse : mortelle. Pourtant, ses compatriotes ne servaient pour la plupart que d'esclaves ou d'ingénieurs, la discipline n'étant pas maitresse dans ce camp.

-Brave garde, je ne suis pas perdu pour le moins du monde. Mon seigneur Toranur est au courant que la guerre avance rapidement, mais il ne se rend plus bien compte du temps qui passe, affairé à son bureau, il est notre modèle à tous. Il se consacre corps et âme à son travail et à sa patrie, sa foi. Lors, je viens pour le remplacer en partie dans l'organisation de nos armées. Mène moi à un de tes chefs, que je puisse parler guerre avec lui. Je mènerai s'il le faut et si Toranur le demande l'armée jusqu'au combat. Ha ! Amène moi à quelqu'un susceptible de comprendre ce que je lui dis ! Et fais en sorte que tes frères-chiens se dépêchent, cette organisation chaotique me donne mal à la tête.

Alaryc attendit patiemment que le garde lui réponde. Il avait très peu de temps devant lui et il devait être mené à un général au plus vite pour qu'il puisse se regler sur le commandement à adopter, Toranur ayant mis à disposition ses troupes pour l'Impératrice... Il ne regretta pas avoir brusqué le garde. Le temps pressait et traiter avec un subalterne ne dependait plus du ressort du Kommissar, bien qu'un pressentiment lui chuchota que l'homme qui se tenait en face était important, peut-être même bien plus que lui même..
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyMar 6 Oct 2009 - 15:38

Un mince sourire vint se placer sur ma figure quand l'homme de l'Angmar me prit pour un simple garde noire responsable du bon déroulement des opérations, le fixant un moment de mon œil pourpre avant de soupirer d'un air las, je lui fit signe de me suivre avant de me détourner vers la plus grande tente du campement oriental, visible a plusieurs centaines de mètres, celle-ci aurait put passer pour un simple chapiteau de cirque si de sinistres bannières de guerre n'aurait pas été placé a son sommet, peinte d'or et de pourpre, les couleurs impérial, faisant un geste aux deux gardes qui veillaient a ce qu'aucun trouble fête ne viennent déranger la réunion des commandants, chefs de guerre et autres intendants.

Passant sans dire un mot, toujours suivit de cet Angmarien aux manières plus que brusque.

Alors que nous faisions notre entrée dans la salle, la vingtaine d'hommes, tous chefs de guerre ou commandants d'unité frappèrent leur armure a l'endroit du cœur avant de lever le bras, poing fermé vers ma "glorieuse" personne.

Aurait-il fallut meilleur explication a notre invité?
Et moi qui détestait les code et les usages lié a toute bonne gestion de l'armée, décidément, je n'étais pas fait pour un poste aussi élevé dans la hiérarchie.
Qui l'était, après des mois passer a survivre au fin fond des ombres de ces terres?


"Force et Honneur sur toi, Général Torn!"

"Gloire et Honneur sur vous tous, voici un Angmarien qui se prétend second de Toranur, il désire un rapport de nos plans et activité, intendant, je te charge de lui expliquer où il pourra faire ravitailler ses hommes.

Un petit homme chauve et quelque peu grassouillet vint se placer devant l'invité alors que je prenait place a la table des commandants.

"Mais assit toi avant d'être assaillit par ce démon qu'est Glaptor!"

Le petit homme fit un sourire avant de prendre la parole.

"Homme du Nord, tu pourras donner l'ordre a tes compagnies de se ravitailler ici, au camp des Tyrioth, a l'Est de la forêt noire, nous avons déjà prévu suffisamment de provisions pour une guerre de quelque mois, bien entendu, tout ce qui ne sera pas utilisé par tes troupes devra être rendu a sa glorieuse Impératrice."

"Te voila donc au courant de ton lieu de ravitaillement, maintenant..."

Levant lentement un doigt vers un autre chef de guerre coiffé d'un casque a corne et d'une armure de cuir, celui-ci déplia une plus grande carte qui représentait l'Empire, a l'ouest se trouvait Dol-Guldur, la où nous étions tandis qu'a l'est se distinguait notre capital.
Des pions furent bientôt placé afin de représenter nos forces actuelles, le lieu de notre camp futur, aux abords du Celduin et le camp de nos ennemis, a quelques kilomètres au Sud de Krell-Kain, la capital.


