Elkäèl

Les noldor d'Eregion et les hommes d'Arnor se séparèrent au bout de quelques heures de trajet, ils avaient dépassé la trouée du Rohan et chacun allait maintenant suivre ses objectifs propres. Avant de partir rejoindre Fangorn, Elkäèl prononça ses dernières paroles à Halbarad Dunadan.

Prince, je ne l'ignore pas et je ferai tout en mon pouvoir pour que Saroumane si effectivement l'ombre de Morgoth l'a totalement envahie, de le neutraliser à jamais. Les valar m'ont conféré bien de leurs puissances à ma naissance et par la bénédiction que mon grand roi Turgon m'a donnée et avec leurs soutiens indéfléxibles, je serai devant Curunir un maïa investi de la parole d'Erù Ilùvatar et celle-ci nulle ne peut s'y opposer et lutter sans choisir sa fin en ce monde. Mieux vaut être un amis des noldor que leur ennemi.

Les yeux d'Elkäèl étaient d'une brillance insoutenable, comme des diamants rempli de lumière. Il salua Halbarad Dunadan qui resta un moment sans réaction et sans voix par les inattendues confidences que le roi d'Eregion venait de lui faire.

Elkäèl et son escorte de 100 noldor filèrent donc comme le vent et contournèrent Fangorn par sa partie sud en passant par l'Ouest Emnet et arrivant au plateau, l'escorte rejoignit les 2000 noldor en surveillance. Quant à Elkäèl, il déposa pieds à terre dès qu'il fut au plus près de la forêt de Fangorn et s'enfonca seul au plus profond de celle-ci en direction de la chambre des Ents.

(VOYAGE TERMINÉ)

Elkäèl durant son voyage ne put s'empêcher de s'arrêter aux hôpitaux de campagne, sa nature de guérisseur était plus forte que son titre de roi d'Eregion et à chaque hopital et son contingent de blessés et de brûlés, il prodigua ses meilleurs soins elfiques les plus efficaces et au plus atteints une guérison inespérée. Les hommes du Dûn ou Dunedains ayant rejoints les annexions d'Isengard en présence ne purent que le laisser faire, leurs compétences médicales étaient loin d'égalées voire surpassées celles du Noldor. La renommée d'Elkäèl non en tant qu'ennemi mais en tant qu'ami secourable se répandait aussi rapidement que le vent d'Est soufflant sur les terres de l'Ouest... Elkäèl avait bien des interrogations sur tout ceci mais resta silencieux, Sylvebarbe son père lui donnerait forcément des réponses.

Elkäèl et son escorte de 100 noldor partirent en direction de la Comté. Les 2000 noldor se dirigèrent quant à eux vers Eregion.

6 cases X 2 heures à cheval, 18 heures

Arrivée estimée hier et aujourd'hui pour l'ensemble des voyageurs à destination.

Elkäèl et Marroc Hamwich, escorte de 100 noldor

Hobbitbourg => Aux havres-Gris

1 case X 2 heures à cheval, 2 heures

Marroc apprit la nouvelle de la grossesse de Kementari et voulut accompagner Elkäèl jusqu'à elle et l'aider. N'était-elle pas la surintendante d'Eregion et son devoir, servir sa princesse... Ils partirent donc tous deux la rejoindre, escortés par la garde royale.

Elkäèl et son escorte de 100 noldor

Aux Havres-Gris (Ossiriand) => Ost-in-Edhil (Eregion)

4 cases X 2 heures à cheval, 8 heures


Elkäèl après son bref séjour aux havres-gris s'en retourna à Ost-in-Edhil où sa présence était sollicitée pour l'achèvement des tours et du temple des gardiens du Feu Sacré. Il devait recevoir un nouveau nom de Nimlofin lui-même lors de la consécration dudit temple de la flamme d'Anor.

