Amis voyageurs, soyez les bienvenus ! Vous cherchez un endroit confortable, chaud, et plein de vie pour boire une bonne bière, prendre un bon repas, ou même louer une chambre pour la nuitée : l'auberge est faite pour vous.
Cette auberge autrefois miteuse, insalubre et détériorée, à connu un renouveau après le dernier changement de propriétaire. Halvor, l'aubergiste, est parvenu à convaincre le roi Eothain de participer financièrement à une partie des rénovations. Pour donner à Edoras une auberge à la mesure de son nouveau prestige, histoire que les commerçants et visiteurs ne dorment pas sur une simple paillasse pleine de puces. Le Roi accepta à la condition qu' Halvor rembourse sa dette à mesure de la moitié de ses bénéfices. Halvor est en charge des affaires et du comptoir. Il emploie deux serveuses pour faire le services et le ménage, ainsi qu'un cuisinier pour satisfaire la gourmandise des voyageurs.
~~§~~§~~§~~§~~§~~§~~§~~§~~§~~§~~§~~§~~§~~§~~
Alatáriël entra, elle avait Elessar à un homme qui l'avait conduit aux écuries, elle regarda l'auberge et finit par jeter un coup d'oeil à l'aubergiste occupé à servir des clients.Elle s'avança lentement.
_Excusez-moi,je cherche un endroit où dormir quelques nuits...
L'homme la dévisagea, il semblait hésité...Elle se contenta de faire tinter les pièces dans sa bourse.Son visage changea d'expression et devint plus chaleureux.
_Bien sur, j'ai une chambre très confortable....Voulez-vous manger quelque chose? Elle aquieça....
*La cupidité tue....*
Elle s'attabla,mangea le maigre repas qu'il proposait et partit dormir... *Demain est un autre jour...Demain je pars*
Au beau milieu de la nuit surgirent des cris de douleur qui réveillèrent la majorité du voisinage, hormis ceux qui avaient la chance, voire le bonheur, de dormir profondément... Une grande agitation régna dès lors, d'abord pour comprendre et chercher d'où venaient ces cris, puis pour agir en conséquence afin qu'ils s'évanouissent dans le silence de la nuit. Ce qui ne fut pas chose facile, hélas, car il s'agissait d'une femme sujette à une douleur monumentale. Celle-là semblait ne jamais s'arrêter ni même s'atténuer, et les cris redoublèrent encore d'intensité. Si forts qu'il aurait été incroyable qu'une personne puisse encore dormir...
Malheureusement pour Alatàriel, cette femme-là dormait dans la chambre qui voisinait celle de l'elfe. Et nombre d'humains s'étaient amassés dans le couloir, et même dans la chambre de l'humaine qui, à cause de la douleur, ne s'était quasiment pas rendu compte...
Une voix réussit à se porter au-delà des autres, une voix autoritaire et grave, mais fragile et vrombissante. La voix d'un vieillard, la voix de l'homme qui plus tôt dans la journée, avait aidé Alatàriel à entrer dans la cité. Et il disait ceci :
" Du vent ! Allez ! Laissez-la respirer ! Sortez-tous de sa chambre ! Je vais la soigner ! Je suis médecin ! "
De quoi piquer la curiosité de n'importe qui... Et tandis que les hommes et femmes réunies là faisaient enfin silence et se regroupaient plus encore dans le couloir, on n'entendait plus que les cris de la femme et le bruit clinquetant de petits pots que le vieux médecin disposait avec la plus grande concentration autour du lit de la malade...
Quand soudain, le vieillard s'exprima encore, essayant de crier plus fort que la femme :
" Un elfe ! J'ai besoin d'un elfe ! Est-ce qu'il y en a un ici ? "
Le visage des curieux se figea dans une expression de bêtise et de stupeur... Pourquoi un elfe ? En quoi cela était-il utile ? Qu'est-ce qu'un elfe ferait qu'un homme ne ferait pas ? Et pourtant... nul ne s'exprima... et nul ne s'avança... Il n'y avait vraisemblablement pas d'elfes dans les alentours...
Alatáriël avait été réveillée en sursaut par les cris et elle était d'une humeur plutot fracassante.Elle n'était pas sortie de sa chambre mais elle avait tout écouté, tout entendu.Elle avait été glacé en reconnaissant la voix du veil homme.Et plus encore quand il avait demandé un elfe. Elle avait ouvert la porte de sa chambre avec un grand fracas.
_Moi!Je suis une elfe!! Poussez vous!!
Elle tremblait un peu.Tout les regards étaient portés sur elle
_Pourquoi avez vous besoin de moi?
Elle se demandait s'il la reconnaissait,maintenant qu'elle portait une tunique bleu, que son pantalon était propre et que ses cheveux détachés.Elle fut tentée de le remercier encore une fois mais la femme poussa un cris deux fois plus strident que les précendents.
Le vieillard n'eut aucune réaction trahissant le fait qu'il reconnaissait très bien Alatàriel pour l'avoir aider à franchir les portes de la cité, et peut-être ne l'avait-il en réalité pas reconnu. Ce n'était quoi qu'il en soit pas le sujet de pensée le plus important en cet instant...
La femme poussa un nouveau cri déchirant, et c'était là tout ce dont le vieil homme se souciait. Aussi à la question " Pourquoi avez vous besoin de moi? ", il ne répondit pas mais se préoccupa d'ouvrir en silence les petits pots, au nombre de quatre, qu'il avait disposé au bas du lit. Et enfin il se décida à prendre la parole tout en pointant de son doigt à la peau fripée un de ses pots...
" Je veux que vous plongiez votre main dans cette mixture et que vous en ressortiez assez pour lui couvrir le mollet de sa jambe droite. Ensuite, vous laverez votre main avec l'eau contenue dans celui-là, et il désigna alors un deuxième pot à proximité du premier, et vous couvrirez sa jambe droite à partir de son mollet jusqu'au bout de son pied avec le contenu du troisième pot. "
Quant au quatrième pot, le plus près de lui, il s'en empara et y plongea lui-même sa main, en sortant un mélange poudreux et humide de couleur terre qu'il appliqua autour de la bouche de la femme, puis il en introduisit dans sa bouche, la forçant à avaler.
Le contenu de ces pots était bien étrange, et éveillerait la plus bête des curiosités... Toutefois il y avait cette plus curieuse impression encore que cet homme savait ce qu'il faisait, et que tout ceci était bon pour cette femme... D'ailleurs, ses cris diminuèrent légèrement d'intensité une fois la texture du vieillard avalée. Il n'était pas encore temps pour Alatàriel de poser des questions, car la femme souffrait encore beaucoup, et le vieil homme s'était montré plus que ferme et autoritaire quant à ce qu'il lui incombait désormais de faire.
Bien que le contenu du premier pot rebutait légèrement Alatáriël, elle y plongea entièrement la main et l'étala sur tout le mollet.C'était quelque chose assez visqueux dont la couleur était entre le gris et le vert.L'elfe essayait de faire de son mieux pour aider même si elle n'avait pas l'impression que couvrir un mollet et une jambe puisse vraiment être utile.Elle rinça sa main et la replongea dans le troisième pot; cette fois ci, elle ne chercha pas à deviner qu'elle était la mixture.Elle fronçait les yeux, elle avait l'impression d'avoir déjà vu tout ces "médicaments" quelque part. Quand elle eut enfin finit, elle n'osa pas essuyer ou même laver sa main, elle se contentait de regarder l'humaine qui peu à peu se calmait.Au bout d'une dizaine de minutes,la malade soupira et s'endormit profondemment. La piece était parcouru de murmures et de chuchotements, personne n'osait parler à voix haute.
_Qui êtes vous?Pourquoi aviez vous besoin de moi et pas d'un humain?Pourquoi m'avez vous aidé?
