Bataille de Khazad Dûm

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm Jeu 29 Juil 2010 - 18:03

Lorsque Herdam eu la conviction que la réunion ne parlerait plus de choses qui lui importaient, il se leva, remercia Hanzok de la confiance qui lui était accordée, et il se retira. Il traversa l'assemblée, certain Naugrim le félicitant au passage, mais Herdam ne fit qu'un signe de tête en retour, en effet, pour lui ces révérences étaient prématurées. Plus tard peut être, si son travail conduisait à la réussite du plan de Hanzok.

Il fut mené à son "bureau de campagne" par un vieux naugrim, d'après ce que Herdam put apprendre, autrefois, il était lui aussi érudit, mais le traumatisme causé par la perte de la mine lui avait fait perdre une grande partie de sa sagesse.
Une fois parvenue au bureau de Herdam, le vieillard reparti sans demander son reste.
Herdam entra, et il découvrit que Hanzok n'avait pas menti. La petite pièce ne contenait qu'un lit, une chaise, une table, sur laquelle trônait un chandelier, une bouteille d'encre, du parchemin vierge et deux pilles de livres avec plusieurs rouleaux de parchemin sur chaque, une étagère rempli d'ouvrages anciens. Herdam eu la conviction d'avoir déjà vu certain de ces volumes dans la salle des archives de Khazad-Dûm.

Herdam s'assit, pris une plume et un rouleau de parchemin vierge, et ouvrit un livre au hasard. La langue utilisée était du runique ancien, seul les nobles avaient continué de l'utiliser après le premier âge, et il ne fût plus utilisé au début du troisième. Depuis lors, seul une poignée d'érudits avaient daigné se replonger dans cette langue pour se replonger dans des savoirs ancestraux.
Herdam lu un passage du livre qui apparemment datait du premier, se concentra sur son parchemin pour que la traduction soit la plus précise que possible, puis il écrivit :

"Les elfes nous ont beaucoup apporté, leurs capacités à la forge dépasse presque les nôtres. Ils nous ont apportés un alliage qui a la capacité de refléter la lumière de la lune et des étoiles.
Celebrimbor en utilisa pour la décoration des portes de notre grande cité de Khazad-Dûm. Les elfes sont des alliées précieux, et nous avons autant de chose à apprendre d'eux que de chose à leur transmettre.
L'amitié entre nos deux peuple semble promise à un grand avenir."

En écrivant ces mots, Herdam ne pus s'empêcher de rire, les choses avaient bien changée depuis.
Ce paragraphe n'étant pas très important, Herdam repris sa lecture, s'arrêtant de temps à autre pour prendre quelque notes.
Son travail pouvait durer une éternité, et il ne dormi quasiment pas cette nuit là.

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm Lun 2 Aoû 2010 - 13:34

Les travaux de Herdam avançaient lentement. Cela faisait une semaine qu'il avait commencé, et la difficulté de la tâche lui apparu. Le travail de traduction n'était pas si compliqué, seul quelque passage demandèrent à Herdam toute sa concentration, en revanche, le travail de recherche était énorme. Tous ces ouvrages intéressaient Herdam au plus haut point, mais les anciennes histoires et légendes naines ne faisaient pas avancer son travail, mais il se devait de tout étudier, au cas où un passage contiendrait une partie de la réponse.
Chercher une aiguille dans une botte de foin serait plus aisé. En effet, l'aiguille n'est pas fragmentée.

Herdam n'avait presque pas dormi depuis qu'il avait pris sa tâche, et la fatigue commençait à se faire sentir. Il sentait son bras s'alourdir à chaque nouvelle note qu'il devait prendre, et son écriture devint de moins en moins lisible.

Soudain, il se redressa d'un bond. Il retranscrit intégralement le passage sur lequel il venait de tomber sur un morceau de parchemin:

"Certains elfes ont bien voulu nous en dire plus sur l'ithildin. Il nous ont dit que le fameux alliage leur a été inspiré lorsque leur peuple aurait vu la majesté, et la beauté du maître métal, dont nous sommes les seuls à pouvoir extraire et travailler correctement: le mithril.
Ils avaient l'ambition secrète de rendre en quelque sorte hommage aux Silmarils volé par Morghot. Apparemment, le résultat est plus que satisfaisant pour eux, mais il n'égale en rien la beauté des Silmarils, ce Fëanor devait être un forgeron exceptionnel.
D'après eux, les runes d'ithildin de la porte de Khazad-Dûm seraient constituées en très grande partie de mithril, et d'autres métaux, dont l'argent et le nickel. Mais il n'ont pas pu nous dévoiler le secret de leur fabrication, il faudrait que je demande à Celebrimbor."

Herdam ajouta une note:

"Mes recherches avancent, vous pouvez commencer à rassembler les premiers métaux, si je tombe sur le passage de la fabrication, le plus dure sera fait."

Il sorti de son bureau pour la première fois depuis une semaine. Il alla trouver Eraclin à son atelier. Il lui remit le message, lui en expliqua le contenu, et lui demanda de remettre le remettre à Hanzok en main propre. Sur quoi Herdam retourna à son bureau.

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm Mer 4 Aoû 2010 - 19:46

Hanzok visitait les forges naines. Autour de l'Archiforgeron et de ses conseiller régnaient la flamme et le métal: une fumée opaque flottait toujours dans les galeries de ce niveaux, emplies de scories et de cendres en suspend. Un bruit de fond emplissait les couloirs d'un tintement aigu et continu qui jamais ne cessait, les équipes se relayant pour tirer le meilleur rendement de ces prodigieuses forges. On n'avait là tous les meilleurs forgerons de la mine. Nombres d'apprentis avaient étaient formé à la hâte pour épauler les maîtres du feux dans leur tâche si lourde. On avait même engagé le service d'artisans de Nogrod et de Belegost, et même de l'Eregion. Car ceux la, n'avaient pas leur pareil pour ce qui est de la fabrication des pointes de flèches. Et c'était là réserves qui s'accumulaient, prévu pour les compagnies indiennes qui utilisaient de grands arcs longs. Il y avaient des pointes de tout type: flèches classiques pour la chasse ou la guerre, à pointe simple pour tir à la cible, en feuille de laurier pour percer les armures, à boule pour assommer sans tuer, à tête siffleuse pour semer l'effroi chez l'ennemi, en tranchet pour couper les cordes, en croissant pour trancher les membres, flèches barbelés ou à pointe de serpent, pour provoquer des blessures inguérissables.

Les nains utilisaient peu les arcs, bien qu'ils en connaissent la fabrication. Leur usage était moins adaptés au mines que l'arbalète. Cependant il existait des compagnies d'archers. Ils utilisaient des arcs courts, à double courbure comme le font généralement les orientaux et les elfes. Leur maniement nécessite une grande force, mais le modèle réduit conçu par les nains est adapté à la puissance de ces êtres costaud et trapus.

On forgeait tout type d'arme, des lances et des haches, des épées, des masse d'arme, des boucliers et des vouges, des hallebardes, des arbalètes, quelques balistes et catapultes. Notons que les balistes naines ont la particularité de ne pas tirer de longs traits d'acier ou de bois, mais des boulets d'acier ou de pierre. Leur impact est assez réduit pour les gobelins, mais leur principal usage est de tuer les trolls, qu'ils portent des armures où non, les projectiles fracassant métaux et chairs. D'une portée plus réduite, ils sont aussi plus rapide à charger qu'une baliste conventionnelle. Il y avait aussi un modèle particulier de baliste à répétition, mais celles ci tiraient des traits de taille réduite, entièrement forgé d'acier. Elle pouvaient tirer cinq ou six flèches d'affilé. Cependant les nains ne disposaient que de quatre de ces machines expérimentales leur production délicate étant réalisé avec l'aide de la guilde des ingénieurs, initiateurs du projet.

Si le nombre de catapulte était réduit, c'était pour une raison pratique évidente. les balistes présentaient l'avantage incomparable de servir dans les mines, ce que les catapultes étaient totalement inapte en raison des faibles hauteurs des galeries. De plus les balistes étaient aisément repliables, et pouvaient être déplacées rapidement d'un point à un autre. Cela évitait notamment que les machines des premières enceintes soient détruites par l'ennemi si ce dernier parvenait à s'introduire dans la forteresse. Ainsi lorsqu'un niveau était sur le point de tomber, les machines de guerres étaient démontées en hâte avant qu'elles soient à nouveau en état de marche sur le second niveau, réservant ainsi un cruel sort aux assaillants par cette puissance de feu infatigable. De fait on les avait disposé au sommet des donjons et sur les plus hautes tours afin qu'elles puissent servir le plus longtemps à la défense des mines.

Mais en ce moment, ce qui fascinait le nain Hanzok, c'était le spectacle offert par le travail des joailliers et des plus adroits forgerons, qui consistait à la trempe de miroirs au diamètres immense, presque la taille de deux naugrims mis bouts à bouts. Ils étaient incurvés et recouvert d'argent poli. En ce moment, les virtuoses du métal, étalaient, lentement, une fine couche de mithril sur les flancs de ces grands bols couleur de lune. Le mélange en fusion était d'un blanc immaculé. Les nains plissaient les yeux sous l'intensité de l'éclat. Un naugrim polissait doucement la matière déposée sur l'argent qui se brouillait avec elle pour ne plus former qu'un. Peu à peu le miroir semblaient accueillir son nouveau vêtement. Et quel vêtement! une parure du mithril fondu à partir des divers objets récolté par les autorités à la demande de Hanzok. La population s'était montrée compréhensive et les nains avaient su se montrer généreux pour la cause naugrim, cela pouvait d'ailleurs presque paraître étonnant mais était justifié par l'envie des nains de récupérer leur territoire, et par le même coup les mines dont on extrayait le mithril...

Un messager arriva en pleine course dans la grande sale, manquant de plonger dans l'un des fourneaux où le précieux minerai était porté à ébullition. C'était, Amdil, le meilleur des maîtres fondeur qui s'occupait de la délicate opération.
Le naugrim se rattrapa de justesse chercha Hanzok du regard et s'approcha de lui avant de tendre le message dans une révérence. L'Archiforgeron de Khazad Dûm le remercia et déplia la missive.

Visiblement, les travaux de l'érudit Herdam avaient fait un pas en avant. Mais c'était encore insuffisant. Cependant il restait du temps au sage chargé de trouver la formule de l'ithildin. Les miroirs ne recevaient pour le moment que leur second revêtement, celui de mithril que viendrait compléter une couche du formidable mélange jadis utilisé par Celebrimbor.
Hanzok fit donc renvoyer le messager à Herdam avec quelques mots du forgeron félicitant l'érudit pour ses avancés dans sa mission. Et prenant les devant, il chargea les intendant de se procurer du nickel, assez rare chez les nains. Le lendemain l'une des caravanes de ravitaillement partit avec ordre de se procurer du cobalt en faible quantité, mais de la meilleur qualité. Dans ce but on fournit un peu de mithril aux négociants, afin d'assurer la réussite de leur entreprise.

Peu après, l'Archiforgeron quitta les forges pour se rendre dans les montagnes durant deux jours afin de visiter les installations du barrage encore inachevé. C'était delà qu'on recueillait les eaux du canal de dérivation initié par Herdam. Celui-ci était presque achevé. ne manquait plus que le dernier tronçon qui nécessitait l'érection de petits aqueducs au milieu des flalaises, ce qui rendait le travail assez lent. Mais la distance n'était pas bien grande et les maçons naugrims étaient réputés pour la réalisation d'œuvres audacieuses et de grande fiabilité. En témoignait les trois bastions achevés dans la vallée. Ce n'était pas dans les habitudes des nains, qui préféraient tailler le roc que le séparer de la montagne, mais ceux ci savaient si résoudre en cas de besoin.
Il fallait huit heures de marche pour parvenir au barrage, et Hanzok n'avait guère plus de deux jours devant lui, ses obligations à la forteresse étant trop importantes. Il devrait accomplir le trajet au plus vite pour venir tenir conseil avec les ingénieurs à son retour.