"Toi et ton armée prendrez la route du nord et feront jonction avec nos forces déjà présente aux abords du Celduin, en théorie, trois clans fort de 5000 hommes t'attendrons a cet endroit, au nom de notre alliance tu en prendras le commandement et prépareras le terrain a l'arrivée des troupes Impérial que je dirigerais par la route du Sud.
Vos force étant moins nombreuses et plus organisées, vous devriez arrivez a cet point capital deux jours avant notre grande armée, si une troupe ennemis vous attaques, n'hésite pas a engagez les forces ennemis mais le début de la guerre ne commenceras qu'avec l'arrivée de nos principal force, avec dix milles hommes sous tes ordres, tu ne pourras de toute façon envisagez de détruire en intégralité les force adverse, si cela est nécessaire, recule et renforce un point stratégique comme une colline et attend les renforts, Wei Yan ici présent sera ton second, c'est un de nos meilleurs défenseurs et commandants d'infanterie, ses conseils te seront sans nul doute précieux.

Mais je n'en dirais pas plus avant de connaitre ton nom et ton titre étranger, quant a mes frères-chiens, ils sont sans nul doute l'élite même des guerriers, mais sont comme tous véritables combattants peu habiles pour toutes autres choses que la guerre, si tu as des questions, pose les, mais avant, dit moi ton nom, Kommissar du grand Maréchal, parle avec respect et avec respect nous te répondrons, je ne tiens pas a voir nos fidèles amis du Nord pensez que nous les orientaux n'ont aucun cœur."


Fixant un long moment mon invité, un mince sourire revint prendre place sur ma figure, sa réponse serait celle d'un homme honorable ou celle d'un chien sans regret ni peur, dans ce cas, Toranur devra bien entendu remplacer un de ses précieux seconds.
Cette réplique fit sourire un petit quatuor de mes subalternes qui attendaient une parole de cet homme plein de mystère.


Dernière édition par Torn le Mar 6 Oct 2009 - 21:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyMar 6 Oct 2009 - 20:34

Un sourire froid et apparemment sans joie déchirait les traits d'Alaryc. Pour ceux qui le connaissaient, ce sourire était synonyme d'amusement. En effet, le Kommissar avait été impressionné, finalement agréablement surpris par cette révélation et content d'avoir été piégé si vite au jeu des préjugés... La précipitation. Qui aurait pu compromettre toute l'opération si le général Torn avait été moins clément en ce jour.

Alaryc se leva et contempla la grande assemblée de chefs de guerre. Nullement impressionné, il ressentit tout de même une petite gêne de s’exposer ainsi devant tous ces orientaux aux coutumes étranges. Un peu plus tôt dans la journée, le Kommissar avait appris que son suzerain Toranur, s’était retiré avec une petite escorte. Il regrettait de ne pas avoir pu lui dire quelques mots.
Mais cela ne faisait rien. Le chef de l’Angmar avait bien d’autres problèmes à régler et depuis sa capitale, il entendrait les cors de victoire angmariens résonner. Sa gloire illuminerait tout l’Est plongé dans une sombre guerre.
Les yeux du Kommissar se fixèrent sur le regard pourpre du Général.


–Sage est celui qui reste humble, dangereux est celui qu’on sous-estime. Vous semblez être les deux Général Torn. J’ai attentivement écouté vos plans de bataille. Mais vous me demandez de me présenter, alors soit.

Le Kommissar retira le casque symbolique de sa fonction et le posa sur la table.