Sa voix avez été plus rauque que d'habitude quand elle parla et son intonation cachait à présent toutes sensations ou même tout sentiment.Elle se contentait de fixer le viellard le regard vide. Les chuchotements augmentèrent mais elle n'y prettait aucune attention.
*Et dire que je voulais passer innaperçu....*
Elle jeta un regard vif à la femme avant de refixer l'humain.
Le vieillard soupira de soulagement à la vue du sommeil profond dans lequel s'était maintenant engouffrée la malade. Les rumeurs iraient surement bon train sur la rapidité à laquelle elle s'était apaisée, et il redoutait fortement cela. Combien de fois déjà il s'était fait qualifié de magicien, d'esprit corrupteur et manipulateur... Mais il n'était qu'un médecin, hélas peut-être. Doué de magie, il aurait pu tous les faire taire... Mais avec le temps et l'âge qui l'avait rattrapé, il avait appris à se renfermer sur lui et à ne plus se soucier de l'opinion des autres. Il se laissa pourtant étonner de la réaction de l'elfe, et rit intérieurement.
" Vous venez de sauver la vie d'une femme en une dizaine de minutes, et cela ne vous étonne pas plus que ça ? Y seriez-vous habituée ? Est-ce pour cela que vous me questionnez uniquement sur vous, sur ce que j'ai fait pour vous, et pourquoi j'ai eu besoin de vous ? Vous devriez vous connaître mieux que cela, vous savez... Peut-être est-ce vous qui m'avez choisi. Je ne suis qu'un vieil homme qui passe le temps qu'il lui reste à vivre à guérir les malades. Mais vous... elfe... Vous ne semblez pas connaître la médecine, et pourtant, vous avez fait ce que j'ai dit avec une attention remarquable et un intérêt... surprenant. "
Il plongea ses mains dans l'un des pots, un de ceux qu'avait utilisé Alatàriel. Il s'agissait du pot rempli d'eau, il se lavait les mains... Mais en y regardant de plus près, ce n'était pas vide d'intérêt. L'eau était légèrement bleutée et elle semblait... briller d'une faible lueur. A l'extérieur de la chambre, le monologue du médecin était suivi avec le plus grand sérieux. Les chuchotements s'étaient étouffés le temps qu'il parle, et n'eurent pas le temps de reprendre que le vieillard reprenait déjà la parole.
" Mais je ne vais pas m'amuser à ne pas vous répondre sans cesse, et ignorer vos questions. Ce ne serait pas très poli, n'est-ce pas ? Toutefois... Je ne pense pas qu'il s'agisse du lieu et du moment les plus appropriés. Je pense que vous serez d'accord. Aussi si vous désirez vraiment savoir, je vous conseille d'aller vous coucher et d'attendre l'aube, d'ici à quatre ou cinq heures. Je m'en vais demain, alors je vous attendrai aux portes de la cité. "
Secouant ses mains pour les égoutter, il finit par les sécher en les passant sur ses habits. Le vieillard sourit et ramassa aussi soigneusement que rapidement ses pots qu'il avait au préalable refermés. Puis il regarda une dernière fois Alatàriel pour cette nuit. Son regard brilla de malice et il sourit encore. Apparemment, le vieux s'amusait...
" Bonne nuit... elfe. Je ne connais pas votre nom... Oh. Vous me le direz demain. "
Il partit dans un nouveau rire et la foule s'écarta pour le laisser passer, certains le regardant avec méfiance, d'autres avec curiosité, et peu avec admiration ou gratitude pour avoir soigné la femme...
La jeune elfe regarda le viellard s'en aller sans faire un geste.Une fois qu'il eut quitter son champ de vision elle se redressa.Les humains la regardaient à présent avec attention, ils suivaient le moindre de ses gestes des yeux.Pendant un insatant, elle eut envie de rire devant tout ces regards.Finallement,elle se contenta de les ignorer.Elle s'approcha de l'homme le plus près d'elle; c'était l'aubergiste.
_Restez avec elle...
Puis elle poussa tout ceux qui étaient sur son chemin, elle rentra dans sa chambre et s'enferma à clef.Elle se laissa tomber contre le mur et regarda la lune.
*Cet homme....*
Elle éprouvait une impression de malaise due aux paroles de l'homme, il était vrai qu'elle avait déjà vu tout cela quelque part...Mais où?Elle se débattait avec sa mémoire pour essayer de se rapeller de quoi que ce soit concernant ce qui aurait pu ressembler aux pots du vieu.Elle entendit la voix de l'aubergiste qui renvoyait tout le monde dans leur chambre, elle sourit:au moins elle ne les croiserait pas dans le couloir.Elle s'allongea sur son lit incapable de dormir. Au bout de quelque temps, tout les bruits s'étaient tue et il régnait un silence e mort dans l'auberge. Alatáriël se leva et commença à préparer ses affaires.L'aube ne se léverer pas avant plusieurs heures mais au moins elle ne serait pas en retard. Elle enfila sa cape et remit sa capuche sur son visage.Elle passa ses doigts sur son collier,un sourire éclaira son visage.Elle le cacha comme elle le faisait d'habitude.Elle pris ses armes,attacha son arc et ses flêches dans son dos et cacha sa dague dans une de ses bottes.
*Demain est un autre jour....Je ne me serai pas attendu à ce changement!Enfin...Je suppose que je vais devoir arrêter la chasse aux assassins pour l'instant...*
Doucement elle sortit de sa chambre, posa de l'argent sur le comptoir du bar et sortit chercher Elessar pour se rendre aux portes.
Alfirin Fierpied
Nombre de messages : 95
Feuille de personnage Race: Hobbit Possessions: 1670 Statut:
Construite il y a de cela longtemps, l'Auberge d'Erekbrant était une des nombreuses, et pas la principale, de celles qui peuplaient Edoras. Sa seule particularité était qu'elle n'était que peu chère, donc parfaite pour des voyageurs sans le sou, car vétuste. Toute faite de bois, celui-là était rongé par les termites... Ceux qui se rendaient là ne cherchaient de toute façon aucunement le luxe, seulement de dormir pour 2 pièces d'or la nuit.
Attention ! Risque important que votre personnage soit atteint d'asthme (difficulté à respirer) face à la poussière régnant en maître ici !
Une fois la taverne quittée, Alfirin suivit les instructions données par Baldred le tenancier : une centaine de pas (pour un Hobbit !) à l'est. Effectivement, il parvint jusqu'à la hauteur d'un édifice en bois de taille moyenne. Il ne l'atteignit d'ailleurs pas sans peine car les deux pintes de bière commençaient de plus en plus à lui peser sur la vessie. En regardant brièvement l'auberge, le Semi-Homme se dit une chose : il lui avait demandé le chemin pour une nuit peu chère, de toute évidence il allait être servi !
* Bah, de toute façon, jamais je ne trouverai un Smial* chez les Hommes ! * * trou de Hobbit
Oui, c'était peut-être là une habitude de son peuple qui lui manquait. Le confort d'un Smial, la beauté de la nature l'entourant et l'habitant... Cette soirée était des plus surprenantes, décidément, car Alfirin se surprit encore à repenser aux Hobbits de la Comté et à ressentir une nostalgie qui l'effrayait... Surprenante, donc, mais décevante. C'était là tout sauf son habitude et il mit ces divagations sur le compte de la bière d'Edoras. Plus corsée qu'elle n'y paraissait celle-là ! Alfirin ne manquerait pas de la conseiller, toutefois peut-être se garderait-il d'en boire autant si la réaction qu'il en ressentait était liée à la nostalgie de la Comté... Son passé lui disait assez souvent comme cela que sa contrée d'origine avait été la cause de ses plus grandes peines.
Chassant ces sombres pensées de son esprit, Alfirin soupira et revint gaiement au temps présent. Entrant dans l'auberge, il trébucha juste à l'entrée et s'écroula sur le parquet pourri. " Aïe ! " fut le cri qui résonna dans les oreilles de l'aubergiste, répondant tout simplement au nom d'Erekbrant.
