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| Aux portes de la ville ... | |
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Auteur | Message |
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Gimli Pas encore de rang... mais ça arrive !
Nombre de messages : 255 Feuille de personnage Race: Nain Possessions: Statut:
| Sujet: Re: Aux portes de la ville ... Lun 15 Oct 2007 - 19:27 | |
| Thoredas, cette fois presque outré par ce nouveau refus, répondit en hurlant ce qu'il espérait être la dernière réplique aussi bruyante :
« Par toutes les colonnes de Khazad-dûm, il n'est pas croyable d'entendre telles choses chez des êtres civilisés ! Pour la dernière fois, ouvrez-donc cette porte ! Comment voulez-vous que j'aie pareille autorisation si je suis encore à l'extérieur de vos murs ! Et, d'ailleurs, sortez-en, de vos murs, que nous puissions parler sans que tous les Havres soient au courant de ma venue ! Nous pourrons alors discuter autant de temps que vous le voudrez, je vous en donne ma parole ; mais, bon sang, cessons là cet échange sans queue ni tête !»
Le Nain reprit brièvement son souffle. Effectivement, il était désormais assez peu probable que quelqu'un manque son arrivée en ville. |
| | | Tulkor Cyclope errant
Nombre de messages : 1102 Feuille de personnage Race: Possessions: Statut:
| Sujet: Re: Aux portes de la ville ... Lun 15 Oct 2007 - 23:29 | |
| Les portes s'ouvrirent alors, et trois gardes bien armés descendirent à la rencontre du nain.
Vous serez escortés tout au long de votre séjour. Comprenez nain, que nous puissions, gentes du sud, nous méfier de votre peuple : s'il nous ait connus, ces dix dernières années, un seul et unique ennemi : ce fut ce vil Hanzok de Khazad-Dhum... Nous ne laisserons pas les Havres sans réserves quant à la venue d'un des siens. |
| | | Gimli Pas encore de rang... mais ça arrive !
Nombre de messages : 255 Feuille de personnage Race: Nain Possessions: Statut:
| Sujet: Re: Aux portes de la ville ... Mar 16 Oct 2007 - 0:02 | |
| Thoredas fixa les gardes quelques secondes, avec une pointe de suspicion. D'autant plus que les paroles de son interlocuteur n'étaient pas pour le rassurer. Cependant, les portes étaient maintenant ouvertes, et c'était bien là le principal.
A présent, le Nain avait repris un ton de voix normal, et seules les personnes concernées pouvaient l'entendre.
«Ah ! Enfin ! Et bien, que de négociations, mais je vous remercie pour cet heureux dénouement ! Alors qu'il en soit ainsi : votre escorte me suivra si elle le souhaite. Mais comprenez qu'à certains moments plus... personnels, je ne puis que lui conseiller de rester derrière la porte ! Bref. Je ne ferai pas de commentaire sur mes cousins de Khazad-dûm, bien que je comprenne votre méfiance. En effet, je ne suis pas des gens d'Hanzok, mais originaire d'Erebor, dit le Mont Solitaire, et ceci malgré que je n'y habite plus depuis un certain nombre d'années...» «Sachez que cette escorte est la bienvenue, d'autant qu'elle pourra faire office de guide, fort bien !» «Bien, si cela est tout, j'aimerais enfin pouvoir aller me détendre. Comme je vous l'ai dit, mes pieds sont fatigués, mon ventre vide et ma gorge sèche...» |
| | | Tulkor Cyclope errant
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| Sujet: Re: Aux portes de la ville ... Mar 16 Oct 2007 - 23:12 | |
| A ce même moment, deux gardes prirent le relais des deux qui suivaient Thoredas
Allons donc à la Taverne de l'Amrûn, elle est non loin des grands quartiers d'Umbar. |
| | | Gimli Pas encore de rang... mais ça arrive !
Nombre de messages : 255 Feuille de personnage Race: Nain Possessions: Statut:
| Sujet: Re: Aux portes de la ville ... Mar 16 Oct 2007 - 23:44 | |
| Le Nain émit un léger "Humpf" de satisfaction.
«Alors allons-y, l'ami, j'y cours !»
Enfin, après plusieurs minutes de tergiversations, on se décidait à le laissait entrer. Thoredas était plus qu'heureux de pouvoir trouver une taverne où reposer ses pieds -et son esprit. Après un long voyage, rien de mieux, en effet, qu'une bonne chopine et un bon plat de viande !
Mais il n'y était pas encore, aussi passa-t-il finalement les portes des Havres d'Umbar. |
| | | Sefir Le Porteruine
Nombre de messages : 1734 Feuille de personnage Race: Humain Possessions: Fatalité, la Lame des Esprits Statut: Joueur(se) actif(ve)
| Sujet: Re: Aux portes de la ville ... Mar 13 Jan 2009 - 23:09 | |
| Silencieuse, docile, la population d'Umbar encadrée par les soldats avait finalement évacué la ville depuis plusieurs heures déjà. Des escouades de gardes avaient effectué un dernier ratissage, s'assurant qu'ils ne laissaient personne derrière eux. Même les prisons avaient été vidées, et les prisonniers, sous bonne garde, avaient été parqués dans des charrettes où, les mains liées au véhicule même, ils regardaient les personnes libres l'oeil injectée d'une haine sanguine. Sur l'arche de la porte apparu soudain un personnage flamboyant.
