Re: Port d'Umbar

par **Ghâsh** Sam 28 Jan 2012 - 2:37

(hj: enfin le petit texte... Les vancances ont été trop bonne xD)

Les hommes qui s’attaquèrent au navire créèrent un chaos de plus dans la ville déjà tourmentée par la guerre littéralement aux portes. Ghâsh comptait principalement sur Ulric pour faire le « ménage » sur le navire. Ce qu’il fit à merveille! Un vrai artiste à l’œuvre. Pour ce qui est des faux orcs sur la terre ferme, Kell et Bolgash avançaient de bon train avec leurs hommes, même que Ghâsh se surpris à voir l’orientale arriver en premier sur le pont telle un mastodonte qui créait son massacre localisé. Cœur sensible s’abstenir et Ghâsh en faisait partie. « Note à moi-même, évité d’être en sa présence s’il devient mon ennemi. »
Comme premier pas dans un bain de sang, ce fut plutôt immersion complète. Comment apprendre mieux que les deux pieds dedans? « C’est commencé et il y a aucune manière d’enlever maintenant le sang sur mes mains. » Pensa tristement Ghâsh. Il regarda sur terre. Le combat y faisait rage. Le sol était tapi de cadavres inertes. Certain hommes fuyaient les yeux écartillés par la peur et d’autre fonçaient sans pensé mais avec le même regard effrayé. Ghâsh pensa alors froidement « Oui, avancez, vous serez de vrais guerriers en survivant à cette bataille. Seulement en temps de crise… »

Le combat semblait diminuer en intensité. Il faut dire que la majorité des gardes de la ville étaient sois au mur ou dans le palais tentant de garder contrôle de la situation ou se cachant in extremis. Sur le trident, le roux essayait de garder un regard global du combat gardant en mémoire les qualités et les défauts de chacun aux combats. Voyant qui était agile, qui utilisait principalement la force contre tout. Il trouva très facilement son apogée pour la force… Je ne vois même pas le besoin de donner un nom. Continuant indifféremment son scan scrupuleux de ses troupes, son regard fut immobilisé par un jeune haradim « On dirait un elf » pensa Ghâsh avec un sourire d’ironie. L’homme pointé avait des cheveux d’or bien entretenu et un beau visage qui sortait du lot… C’était une pépite d’or dans un désert de cendre volcanique… ou si vous aimez mieux un point blanc oublié dans une tache d’encre. Ce n’était pas son visage féérique qui retient l’attention de Ghâsh… « Franchement, disons à moitié »… mais plutôt son agilité en combat. Il se mouvait tel un court d’eau à travers des rochers. N’attaquant jamais de front, il préférait une approche discrète. Disgracieuse selon certaine, mais pour Ghâsh c’était ingénieux.

À travers la mêlé le cor du Mordor retentie. C’était le signal de départ. Ghâsh chercha des yeux Ulric. Cette armoire de glace n’était pas facile à manquer et pourtant il semblait introuvable. C’est alors qu’Ulric apparu comme par magie des entrailles du navire. D’un pas lourd, il se dirigeait vers l’orientale.

Ghâsh savait que son kommodor avait besoin du sang comme une drogue et il ne tenait pas Kell dans son cœur. Cette adition ne pouvait conduire qu’à la mort de l’un des deux hommes. Par contre, si on ajoute un troisième facteur, on peut facilement changer le résultat. Ghâsh se dirigea rapidement vers l’homme du Nord.

« Si je comprends bien cet homme, tout devrais bien aller. » Pensa-il avant de lui agripper ce qu’il pouvait du bras d’Ulric… Bien peu mais juste assez. Son adition à trois facteurs fonctionna, son attention fut détournée et il ne l’attaqua pas.
Le roux dit rapidement : « Nous devons partir. Il faut faire monter les hommes de toute urgence »

Le son du cor n’avait servit à rien, le combat avait cessez. La majorité des mercenaires se tenait dans le navire. La population de l’Umbar avait diminué et cela risquait fort bien de continuer exponentiellement dans ce sens pour plusieurs jours. Des jours difficiles s’annonçaient pour cette ville déjà pauvre.

Bien que le combat sur le port ait cessé, celui de la ville commençait à peine et c’est pour cella qu’il fallait tiré les voiles. En moins de deux, l’encre fut levée. L’orc Bolgash fut prit dans les événements et avant même qu’il ne le perçoive le bateau partait à la dérive.

L’horizon de la ville s’éloigna de plus en plus. Le port était désert, aucune résistance.
« Tout humain aspire à vivre, c’est la première vocation de la vie. C’est pourquoi le choix le plus logique offert aux humains est la poudre d’escampette. Il faut dire que… » Pensa-t-il en regardant la fumer noir qui montait de la ville.

Et maintenant, quel est le plan? Dit Ulric.

Cette question extirpa Ghâsh du songe, le ramenant rapidement sur le navire.
« 96 options s’offrent à moi, mais les réactions sont encore plus nombreuses… au moins 2187 possibilités de chaine de réactions. En tenant compte des caractères de chacun des camps, on peut facilement réduire ce chiffre à 32, c’est déjà mieux. Donc maintenant… »

Nous allons honorer notre contrat. Sortons du port.

Ne doutant point l’esprit d’assimilation du kommodor, Ghâsh expliqua rapidement à Ulric comment contrôler le navire à l’aide de l’aviron. Faut dire que pendant le long trajet qui séparait l’Angmar et l’Harad, le kommisar avait vu Ulric dévoré les livres sur l’art de la navigation comme celle des combats navals.