" Qu'est-ce que...
- Oh-la-la... "
Alfirin se releva et épousseta ses habits, recouverts de poussière. Le ménage ne devait pas être fait régulièrement... Fait tout simplement, d'ailleurs.
" Qu'est-ce que vous voulez ? Un problème ? "
* Ah, on ne me demande pas pourquoi je suis petit, au moins... *
" Vous êtes bien p'tit... "
* ... *
Un nouveau soupir secoua sa poitrine et s'extirpa de sa bouche. Las, il l'était. Toutefois, ce n'était ni la première ni la dernière fois. Autant oublier ces paroles aussitôt entendues !
" Bonsoir, monsieur. Puis-je avoir une chambre, s'il-vous-plaît ? "
Un silence se fut entre les deux personnages, quelque peu gênant.
* Un gamin qui vient prendre une chambre, j'aurais tout vu ! *
" Et bien... Hum, oui p'tit gars. 2 pièces d'or et t'as une chambre tout à toi. "
Alfirin chercha dans son sac l'argent demandé, ce qui lui demanda un temps un peu long compte tenu de son esprit embrouillé par l'alcool. Une fois cela fait, il se dirigea d'abord vers les latrines et soulagea ses besoins avec plaisir, puis alla jusqu'à sa chambre et une fois son sac posé contre un mur, la porte close avec précaution, Alfirin s'écroula sur le lit mis à disposition. Un nuage noir de poussière se souleva, lui donnant une quinte de toux phénoménale. Pour autant, il s'endormit bien vite...
[size=9][Hrp/ Je me suis enlevé les 2 pièces d'or. \Hrp]
Alfirin Fierpied
Nombre de messages : 95
Feuille de personnage Race: Hobbit Possessions: 1670 Statut:
Les deux bières d'Edoras lui donnèrent un sommeil encore plus profond qu'il ne lui était de coutume et un ronflement digne d'un Humain, peut-être même de deux hommes. Son réveil fut quant à lui brutal car totalement indépendant de sa volonté. Un bruit sonore dans sa propre chambre l'extirpa du monde des songes et le ramena à celui, bien réel, où un vieillard amaigri par des années de pauvreté et de famine avait chuté sur le parquet de sa chambre et tentait, non sans mal, de se relever au plus vite. Qui plus est, il était pris d'une grosse quinte de toux due à la poussière environnante. Alfirin ouvrit ses deux yeux d'un air hagard, n'y comprenant encore rien, mais il tâcha de regarder avec plus d'attention.
Le vieillard semblait paniqué et confus, il paraissait surtout très faible. Ce qui interpella Alfirin fut en premier lieu la vision de son sac ouvert aux pieds du vieil homme, puis en remontant des yeux le corps de celui-ci, il s'arrêta aux mains et vit une bourse qui ne lui était pas inconnue... Pour sûr, ce tissu, cette forme, il avait déjà vu cette bourse. Son esprit était victime de la brume d'une soirée où il avait trop bu, pour autant il parvint enfin à faire le rapprochement entre toutes ces informations : la bourse en question, c'était la sienne !
" Hé !! "
Fut la seule chose qui lui vint à la bouche en jetant sur le vieillard un regard incrédule et où apparaissait un début de colère. Ce dernier émit une sorte de grognement mais il avait l'avantage d'être debout tandis qu'Alfirin était encore couché sur le lit. Vite, profiter de la situation ! Le voleur tourna bien vite la tête, puis le corps, et se mit à courir pour s'échapper et garder son butin. S'il réussissait, nul doute que la journée commençait bien pour lui... Il y a avait dans cette bourse vingt pièces d'or, c'était mine de rien une petite fortune appréciable pour manger, boire et dormir. Les besoins essentiels, donc, ceux que les riches oubliaient bien souvent dans leur vanité et leur bourse trop pleine.
Alfirin bondit hors de son lit et se lança à la poursuite du vieil homme. Il manqua de trébucher, ses réflexes n'étant pas encore tout à fait remis et ses muscles étaient toujours endoloris. Qu'à cela ne tenait, cette bourse était tout ce qu'il lui restait pour son voyage, il ne pouvait la perdre ! Mû par une puissante volonté de ne pas laisser au voleur le temps de fuir, il se rattrapa de justesse et parvint jusqu'au couloir où l'autre courait encore. Un homme, âgé très certainement d'une quarantaine d'années et le ventre bedonnant, était adossé dans un coin qui servait de virage pour débarquer sur l'entrée de l'auberge. Alfirin lui cria " Arrêtez-le ! C'est un voleur ! " dans l'espoir que celui-là agisse, toutefois il n'en fit rien et ne broncha même pas lorsque le vieillard passa devant lui, puis le Hobbit. " C'est ça oui... Quoi d'autre encore, Altesse ? Pffff... " furent les mots qui s'échappèrent de sa bouche et qu'Alfirin ne put entendre, déjà éloigné.
Arrivés tous deux dans l'entrée, le voleur avait encore une longueur d'avance. S'il parvenait à sortir de l'auberge d'Erekbrant et à se mêler aux gens dans la rue où à semer le petit homme derrière lui dans des recoins qu'il connaissait par coeur, il gagnerait la course et la récompense serait des plus appréciables. La porte était proche, de plus en plus proche depuis le début de la fuite dans la chambre d'Alfirin ! Quatre grands pas, un coup d'épaule bien placée et la porte s'ouvrirait en grand fracas. Trois grands pas, la bourse bien en main pour qu'elle ne glisse surtout pas. Deux grands pas, et l... Le bras puissant d'un homme stoppa net sa course, bloquant le passage, percutant sa poitrine, l'envoyant valdinguer et s'écraser sur le sol dans un bruit semblable au tonnerre.
" Allons donc... C'est dangereux de courir comme ça, l'ami ! "
Alfirin arrêta de courir, la folle poursuite enfin terminée. Il était des plus surpris qu'un étranger dans l'histoire était enfin intervenu, mais aussi le seul à s'en réjouir et pour cause ! L'homme en question se pencha et récupéra la bourse, la pesant discrètement dans sa main pour en découvrir la contenance. Fixant d'un regard quelque peu fier mais surtout curieux sur le Hobbit, il lui dit ses pensées en ces termes :
" C'est à toi, petit, je présume ? Tâches vite de retourner chez ta mère, ce n'est pas un endroit pour les enfants. "
Son regard s'avéra condescendant sur Alfirin, il semblait avoir pitié de lui. Qu'à cela ne tienne, le Hobbit était trop réjoui de rencontrer là un homme avec un semblant de morale ! Cela le changeait du quarantenaire bedonnant qui ne l'avait pas aidé plus tôt et qui n'était absolument pas une exception à la règle. Le monde des Hommes était parfois bien cruel...
" Je vous remercie, l'ami ! Mais je suis un Hobbit, un Semi-Homme monsieur. Pas un enfant. "
Sur ces mots, il reprit la bourse des mains de l'homme au regard surpris et à la bouche ouverte. Alfirin retourna tranquillement dans sa chambre, réjoui d'un tel dénouement à l'histoire. Remettant la bourse dans le sac, il prit ce dernier et le remit sur son dos. L'avantage de dormir tout habillé était évident : nul besoin de se rhabiller le lendemain. Un gain de temps formidable ! Il revint à l'entrée et entendit l'aubergiste, Erekbrant, rire à gorge déployée. Ce dernier avait assisté à toute la scène et n'avait pu s'empêcher d'exploser de rire en voyant la mine ahurie du "sauveur" d'Alfirin. Le Hobbit fit un dernier salut à Erekbrant, qui ne le lui rendit pas, et remercia encore l'autre homme qui ne répondit qu'un faible " Hum... Oh, oui... ".