Hanzok travaillait le feu patiemment. Bientôt les flammes bleues auraient laissé place à un champ d'énergie rouge flottant eu dessus des braises incandescentes. Le soufflet rythmait le son de son travail. De temps à autre, il déversait un peu de charbon minéral dans le fourneau, puis à nouveau son poing saisissait la chaine reposant sous le mécanisme de ventilation et relançait le souffle d'air intense qui baignait le combustible dans un torrent de chaleur.
Une pièce reposait en partie sur un reposoir, tandis que son extrémité était plongé dans la fournaise et rougeoyait à vue d'œil. Lorsque le métal eu tourné au blanc aveuglant, l'Archiforgeron sortit l'ensemble des flammes et le porta sur une enclume. En un éclair il se saisit d'un marteau et, maintenant la pièce avec une tenaille, il frappa le mithril à deux reprises, vérifia sa frappe, réajusta l'ensemble sur le centre de sa table de travail en fonte, puis modela à nouveau les contours de ce morceau d'armure.
Car c'était bien la tâche de l'Archiforgeron: construire un équipement de la meilleur qualité qui soit, et pour cela il disposait de la plus grande quantité de mithril qu'on ai mise à la disposition d'une nain: les plus riches familles de Khazad Dûm avaient consenti à faire sacrifice de leurs réserves personnelles, à condition bien sur de les récupérer ou d'en être dédommagé après la guerre. Et ainsi il accomplissait le long travail de forge qu'exige une pièce de cette taille. Le travail avançait lentement, et cela principalement à cause des tâches administratives que devait remplir Hanzok. Mais petit à petit les pièces étaient achevés. Il avait commencé son travail il y avait de ça quinze ans, mais comme il avait trop peu de fond, il avait avancé au compte goutte pendant ces années et ce n'était maintenant que depuis six semaines, qu'il avait repris la construction de cet arme terrible.

Les plans avaient été dessiné par un ingénieur qui partageait la chambre de Hanzok lors d'un voyage d'affaire. Une armature de tubes en acier garnissait l'ensemble. Le tout était présenté sur un reposoir de roseaux tressés. Une bonne partie des gantelets et des épaulières étaient achevés. Sur les plaques mithril, des runes majeur de feu et d'ombre étaient apposées. Elles étaient la principale contribution des Maitres des Runes pour la reconquête de Khazad Dûm.
Le heaume était sculpté comme le visage d'un dieu mécanique et sauvage. Quelques plumes et une bannière étaient déposé plus loin sur un bureau. La surface de la rune était couverte d'écritures et de formules runiques que nul n'aurait su déchiffrer hormis celui qui les avait conçu: Finubar, le maître de magie rouge. Car il est une chose que certains savent de l'ancien runique et conserve jalousement: la magie rouge qui enchante les objets de sorts simples. Du moins en apparence. Car si ceux qui la maitrisent se contente souvent de travailler comme fabriquant de jouets animés capables de tâches uniques, elle est utilisée lors des sombres jours des fils d'Aulë pour sauver le peuple d'une destruction irréparable. Et lorsqu'une créature de la puissance d'un Balrog menace, mieux vaut l'attendre avec une arme adaptée.
C'était là ce qu'élaboraient Hatori Hanzok et son père Finubar, dans le plus grand secret, Hanzok ayant fait établir sa chambre dans une forge. Son bureau occupait une partie de la pièce tandis que pour dormir il avait installé un lit de campagne, sans confort ni apparat. Et comme il ne dormait que quelques heures par jour, trompant le sommeil grâce à la prise répétée de champignons des mines, l'objet de son repos n'était que peu usé par son locataire. Ce gain de temps permettait en partie à Hanzok de faire avancer son travail de manière conséquente, mais aussi d'avoir des relations directes avec les deux équipes qui se relayaient pour faire fonctionner les chantiers de l'opération militaire en préparation.

Finubar était un expert dans la composition des twengar, ce système d'écriture elfique inventé par Fëanor. Les runes naines était trop peu subtil pour le genre de travail que le père de Hanzok accomplissait. Et puis une partie du savoir en magie rouge provenait des elfes d'Eregion. Ces lettres d'une finesse sans pareil permettaient d'accomplir des réalisations sans pareil. Ainsi le vieux naugrim, dans un coin de la salle, travaillait à l'élaboration d'un cantique d'enchantement terriblement complexe. Au milieu des grimoires, il rédigeait ses phrases, barrait, corrigeait, recopiait sans arrêt de nouvelles calligraphies noldors. Parfois il farfouillait dans les parchemins, puisait quelques formules trop complexes pour sa mémoire, et parachevait peu à peu cette litanie hermétique.

Le travail du métal ne le gênait guère, aillant toute sa vie habitait le quartier des forges où son fils lui avait trouvé un logis. Car les Hanzok n'étaient pas originaire de Khazad Dûm, bien au contraire: ils venaient de la cité perdu de Tumunzahar, à l’est, cité détruite lors des guerres contres les orcs des montagnes bleus, et appartenaient à la tribu des barbes de feu. Ils avaient vécu l'exode et la mère d'Hatori était morte au cours de la route. Après cela ils s'étaient installé à Khazad Dûm. Et avec le temps, la plupart des naugrims, compte tenu des services rendues par l'Archiforgeron à la mine, considéraient Hanzok comme l'un des leurs.

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm Dim 8 Aoû 2010 - 20:07

Après avoir confié le message, Herdam relu quelques notes, mais il n'avait presque pas dormi la nuit précédente, et toute cette pression sur ses épaules l'épuisait énormément. Il décida de faire une pause pendant une heure ou deux, juste le temps de se remettre d'aplomb.
Il rangea ces notes, se coucha sur sa paillasse, et il s'endormi quasiment immédiatement. Son sommeil était agité, il se voyait échouer dans sa tâche, et de nombreux soldats mourrant par sa faute.
Il se réveilla tout d'un coup trempé de sueur, et le souvenir encore frais du mauvais rêve qu'il venait de faire.
Il se rendit alors compte que quelqu'un frappait à sa porte, et que c'était ça qui l'avait réveillé.

Il fit entré le messager, qui lui remit tout de suite le message de Hanzok. Herdam fût content d'apprendre que le forgeron était satisfait de son travail. Il invita le messager à prendre une bière. Il avait besoin de se changer les idées.
Deux heures plus tard, il revint à son bureau, mais il était trop fatigué pour travailler, et les quelques bières qu'il avait pris avec son messager n'arrangeait pas les choses. Il entrepris donc de terminer sa sieste trop tôt interrompu.

Il se réveilla tôt dans la matinée, il n'avait pas très bien dormi ni très longtemps, mais il se sentait reposé. Il se remit donc au travail tout de suite après avoir avalé un morceau.
Il chercha toute la journée, lisant à une vitesse incroyable d'énorme livre relié en cuir. Il s'arrêtait quelques fois pour prendre des notes, réfléchir à une traduction, ou changer une bougie qui venait de s'éteindre.
Il travailla toute la journée et une partie de la nuit sans trouver de chose qu'il ne connaissait déjà. La fatigue repris le dessus, et le courage commençait à le déserter.
Il prit un ouvrage au hasard sur une étagère, l'ouvrit, et à son grand étonnement, il vit que ce livre n'était pas écrit en runique, mais en langue commune, et en regardant les références, ils s'aperçut que ce livre avait été écrit par un elfe, un certain Argäwen.
Il était question de l'amitié entre le peuple naugrim et les elfes, des réalisations qui avaient été réalisées, et des choses qu'ils pouvaient faire ensemble.
Il était deux heures du matin quand Herdam tomba, après avoir lu presque la moitié du livre sur un passage parlant de la fabrication de l'Ithildin.

"Nous avons apporté à nos amis de petite taille (apparemment, ce livre ne devait jamais tombé entre les mains d'un naugrim) un alliage merveilleux, il servira à rendre éternel la beauté de leur construction souterraine. Nous avons donné le nom d'Ithildin à ce fabuleux métal, car il a la particularité de réfléchir la lumière de la lune et des étoiles.
Ce métal est obtenu à partir de mithril, d'une unité d'argent pour cinq de mithril, et de deux unités de nickel pour trois d'argent.
Nous avons ajouté également de l'éther, à hauteur d'une unité pour sept litre de métal en fusion. Cela permet au mélange de garder une forme liquide à basse température.
L'éther peut être remplacé par de l'éthanol, ce qui est plus simple à trouver, mais cela est moins efficace, il faudrait donc en mettre une unité pour trois de métal en fusion."

Herdam était transporté de joie. Il venait de découvrir la formule de l'Ithildin oubliée depuis plusieurs dizaines de générations. Il retranscrit le passage sur un rouleau de parchemin vierge, et rajouta quelques mots:

"Enfin! Après tant d'effort, la formule est enfin à nous.
Pour simplifier votre tache, cela fait 75% de mithril, 8 % d'argent, 6% de nickel, et 1% d'éther.
A la place de l'éther, je propose de le remplacer par l'éthanol, qui est contenu dans la bière, mais pour cela il faudrait le purifier en chauffant, et en récupérant les vapeurs."

Herdam, fier de sa découverte sorti dans le fort en criant, et en brandissant son parchemin à la recherche de Hanzock, ou d'un de ces généraux, réveillant une grande partie de la gardes, et des naugrims présent sur son passage.

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm Ven 13 Aoû 2010 - 0:24

Lorsque on eu fait prévenir Hatori Hanzok, celui ci déboula quelques minutes plus tard dans la salle où Herdam l'attendait. On voyait qu'il avait été tiré de son sommeil et ses yeux étaient encore éblouis de l'éclat des torches sur les murs. L'Archiforgeron s'approcha et congratula l'érudit avec énergie cependant.

"Et bien mon ami, vous vous êtes acquitté de votre mission avec brio. Je ne puis que vous en être reconnaissant au nom de tout notre peuple. Par votre œuvre de nombreuses vies seront épargnés. Ainsi vous contribuez à la survie de notre nation."

Hanzok relâcha son étreinte. Il plongea sa main dans une bourse suspendue à son ceinturon et en tira de petits champignons qu'il avala aussitôt. Quelques minutes plus tard il semblait avoir regagné toute son énergie. Il distribuait les ordres de manières ininterrompu, jonglant d'un sujet à un autre avec une aisance étonnante pour forgeron. Mais c'était là toute la malice de Hanzok: il était loin d'être un banale forgeron, et ses talents ne se limitaient pas à des activités artisanales. Le nain avait sciences de nombreuses matières e les arts occultes des runes ne lui était pas inconnu bien qu'il n'en posséda pas la maitrise d'un érudit. La formule de Herdam semblait logique dans sa composition, et elle rappelait vaguement une formule à l'Archiforgeron. Il fallait à présent essayer. Cela n'avait aucune importance puisque le mithril, en cas d'échec pourrait être récupéré en le solvant dans une solution alchimique.

Dans la matinée ont fit fondre les métaux nécessaires à la réalisation de l'alliage. Puis on apporta l'éthanol distillé dans les cuves à bière des brasseries les plus réputés. En trois heures l'opération était achevé et un chaudron d'ithildin achevait de bouillir au fond d'un creuset. Il faudrait attendre le soir pour vérifier le succès de la mission, lorsque la lune pointerait derrière les cimes enneigés.

Pour l'heure, la vie était à l'attente. Ou plutôt à l'impatience. Hanzok fit approcher Herdam pour lui confier une nouvelle tâche.

"Jusque là vous vous êtes révélé un élément particulièrement fiable pour notre commandement. Mais c'est surtout votre discernement et votre sagesse qui m'ont impressionné. Croyez moi, je dis cela à peu de personnes. C'est pourquoi je voudrais que vous vous chargiez de recruter trois cent des meilleurs escrimeurs. utilisez la méthode que vous désirez pour sélectionner ces derniers, tournois, élection, bouche à oreille... peu importe. Ensuite je veux que parmi ces meilleurs bretteurs vous trouviez cinq élus. Mais ne les jugez pas uniquement sur leur aptitude physique, cherchez l'originale, l'imprévu, l'autodidacte!
Quand ces cinq champions seront réunis amenez les moi dans le plus grand secret. Ne pénétrez pas dans mon bureau. De lourds secrets pourraient vous perdre! Mais j'ai toute confiance en votre sagesse. Pour l'heure j'ai à faire."

Hanzok passa son après midi à travailler les métaux et le mithril. Il demeura enfermer dans ses quartiers, n'ouvrant sa porte que pour faire chercher de nouveaux sacs de charbon. Seul Le vieux Finubar échangea quelques mots avec son fils. L'Archiforgeron était tout à sa tâche. les choses avaient pris de l'avance, ce qui était une bonne chose, mais à présent il ne fallait plus perdre ce gain de temps imprévu.

Sujet: Bataille de Khazad Dûm Lun 30 Aoû 2010 - 16:31

Spoiler:

Pour livrer Bataille contre les gobelins, les naugrims de Khazad Dûm ont donné le meilleur d'eux même et s'apprêtent à verser le prix nécessaire à la reconquête de leur mine. Mais l'Archiforgeron Hatori Hanzok, qui commande les armées naines, ne veux rien laisser au hasard et a par conséquent élaboré un dispositif de guerre complexe et efficace.
Sur la carte ci dessus, le lecteur peut constater que la vallée est verrouillée du Nord au Sud.