Amon Uilos sortit du palais. prît son cheval Vif d'Argent et partit vers une destination connue que de lui seul. Il avait eu une vision dans la salle du trône au moment où les deux maïar étaient présents; celle de Gandalf le Blanc s'évadant d'Isengard dans un état de faiblesse avançé. Sa fuite périlleuse. Il se devait de le retrouver et le soigner. Il fit en sorte de passer inaperçu, ses sujets le regardaient sans le reconnaître, il parcourut ainsi les territoires de l'Isengard le séparant de l'Istari sans être vu du moins sans que son apparence le mette véritablement en danger. Il se fondait à la population locale sans être inquiété. Chacun vut ce qu'il voulait voir, un familier, un soldat...

Il arriva à destination.

Eregion => Rohan

HRP / D’accord pour ressentir que quelque chose ne va pas avec Gandalf, mais de là a voir grâce a tes pouvoirs ce qu’il s’est passé en Isengard, il faut se modérer un peut. Surtout que les deux Istaris auraient immédiatement ressenties qu’on les observait. Mais, comme je l’ai dit, l’idée même qu’Elkael se rende compte que quelque chose cloche avec Mitrhandir est possible au niveau RP…sans plus.\ HRP

Un grand humanoïde traversant Tharbad, monté sur un cheval, tout seul, et recouvert d’un long manteau ?!
Voilà qui ressemblait beaucoup trop a un messager ou espion Elfe pour ne pas éveiller les soupçons de la garde frontalière, qui ne cessait chaque jour de renforcer les péages, ce qui faisait, au final, traverser tous voyageur ou marchand au compte goutte.
Se reposant un moment dans une taverne de la ville commerçante après une long chevauché, Amon Uilos fut interpeller par environs cinq gardes lourdement armés.
L’un d’eux lui parla en Sindarin :

-« Bonsoir, Maître Elfe. Je vous prie de bien vouloir nous suivre un instant. »

Leurs gestes n’étaient pour le moment pas agressif, car ils ne faisaient qu’effectuer les ordres.
La routine, en somme.

Amon Uilos regarda les cinq gardes, il replia sa cape en arrière en faisant attention que ses gestes ne soient pas perçus comme hostiles et se laissa interpeller sans résistance. Il était équipé simplement de son bâton en Mithril, un sac contenant à première vue des provisions, une gourde et un sac d'herbes médicinales, des vêtements de voyage modestes.

Bonsoir, hommes du Dùn, je vous suis. Je me présente Maître guérisseur Yléïn, je me rends au Rohan pour soulager et prodiguer mes soins aux hommes qui en besoin.

Amon Uilos répondit non en Sindarin mais dans le langage de son interlocuteur avec un ton respectueux et franc.

Les gardes se regardèrent un instant.
Puis, l’officier s’exclama :

-« Votre façon de vous tenir ne ressemble en rien a celle d’un guérisseur qui a passé toute sa vie a se pencher pour ramasser herbes et autres ingrédients médicinaux. Veuillez déposer votre cap, vos souliers, votre ceinture et votre sac dans ce tonneau en bois. Puis entrer dans cette salle, nous avons quelques questions a vous poser. »

Ils semblaient toujours respectueux, même si ils faisaient preuve d’une certaine rudesse toute militaire.

Amon Uilos répliqua tout à fait naturellement et simplement sans être sur la défensive aux affirmations de l'officier dans un ton tout à fait honorable. Aucune peur ne se lisait sur son visage puisqu'il était bel et bien un guérisseur et un des plus doué en terre du milieu.

Seigneur, doutez-vous de mes compétences parce que je ne suis pas bossu ou courbé ? Je peux facilement vous prouver que je suis un véritable guérisseur. Je répondrais docilement à vos questions, je suis ce que je prétends être et je n'ai rien à vous cacher. Je ne fais que le bien autour de moi et si mon savoir peut aider c'est ma seule récompense.

Tout en parlant, il s'exécuta en enlevant sa cape, ses souliers, sa ceinture et son sac les mettant dans le tonneau de bois devant lui.