"Peuple d'Umbar! Mes frères! Depuis cette hauteur, je vois l'abattement qui vous gagne, une sorte de honte qui coule dans vos veines, et la tristesse que vous ressentez tous... Je vois ces choses, et je les partage!"
La foule avait cessé de parler, attendant la suite des paroles de l'homme, qui démontrait une certaine capacité à captiver son auditoire.
"Oui, je les partage! Moi aussi je laisse derrière moi un foyer, moi aussi je laisse derrière moi de nombreuses choses auxquelles j'étais attaché! C'est une déchirure pour moi que d'abandonner ainsi la ville qui m'a vu naître et grandir, et qui avait vu naître et grandir mon père, et le père de mon père avant lui! Oui nous abandonnons notre capitale à ces vils Orques!"
Cette fois, la pause observée fut très courte, comme s'il ne faisait que reprendre son souffle pour hurler la suite de ses mots, les emplissant de rage.
"Mais je n'abandonne pas mon honneur, mes frères! Nous n'abandonnons pas notre fierté avec ces empilages ce briques que nous appelons nos foyers! Non!!! Non!!! Et cent fois non!!! Notre Roi Tulkor vivant... Moi vivant... Et tant que vous vivez, nous ne laissons pas notre honneur derrière nous!!!"
Voyant qu'il s'était tu un instant, la foule redoubla d'attention, on fit taire d'un regard ceux qui commençaient à crier. D'une voix plus calme, l'orateur reprit:
"Nous reviendrons. Je vous le promet solennellement, nous reviendrons chez nous. Et quand nous reviendrons, tous ces Orques auront péris. Nous ne fuyons pas. Nous ne faisons que laisser le champ libre à ceux qui les exécuteront!!! Pas un seul d'entre vous n'aura à pleurer un proche à cause de la bataille qui se déroulera ici. Pas un seul, j'en fais le serment!!!"
La foule commença à éructer. L'homme sur l'arche dégaina un sabre qu'il portait dans son dos, et leva la brillante lame vers le ciel, s'entourant plus encore d'un halo de lumière qu'il ne l'était déjà.
"Pour le Harad, le Sable et le Roi!!!"
Et la foule reprit le cri de guerre qui avait maintes et maintes fois résonné sur les champs de bataille de par la Terre du Milieu. Ce fut aussi le signal du départ. Après quelques minutes passées à hurler avec les civils, les sergent et leurs hommes commencèrent à calmer l'enthousiasme, doucement, et à mettre en branle l'immense colonne de réfugiés. Bientôt, un nuage provoqué par la poussière que soulevaient ces milliers de pieds, de sabots et de roues s'éleva dans le sillage, tandis que sur l'arche de la grande porte, l'orateur rejoignait ceux qui étaient restés silencieux derrière lui tandis qu'il s'adressait au peuple.
"Magnifique, Sefir, vous les avez charmé..."
Pour toute réponse, l'intéressé fit bouger ses lèvres en un petit sourire. Il était méconnaissable. Son habituelle tenue de cuir sombre avait été remplacée par un pantalon de soie pourpre brodée d'or, tandis que son torse était couvert d'une cuirasse de Harad elle aussi recouverte d'or fin et sertie de quelques gemmes. Ses bras étaient nus, mais des protections ouvragées elles aussi couverte d'or couvraient ses avant-bras. Ses cheveux avaient été lavés, peignés, et on avait posé sur sa tête un bandeau d'or qui lui faisait comme un diadème arborant un scorpion stylisé au niveau du front. Son bouc taillé avec soin, ce visage neuf qu'on lui avait fait... Rien ne laissait deviner l'assassin sous le masque du héros. Il rangea le sabre dans son fourreau, révélant au passage plusieurs anneaux à ses doigts.
"Merci du compliment, mais c'était votre idée, à la base..." "En effet, vous savez être modeste..." "Je sais aussi quand ne pas l'être, vous avez vu..." "C'est un fait... Il est temps de partir..." "En route, donc..."