Une fois Alfirin sortie de l'auberge, le vieillard voleur lui aussi enfin levé et sorti, l'homme resta un court instant à réfléchir aux paroles du Hobbit. Enfin, il se mit à rire au même titre que l'aubergiste. Tous les deux, en réalité, se connaissaient de longue date et se voyaient presque chaque matin. Leur complicité était grande et leur passé commun d'autant plus.
" Un Semi-Homme... Bah tiens, il ne manquerait plus que des Semi-Elfes !
- Tu parles d'une plaie ! "
Et les deux se remirent à rire, tandis qu'Alfirin retournait à l'écurie de la veille pour récupérer le poney et repartir.
* J'ai très faim... * fut sa dernière pensée en quittant Edoras.
Feuille de personnage Race: Humain Possessions: Statut: Personnage décédé(e)
Sujet: Re: L'Auberge d'Erekbrant [Lieu Public] Dim 14 Mar 2010 - 14:28
Culgor hésita face à la devanture miteuse de l'auberge. Mais il était un adolescent seul, sans le moindre travail, loin de sa famille et de ses proches. Sa bourse ne serait pas éternelle. Il devait économiser dès maintenant. La jeune guérisseuse devait être de son avis, puisqu'elle entra à sa suite dans l'édifice branlant.
Un aubergiste, dont l'aspect n'était guère plus avenant que la salle dans laquelle il se trouvait, les salua en grognant. La salle en question n'était égayée que par un feu en son centre. Ce qui devait être à un comptoir était adossé à un mur aveugle, une lanterne rouillée posée dessus. Quelques tables et bancs rongés par les termites faisaient office de mobilier.
Dès leurs premiers pas, un nuage de poussière se leva et se colla à leurs vêtements. Culgor éternua. Il s'approcha en titubant du comptoir qu'il avait vaguement eu le temps d'apercevoir. L'aubergiste les interrogea :
"Vous v'lez une nuit ? Deux pièces d'or la chambre simple,et vous payez à l'avance ou j'vous chasse !"
L'adolescent sortit de sa besace la somme demandée, et la tendit à l'homme. Celui-ci lui donna en échange ce qui devait être une clef, en grommelant :
"C'n'est pas une maison d'nourrices ici ! Troisième chambre à droite."
Le rouquin le salua en s'inclinant légèrement. Il venait déjà d'apprendre qu'il ne fallait pas ouvrir la bouche, sous risque d'être saisit d'une toux incontrôlable. Il monta l'escalier qui grinça sinistrement sous son poids. Il confiait sa vie à l'appétit des termites de l'endroit. Finalement, il arriva à l'étage supérieur, salua la guérisseuse en entra dans sa "chambre", si un tel endroit méritait ce nom. Les restes d'un lit effondré occupait la majeure partie de la salle. Une chaise avec un seul pied gisait lamentablement à côté. Seule une table bancale et lui-même demeuraient debout. Il s'en approcha, et tira de son paquetage son matériel d'écriture.
Il réfléchit quelques instants, puis commença sa rédaction. Il passa ainsi quelques instants à écrire, prenant soin à ne pas s'appuyer sur le meuble rescapé d'une attaque de cohortes de termites. Il rédigea deux messages, et nota le nom des destinataires dessus. Le premier avait été écrit pour la jeune guérisseuse :
Spoiler:
Mademoiselle, Je vous prie d'excuser ce départ à l'improviste. J'ai été invité par le comte d'Arnor Beldorn à rejoindre ses terres. J'ai décidé d'accepter son invitation et quand vous lirez ces lignes, je l'attendrais aux portes de la cité. Le guérisseur Fastred a déçu mes attentes. Peut-être ne devrais-je pas me fier à ma première impression, mais ce vieil homme s'est enfermé dans sa coquille et je ne me sens pas capable de la percer. J'étudierais votre art dans le nord, peut-être dans une vraie école. J'ai rédigé pour ce guérisseur un message, et je vous serais gré de le lui faire parvenir. Encore désolé, Cordialement, Culgor
Le second était destiné à Fastred.
Spoiler:
Sire Fastred, Je suis désolé de vous apparaître comme un élève inconstant. Cependant, j'ai été invité par un grand seigneur à rejoindre le royaume d'Arnor. Je compte y poursuivre mon étude. Cependant, je compte bien vous retrouver tôt ou tard, vous qui détenez bien des secrets. Vous penserez que je ne suis qu'un gamin intéressé, mais j'espère apparaître dans un futur proche ou plus lointain pour ce que je suis vraiment. Cordialement, Culgor
Il referma ces messages, puis tira de son paquetage une couverture, s'allongea sur la litière qui était mise à sa disposition, et, malgré les crissements des insectes et la poussière, il s'endormit rapidement.
Le lendemain matin, il se réveilla de très bonne heure. Il descendit prudemment les escaliers et, étant arrivé sain et sauf au rez de chaussée, il se dirigea vers le comptoir. L'aubergiste se tenait derrière, buvant une bière à l'aspect repoussant. Il déclara timidement :
"Pourrez vous faire porter ces messages à la jeune demoiselle qui m'accompagnait hier soir ?"
Sa demande se termina par une quinte de toux, qui ne s'interrompit qu'une fois qu'il ait gagné l'air vivifiant qui régnait dans la rue. Il se dirigea alors vers le bas de la cité, vers les portes.
Tinwen
Guérisseuse / Grande Créatrice de Smileys
Nombre de messages : 384
Feuille de personnage Race: Possessions: Statut:
Sujet: Re: L'Auberge d'Erekbrant [Lieu Public] Jeu 10 Juin 2010 - 11:24
La jeune femme était assise dans la salle commune de l'auberge. Elle y avait passé tout son temps libre (il faut dire qu'elle était sortie de chez le vieux Fastred au moment ou le soleil disparaissait a l'horizon et qu'elle était peu désireuse de vagabonder dans une citée inconnue une fois la nuit tombée). Elle avait dégusté un repas assez rapide (bizarre quand on a toute sa soirée, et rien de prévu...) puis avait passé le restant de sa soirée a observer la salle, les voyageurs aux chaussure couvertes de poussière, qui s'entretenaient a propos de contrées qui lui étaient inconnues, les quelques poivrots entassés sur le bar, et qui étaient déjà présents quand elle était partie chez celui qu'elle appelait intérieurement "le vieux fou"... Il y avait également un homme dont la tenue rappelait un soldat et qui fixait le fond de sa choppe comme s'il avait l'intention de s'y noyer... Ainsi qu'une petite femme assez âgées qui comptait ses doigts encore, et encore... Et aussi un ménestrel... Et de nombreuses autres personnes. Elle était perdue dans ses pensées quand elle entendit la voix du musicien... Cette voix... Ensorcelante, c'était LE mot qui l'aurait décrit avec le plus de justice. Elle ne prêtait pas la moindre attention aux paroles, charmée par le chant. Cet homme avait un réel don, celui d'émerveiller tous ceux qui avaient la chance de l'entendre. Il les "enlevait", les transportait dans un univers qui n'appartient qu'à ceux qui savent rêver.
Quand la lune était neuve et jeunot le soleil, d'argent et d'or les dieux chantaient: dans l'herbe vert de l'argent ils jetaient, et les blanches eaux d'or ils remplissaient. Avant qu'on ait creusé le puits, avant qu'on ai ouvert l'Enfer, avant la venue sur terre du vilain nain et du dragon, (les nains say le mal) Vivaient des Elfes sans âge, déjà là a glander les chlorophyllés ? et, sous les vertes collines, dans de profondes vallées...