Un garde emporta le tonneau dans un autre endroit, et nul ne sut ce qu’ils en firent.
Les autres s’enfermèrent dans une petite salle aux murs recouverts de chaux blanche.
Au milieu de la pièce se trouvait une couche, et sur cette couche était allongée une jeune femme au teint pâle…horriblement pâle.
Une sueur froide coulait le long de son front, et elle semblait sur le point de rendre l’âme.
L’un des gardes avait du mal à retenir son émotion, et c’est d’une voix tremblante qu’il s’exclama :

-« Je…voici ma femme, Aladianne. Elle et mon fils ont été attaqués par des orques des Monts Brumeux. Nous sommes sensés travailler avec eux mais…ils…ils ont tendance a se laisser emporter…a notre dépens. »

D’un geste pesé, voir mécanique, le soldat souleva une partie de la couverture protégeant la pauvre femme. Son ventre était ouvert, et une partie de ses entrailles, lacérée, sortait telle des serpents se tortillants dans un panier.
Il dit alors, pendant que ses collègues détournaient leur regard de la seine :

« Mon fils a rejoint Eru…ou plutôt Melkor. Mais elle, peut-être que vous pourrez…enfin….vous voyez ce que je veux dire…j’espère ne pas trop vous demander….mais c’est tout ce qu’il me reste… »

Je suivis mes hôtes dans une salle qui se trouvait être une chambre. Mon regard se posa vers la femme que l'officier me présentait comme son épouse. J'écoutais ses paroles et au nom de Melkor et des orques, je ne pus avoir une pensée en forme de prière envers Erù et les valars.

*Erù, mon créateur; Manwë, mon roi; vos majestés, mes souverains, mon existence vous honore et je vous invoque en ce lieu pour que l'ombre de Morgoth ne puisse plus avoir ici son influence. Que par Esté, cette femme survive et ses douleurs disparaîssent, que ses souffrances s'apaisent et que son âme soit enlacée par vos bras doux et protecteurs. Je suis votre serviteur et je ne peux laisser la mort entrer à nouveau dans cette demeure. Yavanna ma reine, pluie salvatrice et terre fleurie parmi les vivants, je te confie cette femme, qu'elle puisse par mes soins goûter aux délices de tes oeuvres et que la lumière des deux arbres de Valinor dans son esprit et dans son corps se manifeste.*

L'expression de mon visage ne montra aucun dégoût mais une profonde compassion. Je m'avançais auprès d'elle, lui prit la main, lui toucha le front, lui murmura à l'oreille des mots plus puissants qu'aucun guérisseur de même renom ne connaissait et ne pouvait prononcer, la pâleur d'Aladianne disparut et une couleur rosâtre fît discrètement son apparition.

Je me retournais vers l'officier, mon regard était rempli d'émotions solidaires et lui demanda

Je vous prie seigneur, s'il vous est possible d'accèder à ma requête, de me porter un chaudron sortit du feu rempli d'eau bouillante, des pièces de linge propres afin de préparer mes remèdes, panser ces inombrables plaies purulentes et sanguinolantes et maintenir mes baumes à base d'herbes. Il me faut aussi, un couteau aiguisé, que sa pointe chauffée soit rougie par le feu, du fil de pêcheur et des aiguilles.

Mon expérience était certaine et mon aura invisible bienfaitrice ébranla l'officier et ses hommes. Je savais ce que je faisais et mon empathie fut récompensée.

Le garde concerné sortit de la salle quelques instants, le temps de réunir les objets demandés.
Les autres ne bougèrent pas, regardant de leurs yeux livides le corps meurtri de la pauvre femme.
Chargé jusqu’aux épaules, son marie revint et déposa tout les ustensiles sur le sol en disant :

-« Voilà ! J’ai même réussit a trouver quelques feuilles d’Athlas. Vous devez sûrement déjà en posséder, mais on ne sait jamais. »

Ils se retirèrent alors, laissant le guérisseur faire sa besogne.