Laissant la barre à l’homme au visage de fer, le jeune roux profita de ce moment pour allez voir l’état des troupes. Une dizaine de blessés, mais ca l’aurais pu être bien pire. Il rejoignit la hauteur de l’orc et lui dit tranquillement tout en fixant l’horizon.

Bolgash, pendant l’entretien avec les pirates du Vengeance. Je te demanderais de rien dire même si cela peut te paraître étrange.

Les kilomètres qui séparaient le Trident du navire noir devinrent rapidement des mètres. Au fur et à mesure que la distance se séparait entre ses deux navires diminuait, Ghâsh sentait sa nervosité grandir à l’intérieure de lui.

Avant même de partir pour le sud, il connaissait se navire, la réputation de son équipage et surtout celle de son capitaine. Ses voiles noirs avaient toujours fait peur à ses parents et bien sur à lui et cela avec raison car c’étaient un signe de mort quasi assuré. C’était la seule chose dans le monde qui faisait trembler sa mère. Dans le Sud, c’est une légende, mais malheureusement pas dans le bon sens. À chaque jour, c’était presque une tradition, tous les marins « priaient » pour ne pas croiser la route de ce navire de la mort.
« Ironiquement, maintenant c’est moi qui vas à ca rencontre… »

Ghâsh retourna auprès d’Ulric pour l’assisté à une tache un peu plus laborieuse : Stabilisé le navire et l’arrêter à quelques mètres du Vengeance. Le kommodor perdis pas une seconde de son temps et hurla ses ordres pour rabattre les voiles du Trident
Ghâsh se sentait prêt pour le pourparler.

par **Ghâsh** Ven 11 Mai 2012 - 2:02

Hj: Enfin xD
Petit poste Smile

mon stage a fini donc j'ai un peu plus de temps.
Pour ceux qui sont avec moi dans ... ce lieu, poste... à Umbar, Ulric/Toto, Bolgash/la bouche, Kell, si vous désirez sauter une coupe de jour dite Smile

La terre aride réapparue au loin. Le voyage en mer semblait n’avoir jamais eu lieu. L’Umbar était toujours là. Ses tours fières et droites rivalisaient toujours contre les cieux.

Le seul signe indicateur d’une complication était le bruit. Le vent de terre poussait les pleures, les cries et les fracas du métal.

Ulric tannait la barre. Son corps bien droit semblait lui-même braver les vagues de la mer. Même si le visage de cet homme était caché, son être entier dégageait une aura intimidante, le total contraire de Bolgash. L’orc était en retraite et semblait ancsieux. On aurait dit qu’il était sur le point d’être attaqué. Disons que cela aurait bien été la cas si Ghâsh n’aurait pas été là. Les haradim montraient ouvertement leurs dégoûts envers la créature. Quant à l’orientale, il semblait s’emmerder royalement.

Ghâsh ne se fit pas prier…
Kell fait bouger le derrière de tes hommes. Le pont ressemble à une wargerie du Mordor.
Je veux que sa brilles, au point que Bolgash ne serait plus capable d’y rester.

… Finalement le trajet de retour fut plus rapide.
(hj :Mais beaucoup plus long à poster)

Un petit radeau amarra au port. Un quarto bien étrange débarqua de son bord. Kell s’élança le premier sur le pont. Il espérait surement trouver quelques ennemis à faucher. Malheureusement pour lui le seul endroit de la ville qui était calme était le port. D’un pas disgracieux propre à son espèce Bolgash suivait l’orientale Il regarda au alentour comme un animal qui sortait de son terrier à l’affut des prédateurs. À sa suite, le roux posa pied à terre et finalement un homme au cheveu d’or communément appelé tête d’elf les rejoignis.

À bord du navire, Ghâsh avait apprit son nom et en fut resté pattoie. Kaughvy-ruk… Il n’aurait pas trouvé un nom plus contraste.

Levant la tête pour faire face à l’orc, le jeune roux lui lança.
« Nous te suivons Bolgash »

par **Gandalf le Blanc.** Mer 25 Sep 2013 - 2:01

[Topique précédent : Aux portes de la ville]

Il était bien rare d'être en mesure de qualifier le port des Havres d'Umbar de paisible, ce jour-là n'y faisait pas exception. Malgré l'heure fort matinale, il grouillait déjà d'activités diverses, rarement légales, souvent de contrebande, toujours dangereuses. Ici, on ne négociait pas avec la politesse et l'élégance des gens de la Cité Blanche, mais en usant de menaces et de la force de ses poings, de sa cimeterre, du soutien de ses camarades pirates. C'est au port qu'on comprenait le mieux à quel point les corsaires contrôlaient intégralement Umbar, ses habitants, son commerce. Peu importe l'heure de la journée ou de la nuit, on y croisait des bandits éméchés, des produits de la pêche en mer troqués ou extorqués, des bateaux amarrer, des équipages entiers s'affairer, des filles de joie racoler...

" Il ne sera pas simple de trouver une âme assez charitable pour nous accueillir sur son navire, Gandalf, encore moins gratuitement... Ce sont des pirates, tout se monnaye sans la moindre garantie qu'ils assurent leur part du marché.

- Tâchons de trouver de quoi nous alimenter, nous nous soucierons des détails ensuite. "

Ils parvinrent à troquer quelques babioles récoltées durant les nombreux voyages des Magiciens Bleus sur les Terres du Sud contre des poissons grillés et consommèrent ce maigre repas en marchant au bord des Havres sans être trop importunés. Les Ithryn Luin jouissaient malgré tout d'une réputation certaine auprès des Haradrim, tels les modestes voyageurs à l'âge fort avancé et fréquentant l'orphelin comme le roi pour lesquels ils s'étaient toujours fait très simplement passés, et ils furent reconnus à plusieurs reprises tandis que Gandalf fut simplement assimilé à un de leurs compagnons.
Les Istari avaient endossé tant de rôles et revêtu bien des casquettes au cours de leurs vies sur Arda : simples vieillards, voyageurs invétérés, vieux fous, conseillers avisés, mendiants, magiciens de pacotille, trouble-fêtes, guerriers. D'une manière ou d'une autre, d'un Istar ou d'un autre, tout Arda en connaissait au moins une histoire, une légende, un mythe, sans même forcément y croire...