Grimer Sefir comme s'il fut un noble de l'Empire du Sud était une idée des notables de la ville. De part ses actions, l'assassin avait en effet donné l'impression que ce n'étaient pas les généraux qui commandaient à la ville, mais bien un homme mystérieux. Les soldats, en parlant entre-eux, s'étaient fait entendre parfois de la population, et de bouche à oreille, s'était répandue l'histoire qu'un noble, loyal à Tulkor mais par dessus à son pays, avait prit le contrôle de la situation. Le bruit se propagea, et vint à chatouiller les oreilles des notables de la ville. Se rendant compte qu'ils avaient là l'opportunité de tenir la foule en laisse sans dommages, ceux-ci s'en allèrent trouver Sefir, et s'ensuivit une âpre discussion au terme de laquelle l'assassin, de mauvaise grâce, accepta d'endosser ce rôle de sauveur. Il fut lavé dans les bains royaux, eut droit aux mêmes serviteurs que Tulkor, et pu puiser librement dans l'armurerie royale. C'est métamorphose qu'il sortit du palais en même temps que les fourgons transportant les dernières pièces du trésor royal. Entouré par une escorte composée des gardes les plus resplendissants qu'on ait pu trouver, il avait tout d'un sauveur, encore que l'opulence dont il faisait preuve pu insulter certains habitants.
Mais tout s'était bien passé: la cité était vide, le peuple marchait vers le sud, et les navires avaient tous quitté le port. Sefir suivit le mouvement, enfourchant son cheval et venant se placer progressivement en tête de la colonne... Leur long voyage commençait. Ils passèrent l'arche sur laquelle un ironique "Bienvenue!" avait été inscrit, et s'enfoncèrent dans le Harad. |
| | | Shraknag Maréchal du Mordor surnommé "Pue-la-Mort"
Nombre de messages : 294 Feuille de personnage Race: Orc Possessions: Statut: Joueur(se) actif(ve)
| Sujet: Re: Aux portes de la ville ... Dim 18 Jan 2009 - 11:41 | |
| C'est à l'aube que l'immense armée du Mordor arriva en vue de la cité d'Umbar. L'excitation,chez les Orcs,était à son comble : l'heure du massacre finale était maintenant toute proche,et plus rien ne pouvait s'opposer à la destruction et au pillage des Havres. Entre les séides du général Shraknag et les murs de la ville,ne s'étendait qu'un désert de sable encore frais qui ne demandait qu'à se gorger de sang.
Shraknag,en bon commandant,décida d'aller contempler pour la première et dernière fois cette cité qui ne serait bientôt plus qu'un tas de cendres. Il fit préparer son Warg,et ordonna à sa garde de le suivre. Il ne comptait pas trépasser à cause d'une flèche bien placée si proche du triomphe final. Il ne fut pas déçu par ce qu'il vit : la ville,resplendissante,ne demandait qu'à être éventrée,incendiée et réduite en cendres. Un silence de mort régnait sur les Havres,et la peur avait plus sûrement fait son office qu'aucune autre arme des Orcs. Tout Umbar semblait paralysée,retenant son souffle dans l'attente du coup de grâce que les forces des Ténèbres ne manqueraient pas de lui asséner. L'espoir avait dû s'envoler depuis bien longtemps,et la Mort et la Désolation attendaient patiemment l'offensive pour se joindre à la curée.
Soudain,l'Orc,qui n'avait pas cillé devant le calme apparent de la ville,apperçut quelque chose qu'il ne s'était pas attendu à voir. Il cligna des yeux pour se conforter dans l'idée qu'il se trompait ; mais non : force lui était de reconnaître que les portes des Havres étaient grandes ouvertes. Ce fut comme si l'Orc venait de recevoir un coup de massue sur le crâne. Pris d'un horrible pressentiment,il ordonna à sa garde de le suivre,et galopa vers la ville. Si des archers avaient été posté sur les murs à ce moment-là,ils n'auraient eu aucun mal à abattre le général. Or,si ce dernier prenait ce risque qui semblait inconsidéré,c'est qu'il savait déjà ce qu'il allait voir. Et lorsqu'il s'arrêta devant les portes béantes,il eut un haut-le-coeur. Il avait devant lui la réalisation de toutes ses craintes les plus folles : Umbar,la ville promise,Umbar,la récompense ultime,Umbar,cette cité qu'il rêvait de mettre à sac depuis si longtemps,était déserte. Tous les habitants,ainsi que les soldats,avaient abandonné leur demeure,offrant aux forces des Ténèbres des ruelles vides et des maisons abandonnées. Un cruel Bienvenue ! - insolence suprême ! - s'épanouissait sur l'arche,et le général vaincu voyait dans chacun des lettres des rictus effrontés qui se moquaient de lui.
Alors,pour la première fois de sa vie,Shraknag s'effondra. Il descendit de son Warg,fit quelques pas vers la ville déserte,et s'écroula sur le sable. Durant quelques secondes,on n'entendit plus rien,et la garde du général,qui venait d'arriver,le crut mort. Il n'en était rien : leur chef fut bientôt agîté de spasmes terribles,mais qui semblaient pourtant contrôlés,et hurla avec une force que l'on ne lui connaissait pas jusqu'alors "Vengeance !". Puis il se redressa,et même les Orcs,pourtant habitués à l'infâme,reculèrent devant l'expression monstrueuse de son visage. Il semblait que tout ce qui était mauvais chez l'Homme,sa haine,sa férocité,sa colère,venait de se mélanger avec la malignité et l'immondice naturelle qui régnait chez l'Orc pour former une créature innomable. Titubant encore,mais un rictus affreux aux lèvres,le général s'agrippa à l'épaisse fourrure de son Warg avant de remonter sur sa croupe,et ordonna à son escorte de le suivre immédiatement.