Les Postes de Garde sont en fait de vieux hameaux naugrims réaménagés pour en faire des tours de garde. D'ordinaire, ils accueillent chacune une garnison de cinquante hommes et servent de relais pour les patrouilles. On y croise aussi des voyageurs de passage pour la nuit qui dîne dans les auberges installées autour. Pour les besoins de la guerre, leurs enceintes ont été renforcées par des fossés de terre emplis de pieux et par des remparts provisoires faits de rondins et d'une mélange de terre et de chute des carrière de pierre.
Actuellement chacun de ces fortins possède un détachement de deux cents indiens et de cinquante guerriers, accompagné d'une vingtaines de poneys et d'une cinquantaine de montures destinées à permettre aux auxiliaires du Sud d'intercepter rapidement les intrus passant dans la vallée de Khazad Dûm.
Il existe cinq Postes de Gardes portant un numéro. Ils ont ainsi diverses fonctions selon leur emplacement.

I Situé le plus au nord, cette tour de garde contrôle les montagnes situées au dessus de la mine, ainsi que les bois situés au Nord Est de la forteresse de Duban Gathol. Il s'agit essentiellement de patrouilleurs qui occupent des caches dissimulées dans les bois et les alentours montagneux.
C'est ici qu'on envoie les plus jeunes recrues afin de les faire participer à des exercices. En effet les lieux ont été nettoyé de la racaille verte qu'y s'y cachaient.
L'endroit est défendu de manière classique par une tour et une enceinte de pierre assez sommaire mais suffisamment grande pour accueillir les nains et leurs alliés emplumés. L'une de leur tâche consiste à surveiller les nouvelles carrières, situés dans les vallons grimpant vers le Caradhras.

II Contrôlant l'accès Est de la vallée, ce Poste de Garde est situé au abords de la Lothlorien, le long du Celebrant. On y trouve d'ailleurs un moulin à eau qui alimente quelques plantations de houblons. Il protège aussi la Taverne de la Dernière Pinte où l'on produit la meilleur bière de la vallée. En raison de la proximité des elfes, l'endroit est moins fortifié car peu important face à la menace gobeline. Il suffit cependant à verrouiller l'Est de la Vallée qui n'est d'ailleurs que fort peu parcouru par les voyageurs depuis que l'Orient s'est fermé au Monde.

III Juste en dessous de Baraz Felek, la tour était tombée en ruines jusqu'à ce que les Compagnies indiennes la restaurent et fortifient à nouveau ses murs. Elles garde l'accès par le Sud qui est celui des marchandises et du ravitaillement, la vallée ne possédant pas toute les denrées nécessaire à son autonomie et à sa survie. C'est d'ailleurs en ce lieu que les douanes de Khazad se sont installées après l'abandon de la Mine. Il s'est donc établi un quartier commerçant important et des ruines émerge à présent une belle bourgade. C'est le Poste de Garde le mieux fortifié en raison de son importance. Là, de véritables palissades de bois sont venues entourer le vieux donjon qui domine un vaste camp de marchands et de voyageurs. Car nul n'est plus autorisé à pénétrer dans la vallée. Seuls les elfes ont une vague idée de ce que cache les flancs gondolés des montagnes de Khazad Dûm.

IV Ce poste, l'un des plus vigilant car soumis à la surveillance des montagnes où se terrent les gobelins, est construit sur les fondations d'une vieille bergerie jadis réservée à la transhumances des troupeaux. C'est ici qu'on envoie les aventuriers venus prêter main forte aux gens de la Moria. Autour d'un petit fort de pierre blanche sont creusé une série d'enceintes et de tranchées plus ou moins larges où de petites redoutes logent les occupants de cette base de guerre.
On y rencontre, en plus de la garnison, quelques étrangers aux équipements diverses venus de tous les horizons pour massacrer de l'orc. Parmi eux, une dizaine de nains montés sur sangliers venus venger leurs cousins d'Erebor car ne pouvant passer à l'Est à Cause du mur des Orientaux. Il s'agirait d'anciens guerriers de la garde du grand Roi Thraïn. Mais nul n'en est certain. Toujours est-il qu'ils sont de toutes les missions visant à tuer des gobelins et que le fort leur en fourni les moyens de par ses innombrables patrouilles. On envoie aussi les recrues les plus jeunes s'aguerrir au combat ou passer leur baptême du sang.

V Le dernier des Postes de Garde n'est pas le moins singulier: ayant à l'origine pour mission la traque des orcs dans les collines, il sert à présent à protéger les barrages qui surplombent le Kheled-zâram, ou lac du Miroir. En effet, bien que situé en altitude, les gobelins n'ont pas encore abandonné l'idée de parcourir ces escarpement rocheux. Il s'agit du plus petit des Poste de Garde, mais aussi du plus fortifié puisqu'il repose sur un pic de granit. Il s'agit de l'ancien observatoire de l'astrologue Emerkaïn jadis réquisitionnée par Hanzok. Les télescopes ont été démontés et mis à l'abri dans les caves de la Brasserie de la Dernière Pinte.
L'inconvénient majeure de cette tour est sa taille réduite qui ne peut accueillir toute la garnison. Cependant elle est presque imprenable en raison de son accès difficile. Les deux tiers de la garnison dorment donc dans un fortin de bois en contrebas, même si la plupart du temps ils couchent dans les montagnes embusquant les visiteurs noctambules.

Les trois moulins sont la propriété de Gnabork Kutzil, un nain venu de l'Est, de la même tribu que Hanzok. C'est lui qui s'occupe de moudre les céréales importés par la mine en grande partie, les nains n'exploitant que fort peu la terre à la manière des hommes. Autour sur les collines sont plantés des champs de blé qui garantissent une partie du ravitaillement des forteresses qui ont fonction de greniers mais aussi de moulin, car chacun des forts possède son propre équipement afin de demeurer indépendant en cas de siège.
Un poste de garde y est installé. L'activité est assez tranquille sauf les jours de grand vent où les nains s'activent pour orienter les palles des moulins et déplier les voilures. C'est d'ailleurs un ancien marin qui fait office de contremaître et dirige des opérations.

La Taverne de la Dernière Pinte est tenue par Borfìn, le brasseur légendaire de la Vallée Est de Khazad Dûm. Ici s'arrêtaient jadis les voyageurs en partance vers l'Est afin de déguster un dernier litre de bière avant leur périple. Nombre de marchands ne revenaient pas des terres inhospitalières de l'Orient et c'est pourquoi Borfìn Louche d'Or s'est toujours fait un devoir de laisser le meilleur souvenirs à ses clients et brasse pour eux les meilleurs breuvages. Ont dit aussi qu'il distille une liqueur verte aux propriété magiques mais réservée aux meilleurs clients. Cependant l'ivresse efface le souvenir et l'ambiance agitée qui y règne aujourd'hui n'est guère des plus propice à la dégustation. C'est ici que les soldats en permissions vont dépenser leur sous. Il ys boivent jusqu'à plus soif et regagnent les mines au matin. Une petite troupe de nains veille tout de même au bonne ordre et à la sécurité des clients. Mais leur tâche est aussi d'éviter les frictions entres les nains trop ivres ou bien de contrôler les langues trop bien pendue...
La petite histoire veut que l'enseigne de la taverne contiennent une faute d'orthographe: il s'agirait en fait de la Taverne de La Dernière Pointe, établissement jadis situé sur les quais du port de Dol Amroth. En visite dans la cité, le naugrims Borfìn, séduit par le nom l'aurait dérobée et rapportée à la Moria avant d'ouvrir cet établissement de débauche sur la route des caravanes en partance pour L'Est.

Les tranchés d'isolation sont en fait des larges fossés emplis de bois morts, de pailles, de résine, de charbon et d'huile de roche. Pensée par Malakiël, le chef de la guilde des ingénieurs, ces longs fossés vont d'une forteresse à l'autre. Elles forment ainsi un triangle approximatif. Une seconde série de tranchées trace les lignes médianes de ce triangle. Bien qu'on en devine l'usage, rien n'a encore filtrer quant à l'utilisation de ces droites « remarquables ».

Baraz Felek est situé sur un éperon rocheux que les nains avaient jadis utilisé comme carrière de pierre pour bâtir le Bastion de Khâlim. Épuisée, le calcaire a laissé place à une pointe de granit que les nains ont utilisé pour la construction de la forteresse. Ses hauts murs abruptes sont mêlés au roches noire qui le constitue. Et chaque soir le feu du ciel vient frapper ses tours en pierre de taille blanchies à la chaux. Une série d'enceinte mène à un donjon massif, clos à son sommet par une grande toiture de zinc. Des citernes recueillent les eaux de pluie et les ruissellements de la montagne. Sur les tours se dressent une dizaine de catapultes et de trébuchets. Ils projettent de lourd blocs de pierre noire.
La garnison de neuf milles guerriers est constitué essentiellement d'infanterie armée de haches et d'épées et d'archers naugrims aux armures sans prétention. Parmi eux, les Marteliers, une unité spéciale rattachée aux tailleurs de pierre et au génie. La principale activité de la citadelle est la fabrication des haches et des boucliers.
On y forge aussi des épieux à Trolls ainsi que des grands pavots de fer pour les arbalétriers et les Gardiens des portes, cette unité conçue pour le combat dans les mines. C'est là que la guilde des marchands établit les besoins d'exportations de la mine. Les Bureaux des Affaires Commerciales gèrent les caravanes et envoie des convoies à travers toute la Terre du Milieu.
Azaphrâl, son commandant s'occupe aussi des affaires extérieurs de la Mine. Les espions de retour de mission passent par ses quartiers où règne un calme étrange. Il a sa disposition les effectifs suivants:

Deux milles guerriers
Trois milles archers
Mille Marteliers
Cinq cents rangers
Cinq cents Vétérans
Quatre cents piquiers
Trois cents chasseurs de trolls
Trois cents artilleurs avec dix catapultes et vingt balistes.
Milles gens d'Isengard

Le Bastion Nord, ou Duban Gathol, est commandé par Finubar. C'est en ce lieu que l'on fabrique le gros des munitions naugrims: carreaux d'arbalète, flèches pour arc recurve et arcs longs, blocs pour trébuchets, boulets de métal pour les balistes naugrims. Mais les ateliers de cette forteresse produisent aussi les armes destinées à les projeter: c'est ici que l'on crée les arcs et les arbalètes à l'exception des arcs longs des compagnies indiennes dont seuls ses possesseurs maitrisent la fabrique.
Contrairement à sa jumelle plus au Sud, la citadelle a été érigé sur une colline assez vaste. De larges douves longent ses hauts murs d'enceinte. Une seconde muraille entoure un grand donjon qui domine les alentours de ses imposants blocs de pierre. Quelques catapultes se dressent au sommets de ses larges tours.
La garnison est presque identique que celle de Baraz Felek mais ce sont les Longues Barbes, les plus lourds régiment d'infanterie de Khazad Dûm. Leurs armures presque sans faille et leur grande expérience de la guerre en font des adversaires redoutables aussi fines lames que disciplinés et rompus au manœuvres de régiments.

Deux milles guerriers équipé de haches
Trois milles archers
Mille Longues Barbes
Cinq cents rangers
Cinq cents Vétérans
Quatre cents piquiers
Trois cents chasseurs de trolls
Trois cents artilleurs avec dix catapultes et vingt balistes.
Milles gens d'Isengard

Narag Shathûr est en fait un grand barrage construit au lieu où l'érudit Herdam a fait dévier le cours des torrents. Il s'agit d'un grand édifice de pierre, flanqué de deux tours à ses extrémités. Une garnison veille à ce que les eaux soient de temps à autre libéré afin que le lac au pied des montagnes ne vienne pas à s'assécher. Elle est sous le commandement du cinquième poste de garde et reçoit la visite de nombreuses patrouilles qui contrôlent la bonne étanchéité des canaux menant les eaux au Bastion de Khâlim.