" Et maintenant, Gandalf ? Le plus dur reste à faire.

- Tâches de montrer un peu plus de foi, Pallando !

- Nous partageons la même foi, Alatar ! J'ai simplement quelques réticences... Toi, mon ami, n'éprouves-tu donc jamais le moindre doute ?

- Je m'y refuse. C'est l'incertitude qui m'a plongé dans l'erreur et qui m'a écarté de mon devoir. Je crains aujourd'hui le courroux d'Oromë plus que tout autre chose, moi qui fut incapable de m'élever à la hauteur de l'estime qu'Il m'a témoigné lorsqu'Il m'a choisi.

- ...

- Tu te trompes, Alatar. C'est un sentiment plus fort que le doute qui a faussé ton jugement et t'a éloigné de notre mission, le même qui t'a poussé à supplier les Valar d'accepter Pallando à nos côtés : l'amitié. Nous ne sommes pas plus exempts de défauts que les Hommes, nous pouvons nous tromper, nous pouvons décevoir, nous pouvons tomber. C'est de cette même ressemblance que nous devons aussi tirer la force de nous relever et de nous remettre sur le droit chemin ! Je n'ai pas été moins victime du doute que vous, le chemin qui se trouve derrière moi n'est pas fait de moins d'erreurs et de détours que le chemin qui se trouve devant moi.

- Alors nous subissons la même fatalité que le monde des Hommes.

- Le libre-arbitre... "

Le Magicien Blanc eut un sourire peiné et un regard énigmatique, un très bref instant perdu dans le vide; ils marchèrent momentanément en silence. Un homme sage trouvait toujours autant à apprendre des autres que les autres trouvaient à apprendre de lui.

" Incànus ? ", l'interrogation d'un homme à la peau et la chevelure usées par l'air marin les interpellèrent tous trois. " Gandalf, enfin vous voilà ! ", s'exclama l'homme en tentant tant bien que mal de rester discret, luttant visiblement contre l'excitation de cette rencontre impromptue. Le Magicien Blanc lui sourit amicalement pendant que les Ithryn Luin observaient la scène d'un oeil curieux.

" C'est bon de vous revoir, Gandalf, cela fait fort longtemps que j'attends ce moment, comme vous me l'aviez demandé.

- Je vous savais digne de confiance, vous me le prouvez une fois de plus. Le navire est-il prêt ?

- Vous plaisantez ? Je n'ai déjà que trop lutter contre la hâte de rentrer chez moi ! Il ne devrait pas nous falloir longtemps avant d'être prêt à naviguer, le trajet devrait durer un peu plus d'un mois. Il me faudra aussi encore attendre, tout comme pour mon équipage, d'être loin des côtes pour quitter nos habits haradrimes et hisser les voiles de l'Empire, aussi ne soyez pas trop surpris si nous nous sommes trop bien fondus dans le paysage... il nous a bien fallu nous adapter à la culture locale.

- Je n'ignore pas combien cela a dû être difficile, vous avez ma plus profonde reconnaissance.

- Ah, ce n'est rien et je n'en demande pas tant Gandalf, je suis capable de tout pour vous. Vous savez bien combien je vous suis redevable... Et je dois dire que tout n'était pas non plus mauvais, je retire de mes expériences avec les corsaires de la région quelques nouveaux talents de navigateur très utiles.

- Alors en route, l'ami, si vous le voulez bien. Un long voyage nous attend.

- Venez. "

Les Magiciens Bleus les suivirent sans attendre, aussi curieux qu'ils pouvaient l'être du lien qui unissait ces deux-là. Malgré son accoutrement typiquement local et les transformations inévitables du sel marin et du soleil sur sa peau, ils savaient reconnaître dans l'homme qui les aidait désormais un air d'Arnorien, peut-être de Gondorien... Le déguisement était malgré tout bluffant pour un œil non avisé.

" Ce n'était pas si difficile, finalement, n'est-ce pas mon ami ? " dit Alatar sans faire l'effort de dissimuler son amusement.

" Il faut croire que le Magicien Blanc est plein de surprises... "

[Suite dans les voyages de Gandalf]

par Ashrâan Mer 30 Oct 2013 - 18:11

Plusieurs équipages étaient très actifs sur le port d'Umbar. Ashrâan avait demander qu'un navire royal se prépare à lever l'encre du port. Il avait obtenu l'emprunt de ce vaisseaux auprès du conseil qu'il avait eu du mal à convaincre et surtout à ne pas mettre au courant de ces intentions. La plupart des conseillé avaient accepté car de toute manière, ces navires n'étaient plus utilisés depuis la chute de tulkor.
Azûl li avait du retard et ce n'était pas dans ses habitudes elle qui était toujours ponctuelle lors de ses rendez vous avec Ashrâan. Décidant de prendre le taureau par les cornes, il se disait que ce retard ne pouvait pas être normal. Il avait décider de prendre la mer et de remonter en direction du Rohan. Le blocus créé par les navires du Gondor y était surement pour quelque chose. Il monta sur le navire royal qui était plus imposant que les autres et demanda au autres corsaires du port de l'écouter :