Du haut d'une dune,à défaut d'un promontoire correct,Shraknag,retourné devant son armée,l'harangua avec une fureur toute nouvelle :
"Soldats ! Fidèles serviteurs du Mordor ! Aujourd'hui,vous réclamez la chair et le sang des chiens du Harad ! Aujourd'hui,vous voulez anéantir Umbar,qui comme ses soeurs a eu la folie de s'opposer à la toute-puissance du Mordor et de Sauron !
Ici,le général marqua une pause,et esquissa un sourire lorsqu'une clameur immense parcourut les rangs de son armée. Il allait faire souffrir son auditoire comme lui avait souffert...pour mieux le contrôler et le soumettre à sa volonté. L'évènement pouvait déclencher une mutinerie,et il était suffisament dans l'impasse pour ne pas pouvoir se permettre d'être clément une seule seconde. Un instant de faiblesse,et il pouvait dire adieu à son piédestal,et très sûrement à sa vie. Il reprit donc,hurlant toujours plus fort,tel un possédé :
"Et bien vous avez été floués ! "
Incompréhension et rumeur. Les Orcs ne comprenaient pas encore ce à quoi ils étaient confrontés.
"Car oui,les Hommes-Serpents,ces chiens du Harad,ont été plus forts que vous ! "
Un cri de fureur s'échappa des entrailles des plus téméraires et des plus imposants.
"Aujourd'hui,la ville que vous allez attaquer est déserte!"Seuls les vautours y vivent encore : les habitants et les soldats ont abandonné la cité,emportant tous leurs navires ! Nous voilà face à une Umbar qui s'est sabordée,et qui ne nous offre comme trésors que des dizaines de milliers de soldats du Gondor qui arrivent sur nous ! Aujourd'hui,c'est la Mort et l'Echec qui nous attendent,sous un infâme soleil de plomb,dans les sables du Harad ! "
Cette fois-ci,la fureur s'empara de l'armée toute entière. Les Orcs se mirent à hurler de rage,maudissant tantôt leur chef,tantôt le Gondor,tantôt le Harad,et les Trolls joignirent leurs beuglements au ténèbreux courroux,tandis que les Wargs emplissaient l'air de leurs aboiements sépulcraux. Le spectacle était horrible et ne semblait qu'un chaos sans nom,or Shraknag sut que la partie était gagnée. Ses frères étaient bien trop aisément manipulables,et ils étaient toujours aussi entièrement acquis à sa cause,malgré leurs protestations véhémentes : sans chef digne de ce nom,sans fin stratège,ils savaient,malgré leur maigre intelligence,qu'ils étaient condamnés à mourir sous les coups des Hommes,sans le moindre espoir de vengeance. Si cela n'avait pas été le cas,s'il avait pensé que leur chef ne faisait plus l'affaire,Shraknag serait déjà en miettes,démembré,tandis qu'un autre Orc plus grand et plus puissant prendrait la tête de l'armée.
Maintenant que les mutineries étaient évitées,le général se heurtait à une question épineuse : que faire maintenant ? Tenter de pourchasser ceux qui les avaient floués ? S'ils s'étaient réunis sous la protection de l'armée de Harad,l'attaque serait très sûrement un échec. Retourner au Mordor ? Ramener trois dizaines de milliers de créatures en Pays Noir en annonçant à Sauron que la mission était une défaite presque totale ne réjouissait pas Shraknag. Reporter son attention sur une autre ville ? Cela serait hasardeux,et pas forcemment fructeux. Et l'armée du Gondor ? Elle était bien plus nombreuse que celle des Orcs,aussi,comment éviter un affrontement qui ne pouvait en aucun cas être un succès ? C'est donc un Shraknag tourmenté,inquiet et rempli de haine et de rancoeur qui observait en cet instant une marée infâme de créatures ténèbreuses prête à tuer,piller,incendier et mourir pour Sauron,n'attendant que ses ordres pour répandre la terreur et l'effroi sur les Terres du Milieu - si tant est qu'une force plus puissante ne s'oppose pas à elle. |
| | | Gandalf le Blanc. Istar
Nombre de messages : 1163 Feuille de personnage Race: Istar Possessions: Bâton blanc d'if, Glamdring (épée) Statut: Joueur(se) actif(ve)
| Sujet: Re: Aux portes de la ville ... Sam 24 Jan 2009 - 14:37 | |
| MJ
Ce qui allait suivre dans les pensées du général Orc resteraient certainement gravés pendant longtemps... L'armée du Mordor hurlait sa soif de revanche après cette défaite aussi cuisante que brève. Fallait-il dire "hélas" ou considérer cela comme une aubaine ? Car les Orcs, les Trolls, les Wargs et autres créatures répugnantes se heurteraient bien vite à une autre armée. Leur désir de se battre, et même plus qu'un désir un besoin, serait comblé avec une puissance telle qu'ils ne pouvaient encore s'en douter. Shraknag pouvait déjà commencer à s'en apercevoir... Le sable du désert qu'ils avaient pris tant de peine à traverser ne leur était déjà plus du tout familier. Sous leurs yeux sombres apparurent des créatures bien plus sombres encore, bien plus cruelles, bien plus sanguinaires, et bien plus... mortes. Avant le rouge et le noir, ce fut le vert qui commença à dominer dans les couleurs du "spectacle" qui débutait tout juste.