Le Bastion de Khâlim est une immense forteresse presque constitué d'une seule pièce. Il ne s'agit pas vraiment d'un fort avec son système d'enceinte, mais d'un grand édifice de pierre presque close où seuls les promontoires sont bardés de catapultes et d'engins en tout genre. Elle mesure environ cinq cents coudés de haut, mais là où ses murs se mêlent à la montagne, ont trouve des versant à pics de presque neuf cent coudés, notamment sur le flanc Sud Est du Caradhras.
Avec la venue des diasporas, on a établi un camp au pied de la forteresse. Se sont ajoutés les gens d'Isengard pendant un temps, avant que ces troupes ne soient réparties entre les trois Citadelles. Il s'agit essentiellement de redoutes et de tranchées bardées de palissades.
C'est là qu'est rassemblé l'élite des troupes naugrims. La guilde des ingénieurs, des maîtres des runes et les meilleurs forgerons et joailliers travaillent au cœur de ses ateliers immenses. C'est là qu'on élabore les armures, les heaumes, mais aussi les machines de guerre et les artefacts magiques les plus performant d'Arda. On y trouve aussi la réserve de mithril de la mine sévèrement gardé par la guilde des banquiers. Au cœur de ce monolithe de granit, soudé à la manière des gens de Nùmenor, est situé le quartier de commandement de Hatori Hanzok.
Ses troupes, plus hétéroclites et moins nombreuses ne sont pas en reste: elle comprennent les meilleurs unités de la mine dont les farouches gardes Khazad, élite parmi les élites. Leur armement d'une qualité sans pareil les met à l'abri de la plupart des armes conventionnelles. Seuls les trolls peuvent venir à bout de ces guerriers infatigables et forts adroits.

Milles mercenaires indiens
Cinq cents gardes Khazad
Milles vétérans
Cinq cents chasseurs de trolls
Cinq cents gardes des portes
Cinq cents ingénieurs et leurs machines de guerre ( Vingt balistes lourdes, quarante balistes légères)
Deux cents maîtres des runes
Mille huit cents arbalétriers
Trois milles gens d'Isengard et leurs machines de guerre.

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm Jeu 16 Sep 2010 - 14:14

Depuis plusieurs jours Hanzok ne sortait plus de sa mine. L'absence d'Epixarkoïs le tourmentait. Mais il tâchait d'oublier ses inquiétudes en se plongeant corps et âme dans le travail des forges. Sa longue barbe, jadis tressée d'argent et de pierreries colorées, n'était plus qu'une vilaine touffe trop emberlificoté où se mêlait des mèches de cuivre en bataille. Son œuvre de Métaforge (c'est ainsi qu'il avait décidé de nommer l'art mystérieux qu'il pratiquait en compagnie de son père car il repoussait le travail du métal à un point encore jamais atteint chez les nains) avançait à bonne allure et toute une partie de la cuirasse souple était désormais achevé. Sur un mannequin de paille quelques plaques de tassette couvrait les hanches supposées du futur porteur.

On frappa à la porte. Hatori replongea sa pièce en cour dans les flammes et posa ses tenailles avant de gagner la porte. Il lorgna au travers de la fente avant d'ouvrir. Devant lui se tenait un commis qui portait un panier recouvert d'un linceul. Il s'en empara et s'adressa au commis, d'une voix grave et visiblement furieuse:

"Dis à Traduìn que son cuir est d'une qualité exécrable!! Comment puis-je travailler avec des affaires semblables! Qu'il recommence de la manière que je indiqué, je ne lui laisserai pas de repos tant qu'il n'aura pas satisfait ma demande.... de son travail dépend peut être le sort de nos mines."

Mais alors que l'Archiforgeron allait poursuivre sa furieuse tirade, il fut interrompu par la voix de son père. Le vieillard apparu de derrière une montagne de parchemins, le visage souriant mais grave comme préoccupé par de secrets mystères.

"Du calme Hatori, du calme!! Tu voix bien que ce jeune nain n'y est pour rien. Tarduìn a probablement mal compris ce que tu lui a demandé. Ou du moins n'en a-t-il pas saisi l'importance. Approche jeune homme, je vais noter les instructions sur un parchemins. Mais auparavant, promet moi de garder secret les savoirs que tu entreverra dans cette pièce. Il en va du bon déroulement de notre plan."

Le jeune commis suivit Finubar Hanzok au milieu de cette bibliothèque éparpillé, semblable à une mine creusée sous une montagne de papiers et de parchemins. Peut être était-ce là la marque d'une certaine nostalgie de la part du vieux maître des runes.
Au bout d'un moment, le vieillard tendit un morceau de papier au naugrim.

"Voilà, le procédé est là. Avec cela Tarduìn devrait pourvoir réalisé les fils de cuir tressé de mithril. Les derniers arrivages se brisaient à tout va dès que l'on en tendait les fils. Dépêche toi et surtout pas un mot jeune nain!! Car même parmi nous il est des choses imprudente à répéter."

Le commis disparu et Hatori ferma la porte. Il retourna à sa forge, s'empara des outils et repris son travail. Au milieu des braises la pièce avait prit un lumière aveuglante. Hanzok enfila un masque à la visière de verre noirci et s'empara de la pièce proche de la fusion. Il la porta sur sa forge et la martela d'une main de maître. La pause procuré par la visite inopportune l'avait calmé. Il avait retrouvé sa patience, cette qualité nécessaire à ce travail minutieux qu'il accomplissait. Et ses gestes furent d'une précision remarquable, frisant la perfection.

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm Dim 26 Sep 2010 - 13:25

Après quelques heures, Herdam demeurait introuvable. Visiblement l'érudit avait du disparaitre dans une montagne de parchemins et n'en sortirait que dans quelques heures. Malheureusement le temps pressait les nains et Hanzok supportait difficilement d'être inactif. Il décida donc de laisser ses tâches pour s'acquitter lui même de cette mission. Et la meilleur manière pour réaliser la sélection des meilleurs escrimeurs, c'était de se rendre dans les tavernes puis de recevoir un à un les capitaines de chaque compagnie.
Après avoir envoyé des convocations à tous les capitaines de compagnie, Hanzok revêtit un grand manteau à capuchon et s'enfonça dans les couloirs le visage baigné dans l'ombre. Quelques minutes plus tard il émergea de la forteresse et alla trouver une taverne en dehors du camp militaire où demeuraient les gens d'Isengard. Il rentra dans la première enseigne, marcha vers le comptoir et commanda une bière, lorgna sur les naugrims attablés, repéra les langues bien pendus et les oreilles curieuses et choisit l'individu le plus louche qu'il rejoint à sa table. Il prit un vieux tabouret de bois et entama la conversation avec un nain du nom de Tarkos, au visage barbouillé de tatouages et de cicatrices qui avaient laissé place à un imbroglio de tâches clairs ou gris cendrée.
Après quelques minutes et une poignée de monnaie, l'Archiforgeron avait déjà noté quelques noms dans sa mémoire oliphantesque. Il changea d'enseigne, et renouvela l'opération, encore et encore. Au soir Hanzok regagna ses quartiers en titubant, fortement éméché par les bières consommé en chaque taverne. Cependant il disposait d'une trentaine de noms sérieux qu'il avait recoupé pour en garder une dizaine.

Au premières heures du jour, le nain se réveilla avec un horrible mal de crâne. Il but un peu d'eau et mit de l'eau à bouillir pour préparer le thé. Puis il s'empara d'une coffret de bois qui contenait les herbes aromatiques. Mais à sa grande surprise il ne lui restait plus grand chose à infuser. Il fit donc commander un peu de thym et le mélangea avec le thé noire qu'Epixarkoïs lui rapportait parfois de ses voyages.
Et il songea à son ami qui se trouvait quelque part en Orient, près des Monts de Fer, ou bien qui croupissait dans une geôle ou était mort. Il se rappela l'air sérieux que prenait l'indien quand il jouait du sitar. Et ses sourires joyeux après la victoire. Son bras puissant qui maniait le javelot comme pas un. Le cœur du nain pensait que son ami était en vie. Du moins l'espoir demeurait....
Lorsque le breuvage fut prêt il monta jusqu'en haut des parapets les plus élevés de la forteresse. De là il contempla le lever de soleil qui rougeoyait à l'est. Le ciel était clair, sans nuages, et c'était l'une de ses jolies journées de septembre qui s'annonçait aux yeux du nain. En bas, le long des grand contrefort du bastion de Khâlim, s'agitaient déjà une foule de naugrims et d'hommes de toutes les nationalités. Car c'était cela aussi l'œuvre du forgeron: les compagnies indiennes, qui n'avaient d'indienne que le nom et qui au fil des années avait accueilli aussi bien des elfes que des hommes et parfois même des hobbits. Cependant les gens de l'extrême-Harad dominaient largement les effectifs. Ils grouillaient sur la pierre grise, peuple de fourmis bariolées sous leur capuchon de couleur.

Après quelques minutes il se trouva dans la salle du conseil ou une cinquantaine de capitaines patientait en l'attendant. Il leur tint à peu prêt le même discours qu'à Herdam et leur ordonna d'envoyé des rapports dès le lendemain. Puis il se rendit en conseil avec la guilde des ingénieurs qui lui fit l'exposé d'à peu prêt tout les projets menés. Les souffleries étaient presque prêtes, il fallait à présent les tester en simulation de guerre afin de s'assurer de la réussite du projet. Hanzok donna son appuie pour commencer les essaies et rectifier les erreurs. Puis il regagna son antre, pour s'atteler à sa lourde tâche.

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm Lun 27 Sep 2010 - 18:56

Il eu une série d'étincelle, ponctuée de tintements métalliques. La pièce fut soudain soulevée, encore rouge et plana jusqu'au dessus d'un tonneau aux eaux noircies par le charbon et les scories. Puis elle émergea à nouveau de ce miroir d'obsidienne qui ondula quelques secondes avant de retrouver sa platitude.
Hanzok porta l'écaille de fer dans ses doigts épais mais habiles. Elle était encore tiède. Il l'agrippa à l'aide d'une tenaille, la porta dans son fourneau quelques instants et agita le soufflet qui fit blanchir le charbon ardent. Puis il la porta vers un bain de trempe. C'était du mithril et sa fusion projetait au plafond une vive lumière bleuie. Le morceau d'armure émis un sifflement au contact du métal béni des Valars, puis ressortit presque immédiatement avant de regagner le bac de refroidissement.
L'Archiforgeron répéta l'opération une seconde fois avant de passer la pièce dans un bain d'étain afin de la préserver de la rouille (bien que le mithril fut inoxydable, cela garantissait au trempage un refroidissement plus lent et donc moins cassant, plus souple).

Hatori s'empara de la pièce quand elle fut redevenue froide. Il l'approcha du mannequin d'osier où reposait son ouvrage et plaça l'objet au milieu de cette mosaïque d'écailles d'argent.
Enfin! C'était chose faite. Du moins en partie. Le forgeron venait d'achever une nouvelle œuvre proche de la perfection. Bien sur il fallait encore fabriquer le combattant qui viendrait occuper ce sarcophage couvert de mithril.

"Et bien Père! J'ai terminé!!"

Le vieux Finubar apparut, fatigué. Son travail semblait l'avoir absorbé tout entier. Ou bien c'était l'hiver. Il n'était plus tout jeune, certes mais d'autres années encore s'écouleraient avant qu'il ne retourne à la pierre. Du moins Hatori l'espérait. Il fut d'ailleurs troublé.

"Regarde Finubar, regarde ce qu'a fait ton fils!!"

Le vieux Naugrim s'approcha lentement. Il observa l'armure, son heaume ouvragé qui rappelait la gloire des anciens rois de la Mine. Mais des rois, il n'y en avait plus eu depuis plus d'un siècle, depuis ce traitre d'Algobar.

"Et bien mon fils, à l'avenir j'espère que tu connaitras la fierté d'un père pour son fruit. Car à présent tu est devenu un arbre, plus massif et solide que je ne l'ai été... Ce que tu as fait là est tout à fait remarquable. Tes lames sont légendaires, mais tes armures ne sont encore point célèbres. Seul Epixarkoïs en porte une, et il n'en fait que peu usage, dieux merci..."

Il caressa les écailles bleutées qui luisaient doucement. Ce n'était pas la plus solide des armures, mais elle procurait à son porteur une défense largement suffisante, contre Sauron comprit. Mais là n'était pas le dessein des naugrims.

"De mon côté, Hatori, j'ai presque achevé la formule des Twengars. Je l'ai mêlé à notre système de runes. C'est là l'œuvre de ma vie..."

"Il faut désormais patienter pour le retour du Barde de Guerre."

"Pourvu que sa venue soit proche, les gobelins sont actifs en ce moment..."

"A présent que mon œuvre est achevée, je compte mener quelques raids pour tester leur défenses...s'ils en ont!! Dès demain je prendrait la tête de quelques guerriers pour explorer les premiers niveaux."

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm Lun 27 Sep 2010 - 21:33

Les deux sentinelles tournèrent négligament la tête l'une vers l'autre, l'air un brin étonnées par l'apparition de cette troupe d'Huruk.
Alors, celle de gauche pris la parole, tandis que l'autre filait droit dans les boyaux d'un tunnel plus petit.