-Je suis Alaryc, Kommissar et fidèle serviteur de Sauron et de son envoyé divin, Toranur. Je suis responsable de l’ensemble des troupes Kosaks, ainsi que de la direction de l’armée d’Angmar, avec les autres responsables militaires. Pour ce qui est du reste, je crois que nous devrions nous contenter des qualités de votre élite, à savoir les affaires de guerre. J’ai bien compris tout ce que vous m’avez dit et c’est avec respect que je tiendrai ceci pour les nouvelles les plus importantes des prochaines semaines. Je prendrai la route du Nord dès demain avec mes troupes. Nos provisions seront plus que nécessaires, et je serai heureux d’offrir une partie de notre butin de guerre à votre grande Impératrice, de la part de Toranur. Me voila présenté, excusez mon temps bourru et mes mauvaises manières, c’est la précipitation et les temps de crise. Je ne voudrai pas que vous pensiez que nous autres, hommes du Nord, sommes associables…

A présent, j’aimerai que vous me disiez si vous aviez quelquonque informations sur nos ennemis, que je puisse préparer mes soldats au combat et que j’adapte ma stratégie. J’aimerai aussi que vous me disiez si je pourrai vous priver d’un guide ou d’une personne connaissant parfaitement le terrain où nous nous rendons, pour repérer les points stratégiques que je pourrai occuper en attendant vos armées…


Alaryc laissa sa phrase en suspens dans le vide, dévisageant chaque général à l’air peu commode. Il n’avait pas témoigné suffisamment de respect, du moins il le pensait, mais les Angmariens devaient prendre la place qui leur convenait. Et pour cela, il s’agissait de mater toute cette assurance orientale avec les prouesses militaires de l’Angmar..
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MessageSujet: Re: Dol-Guldur, une arrivée surprise.   Dol-Guldur, une arrivée surprise. - Page 2 EmptyMer 7 Oct 2009 - 12:59

Grand Maréchal, c'est sans doute le titre le plus évocateur que mon peuple aurait put donner a Toranur, surtout que je l'avais vu a l'œuvre, c'était sans doute l'un des hommes les plus talentueux que j'avait put découvrir.
En effet, beaucoup de Rhùniens gardent encore le souvenir de la bataille de Minas-Tirith où toute une multitude de guerriers avait été réduit a néant devant l’ambition démesuré d’un seul, Toranur n’était guère aimé en ce bas monde.

Plus spartiate et plus efficace qu'un prestigieux seigneur de guerre, ou plus fort et vif que le banal stratège, malgré ma position, je continuait d'avoir cette image d'un Toranur dirigeant son armée devant moi.

Par comparaison, un Krell s'attirait les gens par la force, la chance ou la manipulation, il les gardait sous son contrôle en les gardant toujours près de soit mais tout n'était toujours que simple chaos, comme une tornade qui ne laisse rien derriere lui.

Un Toranur lui, avait cette formidable capacité a bâtir son entourage comme une forteresse, afin que chacun ait sa place, son utilité, bien que beaucoup ne voyait qu’en ces troupes de simples forces composés d’hommes sans expérience du combat, j’avait hâte de les voir a l’œuvre.
D’ailleurs, ce jeune officier me paraissait apte, ni trop confiant, ni trop faible, de la rigueur qui ne m’étonnait pas, il avait été a bonne école.


"Ho, je ne suis ni sage ni humble, envoyé du Nord, mais j’aime a connaitre mes nouveaux amis sans me poser de véritable soucis d’ordre hierarchique, excuse entendu et accepté jeune homme.

Des informations ? Bien entendu, ayant été un ancien lieutenant de ton roi, j’ai gardé de lui ce formidable reflex de vouloir tout savoir de ses adversaires, je peut te donner un bref topo de la situation.

Tu prendras position ici, derrière le pont du Triomphe, le second pont au dessus du Celduin en partant de la mer de Rhùn pendant que je prendrait position a mon tour derrière le pont de l’Honneur, au sud de ta position.

Comme tu le sait, nos ennemis sont des rebelles venu de l’extrême orient, ces nom te seront sans nul doute inconnu mais sache qu’ils sont en grand partie composé des tribus Aokhans, armés et formé par des généraux venu de l’empire des plaines verdoyante et mené par sans aucun doute l’un des plus grands guerriers ayant jamais vu le jour a l’Est, Pu le sanglant ou le magnifique, c’est un adversaire redoutable, selon certains, même notre illustre Empereur n’aurait pas sut le vaincre et le dominer.