Les Morts, par centaines et dizaines de centaines, surgissaient des grains de sables, des souffles du vent, des coups de chaleur, de nulle part et de tout endroit. Leur marche morbide sur l'armée du Mordor commençait, et le rouge et le noir devenaient enfin les couleurs dominantes du "spectacle". Le sang des bêtes comme celui des créatures du Mordor s'apprêtaient à abreuver les terres du Harad. Bacchus lui-même n'aurait pas rêvé pareille beuverie... |
| | | Shraknag Maréchal du Mordor surnommé "Pue-la-Mort"
Nombre de messages : 294 Feuille de personnage Race: Orc Possessions: Statut: Joueur(se) actif(ve)
| Sujet: Re: Aux portes de la ville ... Sam 31 Jan 2009 - 16:36 | |
| "Ô fortuna..."
Le froid. Le froid intense et monstrueux,celui qui glace le sang et soumet jusqu'au soleil à son règne polaire. Le froid terrible et mortel qui pétrifie chaque parcelle de chair et de cervelle. Shraknag l'avait senti avant tous les autres,sur sa peau tuméfié,sur son échine. Comme dans un cauchemar,il avait tourné sa tête vers les étendues désertes,prêt à les voir apparaître d'un instant à l'autre. Il les avait senti. Ils étaient là. Eux. La Putréfaction Hurlante,les Cadavres Affamés,Ceux qui jamais ne dorment. Les Morts.
Avec une rapidité et une lucidité impressionnantes,Shraknag hurla à sa cavalerie de le suivre. Sans une seule seconde d'hésitation,les chevaucheurs s'étaient élancés à la suite de leur chef,abandonnant une armée désemparée à son funeste sort,tandis que d'étranges feux s'allumaient ça et là et se répandaient dans un incendie macabre. Les flammèches prirent bien vite forme humaine,et les Morts apparurent enfin aux Orcs. Un frisson d'épouvante saisit les Orcs,et avant qu'ils n'aient eu le temps d'esquisser un geste,les vagues verdâtres déferlèrent sur eux. Les immenses Trolls furent jetés à terre dans un beuglement par des lames de fonds squelettiques,des flots macabres emportèrent les servants du Mordor dans un tourbillon de mort et d'horreur,les tours se disloquèrent dans un concert de grincement,les corps furent projetés dans les airs. En une seconde,un cri monstrueux emplit la nuit,aux intonations non de haine et de barbarie,mais de terreur et de souffrance. Les viscères se répandirent,des geysers de sang éclaboussèrent le sable du Harad,et l'Effroi recouvrit les dunes devenues tombeaux.
A plusieurs centaines de mètres de là,la bataille faisait aussi rage. Un contingent de spectres avait repéré la horde de l'Orc,et fondait sur eux avec une vélocité surnaturelle. Ils furent bientôt à leur hauteur,et à mesure que les Wargs se fracassaient sur les dunes,après que les Morts les aient transpercé de leurs corps inconsistants,Shraknag crut sa dernière heure venue. Avec l'énergie du désespoir,il dégaina son sabre,et réussit à trancher la main squelettique qui venait d'agripper l'encolure de son loup. Les maigres os,séparés de leur bras,se crispèrent sur les lanières,tandis que le spectre floué poussa un cri de rage. Par vengeance,il faucha un suivant du général,puis s'évapora,sûrement pour prendre part au massacre qui ses camarades perpetrait. Ceux qui le suivaient firent de même,abandonnant les quelques Orcs encore vivants dans leur fuite éperdue à travers un désert hostile. Ainsi se termina le Massacre d'Umbar. Quelques secondes après l'apparition des Morts sur les dunes du Harad,trente mille voix s'étaient tues à jamais.
Shraknag tira sur les rênes de sa bête. Elle s'arrêta immédiatement,la langue pendante et les flancs frémissants,et les survivants firent de même. Ils descendirent de leurs montures et regardèrent leur maître avec l'expression du plus grand abattement,chose rare pour des Orcs,et celui-ci dut admettre l'évidence : l'armée du Mordor venait d'être réduite à néant. Après l'affront des Havres,le massacre à leurs portes. La campagne était un échec absolu. Le général jeta un coup d'oeil derrière lui,et il apercevait au loin le fabuleux charnier que les Morts avaient laissé derrière eux. Alors il éclata d'un rire dément,et jamais la Terre du Milieu n'avait ouï rire plus amer depuis le commencement du monde.