Cette chanson ne sert a rien, mais ça permet de dire du mal des autres races, donc c'est bien Puis il enchaina avec un autre récit musical, l'air et le thème changeaient, mais l'envoutement demeurait. Elle oubliait tout, sa déception vis a vis du départ de Culgor, sa frustration de ne pas avoir revu celui qu'elle aimait tant, ainsi que sa perplexité vis a vis de Fastred... Celui ci avait passé la journée à lui parler de l'art de la guérison, puis soudainement, la pressait de reprendre un de ses ignobles biscuits, restait silencieux le temps qu'elle l'avale puis reprenait comme si de rien n'était. Il avait répété son manège toute la journée, plusieurs fois par heure. La jeune femme avait ingéré assez de ses biscuits pour le restant de sa vie. Elle s'assoupit, bercée par la mélodie. Le patron de l'établissement finit par la reveiller. ( - C'est qu'l'est temps d'fermer mam'zelleet oui ! l'aubergiste parle en violet-ongle incarné ) La jeune femme se rendit dans sa chambre, se déshabilla rapidement et se laissa sombrer dans un sommeil... Dans un sommeil quoi. Le lendemain, elle se leva a l'aube, il fallait qu'elle se trouve un logement plus stable qu'une chambre d'auberge, et elle devait suivre les cours du soigneur... Et elle devait aussi s'acheter quelques vêtements de rechange... Elle se mordit la lèvre, elle ne devait pas arriver trop tard chez Fastred, mais comment trouver ou dormir a l'aurore, ou la nuit tombée, elle ne savait pas ou chercher... Elle déjeuna donc rapidement et sortit dans les rues encore désertes.
Pendant ce temps, quelque part au nord d'Edoras, un braconnier pleure, la jambe coincée dans son propre piège.
[hrp = Nan mais quelle idée de tenter une conclusion façon donjon de naheulbeuk, franchement...
Suite dans une rue ou p't'etre chez fafa... j'éditerais quand j'saurais ]
Sefir
Le Porteruine
Nombre de messages : 1734
Feuille de personnage Race: Humain Possessions: Fatalité, la Lame des Esprits Statut: Joueur(se) actif(ve)
Sujet: Re: L'Auberge d'Erekbrant [Lieu Public] Dim 13 Juin 2010 - 15:24
Edoras s'éveillait, insouciante des événements de la nuit. Pour dire vrai, comment aurait-elle pu donc se douter que dans une ruelle, une assassine avait fait couler le sang, qu'un sergent de Rohan se préparait pour une mission secrète, ou qu'une guérisseuse avant du mal à trouver un logement? Comment donc quelqu'un pouvait-il être au fait de toutes ces données? Et pourtant, et cela faisait bien rire Eomuld, c'était possible. Assis à la fenêtre d'une bâtisse que rien ne distinguait des autres, il regardait la lumière envahir progressivement les rues, en réfléchissant. Ainsi donc, Laïla avait refait surface... La jeune femme était intouchable, du moins par lui, par les organisations occultes qui gouvernaient la vie souterraine du monde. Il serait facile de la dénoncer, mais quel bénéfice en retirerait-il? Aucun, et il s'exposerait à une vengeance certaine: on ne dénonce pas une légende naissante comme la jeune femme sans conséquences... Et puis, il avait bien mieux à faire... Implanter plus solidement l'organisation dans le royaume, pour commencer... Et cette guérisseuse qui commençait à faire parler d'elle serait un parfait agent, s'ils parvenaient à l'engager...
"Bregon!"
Un jeune homme, avenant, les cheveux blonds et longs, bien vêtu mais sans ostentation, entra dans la pièce, silencieux, attendant sa mission.
"Il y a une jeune guérisseuse qui vient de Gondor dans la ville... Elle pourrait nous être utile. Essaye de la recruter. Elle cherche un logement, nous en avons beaucoup à lui fournir... C'est le tavernier de l'auberge d'Erkemband qui nous l'a signalée, sers toi de ça. Tu as carte blanche."
L'autre acquiesça, toujours silencieux, avant de sortir, se dirigeant vers les rues, où il croisa fortuitement la demoiselle, qu'il accosta de façon élégante, sympathique, à l'opposé du mutisme dont il venait de faire preuve.
"Mademoiselle? Vous êtes Tinwen, c'est celà? Je me présente, Bregon, je suis un ami de l'aubergiste, et il m'a dit que vous étiez une guérisseuse... Je travaille au palais, et donc, je suis souvent absent de mon domicile, qui reste vide à l'exception de ma soeur... Si vous le souhaitez, nous pouvons convenir d'un accord pour vous loger, qu'en pensez-vous?"
Rien dans l'apparence du jeune homme ne laissait supposer qu'il fut autre chose que ce qu'il prétendait être. Rien, sauf peut-être un tatouage en forme d'araignée, qu'il dissimulait sous sa manche, avec beaucoup d'habilité. Son accoutrement laissait deviner qu'il avait des responsabilité (et en tant qu'Intendant des Écuries du Roi, il en avait), et il avait l'air fiable...
Tinwen
Guérisseuse / Grande Créatrice de Smileys
Nombre de messages : 384
Feuille de personnage Race: Possessions: Statut:
Sujet: Re: L'Auberge d'Erekbrant [Lieu Public] Jeu 17 Juin 2010 - 13:07
Tinwen ne savait que dire. Elle prit une profonde inspiration, avant de lancer de son air le plus assuré. (Même si ce n'était pas particulièrement réussit, a cet instant, elle ressemblait plus a une enfant perdue qu'à une jeune femme sure d'elle.) Elle balbutia quelques mots.
- Heeu... C'est a dire... C'est... c'est moi.
Elle conclut cette piètre prestation par un :
- Enchantée de vous rencontrer.
Accompagné d'un petit sourire mal assuré. Elle ne c'était pas attendue à cela. A vrai dire elle ne s'attendait pas a grand chose, mais quand même ! L'homme accueillit ces quelques mots par un sourire encourageant et légèrement amusé. Elle s'apprêtait a reprendre la parole (même si elle ne savait pas encore que dire) mais son attention fut détournée par un grouppe de personnes bruyantes remontant la rue. Une ravissante créature blonde au grands yeux scintillants d'innocence et à qui la nature avait fournit de redoutables... "atouts". Marchant a ses cotés, un femme a la chevelure flamboyante coiffée d'un chapeau étrangement pointu. Un gamin au regard d'un gris d'acier les précédait en arborant fièrement une lame neuve qu'il tenait de façon peu adroite. A ses côtés marchait un chevelu a la musculature impressionnante et dégageant une forte odeur de sueur. Enfin, plusieurs mètres derrière, trainant des pieds, évoluait une personne de petite taille qui semblait de fort méchante humeur ( Putain de bordel de saloperie d'enflure ! Par tous les gobelins écrasés par l'enclume de Trod, j'en ai marre ! Qu'il aille se faire voir ce connard) pour couronner le tout, la rouquine ne cessait d'agiter un chapelet de saucisse tout en appelant quelqu'un. Oups... z'ont paumé l'ogre ! La jeune femme les observa jusqu'à ce qu'ils sortent de son champ de vision. Retenant un fou rire qui menaçait de percer, elle se tourna vers Bregon. Entortillant machinalement une mèche de cheveux autour de son doigt, elle lui sourit a nouveau puis repris la parole :
- Et bien... Pour ne pas vous mentir il est vrai que j'allais me mettre en quête d'un logement.
Elle se mordit légèrement la lèvre avant de reprendre :
- Je ne vous cacherai pas que cela me rendrait un fier service...
Elle s'apprêtait a aborder ce qui l'inquiétait. oui, ca sert pas a grand chose d'écrire ça, mais ça rajoute des lignes de rp ! Tout en martyrisant ces pauvres cheveux qui avaient eu le malheur de tomber entre ses doigts, elle lâcha :
-Que voudriez vous en échange ?
Elle le regarda d'un air interrogatif.