"Jsuis Gork et celui que tu vient de voir se tirer, c'est Baka, nous on veut bien te laisser passer pour voir not' patron, mais si t'y va, jme ferais bouffer par les Wargs avant la fin de la journée !
Mais peut être que si tu me promet protection, on peut s'arranger...C'est entendu ? Faut savoir que sans moi, t'a pas une chance de trouver ton chemin dans le bordel des nains.
Boon, maintenant que t'es d'ac', pasque tu peut pas faire autrement, tu me suis et tu dit a tes balourds d'être discrets."

Gork leva la main vers le chef Huruk et sa troupe afin qu'ils suivent la créature nauséabonde...Bien qu'ils l'étaient tous...Gork prit un autre chemin, tandis que Baka sortait du trou a rat dans lequel il s'était planqué.

Alors, menant la troupe pendant cinq minutes, Gork n'arrêtait de trembler comme une feuille, faisant un bruit d'enfer avec le cliquetis de son armure.
Mais a la fin d'un boyau particulièrement sombre, sinueux et bas de plafond (Les plus grands Huruk durent baisser la tête), le groupe arriva dans une immense salle ronde, composé de plusieurs niveaux et où en son centre trônait un feu majestueux.

Alors, des ombres résonna une voix particulièrement caverneuse, même Snikgrod sentit un frisson parcourir son échine alors que du fond de l'immense pièce, des flammes se firent voir.

"Mais qui voila donc, un guerrier ou bien une femme ?...
Ou bien peut être un nouveau jouet ?...
Tremble devant le grand pouvoir de la flamme...
Ou trépasse, pétrifié par mes arcanes illimitées !"

Des centaines de gobelins répondirent en cœurs, tandis que le quatrain était repris en hymne par les voies nasillardes des serviteurs.

Alors, Gork sortit du groupe et courra droit vers l'immense flamme qui se rapprochait.

"Maitre, maitre, je vous les ait apportez ! Je suis un bon serviteur !"

Sans même répondre, la créature apparut dans le même geste avec lequel il saisit dans sa main noire le pauvre gobelin.
Quasiment instantanément, le monstre fut clairement visible, pour la bonne et simple raison que le pauvre gobelin qu'il avait choppé brulait maintenant dans les flammes qu'il avait crée dans sa main.
Broyant le pauvre Gork, tandis que Baka se serrait entre les huruk's, le Balrog reprit sa litanie.

"Je sais d'où vous venez et qui vous envois.
Je sais ce que vous allez affrontez et qui vous tuera.
Je sais tout et je n'ai aucune discorde avec vous.
Je suis même prêt a tout pour ne pas Le mettre a bout

Ainsi donc, vous aurez le soutient de Nortogh, le Balrog de la Moria !"

Terminant sa sinistre complainte, le monstre poussa un rugissement terrible qui fit trembler les murs et révéla sa splendide puissance aux centaines d'êtres, la pour l'admiré.
Snikgrod, alors, sentit que le regard du monstre se posa droit dans ses yeux, et un sourire d'enfer, au sens littéral, se dessina sur ses lèvres de magma.

"Oui...Snikgrod...Approche mon enfant, approche...
Approche ou je te fais rôtir dans les flammes de mon brasier !"

L'ordre était clair et tandis que le chef huruk commençait sa marche vers la créature, celle-ci changea de forme dans d'immense volutes de fumée noire.
La transformation dura une longue minute, après quoi un homme de haute stature, plus grand que Snikgrod, vêtu d'une tunique rouge et noire magnifique darda son regard de braise dans ceux du soldat du grand œil.

"Nous allons longuement discuté, mais avant, je veut le serment de ta loyauté...A genoux !"

A nouveaux, les paroles furent répétés par des centaines de voix, tandis que deux gobelins plus imposants que les autres apportait un majestueux trône de bois, sur lequel Norgoth assit son séant, attendant la marque de la dévotion de l’Huruk.

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm Jeu 30 Sep 2010 - 16:56

Hanzok traversait les couloirs de la forteresse à marche rapide. Tout le long de ces goulot de pierre étaient aligné des des guerriers en tout genre, marteliers et chasseurs de trolls, archers des compagnies indiennes, Gardes Khazad, forgerons aux armures extravagantes. Visiblement les forces de Khazad Dûm étaient sur le pied de guerre et l'Archiforgeron s'apprêtait à tester son adversaire afin de vérifier le dispositif de bataille. Il faudrait encore de nombreux jours avant que la bataille ne s'engage réellement, une des premières tempêtes d'hivers s'étant abattu sur la vallée depuis quelques jours. Dehors il neigeait à gros flocons et des bourrasques puissantes balayaient les crêtes. Pas question de s'aventurer dans la montagne. Et même quand le blizzard aurait cessé, la montagne demeurerait un piège encore dangereux à cause des avalanches.

Hanzok avait revêtu l'une des meilleurs armures que Khazad Dûm pouvait fournir, un artefact anciens venu du temps des Premiers Pères. À l'un de ses bras pendait une grand bouclier rond poli comme un miroir. Son heaume laissait filtrer sa barbe en large tresses couvertes d'anneaux d'argent et de pierres en tout genre, en tout coloris, comme l'un de ces bazar de l'est au milieu d'une toison roussie. Dans sa main un large marteau où figurait une représentation sculpté de Aulë. Et derrière lui, un indien aux couleurs criardes portait l'une des Neuf, la légendaire lame de Hatori Hanzok.

Le convoie prit la suite de Hanzok. Il y avait là environ sept cents guerriers de diverses corporations à l'équipement hétéroclite. Certains emportaient avec eux des grands troncs, des chaînes, et deux équipes transportaient chacune une baliste légère. Le but de la mission comportait différentes points bien distincts. Ils seraient réalisés dans un ordre précis, et du nombre d'objectifs remplis à la fin de l'opération découlerait l'évaluation de la situation des orcs.

Ils parvinrent à la porte. Et ce n'était pas une porte mais une série de six herses qui menaient au travers d'un étroit couloir jusqu'à une herse plus encore plus épaisse, couverte de sceau d'Ithildin au runes secrètes et ouvragées. Au travers des murs, quelques meurtrières étroites aboutissaient sur le visiteur malvenu.
De féroces gardes, aux bras puissant et dont les haches rejetaient à nouveau la lumière des flambeaux, gardaient la dernière porte. Devant eux quelques mercenaires scrutaient dans les ombres. La colonne de nains fit quelques pas sur le hall de pierre immense qui faisait face. Et ils se trouvèrent alors sur le parvis immense de pierre qui séparaient le Bastion de Khalîm et l'entrée de la mine. Un large souffle de vent glaciale balayait l'endroit. Mais la puissante forteresse arrêtait l'essentiel de la tempête et seule un couche de neige peu épaisse recouvrait cette plateforme suspendu au milieu du vide et dans le creux de la pierre.

Et sur le créneaux supérieur pointaient des balistes en tout genre ainsi que quelques catapultes. Des servants emmitouflés au milieu de leur fourrure faisait face à cette antre caverneuse dont la pierre bleuis pas la glace luisait d'ombre et de stalactites. Il traversèrent rapidement l'espace et pénétrèrent dans le premier couloir menant au pont de Khazad Dûm. Ce n'était qu'à environ trois cent pieds, mais la galerie tournait et empruntait divers escaliers assez court pour finalement émerger brutalement juste devant le pont. Seul une excavation dans la roche laissait un peu d'espace au milieu de cette falaise de pierre abrupte.
De veilles fortifications écroulées gisaient de part et d'autres, ruines de tourelles de pacotilles construites à la hâte pour défendre la retraite des mines. Mais de derrière les rochers, émergèrent une dizaine d'indiens (dont deux étaient en fait des elfes). Ils s'inclinèrent devant Hanzok et lui signalèrent que tout était tranquille. Alors Hanzok franchit le pont. Devant eux s'étendait le grand halle d'entrée, et quelques colonnes se dressaient ça et là au milieu de l'espace. A sa suite les guerriers se déployèrent. Puis certains soldats équipés plus légèrement commencèrent à ramasser les débris et les blocs de pierre laissés vaquant par les orcs. Ils les transportèrent de l'autre côté du pont et avec les poutres et les rondins emportés, ils parvinrent à établir deux petites plates forme surélevées et fortifiées où l'on installa les deux balistes. On compléta l'effectif avec cinquante arbalétriers. Il n'y avait guère plus de place.

Au bout de trois heures, quand le reste de la troupe eu finit de faire de l'esplanade Est un espace aéré sans recoins pour s'abriter, Hanzok ordonna de faire demi-tour et de regagner le reste de la forteresse. L'opération véritable ne commencerait que le lendemain. Il fit relever les arbalétriers, plaça une garnison de cents guerriers pour la nuit et partit dormir avec ses troupes dans le cœur de pierre du Bastion de Khâlim. Ce sommeil permettrait de garder les hommes en forme et de repartir du meilleur pied au petit matin. À condition que les orcs ne fassent pas des leurs évidemment car s'ils avaient vu faire les nains, la curiosité pourrait peut être faire venir les plus imprudents...

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm Sam 2 Oct 2010 - 12:20

Snikgrod était complétement subjugué par la présence de la créature démoniaque face à lui. Les volutes de fumées et les flammes du brasier lui semblaient si noires et si brûlantes qu'il avait une peur ancrée dans tout son corps.

Il était tétanisé et ses compagnons uruks ne semblaient pas mieux lottis. La créature intima à Snikgrod de s'approcher ce qui ramena Snikgrod à la réalité...Ses jambes tremblaient et ses genoux vacillaient en s'entrechoquant, mais Snikgrod rassembla ses esprits. S'il était lâche ou couard, cela en serait fini de lui. Il savait que la créature pouvait le briser ou le consummer dès qu'elle le voudrait.

Il prit son courage à deux mains et s'approcha lentement de la créature, ses acolytes le regardaient avec respect car Snikgrod faisait montre d'un courage sans précédent.

Alors qu'il s'avançait vers la créature caverneuse noire de cendres et de flammes, ses dernières peurs s'estompérent et il s'avança plus fermement vers l'illustre créature.

Il arriva à quelques mètres d'elle, puis prit la parole :

" Bonjour, je suis Snikgrod Gorslag, chef des Uruks Hais. J'ai été envoyé ici par le Maître afin de Le servir. La menace des Nains est trop poussée dans ce merdier... Mais cela, Votre Seigneurie le sait déjà. Nous avons été attaqué par ces foutus Nains puants... Qu'allons-nous pouvoir faire dans ce labyrinthe ? "

Lorsqu'il parlait, il le faisait avec assurance mais il voyait dans les yeux de son interlocuteur une flamme intérieure qui brûlait et semblait réellement mauvaise.

Snikgrod savait très bien que la créature malveillante face à lui n'hésiterait pas à le broyer s'il ne faisait preuve d'obéissance donc il mit un genou à terre et déclara d'une voix unie et neutre :

" Maître, ordonnez et nous exécuterons pour vous ce qui vous plaira... Ces gros tas d'Uruk et ces petits morveux Gobelins sous mes ordres vont vous servir..."

Il se tourna alors vers ses subordonnés et vociféra :

" Gros tas verreux et vermines, inclinez vous face à l'incarnation du Maître..."

Là-dessus,ils s'exécutèrent.

Snikgrod avait fait de son mieux, la créature ne pourrait être que satisfaite...

Les deux uruk hai nu et noir de saleté vagabondé dans les montagnes, aussi invicible que des spectres, il contemplait les murailles des mines, elles étaient gigantesque, quelques nains surveillés de si et là, mais leur vue n'était pas reconnu dans le monde. Leur petite taille et leur férocité au combat si, mais surment par leur agilité.
Les deux uruk hais décidèrent de se séparer de chaque coté des flancs, à la recherce de tunnel gobelin ou autre, ses créatures creusé tel une fourmi pour sa fourmillière, il se dévellopé autant et s'enterré dans l'ombre et le désespoir de tous.
Chaque nains de patrouilles furent éviter, un moment il y eu meme un nain qui passa juste à coté de l'uruk hai qui n'avait pas broncher et était resté les yeux fermé pour caché sa couleur rouge vif que l'on pouvait voir à quelques centimètre de lui.
Quelques torches ornées les richers de la montagne, mais elle était assez grande et donc elle ne couvrait pas toute la surface.
Ayant trouvé ni grotte, ni tunnel, ils décidèrent de faire demi tour, mais c'st à ce moment là qu'ils apercurent derrière un gros rocher, un trou noir assez grand. Creusé derrière ce rocher, l'ennemi ne voyait cette entrée, elle était dans un coin perdu de la montagne. Un uruk Hai entra pour voir ou il menait, il ressorti assez rapidement et hocha de la tete pour affirmer ce qui devait l'etre.
Ils se mirent alors en route vers le campement du Commandant Belrog, "Tueur de Nains". Ils étaient quasi en train de ramper pour éviter toutes détections, quand ils furent assez éloignés, ils commencèrent alors à courir sans faire trop de bruit. Mais pour donner ce message au commandant, ils se séparèret, pour éviter toute perte de l'entrée, car si l'un est surpris par une patrouille lors de sa course, ila llait etre tuer, il vallait mieux avoir une perte que deux.
Ils arrivèrent bientot près de l'armée à quelques kilomètres de la montagne des nains.