"Egestatem,potestatem,dissolvit ut glaciem...." |
| | | Hern Mercenaire de Khand
Nombre de messages : 15 Feuille de personnage Race: Humain Possessions: 2 Cimeterres, Arc du Khand, Armure du Harad, Carquois(30 flèches) 30 Mercenaires haradrims Statut:
| Sujet: Re: Aux portes de la ville ... Dim 13 Mar 2011 - 5:00 | |
| À minuit, 11 hommes se tenaient devant les portes d'Umbar. On devinait facilement qu'il s'agissait d'haradrims. 10 des ombres étaient vêtues de vêtements de paysans avec des simples armures de cuir. Si on s'approchait, un curieux aurait remarqué les épées longues et les arcs et carroies qu'ils portaient. Le dernier, portait des vêtements plus luxuriants. Pas des vêtements de riches, mais c'était évident qu'il était quelqu'un de relativement assez important. Ses vêtements étaient couverts par une armure ressemblant à ces armures que portaient les guerriers des tribus du Khand. Ce dernier avait, accroché à sa ceinture, deux fourreaux contenant un cimeterre chaque. Dans son dos, il gardait un arc orné de symboles représentant le désert et d'autres symboles des guerriers des tribus du Khand et un carroie. Cet arc aussi avait, évidement, été fabriqué par des mains du Khand. Hern et ses mercenaires se tenaient devant les portes d'Umbar. Les gardes les avaient facilement laissé passer car tous savaient que la nuit était le moment le plus clément pour voyager dans le désert. Ils étaient donc là, à l'endroit convenu, à attendre le marchand. |
| | | Metathraïn Seigneur de guerre
Nombre de messages : 1286 Feuille de personnage Race: Homme Possessions: Le Livre des Métamorphoses Statut: Joueur(se) actif(ve)
| Sujet: Re: Aux portes de la ville ... Dim 13 Mar 2011 - 13:57 | |
| [MJ on] Aux premières lueurs du jour, à l'autre bout de la ville, Shamik fermait à clé la grande porte de son échoppe dans un cliquetis de vieilles serrures rouillées. Il rangea la clé dans sa poche et prit la tête de la caravane. On leva les chameaux et tout ce petit monde se mit en marche pour gagner la porte Sud. Ils y parvinrent une vingtaine de minutes plus tard. Hern et ses mercenaires les y attendaient. Sans un mot ils se joignirent à la caravane et gagnèrent le poste de garde pour y acquitter les droits de sortie. On vérifia le chargement, Shamik glissa quelques petites pièces et les portes furent déverrouillé pour leur ouvrir le passage. Devant eux le désert venait d'être frappé par les premiers rayons de jour. Et le soleil dardait à l'Est comme une bille rougeâtre scintillant d'or sanguin. La piste s'ouvrait devant eux et ce serait l'affaire de centaines de lieux pour parvenir à Dor-Bozicha. Ils chemineraient sous le soleil de plomb au travers de dunes brûlantes.
Mais pour le premier jour, l'eau n'était pas encore un problème, de nombreuses petites oasis jalonnant le chemin du convoie. Ainsi ils avancèrent à bonne allure, profitant d'un temps sec et sans nuages. À midi ils firent halte près d'une source émergeant de rochers blancs. Son eau était fraiche et revigorante. On remplit les outres et l'on poursuivit la route jusqu'à la tombée du jour en ne marquant qu'un seul arrêt à mis parcours. Les régions traversées n'étaient pas désertiques, mais plantées d'arbres tortueux, maladifs, mais qui apportaient cependant une certaine fraicheur dans l'atmosphère, comme ces oliviers au feuillages minces mais apaisant, gonflés d'arômes et de parfums.
Quand ils furent parvenu au lieu de bivouac, Shamik leva une main et tout le cortège fit halte. "Installez le camp, et plus vite que ça. Demain il nous faut nous lever tôt pour entamer la traversée du désert. Nous irons vers le sud ouest. Plus tôt on est couché, mieux ce sera!! Au boulot mes gaillards!!"[MJ off] |
| | | Bouche de Sauron* Bras droit de Sauron
Nombre de messages : 335 Feuille de personnage Race: Numénoréens Possessions: aucune Statut: PNJ
| Sujet: Re: Aux portes de la ville ... Ven 21 Oct 2011 - 16:50 | |
| "Les têtes de loups" étaient en approche des portes de l'Umbar. Bolgâsh revêtit sa tenue de combat, accrocha ses deux larges cimeterres dans son dos. Le soleil était à son zénith, de la position où il se trouvait, l'orcs pouvait voir parfaitement l'agitation qui régnait sur les remparts de la ville. Le capitaine orcs, scrutait le paysage devant lui, la ville bien construit autour des murs d'enceinte. Un peu plus loin, les premières voiles des bateaux étaient visibles. Bolgâsh s'humecta la lèvre, les crocs saillants, il poussa un long grognement. La troupe l'imita. La formation que Bolgâsh commandait été sous les ordres de la bouche de Sauron. Tous habillaient de plaque de métal, de cotte de maille. D'un heaume descendant jusqu'au coup. Une rayure d'argent en son centre. Seul les yeux des orcs étaient visible sous le casque, ce qui s'avérait être une protection efficace. Après tout le bras droit du Mordor, avait l'ordre de choisir ses guerriers et de les équiper à convenance. Il voulait une formation d'élite. Capable de voyager longtemps sans rechigner à la tâche. Et souvent arrivait frais prêts à combattre.