Les généraux ennemis sont aux nombres de trois, ont dit qu’ils ont fait un serment de fraternité, jurant de mourir dans le même combat pour leur principe populiste, la grande paix, avec un allibi pareil et doublé de leurs capacités propres, ils ont sut rallié une importante force de guerriers, des nobles dégoutés de notre empire aux pires vermines mercenaires désirant pillage et gloire.

Le premier est sans nul doute le plus dangereux des trois se fait appeler Liu Pi, c’est un commandant sage et avisé, sur le champ de bataille, l’aide de Toranur pour le contrer n’aurait sans doute pas été de trop, il est connut pour ses stratégies se basant sur la résistance de ses bloc compacte d’infanterie, fort bien soutenue par des tirs, ses attaques par derrière et contre-attaque sont redoutables, si c’est lui qui vient a toi, refuse le combat a tout prix, tu n’auras pas de seconde chance de rassembler tes force.

Le second se fait nommer Kong Tong, on le l’homme le plus honorable et le plus sage de tout l’Est, sa grande stature et sa barbe majestueuse sont sans doute les meilleurs moyens de distinctions que tu auras, commandant de la cavalerie et des monstres du désert. Il attaque de façon triomphale et mène ses cohortes rapides dans les rangs de ses ennemis comme une faux dans un champ de blé, si c’est lui qui te fait face, ne répond pas a ses demande de duel contre ta personne et renforce tes positions.

Enfin, le troisième et sans nul doute le plus imprévisible et le plus dangereux en terme de brutalité, en effet, celui qui se fait appeler Fei Lao as été surnommé le tigre des plaines, il commande l’infanterie de nos adversaires et n’a pas son pareil pour transformer la mélée en chaos où il se sent chez lui. Brutalité et frénésie sont ses maitres mots, si il est en position de faiblesse, il frappe et s’enfuit dans une position sure, sinon, il encercle son adversaire, ne lui laisse aucun instant de répit avant de mener lui-même l’assaut final, qui sera toujours d’une brutalité sans égal. Si il te fait face, je ne peut te conseiller quant a la meilleur stratégie a adopter, peut être qu’une double ligne de piquier et de fantassins sauront le tenir a distance mais rien n’est moins sure.

Voila, tu sait tout ce que je sait homme du Nord, quant a ta demande, je te répond par un oui catégorique, tu seras mené par une centaine de nos meilleurs chasseurs, ils te seront aussi utile en cas de combat a distance.
De plus, apprend que notre capital est toujours assiégée, si tu le peut, entre en contact avec les troupes restez a l’intérieur, elles sont sans nul doute les meilleurs guerriers de tout notre empire et pourront t’être d’une grande aide en cas de coup dur.

As-tu d’autres questions ? Tu pourras toujours demander plus de conseil a cet homme, Wei Yan, il connait en personne nos adversaires et saura te guider et gérer pour toi tes troupes orientale, mais je lui ait donnez l’ordre de ne prendre aucune initiative sans t’en parler auparavant, te voila au titre d’ami de l’empire commandant de l’avant-garde de la horde de l’Orient.

Ce titre sonne bien, je le sait, mais je ne peut que te mettre en garde, tes adversaires sont des vétérans et sont sans nul doute très bien préparé a ton arrivé, pour tes troupes de l’Angmar, se sera un baptême du feu comme peu de soldats en ont jamais vu."


Le capitaine en question, Wei Yan, un guerrier haut comme trois enfants et large comme deux hommes, au crane luisant et au regard sombre et perçant, vint se placer derrière Alaryc après lui avoir fait un signe de respect en courbant légèrement la tête.

Gardant les yeux rivé sur cet homme en qui je placait une confiance que beaucoup ici auraient rêvé avoir, je tentait vainement de le juger, de l'évaluer, il l'avait l'air d'un soldats émérite avec cette armure et cette arme qui...
Attendez une seconde, cette épée, je ne sait pourquoi elle reste encore gravé dans ma mémoire, plusieurs heures après notre échange, mais elle n'avait absolument pas l'air d'une simple arme de fantassin, elle me rappelait une autre arme que j'avait déja vut...
Mais où?


"Sache que ma confiance t’est acquise jeune commandant, j’espère que tu t’en montreras digne."
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