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm Ven 8 Oct 2010 - 16:19

Le lendemain, à l'aube, alors que la furieuse tempête ne désemplissait pas dehors, la mine résonnait d'un silence presque parfait. Mais bientôt les galeries résonnèrent du pas des naugrims. Car du Bastion de Khalîm était sortit Hanzok et ses gens. Ils gagnèrent le pont de Khazad Dûm, franchirent son arc vertigineux, puis pénétrèrent dans le grand hall de la mine. Devant eux d'immenses colonnes de pierre aux motifs abstraits et simples soutenait la plus vaste voute de pierre de toute la Terre du Milieu. Seules les cavernes de Mandos dépassent cet espace par leur ampleur.
Seule une cinquantaine de guerriers vinrent accompagner Hatori. Mais c'était là des gens habitué à ce genre de missions. Les autres demeurèrent à épier les environs et se préparèrent pour assurer une échappatoire à leur camarades les plus téméraires.

Hanzok fit former un ordre de marche bien particulier, une formation symétrique qui mettait arrière garde et avant garde à égalité. Au milieu deux balistes de calibre moyen et certains des meilleurs arbalétriers de Khazad Dûm. Des équipes de chasseur de troll complétait les rangs de guerriers naugrims disparates composés de vétérans bien entrainés et d'experts emmenés par Hanzok afin de reconnaitre les lieux.
L'Archiforgeron dégaina sa lame. Le sifflement habituel refit surface dans l'atmosphère et vint tinter aux oreilles crasseuses des nains. Ses guerriers l'imitèrent. A côté de lui un puissant naugrim, équipé d'une armure de tout premier choix dégaina la lame d'Epixarkoïs. Il la brandit dans ses gantelets d'acier tressés de mithril, elle scintilla gonflée de mort. Il fit un pas et la colonne suivit.

L'objectif second était déjà plus risqué que la mission de la veille. A présent que le pont était sécurisé pour une éventuelle retraite, il fallait s'aventurer dans les galeries. C'était bien plus dangereux qu'une sortie à découvert. On était coincé dans ces goulots de roche étroits. Il fallait donc ruser pour éviter toute mauvaise rencontre. D'abord observer les traces de présence éventuelle d'orcs. Ensuite emprunter soit de très larges galeries pour profiter de leur art militaire, soit des petites galeries, de la largeur d'un troll tout au plus, où les lames de l'Archiforgeron taillaient les gobelins en pièce et pouvait rivaliser avec les trolls. Et puis il y avait les balistes...

Il prirent donc à travers le grand halle, vide, désolé, faisant le moins de bruit possible, prêt au combat. Puis il gagnèrent les premières galeries d'exploitation du filon. L'obscurité aurait été totale, si les nains ne s'étaient pas éclairés de lampes à huile comme en usent les mineurs.
Bientôt ils furent dans d'étroits passages. Hanzok ouvrait la marche, tandis que l'autre porteur assurait les arrières de la troupe. De temps à autre ils croisaient des galeries non indiqué sur la carte. C'était les galeries des gobelins, rien à voir avec les ouvrages réalisés par les nains, juste des tanières puantes pour ces créatures sans talents ni caractère.
Cependant un topographe ne manquait pas de relever les coordonnées et de lui donner une nomenclature afin de mettre à jour la carte des mines.

On fit une halte. Cela faisait près d'une heure qu'on progressait. On pouvait envisager de passer, ou du moins de s'orienter vers le prochain objectif de la mission. Les nains évoluaient sous le versant Nord est du Caradhras. Ils approchaient des veines de mithril, mais aussi des gobelins. Il fallait récupérer un peu du précieux minerai, non pour forger de nouvelles armes, mais pour le vendre afin de se procurer les vivres nécessaire au siège de l'hiver approchant. Il s'engoufrèrent donc dans une étroite galeries où même certains nains un peu trop larges avaient parfois du mal passer.

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm Mar 12 Oct 2010 - 20:07

Au bout d'un quart d'heure la galerie s'élargit quelque peu. Il y eu bientôt un peu plus de lumière. Les nains avancèrent plus aisément. Mais une puanteur envahit les narines des naugrims qui comprirent bientôt qu'ils avaient pénétré par erreur au cœur d'un territoire gobelin. Hanzok fit stopper la colonne. Le scribe nota soigneusement la position du groupe. La colonne n'était pas prête à affronter tout un clan gobelins, le rapport de nombre étant trop peu élevé. Le silence planait et pas un bruit ne s'échappait de la bouche des nains. Hanzok choisit de faire demi tour, mais avant qu'il n'ai pu prononcer le moindre mot, un crissement se fit entendre: devant eux les gobelins. Ils les avait approché dans l'ombre profitant de la halte des naugrims. L'un d'eux, plus téméraire, s'était avancé un peu trop et avait fait basculer un heaume. Un peu plus et la troupe tombait dans une embuscade. Hanzok eu tout juste le temps de donner quelques ordres que l'orc tombait déjà mort, percé par un carreau d'arbalète. Aussitôt suivit le cri de ses compagnons qui s'élancèrent à l'assaut.

"En formation défensive. Que tous regagnent les mines. Que seul demeurent les gardes Khazad. Installez les balistes aux points convenu."

Aussitôt les gardes de Hanzok l'entourèrent et formèrent une ligne défensive qui contenu la charge des orcs tandis que les autres nains se repliaient. Quand l'Archiforgeron eu estimé que sa troupe avait suffisamment d'avance, il fit rompre le mur de bouclier. Et alors commença une danse de mort. La lame de Hanzok tranchait les gobelins sans le moindre mal. Ce n'était pas de l'escrime ou un art martial quelconque. C'était la simple expression d'un armement sans précédent sur les gobelins. Bientôt l'essentiel de la bande était hors d'état de nuire ou bien avait prit la fuite. Mais des galeries proches provenait le bruit d'une cavalcade effrénée des orcs. Dans quelques instants, ils seraient des centaines et Hanzok n'aurait pas la moindre chance de s'en sortir. Par chance ils profitaient de la faible largeur des couloirs qui ne laissait pas de place pour plus de trois ou quatre combattants.

Les nains prirent donc la fuite. Mais Hanzok et ses gardes étaient équipé d'armures lourdes assez encombrantes. Ils furent donc rattrapé par les gobelins. A une centaine de mètres de l'entrée de la galerie par laquelle ils étaient arrivé en ce lieu. Ils reformèrent le mur de bouclier à temps. Puis Hanzok du à nouveau refaire le vide face aux orcs. Mais un tremblement troubla le forgeron qui ne tarda pas à comprendre. Dans l'ombre un peu plus lointaine, un cri émergea et vint sonner dans les tympans du nain. Une seconde plus tard un marteau jaillit de la pénombre et vint écraser quelques gobelins. Un troll des cavernes fit son apparition, furieux et visiblement énervé d'avoir parcouru ces étroites galeries pour attraper les nains. Hanzok ordonna la retraite générale. Seul, il fit face au troll. Celui ci lui expédia un puissant coup de marteau. Mais le nain esquiva d'une roulade et envoya son bouclier en direction de la tête du monstre. Et tandis que celui ci esquivait le projectile, le nain abattit sa hache sur le manche de l'arme de son adversaire. Eu marteau ne demeurait plus qu'un manche de bois presque inutile. Profitant de la surprise du troll désemparé par la perte irrémédiable de son arme, Hanzok entama la dernière ligne droite jusqu'à la galerie. Là, le troll serait dans l'impossibilité de les suivre. Hatori courut quelques secondes. Il pénétra dans le tunnel une seconde avant que le troll ne l'attrape. Se retournant dans le goulot il put voir que le monstre ne renonçait pas. Visiblement il état passablement énervé... Hanzok ne put s'empêcher de le titiller. Il fit apporter une arbalète et visa la tête de la créature. Elle hurla lorsque un carreau traversa ses joues de part en part. Encore plus énervé la bête se mit à tenter d'élargir le goulot. Il arracha de vastes blocs de pierre et plongea sa main. Hanzok eu tout juste le temps de se reculer pour asséner un puissant coup de sa lame. L'avant bras du troll se détacha du reste de son corps. Hanzok ordonna à ses troupes de poursuivre la retraite.
Ils finirent par émerger dans le grand hall. Mais quelques orcs les avait précédé et ils étaient talonné d'assez prêt.

"Faites sonnez les cors de guerre. J'ai sous estimé les gobelins, du moins sur cette zone des mines. Dans cinq minutes il y aura un millier de gobelins si ce n'est d'avantage."

On forma cercle de boucliers qui vinrent protéger les gobelins. Et après avoir ébranler les murs de l'écho tonitruant des cors de guerre, lentement les nains progressèrent. Les orcs, sur cet espace découvert mesuraient leur impuissance liée à un manque de troupe immédiat. Mais quand un troll émergea d'une galerie suivi d'une centaines de guerriers, les nains stoppèrent leur avance et reformèrent leur rang de manière différente. Quand le troll ne fut plus qu'à une dizaines de mètres du mur de boucliers, Hanzok ordonna d'ouvrir ce dernier. Les boucliers pivotèrent et à la surprise du troll il se trouva face à deux balistes et une quinzaine d'arbalétriers. Avant qu'il n'ai ralenti sa course, il était déjà percé de deux traits et criblé de carreaux de tout calibre et de pointe diverse. Il s'effondra sous la douleur et roula au milieu du mur de bouclier. Les lames de Hanzok ne tardèrent pas à faire leur travail et achevèrent la bête. C'était un autre monstre encore en possession de ses deux mains.Les gobelins reculèrent. Mais bientôt d'autre renforts leur parvinrent.
Les nains avançaient et alors qu'ils allaient être encerclé, des troupes en nombre et des indiens arrivèrent du bastion de Khâlim pour les dépêtrer. Les naugrims avaient tenu bon. Rapidement les nains furent exfiltrer et les arbalètes nains firent reculer les orcs. Enfin le dernier naugrim franchit le pont de Khazad Dûm. Mais déjà les gobelins avaient abandonné les halles. Les balistes et le compagnie d'archers installées dans les fortifications de fortune n'eurent que peu de cibles à chasser. Bientôt la mine eu retrouvé son calme.

Mais Hanzok était furieux. Cette mission avait été bien en dessous de ses espérances. Cependant il avait compris qu'il fallait obliger les gobelins à venir à lui et non l'inverse. Seule cette méthode pourrait porter ses fruits.
Il convoqua son état major et ordonna qu'on débute l'inondation des galeries. Les patrouilles devraient redoubler de prudence et de vigilance. Ainsi on raccorda le canal de dérivation construit par Herdam jusqu'à l'entrée des mines. et peu à peu son flot coula jusqu'au gouffre de Khazad Dûm qui plongeait sous la passerelle de pierre. Les eaux commencèrent à s'écouler lentement le long des parois... Au début on ne voyait que fond noir et plein d'obscurité. Mais les nains contrôlaient chaque jour la montée des eaux. Au début seul le fond de la mine était envahie par les eaux et cela eu donc lieu assez rapidement. En une semaine tout était plein. Mais les niveaux supérieurs furent bien plus longs à inonder. En moyenne le niveau progressait d'une trentaine de mètre. Cependant les nains firent l'expérience d'un phénomène physique intéressant: le Vase de Tantale. A peu prêt tous les deux jours, la pressions des eaux déversait le trop plein dans les galeries supérieurs. Les nains dépités au début, finirent par penser que cette purge violente devait courir dans les galeries comme un souffle mortuaire et noyait les gobelins parfois par centaine.
Les gobelins réagiraient sans doute dans les jours à venir. La garde du pont fut renforcé et on installa des balistes supplémentaires. De plus l'une des lames de Hanzok demeurait sans cesse en poste prêt du pont. Les orcs pouvaient venir: les nains les attendaient de pied ferme avec un arsenal à faire pâlir les forgerons de Belegost (dont certain en fait avaient contribué à cet opération hors du commun).

Sujet: Première rencontre [pv gobelins mjter Torn] Sam 16 Oct 2010 - 14:02

Belrog avait longée complétement le tunnel avec ses troupes qui venaient d'accélèrer le pas maintenant qu'ils étaient à l'intérieur. Il faisait sombre, mais des torches avaient été allumé, les troupes débouchèrent enfin dans un endroit assez vaste qui semblait etre un habitat de gobelins, il n'y avait rien de détecter pour l'instant, les troupes firent alors une pose à l'intérieur de celui-ci.