Situé sur une colline avoisinante à une centaine de mètre des murs de la ville. Le capitaine demanda à ses guerriers de restait en arrière, il ne servais strictement à rien d'arriver ensemble et de créer une dissension inutile. Bolgâsh venait simplement pour parlementer et trouver des pillards apte à servir les desseins du Mordor.
Bolgâsh descendit la colline, tout en se dirigeant vers les portes. Une vingtaine de garde courraient sur les remparts, arc en main. Les rayons de soleil se reflétant sur le sommet de leur casque. L'orcs ni prêta aucune attention. Continuant son chemin, le cœur léger. La Bouche avait choisit cet orcs dans un but précis, il avait déjà fait ses preuves. C'était certainement u crétin, mais un bon crétin. Capable de réunir les personnes tout en accomplissant les ordres. En approche des portes, un cor sonna l'alerte. Un son métallique retentit dans la plaine. Un battant de porte laissa apparaître un cavalier. L'homme était bien vêtu, une longue robe émeraude striée de fils d'or. Ses longs cheveux descendant sur ses épaules étaient ornés de bijoux et autre ornement. Une longue barbe brune sculptait son visage. Il vint à la rencontre de l'orcs, pausa ses yeux verts sur le guerrier. Les deux personnages se regardèrent un long moment. Avant que l'homme ne prenne la parole.
-Vous n'êtes pas les bienvenus ici orcs!
Un rire rauque roula dans la gorge de l'orcs. Bolgâsh se retint de lancer un juron. Le moment était mal choisit. Les gardes sur les remparts, bandaient leurs arcs. Un mot de l'homme et cela tournerait au carnage sanglant.
-Je m'en fou d'être bienvenu ou nom! Beugla l'orcs. Je me moque entièrement de ta pensée. J'ai une mission importante à accomplir et tu me gène. Nous avons dans l'intention de rentrer dans la ville et trouver une petite bande apte à servir mon maître.
-Les orcs veulent maintenant levés des armées seul dans leur coin. Quelle connerie! Rétorqua le cavalier.
Bolgâsh se retint de dégainer un cimeterre et sentir le tranchant de la lame, glisser sur le coup de l'homme. Ainsi son sang souillerait le sable. Cette vision perturba un moment le capitaine. L'homme était un peu trop sarcastique à son coup et voir moqueur. Encore un mot de ce genre et plus rien ne pourrais contrôler la colère du capitaine.
-Vois, je suis au servir du Mordor pauvre crétin. Capitaine des têtes de loups. La Bouche de sauron elle-même m'envoie. J'ai une seule chose réelle à te dire. SI jamais je ne rentre pas dans la ville aujourd'hui. Je redoute de retourner en Mordor, ma vie ne tiens qu'à un fil. Mais je crèverais certainement, il jura, avant de cracher. Seulement, la colère de mon maître sera grande. Tu risque de regrettaits ce moment, si jamais tu me rejette le droit de pénétrer en ville. Elle viendra et déversera toute sa cruauté sur ton peuple. Connais-tu le pouvoir des héros de Sauron.
Le cavalier se repliait délicatement sur sa monture. Il connaissait très bien les desseins de Sauron. Après tout les pirates et des troupes d'Haradrim parcourait souvent le désert pour se diriger vers le Mordor. Malgré sa corpulence et ça forte présence, l'homme semblait se faire tout petit devant l'orcs. Il tourna la tête vers les remparts, voyant les archers prêt à tirer. S'il en donnait l'ordre, l'avenir de l'Umbar serait certainement incertains. Il reprit, la voix tremblante:
-Bien, entrez!
-Ainsi vous faites le bon choix!