" Amis corsaires ! Les forces du Gondor nous font l'affront d’arrêter tout les navires qui veulent rentrer ici. Et par conséquent, nous avons de plus en plus de mal à survivre, à nous nourrir et à faire ce que nous voulons... Mais qui sont ces hommes ? Il ne sont pas nos supérieurs et mériteraient d'être délogés de là ! "

Les corsaires présent étaient tout à fait d'accord avec l'homme qui leur adressait la parole. Un peu trop car ils s'apprétaient à prendre les armes immédiatement. Pour calmer le jeu, Ashrâan continua :

" Ne soyez pas si préssés ! Il faut tout d'abord les avertir que les Haradrims peuvent s'unir pour regagner leur libertés de voguer sur les mers sans leurs permissions ! Je vais aller à leur rencontre car ils ont sans doute intercepté un équipage que j'avais engagé. Je demande seulement à trois navires de me suivre pour qu'ils voient par eux même la colère qui anime les corsaires d'Umbar ! "

Sur ses directives, l'équipage se prépara à partir ainsi que trois autres navires de pirates qui accordaient leur confiance au conseillé. La situation devait changer ici et s'ils n'entendaient pas raison alors Ashrâan arriverait certainement à persuader les corsaires d'attaquer les forces du Gondor. Les haradrims étaient séparés en tribus ce qui faisait le malheur du royaume mais si la misère continuait alors il serait aisé de jouer de persuasion pour les convaincre que le gondor est responsable de leur misère.

>>>> voyages de vearec

par **Azûul Li** Mar 12 Nov 2013 - 17:30

La nouvelle s'était rapidement répandue une fois qu'Ashrâan avait annoncé l'existence du blocus gondorien près de l'île de Tolfalas. Les hommes des corsaires d'Umbar furent les premiers à réagir en accompagnant le conseiller jusqu'au Gondor tandis que trois petites compagnies pirates avaient confié leurs navires pour la sortie diplomatique afin de récupérer la corsaire rouge. La population connaissait Azûul Li pour ses victoires et la respectait car elle était le symbole du progrès qu'avait connu le port de la capitale grâce au développement du secteur maritime.
Alors qu'Ashrâan était parti rapidement accompagné des pirates de la corsaire rouge, les autres pirates commencèrent à manifester contre le Gondor. Ils étaient plus de deux cent sur les quais, criant des slogans contre l'Empire qui bloquait l'accès aux vivres du pays et désormais bloquait les navires et traquaient les pirates. Rapidement, ils se firent rejoindre par les habitants des quartiers alentours qui soutenaient l'action car leurs quartiers étaient réputés pour la misère et ils étaient les premiers touchés par la famine qu'ils considéraient être de la faute du Gondor.
Les quartiers commençaient à se mouvoir davantage, on voyait des gens qui courraient dans tous les sens. Soudain, du port, le mouvement se mit à se déplacer vers le centre de la ville, en destination du palais du Harad. Au fur et à mesure de leur lente mais bruyante marche, des sûderons se joignaient de toute part. L'on pouvait distinguer clairement les voix les plus fortes qui criaient des insultes au Gondor et leur blocus et qui souhaitaient le retour de la corsaire rouge. Même si tous les habitants ne connaissaient pas encore son nom, ils ne mirent pas longtemps au cours de cette marche à savoir qui était cette femme aux cheveux rouges.
Au final, c'était plus de vingt mille personnes qui avaient marché jusqu'au palais de Tulkor et la foule grandissait davantage. Les plus riches et ceux n'étant pas pour le mouvement s'étaient réfugiés chez eux pour ne pas subir les violence de la marche qui était pour l'instant plutôt pacifiste car liée par un sentiment de solidarité voire de patriotisme, un patriotisme qui se réveillait après tant d'années.

Du côté du palais, les huit conseillers furent rapidement mis au courant de la foule qui arrivait et ils purent entendre le mouvement de leurs plus hautes fenêtres alors que le mouvement ne faisait à peine que quitter le port. Les conseillers étaient les plus effrayés de la situation, car des milliers d'habitants enragés, les conseillers n'en connaissaient même pas le nombre se dirigeaient vers le Conseil du Harad et l'on ne connaissait pas encore leurs intentions.
Quatre des conseillers avaient décidé de fuir le palais tandis que l'autre moitié décida tout de même de rester et négocier avec la foule, après tout ils n'avait jamais eu rapport au Gondor durant leurs fonctions. Ils rassemblèrent tous les gardes et l'armée disponible derrière les portes d'entrée et dans tout le rez-de-chaussée afin de ne pas montrer leur défense à la manifestation.

Ils attendirent tous dans la salle du Conseil, scrutant discrètement par la fenêtre et guettant les bruits qui s'approchaient de plus en plus. Soudain, ils virent tous les quatre un homme sortir de derrière une maison, grand, barbu aux cheveux longs et noirs et d'une musculature assez imposante, il fut suivit directement par cinq autres gaillards et derrière des dizaines et des dizaines de personnes affluaient : voilà qu'approchait le rassemblement.

par **Azûul Li** Ven 15 Nov 2013 - 23:20

Libération d'Azûul Li !
A bas le Gondor !
Corsaires d'Umbar !