[hrp= Pourquoi j'arrive pas a faire un rp qui sert a quelque chose ? *va se rassurer en lisant le premier rp de Sefir* ]
L'homme était entraîné à mentir, à dissimuler et à faire croire qu'il disait vrai, qu'il était naturel. Feignant donc d'être surpris (et il n'y alla pas de main morte, ouvrant la bouche et haussant les sourcils comme s'il était réellement stupéfait de la question), il balbutia ceci :
" Ah mais... mais... Rien du tout ! "
Aussi, bien qu'intérieurement il se réjouissait de voir qu'elle avait cru à la bonne étoile sous le prétexte qu'il venait de la part d'un aubergiste lui-même assez louche, il se ressaisit et parut quelque peu déçu -ce qu'il ne fit pas longtemps, bien conscient qu'un sourire était plus efficace qu'une moue bougonne-.
" Pardonnez mon étonnement, mademoiselle. Je... J'oublie parfois qu'il est bien rare aujourd'hui de croiser des gens qui n'agissent pas par intérêt. Pardonnez-moi, donc, mais permettez-moi d'insister. "
Bregon savait pertinemment qu'elle avait déjà plus ou moins accepté, il excellait dans la manipulation et tâchait de la mettre en confiance en se montrant aussi courtois que possible. Il fallait lui forcer la main tout en lui faisant croire qu'elle était la seule à décider...
" C'est un logis modeste, certes, vous aurez la compagnie de ma soeur comme je vous l'ai dit. Peut-être ne vous aurais-je point abordé si l'aubergiste n'était pas un ami proche mais voilà... il l'est. Je crois, qui plus est, qu'il faut savoir s'entraider dès qu'on le peut. Voudriez-vous que je vous y emmène ? Vous vous rendriez mieux compte par vous-même, vous ferez la connaissance de ma chère soeur et vous déciderez alors véritablement. Ce n'est guère loin d'ici. "
Conscient de l'aspect charmant de sa personne, il usa donc de son sourire le plus agréable et d'un regard bienveillant pour inciter Tinwen à accepter.
" Vous pourriez m'expliquer en chemin ce qui vous amène à Edoras. Si cela ne vous dérange pas, bien entendu. "
Azûul Li
Impératrice du Harad
Nombre de messages : 324
Feuille de personnage Race: Possessions: Aucune. Statut:
Vearec arriva à Edoras en pleine vitesse, ralentissant que lorsque des passants étaient devant. L'elfe Nydae avait l'air d'avoir quelques périodes de conscience mais finalement très peu. Il arriva devant l'auberge et attacha son cheval à l'écurie. Il prit Nydae dans ses bras, étrangement, celle-ci n'étaient réellement pas lourdre, il se rendit ainsi compte que ce que disaient les rumeurs était vrai. Il entra dans l'auberge et cria au tenancier Baldred :
J'ai besoin d'une chambre Baldred le tenancier salua l'homme qu'il connaissait un peu et regarda l'elfe dans ses bras, évidemment, les hommes dans la taverne se retournèrent, se posant pas mal de questions. Vearec n'avait pas la réputation d'être amical envers les elfes. Baldred mena à une chambre vide et poussiéreuse, comme toutes la taverne d'ailleurs. Vearec posa Nydae dessus, il commanda au tenancier de l'eau et de quoi manger, qu'il mit sur le chevet. Il descendit ensuite dans la taverne pour rejoindre la table des malfrats. Il sourit aux hommes qu'il n'avait pas vu depuis longtemps et dit Bonsoir à vous les amis !
Il commanda une bière et s'assit à table. 4 hommes étaient présents : Brehor, Forlin, Veomer et Péhar. Ils étaient réputés pour leur force et leur habileté au combat mais étaient surtout des gens non fréquentables. Ils avaient aidé parfois Vearec à quelques missions, même si eux, travaillaient à leur compte. Il étaient à tout quand on leur parlait d'argent. Veomer s'exclama alors, laissant échapper un gros nuage de fumée de sa bouche qui venait de sa pipe
Salut Vearec, alors tu ramène des elfes malades maintenant ? Il ricana et Brehor reprit
Tu t'es converti ? La dernière fois qu'on a croisé un elfe ensemble, il ne me semble pas que nous l'ayons traité de la même manière... Forlin ricana ensuite et dit à son tour : Tu en as fait ta femme ? Vearec rit aux provocations de ses amis et dit
Mais non les gars, rassurez-vous, il s'agit de se faire un peu d'argent, l'elfe recherche son frère qui a été capturé par un régiment d'orcs.... Il continua à raconter toute l'histoire, expliquant au passage qu'il était blessé. On lui apporta sa bière et les 5 hommes continuèrent à parler, attendant que l'elfe se réveille.
Nydae Lys Thalegord
Nombre de messages : 33
Feuille de personnage Race: Possessions: Aucune. Statut:
Tout ce que tu sentais, c'était les pas du cheval sur le bitume. Les bras du jeune Vearec autour de toi, pendant que tu te laissais bercer par son odeur putride. Depuis quand ne s'était il pas lavé ? Tu étais entrain de dormir, et le matelas te parut si mou, que tout tes muscles se relachèrent. Tu es partis pendant plusieurs dans des rêves d'enfants puérils. Et tu as même rêvé de moi. Tu me reconnais au moins, Nydae ?
Les cheveux collants ton visage, tu te relèves, prenant une première inspiration, comme celle de ta venue au monde. Tes poumons s'emplirent d'oxygène, et tes yeux se révulsent. Tu as mal au coeur, non pas de maladie, mais l'atroce souffrance de ne pas avoir accomplit ta promesse te sert le coeur. Niril... Tu enlèves la boue de ton visage et te plonge dans une bassine d'eau chaude, après avoir vérifié que le verrou était bien mis. Tu ne sais pas où tu es Fleur de Lys, et être cueillis par le mal peut s'avérer te transformer en rose... Ta peau retrouve son éclat blanc, et ta si jolie beauté retrouve de la couleur après avoir frotté la crasse. Nue dans cette bassine, tu y plonges ta tête en soufflant.
Enfin propre, tu sors tes affaires, et met tes gants en fer, tu passes un corcet autour de ta taille et une grande étoffe autour de tes hanches. C'est vrai. Maintenant, comme ça, tu es absolument magnifique, Lys d'or.
Tu ouvres ta porte, un poignard caché dans ton gants et descend doucement les escaliers. Ta coiffe te descend sur le front, au milieu des yeux, signifiants que tu viens d'un rang élevé parmis les elfes. Tu ouvres la porte de l'auberge, et son image contraste avec toi.
Des hommes, boivent, rient, touchent d'autres femmes aux formes généreuses. A côté d'elles, tu n'es qu'une gamine insignifiante, mais dont la beauté réveille tout visage endormis. Tu cherches, partout, le visage de cet homme, Vearec, dont tu dois la vie. Tu bouscules un énorme homme, dont la bière lui recouvre la barbe.
- Oh pardon je...
Cours Nydae, ne restes pas planté là... Il te tire contre lui en cherchant ton jolie visage sous ta capuche. Il essaye de te forcer à l'embrasser et à te plaquer contre une des tables. Tu te débats pourtant... Et le seul mot que tu arrives à exprimer :
- Vearec !
Azûul Li
Impératrice du Harad
Nombre de messages : 324
Feuille de personnage Race: Possessions: Aucune. Statut:
Vearec riait et buvait avec ses camarades, attendant un bon bout de temps avant que l'elfe Nydae se réveille. Soudain un cris se fit entendre dans le brouhaha de la taverne :
Citation :
Vearec !
L'elfe ! S'exclama Vearec aux 4 personnes présentes à la table
Il se leva d'un coup et poussa les gens présent jusqu'à arriver aux escaliers. Là, une personne encapuchonnée se débattait des mains d'un grand homme barbu musclé. Vearec posa sa main sur son épaule et le tira légèrement, devinant que la personne qu'il agressait était Nydae
Laisse-là
Lui dit-il d'un air calme. Le barbu tourna vers Vearec sa tête et répondit d'une voix grave, empestant la bière forte mais pas spécialement bonne de la taverne
Dégages, elle est à moi !