Ecoutez moi, bientot nous allons chasser ses nains de ses montagnes, je ne veux aucun survivant, tous doit mourrir pas de prisonnier, pas de pitié. Nous allons montrer ce qui coute à ses nains de défier le Grand Oeil.

Belrog s'approcha ensuite de l'oriental et lui demanda en faisant des yeux de troll affamé:

Comme vous venez de le voir j'agis intelligement, et j'aimerai savoir ce qui se cache dans ses pots!

Belrog les désignant de sa massue à piques.
Des uruk Hais posèrent les objets et allèrent eux aussi se reposer, 500 Uruk Hai ne doit pas etre pris à la légère, il faut les entretenirs.

Spoiler:

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm Mer 20 Oct 2010 - 15:47

Bien que l'armure soit achevé, il restait de nombreuses choses à établir pour que l'œuvre des Métaforgerons soit achevé. Car si l'armure était le bouclier de cet ensemble, le "squelette" en était la véritable partie vivante.
Finubar était l'architecte principale. Il connaissait la magie rouge et les runes aussi bien que s'il les avait inventé. Il avait perfectionné les twengars de Fëanor pour leur délivrer une juste connotation naugrim. Mais pour réaliser une pareil œuvre, il fallait d'avantage qu'un système d'écriture. Le vieux Hanzok s'était entouré de quelques uns des naugrims les plus remarquables.
Le célèbre naturaliste Kéorkas, qui étudiait les animaux et leur anatomie pour en reproduire les fonctionnements dans des systèmes mécaniques. Il avait disséqué nombre de créatures en tout genre et même des gobelins murmurait-on. Et sur de grands papyrus, il traçait des esquisses d'exosquelettes, analysait les courbes musculaires et dessinait des écorchés.
Finubar en prenait note et rédigea lui même une nouvelle structure sur le parchemin, qu'il réalisa ensuite avec du cœur de mallorn. Les articulations furent jointes par des fils de cuir tressés de mithril. Le procédé avait été long pour fabriquer pareil filament, mais une fois de plus les fils d'Aulë avaient triomphé des difficultés techniques.
Tout son travail allait ensuite à l'une des célébrités de Minas Tirith dont Hanzok avait loué les services pour un temps. Archibald Korsabad était un éminent luthier de la Citadelle Blanche. Son père lui avait tout enseigné, mais c'était en Orient qu'il avait perfectionné son art, puis chez les elfes de la Lorien. Il travaillait sur les propriétés de résonance du mallorn depuis plusieurs mois, enfermés avec trois naugrims dans cette salle qui servait de bureau à Hanzok.
Archibald s'était perfectionné dans la création de cordes sympathiques et tout du long de la structure de bois, il élaborait avec patience une longue musculature de fils de cuivre, de boyaux et de fines chevelures.

Pendant ce temps, Finubar perfectionna son système de twengar à l'extrême et parvint à fondre les formules, les compressa avec beaucoup de mal. Car le "squelette" ne disposait que d'une surface réduite pour y inscrire les formules. En utilisant des runes aux style de plus en plus complexe, et en trouvant les formules appropriées, Finubar parvint à élaborer l'enchantement de magie rouge. Le texte était le suivant.

"Je suis la flamme multicolore
La vibration des choses
L'essence de notre Monde
Quand le temps est léger, je me retire
Mais si l'espace brûle je m'agite avec fureur

Je suis l'âme déplacé par vos chants
Ténèbres isolées dans le silence
Mon monde est symphonie
Mon espace est couleur
Je suis e tintement de l'acier
Le roulement des tambours
Le crissement du verre
Le chant de la basse continue

Et je tremble dans l'atmosphère
Qui se repait des ondes aériennes
Je suis la migration de l'esprit d'Illuvatar
La sanctification de sa musique
Je suis miroir et minuscule
Langage des barde et des structures

Par moi se traduit le mouvement
Je suis l'agitation mentale
Qui coule sur les cordes
Ou sonne dans les cor
Et se perd dans le lointain

Que ton chant soit puissant
Il m'animera semblable
Reflet des puissants et de leur création"

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm Mar 2 Nov 2010 - 19:32

La tempête avait cessé depuis quelques jours et déjà les neiges de la vallée s'étaient faites assez rares, subsistant à l'ombre des rochers ou sous les branchages épais. L'herbe sèche et doré recouvrait l'essentiel de cette terre où les lourdeurs nuageuses de l'Ouest s'accrochaient quelques jours avant de gagner l'Est et les Monts de Fer non sans avoir relâché leurs averses puissantes et leurs bourrasques enneigées.
Hatori Hanzok avait revu ses plans depuis l'échec des jours précédent. Il souhaitait désormais attendre patiemment que les gobelins quittent les galeries en nombre suffisant, les détruire puis nettoyer la mine des quelques survivants et des clans ayant refusé de prendre part aux affrontements.

Mais pour parvenir à ses fins, et pour faire de la vallée une véritable souricière, où les gobelins seraient divisé grâce à son dispositif et ne profiteraient pas, ou moins de leur principal atout: le surnombre. Pour cela les troupes de Khazad Dûm sortirent en masse pour ériger une ligne de fortifications en bois, deux enceintes dos à dos qui fermaient et verrouillaient la vallée entre les trois forteresses. L'enceinte n'était pas tout à fait complète s'arrêtant parfois face à des précipices ou des falaises, et tout autre sorte d'obstacles naturelles disséminés sur le tracé des lignes.

Il s'agissait de deux fossés successifs dont la matière extraite avait constitué une motte de terre surélevée que venait surplomber une palissade de bois haut de deux coudées. Et quelques tours à intervalle régulier. Au devant de ce rempart était dressé un champ de pièges en tout genre, chausse trappe, fosses épineuses, pieds de corbeaux, rangées de pieux assurées. Il y avait donc une contrevallation et une circonvallation qui protégeaient un étroit couloir large d'une quarantaine de coudées. Celui ci servait aux déplacement de cavaleries qui pourraient ainsi circuler librement entre les forteresses et aller ainsi plus vite pour porter renforts où délivrer des charges subites et meurtrières. Et c'était là la tâche principale des éclaireurs des compagnies indiennes. Ils étaient épaulé dans leur tâche par les quelques cavaliers de l'Isengard ce qui portaient les effectifs montés à plus de sept cent cavaliers réparti dans les poste de garde et par tranche de cent cinquante montures par forteresse.

Bataille de Khazad Dûm - Page 2 Sanstitreuz

Dès que le dispositif serait achevé, on lancerait le plan qui consistait à déclencher l'assaut par l'enfumage des galeries. Mais auparavant les nains sortirent pendant quatre semaines consécutives dans les vallées environnantes, rapportant avec eux des convois de troncs et de rochers qui vinrent solidifier les édifices de terres creuse pendant ce temps là par les sapeurs et les compagnies d'ingénieurs. C'était là toute la subtilité des naugrims. En développant une importante et efficace compagnie de génie, combinée à un réarmement et une refonte des principales unités militaires, Khazad Dûm avait modernisé son armée et disposait de l'une des meilleurs forces de combat des terres du Milieu. L'atmosphère vigilante établie avait su discipliner les troupes, et des exercices fréquents combinés à une expérience gagné au cours de petites escarmouches leur avait permis de souder les régiments au mieux. Face à cette réussite la plupart des vieux stratèges naugrims avaient accordé leur confiance à Hanzok qui profitait ainsi d'un commandement de confiance, rompu à ses techniques et attentifs à ses ordres.

Sujet: Salle de Comandement de Khazad Dûm Lun 8 Nov 2010 - 23:50

Dans une grande salle de pierre, décorée d'idoles de bronzes rappelant le caractère d'Aulë et de ses fils, les chefs de guerre avaient prit place. Il y avait là Azaphrâl, Finubar, Malakiël de la guilde des ingénieurs, Cratosthaïn l'architecte, qui commandait notamment les régiments de génie, Téophraïn le vieux maître des runes, venu porter les oracles. Il y avait aussi les généraux de l'Isengard ainsi que Teraphaë, l'aide de camps de Hanzok, et un indien, représentant des compagnies indiennes qui était aussi le frère d'Epixarkoïs.
Certains avaient gagnés des chaises, tandis que d'autres étaient demeuré debout, certain accoudés au grand balcon de la terrasse qui sous un porche de pierre, offrait une vue imprenable sur la vallée et ses lieux stratégiques. Une partie même des versant du Caradhras dominait l'extrémité du large panorama. Et l'architecture de la pièce témoignait du style hybride que Cratosthaïn et plus largement Hanzok avaient insufflé à la civilisation Khazad. D'épaisses tentures reposaient le longs des colonnades, que l'on refermait quand il neigeait. De grands braséros chauffaient la pièce en son milieu et dans les angles des murs, lançant sur la pierres leurs sarabandes rougeâtre.
Hanzok terminait d'installer une dernière carte sur un panneau de bois. Quand ce fut achevé, il jeta un coup d'œil à son entourage et prit la parole.

« Messieurs. Nous sommes réunit afin d'élaborer le plan de bataille le plus percutant. Bien sur, une partie de ce plan est d'ores et déjà préétablie, résultant de notre dispositif défensif.
Pour résumer la situation nous disposons de trois forteresses, disposées en triangles. Autour de ce noyau, cinq tours de garde sont disposées pour verrouiller la vallée. De plus nous avons fait bâtir deux séries d'enceintes ainsi que six fortins de bois et de terre. Ils assureront notre circulation entre les forts, et font du centre de la vallée un accès presque totalement fermé.
Nous allons lancer l'enfumage des galeries après la prochaine tempête de neige. Dès lors il nous faudra étudier la réaction des gobelins.
Pour cela je désirerais un récapitulatif de nos effectifs par forteresses.
Commandant Azaphrâl, quels sont les effectifs exacts de Baraz Felek? »

Le naugrim interrogeait qui commandait à la citadelle Sud farfouilla dans une pile de parchemins.

« Au dernières nouvelles, nous disposons de:
-deux milles guerriers
-trois milles archers
-mille Marteliers
-cinq cents rangers
-cinq cents Vétérans
-quatre cents piquiers
-trois cents chasseurs de trolls
-trois cents artilleurs avec dix catapultes et vingt balistes.
-milles gens d'Isengard

C'est à peu prêt tout. »

« Merci Commandant... et vous commandant Finubar?

« Les effectifs sont identiques Archiforgeron, conformément à votre demande. »

« Très bien. Ajoutés au troupes du bastion qui, pour rappel, sont les suivantes:
-milles mercenaires indiens (dont quatre cents cavaliers et trois cents archers)
-cinq cents gardes Khazad
-milles vétérans
-cinq cents chasseurs de trolls
-cinq cents gardes des portes
-cinq cents ingénieurs et leurs machines de guerre ( Vingt balistes lourdes, quarante balistes légères)
-deux cents maîtres des runes
-mille huit cents arbalétriers
-trois milles gens d'Isengard (dont cinquante cavaliers et trois cent archers),et leurs machines de guerre.

Cela porte nos effectifs à environ vingt neuf milles guerriers. C'est peu !! Mais nous ne pouvons faire autrement, et nos positions sont presque imprenables et nous protègent du Balrog du moins en majeure partie...
À présent, messieurs, veuillez me suivre sur la terrasse... »

Ils prirent la direction des balcons. De là on dominait les environs sur plus d'une vingtaine de milles, devinant presque les méandres de l'Anduin. Devant eux le soleil se trainait à l'horizon, tandis que de sombres nuages planaient au dessus de la Lothlorien. On distinguait de grandes tranchées formant une étoile dont le centre reposait à peu prêt au milieu de la vallée. Sur les bords, il y avait. Les palissades extérieurs n'étaient pas encore achevées, mais dressaient déjà leur ombre pointue sur plus de la moitié de la distance à couvrir.

« Si les gobelins tentent un assaut majeur, ils devront occuper une partie de la vallée pour défendre leur arrières, quel que soit leur objectif. Nous allumeront alors ces lignes de feu ce qui aura pour effet de les isoler en petits groupes, plus aisément éliminable....
Nos tour de gardes extérieurs nous garantissent la possibilité de renforts rapides, pouvant se replier tout aussi rapidement. Cependant je désirerai si possible augmenter nos effectifs de cavaleries. Pour cela nous devons trouver le moyen de recruter une force de mercenaires.

Je ne sais à qui faire appel et je me tourne vers les officiers de l'Isengard qui connaissent sans doute mieux ou du moins entretiennent d'avantage de relations avec ce peuple de cavaliers intrépides. Je sais que le Rohan est dans un état politique assez précaire. Leur roi exerce peu d'influence sur ses sujets et certains seigneurs n'hésiteraient peut être pas à louer leurs services contre de l'or naugrim sonnant et trébuchant... Il y a toujours des provinces reculées où certains s'affranchissent du lointain pouvoir ou du moins en contourne certaines règles.