Pouvait-on entendre parmi les cris qui se distinguaient de la foule rassemblée par dizaines de milliers devant le palais de Tulkor. Certains osaient même encore timidement de crier "Vive le Harad" et parfois même le nom de l'empereur Tulkor était invoqué.
Les conseillers regardaient timidement les sûderons se rassembler devant le Conseil dont le nombre était tellement important que les rues alentours devaient accueillir les manifestants. Les pirates s'étaient arrangés pour être aux devants de la foule mais cette dernière comportait tous types d'habitants, même des femmes et des enfants. Il semblait que toute leur frustration suite à la disparition de l'empereur du Harad avait éclaté devant le Conseil.
Les quatre cachés derrière la fenêtre se regardèrent et un d'eux, Amzin, dit :

Envoyons des hommes pour qu'ils demandent à la foule ce qu'ils veulent.

Les pirates suivis de la foule exigeaient-ils quelque chose du Conseil où était-ce juste une symbolique pour signaler le réveil du Harad ? Personne ne le savait peut-être et l'on attendait de voir la suite des événements.
Les conseillers agréèrent l'idée d'Amzin et l'on envoya cinq hommes du palais négocier avec la foule, ils avançaient à pas fermes vers les milliers de personnes rassemblées, même si au fond ils étaient effrayés de la réaction que pouvait avoir la manifestation. Le corsaire, Dazuk, un bon collègue d'Azûul Li bien que ne travaillant pas pour elle, qui semblait mener la manifestation en ayant pris les devants approcha des cinq membres du palais. Ils tentèrent de parler entre eux mais la discussion semblait mal entamée à cause du bruit de la foule enragée qui étouffait toutes leurs paroles. Ils décidèrent de rentrer au Palais et c'est à l'intérieur que Dazuk expliqua qu'il était temps d'arrêter la pacivité qu'avaient entrepris les conseillers et qu'il fallait être prêt à défendre l'ancien empire, car le Gondor approchait dangereusement et la situation n'était plus tolérable.
Les pirates avaient pris conscience que même leur propre activité était en péril et qu'il fallait unir les forces. Les habitants en avaient profité pour réclamer la même chose, afin d'avoir enfin accès à plus de nourriture afin que la famine qui touchait une grande partie d'entre-eux cesse. D'autres s'étaient joints au mouvement pour lutter contre l'insécurité qui s'était installée.
Amzin descendit les marches de l'entrée et vint rejoindre les six hommes qui était en discussion. Il annonça à Dazuk qu'Ashrâan avait été envoyé par le Conseil avec décision à l'unanimité avec des renforts pour chercher Azûul Li. Bien sûr, il disait faux, mais il acquis rapidement la confiance de Dazuk qui pensait que le Conseil était peut-être plus actif et sage que ce qu'il imaginait.

Nous attendons impatiemment le retour d'Azûul Li et d'Ashrâan, nous sommes prêts à payer cela de nos propres biens s'il le faut.

Avait-il osé confié au pirate. Ce dernier salua avec enthousiasme le Amzin et repartit fièrement à la foule et fut acclamé lorsque les gens le virent faire des signes positifs.
Amzin monta rapidement les marches et rejoint ses collègues les conseillers. Il leur dit :

J'ai calmé le jeu pour l'instant, ils semblent être satisfaits.

Il regarda à travers la fenêtre les gens embrasés par les promesses du conseiller et dit :

Si Ashrâan revient avec Azûul Li, il semblerait que les choses viennent à changer pour nous, il faudra être méfiant envers la corsaire rouge, elle a bien trop d'influence sur Ashrâan et inversement.

Les conseillers regagnèrent leur activité mais toute la journée durant, les cris ne cessèrent jusqu'au soir tombé où la foule commençait à s'estomper. Mais la journée avait été celle de l'espoir et de la solidarité du Harad aprs la disparition de l'empereur. Les conseillers avaient pris conscience de la situation et commençaient à s'inquiéter pour leur Conseil.

par **Azûul Li** Dim 15 Déc 2013 - 16:11

L'enthousiasme de la cérémonie du couronnement d'Azûul Li s'était évidemment réduit chez les haradrimes quand bien même les résultats de cet engouement étaient perceptibles sur la vie du Harad, notamment son économie. Des entreprises avaient repris le jour, l'insécurité avait baissé, notamment grâce à la garde désormais présente mais également du fait des nombreux jugements ayant eu lieu et leurs sévères verdicts, l'impératrice ayant jugé les plus grands criminels. Force était de constater qu'aucun pirate n'avait été jugé, sauf quelques rares corsaires pour leurs crimes mais sans aucun lien avec l'activité de piraterie elle-même. En fait, l'impératrice du Sud avait décidé d'instaurer la sécurité sur ses terres mais seulement à l'égard de son peuple, ainsi, les crimes à l'égard des étrangers n'avaient pas été punis, ou tout du moins non de la même sévérité. Pour cela, Azûul Li avait nommé des centaines de juges pour rendre justice en son nom dans les contrées du Harad. Les quelques jurisconsultes du Harad avaient constaté rapidement que les juges constataient tout d'abord un lien entre le crime et un habitant du Harad, sinon, il recherchait si le crime pouvait potentiellement toucher un sûderon. Quant à la piraterie, les ordres impériaux étaient muets, il semblait que les pirates étaient tolérés, cependant ces derniers décidèrent unanimement de ne plus s'attaquer au haradrimes, ce qui semblait être la volonté d'Azûul Li.
Le sérieux dans la reconstruction du pays se concevait également au travers de l'armée. En effet, les efforts de la reconstruction militaire du pays étaient la priorité pour l'impératrice du Harad. Outre le dressage intensif des mûmakils qui avait pu être mis de côté du temps du Conseil du Harad, des miliers de soldats furent rapidement mis en place, des jeunes essentiellement, entrainés par des anciens militaires entraînés intensément par des anciens militaires du temps de Tulkor.