Bolgâsh fit signe à l'un des guerriers et leur donna l'ordre de rester proche des portes de la ville. Deux orcs vinrent seulement se joindre à lui. Frêle et rabougris, des snagas. Le capitaine et ses hommes suivirent le cavalier. Passant sous l'arche de la porte et entrèrent enfin dans la ville. Bolgâsh se demanda par commercer les recherches.[/i] |
| | | Gandalf le Blanc. Istar
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| Sujet: Re: Aux portes de la ville ... Mar 17 Sep 2013 - 8:30 | |
| [Topique précédent : Le retour]L'aube naissante drapait les bâtiments des havres d'Umbar d'un orange nacré, et la ville paraissait paisible, endormie. Tout du moins depuis la position des Istari, encore à l'écart de la ville. " Alatar, Pallando, faites-moi profiter du savoir riche de votre longue expérience du Harad et parlez-moi d'Umbar. Cela fait fort longtemps maintenant que je ne m'y suis pas rendu. " Lourds avaient été les reproches portés par Gandalf à l'égard des Mages Bleus lorsqu'ils s'étaient retrouvés et c'était à cet instant la première fois que leurs choix passés les avantageaient. Pallando fut le plus rapide à répondre. " Le Harad n'est plus ce qu'il était, Gandalf. A vrai dire, il ne ressemble en rien aux terres régies auparavant par Tulkor Hayoaty mais il a retrouvé l'organisation plus archaïque, tribale et sans pitié qu'on lui connaissait il y a de cela plus longtemps encore.
- Je me souviens du souverain Tulkor, nous nous étions rencontrés. Un homme à la pensée vive, la parole prolifique et prompt à agir.
- Un roi guerrier et charismatique, qui s'est toujours montré autant cruel qu'il s'est montré juste... C'était un grand souverain, à la hauteur des terres qu'il a gouverné et qu'il a su unifier avec brio pour en faire une des puissances majeures de ce monde.
- Beaucoup le croient mort aujourd'hui, il l'est certainement. Le Harad a grandement souffert lorsque les morts ont été ramenés à la vie, c'est après cette période que les tribus les moins touchées ont profité de la faiblesse des autres pour imposer leur dominance. La situation a rapidement dégénéré, comme c'est bien souvent le cas ici où exprimer une quelconque pitié équivaut à une mort certaine.
- Il y eut de nombreux affrontements, de nombreuses victimes, ce que nous avons vainement tâché de limiter. Il est toutefois impossible d'empêcher les hommes de se battre entre eux, surtout lorsque c'est inscrit si profondément dans leur culture.
- Nous faisions honte à nos devoirs et notre mission, Pallando, il n'y a pas d'excuse pour cela.
- Et qu'espérais-tu faire ? T'élever à ton tour au-dessus des lois et unifier les hommes pour gouverner, revêtir l'habit multicolore comme lui l'a fait ?
- Tu t'emportes trop aisément, mon ami... Tâche de garder ton esprit clair et ton coeur en paix. Nous ne sommes pas exempt de faire de mauvais choix, de prendre la mauvaise route, là est la leçon qu'il nous faut retenir de Curunir.
- Bien des leçons peuvent être tirées des agissements de Saroumane et vous n'en connaissez pas la moitié. Il me reste tant à vous révéler, j'ignore si notre prochain voyage sera suffisant pour cela. Ceci étant dit, qu'en est-il d'Umbar ? Qui la gouverne, devons-nous nous attendre à des difficultés ?
- A vrai dire, Gandalf, Umbar est certainement la ville la plus sûre du pays. Il est rare qu'elle soit le spectacle des affrontements entre tribus qui, comme vous le savez, sont historiquement nomades et ne se rencontrent donc qu'en plein désert où elles ont toute place et liberté pour faire couler le sang.
- Umbar n'en est pas moins dangereuse, Pallando, il est rare qu'un jour ne passe sans que des corsaires ne se battent, créant parfois des émeutes embrasant de violence la ville toute entière. Vieillards et enfants sont aussi prompts au combat que les hommes et femmes dans la force de l'âge, ainsi sont les Gens du Sud.
- Il est de mon avis que nous n'avons rien à craindre de la population locale tant que nous nous faisons discrets. Nous jouissons d'une bonne réputation auprès des Haradrim, vous aussi Gandalf.
- Je suis d'accord.
- Soit, revêtons ces capes grises afin de passer davantage inaperçus. Il est temps pour nous de nous séparer de nos montures, nous continuerons jusqu'au port à pied. Je ne saurais imposer à un Meara de voyager en mer et jamais il ne l'accepterait. " L'annonce fut accueillie très positivement par Pallando, piètre cavalier, et sans broncher par Alatar. Gripoil et Gandalf discutèrent un bref instant sans qu'il n'y ait besoin d'exprimer à haute voix leurs mots l'un pour l'autre et le seigneur des Mearas s'écarta, suivi tout naturellement par les deux autres chevaux, probablement vers le point d'eau le plus proche. L'animal avait un don pour les trouver avec une aisance déconcertante. Arrivés aux portes, les gardes reconnurent les visages des Ithryn Luin mais pas celui du vieil homme qui les accompagnait, et ils les laissèrent passer. Il était rare que Gandalf s'aventure autant au Sud, bien que comme dans tant d'autres régions d'Arda, il y avait un surnom particulier : Incànus. Après toutes ces années à traverser en long et en large le monde, il avait écopé de nombreux noms différents. Il était encore tôt, les bruits et odeurs des marchés réveillaient la ville et notre trio prenait sans attendre la direction du port. [Suite au port d'Umbar] |
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