De plus, mes officiers de renseignement m'avaient fait savoir lors de votre arrivée, que vous ameniez avec vous quelques machines de guerres. Pouvons nous en connaître le nombre? J'aurais sans doute une tâche à vous confier... »

Hanzok fixa son regard sur les officiers d'Isengard qui avaient fier allure sous leur armures de platte.

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm Mer 10 Nov 2010 - 21:00

Le grand homme barbu et roux s’étant présenté sous le nom de Grimrold inspira longuement l’air frais de la montagne avant d’oser une réponse.
N’ayant pas souhaité abuser du temps d’Hatori, ses hommes et lui étaient restés discrets et peu bavards. Mais les premières heures de la bataille approchaient, et il était impératif de coordonner l’ensemble des troupes à la disposition de l’Archiforgeron.

-« Maître Hanzok, permettez en premier lieu que mes hommes et moi-même vous exprimions notre admiration devant l’accomplissement de cette série d’infrastructures défensives. Le peuple nain démontre une nouvelle fois ses capacités de bâtisseur inégalé, même lorsqu’il dispose, comme actuellement, de peu de temps et de ressources. »

Les officiers humains acquiescèrent tous de concert.

« S’agissant du Rohan, je n’en sais que fort peu, mais il est clair que cette contrée verdoyante connait un manque flagrant de gouvernance. D’après quelques rumeurs entendues dans les tavernes, le Régent ne sort quasiment jamais d’Edoras, et ses gens sont contraints de se débrouiller seuls.
Les Rohirrims sont pour la plupart désœuvrés, et je ne serai pas surpris s’ils acceptaient de se joindre à nos forces… Mais l’argent ne sera probablement pas un facteur déterminant pour obtenir leur aide, car l’honneur et la soif de combats mérités sont ce qu’ils désirent le plus.

Quand à nos balistes, elles ne sont pas plus de vingt : légères, elles ne feront point beaucoup effet contre des murs, mais seraient toutefois un choix judicieux pour décimer d’éventuels bataillons de trolls.
Afin de pouvoir effectuer des dégâts conséquents, deux engins explosifs nous ont été livré d'Orthanc. Il s’agit de créations récentes de Saroumane, qui, jusqu’à présent, n’ont jamais été essayées sur un champ de bataille. Je n’ai pour ma part aucune idée de comment elles fonctionnent, mais quatre de nos ingénieurs se tiennent prêt à les utiliser en suivant une procédure très stricte. »

Le gradé agita son bras épais en direction du contrebas, montrant les étranges sphères grises.

Bataille de Khazad Dûm - Page 2 1140429579_thumb

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm Ven 12 Nov 2010 - 0:13

Hanzok fixa quelques secondes la plaines et fit une vague tentative pour distinguer l'Anduin derrière la brume qui levait de l'herbe grasse couvrant sur les collines vallonnées. Celles ci descendaient des montagnes et se perdaient sur les étendus à l'Est jusqu'au grand fleuve brun. Et derrière ses flots, les portes de l'Ouest, la muraille de Rhùn et les étendues sauvages.
L'intervention de l'Isengard occupa ensuite toute son attention.

"Et bien seigneur Grimrold. Je me réjouis de voir que l'Isengard met à notre disposition des armes de tout premier choix. J'ai déjà vu à l'œuvre cette poudre noire. Les nains de l'Erebor sont parvenus à percer ses mystères et l'utilise dans des "arquebuses".

Son visage s'assombrit. Il passa sa main dans les tresses de sa barbe ciselé d'argenteries et de perles aux couleurs délavées mais encore vive.

"Malheureusement nos frères sont isolés par la tyrannie de l'Orient. Nous ne pouvons utiliser leur savoir faire. Mais ces armes pourront servir face au Balrog. C'est un ennemi des plus redoutables qui nécessitera toute notre attention. Je vous enverrez dès que notre conseil sera achevé mes meilleurs ingénieurs pour qu'il étudient le problème et développe un forme de coopération avec vos artilleurs.
Le nombre de vos balistes et fort intéressant: il nous permettrait d'organiser deux forces différentes. L'une composé de chasseurs de trolls qui se formeront en batteries par cinq et qui écumeront le champ de bataille. L'autre choix serait de les réserver à la défense de la porte Est qui ne manquera pas de subir l'assaut des trolls en grand nombre, quand ceux ci jailliront à demi asphyxié par la fumée. Dans ces espaces réduit, l'utilisation de ces armes me parait fort appropriée."

L'Archiforgeron se racla la gorge, irrité par une bouffée de tabac trop forte.

"Une dernière solution consisterais à mélanger ses deux options précédentes en séparant les balistes en deux unités de dix machines. C'est à votre aise, vous connaissez mieux vos hommes et saurez donc prendre l'option que vous jugez la plus adaptée. J'équilibrerai mes forces selon...

Concernant le Rohan, des échos me sont parvenus d'un seigneur dans le Sud Ouest de son pays, au beau milieu des montagnes blanches. Il aurait nom d'Eowul de Snehdras... mais je ne sais quel crédit accorder à cet information. C'est un récit parvenu par une caravane. On gagne d'ailleurs beaucoup d'informations à glaner soit même dans les tavernes, à écumer les enseignes et les voyageurs. Mais je m'éloigne de notre sujet...Que ai votre opinion seigneur Grimrold?"

Dehors le soleil était passé derrière les montagnes. Les grands pics furent bientôt des silhouettes aux têtes nacré de neige. La plaine devint violette, royaume de l'ombre mauve et des rocs noires.

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm Lun 15 Nov 2010 - 20:15

-« Il serait effectivement judicieux de diviser l’artillerie Isengardienne en deux groupes, ainsi elle s’avèrera utile sur plusieurs théâtres d’opération durant la bataille. Si l’un des détachements se trouvait en difficulté, l’autre pourrait tenter de le rejoindre.
Quoi qu’il en soit, je n’oserai pas imposer ici les tâches de mes troupes : Il s’agit de votre royaume, Archiforgeron, celui du fier peuple des nains, et il est par conséquent normal que vos alliés acceptent et se plient à vos décisions durant la confrontation. »

Grimrold se tourna vers ses confrères, qui hochèrent de la tête en signe d’approbation.

« Ce nom, Eowul, ne me dit rien… mais je vous crois volontiers, Maître Nain. Pensez-vous qu’il ait à sa disposition des troupes susceptibles de nous aider ? Même s’il s’agit de peu d’hommes, il serait regrettable de les refuser, les Rohirrim étant réputé pour être des cavaliers pugnaces.
Avec votre accord, je pourrai envoyer quelques crébains aux agents de La Main Blanche serpentant le Rohan à l’heure où nous parlons.
Vous conviendrez qu’au point où nous en sommes, chaque bras supplémentaire sachant manier l’arme blanche est le bienvenu. »

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm Mer 17 Nov 2010 - 15:36

L'archiforgeron écouta avec attention le capitaine de l'Isengard. Ainsi leur avis allaient dans le même sens. C'était une bonne chose qui faciliterait la coopération, les alliées ayant saisis leur bien commun et ses enjeux et principes.

"Ainsi nous procèderont selon la troisième méthode selon nos souhaits communs. Vous pouvez dès à présent réinstaller vos troupes à la porte Est et dans les forteresse et tour de garde environnante. Il existe aussi des fortins le long de la grande enceinte encore inachevée malheureusement..."

Hanzok observa le ciel un long instant. Puis son regard tomba vers la terre, sur la vallée ou descendait un puissant torrent venant du lac et des entrailles de la montagne. Mais son lit était à sec, les nains ayant détourné les sources pour inonder les mines. Seul un mince filet d'eau ruisselait tranquillement sur les rochers et les pierres encombrant sa descente.

"Je suis d'avis de trouver d'avantages d'alliés avant de nous lancer dans la bataille. Nous devons lancer un dernière appel. Seulement en ces temps difficile c'est chose peu aisé que d'amoindrir ses défenses. J'ai pensé faire appel aux aigles. Ils sont amis du peuple naugrims et sont sages parmi les sages. Il serait sans doute aisé de les convaincre de nous aider dans la pacification des montagnes. Je crois que Curunir entretient quelques liens avec le peuple des oiseaux. Peut être pourrait il nous apporter crédit dans notre démarche...
Nous devons aussi réitérer notre demande auprès des souverains alentour: la Lothlorien, Foncombe, les forteresses d'Eregion, le Lindon, Ost-in-Edhil. Les elfes nous porterons secours.

Toujours est-il que notre peuple veut vous faire un cadeau pour sceller notre amitié: nos forgerons ont préparé pour vous cinquante armures de plate selon la mode de vos chevaliers. Vous pouvez les retirez à l'armurerie dès que vous le désirez. J'espère qu'elle seront à votre goût mais j'ose dire qu'elle porte le sceau des armuriers d'Erebor venus suppléer nos propres artisans. La rencontre de tous ses artisans naugrims accourus des trois royaumes, ici, à Khazad! Leurs secrets se sont mêlé et ont provoqué une révolution dans les arts des métaux. Les immenses forges aménagés pour la guilde ont permis de produire un armement de qualité supérieur. Jamais les peuples naugrims ne s'étaient retrouvés si soudé. Tous ne sont pas présent, mais il y a des représentants de toutes les tribus naugrims venus restaurer la gloire de la Moria. Et la Diaspora de Khazad est retourné dans sa patrie pour affronter la réalité et laver son honneur. Elle a rapporté quantité de savoir de ses voyages.
Nous disposons d'une nouvelle arme: ..."

Hanzok fit face à la salle de guerre ou l'on avait apporté une étrange machine:

Spoiler:

"Ceci est une machine à vapeur. Nos ingénieur s'intéresse de prêt à l'étude de cette forma de l'eau. Nous n'avons pas encore percé son mystère. Mais nous savons sa force et son énergie. Son souffle ravageur... Ainsi lorsque vous irez étudier la position de l'entrée Est vous sachez d'avance les choses suivantes: Il s'agit d'un long couloir constitué d'épais blocs de pierre. À l'intérieur et tout du long, des herses successives. De temps à autre des meurtrières... les grilles étaient épaisses, de l'acier le plus solide. La dernière de ses herses a été trempée dans un bain de mithril. De plus nos érudits y ont apposés des runes de protection contre les trolls. Elle sont constituées d'Ithildin et contiennent la trace de meilleurs architectes runiques. Un troll ne pourrait la franchir. Je pense que vous pouvez occuper le rempart surplombant la porte avec cinq balistes et en disposer cinq autre dans le couloir derrière les herses. Je vous adjoindrez le service d'une vingtaine de mes meilleurs arbalétriers. Il assureront un soutien efficaces pour les balistes.
Vous devez de plus savoir une chose. Sur les parois de ce boyau de pierre artificiel, vous ne trouverez pas que des meurtrières. Il existe des "souffleuses". De petits trous dans la pierre contiennent en fait des tuyaux de cuivre reliés à ces petites machines à vapeur. Six engins sont ainsi disposées par deux et donnent directement sur le couloir. Même une armure de mithril ne protège pas contre ces bouffées de chaleur brûlante."

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm Dim 21 Nov 2010 - 16:51

Une brève expression de surprise se dessina sur le visage de l’officier lorsqu’il posa ses yeux sur la machine à vapeur.

-« Voilà un bien étrange engin, Archiforgeron. Etes-vous certain que vos hommes sauront maîtriser sa puissance ? Il ne faudrait pas qu’il nous explose à la figure, brûlant gravement plusieurs nains au passage.

D’un autre côté, je dois admettre que vous vous êtes admirablement bien préparé au combat. Je connais des ennemis communs qui ne seraient pas assez fous pour se briser contre de telles défenses, mais il est clair que le fouet du Noir Ennemi frappe trop fort les gobelins pour que ceux-ci imaginent la retraite comme une option envisageable.
Mais qui sait… peut-être qu’après d’innombrables pertes, leurs vagues baisseront d’intensité et certains commenceront à se replier. Car là est toute la force de l’antagoniste : le nombre.
Autrement, chez eux, rien ne transpire la qualité. »

Grimrold pivota pour faire face à la fois à ses suivants et au Maître Nain.

« Eh bien, sire Hanzok, il me semble que nous avons à peu près tout vu. Nous allons nous retirer pour préparer nos troupes et en particulier positionner notre artillerie. A moins que vous n’ayez d’autres injonctions à nous communiquer ? »

Sujet: Re: Bataille de Khazad Dûm