Désormais, était venu le jour où le devoir d'Azûul Li d'envoyer au Gondor 2000 soldats ainsi que 20 mûmakils était venu. Alcibiade avait souhaité que la femme accompagne ses troupes, ce qu'Azûul Li décida de faire, non pas devoir, mais de sa propre volonté, elle voulait commander ses troupes dans ce qui allait être sa première bataille. Elle souhaitait par cela mener une première victoire en son nom et en tirer des avantages, outre la récupération de sa flotte personnelle et de ses hommes détenus par l'amiral du Gondor.

C'est ainsi qu'exactement 1800 hommes, armés de lances ou de sabres pour la plupart avançaient en armure. Les mûmakils ne pouvaient être embarqués à bord des navires, c'est pourquoi ils étaient partis une semaine auparavant accompagnés de 200 hommes en direction du Harondor, le point de départ étant à Gobel-Mirlond, une ville au sud du Harondor qui avait été oubliée par les gondoriens et qui avait au fur et à mesure gagné une autonomie. Il n'y avait pas de nouvelles d'Alcibiade ni de ses directives mais les informateurs d'Azûul Li disaient que dans cette ville devaient être accueillis les troupes sûderonnes.
Alors que les soldats défilèrent dans les rues, les habitants les acclamaient, avec plus de sobriété que lors de la cérémonie de couronnement. L'impératrice, au milieu de la file, était montée sur un cheval noir, elle avait changé son vêtement, en une armure de type léger mais qui se distinguait évidemment des autres armures de l'armée. Elle avait volontairement laissé ses cheveux tomber de façon naturelle en gardant tout de même sa couronne. Les généraux l'accompagnaient, Shaanzi étant resté au palais rouge pour diriger le reste des troupes qui restaient aux Havres d'Umbar. Les navires des généraux étaient à quais tandis que les autres qui allaient accueillir le reste des navires se trouvaient plus loin sur les quai. Chaque régiment mené par son commandant se dirigèrent vers leurs bateaux, prenant des chemins divergents à l'entrée du grand port de la capitale. Le navire d'Azûul Li attendait près de l'entrée du port, elle descendit de son cheval et monta la première à bord. Les chevaux furent conduits dans les cales des autres navires. A bord du navire, se trouvaient les généraux et des matelots ainsi que le capitaine du navire qui n'était personne d'autre que Dazuk, nommé au poste de commandant de la Vague d'Umbar, le navire de l'impératrice. La Femme du Sud avait tenu également à faire venir le jeune homme qu'elle avait rencontré à sa soirée d'intronisation, Irsum, qui, avait-elle appris, s'était inscrit sur les registres de l'armée partant en guerre au Gondor dès le lendemain de la fête.
Cependant, la femme aux cheveux rouges n'avait pas encore pu constater la présence de l'homme et elle n'en eu pas le temps. Une fois que les cordes furent détachées du pont du navire, Azûul Li fut immédiatement invitée à préparer les plans du combat, mais également Dazuk lui demanda l'avis s'agissant de la voie navigable à prendre pour atteindre au plus vite et de manière la plus sûre la ville de Gobel-Mirlond, sachant qu'il y avait 30 navires qui se suivaient, cela reflétait la puissance maritime dont disposait le pays, puissance inexploitée après la disparition de l'empereur Tulkor.

par **Elyo** Jeu 10 Avr 2014 - 19:50

>>>> depuis la Taverne

Le navire d'Elyo était baptisé : L'ardillon. Ce nom était directement inspiré du petit crochet au bout des hameçons de pécheur. Elyo l'avait choisit en référence au fait que son navire n'était pas bien dangereux mais qu'il pouvait malgré tout bien embêter celui qui s'y prendrait avec brutalité. Comme on pouvait voir certain pécheurs peu habiles s'en planter dans le doigts ou agripper le tricorne du voisin, le bateau d'elyo serait très dur à aborder car très agile. Il s'agissait d'une métaphore qui se tenait à peine mais après tout ce n'était qu'un nom pour différencier les bateaux entre eux.
Il s'agissait d'une gabare, à une seule voile, qui comprenant une cabine à l'arrière permettant de dormir au sec ou à l'abri des rayons du soleil. A l'avant un petit abri en bois aménagé permettait de transporter quelques marchandises en sureté. Comme beaucoup de gabares, le navire d'elyo était assez ras et idéalement conçu pour le transport de marchandises.

Après avoir pris congé de la renarde, Elyo s’adonna à un peu de ménage sur son navire. Il avait nettoyé le petit abri situé en tête de pont, pour permettre à deux personnes d'y passer la nuit. Cet abri de fortune servirait comme quartier de ces deux invités, à moins que l'un d'eux ne préfère la belle étoile. Ce n'était pas une cabine de luxe mais on pouvait au moins y dormir et y entreposer des effets personnels. Lorsque l'elfe s'approcha de lui pour lui demander le prix du transport, Elyo répondit :

"Je devais aller là-bas presque à vide pour y charger des marchandises. Vous me donnerez ce que vous voudrez et tempi pour le profit je suis pressé de lever les voiles."