Les paroles de l'officier furent entendues et eurent comme réponse un regard rempli de lumière et de remerciements.

Ils sortirent donc me laissant pleinement à mes soins. J'entrepris de la guérir...

Des heures passèrent avant que la porte qui me séparait de mes hôtes s'ouvre à nouveau.

Aladianne était maintenant sauvée, ses plaies désinfectées, suturées, pansées, des baumes parfumés étaient étalés sur son corps encore meurtri, ils embaumaient la pièce de différentes senteurs, comme si un jardin fleuri y avait élu domicile. La jeune femme étendue sur sa couche dormait d'un sommeil sans douleur, d'un esprit apaisé et serein. Elle était en vie et elle respirait doucement, son visage était coloré et n'avait plus cette pâleur morbide.

Je m'avançais vers son mari, et je lui dis doucement

N'ayez crainte mon ami, votre femme vous est rendue, apportez lui de quoi se nourrir et se rafraîchir, elle en aura besoin à son réveil.

Le garde, non habitué a réagir dans se genre de situation, s’inclina maladroitement et dit :

-« Merci…que Melk…hem…que le dieu auquel vous croyez vous bénisse. Peut-être un jour vous rendrais-je a monnaie, qui sait ? Encore mille mercis, Maître guérisseur, et bon voyage ! »

Il lui ouvrit la porte de la caserne, et lui présenta le tonneau où était rangés ses affaires, montrant ainsi que le Noldor pouvait s’éclipser.

Amon Uilos lui rendit son salut, prît ses affaires et s'arrangea. Il répondit à l'homme.

Votre femme est sauve grâce à Erù et les valars qui le servent. Leur bénédiction est sur votre maison. Continuez à faire le Bien autour de vous et que la Lumière guide vos pas et votre dette s'il y en a une, sera honorée.

Il monta sur Vif d'Argent, et se dirigea vers sa destination première.

Le trajet vers Edoras allait durer moins de 14 heures environs et à cheval.

Amon Uilos ne fit que quelques arrêts avant d'arriver vers le but de son voyage. Retrouver Gandalf le Blanc.

(Voyage terminé)

Amon Uilos, Turgon, Arasûl et Cathielle

Havres-Gris => Ost-in-Edhyl (en passant par Fennas Drunìn)

8 cases X 2 = 16 heures (à Cheval)

Après avoir quitté le Conseil Blanc, les elfes noldor et de la Lorien accompagnés de leur escorte armée se dirigèrent vers Eregion. Ce temps de voyage permit à chacun de s'exprimer et de planifier ce qui devait se faire. Amon Uilos commença le dialogue.

Turgon, Arasûl, nous prendrons très peu de repos pour repartir vers la Lorien, la défendre et retrouver le porteur du Carafanan. Comme l'Isengard est maintenant un ennemi sérieux tout autant que le Rhùn, l'Angmar et le Mordor, il ne serait pas prudent de traverser le Pays du Dùn, la trouée du Rohan, le plateau et se rapprocher du Mordor pour rejoindre Dame Galadriel. Bien que le Val d'Anduin est occupé, il nous sera plus aisé de le traverser, nous aurons moins de terres à parcourir. Notre concentration doit se porter sur le passage des Monts Brumeux. Nous emporterons des pierres solaires pour repousser les orcs et gobelins ou autres créatures du mal. Qu'en pensez-vous ?

Il marqua un temps de silence pour laisser à ces compagnons de répondre

Un message arriva grace à l'aide de colombe porteuse.Il était déstiné à Arasûl et ces compagnons.Il était de la main de Galadriel et était ma foie très court.Voila ce que Arasûl y vit:

Citation :

Chèrs Intendant,
Notre pays a été écarté du danger.J'ai hâte de vous revoir vous ainsi que tout nos amis des royaumes elfiques qui vous accompagne,Amon Uilos et Turgon.Bien que la Lorien ne risque plus l'heur et grave.Vennez pendant qu'il est encore temps.