Vearec réagit tout de suite lui mettant un coup de poing dans la face du vieillard ce qui eu pour conséquence de faire à peine tourner le visage de l'homme. Celui-ci se frotta légèrement la joue et d'un coup se retourna et frappa Vearec d'une force triple, faisant pratiquement voler le jeune capitaine mercenaire et le plaquant contre le comptoire. Rentre chez toi, tu veux ?
Répliqua le barbu, prenant par le cou l'elfe pour voir qui se cachait derrière le capuchon. Mais le barbu fort ne s'attendait pas à ce que Vearec reprenne rapidement son esprit et sorte une dague qu'il avait attaché à sa ceinture. Le jeune homme lança la dague qui vint se planter dans le dos du barbu qui cria d'une voix grave, lâchant Nydae et se crispant, avant de tomber à terre. La moitié des visages de la taverne se retourna pour voir l'action, l'autre moitié ne voyait ni n'entendait rien, soit parce que les personnes présentes étaient soules, soit parce que le bruit de l'ambiance et la quantité de personnes présente ne pouvait faire partager cette scène. Vearec se releva et se frotta le visage qui avait prit un bon choc et boitait légèrement à cause de la chute. Retournez à vos occupations Dit-il aux visages qui s'étaient retournés. Pendant ce temps, les 4 amis de Vearec se levèrent pour jeter le corps un peu plus loin de la taverne, s'arrangeant financièrement avec le tenancier qui paniquait à l'idée d'avoir eu un mort dans la taverne. Vearec s'approcha de Nydae et lui dit N'enlevez pas votre capuchon, ou nous aurons des problèmes plus gros encore
Il la pris par un bras pour l'emmener à la table ou retournèrent également les 4 amis. Vearec prit sa pipe qui était posée sur la table, l'alluma puis commanda deux bières au tenancier. Les 4 amis auraient aimé voir le visage de l'elfe sous la capuche. Forlin dit sans indiscrétion
C'est donc elle qui a de l'argent ?
Nydae Lys Thalegord
Nombre de messages : 33
Feuille de personnage Race: Possessions: Aucune. Statut:
Les coups fusaient entre les deux personnages et tu as eu très peur. Oh, pauvre petite brebis perdue dans une taverne... Il fallait y réfléchir, avant de te laisser porter par ton sauveur. Ca va faire deux fois, Nydae, qu'il te sauve la vie. En retour, il te demandera des services, j'en suis sur. Tu t'assois, tremblotante, t'accrochant désespérement à ta cape, cachant ton visage des regards indiscret.
- N'enlevez pas votre capuchon, ou nous aurons des problèmes plus gros encore.
Tu fixes la table, et un trou de souris dedans, sans bouger, sans respirer, sans vivre. Tu as trop peur. Ta lèvre tremblotante légèrement, et tes yeux clignent souvent, chassant les larmes qui te brouillent ta vue.
- M... Merci pour tout, Vearec.
Tu passes tes pupilles sur chaque hommes attablés, pendant que le serveur te met devant toi la choppe de bière commandée. Voilà 130 que tu vis sur cette Terre, et tu n'as jamais touché à l'alcool. Pourtant, l'envie t'en avais démangé souvent. Beaucoup d'hommes, ou autres créatures, ne croient pas en la festivité elfique. Pourtant, chez nous, les banquets et les tavernes se comptent à chaque coin de rue. Nous avons une vie plus... Calme, disons cela comme ça. Tu attrapes le bras de Vearec en voyant qu'un des hommes te regarde bizarrement.
- C'est donc elle qui a de l'argent ?
Argent ? Bien entendu fleur de Lys, ne crois tu pas qu'ils vont rester là à te protéger ? Les brigands les plus redoutables sont ici même, à te regarder trembloter comme une feuille. Tu relèves tes yeux émeraudes dans ces de Vearec, ne comprenant pas la situation.
- De quoi parle t'il ?
Voit il les larmes prêtent à glisser sur tes joues ? Voit il la peur passer sous tes paupières ? Voit il seulement, que cette jeune fille que tu es veut juste retrouver son frère ?
Azûul Li
Impératrice du Harad
Nombre de messages : 324
Feuille de personnage Race: Possessions: Aucune. Statut:
Vearec sentit la main de Nydae attraper son bras, jamais il n'avait été aussi proche avec une elfe. Il repoussa discrètement sa main, de peur que d'autres s'en aperçoivent. Il vit sur Nydae la peur et l'incompréhension
Citation :
De quoi parle t'il ?
Voici quatre hommes qui pourront t'aider à récupérer ton frère, s'il est encore en vie.
Répondit Vearec tout en envoyant la fumée de pipe qui sortait de sa bouche sur Nydae. Il ne répondait pas réellement à la question de Nydae qui regardait sa choppe de bière sans la boire pour l'instant. Les 4 hommes présents à la table acquiescèrent et Brehor ajouta-même :
Vos orcs, ils sont beaucoup apparemment, y a du risque. Vous devinez bien que nous n'allons pas faire cela gratuitement
Il sourit à ses camarades assis à côté de lui. Vearec souriait moins lui, il voyait l'elfe mal à l'aise dans cet endroit peu fréquentable à une telle heure de la nuit, il reprit directement Je pense savoir où le régiment d'orc se dirige, ils ne sont pas rapides, nous pourrions vite les rattraper. Je pourrais prendre également un ou deux de mes hommes, mais pas plus car je risque de trop perdre sinon. Il arrivait difficilement à paraitre méchant devant Nydae, il n'avait jamais parlé à un elfe dans de telles circonstances, de plus elle paraissait fragile et faisait même pitié.
Nydae Lys Thalegord
Nombre de messages : 33
Feuille de personnage Race: Possessions: Aucune. Statut:
Voici quatre hommes qui pourront t'aider à récupérer ton frère, s'il est encore en vie.
Tu entends Nydae ? Douce fleur de Lys ? S'il est en vie. Tu regardes la table, traçant avec imagination des formes dans la poussières. Tu hoches la tête, la fumée t'a encrassé les poumons et tu tossotes, posant ton gant en fer délicat sur tes lèvres.
Vos orcs, ils sont beaucoup apparemment, y a du risque. Vous devinez bien que nous n'allons pas faire cela gratuitement
Gratuitement ?! Tes joues s'empourprent quand ce vilain monsieur aux cicatrices déchainées se dessinent un rictus mauvais, laissant voir ses dents jaunes et pourries. Tu sens une colère, bouillir en ton sein, se répandre dans tes veines et cracher du feu dans tes muscles. Tu te raidis, plissant les yeux sous ta capuche.
Je pense savoir où le régiment d'orc se dirige, ils ne sont pas rapides, nous pourrions vite les rattraper. Je pourrais prendre également un ou deux de mes hommes, mais pas plus car je risque de trop perdre sinon.
Tu te lèves d'un bond. Ta capuche tombe sur ton dos. Assez. Tu prends la choppe de bière et la balance sur le visage de Vearec, dont il y a quelques minutes, tu le vénérais comme un héros. La pitié dans sa voix avait réveillé dans ton coeur, une substance noire qui te déformait le visage.
- Essayer de soutirer de l'argent à une pauvre elfe ?! Vous n'avez aucune honte ?! Je pense avoir vécu plus longtemps que vous sur cette terre, je me débrouillerais seule !
Tu craches dans son oeil. Bon Nydae, tu aurais pu éviter ce geste assez malsain et très vilain. Parce qu'il va se mettre en rogne, ton petit héros préféré. Tu te rends compte que ton visage est à découvert, et la moitié de la taverne à les yeux rivés sur vous deux. Bonne chance Fleur de Lys, que ton combat sois rude.