Excédé par la chaleur qui se faisait de plus en plus ressentir, elyo enleva sa chemise et la jeta en direction de sa cabine. Il venait de tout préparer pour partir et il ne restait qu'a préparer la voile et lever l'encre. Avant de se remettre au travail il précisa :

" Et, une dernière chose, je ne suis pas capitaine. C'est un titre réservé à ceux qui commandent un équipage ce qui n'est pas mon cas... Appelez moi Elyo simplement. Bref, je suis prêt à partir, c'est quand vous voudrez "

par **La Renarde** Jeu 10 Avr 2014 - 21:48

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" Pressé de lever les voiles?"
L'elfe afficha un sourire gêné, en songeant qu'il n'y avait plus eut sur son visage ce genre de rictus depuis des siècles. Décidément, servir cette Semi-Elfe d'Intendante, car il ignorait qu'elle était une Avar, lui faisait redécouvrir des sensations et des sentiments qu'il croyait avoir oublié... comme celui de la gêne.
" Comment dire..."
Il tritura la garde de son épée nerveusement.
" Vous avez dû remarquer que la Renarde est une femme? ... et elle doit se préparer..."
Phraenc Fhärmer* espérait que ce jeune humain ferait le rapprochement seul entre femme, préparer et temps.
" Cela nous laisse tout le temps pour négocier mon voyage." Surenchéri-t-il, ayant peur que ses propos soit trop nuancés pour la compréhension d'un humain.

Phraenc avait une opinion bien tranché sur les humains, et trancher était le verbe qu'il appliquait jusqu'à présent en ce qui concernait ses relations avec les humains. Elyo serait le premier male de cette espèce qu'il allait approcher sans tenter de le tuer. Car depuis qu'il fréquentait Loréalle, en tout bien tout honneur**, il avait dû composer avec l'amour que cette femme portait aux humains sous peine de se retrouver ligoté et de subir le pire supplice qu'un elfe corrompu ne pouvait supporter: assister à la lecture d'un conte de princesse pour petite fille. Il se rappelait encore l’effroi qu'il avait ressentit quand son Intendante lui avait lu la première page pour qu'il puise peser toute l'ampleur de la menace. Ce fut à cet instant, quand elle releva le visage de cet horrible livre et qu'elle le dévisagea avec un sourire sadique, que Phraenc comprit qu'il allait être le garde du corps de la pire créature qu'Arda avait engendré: Une femme capable de faire subir au Mal ce que le Mal faisait subir aux autres et cela, sans verser une goutte de sang. Il se mit alors à l'admirer dans toute l'horreur qu'elle représentait.

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* oui, il y a un jeu de mot pourrit derrière ce nom!
** bien que celle-ci avait tenté de l'attirer dans sa couche mais s'était retrouvé face à un mur froid et étonné. Surtout étonné en fait et gêné. Ce fut d'ailleurs à ce moment là que Phraenc redécouvrit ce sentiment étrange.

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par **Elyo** Lun 14 Avr 2014 - 10:53

L'elfe n'avait pas tort sur ce point. Elyo ne connaissait pas grand chose aux femme si ce n'est le prix qu'elle demandaient pour lui accorder du temps. Il était malgré tout rare que des femmes deviennent corsaire en Umbar. C'est pourquoi cette expérience promettait d'être spéciale pour le jeune marin qui naviguerait pour la première fois avec une femme et un elfe à bord de son navire.

" On doit aller en gondor, pour votre présence je dirais 100 pièces d'or, ça me suffira "

Elyo commençait déjà à regretter de s'être fait connaitre comme transporteur de voyageur car il sentant que le voyage serait mouvementé et peu ordinaire. Il espérait juste que les deux voyageurs se contenteraient de parler entre eux et qu'il pourrait diriger tranquillement son navire. Il ignorait quelle était la relation qui liait la renarde à cet étrange elfe et espérait que cela serait un peu moins conflictuel qu'avec imrazhon. Auquel cas il pourrait toujours les jeter par dessus bord dans un élan d'agacement...

" Sinon, comme vous avez pas l'air bien occupé, vous avez qu'a aller l'aider à préparer ses bagages. Ça peut peut-être nous faire gagner une bonne demi heure ! "

C'était une bonne occasion d’éviter de tailler la bavette avec cet elfe et d'essayer de faire réduire le délai de disponibilité de la renarde. Cet elfe était étrange et loin de l'image qu'elyo s'était imaginé des elfes.

par **La Renarde** Mar 22 Avr 2014 - 23:44

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L'Elfe eut un sourire en coin accompagné d'un froncement des sourcils, Il n'arrivait pas à cerner si c'était le tarif exorbitant pour le voyage ou l'idée d'aller fourrer son nez dans le petit linge de l'intendante pour l'aider à le plier dans ses valises, qui le déranger le plus.
" Je suis un Elfe, pas son majordome." Se contenta-t-il de répondre froidement, en s'asseyant sur une bite d'amarrage. Certains verraient là encore une allusion douteuse sur les tendances elfiques. " Et pour le tarif que vous pratiquez, je considère que je n'ai pas à aller la presser!"

"- A peine j'tournes le dos et on bave sur moi?"
Renarde venait d'apparaître au bout du quai, tirant une malle sur laquelle elle avait monté des roulettes de 2ocm de diamètre recouverte de sève de caoutchoutier séché afin de limité leur bruit quand elles avançaient sur un sol accidenté comme celui d'un quai.
" Qu'est-ce que tu croyais? Que j'allais mettre autant de temps que d'hab'? Nan, quand je te fais poireauter deux heures le temps que je fasses mes valises, c'est mon tarif spécial qui t'es réservé mon choupinou elfique.
J'adore le faire attendre. Mais on plaisante pas avec la marée. Donc... j'ai prit mon bagage de secours."
Adressa-t-elle à Elyo dans une fausse confidence accompagné d'une main placé théâtralement devant sa bouche. Le bagage de secours était cette fameuse malle toujours prête à partir à l'aventure. Ce genre de valise qui contenait l'essentiel pour Témoa.
Puis, elle s'assit sur sa malle et annonça sans manière :
" Par contre comme la troisième passagère est une vraie gonzesse... elle, il faudra l'attendre."