- J'irais seule, je n'ai besoin de personne !
Azûul Li
Impératrice du Harad
Nombre de messages : 324
Feuille de personnage Race: Possessions: Aucune. Statut:
C'est plein de bière sur le visage que Vearec s'était retrouvé, ses habits puants et troués par endroit n'étaient qu'à laver. Les quatre hommes s'étaient étonnés de la réaction de l'elfe mais sans doute étaient ils plus étonnés à la réaction de Vearec qui laissa partir l'elfe sans rien dire, humilié. Il se pencha vers eux d'un air furieux cependant et leur dit
Bande d'indiscrets ! C'est après qu'il fallait parler d'argent !
Il alla voir Baldred le tenancier pour demander une bassine pour se nettoyer et nettoyer ses vêtements à l'entrée de l'auberge. Il était furieux et ne voulais que rentrer au repère. Il se disait : Crétin es-tu, qu'est-ce qui t'a mené à cette foutue auberge, tu l'aurais laissé sur la route et les crébins se seraient délecté de sa satanée peau d'elfe !
Une fois ses vêtements rapidement lavés, il se dirigea vers les chevaux. Brehor, Forlin, Veomer et Péhar vinrent pour lui souhaiter bonne nuit et bonne chance pour la suite, ils ne se voyaient pas régulièrement, le repère des crébins du Rohan était à plus de trois quarts d'heure à cheval d'Edoras et Vearec n'avait pas souvent l'occasion de venir ici. Péhar dit encore :
Ne t'en fais pas pour l'elfe, elle n'avait rien sur elle à mon avis
Brehor continua
Ni chez elle
Vearec monta sur son cheval et du haut il dit :
Je ne m'en fais plus, les elfes n'ont qu'à rester chez eux, dans leurs arbres, elle ne pensais pas que j'allais confier mes hommes au risque de les perdre et de ma perte à titre gratuit
Nydae Lys Thalegord
Nombre de messages : 33
Feuille de personnage Race: Possessions: Aucune. Statut:
La boue salit tes jolies habits. Dehors, l'air est froid, et tu grelottes sous ta mince cape elfique. Qu'elle idée de faire confiance à un homme Nydae ? Oh douce elfe que tu es, tu es stupide, et même en ces temps om la pitié l'emporte, je te déteste. Je te déteste de m'avoir abandonné, d'avoir tout abandonné. Et de voir loin du chemin qui t'étais destinée est pire que tout. Tes bottes glissent sur le sol, pendant que roule les larmes sur tes joues blanches. La voix de Vearec se met à résonner dans tes oreilles. Tu lèves doucement la tête, et le regarde monter à cheval.
- Je ne m'en fais plus, les elfes n'ont qu'à rester chez eux, dans leurs arbres, elle ne pensais pas que j'allais confier mes hommes au risque de les perdre et de ma perte à titre gratuit
Maudit sois tu, Vearec. Son cheval passe et t'éclabousse. une onde de froideur te traverse le corps et en un soubresaut, tu te retrouves puante et répoussante. Ta courrone elfique tombe de ton visage, se fendant en mille morceaux. Le cristal pure glisse et se transforme en une couleur marron. Tu es seule, Nydae, et personne ne viendra te chercher. Tu te relèves, prenant le bijou sale dans tes mains et remonte dans la chambre te relaver. Tu prépares tes affaires doucement, en respirant à fond. Oh ma douce elfe, l'abandon est la pire des choses, tu n'y peux rien... Après avoir payer comme il le fallait la chambre et les deux bières qui n'ont servis à rien, tu pousses l'immense porte sous le regard ébêté d'hommes, ton arc à la main.
Cassialys Liadon
Nombre de messages : 76
Feuille de personnage Race: Humaine Possessions: Son cheval, Ramoth. Une simple épée Statut: Joueur(se) actif(ve)
Sujet: Re: L'Auberge d'Erekbrant [Lieu Public] Dim 13 Mai 2012 - 13:12
Ramoth faisait vrombir ses naseaux quand il sentit certaines odeurs connues. L'odeur des écuries d'Edoras, la qualité de son avoine. Il avait déjà envie d'y être. Heureusement que Cassy le retenait, car il aurait franchi la porte au galop.
''Doucement mon beau... On va y arriver et tu pourras te reposer autant que tu le mérites, mais il y a du monde''
Oui, il y avait une certaine forme d'activité à l'entrée. Des gens ou encore des cavaliers, allaient et venaient ; une activité comme on en retrouvait partout pour des cités de l'importance de celle-ci.
Emerveillée de ce qu'elle contemplait, elle tenait à peine les rênes de sa monture et donc ne fit pas attention à un autre cavalier qui arrivait en face d'elle. Celui-ci semblait bien pressé de partir, car il ne semblait lui non pas regarder en face de lui. Résultat, les deux chevaux se percutèrent au niveau de leur épaule. Ramoth se tendit et montra les dents. C'était comme se retrouver d'un seul coup sur un champ de bataille. Mais Cassialys le retint juste à temps et d'un léger mouvement de jambe, lui demanda de s'écarter de l'autre monture.
''Messire, faites attention où vous menez votre cheval !
Azûul Li
Impératrice du Harad
Nombre de messages : 324
Feuille de personnage Race: Possessions: Aucune. Statut:
Sujet: Re: L'Auberge d'Erekbrant [Lieu Public] Dim 13 Mai 2012 - 14:35
[Vu que je pars en vacances, je laisse Nydae et Cassialys faire leur RP. Mon perso va rentrer à son QG et le lendemain, lorsque les deux dames iront à la recherche du frère de Nydae, ils se retrouveront tous sur les chemins, ok ?]
Yaa ! Vearec mit un coup brusque à son cheval pour repartir rejoindre le repère des Crébains. Sur la route il effleura une dame sur son cheval puis il s'arrêta. La nuit bien entamée, il ne put perçevoir seulement la voix de la femme et sa silhouette. Le jeune capitaine des Crébains n'était pas d'humeur à recevoir d'ordres et la femme lui fit remarquer tout de même :
"Messire, faites attention où vous menez votre cheval !"
Il n'était pas de l'habitude de Vearec de prendre les gens de haut, lui qui restait souvent discret à faire ses affaires. Mais la quantité de bières ingurgitée et la colère qu'il avait auprès de l'elfe firent dire à la jeune femme :
Et vous, faites attention à qui vous vous adressez Il avait l'air plutôt menaçant mais il ne voulait pas perdre plus de temps. Le jeune brigand prit se retourna vers les portes de la capitale Rohirrim puis mit un coup à son cheval pour reprendre la route pour le repère des Crébains du Rohan
Cassialys Liadon
Nombre de messages : 76
Feuille de personnage Race: Humaine Possessions: Son cheval, Ramoth. Une simple épée Statut: Joueur(se) actif(ve)
Sujet: Re: L'Auberge d'Erekbrant [Lieu Public] Dim 13 Mai 2012 - 20:34
Cassy'eut juste le temps de tirer sur les rênes de Ramoth pour l'écarter à temps du cheval de l'étranger. Elle sourcilla quand elle le vit partir au galop une fois la porte franchie. A croire que l'atmosphère chaleureuse d'Edoras avait changé... Elle oublia aussitôt ce gaillard ; sans doute était-il un étranger frustrée de pas avoir trouvé une bonne monture. Les bons chevaux étaient difficiles à acquérir... et à voir comment il avait talonné sa monture... Pauvre animal...
Elle franchit la grande porte, puis descendit du dos de Ramoth, pour aller à la taverne ; elle avait aperçut l'enseigne. Là elle se figea. Venait juste de sortir une elfe. Une elfe... Une Elfe ici ?
Cassy se demandait si elle n'était pas en train de rêver. Elle avait toujours rêvé d'en voir et maintenant, elle était plantée là comme une souche, béate...