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par **Elyo** Ven 25 Avr 2014 - 14:01

Elyo fut dans un premier temps soulagé de constater l'arrivée de la renarde. Cela signifiait qu'il allait pouvoir lever les voiles (ou plutôt LA voile) afin de prendre le large pour rejoindre le gondor. Néanmoins, son soulagement disparu rapidement avec la dernière phrase de la patronne de taverne qui annonçait clairement qu'il y aurait un troisième passager et qu'en plus il s'agirait d'une femme ! Le jeune marchand qui était déjà prêt à lever l'ancre, leva les bras au ciel et s'adressa à la femme rousse :

" Non mais c'est quoi la tisane là ? y'a encore combien de personne a venir pour le voyage ? Deux ou trois passagers, moi ça me change rien, mais je crois que vous allez devoir vous serrer dans votre cagibi "

Le marin s'approcha de la renarde et porta sa malle jusqu’à la tête du navire ou se trouvait ses quartiers (si l'on peut dire). La cale était semée d'embuches entre les cordages, les corbeilles et les tonneaux vides. Il avait parfois un peu de savoir vivre bien qu'il ne l'aida pas à monter à bord étant donné que le bateau était à même hauteur que le quai. C'était comme franchir une marche d'escalier en somme. Il était visiblement loin de se douter de qui allait se présenter à lui pour voyager. Quelle première pour le jeune marin que de voyager avec deux femmes et un elfe vers le nord. Cela promettait d'être épique et encore, il n'avait pas encore réalisé toutes les nouveauté qu'il allait connaitre en mer avec ce voyage...

par **La Renarde** Ven 25 Avr 2014 - 17:42

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" Mais c'est qu'il est mignon quand il se met en colère!" Plaisanta la Renarde en tapant du coude sur la hanche de Phraenk qui roula des yeux. Oh qu'il connaissait bien ce fameux coup de coude et se ton amusé. Et cela ne disait rien de bon à l'Elfe.

"- Mon avis sur la question serait erronée." Répondit-il avec lassitude." Il n'est pas mon genre de femme." Mais une fois qu'Elyo eut disparut dans la cale, le discours de l'Elfe changea de tout au tout. Alors que Tlalpalli s'apprêtait à s'opposer au Rapt de son bagage, celle-ci fut retenue d'une main ferme par son coude par un Phraenk grognant: " Votre Seigneurie, je n'irais pas par 4 chemins. Je vous connais, vous venez de vous trouver un nouveau jouet. Vous allez le titiller, l'agacer, le faire bouillir de rage jusqu'au point critique. Et ce point critique se manifestera de deux façons: Soit il voudra vous balancer par dessus-bord, dans ce cas je serais le premier à lui donner un coup de main. Soit il vous sautera dessus pour satisfaire des besoins plus ... charnels diront nous pour rester polie. Dans ce cas je vous balancerais tout les deux part dessus-bord. Il est hors de question que j'assiste encore une fois à vos minauderies devant un mâle humain en rûte sans m'y opposer cette fois. "

Elle releva un sourcil en entendant cela et un sourire en coin révéla une fossette au creux de sa joue. " Phraenk?"

En entendant son nom ainsi prononcé, d'une voix presque roucoulante, L'elfe sentit comme les machoires d'un piège à loup se refermer sur une de ses chevilles. " Non! Non? non voyons! Pas dans ce sens là! Mais il est hors de question qu'une personne de votre statu et de votre importance fricote avec un gueux de basse extract.... "

"Moui moui moui... Tu me rassures. Car vois-tu l'espace d'un instant j'ai cru qu'un dévoué a Sauron avait développé des sentiments... Ca ne fait pas très bon genre dans ta profession."

Mais heureusement pour Phraenk la conversation prit fin à l’arrivè du troisième passager. Une arrivée très remarqué:
"YOUhouuuuuuu!"
Un youhou qui était très féminin, avec de longs cheveux blonds, mince même pour des critères elfiques et qui se savait blonds et mince: NAYA !
Au bout du quai, une jeune fille toute de blanc vêtue ondulant aux vents fit de grands signes.

" Oh non .. pas elle." Souffla avec effrois Phraenk, rabattant sa chevelure blond châtain sur ses oreilles pointues dans un réflexe désespéré face à la pire menace qu'avait connu sa virginité : La serveuse nympho d'elfe!

"Et si elle... tu m'as dit de prendre un femme pour calmer l'homme ayant des vu sur moi. Et des deux, je crois que c'est toi mon p'tit elfe." Fit-elle, en claquant une main sur le postérieur Sinda. " Amuses toi bien durant ce voyage mon sucre d'orge."

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par **Elyo** Dim 27 Avr 2014 - 11:09

Elyo, en voyant la troisième passagère arriver, se demanda quelle genre d’énergumène celle ci pouvait bien être. Au vue de son physique (pas vraiment du gout d'elyo mais de beaucoup d'hommes malgré tout) et de ses manières de gonzesse écervelée, le voyage promettait d'être long et mouvementé. Le jeune marin attendit que tout ce petit monde daigne embarquer puis il tourna la manivelle lui permettant de remonter la lourde ancre qui arrimait le bateau au fond de l'eau. Tout était enfin prêt pour partir et prendre le large.

Le marin était tout à fait dans son élément (et ce n'était pas trop tôt). Après avoir levé l'ancre, il dépliât la voile à mi-mat pour prendre de la vitesse mais pas trop non plus , pour pouvoir manœuvrer aisément et sortir du port d'umbar en sillonnant entre les autres navires. Menant le bateau depuis le gouvernail, il se débrouilla pour sortir des havres sans encombre puis, voila le quatuor partit pour voguer en direction du nord et plus précisément, du Gondor.

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